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Avec Marie-Hélène Thoraval, maire DVD de Romans-sur-Isère (Drôme)

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-08-07##

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News
Transcription
00:00Bonjour à vous Marie-Hélène Toraval.
00:03Bonjour Jean-François Aquilis.
00:05Vous êtes la maire d'hiver droite de Romand-sur-Isère.
00:09Soyez la bienvenue sur l'antenne de Sud Radio Marie-Hélène Toraval.
00:12Nous allons évoquer avec vous l'incendie toujours en cours dans le massif des Corbières dans l'Aude.
00:18Mais tout d'abord, si vous le permettez, ça s'est passé à une heure de chez vous en Isère.
00:22Vous êtes dans la Drôme mais ça s'est passé en Isère à Villeneuve-Sud-de-Marc.
00:25L'agression du maire Gilles Dussault par un individu, alors il est dit avec un objet contondant,
00:32individu qui a pris la fuite, l'élu hospitalisé va mieux, il n'est plus en état d'urgence absolue.
00:38Marie-Hélène Toraval, son fils d'ailleurs a été agressé également.
00:42Le président Emmanuel Macron sur X a dit quand un élu est attaqué, la nation est à ses côtés,
00:48la République se doit d'être sévère et intraitable.
00:51Marie-Hélène Toraval, quelle que soit la nature de cette agression, il faut en savoir plus, il faut attendre,
00:56elle nous rappelle quand même que les mères dont vous faites partie, les élus locaux,
01:00sont en première ligne et souvent victimes de menaces et d'agressions.
01:05Bien sûr, on est victime de menaces, mais s'agissant de Gilles Dussault, bien sûr,
01:09j'ai une pensée pour lui, pour son fils, mais pour l'ensemble de la famille,
01:12puisqu'on parle rarement aussi des conjoints ou de la famille des époux,
01:15qui eux aussi font l'objet aussi de menaces régulières ou de pratiques,
01:23notamment en termes de violences qui peuvent relever de la violence verbale.
01:27Ce qui s'est passé pour Gilles Dussault est particulièrement inquiétant,
01:30mais finalement traduit aussi cette montée de l'ultra-violence
01:34et puis du symbole qui peut être celui du maire,
01:37c'est-à-dire l'élu de proximité, le plus abordable, le plus accessible,
01:41et finalement c'est lui qui a pris.
01:43Vous la sentez, vous, à titre personnel, cette pression, cette menace ?
01:48Vous vous rappelez, il y a eu l'affaire Crépaule, et puis ses suites,
01:51cette déclaration, et puis vous avez été menacée également.
01:55Bien sûr, je suis élue depuis 11 ans maintenant,
01:59j'ai fait l'objet de 5 menaces de mort, une en 2015, 4 en 2023.
02:06Deux auteurs ont été interpellés, ils ont écopé de 8 mois de prison
02:11et puis d'une peine.
02:13Aujourd'hui, je pense que rien ne les arrêterait pour recommencer.
02:17Marie-Hélène Toraval, ça fait partie de la vie, du quotidien des élus,
02:21des élus de proximité.
02:22Venons-en à ce qui se passe dans l'eau, de ces 16 000 hectares détruits,
02:26ces victimes, ces ravages.
02:28Que dites-vous ce matin de ce gigantesque incendie ?
02:31Il vous surprend, j'imagine ?
02:33Alors, il me surprend, et puis ce qui est vraiment,
02:37ce qui alerte aussi par rapport à ces incendies,
02:40c'est l'origine qui bien souvent est criminelle,
02:43donc sur un simple jet de mégots, sur des barbecues,
02:47et quand on voit l'ampleur de la catastrophe écologique aussi,
02:51et environnementale, qui est la conséquence aussi de ces actes,
02:55eh bien moi je pense aux élus qui sont sur le terrain,
02:57qui doivent faire face notamment à cette catastrophe,
03:00mais aussi aux attentes et à la colère de la population,
03:05mais aussi aux jours d'après,
03:08parce qu'évidemment aujourd'hui, les faits de l'actualité sont sur l'aude,
03:13mais c'est demain, moi, qui m'inquiète pour aujourd'hui.
03:15Le jour d'après, vous avez entendu Paul Berthier,
03:18c'est le maire de la commune de Coustouge,
03:19qui a été durement frappé,
03:20qui a dit à François Bayrou lors de sa visite hier,
03:23ne nous oubliez pas, les yacas faucons, c'est fini,
03:27il est là le risque, Marie-Hélène Toraval,
03:30une catastrophe majeure, les médias sont là,
03:33et puis ensuite, c'est l'oubli.
03:36Bien sûr, généralement, on a les médias,
03:38ensuite, on a aussi les visites de ministres.
03:43Il a fallu cette visite de ministres, à vos yeux, c'était important ou pas ?
03:47Bien sûr, parce que je pense qu'elle n'avait pas eu lieu,
03:50cela n'aurait pas été compris,
03:53donc c'était leur place, bien évidemment.
03:55Enfin, on voit aussi, heureusement que le ministre de l'Intérieur est là aussi
03:59pour rappeler les moyens qui sont mis en place.
04:03Les moyens, ils sont là,
04:04mais les moyens aussi sont faibles par rapport à l'ampleur aussi de la catastrophe.
04:11Vous dites moyens faibles, c'est-à-dire ?
04:12Je ne dis pas des moyens faibles.
04:14C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est face à une telle ampleur de ces catastrophes
04:19qu'on n'aura jamais les moyens qui permettront aussi de stopper ce type de catastrophe.
04:26Donc, c'est-à-dire qu'il faut aujourd'hui être sur la prévention.
04:28Il faut ajouter des canadaires aussi, des dashes, des engins
04:32qui peut-être viennent à manquer.
04:34S'il y avait un deuxième incendie en ce moment, ce serait difficile ?
04:37Ce serait difficile.
04:39On n'est pas dans les pays les plus dotés,
04:41mais on n'est pas dans les pays les moins dotés non plus.
04:43La mobilisation aussi sur une catastrophe comme celle de l'Aude,
04:46finalement, on n'est pas à l'abri d'avoir d'autres départs sur d'autres départements.
04:51Donc, aujourd'hui, oui, on est dans une situation assez faible
04:56par rapport à l'ampleur que ces catastrophes peuvent prendre
04:59au regard du réchauffement climatique,
05:00mais aussi des actes criminels qui sont à l'origine, bien souvent, de ces feux.
05:05Marie-Hélène Toraval, il y a ces mots de François Bayrou.
05:07Il dit que l'événement est lié au réchauffement climatique et à la sécheresse.
05:13Vous êtes d'accord avec lui ?
05:15Oui, entre autres, mais pas que.
05:18Aujourd'hui, on sait très bien que sur l'origine de ces feux,
05:22il y a souvent l'acte de l'homme.
05:23Oui, il y a l'acte de l'homme,
05:24mais il y a aussi le fait que l'aménagement du territoire,
05:27il va falloir peut-être qu'on commence à réfléchir sur ces questions.
05:30Je ne sais pas que vous en êtes à Romain-sur-Isère sur ces questions-là,
05:34justement parce qu'il y a aujourd'hui un réchauffement climatique qui est indéniable.
05:39Vous partagez quand même cette vision, Marie-Hélène Toraval ?
05:41Bien évidemment, mais on n'a pas attendu 2025, je vous assure, pour la partager.
05:46On l'a entamée il y a pratiquement dix ans.
05:49Je n'ai pas la problématique des incendies,
05:52mais je suis plutôt sur les problématiques d'inondation.
05:54J'en ai fait les frais notamment en 2019 avec un orage dévastateur.
06:00Aujourd'hui, on travaille sur la désimperméabilisation des sols avec la renaturation.
06:04Renaturation, vous dites ?
06:07Oui, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, on déminéralise nos centres-villes
06:10pour absorber aussi et désimperméabiliser nos sols.
06:13On a renaturé un petit peu plus de huit hectares en centre-ville à Romain-sur-Isère.
06:17Oui, c'est-à-dire qu'en fait, vous enlevez ce qui est minéral.
06:21Vous essayez de mettre de l'espace vert.
06:23C'est un retour en arrière, en fin de compte.
06:27C'est une marche en avance.
06:29C'est-à-dire que le retour en arrière, je pense que ça fait des années aussi
06:32où on a minéralisé les villes, on a bitumé.
06:35Aujourd'hui, on peut avoir des centres-villes qui soient renaturés.
06:38Et d'ailleurs, c'est gagnant-gagnant.
06:40Ce n'est pas punitif, bien au contraire.
06:42C'est-à-dire que nos centres-villes doivent être des lieux de destination
06:44et non plus des lieux de passage.
06:47Ça doit être aussi des lieux où il fait bon vivre.
06:49Donc sur le réchauffement climatique,
06:51eh bien, quand on renature, on permet d'abaisser la température ressentie
06:54de 3 à 4 degrés, ça permet aussi d'avoir des espaces à cadre-vie
06:58qui sont beaucoup plus agréables.
07:00Et je peux vous dire aussi que les habitants s'en ressentent.
07:03Le prix de l'immobilier aussi, eh bien, se voit aussi accrédité d'une montée
07:12qu'on peut faire en sorte d'allier écologie, cadre de vie et bien-être.
07:18Marie-Hélène Toraval, est-ce qu'il n'y a pas une forme d'injonction contradictoire
07:21quand le Premier ministre explique en substance
07:23qu'il va falloir qu'on revoie l'aménagement du territoire ?
07:25Il ne le dit pas avec ses mots-là, mais ça veut dire cette chose-là.
07:29Et qu'en même temps, il nous réclame 43,8 milliards d'euros d'économie tout de suite.
07:35Comment est-ce qu'on finance votre renaturation ?
07:38Et comment est-ce qu'on finance l'aménagement du territoire,
07:41changer le cours des événements, avec une dette aussi colossale ?
07:46Moi, j'ai pris une ville qui a été endettée.
07:49Donc, une ville, ce n'est pas l'État, très certainement, d'un pays.
07:51Mais on fait des arbitrages, on fait des choix.
07:54C'est-à-dire que moi, j'ai fait le choix de développer l'investissement,
07:56notamment pour faire face à ces évolutions.
07:59Mais en face, eh bien, je n'ai pas distribué ce que je ne pouvais pas distribuer.
08:04C'est-à-dire que j'ai fait des choix d'investissement.
08:06Mais en même temps, je pense aussi qu'il y a toute une politique d'assistanat
08:10qui n'est absolument pas soulevée dans les économies qui sont proposées.
08:15C'est-à-dire qu'on tape toujours sur les mêmes.
08:16Vous pensez à quoi ?
08:17Je pense notamment à tout l'assistanat.
08:21Je pense notamment à certaines personnes aussi qui profitent d'une certaine forme de système.
08:26Je pense aussi qu'il y a des allocations qui sont distribuées sans aucun regard.
08:31Il y a un ensemble de choses sur lesquelles on pourrait faire des économies
08:34et qui ne sont pas faites.
08:36Il y a des distributions aussi et de coopérations,
08:39notamment avec des pays à l'étranger, à l'international, qui pourraient être revus.
08:43Il y a un nombre d'agences pléthoriques.
08:45Je vous prends le Haut-Commissariat à l'aménagement du territoire.
08:48Moi, je vous assure que M. Bayrou était à la tête de ce Haut-Commissariat.
08:50Je ne l'ai jamais vu sur mon territoire.
08:52Donc, il y a un moment donné aussi, il y a un ensemble de corps intermédiaires
08:56sur lesquels il faudrait peut-être avoir un œil un peu plus objectif.
09:01Vous avez suivi François Bayrou sur YouTube.
09:04Marie-Hélène Toraval, qu'en pensez-vous ?
09:07Expliquez le plan qui arrive.
09:11Je voudrais expliquer un plan quand on a un taux de notoriété qui est aussi faible
09:14et choisir ce canal de communication.
09:18Je pense que ce n'était peut-être pas ce qui était plus opportun.
09:21Aujourd'hui, l'exercice qui est fait, je parle d'un exercice,
09:23je mesure les propos qui sont les miens,
09:25relève plutôt d'un exercice de rhétorique
09:28avec une volonté pédagogique de nous faire avaler
09:32ce que les Français ont déjà refusé,
09:35notamment avec la condamnation des propositions de budget
09:39qui avaient été celles de l'année dernière.
09:41Donc, vous n'y croyez pas, Marie-Hélène Toraval ?
09:43Vous n'y croyez pas à ce budget ?
09:44Vous ne croyez pas à François Bayrou ?
09:46Je ne crois pas à ce budget.
09:48François Bayrou, je pense qu'il est sur un siège éjectable.
09:51Il le sait très bien.
09:51Est-ce que c'est sa dernière cartouche ?
09:53Je me pose la question.
09:55Alors, Marie-Hélène Toraval, dans un tout autre domaine,
09:59vous êtes maire de Romand-sur-Isère
10:01avec peut-être un phénomène chez vous d'insécurité,
10:05de narcotrafic.
10:07Il y en a beaucoup question aujourd'hui.
10:09C'est un phénomène qui va croissant.
10:11Est-ce que vous le constatez à Romand-sur-Isère ?
10:14Je le constate comme dans toutes les villes de France.
10:16Aujourd'hui, ce n'est plus une situation
10:18que l'on constate dans les zones métropolitaines.
10:21Aujourd'hui, toutes les villes sont concernées,
10:23les villes moyennes comme toutes les autres.
10:25Donc, avec le narcotrafic,
10:26il y a toujours une montée de la violence qui est associée.
10:30Je vous dirais même aujourd'hui que sur le narcotrafic,
10:32on a ce qu'on appelle des ZAD.
10:36Des ZAD ?
10:37C'est-à-dire ?
10:37Les ZAD, c'est une zone à défendre par endroits ?
10:40Non ?
10:41C'est un acronyme que je porte.
10:44Et ce sont des zones d'un autre droit.
10:46C'est-à-dire que le narcotrafic...
10:47Zone d'un autre droit, vous dites ?
10:49Oui.
10:49Tout à fait.
10:50C'est-à-dire que ce sont des zones dans lesquelles
10:52l'autorité n'est pas l'autorité qui est considérée
10:55au niveau républicain,
10:57mais une autorité qui est menée par les narcotrafiquants.
11:00C'est-à-dire sur tout un système organisationnel
11:03qui a une dimension économique,
11:04qui a une dimension aussi politique à l'intérieur des quartiers.
11:08Et le tout passe par celui qui maîtrise l'argent.
11:11Et l'argent passe par le narcotrafic.
11:13Et ça, vous le constatez chez vous, à Romand-sur-Isère.
11:17Vous avez un regard sur ce qui s'y passe réellement
11:21dans certains quartiers ?
11:22Lesquels ou juste d'ailleurs ?
11:23Oui, moi très bien.
11:24J'ai juste un quartier qui me posait difficulté.
11:27Je veux dire, je suis plutôt une petite ville
11:28avec un petit quartier qui a beaucoup fait parler de lui
11:32en 2023 avec Crépol,
11:36et notamment l'assassinat de Thomas Perrotouf.
11:38C'est le quartier de la monnaie de mémoire.
11:41Tout à fait.
11:43Mais je veux dire, je ne suis absolument pas un cas isolé.
11:46Et aujourd'hui, les communes rurales aussi
11:47font l'objet de menaces dans ce sens-là.
11:51Parce que quand on parle de narcotrafic,
11:54quand on parle de drogue,
11:55il ne faut pas oublier que c'est un marché.
11:56C'est-à-dire qu'on parle souvent de la distribution,
11:58on parle des consommateurs,
11:59mais on ne parle jamais des producteurs.
12:01Donc, à un moment donné,
12:03quand on parle de marché,
12:04il faut le considérer dans son intégralité.
12:07Et nous, on est, je veux dire,
12:08sur la fin de la chaîne,
12:10c'est-à-dire au moment où il y a cette forme
12:11de distribution et de consommation.
12:14Mais cette consommation, elle est nationale
12:16et dans les strates de la société.
12:18Et l'élu local, j'imagine,
12:19est forcément désarmé, démuni
12:21face à ces phénomènes qui sont devant votre porte, finalement.
12:24C'est chez vous, quoi.
12:24Bien évidemment.
12:25Bien évidemment, vous avez tout à fait raison.
12:27Ça relève quand même du régalien.
12:29C'est-à-dire que ce n'est pas un maire
12:30avec sa police municipale
12:31qui va régler seuls les problèmes.
12:36C'est qu'aujourd'hui,
12:37les décisions, elles doivent venir de plus haut.
12:40Marie-Hélène Toraval,
12:42tout à fait autre chose.
12:43Nous sommes aujourd'hui le 7 août
12:45et ça y est, c'est l'entrée en piste
12:48des droits de douane,
12:49les 15% imposés par M. Trump
12:51à l'Union européenne, donc à la France.
12:53Est-ce qu'il y a un impact réel
12:55de cette décision
12:57qui va nous faire mal
12:58sur les entreprises
13:00du tissu de Romand-sur-Isère ?
13:04Alors moi, quand je discute
13:05avec les industriels,
13:07plutôt peut-être sur les produits
13:10vins et spiritueux
13:12où là, on peut se trouver
13:13avec des difficultés,
13:15mais sur la partie industrielle,
13:17notamment sur tout ce qui relève
13:19de différentes activités
13:24comme la plasturgie,
13:25finalement, quand l'offre de l'industriel
13:27est menée par un caractère innovant
13:30et qui a un positionnement discriminant,
13:32ils ne sont pas particulièrement touchés
13:35puisqu'ils ont cette caractéristique
13:37technologique qui leur permet
13:39de percer sur le marché.
13:40Pour autant, oui, le client final
13:43achètera plus cher.
13:44Quand ce sont des grands groupes,
13:45finalement, là, Trump gagne
13:48puisqu'il y a des investissements
13:50qui se feront en termes de production
13:52sur les États-Unis.
13:53Marie-Hélène Toraval,
13:55qu'est-ce que vous redoutez ?
13:56Oui, allez-y.
13:56Ce qui m'a vraiment peinée,
14:00finalement, c'est cette négociation
14:02qui n'a de négociation que le nom
14:04parce qu'on a vu l'impuissance
14:05de l'Europe face à la suprématie américaine,
14:09tout simplement.
14:10Vous êtes très critique avec le gouvernement.
14:12Pourtant, certaines personnalités
14:13sont membres de la famille
14:16dont vous êtes issus à l'origine.
14:18Je pensais à M. Retailleau et d'autres.
14:20Ils sont au gouvernement,
14:21Marie-Hélène Toraval ?
14:22C'est un peu compliqué à vivre, non ?
14:23C'est un peu schizophrénique pour vous, j'imagine.
14:25Alors, je ne suis pas du tout atteinte
14:28par ce syndrome.
14:30Bien au contraire, non.
14:31Objectivement, moi, j'aime beaucoup
14:32travailler avec Bruno Retailleau.
14:34J'aime beaucoup aussi,
14:35je l'ai dit aussi,
14:37tant qu'on n'aurait pas un couple
14:39formé entre Beauvau
14:41et le garde des Sceaux,
14:44ça ne fonctionnerait pas.
14:45Donc, je trouve qu'ils ont des bonnes idées.
14:46L'analyse, elle est là.
14:47Les mots sont là.
14:49Par contre, il faut qu'il soit suivi
14:52par le PM, par le Premier ministre.
14:55Mais aussi, qu'il soit appuyé
14:57par le Président de la République.
14:58Et ça ne doit pas être les échanges
15:00comme ce que l'on voit.
15:01Les idées sont là,
15:03les propositions, elles sont là.
15:05Et pourquoi on ne va pas plus vite ?
15:07On ne comprend pas.
15:08Question courte, réponse courte,
15:10si elle existe, Marie-Hélène Toraval ?
15:11Vous allez vous représenter l'an prochain ?
15:13Un roman sur Isère ?
15:14Écoutez, un mandat, c'est six ans.
15:16Le terme des six ans,
15:17c'est au mois de mars prochain.
15:19Donc, je pense qu'il est prématuré
15:20de me positionner.
15:21Merci à vous, Marie-Hélène Toraval,
15:24la maire d'hiver droite
15:26de Romand-sur-Isère.
15:29Merci à vous d'avoir été notre invité
15:32ce matin sur Sud Radio 0826 300 300.
15:34Sous-titrage Société Radio 0826 300.

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