- il y a 1 jour
Avec Hervé Marseille, sénateur des Hauts de Seine et président de l'UDI
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##L_INVITE_POLITIQUE-2025-10-10##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##L_INVITE_POLITIQUE-2025-10-10##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot.
00:07Et à 8h18 sur Sud Radio, mon invité Hervé Marseille, bonjour.
00:11Bonjour.
00:12Sénateur des Hauts-de-Seine et président de l'UDI, le président de la République,
00:16on l'a appris tôt ce matin, a décidé de convier les responsables de partis
00:19et les chefs de groupes à l'Assemblée Nationale à l'Elysée pour discuter visiblement.
00:24Est-ce que vous allez faire partie de ces formations, de ces dirigeants qui allez vous y rendre ?
00:28Oui, j'ai été invité, j'ai observé que le président de la République,
00:33qui travaille visiblement tard la nuit, puisque l'invitation est arrivée vers 1h du matin.
00:43C'est pratique pour s'organiser d'un côté.
00:45Oui, on va dire ça comme ça.
00:48Il a invité toutes les formations dites républicaines,
00:53puisque visiblement il n'a pas invité ni l'ERN ni l'FI.
00:57C'est une erreur ?
00:58Écoutez, c'est son choix, j'en prends acte.
01:03Je trouve que c'est un peu gênant,
01:05parce qu'un parti comme l'ERN, qui est le premier parti de France,
01:09en voie comme on siège à l'Assemblée Nationale,
01:11va prendre argument du fait que
01:13ces électeurs ne sont pas pris en considération.
01:17Alors je comprends bien l'intention,
01:19qui est de voir s'il y a une solution
01:21avec tous les partis de l'arc républicain.
01:25Mais je pense que Mme Le Pen va en tirer parti pour dire,
01:31voyez une fois de plus, vous n'êtes pas entendu ni considéré.
01:34Est-ce que ce rendez-vous à 14h30 à l'Elysée,
01:36organisé par Emmanuel Macron,
01:37avec les chefs de groupe à l'Assemblée Nationale,
01:40dits républicains en effet,
01:41plus les patrons du parti,
01:43est-ce que c'est le rendez-vous de la dernière chance pour Emmanuel Macron ?
01:46On voit bien qu'on est dans une impasse,
01:49le Parlement n'arrive pas à trouver de solution,
01:52il n'y a pas de majorité,
01:53et on voit des compromis qui n'arrivent pas à se dessiner.
01:57De l'autre côté,
01:58s'il y avait une dissolution,
02:00ce serait pour clarifier,
02:01mais loin de clarifier,
02:02on voit bien dans les études d'opinion,
02:04que là encore,
02:05on aurait une solution qui serait pire,
02:08c'est-à-dire qu'il n'y aurait pas de majorité
02:11qui est susceptible de se dessiner,
02:14et on aurait un groupe,
02:15extrêmement important,
02:17de députés du Rassemblement National.
02:20Donc visiblement,
02:21ça n'est pas la bonne solution non plus,
02:23et quant à ceux qui demandent la démission
02:25du Président de la République,
02:27je leur souhaite bonne chance,
02:28le Président est élu jusqu'en 2027,
02:30il n'a aucune raison de quitter ses fonctions,
02:33donc ça n'est pas non plus une solution.
02:35Donc on en revient à la case départ,
02:37c'est-à-dire le Parlement,
02:38est-ce que ceux qui ont été élus en 2024
02:41sont capables, dans l'intérêt du pays,
02:43de trouver une solution commune ?
02:45Dans le rendez-vous,
02:46c'est un peu quand même le rendez-vous
02:48de la dernière force,
02:49enfin de la dernière chance,
02:50les forces politiques qui doivent impérativement,
02:52à un moment,
02:53commencer à trouver un accord
02:54pour travailler ensemble,
02:56sur quoi l'accord peut porter ?
02:57Quand on voit en effet les semaines
02:58de négociations avec Sébastien Lecornu,
03:01encore à la manœuvre,
03:02jusqu'à il y a quelques heures encore,
03:04est-ce que vous aviez qualifié
03:05son rendez-vous en effet
03:06d'opération de rafistolage ?
03:08Est-ce que depuis,
03:08vous avez changé de regard
03:09sur l'opération de Sébastien Lecornu ?
03:11Écoutez, la méthode,
03:14en tous les cas,
03:14moi je connais Sébastien Lecornu
03:16depuis longtemps,
03:17j'ai pour l'homme de l'amitié,
03:19de la considération,
03:20après sa méthode
03:22n'a pas été une bonne méthode,
03:24elle a été trop opaque,
03:26on a vu ce que ça a donné,
03:27c'est-à-dire qu'il a
03:28constitué une équipe
03:31qu'il a présentée,
03:31il a été amené
03:32rapidement à présenter sa démission,
03:35qui a été acceptée
03:36par le président de la République,
03:37et puis,
03:38il y a eu une forme de thérapie,
03:40puisque tout le monde
03:41s'est rencontré
03:42pour se contrir,
03:44se frapper la poitrine,
03:46et puis,
03:47il a rendu ses conclusions
03:48au président de la République,
03:50c'était l'opération
03:51Restore Hop,
03:53comme en Irak,
03:55et donc,
03:56je ne sais pas,
03:58je ne vois pas
03:58comment ça peut fonctionner
04:00aujourd'hui.
04:01Aujourd'hui, il faut,
04:02et je le dirai cet après-midi,
04:04à l'Elysée,
04:04je pense qu'il faut quelqu'un
04:05qui ait de l'autonomie d'action.
04:08Donc, pas Sébastien Lecornu à nouveau,
04:10parce qu'il y a cette petite musique
04:11qui monte,
04:11et qui visiblement s'est installée
04:12jusqu'à l'endroit
04:14où vous vous rendrez,
04:14c'est-à-dire renommé
04:15Sébastien Lecornu,
04:16vous avez décidé
04:17de vous retirer,
04:17vous, du socle commun,
04:18est-ce que si Sébastien Lecornu
04:20est nommé à nouveau,
04:21vous participeriez,
04:23ou vous tenterez
04:24de participer à nouveau
04:25à ce gouvernement,
04:25ou c'est hors de question ?
04:26Écoutez,
04:27simplement,
04:28encore une fois,
04:29ce n'est pas la personne
04:30de Sébastien Lecornu
04:31qui mérite considération,
04:33ça ne serait pas un bon signal.
04:36Ça ne serait pas un bon signal.
04:38Il faut quelqu'un
04:38qui repart d'une feuille blanche,
04:41qui ait de l'autonomie,
04:42qui ait la capacité
04:44de rassembler
04:45et de trouver
04:45les bons compromis.
04:47On doit pouvoir,
04:48dans l'intérêt du pays,
04:49trouver des compromis.
04:51Ce que je regrette,
04:52par exemple,
04:52ce matin,
04:53quand je vous parle,
04:53je ne connais même pas
04:54ce qu'il y a dans le budget,
04:56qui n'a même pas encore,
04:56à ma connaissance,
04:57été déposé au Conseil d'État,
04:59et qui devra,
05:00dans le meilleur des cas,
05:01être examiné
05:02par un Conseil des ministres
05:04au plus tard lundi.
05:05C'est ça.
05:06Pour respecter
05:06les fameuses 70 jours
05:07de discussion.
05:08Voilà.
05:09Prévu par la Constitution.
05:11Donc,
05:11si ce n'est pas fait lundi,
05:12ça veut dire
05:12qu'on rentre en loi spéciale.
05:15Comme on dit trivialement,
05:16si c'est ça,
05:17ça va coûter bonbon
05:18au budget de l'État.
05:20Avec les retards,
05:21manque de visibilité
05:22pour les entreprises,
05:23etc.
05:25Donc,
05:25on est dans l'urgence.
05:27Donc,
05:27il y a quand même...
05:28On a compris,
05:28pas de participation,
05:29pas de soutien,
05:30on va dire,
05:31fort de l'UDI
05:32si jamais Sébastien Lecornu
05:33est renommé.
05:34Ça,
05:34on est d'accord sur ce...
05:35En tous les cas,
05:36moi,
05:37je n'aime pas les lignes rouges.
05:38Non,
05:38sans avoir une ligne rouge,
05:39mais vous êtes sortis...
05:40Ce n'est pas un bon signal.
05:43Ce n'est pas un bon signal.
05:44Deuxième option,
05:45vous avez vu,
05:45parmi les noms qui,
05:46en tout cas,
05:47qui sont ici et là,
05:48dispersés pour assurer potentiellement
05:49l'intendance à Matignon
05:50pendant une certaine période,
05:52le nom de Jean-Louis Borloo
05:53qui ferait office,
05:53en effet,
05:54de bons négociateurs.
05:55Est-ce que ça,
05:55ce serait un meilleur signal
05:56pour reprendre vos mots ?
05:57Hervé Marseille.
05:58Écoutez,
05:58là,
05:58vous touchez ma corde sensible
05:59parce que Jean-Louis Borloo
06:01est un ami,
06:03mais au-delà de ça,
06:04c'est quelqu'un
06:04qui fait partie des solutions.
06:06Je veux dire,
06:07chacun connaît beaucoup.
06:09En tous les cas,
06:09en France connaît Jean-Louis Borloo.
06:11Il a joué un rôle important
06:12dans la vie politique de ce pays.
06:14C'est un homme qui a des idées.
06:16C'est un homme actif, dynamique.
06:18Il continue à avoir des contacts
06:20dans toutes les sphères politiques
06:22et syndicales de ce pays
06:24et associatives.
06:25Et donc,
06:26je pense qu'il fait partie
06:27des solutions.
06:28Après,
06:28il appartient au chef de l'État
06:29de prendre ses responsabilités,
06:31comme il l'a dit,
06:32et de faire un choix.
06:34Et parmi le choix,
06:35il y a l'idée quand même
06:36à un moment
06:36de nommer,
06:37après un Premier ministre,
06:39bien sûr,
06:39un gouvernement dit technique.
06:41Est-ce que cette idée
06:42de gouvernement technique
06:43à vos faveurs,
06:44à vos intérêts,
06:45ou c'est totalement
06:46un problème en France ?
06:47Écoutez,
06:48le moment n'a jamais été
06:49aussi politique.
06:50C'est quand même
06:51un peu paradoxal
06:52de vouloir nommer
06:52ce qu'on appelle
06:53des techniciens.
06:54Moi,
06:54je ne sais pas ce que c'est
06:55un technicien.
06:57Je veux dire,
06:57tous les choix budgétaires...
06:58On parle de quelqu'un
06:59de la société civile
07:00avec, on va dire,
07:01plutôt des personnes
07:02qui à un moment
07:02ont mis des mains
07:03dans le cambouis
07:03à des postes stratégiques
07:04et vous savez
07:05qu'on parle en permanence
07:06de ce fameux modèle italien,
07:07Mario Draghi.
07:08Et ça a amené Mme Mélanie.
07:10Voilà.
07:10Donc,
07:11tous les budgets,
07:12ils sont politiques.
07:13Quand vous faites un choix,
07:15il est forcément politique,
07:16il n'est pas technique.
07:18Sinon,
07:18on se fait techniquement censurer.
07:20Je veux dire,
07:20si vous dites,
07:21voilà,
07:22techniquement,
07:23il faut faire ça
07:23pour les retraites
07:24ou techniquement,
07:25ça n'existe pas.
07:26Donc,
07:26puis les gens
07:27de la société civile,
07:29beaucoup ont été contactés,
07:30déjà,
07:31par Sébastien Lecornu,
07:33il l'a dit lui-même,
07:34et beaucoup ont refusé.
07:35Parce que s'engager
07:36en politique aujourd'hui,
07:38ce n'est pas quelque chose
07:40qui intéresse beaucoup les gens.
07:41C'est ça que vous diriez
07:42aujourd'hui,
07:42Hervé Marseille,
07:43c'est qu'en réalité,
07:44un gouvernement technique
07:45n'aurait pas beaucoup de chances
07:46d'exister en France
07:47parce qu'en réalité,
07:47personne ne veut y aller.
07:49Écoutez,
07:49pourquoi pas ?
07:50Moi,
07:50je ne veux pas encore dire non
07:52d'emblée.
07:52Ça dépend qui sait,
07:53pourquoi faire.
07:55Mais je crois
07:57qu'il y a suffisamment
07:57d'hommes et de femmes
07:58engagés dans ce pays
07:59pour qu'on puisse trouver
08:00des solutions.
08:02Après,
08:02c'est quoi ?
08:04C'est un grand fonctionnaire.
08:05Par exemple,
08:06M. Castex,
08:07qui avait à un moment donné
08:08été Premier ministre
08:09dans notre pays
08:10et qui était un bon Premier ministre,
08:12il venait effectivement
08:13de la haute fonction publique.
08:15Il avait été secrétaire général
08:16adjoint de l'Elysée.
08:18Aujourd'hui,
08:18il est patron de la RATP
08:21et il va devenir patron
08:23de la SNCF
08:24dès qu'il y aura un gouvernement
08:26pour pouvoir signer.
08:27Et donc,
08:28on voit bien
08:29qu'il y a des hommes
08:29et des femmes
08:30qui peuvent occuper
08:31des postes importants.
08:32Bon,
08:32ça sera le choix
08:33du Président de la République.
08:35Et justement,
08:35parce que vous allez le voir
08:36à 14h30,
08:37vous avez eu un mot magique
08:38mon cher Hervé Marseille
08:39qui est celui de solution.
08:40Quelle solution
08:41vous allez proposer
08:42à 14h30
08:43avec les autres partis
08:44au Président de la République ?
08:46Alors,
08:46les autres,
08:46je ne sais pas.
08:47J'attendrai de savoir
08:47ce qu'ils vont dire.
08:49en tant que Président
08:50de l'UDI,
08:51vous ?
08:51Oui,
08:52moi,
08:52je dirais ce que je viens
08:53de vous dire.
08:53Je dirais qu'il faut
08:54qu'ils cherchent quelqu'un
08:55qui soit autonome,
08:58qui ait la possibilité
09:00d'agir,
09:01qui puisse rassembler
09:02et qui essaie
09:05de trouver
09:05les bons compromis,
09:06notamment avec le Parti Socialiste,
09:08parce que si on ne veut pas
09:09dépendre du Rassemblement National
09:10ni de l'extrême-gauche,
09:13eh bien,
09:13il faut trouver
09:14des compromis.
09:15J'espère que chez les socialistes,
09:17il y a des gens
09:17suffisamment responsables
09:19pour admettre
09:20qu'il faut que chacun
09:21fasse des pas
09:22et qu'on trouve
09:23des compromis.
09:24Jusqu'à présent,
09:25ça ne s'est pas fait.
09:26Donc,
09:27j'observe qu'en tous les cas,
09:29jusqu'à présent,
09:30on n'y est pas arrivé.
09:31Donc,
09:31il faut que chacun
09:32fasse un pas,
09:32sinon,
09:33je ne sais pas
09:34ce qui peut se passer.
09:35Parmi les pas peut-être à faire,
09:36il y a cette question
09:37de la réforme des retraites.
09:38C'est le sujet
09:39qu'on a mis sur la table,
09:40notamment Elisabeth Borne
09:41en début de semaine
09:42dans Le Parisien
09:42qui a dit
09:43que ce n'était pas un totem.
09:44Vous, Hervé Marseille,
09:45en tant que sénateur,
09:46président du DI,
09:47qu'est-ce qu'il faut faire
09:47avec cette question
09:48de la retraite ?
09:49Est-ce qu'il faut y toucher,
09:50l'abroger,
09:51la suspendre ?
09:52Est-ce que c'est une bonne idée ?
09:52Est-ce que ça fait partie
09:53des mains tendues
09:54vers le Parti Socialiste
09:55que doit réaliser
09:57le président de la République ?
09:58On peut parler
09:59de la retraite,
10:00ce n'est pas interdit.
10:00Je ne pense pas
10:01qu'il faille abroger
10:02ni même suspendre
10:04cette réforme
10:05parce qu'elle n'a pas été faite
10:06pour le plaisir.
10:09Elle a été faite
10:10parce que la soutenabilité
10:11de notre dispositif
10:14de retraite
10:15n'est pas assurée.
10:16Il n'y a plus suffisamment
10:17d'actifs
10:17pour assurer les retraites
10:18de ceux
10:19qui en bénéficient.
10:22Donc, ce qui a été fait...
10:23Pas d'abrogation ?
10:24Non, mais on peut discuter
10:26du dossier.
10:29Par exemple,
10:29il y a eu un conclave
10:30qui a été engagé
10:31par François Bayrou.
10:32Avec le succès qu'on connaît.
10:34Oui, mais il y a eu
10:34des conclusions.
10:35Et il faut déjà
10:36les prendre en considération
10:37sur la pénibilité,
10:38sur le travail des femmes,
10:39sur celui des seniors.
10:41On peut regarder.
10:42Il n'est pas interdit
10:43d'en parler.
10:44Là encore,
10:44je pense qu'il ne faut pas
10:45avoir de ligne rouge
10:47d'emblée.
10:48Moi, je ne suis pas favorable
10:49à ce qu'on suspende
10:51cette réforme
10:51pour des raisons budgétaires.
10:53Si on arrête,
10:54on décale,
10:55vous appelez ça
10:55comme vous voulez,
10:56la réforme
10:57qui est telle
10:57qu'elle a été votée
10:58dans des conditions difficiles,
11:00il faut s'en souvenir,
11:02eh bien,
11:03ça veut dire
11:03que ça va coûter
11:04au bas mot
11:05entre 5 et 800 millions
11:07la première année.
11:08D'ici 3 milliards
11:08jusqu'à 2027,
11:09en tout cas, c'est certain.
11:10Et 15 milliards
11:11ou entre 13 et 15 milliards
11:13jusqu'en 2035.
11:14Donc, aujourd'hui,
11:15on a 3 400 milliards
11:16de dettes.
11:18Est-ce qu'il est raisonnable
11:19d'en rajouter
11:20alors qu'il faudrait
11:21faire des économies ?
11:22C'est le premier point.
11:23Il faudrait faire
11:23des économies.
11:24On nous observe
11:25à l'étranger.
11:26Il y a des gens
11:27qui nous prêtent.
11:27D'ailleurs,
11:27on ne fait plus que ça,
11:28emprunter.
11:29Donc, on emprunte très cher.
11:3170 milliards
11:32les intérêts de la dette.
11:33Voilà.
11:33Bientôt,
11:34on va toucher
11:35100 milliards,
11:37bientôt,
11:38si ça continue,
11:39d'intérêts de la dette.
11:41On n'a plus
11:41de marge de manœuvre.
11:42On ne peut plus rien faire.
11:43On est étouffé par ça.
11:44Donc,
11:45la deuxième chose,
11:46c'est de l'équité fiscale.
11:47Je crois que les Français
11:48qui savent
11:49qu'il va falloir faire
11:49des efforts
11:50ont le sentiment
11:51que ça pèse
11:52toujours sur les mêmes.
11:53Donc,
11:54il faut trouver
11:54la façon
11:55d'avoir
11:57de l'équité fiscale,
11:58c'est-à-dire
11:58de demander plus
12:00à ceux qui ont le plus.
12:01Donc,
12:01ça,
12:02je crois qu'il y a...
12:02jusqu'à la taxe Zuckman,
12:03quand même.
12:04Non,
12:04non,
12:04parce que la taxe Zuckman,
12:05c'est...
12:06on touche
12:06à l'outil de production.
12:08Mais on peut.
12:09Il y a déjà
12:10une taxe différentielle.
12:11Il y a déjà
12:11une taxe sur les grandes entreprises
12:13qui font des super profits.
12:15Bon,
12:15on peut regarder tout ça,
12:17bien sûr.
12:17Et je pense que c'est
12:18une bonne chose
12:19parce qu'il faut donner
12:20un signal.
12:21Et puis,
12:21il faut s'occuper
12:22du pouvoir d'achat.
12:23Mais ce n'est pas simple.
12:24Ça coûte cher
12:24parce que,
12:25par exemple,
12:25la CSG,
12:26si on la supprime en partie...
12:28C'est des millions d'euros
12:28au moins dans les caisses.
12:29Oui, ils sont des milliards.
12:30Donc,
12:30il faut voir par quoi on compense.
12:31Il faut aider nos entreprises.
12:32Tous ces débats-là,
12:33on peut les avoir
12:34et trouver des compromis
12:35parce que c'est l'intérêt du pays.
12:36Dernière question,
12:37Hervé Marseille.
12:38Comment regardez-vous,
12:39alors que vous qualifiez
12:40la situation de crise de régime
12:41mardi dernier,
12:42comment regardez-vous
12:43les différentes déclarations
12:44des anciens premiers ministres
12:45du président de la République ?
12:47Je pense à Édouard Philippe
12:48qui appelle à une démission
12:49après un vote du budget
12:50pour être à la hauteur
12:51de la fonction.
12:51Gabriel Attal
12:52qui ne comprend plus
12:53le chef de l'État
12:54et qui l'appelle
12:54à ne pas donner le sentiment
12:55de s'acharner
12:56à vouloir garder la main sur tout.
12:58Vous,
12:58en cette fin de semaine
12:59alors qu'on attend
13:00le huitième premier ministre,
13:03comment voyez-vous les choses ?
13:04Écoutez,
13:04d'abord,
13:05je ne suis pas candidat
13:05au présidentiel,
13:06donc je laisse à ceux...
13:08Non, non,
13:09je ne m'élève pas
13:09au-dessus de ma condition.
13:11Ceux qui ont dit
13:13ces choses-là,
13:13évidemment,
13:16l'ont dit
13:16avec les intentions
13:18qui sont les leurs.
13:19Donc,
13:19je pense que
13:21demander la démission
13:22du président,
13:23ça serait porter
13:25un coup définitif
13:26à nos institutions.
13:27C'est la seule chose
13:28qui tient debout
13:29la présidence de la République
13:30dans nos institutions.
13:32Si on commence
13:32à toucher
13:34au président de la République,
13:36ça veut dire
13:36qu'à chaque fois
13:37qu'il y aura un président,
13:38il y aura une espèce
13:39de système révocatoire.
13:40On dirait,
13:40regardez,
13:41il y a des sondages,
13:42il faudrait que le président
13:43s'en aille.
13:43Donc,
13:44je pense qu'il faut
13:45préserver l'institution
13:46présidentielle,
13:46quoi qu'on pense.
13:48Et je crois
13:50que ce n'est pas le moment
13:51en plus d'avoir cette crise.
13:53D'autant qu'une démission
13:54dans la Constitution,
13:56ça supposerait
13:56la réélection
13:57d'un président
13:58en 35 jours.
14:00Est-ce qu'on a le temps
14:00de faire un débat
14:01et les grandes réformes
14:02à préparer
14:03en 35 jours ?
14:04Donc,
14:04ça n'est pas supportable.
14:05Visiblement pas,
14:06Hervé Marseille,
14:07sénateur des Hauts-de-Seine
14:07et président de l'UDI.
14:08Merci beaucoup
14:09d'être passé sur Sud Radio
14:10ce matin.
14:10Et bon courage
14:11pour le fameux rendez-vous
14:12en effet de 14h30
14:13où vous vous rendrez.
14:14Merci beaucoup
14:15d'avoir été avec nous
14:16ce matin.
14:16Dans un instant,
14:170826 300 300.
14:19Ça fait partie des solutions
14:20qui sont en tout cas
14:21sur la table
14:21et de plus en plus
14:22au sommet de l'État.
14:23J'attends vos commentaires.
14:24Est-ce qu'on doit renommer
14:25Sébastien Lecornu ?
14:26Dites-nous ce que vous en pensez
14:27auditeur de Sud Radio
14:28sur les réseaux sociaux,
14:29l'application et le site
14:30parce que visiblement
14:31c'est quand même vers ça
14:32qu'on se dirige.
14:33Est-ce la bonne solution ?
14:34Est-ce que c'est une manière
14:35aussi peut-être
14:35de le récompenser,
14:36d'avoir discuté,
14:37échangé,
14:38essayé d'avoir trouvé
14:39une solution ?
14:40Tant bien que mal.
14:41Sébastien Lecornu,
14:42le deuxième miracle,
14:430826 300 300.
14:44On en parle dans un instant.
14:45A tout de suite.
Recommandations
4:32
|
À suivre
14:21
48:21
10:10
15:21
22:49
5:34
54:54
1:24:58
21:28
4:26
16:24
Écris le tout premier commentaire