- il y a 11 heures
Regardez "On refait le monde" avec Isabelle Saporta, éditorialiste à RTL, Hania Hamidi, secrétaire générale de l'Unef (Union Nationale des Étudiants de France), Louis Roquebert, président des jeunes en marche, et Emilie Baujard, spécialiste des questions de défenses à RTL.
Regardez On refait le monde avec Anne-Sophie Lapix du 27 novembre 2025.
Regardez On refait le monde avec Anne-Sophie Lapix du 27 novembre 2025.
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00:00Jusqu'à 20h, on refait le monde sur RTL avec Anne-Sophie Lapix.
00:08Un nouveau service national va être institué progressivement dès l'été prochain.
00:15L'accélération des crises, le durcissement des menaces me conduisent à proposer aujourd'hui
00:21un service national purement militaire qui, sans être universel, peut engager toute une génération.
00:31Le service national volontaire est né et c'est un service militaire.
00:36Emmanuel Macron ne fait pas mystère de ses intentions.
00:39S'adapter au monde de plus en plus dangereux qui peut nous conduire à la mobilisation, à la guerre.
00:44Est-ce que l'opinion et les jeunes surtout vont suivre ?
00:48Qu'est-ce qui les attend pendant ces 10 mois de service ?
00:50On en parle avec nos invités, notre éditorialiste sur RTL, Isabelle Saporta.
00:55Bonsoir.
00:56Ania Amidi, secrétaire générale du syndicat étudiant en l'UNEF.
00:59Bonsoir.
01:00Louis Roquebert, président des Jeunes en Marche, c'est le mouvement de jeunesse de renaissance.
01:05Bonsoir.
01:05Bonsoir.
01:06Et Émilie Beaujard du service international de RTL.
01:09Bonsoir.
01:09Bonsoir.
01:10Vous avez peut-être reconnu le président Jacques Chirac, c'était en 1997, il y a 28 ans et Isabelle Saporta, nous on sait que c'était une délivrance pour beaucoup de jeunes hommes parce qu'à l'époque on s'est dit ça y est c'est fini.
01:34Oui c'est vrai que d'ailleurs le président Macron a rappelé qu'effectivement ça avait été arrêté à un moment où d'abord il y avait toute une partie des gens qui séchaient entre guillemets, qui trouvaient des moyens de ne pas le faire.
01:44C'était plus égalitaire.
01:46Oui parce que souvent ceux qui arrivaient à y échapper c'était plutôt des gens qui avaient fait des études, qui connaissaient ça, qui avaient des contacts, c'est ça.
01:52Ben c'est ça, c'est ça et donc effectivement on était arrivé à une idée où au fond on n'avait plus besoin de services militaires mais on avait besoin d'une armée de métiers et on est allé vers une armée de métiers qu'on a d'année en année en fait réduite à portions congrues.
02:08Et il faut reconnaître au président actuel effectivement d'avoir remis des moyens militaires après cette engueulée, pardonnez-moi cette trivialité avec le premier SEMA qui était Pierre de Villiers qui avait dit que ça manquait absolument de moyens et qu'il fallait absolument s'y remettre.
02:21Donc il a viré de Villiers, il a poussé à partir et après effectivement il a mis les moyens qu'il fallait.
02:26Et donc effectivement la dernière touche c'est ce service militaire volontaire.
02:35Agnès Amidi et Louis Roqueberge, évidemment vous n'avez pas connu cette époque mais peut-être que vos pères ont fait leur service militaire, c'est le cas Agnès Amidi ?
02:44Alors non.
02:44Non, pas vous et vous ?
02:45Oui, tout à fait.
02:46Oui, est-ce qu'il vous en raconte de bons souvenirs parce qu'on idéalise un peu en ce moment.
02:51Non, non, il a fait son service militaire, il s'est engagé ensuite pendant quelques mois et notamment part sur Guyane à la Légion.
02:57Aujourd'hui mon petit frère même est engagé aussi dans l'armée.
02:59Ah oui, donc vous c'est vraiment...
03:01De bons souvenirs je crois, ça va.
03:02Une histoire de famille.
03:03Mais ça va toujours être le cas.
03:05En tout cas il y a une prise de conscience dans la population que les temps ont changé et qu'il y a un risque de guerre puisqu'on a fait un sondage.
03:13Et que 62% des Français, Émilie Beaujard, sont favorables à ce service national volontaire.
03:21Oui et 43% selon notre sondage aussi des jeunes de 18 à 24 ans.
03:26Mais c'est ce que disait aussi Emmanuel Macron aujourd'hui.
03:2820 points moins quand même.
03:2920 points moins.
03:30On est d'accord que c'est plus les ceux qui sont d'accord pour que les jeunes se servent.
03:33Exactement, c'est ce que je veux dire.
03:34Il y a aussi cette tentation de dire c'était mieux avant, nous on l'a fait, il faut le faire effectivement.
03:40Mais en tout cas je pense que c'est quand même une prise de conscience que l'heure est grave comme on aime bien dire.
03:44Et qu'il faut effectivement refaire un lien.
03:46Armée Nation, c'est ce que l'a dit le Président à plusieurs reprises aujourd'hui.
03:48Après la question c'est quand même de savoir si les jeunes vont répondre et vont postuler justement à ce service militaire nouvelle génération.
03:58Alors je vais poser la question à Alia Amidi.
04:01Est-ce que vous déjà ça pourrait vous intéresser ?
04:03Parce que maintenant les femmes sont aussi concernées que les hommes.
04:06Alors pas du tout.
04:07Parce que nous évidemment l'UNEF on est contre.
04:10Et surtout on considère que ce n'est pas les aspirations de la jeunesse aujourd'hui de faire un service militaire.
04:16Bien au contraire.
04:17Les aspirations de la jeunesse aujourd'hui elles sont pourquoi ?
04:19Pour la justice sociale, la paix et bien d'autres engagements.
04:23Et non, moi ça ne m'intéresse pas d'aller faire un service militaire.
04:25Et l'idée de s'engager pour son pays, parce que c'est ce que dit Emmanuel Macron.
04:29Il explique que les jeunes ont soif d'engagement militaire.
04:33Et moi ce que je réponds à Emmanuel Macron, c'est que les jeunes ont soif d'engagement contre les violences faites aux femmes, pour l'écologie et surtout pour la justice sociale.
04:44Et on l'a vu ces derniers mois et ces dernières années, on a quand même énormément de jeunes qui sont descendus dans la rue pour la paix dans le monde.
04:50Louis Roquebert, vous êtes plutôt partant ?
04:55Nous on était très favorables au service national universel.
04:58Force est de constater qu'il est difficile de généraliser.
05:01Ça a marché sur ceux qui étaient volontaires pour le faire, mais c'était impossible de généraliser pour des questions de coût.
05:06Désormais maintenant effectivement le président Macron a eu la justesse de s'adapter aux menaces et de proposer ce service national.
05:12J'entends les aspirations de paix, mais il faut être aussi lucide de l'état de la menace dans le monde.
05:17Et ce n'est pas en se regardant entre nous et en se disant que nous sommes pour la justice sociale, alors que c'est tout à fait important,
05:22mais qu'on se préparera à répondre aux enjeux face à la Russie ou face à d'autres puissances qui ne veulent pas que du bien.
05:28Alors vous avez souligné que le SNU ça n'a pas fonctionné.
05:32Ça n'a pas fonctionné parce qu'en fait effectivement au départ Emmanuel Macron voulait toute une classe d'âge.
05:36Toute une classe d'âge c'était entre 3,5 et 5 milliards.
05:39Donc c'était très cher. Donc on est revenu à quelque chose de beaucoup plus petit, c'est-à-dire à peu près 40 000.
05:44Dans ce qui y allait en fait c'était quasiment tous des fils de gendarmes, de policiers, de militaires, de professeurs,
05:49parce que c'était leurs parents qui encadraient.
05:52Parce qu'en fait il y a eu un vrai problème sur les questions de qui encadrer.
05:55Et c'est là que moi je me pose une question, c'est qu'au fond ce qu'on n'a pas réussi à faire avec le SNU,
06:00pourquoi on arriverait à le faire avec le service militaire ?
06:02Parce que les lieux, les infrastructures, on les a plus.
06:06Les encadrements, quand vous discutez avec des militaires, ils vous expliquent qu'ils sont déjà à l'os et que ça va être très compliqué.
06:13Les moyens, c'était trop cher, 3,5 milliards à 5 milliards.
06:16Là le Président dit 2 milliards, s'il y a 50 000, c'est 50 000 appelés.
06:202,3 milliards même.
06:22Surtout pour les infrastructures d'ailleurs.
06:24Le Président de la République le précise.
06:25Il y a la volonté d'adapter les infrastructures.
06:28Il y a 100 millions d'euros qui sont dédiés dès l'année 2026 pour la première phase, pour la première année.
06:41Et il y a 70 sites qui ont été identifiés par l'armée qui sont disponibles sur les emprises actuelles,
06:45qui vont servir pour la formation initiale.
06:47Mais c'est vrai que quand on va passer à plus de jeunes, il va falloir effectivement créer des nouvelles infrastructures.
06:54Parce qu'au départ, effectivement, dès cet été, c'est réservé à 3 000 personnes, 3 000 jeunes.
07:01Donc on dit 10 000 en 2030 jusqu'à 50 000 en 2035.
07:05Et alors, le recrutement, parce qu'en fait, il y a un recrutement.
07:08Tout le monde ne va pas pouvoir y aller.
07:10Vous avez vu ?
07:11C'est ce que je voulais vous dire, je voulais répondre.
07:13Oui, Rockberg.
07:13L'idée n'est pas d'envoyer tout le monde, vu qu'on est sur la base de volontariat,
07:17mais on est aussi surtout sur les besoins de l'armée.
07:20Et l'armée va sélectionner, si j'ai bien compris, parce que je ne veux pas préjuger de ce qu'ils vont faire,
07:25mais sélectionner en fonction des besoins et des compétences qui peuvent être apportées à nos armées.
07:29Alors là, on s'éloigne vraiment du brassage social, dans ce cas-là, Isabelle Saporta ?
07:34Écoutez, Anne-Sophie, c'est exactement ce que j'allais dire.
07:37C'est-à-dire que quand même, le président nous a fait un discours assez poignant,
07:40nous disant qu'il fallait faire nation, qu'effectivement, il rappelait toutes ces questions-là.
07:44Et là, on se rend compte qu'en fait, on va avoir des militaires.
07:46D'ailleurs, quand vous échangez avec les militaires, c'est ce qu'ils vous disent,
07:48qui veulent choisir, en fait, les meilleurs qui pourront les aider,
07:51qui pourront devenir dronistes, qui sont ingénieurs, etc.
07:55Donc, la question du brassage, je ne la vois pas tellement.
07:57Par ailleurs, la question de la rémunération est tellement faible
07:59que si vous voulez faire venir des bacs plus...
08:02800 euros, nourri-loger, précise.
08:04Oui, d'accord, mais c'est-à-dire que dalle, pardon.
08:07Avec des réductions sur les transports de ce qu'on soit là.
08:09Formidable, formidable.
08:10Donc, formidable.
08:12C'est-à-dire qu'en Allemagne, ils sont à 2006.
08:14La proposition, c'est 2006 en Allemagne, 800 chez nous.
08:16Et ils n'arrivent déjà pas à recruter en Allemagne.
08:19Enfin bon, ils ont quelque chose de beaucoup plus pacifiste que chez nous.
08:22Mais malgré tout, c'est compliqué.
08:23Et par ailleurs, moi, je trouve que la cerise sur le gâteau,
08:25d'où je ne comprends pas que tout le monde ne se roule pas par terre de rage,
08:28parce que c'est quand même ahurissant que ce soit passé crème,
08:30c'est quand le président glisse quand même
08:32que pour une partie des gens qui,
08:35même s'ils n'ont pas envie de faire ce service militaire,
08:38mais qui font partie parce qu'ils sont sans doute ingénieurs, machin,
08:42ils sont très forts dans leur domaine,
08:46alors ils pourront être, au fond, réquisitionnés d'office.
08:49Enfin, il faut que le Parlement se réunisse, etc.
08:51Mais c'est possible.
08:52Et c'est un problème sur le gâteau.
08:54Oui, oui, et bien d'accord.
08:55Et vous croyez que ça va faire...
08:56Tous les jeunes ingénieurs qu'on n'arrive déjà pas à garder en France
08:58parce qu'ils s'en vont, parce que l'herbe est plus verte ailleurs,
09:00vous leur dites, on ne sait jamais, dans les deux ans qui viennent,
09:03ça peut vous tomber sur la figure, ils vont rester.
09:04Mais je ne comprends pas, on va rester.
09:05Ça va être les pas de France, en fait.
09:07On n'aura plus un jeune.
09:08C'est un peu caricatural.
09:09Peut-être, mais je suis un peu caricaturale.
09:11On sera bien dans les pas de France.
09:12C'est des convictions.
09:14Émilie Beaujard, est-ce que vous pouvez nous dire
09:16ce qu'il faudra, justement, ce que veut l'armée,
09:19ce que cherche l'armée ?
09:20Alors ça, ça va dépendre vraiment à chaque fois
09:22de l'instant T et des besoins.
09:24Mais après, sur le brassage, quand même,
09:26on ne cherche pas que des ingénieurs.
09:28En fait, dans l'armée, il y a des logisticiens,
09:30de la maintenance, des mécaniciens.
09:32Et ça, c'est des gens aussi qui manquent aujourd'hui,
09:34des soudeurs aussi.
09:36Donc en fait, il y a énormément de métiers
09:38qui sont en tension, effectivement, aujourd'hui dans l'armée
09:40et qu'ils espèrent, effectivement, avec ce service national,
09:43de les repérer.
09:44Et en fait, l'idée, bien sûr, derrière,
09:46c'est que certains de ces jeunes, ensuite,
09:48s'engagent dans l'armée de métiers.
09:50Et donc là, effectivement, on a un salaire
09:51et plus 800 euros par mois.
09:53Mais c'est tout ça qu'il y a derrière.
09:56Ania Midi, les conditions de ce recrutement vous choquent ?
09:59Nous, c'est plus que les conditions de ce recrutement
10:01qui nous choquent.
10:01Pour nous, il y a deux sujets.
10:03D'une part, c'est qu'on a quand même Emmanuel Macron
10:05qui annonce avoir trouvé 2 milliards d'euros
10:07pour financer ce projet,
10:09alors qu'on nous parle depuis peu de semaines.
10:11Entre 2026 et 2030.
10:12Oui, mais il va les trouver quand même,
10:13mais il ne les trouve pas pour les services publics,
10:15pour l'enseignement supérieur et l'éducation.
10:17Donc pour nous, c'est la première problématique.
10:18Ça, le budget, il est là.
10:20C'est sur la programmation militaire.
10:22La programmation militaire, elle a déjà été...
10:23Tout à fait.
10:24Et enfin, nous, l'impression qu'on a,
10:26c'est qu'Emmanuel Macron va chercher des jeunes,
10:28et il l'a très bien dit, de 18-19 ans,
10:31qui n'ont pas de perspective d'avenir.
10:32Et pourquoi ces jeunes n'ont pas de perspective d'avenir ?
10:35Parce qu'il les prend à 18-19 ans,
10:38mais ce n'est pas fini derrière.
10:40C'est suspendu.
10:41Évidemment, on va leur vendre...
10:42Enfin, j'ai même cru...
10:43On va leur vendre un service militaire.
10:45Vous pouvez les aider en suite à faire un meilleur...
10:46Et après, on va les aider.
10:47Mais pourquoi ?
10:47Mais qui vont être ces jeunes
10:48qui vont aller faire le service militaire ?
10:50C'est les jeunes qui vont être retoqués sur Parcoursup.
10:52C'est pile-poil la tranche d'âge
10:54du retoquage de Parcoursup.
10:55Et pour nous, le vrai problème
10:57sur les perspectives d'avenir
10:58et surtout sur les aspirations de la jeunesse,
11:00c'est aller investir dans l'enseignement supérieur
11:02et dans la recherche
11:03pour pouvoir mettre ces jeunes-là dans l'ESR.
11:07Louis Rogbert, une réponse très courte ?
11:08Oui, pardon, il y a deux choses.
11:09C'est qu'on peut aussi s'engager après les études.
11:11Ce service militaire le prévoit,
11:12ce service national le prévoit
11:13pour justement chercher les compétences qui manquent.
11:15Ça, c'est les 20% restants.
11:1780% c'est 10%.
11:18Oui, oui, tout à fait.
11:19Mais ce n'est pas tous les retoqués de Parcoursup,
11:21comme vous dites.
11:22Ça va être toutes les personnes
11:23qui...
11:23J'imagine qu'il y a des dispositifs prévus
11:25à la fois sur la validation de crédit de ECTS,
11:26sur aussi la capacité de personnes
11:28qui seraient prises dans une formation
11:30mais qui souhaiteraient s'engager
11:31et dans ce cas-là,
11:31leur place leur serait réservée,
11:32un peu comme une année de césure, finalement.
11:34Et donc, finalement, l'idée n'est pas juste...
11:35Oui, il y a des ressources de privilégier un peu.
11:37Bien sûr, parce qu'aujourd'hui,
11:38quand on a la moitié des jeunes
11:39qui se disent prêts à s'engager pour leur pays,
11:41de 18-24 ans,
11:42c'est normal qu'on puisse leur permettre de le faire.
11:44Et quand on a encore des centaines de milliers de jeunes
11:46à l'heure d'actuelle
11:47qui n'ont pas de perspective d'avenir
11:49parce qu'ils ont été retoqués de Parcoursup
11:50et qui n'ont aucune formation
11:52dans l'enseignement supérieur aujourd'hui,
11:54ces jeunes-là, ils vont aller faire quoi ?
11:55S'engager dans le service militaire contre leur gré.
11:57Pourquoi rétablir maintenant ce service militaire,
12:00certes volontaire,
12:00quelles sont les intentions du président
12:02et quel sera le rôle des jeunes formés ?
12:03On en parle après le rappel des titres d'Alban Leprince.
12:06On refait le monde sur RTL.
12:10Avec Anne-Sophie...
12:11...villégier la marche ou le vélo.
12:14RTL.
12:15RTL, il est 19h30.
12:17Anne-Sophie Lapix.
12:19On refait le monde sur RTL.
12:20Le rappel des titres avec Alban Leprince.
12:22Deux détenus de la prison de Dijon
12:24toujours en cavale.
12:25Ce soir, ils se sont évadés
12:27en scillant les barreaux de leurs cellules
12:28avant de prendre la fuite
12:29en utilisant des draps.
12:31Tous deux étaient en détention provisoire.
12:33L'un pour des menaces et violences
12:34habituelles aggravées sur conjointes.
12:36L'autre pour tentative d'assassinat
12:38et association de malfaiteurs.
12:40Je maintiendrai toujours
12:41que je ne suis pas l'empoisonneur.
12:43Après quasiment trois mois de procès,
12:45Frédéric Péchier maintient être innocent.
12:47L'ancienne anesthésiste jugée
12:49pour 30 empoisonnements,
12:50dont 12 mortels étaient interrogés
12:52aujourd'hui pour la dernière fois.
12:54La Fédération française de football,
12:55victime d'un piratage informatique,
12:57annonce ce soir portée plainte.
12:59Les données de licenciés de club
13:00ont été volées.
13:02Leurs noms, prénoms,
13:03genres, dates et lieux de naissance,
13:04nationalités, adresses postales,
13:06e-mails,
13:06numéros de téléphone
13:07et numéros de licencié.
13:09Et puis le SMIC va-t-il augmenter ?
13:11Des experts recommandent
13:12dans leur rapport annuel ce soir
13:13de ne pas accorder
13:14de coups de pouce
13:15au salaire minimum
13:16au-delà de son augmentation
13:17automatique de 1,4%
13:19prévu le 1er janvier.
13:21Merci Alban,
13:22on vous retrouve à 20h.
13:22A tout à l'heure.
13:23Anne-Sophie Lapix,
13:25on refait le monde
13:26jusqu'à 20h sur RTL.
13:36La 7ème compagnie,
13:37on s'est fait plaisir ce soir
13:38avec le rédacteur en chef
13:40Arnaud Mulpa.
13:40Vous allez voir des petites musiques
13:42comme ça pour égayer ce débat.
13:44Quel va être le rôle des jeunes
13:46formés par le service militaire volontaire ?
13:48Emmanuel Macron a parlé
13:49d'armée hybride
13:50reposant sur l'armée professionnelle.
13:52La réserve
13:53et cette nouvelle force
13:55issue du SNV.
13:57Est-ce qu'on attend
13:58des jeunes formés par le SNV
13:59un peu plus
14:00que ce que l'on demandait
14:01aux classes d'âge de garçons
14:02passés par là
14:03il y a une trentaine d'années ?
14:04On en débat avec nos invités.
14:06Notre éditorialiste
14:06Isabelle Saporta,
14:08Agna Amidi,
14:09secrétaire générale de l'UNEF,
14:11Louis Roquebert,
14:12président des Jeunes en marche
14:13et Émilie Beaujard
14:15du service international de RTL.
14:17Un modèle hybride d'armée.
14:20On va revenir
14:21sur ce modèle hybride.
14:24D'abord on revient
14:25sur le choix
14:26d'une armée de métiers.
14:27Avant ce n'était plus que ça.
14:29Alors ça reste quand même
14:30le modèle principal.
14:31L'armée de métiers
14:32reste le modèle principal.
14:34On y ajoute de l'hybridité
14:35effectivement avec
14:36ce service national volontaire
14:38et il faut aussi ajouter
14:39les réservistes
14:40qui va aussi monter en puissance
14:43jusqu'en 2035
14:43pour arriver à 80 000 réservistes.
14:45Donc ce que voulait dire
14:46Emmanuel Macron là-dessus
14:47c'est qu'en fait
14:47on étoffe l'armée
14:49en lui donnant
14:49plus de réserves
14:51en fait
14:52de gens en plus
14:53au cas où.
14:54Il y a 47 000 aujourd'hui
14:55donc on passe à 47 000.
14:57Mais le cœur de l'armée
14:58reste quand même
14:58une armée de métiers
15:00et le président
15:01a aussi rappelé
15:01que l'armée française
15:02était quand même
15:02l'armée la plus efficace
15:03d'Europe.
15:05Isabelle Saporta,
15:06pourquoi Emmanuel Macron
15:07parle du lien
15:08armée-nation ?
15:09Parce qu'il est fragile
15:10aujourd'hui ce lien ?
15:13Je pense que le président
15:23a raison de dire
15:24qu'on vit dans un monde
15:25qui est incroyablement
15:26dangereux en ce moment
15:27et je pense que c'est bien
15:27qu'on s'en rende compte.
15:29Je pense qu'il a raison
15:29de le faire.
15:31Après, si vous voulez,
15:32j'ai l'impression
15:32de vivre en ce moment
15:33une espèce de réalité
15:34orwellienne.
15:35C'est-à-dire qu'on voit bien
15:37pardon, mais on voit bien
15:38que ça va être compliqué
15:40tout ça.
15:41Vous parliez de la réserve
15:42quand vous discutez
15:42avec des militaires
15:43et vous explique
15:44que la réserve actuelle,
15:45il y a beaucoup d'affluence
15:46dans la réserve actuellement
15:47depuis la guerre en Ukraine
15:47et même depuis les attentats.
15:49En fait, on n'arrive pas
15:50à les encadrer
15:50parce qu'on manque d'hommes,
15:52parce qu'on n'a pas les moyens,
15:53parce qu'on n'a même pas
15:53de quoi leur filer un uniforme.
15:55Donc déjà, la réserve,
15:56on n'y arrive pas.
15:57Donc quand vous discutez
15:57avec des militaires de métier,
15:58ils disent que c'est formidable
16:00sur le papier,
16:01mais il faut vraiment
16:01qu'on monte en puissance
16:02sur les moyens
16:03qui nous seront accordés.
16:04Donc, si vous voulez,
16:05l'idée en elle-même,
16:06pourquoi pas moi ?
16:07Ce qui me pose problème,
16:08c'est qu'aujourd'hui,
16:08j'ai l'impression
16:09que se succèdent les projets
16:10les uns après les autres
16:11sans que jamais, au fond,
16:13on ait pensé leur faisabilité.
16:15On n'arrive déjà pas
16:16à se débrouiller de la réserve.
16:18Comment on va faire
16:18avec ces jeunes ?
16:19Et par ailleurs,
16:20moi, j'ai une question
16:21qui me pose problème.
16:24C'est ce que vous disiez,
16:25mademoiselle.
16:26C'est au fond,
16:27mais on n'a que ça
16:28à proposer à notre jeunesse.
16:30Pardon, mais c'est quand même
16:31un truc de dingue.
16:32C'est-à-dire que les jeunes,
16:32on ne les laisse pas rentrer
16:33dans le monde du travail.
16:35En France, on est le lieu,
16:37en Europe,
16:37où ils rentrent le plus tard
16:38dans le marché du travail.
16:39Ils ont 28% de charges
16:41pour payer nos retraites
16:43et notre sécurité sociale
16:44parce que ce n'est pas la leur
16:46qu'ils vont payer de retraite.
16:47Soignons clair,
16:47la répartition, c'est mort.
16:49Enfin, on peut faire semblant.
16:50Mais donc, ils cotisent pour nous.
16:52On les a emprisonnés
16:54pendant le Covid
16:54pour protéger.
16:55Les seniors,
16:56c'était incroyablement sympa
16:58de leur part.
16:59Ils ont accepté de le faire.
17:00On est en train
17:01de cramer la planète
17:02et maintenant,
17:03cerise sur le gâteau,
17:04on leur dit
17:05et les gars,
17:05on vous regarde,
17:07partez dans l'armée.
17:08Moi, je ne vois...
17:08Enfin, moi, je serai jeune aujourd'hui.
17:10Je ferai sécession, en fait.
17:12Je trouve qu'ils sont
17:13incroyablement résilients.
17:15Oui, mais si vous voulez,
17:16ils font nation, les jeunes.
17:17Et moi, je n'aime pas non plus
17:18cette petite...
17:19Au fond, pardon,
17:19mais le président de la République,
17:21et je ne lui reproche pas,
17:21n'a pas fait son service militaire.
17:23Je veux dire,
17:24il est très
17:24va-t'en-guerre et machin.
17:26Il ne l'a pas fait, lui,
17:27quand il avait le choix de le faire.
17:28Si aujourd'hui,
17:28il avait l'âge de le faire,
17:29il pourrait ne pas le faire également.
17:30Non, mais ce que je veux dire,
17:32c'est que moi,
17:32j'entends tous ces gens
17:34qui nous font des leçons de versure
17:35sur ce que serait notre jeunesse.
17:36Moi, il se trouve
17:37que j'ai des gamines
17:38qui ont l'âge de fille,
17:39dont l'une qui a l'âge
17:40d'être là-dedans,
17:41mais ce n'est absolument pas
17:43ce dont je rêve pour elle.
17:44Mais je vous le dis franchement.
17:45Et quand je vois
17:45le dernier sondage
17:46qui est sorti dans le Figaro,
17:47entre l'année dernière
17:48sur les gamins,
17:49entre l'année dernière
17:50où on leur disait
17:51est-ce que vous êtes prêts
17:52à vous engager,
17:52ils étaient 65%.
17:53Cette année,
17:54avec la trouille
17:54que leur a affilé
17:55le général Mandon,
17:56on est passé à 45%.
17:57On a perdu 20 points.
17:59Donc je ne sais pas
17:59ce qu'il fait le président,
18:00mais en tout cas,
18:01par faire peur aux jeunes
18:02et je vous dis,
18:03leur donner la tentation
18:04de quitter ce pays,
18:05je ne vois pas à quoi on joue en fait.
18:07Mais l'avenir de votre fille
18:07que vous ne rêvez pas
18:09justement en service national,
18:10est-ce que vous l'imaginez
18:11dans un pays en guerre,
18:12grandir dans un monde en guerre ?
18:14Écoutez, je pense que
18:14si vous voulez,
18:15en tout cas,
18:16personne ne le souhaite.
18:17Simplement, on s'adapte.
18:18Oui, mais si vous voulez,
18:19écoutez, dans ces cas-là,
18:20si on s'adapte,
18:21vous savez,
18:21il y aura beaucoup de choses
18:22pour s'adapter.
18:23Effectivement,
18:23il faut donner les moyens à l'armée,
18:24il faut faire en sorte
18:25que les réservistes...
18:26Oui, vous avez raison,
18:27on n'a pas encore voté le budget,
18:28ce sera le cas sans doute
18:29si on y arrive.
18:30Mais en tout cas,
18:30on est quand même
18:31dans cette situation
18:32un petit peu compliquée aujourd'hui.
18:34Donc je ne suis pas...
18:35Moi, je ne partage pas
18:37votre engouement
18:37pour l'armée, là.
18:39Aniam dit...
18:40L'armée, si,
18:41mais pas l'engagement des jeunes.
18:43L'argument de Louis Roquebert
18:45sur le fait que,
18:45ben voilà,
18:46il y a quand même
18:46une menace qui est là
18:47et que peut-être
18:48qu'il faudra un jour
18:49se mobiliser
18:50autant s'y préparer.
18:52Et c'est l'argument
18:52d'Emmanuel Macron également.
18:54Est-ce que cela vous parle ?
18:56Est-ce que vous vous inquiétez
18:58de cette menace ?
18:59Oui, de la menace.
19:00Je crois que la menace de guerre.
19:02Nous, on s'inquiète
19:03en priorité de l'avenir des jeunes.
19:05Et encore une fois...
19:05Mais la menace de guerre,
19:06enfin la menace sur le pays,
19:08sur l'Europe aussi d'ailleurs,
19:10et sur l'Ukraine,
19:11qui est plus que menace.
19:12Évidemment,
19:13nous, on ne remet pas en question
19:14le fait qu'il y a des menaces.
19:16Je ne suis pas là
19:16pour parler de ça.
19:18Je suis là pour parler
19:19de la place de la jeunesse
19:20dans les discours
19:21va-t'en-guerre
19:21du président de la République.
19:23Et moi, je suis entièrement d'accord.
19:24L'avenir qu'on est en train
19:25de donner à cette jeunesse,
19:27elle est problématique
19:28sur plusieurs sujets.
19:30La première,
19:30c'est qu'évidemment,
19:31on fait des économies
19:32sur le dos des jeunes.
19:33On a une précarité étudiante
19:34qui n'a jamais été aussi forte.
19:35Depuis l'arrivée
19:36d'Emmanuel Macron,
19:37on a eu une augmentation
19:37de 30% de la précarité étudiante.
19:39Des chiffres de plus en plus alarmants
19:41d'année en année.
19:42Des jeunes qui n'ont pas accès
19:43aux études supérieures
19:44avec la mise en place
19:45de Parcoursup
19:46et mon master
19:47qui les sélectionnent
19:48à l'entrée de l'université
19:49et lors de leur poursuite d'études.
19:51Et c'est vrai que je pense
19:52qu'on n'a pas la même définition
19:53de c'est quoi faire nation.
19:55Et pour nous,
19:56à l'UNEF
19:56et de façon générale,
19:57faire nation,
19:58c'est ne pas mourir au fond
19:59pour son pays.
20:00C'est défendre au quotidien
20:02une République,
20:02la justice sociale,
20:04la démocratie.
20:05Et je considère aujourd'hui
20:06que les jeunes,
20:06ils défendent la République,
20:07ils défendent la justice sociale
20:08et la démocratie
20:11en s'engageant dans les associations
20:12et en faisant tout ce qu'ils font
20:13au quotidien.
20:14Le fait que ce soit volontaire,
20:16pour vous,
20:17ça n'apporte pas de...
20:18Ça n'apporte pas de solution.
20:21Ça n'apporte pas de solution.
20:22C'est votre rejet.
20:22Et les annonces sont très floues.
20:24On nous a annoncé
20:25il y a plusieurs années
20:26un SNU qui a été supprimé.
20:27Je pense que c'est aussi
20:28pour certaines raisons
20:29qui n'ont pas encore été dites ce soir.
20:31Mais c'est bien
20:32pour certaines raisons
20:33que ça ne marchait pas.
20:35Si le Sénat a décidé
20:37de le supprimer à l'unanimité,
20:38c'est bien parce que ça ne marchait pas
20:41et que certains jeunes
20:43n'arrivaient pas
20:43à s'engager pleinement
20:45avec le SNU.
20:46Et ça ne permettait pas
20:48l'émancipation aussi
20:49de ces jeunes-là.
20:50Je pense que oui,
20:51les priorités aujourd'hui
20:52de notre président de la République,
20:53elles ne sont pas les bonnes.
20:55Et il est en train
20:56de sacrifier une génération entière
20:58de jeunes.
21:00Émilie Beaujard,
21:01il faut bien expliquer
21:03que ces jeunes
21:04qui vont être formés,
21:05ils vont aussi servir
21:06de viviers
21:07pour les recrutements
21:08de l'armée
21:09qui vont être importants
21:10dans les prochaines années.
21:11Oui, c'est-à-dire qu'ils peuvent
21:12effectivement après
21:13s'engager dans l'armée.
21:16Il faut aussi,
21:17parce qu'on ne l'a pas
21:17beaucoup dit,
21:18mais ces jeunes
21:19qui vont faire
21:19le service national
21:21volontaire,
21:22au bout de six mois
21:23seront automatiquement
21:24ajoutés à la réserve
21:25de disponibilité.
21:27Donc c'est une réserve
21:28de niveau 2,
21:29ce qui veut dire
21:29qu'après ce service,
21:31durant cinq ans,
21:33ils doivent,
21:33entre guillemets,
21:34entre zéro et cinq jours
21:35par an,
21:37jusqu'à cinq jours
21:38maximum par an,
21:40à l'armée.
21:41Et ce que vous disiez,
21:43c'est que ça en fait
21:43de toute façon un vivier.
21:44C'est-à-dire qu'effectivement,
21:45après, ça en fait des gens
21:46dont on sait
21:47qu'ils ont les bases
21:48de la vie militaire,
21:50qu'ils sont déjà passés
21:52en gros dans les rangs
21:53quelques mois
21:53et que donc,
21:54en cas de conflit,
21:55ils peuvent être intéressants
21:56pour la nation.
21:58Mais ça ne veut pas dire
21:59qu'ils seront appelés
22:00forcément...
22:01Voilà, il ne faut pas
22:02faire peur de plus.
22:02Oui, le Président a bien insisté
22:04sur le fait
22:04qu'ils ne seraient pas
22:05envoyés en Ukraine.
22:06Non, pour l'instant,
22:07rien, c'est une crainte.
22:08Bien sûr, bien sûr,
22:09le service national,
22:10il n'est que sur
22:11le théâtre national.
22:12Et vous savez,
22:13quand on dit
22:13que ce n'est pas grave,
22:15ils seront sur le théâtre national,
22:17et en fait,
22:17la question, c'est plutôt
22:18s'il devait y avoir
22:20le déploiement
22:21de l'armée professionnelle,
22:22effectivement,
22:22il y aurait besoin
22:23de ces jeunes
22:23pour être sentinelles,
22:24etc.
22:25N'oublions pas quand même
22:26que les deux gardes nationaux
22:28qui se sont fait abattre
22:29cette nuit aux Etats-Unis,
22:31c'est ça,
22:32ce sera ça,
22:33ce sera la guerre nationale,
22:34ce sera ça,
22:35nos jeunes.
22:35Donc, c'est pas rien
22:37d'être dans l'armée.
22:39Je veux dire,
22:40c'est pas rien.
22:40Les terroristes,
22:41elles existent partout.
22:41Je ne vous dis pas le contraire,
22:42je vous dis juste
22:44que ce n'est pas un truc light.
22:46Non, bien sûr.
22:46Voilà, c'est un engagement.
22:48Et donc,
22:48il faut avoir envie
22:49de le faire
22:49ou pas le faire,
22:50mais on ne peut pas dire
22:52que les gens
22:52qui seront sur le territoire français,
22:55ce sera si simple.
22:56Ils sont quand même
22:56un peu exposés
22:57que s'ils étaient déployés en Ukraine.
22:58Eh bien,
22:59en tout cas,
22:59vous voyez,
23:00on ne sait jamais,
23:01en fait.
23:02On a demandé,
23:03on a fait un sondage
23:04pour voir quel était le soutien
23:06et on a regardé aussi
23:07par tendance,
23:09par mouvance politique.
23:11Les sympathisants LFI
23:12sont les moins favorables
23:13avec 42% favorables
23:15donc à ce service national volontaire.
23:17Les socialistes,
23:1857%.
23:20Les sympathisants Renaissance,
23:2293%.
23:23Bon,
23:23c'est,
23:24voilà,
23:24c'est aussi la volonté du...
23:26Pardon ?
23:26On est corpo.
23:27Vous êtes corpo,
23:27exactement.
23:28Les LR,
23:2975%.
23:30Et le RN,
23:3267%.
23:33Alors,
23:3367%,
23:34c'est beaucoup,
23:35mais ce n'est pas autant
23:36que LR ou Renaissance
23:37parce que lui,
23:38il veut un service obligatoire.
23:40Le service obligatoire,
23:41ça,
23:41par contre,
23:42vous seriez favorable
23:44à ça,
23:44Louis Roque ?
23:45Non,
23:45je ne pense pas que la question
23:46soit là,
23:46mais par contre,
23:46ça m'étonne ce que vous dites
23:47sur LFI
23:47parce que quand on regarde
23:48le programme présidentiel
23:50de LFI en 2022,
23:51il propose le service,
23:52justement,
23:53national,
23:54militaire
23:54et la conscription,
23:55pardon,
23:56obligatoire.
23:56Obligatoire,
23:57oui,
23:57mais avec,
23:57alors ce n'est pas exactement
23:58le même
23:58parce qu'hier,
23:59on avait eu un gros sujet
24:01militaire à l'intérieur.
24:01Un élu LFI sur ce plateau
24:03et qui nous expliquait
24:03que ça n'avait absolument
24:04rien à voir
24:05avec ce service militaire
24:07que propose aujourd'hui.
24:08C'est un peu revu,
24:08mais bon.
24:09Non,
24:09un peu revu,
24:15je reprends l'affiche précisément,
24:16c'est comprendra
24:17une formation militaire initiale
24:18au maniement des armes,
24:19aux manœuvres des formations
24:20ponctuelles dans d'autres secteurs.
24:22Voilà,
24:22dans la limite des besoins
24:23désarmés,
24:24ce qui est globalement
24:24la proposition du président
24:25de la République.
24:26Peut-être pas sur 10 mois
24:28de formation militaire ?
24:29C'est 9 mois qui propose.
24:30Et que du militaire,
24:31ce n'est pas au début.
24:32Alors,
24:32il y a également d'autres
24:34mixés avec une part aussi
24:35d'apporter au risque
24:36des pratiques sexistes,
24:37mais ce qui peut être
24:38des choses aussi
24:38qui peuvent être intégrées
24:39à la fin
24:40dans des formations.
24:42En tout cas,
24:42le service militaire obligatoire,
24:45le débat va vite arriver
24:46vu la situation.
24:47Faut-il le rétablir ?
24:49Emmanuel Macron estime
24:49qu'il n'est pas adapté
24:50à nos besoins.
24:52Est-ce qu'on peut l'adapter ?
24:53On en débat après la pause.
24:55Jusqu'à 20h,
24:56Anne-Sophie Lapix
24:57refait le monde sur RTL.
25:00Pensez à covoiturer.
25:02Anne-Sophie Lapix,
25:03on refait le monde
25:04jusqu'à 20h sur RTL.
25:06Une petite Marseillaise
25:14détournée par Serge Gainsbourg
25:16et ça avait fait scandale
25:17d'ailleurs à l'époque.
25:18Pourquoi ne rétablit-on pas
25:20le service militaire ?
25:21Obligatoire,
25:22actant que le monde
25:23est devenu dangereux
25:24et qu'il faut se préparer
25:25à mobiliser tout un pays.
25:27Après tout,
25:28il y aurait peut-être
25:28cette fonction
25:28de brassage social.
25:30On en débat avec nos invités.
25:32Notre éditorialiste RTL,
25:34Isabelle Saporta,
25:34Ania Amidi,
25:36secrétaire générale
25:37de l'UNEF,
25:38Louis Roquebert,
25:38président des Jeunes en Marche
25:40et Émilie Beaujard
25:41du service international
25:42de RTL.
25:44D'ailleurs,
25:44pourquoi Emmanuel Macron
25:45dit qu'on n'en a pas besoin
25:46du service militaire
25:48obligatoire aujourd'hui,
25:49Émilie ?
25:49Il dit en gros
25:50que ça ne répond pas
25:52aux menaces actuelles,
25:53qu'on n'est pas en guerre ouverte,
25:55qu'on n'est plus
25:57dans la guerre froide,
25:57etc.
25:58Donc en fait,
25:58on n'a pas besoin
25:59d'avoir une masse critique
26:00comme ça
26:01de personnes dans l'armée
26:03et que, en tout cas,
26:05à l'heure actuelle,
26:05ça ne répond pas
26:07aux menaces
26:07et aux besoins de l'armée.
26:09Même si, à terme,
26:10il ne l'écarte pas totalement,
26:12on l'écoute.
26:13En cas de crise majeure,
26:15le Parlement
26:16pourra autoriser
26:17de faire appel
26:18au-delà
26:19des seuls volontaires
26:20à ceux
26:21dont les compétences
26:22auront été repérées
26:23durant cette journée
26:24de mobilisation
26:25et alors,
26:26le service national
26:27deviendrait obligatoire.
26:30Ania Amidi,
26:31ça vous fait peur ?
26:32En cas de crise majeure,
26:34est-ce que ça peut être ?
26:35Pour nous,
26:36il y a plein de sujets.
26:37Oui, évidemment,
26:38pour nous,
26:39ça reste un discours
26:39va-t'en-guerre.
26:40Donc on ne sait pas
26:41vers où on va
26:42et on ne sait pas
26:42quelles sont les attaques
26:43exactement.
26:44Après,
26:44je ne les remets pas
26:45du tout en question.
26:46Pour nous,
26:47oui,
26:47il y a déjà eu des attaques
26:48sur le territoire français.
26:49Il n'y a pas de débat,
26:51notamment des cyberattaques.
26:52Et pour nous,
26:53une des réponses
26:54qu'on pourrait donner
26:55face aux attaques
26:56qui sont plus liées
26:58aux infrastructures,
26:59à la désinformation
27:00et surtout aux cyberattaques
27:01comme je le disais tout à l'heure,
27:02c'est mettre de l'argent
27:03dans la recherche
27:03pour avoir des chercheurs
27:04et surtout pour pouvoir
27:06mettre en place
27:06un système de défense
27:07à la hauteur.
27:09Et je pense que
27:09c'est une des réponses
27:10qu'on peut aussi donner
27:11au président Emmanuel Macron.
27:13Louis Roquebert,
27:14j'imagine que vous avez grandi
27:15en vous disant
27:15qu'il n'y aurait jamais
27:16de guerre en France.
27:17En Europe même.
27:18Et en Europe.
27:19D'entendre un tel discours,
27:21qu'est-ce que ça suscite en vous ?
27:23Je pense qu'évidemment
27:24chez tout le monde
27:25ça doit susciter un peu d'inquiétude
27:27parce qu'on se dit
27:27qu'effectivement
27:28la guerre et de retour en Europe
27:29est possiblement
27:30à nos frontières,
27:31possiblement même
27:32sur notre sol national.
27:34On n'est pas encore là.
27:35Non, on n'en est pas là.
27:35Justement, mais c'est le risque.
27:36Il y a ce système d'entraînement
27:37qui est plutôt,
27:39pour l'instant,
27:39ce qu'on envisage
27:40et ce que disent plutôt
27:41les militaires,
27:41c'est qu'on pourrait être entraîné
27:43si un autre pays
27:44de l'OTAN
27:44ou de l'Union Européenne
27:45était attaqué,
27:46on pourrait être amené
27:47à le défendre
27:48à nos frontières
27:53dans le monde
27:54quand on voit le retour
27:55des empires actuellement.
27:57Voilà, il ne faut qu'il y ait
27:57absolument aucune menace.
27:58Maintenant,
27:59oui, ça peut susciter
28:00de l'inquiétude
28:01mais je pense qu'il faut
28:02surtout être déterminé
28:03et réussir à se former,
28:05à se préparer
28:06pour les volontaires.
28:08Peut-être si la menace
28:09s'intensifie,
28:10effectivement,
28:10on rende obligatoire la chose
28:11mais aujourd'hui
28:12la question n'est pas là.
28:12Elle est vraiment
28:13dans ceux qui sont volontaires,
28:14de ceux qui sont prêts
28:15à servir leur pays
28:15et bien d'aller porter
28:18les couleurs de la France
28:18d'abord sur le sol national
28:20et possiblement dans la réserve
28:21ensuite
28:22pour préparer
28:23la défense nationale.
28:24Le risque majeur,
28:25qui peut décider
28:26de ce qu'est le risque majeur ?
28:28C'est le président
28:28ou c'est le parlement ?
28:30Il a dit qu'il faudrait
28:30une réunion du parlement
28:31donc voilà.
28:33Mais si vous voulez,
28:35enfin,
28:35en tout cas,
28:36l'hypothèse a été énoncée
28:38et elle est malgré tout,
28:40c'est une perspective
28:40qui malgré tout
28:41est assez inquiétante.
28:43Vous parliez tout à l'heure
28:44de la question
28:45de remettre
28:46le service militaire
28:47obligatoire
28:48pour tout le monde
28:48mais on n'en a pas
28:50les moyens en fait.
28:50Ça aussi, déjà.
28:51Il n'y a pas les casernes,
28:53il n'y a pas les infrastructures,
28:54il n'y a pas les encadrants,
28:55il n'y a pas les moyens financiers.
28:57Si on met les filles,
28:58c'est deux fois plus qu'avant.
28:59Oui, mais si on en arrive
28:59à cet extrême-là,
29:00c'est bien parce qu'on sera
29:01sur un état de menace
29:02très critique
29:02voire possiblement
29:04déjà attaqué.
29:05Non, mais je ne vous dis
29:05pas le contraire.
29:06Ce qui fait que les priorités
29:07budgétaires seront
29:08largement revues, je pense.
29:09Eh bien, peut-être.
29:10Enfin, en tout cas,
29:11aujourd'hui.
29:11Ou alors, il faut avoir
29:12un discours un tout petit peu
29:13cohérent.
29:14C'est-à-dire qu'on a eu
29:15quand même un Premier ministre
29:16qui est parti
29:17et qui nous a dit
29:18qu'il n'y avait pas
29:18de plus grande priorité
29:19que la dette.
29:20On est à plus de
29:203 400 milliards de dettes.
29:22Alors maintenant,
29:22je me réjouis
29:23qu'on ait trouvé
29:24une planche à billets
29:24et qu'on arrive à trouver,
29:26à repousser la réforme
29:28des retraites,
29:29à retrouver 2 milliards
29:30pour le service militaire,
29:33etc.
29:33Non, mais c'est formidable.
29:35Mais malgré tout,
29:36ça paraît peu cohérent,
29:37si vous voulez.
29:38Quand on voit, par exemple,
29:39des choses simples.
29:40Vous voyez, par exemple,
29:41l'État n'est déjà pas capable
29:42de payer les loyers
29:42des logements
29:45des gendarmes en France.
29:46Vous voyez, en fait,
29:47on a les collectivités,
29:49on ne paye pas les loyers
29:49qu'on doit
29:50pour loger nos propres gendarmes.
29:52Donc, il y a un moment,
29:52si vous voulez,
29:53si on veut que ça marche,
29:55il faut que ce soit crédible.
29:56Ça ne peut pas être
29:57comme le SNU
29:57où on nous avait inventé
29:58que ce serait toute une classe d'âge
30:00et où on s'est retrouvé
30:01avec 40 000 fils de profs
30:02de gendarmes,
30:03de militaires.
30:04Vous voyez ce que je veux dire ?
30:04Ça ne peut pas être ça.
30:05Donc, soit on y va
30:06et on a les moyens
30:07et vous avez raison
30:11fous de la dette
30:11et on a de l'argent
30:13et dans ces cas-là,
30:13ce n'est pas 2 milliards
30:14qu'il faudra mettre,
30:15c'est beaucoup plus
30:15et il faudra aussi sans doute
30:16renationaliser l'acier en France
30:18parce qu'on ne fera pas
30:18d'industrie d'armement,
30:19vous savez,
30:20sans acier, etc.
30:21Et alors, à ce moment-là,
30:23on part dans une économie de guerre
30:27comme en Russie.
30:28Allons-y,
30:29effectivement,
30:29ça fera des emplois
30:30indélocalisables,
30:31formidables.
30:32Mais dans ces cas-là,
30:33si vous voulez,
30:33ce n'est pas le même chemin.
30:35Émilie Beaujard,
30:36il y a un état d'esprit aussi.
30:38Emmanuel Macron a évoqué
30:38les stages de seconde
30:40dans l'armée.
30:42Ça aussi,
30:42c'était un peu...
30:43Oui, alors ça,
30:43ça doit encore être précisé
30:45parce qu'effectivement,
30:46là, c'était pas très clair.
30:48On n'a pas beaucoup de détails.
30:49Il disait aussi
30:50que toutes les écoles
30:51devraient faire au moins
30:52une journée de commémoration nationale
30:54par an, je crois.
30:56Il parlait de toutes les écoles.
30:58Donc, effectivement,
30:58il y a des choses
30:59qui doivent être précisées
31:02parce qu'effectivement,
31:03l'armée ne va pas pouvoir
31:04avoir plus de jeunes,
31:07plus de réserves,
31:08plus après des stagiaires
31:10de seconde,
31:10là, ça va faire un peu beaucoup.
31:12C'est une bonne idée,
31:12selon vous,
31:14un hier à midi ou pas,
31:15ces stages de seconde ?
31:17Parfois, il y a des gens
31:18qui ont du mal à en trouver.
31:19Là, tout d'un coup,
31:19ils iraient le faire à l'armée.
31:21Pour le coup, non,
31:22parce que je pense
31:23qu'il y a d'autres aspirations
31:24à avoir des stages
31:25dans d'autres corps de métier
31:26et surtout pour pouvoir
31:27trouver le métier
31:28que ces jeunes
31:29veulent faire plus tard.
31:30Et les commémorations ?
31:31Alors, si c'est pour
31:33la République,
31:35non,
31:35je ne vois pas de problématique
31:36là-dessus.
31:37Enfin, tout dépend.
31:40Oui, c'est des commémorations
31:41pour la République.
31:43Oui, c'est une nécessité
31:44de faire nation.
31:44C'est ça.
31:45C'est important
31:46de pouvoir se retourner
31:47vers le passé,
31:47de se souvenir
31:48de ceux qui ont perdu la vie.
31:50On se tourne vers l'avenir
31:50aussi.
31:51Aussi, mais bien sûr.
31:51C'est formidable,
31:52les commémorations.
31:53Oui, à la guerre,
31:54formidable.
31:55Génial.
31:55Est-ce qu'on a eu raison
31:58de supprimer le service militaire
32:00en 1997, en fait ?
32:02Milly Beaujard.
32:03Il ne faut pas oublier
32:03quand même qu'à l'époque,
32:04en 1997,
32:05quand le service militaire
32:07est arrêté,
32:08il y a un jeune sur trois,
32:09Isabelle le disait,
32:10qui échappait à ce service.
32:11Il n'y avait plus du tout
32:12de brassage social.
32:13Ça coûtait beaucoup d'argent
32:14et surtout, souvent,
32:15les personnes étaient employées
32:17à des postes inintéressants,
32:19dévalorisants.
32:21Et effectivement,
32:22il n'y avait plus la guerre froide,
32:23il n'y avait plus de guerre active
32:24et Jacques Chirac s'est dit,
32:25bon, ça n'a plus de sens,
32:26arrêtons-le.
32:27Après, c'est sûr
32:28que la décision radicale
32:29a été d'arrêter tout d'un coup.
32:30Donc, on est passé
32:31de beaucoup à rien du tout.
32:32Donc, je pense que là,
32:33maintenant,
32:33il y a une volonté
32:34de remettre quelque chose,
32:36effectivement,
32:37à voir si ça marchera ou pas.
32:39Louis Roquebert,
32:40est-ce que le discours
32:41d'Emmanuel Macron,
32:42aujourd'hui,
32:42cette volonté de rétablir
32:43ce service militaire,
32:46enfin national, volontaire,
32:47autour de vous,
32:48il y a des réactions,
32:49des gens qui vous ont dit,
32:49j'y vais, ça y est,
32:50ça a suscité des vocations.
32:54C'est un jeune macroniste,
32:55il va dire que tout le monde se ruite.
32:57Non, non, j'avoue,
32:58je n'ai pas vu de vagues massives
33:00de gens qui m'ont écrit
33:00en disant,
33:01ça c'est dommage.
33:02Vous n'avez pas bien fait
33:03tout votre travail militant.
33:05Par contre, on a beaucoup de jeunes
33:06qui avaient participé,
33:07par exemple, au SNU
33:08et qui n'ont aucun souci
33:10à se dire, je pense,
33:11je passe le pain.
33:12En effet, je vais faire
33:12le service national volontaire.
33:15Donc, rien de neuf
33:15sous le soleil, en fait,
33:16ce sont les mêmes.
33:17En fait, on est des jeunes engagés,
33:20déjà.
33:20Donc, en fait,
33:20ce n'est pas illogique
33:21chez des jeunes engagés.
33:22On a envie de s'engager
33:22un peu plus
33:23et de donner pour son pays.
33:25Pour nous, c'est aussi
33:26quel sens on va donner à ça.
33:28Et un des objectifs
33:29d'Emmanuel Macron,
33:30c'est aussi la formation
33:31de ces jeunes.
33:32Il l'a dit
33:33lors de son discours.
33:35Et pour nous,
33:36oui,
33:37l'armée, c'est un sujet.
33:38Mais pour nous,
33:38le premier engagement
33:39pour pouvoir se former
33:41dans la société
33:42à long terme,
33:43ça passe par l'éducation.
33:44Et c'est pour ça
33:45qu'aujourd'hui,
33:46nous, on considère
33:46que le discours
33:48d'Emmanuel Macron
33:48sur le service militaire,
33:50c'est aussi essayer
33:51de changer de cap
33:52et de ne pas donner
33:54l'ensemble du budget
33:55qui devrait être donné
33:56à l'ESR,
33:57à l'éducation,
33:58mais aussi à l'ensemble
33:58des services publics
33:59pour pouvoir former
34:00ces jeunes
34:01et les futurs jeunes
34:02qui vont vouloir
34:03s'engager
34:03de façon générale.
34:05Vous pensez que
34:06l'argent pour financer
34:07le service militaire
34:08est pris sur d'autres budgets
34:10qui devraient financer ?
34:10Évidemment,
34:11on nous dit
34:12qu'on est en restriction
34:14de guerre
34:15depuis plusieurs années.
34:16En restriction de guerre,
34:17on ne l'a pas dit.
34:17On nous le fait comprendre.
34:19Ça nous a échappé.
34:20On est en économie de guerre.
34:22C'est même en économie de guerre.
34:24Et à chaque fois
34:25qu'on cherche
34:26à avoir des revendications,
34:27on nous dit
34:27oui, mais c'est l'austérité,
34:29c'est peut-être la guerre.
34:30Là, ça va faire quoi ?
34:315-6 ans
34:32qu'à chaque budget,
34:33on nous dit ça.
34:34Donc oui,
34:34nous, ce qu'on veut,
34:35c'est qu'il y ait
34:35un budget de l'éducation,
34:36un budget du service public,
34:38un budget de l'ESR.
34:39Donc évidemment,
34:39on a revalorisé
34:40l'enseignement supérieur
34:41et la recherche.
34:43Je suis en train de me demander
34:43tout à l'heure
34:44parce que c'était l'ESR.
34:45Mais on n'a jamais
34:46autant revaloriser les bourses.
34:48Alors certes,
34:48ce n'est pas assez.
34:48Il y a une deuxième réforme
34:49qui est bloquée justement
34:50pour des récordes budgétaires.
34:51Merci beaucoup.
34:52C'est bien ça le problème.
34:53Merci beaucoup
34:54d'être venu débattre
34:55et c'est enflammé
34:56ce débat
34:57dans ce studio.
35:00Demain,
35:01Thomas Soto recevra
35:02Jean-Pierre Farandou,
35:03le ministre du Travail
35:04et des Solidarités.
35:05Quant à Marc-Olivier Fogel,
35:07il recevra
35:07Valérie Mousseyev
35:08qui est directrice
35:09du centre pénitentiaire
35:11de BMAO
35:11en Guadeloupe.
35:13Il est l'heure
35:13de retrouver
35:14André Dusselier.
35:15Bonsoir André.
35:16Quelle histoire
35:16allez-vous nous raconter
35:17ce soir ?
35:17Bonsoir Anne-Sophie.
35:19Souvenez-vous,
35:19le 8 décembre 1980,
35:21c'est une nuit fatidique
35:22où Yoko Ono,
35:23l'épouse de John Lennon,
35:25va voir sa vie basculer
35:26en un instant.
35:28Son mari,
35:29John Lennon,
35:30vient d'être assassiné
35:31sous ses yeux.
35:32Mais qui est vraiment
35:35Yoko Ono ?
35:36Eh bien son histoire,
35:37c'est tout de suite
35:38sur RTL.
35:39Merci André.
35:40On vous retrouve
35:40dans un instant
35:41sur RTL.
35:43RTL,
35:44c'est votre radio.
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