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  • il y a 15 minutes
Regardez "On refait le monde" avec le Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, Bénédicte Tassart, cheffe du service international de RTL, Sylvain Kahn, professeur au Centre d'histoire de Sciences Po, auteur de "L'Atlantisme est mort ? Vive l'Europe !" (éditions de l'Aube), et Aurélien Taché, député LFI du Val-d'Oise, membre de la Commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale.
Regardez On refait le monde avec Anne-Sophie Lapix du 25 novembre 2025.

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Transcription
00:00Transports en commun.
00:03Jusqu'à 20h, on refait le monde sur RTL.
00:06Avec Anne-Sophie Lapix.
00:08C'est devenu une obsession à l'Elysée, autant que pour nos armées,
00:11ne pas donner une image de faiblesse face à la menace russe.
00:15Alors ce matin sur RTL, Emmanuel Macron a voulu montrer que la France était prête
00:19à défendre une paix juste en Ukraine,
00:22à aller sur le terrain pour garantir la paix.
00:24On s'apprête même à rétablir un service militaire, certes volontaire.
00:28Comment se montrer fort face à la Russie ?
00:31On en débat avec nos invités, le général Dominique Trinquant,
00:34ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU.
00:37Bonsoir.
00:38Bonsoir.
00:38Bénédicte Tassar, chef du service international de RTL,
00:42qui est là à toutes les heures du jour et de la nuit.
00:44Bonsoir Bénédicte.
00:46Sylvain Kahn, professeur au centre d'histoire de Sciences Po,
00:50auteur de L'Atlantisme et Mort,
00:51Vive l'Europe aux éditions de l'Aube.
00:53Bonsoir.
00:54Bonsoir.
00:55Édition de l'Aube, Jean Jaurès.
00:56Jean Jaurès.
00:57De l'Aube, Jean Jaurès.
00:58Donc on précise.
00:59Et Aurélien Taché, député LFI du Val d'Oise,
01:02vous êtes membre de la commission des affaires étrangères.
01:04Bonsoir.
01:05Et je vous propose d'écouter Emmanuel Macron,
01:08qui était ce matin l'invité d'RTL.
01:11Aujourd'hui, ce qu'il faut bien voir,
01:12c'est que la Russie, elle mène une confrontation stratégique,
01:16qu'on appelle hybride, avec les Européens.
01:19C'est-à-dire qu'elle les provoque par ses déclarations sur le nucléaire,
01:22elle mène des actions cyber,
01:23elle attaque nos hôpitaux,
01:25elle attaque nos systèmes d'information,
01:26elle mène une guerre informationnelle,
01:28pour s'appeler le moral,
01:30et elle mène ses provocations par l'immigration,
01:32par les drones,
01:33et la guerre en Ukraine.
01:34Donc cet ensemble fait que, oui,
01:35il y a une confrontation.
01:37Et donc, si nous voulons nous protéger,
01:40nous Français,
01:41ce qui est ma seule obsession,
01:44nous devons montrer que nous ne sommes pas faibles
01:46avec la puissance qui nous menace le plus.
01:47Alors, pourquoi faut-il montrer les muscles aujourd'hui ?
01:52Général Trinquant, est-ce qu'on a une image de fragilité,
01:55de faiblesse ?
01:57Écoutez, face à la détermination et à la force russe,
02:01il n'y a pas de doute qu'on ne montre pas le même type d'image.
02:05Je rappelle que lui a déjà entamé une économie de guerre,
02:10vraiment, il fabrique de l'armement en permanence,
02:12il a mobilisé beaucoup de gens,
02:14sans avoir une mobilisation générale,
02:16mais beaucoup de gens sur le terrain.
02:18Et donc, nous, on est assez loin de la ligne de front, finalement.
02:21Et on pourrait se dire,
02:22finalement, tout ça, ça ne nous regarde pas,
02:24c'est assez loin.
02:26Tous nos voisins européens qui sont plus à l'est
02:29ne disent pas exactement la même chose.
02:31Donc, je pense que la motivation est nécessaire,
02:35même si, moi, je fais partie des gens un peu optimistes
02:38qui trouvent que, finalement,
02:39quand on fait les sondages,
02:41quand on regarde,
02:41il y a beaucoup de gens qui sont bien convaincus
02:43qu'il faut se montrer fort.
02:46Il faut se montrer fort.
02:47Quand vous êtes fort, vous êtes dissuasif.
02:49Quand vous êtes faible, vous êtes vulnérable.
02:51Donc, c'est aussi simple que ça.
02:53Et on se montre fort, non pas pour aller faire la guerre,
02:56mais pour éviter d'avoir à la faire, justement.
02:59Et Vladimir Poutine, lui,
03:00est-ce qu'il pense que nous sommes prêts à nous battre ?
03:03Bénédicte ?
03:05Écoutez, on a laissé faire pour la Crimée.
03:07Il a envahi la Crimée, quand même,
03:08après avoir signé un accord de paix.
03:09On a laissé faire Bachar el-Assad en Syrie.
03:12On n'est pas intervenu.
03:15Donc, Poutine...
03:16On a été surpris par l'attaque russe en Ukraine en février 2022.
03:22On pensait qu'il n'allait jamais y aller.
03:24Mais d'un autre côté aussi,
03:25je pense que Poutine a été surpris par notre solidarité vis-à-vis de l'Ukraine.
03:30Je pense que le fait aussi que l'on se décide de financer notre propre défense,
03:35ça surprend Moscou.
03:37Sylvain Cannes, c'est important que Poutine nous prenne au sérieux ?
03:40C'est préférable.
03:42C'est préférable, il vaudrait mieux.
03:44Après, ce qui est compliqué de...
03:47Enfin, on est un peu dans le noir, quand même,
03:49sur ce qui se passe au Kremlin,
03:51ce qu'il y a dans la tête de Poutine,
03:52ce qu'il y a dans la tête de ses...
03:54de ses adjoints, de ses proches, de ses cadres dirigeants.
03:59On compte beaucoup, dans toute l'Europe,
04:02sur les services de renseignement.
04:04Mais ça reste quand même très, très compliqué.
04:07Donc, de toute façon...
04:08Quand Emmanuel Macron dit que Vanuyer Poutine ne veut pas à la paix,
04:12ça, c'est pas...
04:12C'est une évidence.
04:13C'est une évidence.
04:14C'est une évidence, puisqu'il fait la guerre.
04:15Il a agressé l'Ukraine depuis 2022.
04:18Si...
04:19Il faut bien se rappeler, en février 2022,
04:21l'objectif de l'État russe,
04:23c'était de marcher sur Kiev,
04:25de faire tomber le gouvernement démocratiquement élu,
04:28de le remplacer par un gouvernement à la solde de Moscou,
04:31et d'une manière ou d'une autre,
04:32d'annexer une grande partie de l'Ukraine.
04:36C'était ça, l'objectif.
04:37Et ce qui est très...
04:39Bénédicte Tassar disait qu'on avait été surpris.
04:41Ce qui était très surprenant, disons,
04:43c'est qu'en fait,
04:44quand bien même la Russie avait manifesté
04:46que c'était un État beaucoup plus militariste que les autres,
04:49c'était compliqué d'imaginer
04:52que pour arriver à asservir l'Ukraine,
04:55ils allaient tout d'un coup se lancer dans une guerre à l'ancienne.
04:57Voilà.
04:58Et maintenant qu'il a fait ça avec l'Ukraine,
05:00pourquoi il ne le ferait pas avec d'autres ?
05:02Aurélien Taché, vous pensez que c'est important
05:05de mener cette espèce de guerre psychologique,
05:07de montrer qu'on est là,
05:09on ira s'il le faut.
05:10Vladimir Poutine ?
05:11C'est la fin de votre question qui est importante, je trouve.
05:14On ira s'il le faut.
05:16Où, quand, comment ?
05:17Tout ça doit être débattu.
05:19Moi, ce que j'entends quand j'entends le président de la République,
05:22c'est bien sûr qu'on doit se préparer à une menace
05:24et à une guerre hybride avec Vladimir Poutine,
05:26il n'y a aucun doute.
05:27Bien sûr que d'ailleurs...
05:27Il est déjà dans la guerre.
05:28Oui, je veux dire, nous, Français, directement.
05:31Bien sûr que si on le laisse faire comme il veut,
05:34il avancera le plus loin possible,
05:35au moins en Ukraine et dans un certain nombre de pays de la région, évidemment.
05:40Donc, investir pour renforcer notre cyber-défense,
05:42pour renforcer tout un tas de sujets.
05:45En ce moment, le ministère des Affaires étrangères
05:47essaye aussi de s'impliquer dans la guerre informationnelle et autres.
05:50C'est absolument indispensable.
05:51Avoir une armée en capacité de répondre,
05:54je rappelle quand même qu'on est une force nucléaire,
05:55enfin, on est un pays qui a la dissuasion nucléaire.
05:58Tout ça est extrêmement important.
05:59En revanche, le débat tel qu'il a été posé,
06:01il a été beaucoup commenté ces derniers jours,
06:03ou en tout cas tel qu'il a été remis sur la scène publique
06:08par le chef d'état-major des armées au moment du Congrès des maires,
06:10c'est autre chose qui a été dit.
06:12Et d'ailleurs, le président...
06:12Près que nos enfants mourir...
06:14Le président français ne reprend pas ça ce matin.
06:15Moi, quand j'entends qu'il parle de guerre hybride,
06:18de finalement se préparer à différentes menaces,
06:21il dit aussi qu'envoyer les jeunes Français en Ukraine
06:25n'auraient aucun sens.
06:26Et donc, on comprend qu'effectivement,
06:28je ne sais pas s'il avait concerté avec son chef d'état-major des armées
06:31avant qu'il s'exprime,
06:32mais en tout cas, on entend bien que ce matin,
06:34c'est un autre discours.
06:35Donc oui, se préparer,
06:37oui, ne pas être naïf.
06:38Vladimir Poutine n'est absolument pas
06:40quelqu'un de naïf,
06:42et nous ne devons pas l'être non plus.
06:43En revanche, pour le reste,
06:45tout est à débattre encore, je crois.
06:47Et effectivement, il me semble que là-dessus,
06:51le débat politique qui aura lieu la semaine prochaine
06:53à l'Assemblée nationale est bienvenu,
06:54pour qu'on puisse vraiment avoir les citoyens
06:57et leurs représentants qui s'emparent de cette question.
06:59Vous avez l'impression d'ailleurs qu'il y a eu un petit malentendu
07:01entre le chef...
07:03Je pense qu'il y a eu des erreurs d'expression.
07:06Maintenant, j'éclairci deux choses.
07:08Quand on parle des enfants de la France,
07:11les soldats français ne sont-ils pas les enfants de la France ?
07:14C'est de eux qu'il s'agit.
07:16Alors, pourquoi il fait la différence, Emmanuel Macron,
07:19entre les soldats qu'on enverrait en Ukraine ?
07:21Mais parce que quand le général Mandon
07:24a parlé d'enfants de la France,
07:26il parlait des soldats français.
07:28Et donc, voilà, il fallait éclaircir en disant,
07:30attention, on a peut-être mal compris,
07:32mais c'est ça le sujet.
07:33Il n'a jamais été question, bien sûr,
07:35de mobiliser les Français.
07:37D'ailleurs, le président de la République
07:38va parler jeudi d'un service militaire.
07:41Il sera volontaire.
07:42Donc, il ne s'agit pas d'envoyer,
07:43de mobiliser, d'envoyer tout le monde au combat.
07:46Mais il y a besoin, si vous voulez...
07:48Alors, ça a choqué.
07:49Mais, moi, d'une certaine façon,
07:51s'il n'y avait pas eu ces mots qui choquaient,
07:52est-ce qu'on en aurait parlé ?
07:53Non, bien sûr que non.
07:55C'est parce que ça a choqué
07:56que tout le monde en parle.
07:57Et moi, je vois la vague
07:58qui était montée en disant
07:59catastrophe, machin et tout,
08:01qui revient en disant,
08:02bah oui, évidemment.
08:03Évidemment que les soldats français
08:05doivent être prêts à combattre.
08:06Et évidemment que la France doit se mobiliser.
08:09Sylvain ?
08:09Oui, bah, le chef d'état-major,
08:11il a aussi parlé...
08:11Enfin, on a une armée en France.
08:14Aujourd'hui, elle existe.
08:15Donc, il a aussi parlé
08:17de nos soldats qui sont sur le terrain.
08:20Il a parlé des soldats
08:21qui sont morts en Afghanistan,
08:23des soldats qui sont morts
08:24en Afrique subsaharienne.
08:25Bon, et à un moment donné,
08:27il a dit,
08:27si jamais il faut qu'on se déploie
08:30pour se défendre face à une agression,
08:33il sera très important
08:34que tout le monde considère
08:35que les soldats qui sont au front
08:36sont les enfants de la France.
08:40C'est ça qu'il a dit le SEMAR.
08:43Est-ce qu'on peut considérer...
08:44Oui, Bénédicte ?
08:45Oui, ce que je veux dire,
08:46c'est que le général Mandon disait
08:47avant ces phrases chocs
08:49de la semaine dernière
08:50devant l'Assemblée nationale,
08:52devant la Commission défense,
08:53il disait,
08:54l'armée française doit être prête
08:56à un choc
08:56dans trois, quatre ans
08:58pour faire face à la Russie
09:00qui peut être tentée
09:01de poursuivre la guerre
09:02sur notre terrain.
09:03Bon, on parle
09:04des soldats professionnels.
09:06On ne voit pas des jeunes
09:07qui pourraient être volontaires
09:08pour un service national.
09:10Mais c'est vrai
09:10que là,
09:11il s'agit de mourir pour la France
09:12si la France est dans un choc
09:13avec la Russie,
09:15alors que sur les opérations
09:16qu'on a connues jusque-là,
09:18c'était autre chose
09:18quand on allait en Afrique,
09:19on allait défendre des idées,
09:20un combat contre le terrorisme,
09:22mais c'était assez différent.
09:23Non, juste un mot quand même.
09:24Quand on parle
09:25de la force d'âme
09:26qui manque à la nation,
09:28je suis désolé,
09:28mais ces mots ont du sens.
09:30Et alors, très bien,
09:31si on ne parlait
09:31que des soldats professionnels,
09:32et encore très bien,
09:33je le redis,
09:34un débat démocratique
09:35et politique doit avoir lieu
09:36parce que moi,
09:36je pense quand même
09:37que la guerre,
09:38quand bien même Poutine
09:39est un criminel
09:40et un agresseur,
09:40n'est jamais non plus
09:41totalement certaine.
09:43Il faut tout faire
09:43pour l'éviter,
09:44en tout cas pour éviter
09:45qu'elle continue de progresser
09:46en dehors des zones
09:47où elle est déjà installée.
09:49Et quand on parle
09:50de manque de force d'âme
09:52de la nation,
09:52moi, je suis désolé,
09:53mais j'entends quand même
09:54un petit peu autre chose
09:55qu'uniquement quelque chose
09:56qui consisterait à dire
09:57si vraiment on est agressé,
09:59si nos soldats militaires
10:01professionnels
10:01devaient intervenir, etc.
10:02Est-ce que vous entendez ?
10:03Il y a quand même quelque chose
10:04d'un peu plus politique,
10:05quelque chose d'un peu plus
10:06interpellant en disant
10:09est-ce qu'on est prêt
10:10à faire ces sacrifices,
10:11à se faire mal,
10:11a dit le chef.
10:12Oui, il l'a dit, oui.
10:13Est-ce qu'on est prêt
10:14à se faire mal ?
10:15Je suis désolé,
10:15mais je considère
10:16que le débat est posé
10:17d'une manière
10:18qui n'est pas simplement
10:19celle d'une intervention militaire,
10:21voilà,
10:21qui serait ce qu'on a connu
10:22classiquement jusqu'ici.
10:23C'est ce que l'Elysée appelle
10:24le réarmement moral
10:26de la France.
10:27Gérald Mandant,
10:28il a dit,
10:28je pense qu'on a la force d'âme.
10:30Il n'a pas dit,
10:31je ne pense pas...
10:32C'est la phrase exacte,
10:33je l'ai sous les dieux.
10:35Il a dit,
10:35si on n'est pas prêt à ça,
10:36alors on est en risque,
10:38mais je pense qu'on a
10:39la force d'âme.
10:40Alors, concrètement,
10:41comment on montre les muscles ?
10:42Il y a ce plan de paix américain
10:45qui avait été présenté
10:46par Donald Trump,
10:47et il y avait d'ailleurs
10:49un ultimatum lancé
10:51au président ukrainien
10:52pour qu'il l'accepte
10:53avant dimanche.
10:54Il a été totalement remanié
10:56par les Européens
10:58et d'ailleurs,
10:58Kiev a l'air signé à présent.
11:01Ça, c'est un point
11:03pour les Européens.
11:04C'est la marque
11:04d'une force face à Poutine.
11:06Oui, c'est un point
11:07et ce n'est pas le premier.
11:08Ce n'est pas le premier.
11:09Il faut se souvenir
11:09que quand M. Zelensky
11:11avait été convoqué
11:12à Washington,
11:13tous les Européens
11:14sont allés l'appuyer.
11:15Et comme par hasard,
11:16M. Trump
11:17a changé un peu d'avis
11:18parce qu'il s'est dit
11:18tiens, je suis quand même
11:20face à un bloc.
11:21Là, si vous voulez,
11:23il présente un plan.
11:24Alors, c'est amusant,
11:24ça passe par la presse.
11:26Enfin, c'est un peu compliqué.
11:27Et tous les observateurs
11:29qui l'ont regardé de près
11:30disent que c'est un plan russe
11:31traduit en anglais.
11:32Oui, c'était une capitulation.
11:34Voilà, un plan russe.
11:35Ils perdaient des territoires
11:36qu'ils n'avaient pas perdus
11:37sur le terrain.
11:38Les Ukrainiens,
11:39ils ne pouvaient pas développer
11:40leur armée.
11:41Enfin, c'était vraiment...
11:42Les Européens ont immédiatement réagi
11:44en disant
11:45nous, on veut bien...
11:46Bravo, merci de vous lancer
11:48dans une négociation
11:49vers la paix.
11:50Mais on veut revoir le plan.
11:52Et donc, ils se sont réunis
11:53tous à Genève.
11:54Et dans la journée de dimanche
11:55à Genève,
11:55ils ont présenté un autre plan
11:57qui a été vu avec les Américains,
11:58avec les Ukrainiens
11:59et avec les Européens.
12:01Mais pas avec les Russes,
12:02naturellement.
12:03Donc, le plan...
12:03Aucune chance que les Russes
12:05n'acceptent.
12:05Aucune chance.
12:06Ils ont déjà dit, d'ailleurs,
12:07qu'ils n'en voulaient pas.
12:08Donc, c'est revenu...
12:09D'ailleurs, j'écoutais tout à l'heure
12:10une intervention de M. Lavrov,
12:12le ministre des Affaires étrangères
12:14russe,
12:14qu'on n'avait pas vu
12:15depuis quelques jours.
12:15On se posait quelques questions
12:16sur lui.
12:17Et qui dit,
12:18mais en fait, c'est le plan
12:19que nous avions approuvé
12:21à Anchorage.
12:22Oui, mais qu'il avait approuvé
12:23à Anchorage, les Russes.
12:24Tout seul.
12:24Parce que M. Trump, lui,
12:26il avait raccourci la réunion.
12:27Il n'avait pas trop parlé.
12:29Donc, aujourd'hui, si vous voulez,
12:30on est toujours
12:31dans la même configuration.
12:33Les Américains,
12:34les Européens
12:35et les Ukrainiens
12:37veulent un cessez-le-feu
12:38maintenant.
12:39Arrêter les combats
12:40maintenant.
12:41Et discuter de la suite.
12:42Les Russes, eux,
12:43veulent continuer,
12:45gagner du temps
12:45et éventuellement
12:47mettre un cessez-le-feu
12:48quand ils auront obtenu
12:48tout ce qu'ils veulent.
12:49Donc, pour moi,
12:50la guerre n'est pas prête
12:50de s'arrêter.
12:51Oui, dans son intervention,
12:52Lavrov dit bien
12:53et continue de dire
12:54que la gouvernance
12:56ukrainienne est nazie
12:57et que le Donbass
12:58est russe.
12:59Bien sûr.
13:00Montrer sa force aux Russes
13:01n'est pas seulement
13:02remporter des victoires
13:02diplomatiques comme celle-ci.
13:04C'est montrer qu'on est
13:05donc prêt à se battre.
13:06Quoi de mieux pour cela
13:07que d'annoncer
13:08qu'on remet au goût du jour
13:09un service militaire.
13:10On en parle après le rappel
13:12des titres d'Alban Leprince.
13:13On refait le monde
13:15sur RTL
13:16avec Anne-Sophie Lapix
13:18sur renaud.fr
13:20RTL
13:22Il est 19h30
13:24Anne-Sophie Lapix
13:26On refait le monde
13:27sur RTL
13:28Le rappel des titres
13:29de l'actualité de ce mardi
13:30avec Alban Leprince.
13:31Et l'enquête avance
13:32un peu plus d'un mois
13:33après le spectaculaire
13:34cambriolage du musée du Louvre.
13:35Quatre nouvelles personnes
13:36ont été interpellées
13:37aujourd'hui.
13:38Parmi elles, le dernier membre
13:40présumé du commando.
13:41Les bijoux restent
13:42quant à eux
13:42introuvables ce soir.
13:44Le siège social
13:45du géant pharmaceutique
13:46Sanofi
13:47perquisitionné
13:48aujourd'hui
13:48perquisition
13:49qui s'inscrit
13:50dans le cadre d'une enquête
13:51pour des soupçons
13:52de blanchiment
13:52de fraude fiscale.
13:54C'est le parquet national financier
13:55qui l'annonce ce soir.
13:57Après deux premiers vols
13:58similaires à Nice
13:58et Limoges
13:59cinq pistolets
14:00et des munitions
14:01ont été dérobés
14:02cette fois-ci
14:03chez une tireuse sportive
14:05de la banlieue lyonnaise
14:06et ce, un mois après le piratage
14:08des données
14:08de la Fédération nationale
14:10de tir.
14:11Et puis du foot ce soir
14:12avec le début
14:13de la cinquième journée
14:14de la Ligue des champions.
14:15L'OM reçoit Newcastle
14:16comme toutes les rencontres
14:18des clubs français
14:18dans la compétition.
14:20C'est à vivre gratuitement
14:21en direct
14:21et en intégralité
14:22sur l'application
14:23RTL et RTL.fr
14:24à partir de 20h45.
14:26Le coup d'envoi
14:27de la rencontre
14:27lui est à 21h.
14:28Merci Alban
14:29on vous retrouve à 20h
14:30tout à l'heure.
14:32Anne-Sophie Lapix
14:33On refait le monde
14:34jusqu'à 20h
14:35sur RTL
14:36Nous devons
14:37renforcer
14:38le pacte armée-nation
14:39au moment où la guerre
14:40s'hybride
14:41ce que je suis en train
14:41de vous dire
14:42il est très important
14:43qu'un maximum
14:44de nos compatriotes
14:45comprennent
14:45ce que sont nos armées
14:47comment ça marche
14:48participent à la réserve
14:49et que nous
14:51raffermissions
14:51en quelque sorte
14:52la nation.
14:53Et c'est dans ce contexte-là
14:54qu'on prend plusieurs initiatives
14:55dont celle
14:56de la transformation
14:58du service national universel
14:59vers une nouvelle forme
15:00et j'aurai l'occasion
15:01de l'évoquer
15:01dans les jours à venir.
15:03Emmanuel Macron
15:03ce matin
15:04sur RTL
15:05dans une interview
15:06à Thomas Després
15:07c'est une annonce
15:08que n'a pas voulu faire
15:10Emmanuel Macron
15:11ce matin
15:11c'est dommage
15:11car il la réserve
15:12pour un déplacement jeudi
15:13mais ça ne fait plus de doute
15:14le président s'apprête
15:15à rétablir un service militaire
15:17ou plus exactement
15:18un service national
15:20volontaire
15:21près de 30 ans
15:22après sa disparition
15:23en 1997
15:24il reviendrait
15:25sous une nouvelle forme
15:25puisque
15:26seuls ceux
15:27qui le veulent
15:27s'engageraient
15:28serait-ce une façon
15:29de former
15:30les futurs militaires
15:32d'une armée
15:32qui recrute
15:33massivement
15:34on en débat
15:35avec nos invités
15:36le général Dominique Trinquant
15:37ancien chef
15:38de la mission militaire française
15:39auprès de l'ONU
15:40Bénédicte Tassar
15:41chef du service international
15:42de RTL
15:43Sylvain Kahn
15:44professeur au centre d'histoire
15:45de Sciences Po
15:46et Aurélien Taché
15:47député LFI
15:48du Val d'Oise
15:49alors le service militaire
15:51a plutôt
15:52le vent en poupe
15:52en ce moment
15:53en Europe
15:53Sylvain Kahn
15:54oui oui oui
15:55il a plutôt le vent en poupe
15:56il y a 10 pays
15:58dans l'Union Européenne
15:59où le service militaire
16:00est obligatoire
16:01dont un certain nombre
16:02qui l'ont rétabli
16:03ces dernières années
16:05après l'avoir
16:06oublié
16:09on va dire
16:09ou oublié
16:10bon
16:11c'est surtout
16:12les pays
16:12qui bordent
16:13la Baltique
16:14donc
16:14le Danemark
16:16la Suède
16:17les trois pays
16:18baltes
16:18il y a aussi
16:19la Finlande
16:20il y a la Norvège
16:21aussi dans les pays nordiques
16:22mais qui n'est pas
16:22au bord de la Baltique
16:23ceux qui ont le plus
16:24de crainte en fait
16:25aujourd'hui
16:25voilà
16:25oui c'est ceux
16:27qui ont le plus
16:27de crainte
16:27parce que c'est
16:28on va dire
16:29ils ont une histoire
16:29et dans cette histoire
16:31récente
16:32ou très ancienne
16:33ils ont été confrontés
16:34à l'impérialisme
16:35russe ou soviétique
16:36voilà
16:37donc
16:37bon
16:38il y a aussi la Grèce
16:39mais la Grèce
16:40c'est en raison
16:41de sa rivalité
16:42ou de sa crainte
16:42de la Turquie
16:43bon
16:45et maintenant
16:45même un pays
16:46comme l'Allemagne
16:47est en train
16:47de se demander
16:47comment rétablir
16:48une forme
16:49de service militaire
16:49bon bref
16:50c'est effectivement
16:51une préoccupation
16:52qui monte un peu partout
16:52dans l'Union Européenne
16:54alors on ne connait pas
16:55encore les détails
16:56sur le futur
16:57service national volontaire
16:58on devrait les connaître
16:59jeudi a priori
17:00puisqu'il y a un déplacement
17:01prévu à cet effet
17:01mais Général Trinquant
17:03ce serait une formation
17:04militaire a priori ?
17:06Oui c'est une formation
17:07militaire
17:08il faudrait rappeler
17:09que lors de sa campagne
17:11en 2016-2017
17:13le Président Macron
17:14avait poussé
17:14à la création
17:15d'un service
17:16national universel
17:18qui n'était pas
17:19militaire
17:19qui avait pour objet
17:21de réunir pendant 15 jours
17:22des citoyens
17:23de faire la mixité sociale
17:25qui n'existe plus
17:26et puis
17:27des apprentissages
17:29divers et variés
17:30ça a été testé
17:32jusqu'à l'année dernière
17:33avec 20 000 personnes
17:34l'année dernière
17:35donc à peu près
17:36l'équivalent
17:36de ce qui va être proposé
17:38pour le service
17:39militaire volontaire
17:40mais cette fois-ci
17:41on ne s'occupe plus
17:42du problème
17:43de la mixité sociale
17:44ou des apprentissages
17:45et
17:46d'appliquer cela
17:48à 700 000 jeunes
17:49c'est-à-dire une classe
17:50d'âge
17:51on dit
17:52pour 20 000
17:54en croissance
17:55à 50 000
17:56on va
17:57en faire
17:58un service
17:58militaire
17:5910 mois
18:00c'est exactement
18:00ce qui se faisait
18:01avant
18:02et je pense
18:07qu'il y a deux sujets
18:07alors il y a le sujet
18:09de la menace à l'Est
18:10ça vous l'avez dit
18:10tous les pays
18:11sont comme ça
18:12et puis il y a un autre sujet
18:13dont on ne parle pas beaucoup
18:14c'est l'effondrement
18:15démographique
18:16des Européens
18:17aujourd'hui
18:18la France arrive
18:19pas comme l'Allemagne
18:20par exemple
18:21à recruter
18:21le nombre de soldats
18:22dont elle a besoin
18:23en 2035
18:25elle ne pourra plus
18:25en recruter le même nombre
18:26tout simplement
18:27parce que notre démographie
18:28est en train de s'écrouler
18:29et donc
18:30on est en train de mettre
18:31un dispositif en place
18:32dans lequel
18:33des jeunes
18:34arrivés en âge
18:3618 ans
18:37vont faire
18:3710 mois de service militaire
18:38vont être formés
18:40et après
18:41ils vont avoir
18:413 options
18:421
18:43je reste dans l'armée
18:44je signe
18:45je m'engage
18:45et je continue
18:462
18:47je deviens réserviste
18:49je rejoins donc
18:50la vie civile
18:50mais j'ai une formation
18:51et je continue
18:52à être utilisé
18:53par les armées
18:533
18:54tout ça
18:54ça ne m'intéresse pas
18:55et je reviens
18:56complètement civil
18:57donc c'est important
18:58on revient sur l'option
18:591
18:59on est en train
19:01de constituer
19:02un vivier
19:02pour l'armée
19:03qui doit recruter
19:0420 000 hommes
19:05par an
19:07je crois
19:07c'est ça ?
19:07oui oui
19:08c'est à peu près
19:08l'effectif
19:09le deuxième sujet
19:10dont on parle pas beaucoup
19:11c'est
19:12ces jeunes
19:13sont des jeunes
19:13qui sont très connectés
19:15vous savez on parle des drones
19:16mais il y en a beaucoup
19:17des jeunes qui s'amusent
19:18avec des drones
19:19qui sont connectés
19:20etc
19:20et donc on va pouvoir
19:22les utiliser
19:22dans des emplois
19:23l'armée
19:24c'est pas que le grenadier
19:25voltigeur
19:26pardon moi
19:26avec son fusil
19:27derrière un mosquée
19:28il y a plein
19:29de nouvelles technologies
19:32qui sont employées
19:32et on a besoin
19:33de mobiliser des jeunes
19:34sur ces sujets
19:35Bénédicte Tassar
19:36Emmanuel Macron
19:37dit que c'est pour répondre
19:38à un besoin
19:39d'engagement des jeunes
19:40vous pensez qu'il y a
19:41une réelle demande
19:41ou on est plutôt
19:42dans les explications
19:43du général Trinquant ?
19:45écoutez moi
19:45ce que je peux vous dire
19:46c'est que par exemple
19:47en Belgique
19:47où le service national
19:49volontaire
19:50vient d'être instauré
19:51j'étais au téléphone
19:52avec notre correspondante
19:54RTL
19:55à Bruxelles
19:56ce matin
19:57et elle me disait
19:58que de nombreux jeunes
19:59se rendaient
20:00dans les réunions
20:00d'information
20:01et qu'il y avait
20:02un véritable engouement
20:03pour ce service
20:04national volontaire
20:05maintenant il y a aussi
20:06un mouvement
20:08qu'on peut aussi
20:09analyser en Allemagne
20:10où au contraire
20:11il y a une hausse
20:12des objecteurs
20:12de conscience
20:13alors maintenant
20:14l'Allemagne
20:14avec son passé
20:15son historique
20:16les jeunes
20:18n'ont peut-être pas
20:18envie d'y aller
20:19Emmanuel Macron
20:20a parlé de renforcer
20:21le pacte
20:23armée-nation
20:23alors ça peut être aussi
20:24cette armée de réserves
20:26en fait
20:26les réservistes
20:27qui auraient été formés
20:28pendant ce service militaire
20:30Aurélien Taché
20:31est-ce que ça vous plaît
20:32cette idée
20:32de service
20:34militaire
20:35volontaire
20:35alors moi je vais
20:37vous qui êtes débuté
20:38je vais détailler
20:39ce qu'on propose
20:39nous on n'est pas du tout
20:40on rappelle souvent
20:42à la France insoumise
20:42parce qu'il faut le faire
20:43en ce moment
20:44il y a besoin de le faire
20:44qu'on est très attaché
20:46à la paix
20:46au droit international
20:47mais on n'est pas du tout
20:47anti-militariste
20:48on a une proposition
20:49de conscription citoyenne
20:50par exemple
20:50qui permettrait
20:52d'avoir
20:52nos jeunes
20:53qui s'engagent
20:54pas uniquement
20:55dans l'armée
20:55mais pourquoi pas
20:56dans l'armée
20:56nous on pense
20:57que la protection civile
20:58pour faire face
20:59aux crises climatiques
21:00à venir
21:00la police de proximité
21:03tout un tas
21:04de sujets
21:04comme ça
21:05donc conscription citoyenne
21:06tout le monde
21:06oui on verrait
21:07plutôt ça comme ça
21:08avec un paiement
21:11au niveau du SMIC
21:12pendant 9 mois
21:13donc quelque chose
21:13qui soit vraiment
21:13un service national
21:15enfin
21:15c'est une conscription citoyenne
21:17mais on pourrait
21:19avoir des jeunes
21:20qui vont évidemment
21:20dans l'armée
21:21dans ce cadre
21:21nous on ne souhaiterait
21:22pas forcément
21:22qu'ils soient en caserne
21:23qui sont envoyés
21:24à l'étranger
21:24ou autre
21:24c'est vraiment pour
21:25un engagement
21:27mais là encore
21:28le président de la république
21:29bon le général
21:30vient de le rappeler
21:30on passe un peu vite
21:32sur la question
21:32du service national
21:33universel
21:33on avait été à un échec
21:35parce que sinon
21:36on ne serait pas
21:36en train de discuter
21:37d'autre chose
21:37je crois que l'armée
21:38était bien embêtée
21:39aussi
21:39parce que ce n'était pas
21:40quelque chose
21:40qui l'intéressait beaucoup
21:41d'après ce que j'ai compris
21:42sur cette modalité
21:44là voilà
21:45mettre 15 jours
21:45des jeunes
21:46ensemble
21:47et faire lever
21:48à 6h
21:48et salut le drapeau
21:49ça ne donne pas grand chose
21:49visiblement
21:50donc on propose autre chose
21:51et là le contexte
21:53de l'annonce
21:54pose question
21:54là aussi
21:55il faut que le président
21:55de la république
21:56soit un peu clair
21:56parce que finalement
21:57au moins son chef
21:58d'état-major des armées
21:59lui l'est
21:59mais le président de la république
22:00il est toujours un peu ambigu
22:01donc il fait cette annonce
22:02dans le contexte
22:03effectivement qu'on connaît
22:04sur ce qu'on vient de dire
22:05sur la menace à l'Est
22:06et il ne dit pas vraiment
22:07voilà
22:08il sous-coudre des choses
22:09il a dit que cette annonce
22:11n'avait pas pour objectif
22:13que l'annonce
22:14d'un nouveau service militaire
22:15n'avait pas pour objectif
22:17d'envoyer nos jeunes
22:17en Ukraine
22:18il a fait le lien
22:18pour dire attention
22:19ça n'a rien à voir
22:20il fait ça cette semaine-là
22:21voilà
22:21mais ce n'est pas exactement
22:22oui alors je reviens
22:23deux minutes sur l'échec
22:24du SNU
22:25que je connais bien
22:25vous voyez
22:27quand vous dites
22:28aller faire différentes activités
22:31c'était exactement
22:33l'objectif du SNU
22:34le SNU c'était
22:35vous passer 15 jours ensemble
22:37mixité sociale
22:38apprentissage
22:39et ouverture
22:40sur les autres capacités
22:42de s'engager
22:42services civiques
22:44pompiers
22:45police
22:45etc etc
22:46pourquoi l'échec ?
22:48d'abord les militaires
22:49n'en voulaient pas
22:49pour une raison simple
22:50c'est qu'ils disent
22:51nous on est là
22:52pour former des soldats
22:53les citoyens
22:54c'est l'éducation nationale
22:55et l'éducation nationale
22:57elle faisait exactement
22:58la remarque que vous faisiez
22:59c'est-à-dire
22:59vous comprenez
23:00lever le drapeau
23:01et chanter un marseillais
23:02c'est un peu facho quand même
23:03ça c'était
23:04c'était
23:05c'était
23:05non non
23:07vous ne l'avez pas dit
23:08mais c'est un peu
23:09ce que disaient
23:09les syndicats
23:10les syndicats
23:11de l'éducation nationale
23:12donc c'était rejeté
23:13par les deux parties
23:14et donc aujourd'hui
23:15qu'est-ce qu'on dit ?
23:16on dit
23:16les militaires
23:17vous allez former des soldats
23:18alors ça ils disent
23:19ça oui on sait faire
23:20donc on est preneur
23:21un effectif réduit
23:23quand même
23:23parce que
23:24progressif
23:25parce que derrière tout ça
23:26qu'est-ce qu'il faut ?
23:27il faut des budgets
23:27vous comprenez ?
23:29engager des gens
23:30pour ne pas les équiper
23:32les entraîner
23:33les préparer
23:34ça ne sert pas à grand chose
23:35donc il faut mettre des budgets
23:36d'où le budget
23:37de la défense
23:39le prochain
23:40pour 2026
23:41qui je le rappelle
23:41doit augmenter
23:42de 6,7 milliards
23:43et sur lequel
23:44j'ai l'impression
23:45qu'il n'y a pas beaucoup
23:46de discussion d'ailleurs
23:46mais il faut l'espérer
23:48il faut s'adresser
23:49au député
23:50il n'y aura probablement
23:51pas de vote
23:52donc le gouvernement
23:52va pouvoir faire ce que
23:53non j'exagère un petit peu
23:55il y aura certainement
23:55un vote
23:56mais vous savez
23:57que le débat budgétaire
23:57est ce qu'il est en ce moment
23:58donc on voit bien
24:00on sait que vous n'allez pas
24:01voter le budget
24:01non
24:01pour d'autres raisons
24:03mais ça risque d'être reporté
24:04au début d'année prochaine
24:05ce débat là
24:05si j'en crois
24:06ce que je vois à l'Assemblée
24:07en ce moment
24:07et pour la défense
24:08c'est important
24:09d'avoir un budget
24:09s'il n'y a pas de budget
24:10il n'y a pas d'investissement
24:11est-ce que ce service
24:13militaire volontaire
24:15c'est un moyen
24:15pour Emmanuel Macron
24:16de laisser un héritage
24:18une grande réforme
24:19Sylvain Kahn
24:20bon là
24:21si on se lance
24:22dans l'exégèse
24:23de la stratégie politique
24:26d'Emmanuel Macron
24:26j'avoue
24:27j'ai beau renseigner
24:28aussi l'histoire politique
24:30de la France
24:31du XXe siècle
24:31et du XXIe siècle
24:32j'avoue très humblement
24:34que depuis la dissolution
24:36de 2024
24:37c'est devenu très très compliqué
24:40de savoir
24:42quelle est la stratégie
24:42politique
24:44du président de la République
24:45recréer un service militaire
24:46oui
24:46alors
24:47écoutez
24:47oui et non
24:49j'essaie de dire
24:50oui et non
24:51pourquoi
24:51parce que si c'est
24:52si c'était un service
24:54militaire obligatoire
24:54là ça serait vraiment
24:57un acte extrêmement fort
24:58alors après
24:58il faut dire
25:00je ne suis pas du tout
25:01en train de dire
25:01il faut le faire
25:02ou il ne faut pas le faire
25:02mais par rapport
25:03à ce que vous dites
25:04là on pourrait dire
25:05alors là c'est vraiment
25:06un espèce de tournant
25:07on reviendrait
25:08sur une réforme
25:09qui a été considérée
25:10comme très importante
25:11qui a été celle
25:11du président Chirac
25:12bon
25:13un service militaire
25:14volontaire
25:16c'est juste
25:18me semble-t-il
25:18une autre modalité
25:20pour avoir
25:21une armée professionnelle
25:22qui soit adaptée
25:25au nouveau contexte
25:27de menaces
25:28qui est beaucoup plus
25:29qui sont beaucoup plus
25:30importante maintenant
25:31qu'elle ne l'était
25:32il y a 10 ans
25:32voilà
25:33donc moi je n'irais pas
25:34jusqu'à dire
25:34que c'est une réforme
25:36pour laisser une trace
25:37dans l'histoire
25:37je ne pense pas
25:38Emmanuel Macron
25:39forme sa jeunesse
25:40et évoque aussi
25:40un engagement
25:41des troupes françaises
25:43en Ukraine
25:43c'est pas la première fois
25:44mais il en précise
25:46un peu plus le cadre
25:47on en parle après la pause
25:49ce matin Emmanuel Macron
26:02a précisé les contours
26:03de l'engagement
26:04des soldats français
26:05en Ukraine
26:06il en a également
26:06discuté cet après-midi
26:08avec les pays
26:08de la coalition
26:09des volontaires
26:11autant dire que
26:11c'est une idée
26:12insupportable
26:13pour Vladimir Poutine
26:14qui a déjà expliqué
26:16que ce serait
26:16une déclaration de guerre
26:17on en débat avec nos invités
26:19le général Dominique Trinquant
26:21ancien chef
26:22de la mission militaire française
26:23auprès de l'ONU
26:24et auteur
26:25d'un monde à l'autre
26:26comprendre les nouveaux enjeux
26:27géopolitiques
26:28chez Robert Laffont
26:29Bénédicte Tassar
26:31chef du service international
26:32de RTL
26:33Sylvain Kahn
26:34professeur au centre d'histoire
26:35de Sciences Po
26:36auteur de
26:37l'Atlantisme et mort
26:38vive l'Europe
26:38aux éditions de l'Aube
26:40Fondation Jean Jaurès
26:41Fondation Jean Jaurès
26:42et Aurélien Taché
26:43député LFI du Val d'Oise
26:45et membre de la commission
26:47des affaires étrangères
26:48c'est important
26:49pour être crédible
26:50de se préparer
26:51concrètement
26:52à envoyer des hommes
26:53en Ukraine
26:54il a parlé ce soir
26:55de force de réassurance
26:57en deuxième rideau
26:58oui
26:59c'est important
27:00pour deux raisons
27:01la première
27:02parce que
27:03vous ne pouvez pas
27:04parler autour de la table
27:05si vous n'apportez pas
27:06quelque chose sur la table
27:07il faut mettre
27:08et vous dites
27:08bah oui
27:09nous on veut
27:10l'arrêt des conflits
27:12mais des garanties
27:13et dans les garanties
27:14nous on est prêt
27:15de mettre au pot
27:16ça c'est la première raison
27:18la deuxième raison
27:19c'est que
27:20pour avoir fait
27:20beaucoup de planification
27:21militaire
27:22c'est pas quand il va falloir
27:23faire quelque chose
27:24qu'on va s'en préoccuper
27:25ça se planifie avant
27:27et donc il y a
27:28tout un état major
27:29qui planifie
27:29en plus avec 30 nations
27:31donc c'est compliqué
27:32je vais vous dire
27:33à 2 c'est compliqué
27:34à 3 c'est un peu plus compliqué
27:35mais alors à 30
27:36c'est très compliqué
27:36parce qu'il y en aura 30 d'ailleurs
27:37oui il y a 30
27:39dans la coalition des volontaires
27:40alors ça veut pas dire
27:41que 30 vont arriver
27:42avec des régiments
27:43et des trucs
27:44mais voilà
27:45donc je crois que c'est important
27:461. pour être crédible
27:482. pour être prêt
27:49alors Emmanuel Macron
27:50a précisé donc
27:51qu'un engagement
27:52des troupes françaises
27:52serait après
27:53un cessez-le-feu
27:55et dans le cadre
27:55d'une force réunie
27:56en plusieurs pays
27:57on l'écoute ce matin
27:58sur RTL
27:58jamais nous n'avons prévu
27:59d'être sur la zone de front
28:00puisque nous ne sommes pas
28:02en charge de cela
28:03mais dans des sites
28:05de repli
28:06à Kiev
28:07à Odessa
28:08pour citer un exemple
28:09on met en place
28:10des forces de réassurance
28:11c'est à dire que
28:12avec des soldats français
28:13européens
28:14il y a des soldats
28:14britanniques
28:15français
28:16turcs
28:16qui
28:17le jour où la paix est signée
28:19donc pas dans un contexte
28:20de guerre
28:20sont là
28:21pour procéder
28:22à des entraînements
28:23à des sécurisations
28:24par exemple
28:25on fera une force
28:26de réassurance aérienne
28:28elle sera pas basée
28:29forcément en Ukraine
28:30elle peut être basée
28:31dans les pays voisins
28:32c'est plutôt ce qui est prévu
28:33mais avec des opérations
28:34qui se feront en lien
28:35avec l'armée de l'air ukrainienne
28:37pour sécuriser son espace aérien
28:38Emmanuel Macron ce matin
28:40au micro de Thomas Després
28:42c'est important de préciser
28:43que les forces françaises
28:45et internationales
28:46ne seront pas basées
28:47en Ukraine
28:48c'est une concession
28:49déjà faite aux Russes
28:51Sylvain Kahn
28:51surtout ce qui est
28:53je crois très important
28:54dans la précision
28:55qu'a apporté le président
28:55de la république
28:56c'est que
28:57tout ce dispositif
28:58c'est une fois
28:59que la guerre sera terminée
29:01pour l'instant
29:02la guerre
29:02elle n'est pas du tout terminée
29:03pour l'instant
29:04toutes les nuits
29:05c'est une fois
29:06que le cessez-le-feu
29:06sera signé
29:07cessez-le-feu
29:08mais la guerre
29:09ne sera pas terminée
29:10je veux dire
29:10une fois que les opérations
29:11militaires
29:12s'arrêteront
29:14voilà
29:14donc c'est très intéressant
29:16et comme le disait
29:18le général
29:19évidemment c'est très important
29:20d'anticiper
29:20mais pour l'instant
29:21ce qui se passe
29:22c'est que
29:22à l'arrière du front
29:24c'est déjà un front
29:24qui fait 1000 kilomètres
29:25et où il y a énormément
29:26de morts chaque jour
29:27vous avez toutes les grandes villes
29:29tous les réseaux
29:30d'infrastructures critiques
29:31c'est-à-dire
29:32concrètement
29:33les Russes bombardent
29:34toutes les nuits
29:35les Ukrainiens
29:36il fait très froid
29:37en Ukraine
29:38déjà maintenant
29:39donc ils n'ont pas de chauffage
29:40ils n'ont pas d'électricité
29:41ils sont dans le noir
29:42ils sont obligés
29:43d'habiter
29:44dans les couloirs
29:46du métro
29:46et
29:48alors
29:48il y a sûrement
29:49des tas de choses
29:49qui se passent en ce moment
29:50mais l'enjeu
29:51le véritable enjeu
29:52c'est
29:53comment est-ce qu'on peut
29:54continuer
29:55à soutenir
29:56les Ukrainiens
29:56qui résistent
29:57extrêmement courageusement
29:59à l'envahisseur
30:01et à l'agresseur russe
30:02pour paraphraser
30:03une bande dessinée
30:03bien connue
30:04il faut faire
30:04chaque chose en son temps
30:05vous voulez dire
30:06il n'est pas du tout question
30:07de parler de la classe
30:08et c'est le feu
30:08aujourd'hui
30:09donc là
30:10enfin bon
30:11alors
30:11est-ce que oui ou non
30:12ça paraît possible
30:14opportun
30:14souhaitable
30:15est-ce qu'on a envie
30:16d'aider les Ukrainiens
30:19à avoir une défense
30:20aérienne par exemple
30:22pour éviter
30:23très concrètement
30:25il y a une pluie
30:26de drones et de missiles
30:27qui tombent
30:27toutes les nuits
30:28sur les grandes villes ukrainiennes
30:30même celles qui sont à
30:312000 km en arrière du front
30:33et là on fournit des armes
30:34c'est encore un autre sujet
30:35on fournit des armes
30:35mais il faut qu'on en fournisse plus
30:37puisque les américains
30:38ont arrêté de le faire
30:39Aurélien Taché
30:40si vous êtes député à la FI
30:42si un jour on vous demande
30:43de voter
30:43oui ou non
30:44pour l'envoi
30:45de troupes françaises
30:47après un cessez-le-feu
30:48pour soutenir l'armée ukrainienne
30:50vous voterez quoi ?
30:51je pense que je voterai non
30:52parce qu'il y a un organisme
30:54qui s'appelle l'ONU
30:54et que c'est une force
30:56d'interposition internationale
30:58qui doit être mise en place
30:58sinon ça veut dire
30:59que l'ONU
30:59mais qui est souvent bloquée
31:00oui mais bon
31:01à un moment
31:02soit on pense encore
31:04que tout ça sert à quelque chose
31:05soit on fait finalement
31:05comme Trump
31:06et on considère
31:07que ça ne sert plus à rien
31:08et on fait dans notre coin
31:09et le président de la république
31:10il vient de dire une chose
31:11il vient de dire
31:12c'est le fait
31:12mais il vient de dire aussi
31:13une fois que la paix sera signée
31:14mais quand est-ce qu'on se met aussi
31:17un petit peu au boulot
31:18sur cette question
31:18il n'a pas dit que la paix
31:19il a dit on va
31:20on fait des progrès
31:21vers une paix un peu plus robuste
31:22il nous parle des rafales
31:24pour les ukrainiens
31:25pour 2035
31:26il nous parle de ce qu'on fera
31:28peut-être un jour
31:29voilà
31:30une fois que la paix sera signée
31:31mais il ne nous parle pas beaucoup
31:32de comment on peut avancer vers là
31:34et qu'est-ce que ça fait
31:35ça fait que c'est encore
31:35Donald Trump
31:36qui tient le stylo
31:38qu'on a le plan
31:39qu'on a évoqué tout à l'heure
31:40où finalement
31:40on peut le résumer en une phrase
31:41ce plan
31:41Donald Trump
31:43vend l'Est de l'Ukraine
31:44contre je ne sais plus
31:45150 milliards d'avoirs russes
31:47c'est ça
31:48c'est un gel
31:49c'est un gel
31:51il n'a pas vendu
31:51on comprend bien
31:52que ce qu'il veut
31:54c'est que ce soit dégelé
31:55pour que la reconstruction
31:56de l'Ukraine
31:57se fasse sous supervision américaine
31:58avec 50%
31:59des profits
32:00de ces avoirs
32:01qui iront directement
32:01pour les américains
32:02et en échange
32:03ils laissent Poutine
32:03prendre les territoires
32:04moi je crois vraiment
32:05qu'il faut aussi
32:06bien sûr
32:07il faut continuer
32:07à soutenir les ukrainiens
32:09à leur livrer des armes
32:10si c'est nécessaire
32:10mais il faut aussi
32:11qu'on regarde un petit peu
32:11les choses en face
32:12et qu'à un moment
32:13on se demande comment
32:14sur le terrain diplomatique
32:15et de la paix
32:15les choses peuvent avancer
32:17et quelle garantie de sécurité
32:18mutuelle pour nous aussi
32:19français
32:19quel finalement
32:21avis des ukrainiens
32:22eux-mêmes
32:23bien sûr
32:23leurs dirigeants
32:23mais le peuple aussi
32:24il faudra peut-être l'entendre
32:25à un moment
32:25il y a de plus en plus
32:26d'ukrainiens
32:27qui désertent
32:28et ça le plan prévoyait
32:29des élections très rapides
32:30il y a des élections
32:30qui n'ont pas été tenues
32:31le président Zelensky
32:32est dans un mandat
32:33qui a été échu
32:33tout ça il faut en parler
32:34c'est des choses
32:35qui sont désagréables
32:35mais malheureusement
32:36ils ne sont pas évoqués
32:37c'est pourtant un peu ça
32:38qu'il faudrait aborder
32:39en priorité
32:40avant de dire
32:41ce qui se passera après
32:42on en parle quand même
32:43parce qu'on parle
32:44de cette démonstration
32:46de force
32:46d'Emmanuel Macron
32:47Ménédic Tassar
32:48d'ailleurs on irait avec qui
32:49en Ukraine
32:51dans ces forces de réassurance
32:53il y a une vingtaine de pays
32:54qui sont dit prêts
32:55à envoyer des hommes
32:56alors quand on parle
32:57de forces de réassurance
32:58il va falloir aussi
32:59dédramatiser
33:00on parle de quoi
33:00d'un millier d'hommes
33:01d'un millier d'hommes
33:03placés près des centrales
33:04électriques
33:05énergétiques
33:06près des gares
33:08voilà
33:08ils feraient quoi
33:09parce que j'ai vu
33:10qu'il y avait de la formation
33:11qui était envisagée
33:12est-ce que l'armée ukrainienne
33:13en ce moment
33:13elle a besoin d'être formée
33:14par l'armée française
33:15alors ça c'est le grand cas
33:17maintenant
33:17est-ce que c'est les ukrainiens
33:18qui vont nous former
33:18mais de toute façon
33:19oui elle a besoin d'être formée
33:21déjà au matériel européen
33:22au matériel américain
33:23de toute façon
33:24et puis
33:25cette coalition des volontaires
33:27elle a été créée
33:28pourquoi ?
33:29pour deux choses
33:29d'abord un
33:30pour dire à Poutine
33:31on ne lâche pas l'Ukraine
33:32et deux
33:33pour dire à Trump
33:34viens avec nous
33:35viens avec nous
33:36n'abandonne pas l'Europe
33:37nous sommes là
33:39on va se battre
33:40viens te battre avec nous
33:40c'est aussi pour entraîner
33:42les Etats-Unis avec nous
33:43parce que
33:43la grande menace quand même
33:45c'est que les Etats-Unis
33:46nous laissent tomber
33:46le général Trinquant
33:47oui alors simplement
33:48pour revenir sur
33:49la place que prend
33:51monsieur Trump
33:52monsieur Trump
33:53est un homme de la télévision
33:55c'est un showman
33:56donc lui
33:57il fait un show en permanence
33:58et c'est pas grave
33:59je dis quelque chose
34:00je dirai le contraire
34:02dans 48 heures
34:02tout le monde s'en fout
34:04souvenez-vous
34:04de ce qu'il avait dit
34:05je pourrais assassiner
34:06quelqu'un dans la 5ème avenue
34:07on me regarderait
34:08on m'applaudirait encore
34:09donc voilà
34:11on n'est pas dans cette situation-là
34:13on travaille nous
34:14sur des sujets
34:15un peu plus sérieux
34:17consistants
34:18en construisant quelque chose
34:20avec les Ukrainiens
34:21lui il a tendance quand même
34:23et c'est le premier plan
34:25on le montrait bien
34:25à bien plus écouter
34:27les Russes
34:28à confier les dossiers
34:30à un entrepreneur immobilier
34:33monsieur Wilcoff
34:35monsieur Wilcoff
34:36je pourrais vous parler
34:37de son gendre
34:38oui et son gendre
34:39aussi pareil
34:40c'est business tout ça
34:41est-ce que j'échange
34:42un immeuble
34:43de la 3ème avenue
34:44contre celui de la 4ème
34:45c'est à peu près ça
34:46son niveau de réflexion
34:47donc voilà
34:48donc derrière
34:48il faut qu'on monte
34:49avec des choses un peu
34:51et je trouve
34:51ça revient au début
34:53de notre conversation
34:53que les Européens
34:55pardon
34:55ont très bien réagi
34:56à chaque fois
34:57en revenant
34:58avec les Ukrainiens
35:00et d'un seul coup
35:01le président Trump
35:02dit bah oui
35:03il faut voir
35:03alors là il dit
35:04on a de bonnes chances
35:05d'avoir un plan
35:06bon on sait pas très bien lequel
35:07parce que quand même
35:08le deuxième plan
35:09n'a pas grand chose
35:09à voir avec le premier
35:10mais il y a Thanksgiving
35:12et Thanksgiving
35:14c'est jeudi
35:14aux Etats-Unis
35:16c'est important
35:16et donc on va proposer
35:18un cadeau
35:19pour Thanksgiving
35:20bon voilà
35:21peut-être qu'après Thanksgiving
35:22on n'en parlera pas du tout
35:24et on reviendra
35:25à autre chose
35:26c'est un peu
35:27le monde
35:27avec monsieur Trump
35:29le monde
35:29avec lequel nous devons vivre
35:31mais simplement
35:32d'ailleurs
35:32d'ailleurs Emmanuel Macron
35:33encore ce matin
35:34est extrêmement prudent
35:35en disant que le plan
35:36de paix américain
35:37va évidemment
35:38dans le bon sens
35:39on le caresse
35:39dans le sens du poil
35:40complètement
35:41son égo est tel
35:42qu'il faut le caresser
35:43dans le sens du poil
35:44et puis surtout
35:44ce qu'on ne réalise pas
35:45c'est la puissance américaine
35:47moi j'ai travaillé avec eux
35:49je vais vous dire
35:49c'est à
35:51des coudées
35:52au-dessus
35:53de nos capacités
35:53ils voient grand
35:54les américains
35:54non mais c'est
35:56un de mes camarades
35:57qui était en Afghanistan
35:58avec lui
35:59discutait avec un américain
36:00montait une opération
36:01et l'américain lui disait
36:03just tell me how much
36:04combien vous avez besoin
36:06d'hélicoptère
36:06d'avion
36:07de machin
36:07je vous mets tout ça
36:08il n'y a que les américains
36:09qui peuvent monter un truc comme ça
36:10donc on est obligé
36:12aujourd'hui de négocier
36:13en particulier
36:14parce que pendant 30 ans
36:15on s'est désarmé
36:17dividende de la paix
36:18et pour remonter la pente
36:20de 30 ans de désarmement
36:21ça prend un peu plus que deux ans
36:23merci à vous tous
36:24d'être venus débattre
36:26dans ce studio
36:28j'allais dire sur ce plateau
36:28j'ai encore des habitudes de télé
36:30demain Thomas Soto recevra
36:31Gérald Darmanin
36:32le garde des Sceaux
36:33quant à Marc-Olivier Fogiel
36:34il accueillera Orlando
36:36le frère de Dalida
36:37qui réagira pour la première fois
36:38à la polémique
36:39de la statue de Dalida
36:41à Montmartre
36:41si vous voulez en savoir plus
36:42demain matin
36:43à 8h15
36:44il est l'heure de retrouver
36:45André Dusselier
36:46bonsoir André
36:47quelle belle histoire
36:48allez-vous nous raconter
36:48bonsoir Anne-Sophie
36:50ce soir
36:51vous allez découvrir
36:52la fabuleuse histoire
36:53d'un homme et une femme
36:55le code génie
36:56de Claude Lelouch
36:57né d'un moment
36:59de désespoir
37:00à tout de suite
37:01sur RTL
37:01merci André
37:02à tout de suite
37:03RTL
37:05votre radio
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