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  • il y a 5 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 27 novembre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:06Avec Amandine Bégaud.
00:08Et à la une, ça y est c'est fait, Emmanuel Macron annonce le retour du service militaire.
00:14Alors attention, pas tel qu'on l'a connu par le passé, ce service militaire sera volontaire.
00:20Et les jeunes qui y participeront seront sélectionnés au fur et à mesure.
00:25Ça va monter en puissance au fur et à mesure.
00:283 000 jeunes d'abord dès cet été, dès 2026.
00:32L'idée c'est d'arriver jusqu'à 50 000 en 2035.
00:36Bonne idée ou pas, on en débat dans un instant avec vous.
00:40Dans l'actualité également, la SNCF qui a annoncé ce matin de la mise en place d'une nouvelle liaison directe entre Bordeaux et Lyon.
00:46Une lune TGV sans changer de train.
00:49Le petit point gênant, c'est qu'il va quand même falloir passer par la région parisienne.
00:55Ça vous fait bondir, notamment si vous habitez dans le centre de la France.
01:00Vous réagissez là encore au 30 de 10 et on en débat dans un instant.
01:04Et puis on vous le disait, ce bilan qui continue de s'alourdir à Hong Kong après ce gigantesque incendie.
01:097 tours d'immeubles en feu.
01:11On compte désormais au moins 55 morts.
01:15La météo avec vous, Peggy.
01:18Je vous ai pressé tout à l'heure, on va bien refaire la météo pour cet après-midi.
01:22Soleil au nord, nuage au nord, ça ne va pas se dégager ?
01:25Non, pas du tout.
01:25Ça va rester bien couvert sur une bonne partie nord.
01:28En gros, au nord d'une ligne Bordeaux-Messe, on a vraiment un ciel bien couvert avec quelques averses.
01:34Parfois un peu plus marquées vers la Champagne ou vers la Bretagne et le Côte-Antin.
01:38Mais quoi qu'il en soit, ça ne se dégagera pas.
01:40En revanche, au sud de cette ligne, on a beaucoup plus d'éclaircies.
01:43Et même un beau soleil entre l'Aquitaine, les Alpes en remontant vers l'Alsace cet après-midi.
01:48On a toujours un peu de vent près de la Méditerranée, alors qu'il faiblit par rapport à hier.
01:51Des rafales à 60 km heure.
01:53Et puis sur la Corse, il restera encore quelques averses.
01:55Elles étaient orageuses ce matin.
01:56On a encore quelques gouttes cet après-midi sur la Haute-Corse et la façade Est.
02:00Avec de la neige à 900 mètres et un peu de vent.
02:03Les températures, 4 degrés cet après-midi, seulement à Strasbourg.
02:06Ça reste frais.
02:075 à Mulhouse, 6 à Lyon comme à Clermont-Ferrand, 7 à Grenoble et Montauban,
02:118 à Paris-Lille et Limoges, 9 à Toulouse, 11 à Nîmes et Bordeaux,
02:1512 au Havre et à La Rochelle, 13 à Perpignan, 14 à Montpellier, Brest et Biarritz,
02:19et 16 à Toulon et Nice.
02:21Bon, et pour demain, ça s'arrange ?
02:23Eh bien non.
02:23Nouvelle perturbation sur un large quart nord-ouest le matin.
02:26Cette perturbation va glisser vers la Vendée, l'Auvergne et les frontières du nord l'après-midi.
02:32On va retrouver un peu plus d'éclaircies sur les bords de Manche.
02:35Là où on aura du soleil, c'est encore uniquement entre les Pyrénées, la Méditerranée et les Alpes
02:39et des températures qui remontent légèrement, sauf dans l'Est.
02:43Merci beaucoup Peggy.
02:46J'en profite pour vous signaler à l'instant qu'on apprend que c'est Natacha Apana
02:49qui remporte le prix du concours des lycéens,
02:52elle-même qui avait remporté le prix féminin.
02:55Il est 13h04.
02:56Jusqu'à 14h.
03:00Les auditeurs ont la parole.
03:02Amandine Bégaud sur RTL.
03:05Moi, j'ai 34 ans et en fait, j'aurais bien voulu avoir la chance d'avoir des services militaires,
03:09mais bon, on ne l'a pas eu parce que je trouve que ça donnerait des bonnes valeurs à nos jeunes,
03:13ça leur permettrait de couvrir le monde militaire sans forcément avoir les risques d'un militaire de carrière.
03:21Le message de Benjamin au 3210 favorable, donc au retour du service militaire,
03:28confirmé et annoncé il y a quelques minutes maintenant, un peu plus d'une heure, par Emmanuel Macron.
03:34On en parle avec vous, les auditeurs, et Émilie Beaujard qui est restée avec moi en studio.
03:38Merci Émilie.
03:39Juste, on rappelle, ça concerne quelle catégorie d'âge ?
03:43Alors là, ce que disait le Président, c'est que le cœur des jeunes concernés, ce sera 18-19 ans
03:48et il espère en fait repérer ses volontaires lors de la journée de défense et de citoyenneté.
03:54Qui elle reste en place ?
03:55Oui, mais qui va à nouveau changer de nom, qui va s'appeler une journée de mobilisation.
03:59Et là, les jeunes qui seront intéressés pourront postuler, ils postuleront auprès du ministère des Armées
04:04qui étudiera les candidatures et après rappellera ces jeunes et les mettra dans des unités militaires.
04:11Une mise en place progressive, on le rappelle, et à partir de cet été.
04:15Bonjour Xavier.
04:16Oui, bonjour Amandine.
04:17Vous nous appelez d'où Xavier ?
04:19Alors, des femmes de la Normandie.
04:21Très bien, vous êtes à la retraite, je crois ?
04:24Oui, voilà, jeune retraité, tout à fait.
04:26J'ai travaillé au Sainte-Neuve, en régulation du Sainte-1985.
04:29Oh, joli métier et courageux aussi.
04:34Vous en pensez quoi de ce retour du service militaire ? C'est une bonne idée ou pas ?
04:37Très bonne idée, très très bonne idée.
04:39Et puis, parce qu'on va me planter le décor, moi j'ai 61 ans,
04:42et là, je n'ai pas pu faire mon service parce qu'au moment des trois jours, j'étais exempté.
04:46Je l'ai dit bien exempté, pas réformé, pour une raison médicale.
04:49Mes enfants, ils ont 35, 33 et 26 ans.
04:53Ma dernière fille, elle est à l'armée.
04:55Elle est pompier de Paris, mais ça fait partie de l'armée de terre.
04:59Mais je lui ai dit bravo, mais bravo à ce retour du service.
05:03Et là, je lui dirais volontaire, mais c'est déjà un premier signe.
05:07Vous auriez préféré que ce soit obligatoire, Xavier ?
05:09Oui, oui, oui, honnêtement, oui.
05:11Parce que j'ai entendu votre ministre, l'ancien ministre tout à l'heure.
05:14Oui, Alain Richard.
05:14Qui disait que finalement, ça pouvait quinqueter.
05:17En soin CV, j'ai fait mon service militaire.
05:20Pour un patron, ça voulait dire, finalement, le jeune, il est bien.
05:25Enfin, je veux dire, il a respecté un cadre.
05:28Il a les horaires, il a un certain respect du monde du travail, certainement.
05:35C'est chacun qui sera un soin CV.
05:38Et puis, qu'est-ce qu'un jeune ?
05:40Enfin, j'ai dit, il faut faire preuve d'un petit peu de patriotisme.
05:42Mais maintenant, on dépend de la société, on a des aides un peu.
05:47Mais est-ce que ce n'est pas un minimum, finalement,
05:49de devoir dix mois à la nation pour défendre son pays, si jamais il y a quelque chose ?
05:53Et puis, allons plus loin, parce que maintenant, on va dire,
05:55c'est Poutine qui nous menace un petit peu, c'est la Russie qui nous menace.
05:58Mais qu'est-ce qu'on va faire si on n'a pas tous ces jeunes qui vont là pour nous défendre ?
06:02On va se terrer dans un trou ? On va faire quoi ?
06:05J'ai dit, bravo, il faut qu'on ait ce service militaire, revienne comme avant.
06:09Je ne suis pas pour la guerre, entendez-nous, je ne suis pas pour la guerre.
06:11Mais on a un cadre qui sera bien défini.
06:13On a un respect d'un certain règlement.
06:16On a le respect, voilà, le respect.
06:18Ce que disait Alain Richard aussi, et Émini, il va sans doute nous le confirmer.
06:22L'une des raisons, sans doute, pour lesquelles il est volontaire et pas obligatoire, ce service national,
06:27c'est aussi parce qu'on n'a pas les capacités, Émilie, d'accueillir comme ça toute une génération.
06:31Ah ben non, on n'a pas les capacités, parce que dans les années 2010,
06:34on a fermé énormément de casernes, de bases aériennes, etc., pour réduire le budget de la défense.
06:38Donc maintenant, il faut refaire le chemin inverse, et ça, ça va prendre énormément de temps,
06:42parce qu'effectivement, intégrer plusieurs milliers de jeunes par an,
06:46il va falloir les loger, les nourrir, les équiper, les payer leurs soldes.
06:50On ne sait pas encore combien ils seront payés.
06:52Alors là, l'Élysée disait peut-être environ 800 euros.
06:55Voilà, c'est les chiffres qu'on a, mais effectivement, ça va prendre du temps.
06:58Il n'y a plus les infrastructures, et il n'y a plus les gens pour les encadrer.
07:01Donc tout ça, cette machine va devoir se mettre en route, en fait.
07:05Xavier, restez avec nous, on va accueillir...
07:07Vous voulez réagir, pardon, excusez-moi.
07:09Oui, simplement, par rapport à l'infrastructure, pourquoi ne pas remettre...
07:13Bon, on peut refaire des casernes, on peut refaire...
07:15On bâtit des hôpitaux moins de 3 ans...
07:16Oui, mais ça coûte de l'argent, Xavier.
07:18Oui, mais ça fait revenir...
07:19Et on n'a pas beaucoup d'argent en ce moment.
07:21Ça fait revenir du travail aussi.
07:22Ah oui, vous avez raison.
07:24Voilà.
07:25Des entreprises retravaillent, ça donne encore du coût de moins de chômage, peut-être.
07:28Enfin, je ne sais pas.
07:29Tout ça, c'est un enjeu.
07:31Et puis après, les militaires qui seront formés pour former les jeunes appelés,
07:34mais ça fait encore...
07:36Ça refait un mix.
07:37Enfin, on développe encore des emplois supplémentaires.
07:39Et on va y revenir...
07:40Ce serait un investissement aussi sur l'avenir.
07:43Dans les villes où il y a une caserne, ça fait revivre des emplois, des...
07:47Des commerces.
07:48Ben oui, tout à fait.
07:49Tout ça, ça vient par la suite.
07:50Alors, voilà, je pense que...
07:53Enfin, oui, c'est là-dessus qu'il faut réfléchir, là-dessus.
07:55Ce n'est pas un frein.
07:56L'infrastructure ne doit pas être un frein.
07:58Xavier, restez avec nous.
07:59On va continuer à échanger.
08:00On va accueillir Élise.
08:01Bonjour Élise.
08:02Bonjour.
08:03Vous nous appelez d'où ?
08:05De Vendôme, dans Loire-et-Cher.
08:07Bon, et alors vous, vous trouvez ça bien, le volontariat ?
08:10Oui, complètement.
08:11J'aurais même préféré, comme Xavier, que ce soit obligatoire.
08:15Franchement, je rebondis sur ce qu'il disait.
08:17C'est vrai qu'on perd aujourd'hui un petit peu la valeur du travail, de l'engagement,
08:23la valeur de la République aussi.
08:25Je pense que c'est vrai que de réinstaurer, même sur courte durée, un service obligatoire,
08:32je trouve que ce serait vraiment une bonne chose.
08:34Je peux me permettre, Élise, de donner votre âge ?
08:36Bien sûr.
08:3744 ans, c'est ça ?
08:38Oui, tout à fait.
08:38Donc, vous faites partie de cette génération, comme moi, comme Émilie, d'ailleurs,
08:41où personne n'a fait son service militaire.
08:44Et on n'a rien fait, nous-mêmes.
08:45Ni la journée d'appel.
08:46Il n'y avait rien du tout.
08:48Exactement.
08:48Vous avez trois enfants, je crois ?
08:50Oui.
08:51Qui ont quel âge ?
08:52Des jumeaux qui ont six ans et demi et une dernière qui a quatre ans.
08:55Bon, effectivement, ils ont le temps de voir.
08:58Vous aimeriez qu'ils fassent partie de ces volontaires ?
09:01Oui, oui, oui, complètement.
09:03Parce que je trouve que ça les implique à rentrer déjà dans la vie active
09:08et puis à acquérir ces valeurs-là qui sont importantes à nos yeux.
09:12Alors, c'est assez amusant parce que dans tous les gens qui nous appellent,
09:16et pourtant, ce matin, j'avais lancé un appel aux plus jeunes,
09:18on n'a que des gens qui ne sont pas directement concernés
09:22et qui nous disent, ah non, non, mais c'est formidable,
09:24il faudrait absolument, même que ce service militaire soit obligatoire.
09:29Il y a 43% seulement des 18-24 ans qui y sont favorables.
09:34Alors, justement, si vous êtes dans cette classe d'âge, 18-19 ans,
09:38un petit peu moins même ou un petit peu plus,
09:40n'hésitez pas à nous appeler.
09:41Élise et Xavier, vous restez avec nous.
09:42On reprend nos échanges dans un instant.
09:44A tout de suite.
09:45Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
09:48ou appelez-nous au 3210.
09:5050 centimes la mètre.
09:53Amandine Bégaud.
09:54RTL midi, les auditeurs ont la parole.
09:57Pour moi, je pense que le service militaire, à l'époque,
09:59n'aurait pas dû être arrêté.
10:00Il aurait dû être remanié, oui.
10:02Et toute cette jeunesse française actuellement qui est un peu perdue
10:05aurait pu avoir des repères par rapport aux anciens.
10:09Et je pense qu'on ne serait pas là
10:10avec des problèmes de jeunes qui sont un peu paumés.
10:16Le message de Fabrice au 3210.
10:18Et clairement, vous êtes plutôt assez massivement d'ailleurs favorable
10:22au retour de ce service militaire confirmé ce matin par Emmanuel Macron.
10:26Bonjour Victor.
10:27Bonjour Amandine, bonjour à tous.
10:28On a beaucoup de messages aussi sur la page Facebook de l'émission et sur l'application.
10:32Exactement.
10:32Comme Léo qui nous dit, si c'est basé sur le volontariat,
10:34bien j'y suis favorable.
10:35Richard, un service volontaire.
10:37Des jeunes intéressés par un métier militaire s'engageront directement.
10:41Les autres ne feront rien.
10:42Et puis Philippe, le service militaire volontaire n'apportera rien
10:45car ceux qui auraient besoin de discipline ne viendront pas.
10:49Merci beaucoup Victor pour ces messages.
10:51Bonjour Patrick.
10:52Bonjour.
10:53Vous nous appelez d'où ?
10:55De Luxembourg.
10:56De Luxembourg.
10:56Vous trouvez que c'est une bonne idée de remettre en place ce service militaire ?
11:01C'est une bonne idée.
11:03En fait, la mauvaise idée, c'était de le supprimer, je pense.
11:05Oui, vous êtes comme Fabrice qui disait, on aurait peut-être dû l'adapter, mais...
11:10Je suis entièrement d'accord avec les auditeurs précédents.
11:13Je pense que moi, je suis un peu plus vieux, j'ai 10 ans de plus, Xavier.
11:18J'ai fait mon service militaire en 1974 dans la gendarmerie nationale.
11:23Oui.
11:24Et je trouve que 4 mois d'école, on côtoie des gens de tous horizons.
11:29Et ensuite, 8 mois en brigade, on permet de voir beaucoup de choses
11:33que les gens ignorent.
11:35Qu'est-ce que vous y avez appris, Patrick, vous ?
11:39Le respect.
11:41L'aide à apporter aux autres.
11:44Tout le monde a besoin de...
11:46Chacun a besoin, un jour, d'un coup de main.
11:49Et je pense qu'on était bien placés pour ça.
11:51On a...
11:53J'ai fait énormément de choses.
11:55Ça m'a permis de passer mon diplôme de secouriste, par exemple.
11:59D'aider des gens dans les difficultés.
12:01Donc ça vous a été utile ensuite, tout au long de votre vie ?
12:03Oui, malgré que j'avais un métier totalement différent.
12:10Mais je trouve que d'apprendre à vivre avec les autres, vivre ensemble,
12:14et le respect, c'était quelque chose de primordial.
12:17Le fait que ce ne soit pas obligatoire, vous le regrettez ?
12:22Un peu.
12:24Ce que je regrette surtout, c'est que j'étais en train de lire sur votre site.
12:28Emmanuel Macron officialise la création d'un service national purement militaire.
12:32Ça veut dire quoi, purement militaire ?
12:34Alors justement, Émilie Beaujard est avec nous.
12:37Émilie, qu'est-ce qu'on sait, en tout cas pour l'instant ?
12:40J'imagine que ça va s'affiner encore au fur et à mesure.
12:43Mais qu'est-ce qui est prévu dans ce nouveau service militaire ?
12:46Oui, on dit militaire, parce que là, c'est vraiment pris en charge par le ministère des Armées.
12:49C'est une formation qui va durer dix mois.
12:51Donc d'abord, un mois où on apprend les rudiments de la vie militaire,
12:54donc maniement des armes, marcher au pas.
12:56Puis neuf mois dans des unités militaires.
12:59Donc ça peut être armée de l'air, armée de terre ou la marine.
13:02À la gendarmerie aussi, comme ça fait.
13:04Ça pourrait être à la gendarmerie à partir de 2027, effectivement.
13:07Et ces jeunes serviront sous statut militaire.
13:10C'est-à-dire qu'ils seront dotés d'un uniforme, d'une solde, à peu près 800 euros par mois,
13:14c'est ce que dit l'Élysée, et d'un équipement.
13:17Donc c'est vraiment, effectivement, c'est pour ça qu'on dit que c'est militaire.
13:21Ils vont apprendre les rudiments de la vie militaire.
13:24Mais il y aura toujours, Patrick, se vivre ensemble, bien sûr, le respect,
13:29puisqu'on va devoir se plier aux règles de l'armée.
13:32Et de l'unité dans laquelle on sera détaché, effectivement.
13:35Et pour revenir au service qu'il y avait et qui a été arrêté par Jacques Chirac en 1997,
13:39il faut savoir qu'en 1997, un jeune sur trois échappait au service
13:43et qu'il n'y avait plus du tout de brassage social à cette époque-là.
13:46Et que ça coûtait un prix exorbitant.
13:48C'est pour ça qu'il a été arrêté en 1997.
13:50Je parle bien du moment où il a été arrêté, pas des années précédentes.
13:53Patrick ?
13:54Alors, vous parlez du prix exorbitant en sachant que nous, à notre époque,
13:57nous n'étions pas payés ou très peu payés.
13:59C'était quelque chose, une cartouche de cigarette.
14:01Oui, ça c'est sûr.
14:02S'il y avait déjà des difficultés financières à l'époque
14:04et qu'aujourd'hui on veut rémunérer à 800 euros,
14:07ça ne va me faire qu'accroître.
14:09Maintenant, retrouver des casernes.
14:11Vous savez, en 1974, quand il a été possible de faire son service en gendarmerie,
14:16les bases ont été vite, enfin les écoles, les centres d'instruction ont vite été rétablis.
14:21Personnellement, j'étais au CERN sur une ancienne base militaire américaine
14:24qui a été réadaptée en arrière-temps.
14:28Mais ce qu'on disait, c'était encore une histoire sans doute de moyens.
14:31Il faut débloquer des fonds.
14:33Deux milliards, le Président dit.
14:34Deux milliards sur la loi de programmation militaire qui seront affectés à ce service national.
14:39Après, comme vous dites, bien sûr qu'il y a des endroits qu'on pourra effectivement réinvestir et remettre.
14:44Mais en fait, ça prendra.
14:45Il y a quand même un temps, je pense, incompressible de mise en place de tout ça
14:48et surtout de mettre aussi des bâtiments aux normes.
14:51Parce qu'on sait qu'il y a certaines casernes aujourd'hui.
14:54Franchement, les conditions sont très rudimentaires.
14:56Et si on veut que les jeunes viennent, il va falloir quand même les attirer.
14:59Et au passage, je le rappelle, il faudra un budget.
15:01Et le Président a insisté sur ça.
15:03Il faut que le budget soit voté.
15:05Merci beaucoup Patrick pour votre appel.
15:07On va accueillir Benjamin.
15:08Bonjour Benjamin.
15:09Bonjour.
15:10Vous êtes le plus jeune des auditeurs qui nous ont appelés.
15:1334 ans, c'est ça ?
15:14Oui, c'est bien ça.
15:15Vous l'auriez fait, vous ?
15:1710-15 ans ?
15:18Non, pas 15 ans.
15:19Si vous aviez 18-19 ans aujourd'hui, vous l'auriez fait ?
15:24Je cours.
15:25Je cours, c'est vrai ?
15:27Oui, moi je pense que ma génération, on a loupé quelque chose de ne pas avoir l'occasion de faire ça.
15:37Parce que quand je vois les valeurs de certaines personnes qui l'ont fait, qui ont un certain âge maintenant,
15:44je pense que ces valeurs-là, on ferait peut-être bien de les retrouver un petit peu aujourd'hui.
15:49Mais vous savez que vous pouvez être réserviste ?
15:52Oui, bien sûr.
15:53Comment on fait pour être réserviste d'ailleurs, Émilie ?
15:55C'est pareil, on postule en fait au sein de l'armée qui étudie effectivement votre profil.
16:01Et vous pouvez être réserviste sur plein de métiers différents.
16:04Alors souvent, c'est en lien avec son métier.
16:07Il y a par exemple des réservistes dans la communication de l'armée, il y a des réservistes dans les dronistes.
16:11Il faut faire une formation ?
16:13Oui, il y a quand même une petite formation, effectivement on n'arrive pas comme ça.
16:16Et après on doit plusieurs jours dans l'année en fait à l'armée.
16:20Et c'est à partir, je crois qu'à partir de la majorité, on peut postuler.
16:24Mais il y a des régiments avec énormément de réservistes par exemple.
16:28Sébastien Lecornu, notre Premier ministre, est réserviste.
16:30Oui, il le répète très souvent.
16:32Thomas Pesquet aussi, je ne savais pas.
16:34Benjamin, ça, ça ne vous a jamais dit, réserviste ?
16:37Si, j'y pense.
16:38Mais bon, après moi c'était vraiment sur le service militaire.
16:44Parce que je trouve que ça a duré un certain temps.
16:46Et ça permettait de découvrir le milieu militaire, d'apprendre les choses qu'il y a à apprendre là-bas.
16:53que réserviste, ce n'est pas sur la même durée et puis ce n'est pas les mêmes choses.
17:01Et vous comprenez que ce soit sur la base du volontariat ou vous auriez dit, pourquoi pas un service obligatoire ?
17:08Pour moi, je pense qu'obligatoire, ça aurait été mieux.
17:14Merci Benjamin, restez avec nous.
17:16Marc, vous êtes avec nous aussi, bonjour.
17:18Oui, bonjour.
17:19Vous nous appelez d'où ?
17:21Je vous appelle de Commercy, en Meuse.
17:23Vous en pensez quoi, vous, de ce nouveau service militaire ?
17:27Alors, moi, personnellement, je trouve que l'idée est bonne.
17:32Et je voudrais rebondir sur les 43% de jeunes qui sont, si j'ai bien entendu vos chiffres,
17:39qui sont intéressés par...
17:41Eh bien, en fait, sur une cohorte de 600 000 personnes, ça fait quand même,
17:45c'est le niveau de l'essence par an, ça fait quand même plus de 200 000 jeunes qui sont intéressés.
17:50Ce qui est beaucoup, beaucoup.
17:50Mais oui, on peut se réjouir.
17:53Il faut plutôt voir ça comme la jeunesse qui donne un signe,
17:58qu'elle est attachée à, comment dire, entre guillemets, défendre la patrie.
18:03Parce que le mot patrie, qui avait quasiment disparu de notre discours depuis des années,
18:07il réapparaît dans la bouche du président aujourd'hui.
18:10Donc, c'est intéressant de voir que cette jeunesse est quand même volontaire pour s'engager.
18:17Derrière, il y a quand même un petit point de vigilance que je voudrais souligner.
18:21C'est que vous avez interrogé tout à l'heure des personnes sur le parvis de la fac à Strasbourg.
18:26Oui.
18:26Donc, vous avez eu plutôt des réponses de jeunes de l'enseignement supérieur, universitaires,
18:33qui sont, bon, un seul, je crois, était plutôt positif, et puis les autres étaient plutôt détachés.
18:39Vous devriez poser la même question dans la zone rurale.
18:43Et on aurait peut-être plus de gens volontaires.
18:46Ce qui me fait dire qu'attention, ce nouveau service, il ne faut pas non plus qu'il aille drainer les gens
18:53qui, dans ce qu'on appelle la diagonale du vide,
18:58qui n'ont pas d'autre solution de s'assortir que de s'engager pendant un an.
19:03Alors, si ça leur permet d'avoir le permis d'avoir un boulot à prix, c'est bien.
19:06Il faut d'abord savoir ce qu'on y met dedans.
19:08Mais vous avez raison, Marc, de signaler ce point.
19:14Émilie, on rappelle, un, ça va être progressif.
19:17Oui.
19:17Donc, 3 000 dès cet été ou d'ici la fin de 2026 ?
19:20L'idée, c'est d'avoir d'ici la fin de 2026, pardon, 3 000 jeunes volontaires.
19:27Et de monter, comme on disait, jusqu'à 50 000 en 2035.
19:31Mais ça va quand même, vous voyez, être très progressif.
19:33Et puis déjà, on ne sait pas combien de jeunes vont se porter volontaires, au final.
19:36Est-ce qu'il va y avoir beaucoup plus ?
19:38Et ouverture des candidatures à partir de quand ?
19:40Mi-janvier, auprès du ministère des Armées, qui traitera ces candidatures.
19:44Donc, on va avoir assez rapidement, même un premier indice de la mobilisation des jeunes.
19:52Et donc, c'est le ministère qui traite ça et qui décidera qui peut...
19:57C'est ça ?
19:57Oui, en fait, c'est par rapport aux besoins des armées.
20:00En fait, par rapport aux besoins des unités et des profils qu'ils auront, ils vont mettre ça un peu.
20:05Ils vont regarder qui postule et où on a besoin de gens et de voir comment on imbrique tout ça.
20:11Pour qu'en fait, les jeunes soient aussi bien employés.
20:14Parce que c'était le problème du service national obligatoire.
20:15C'est que souvent, les jeunes faisaient des choses pas intéressantes.
20:18Enfin, pas souvent, mais certains.
20:20Et donc aussi, d'employer ces volontaires au mieux.
20:22Et l'armée fera sans doute attention à ce que disait Marc, que ce ne soit pas uniquement des jeunes du même profil.
20:30Oui, c'est un bon angle, d'ailleurs, oui.
20:31Merci beaucoup pour vos précisions, Émilie Beaujard.
20:35Merci à vous, Marc, Benjamin, Élise, Patrick et Xavier de nous avoir appelés sur ce sujet à 14h, comme chaque jour.
20:43C'est l'heure du crime.
20:44Jean-Alphonse Richard, bonjour Jean-Alphonse.
20:45Bonjour Amandine.
20:47Et au programme, aujourd'hui, une tuerie assez abominable, la tuerie de Kuerz.
20:51Exactement.
20:52Vous savez que les jeunes tueurs de masse, ça existe, bien sûr, mais on les retrouve surtout sur les campus américains.
20:57Il y a des cas, évidemment, célèbres.
20:59Eh bien, en 1995, en France, il y a 30 ans, c'est dans le paisible village de Kuerz que l'horreur a surgi.
21:06On est dans le Var, 15 morts au total.
21:08Et c'est un lycéen de 16 ans, il s'appelle Eric Borrell, qui, dans cette rue, on va le voir marcher.
21:14C'est assez effrayant, on le voit marcher.
21:16Il épaule, il tire et il achève ses victimes de 2-3 balles dans la tête.
21:21Il ne bronche pas.
21:22C'est une silhouette, finalement, qui avance un peu comme un soldat ou comme un commando.
21:26D'ailleurs, il adorait les choses militaires, il adorait les récits de guerre, etc.
21:32Ça l'a sans doute influencé.
21:33Qui est ce garçon qui a tué sa famille et qui a aussi tué des habitants innocents ?
21:38Que raconte son geste, surtout 30 ans après les faits ?
21:41Bien des questions et beaucoup de mystères.
21:42C'est l'affaire Eric Borrell, le soldat perdu de QERS.
21:47Heure du crime, 14h, RTL.
21:48A tout à l'heure.
21:49A tout à l'heure, Jean-Alphonse, avant cela, on va revenir sur cette annonce de la SNCF
21:54qui va donc ouvrir une liaison DGV entre Lyon et Bordeaux.
21:59Le problème, c'est qu'il va falloir passer par la région parisienne et ça vous agace.
22:02A tout de suite.
22:02Je vous avoue que je suis extrêmement en colère.
22:32agacée.
22:33Il y a un moment, ça devient scandaleux, fatigant.
22:36On existe, on est au milieu et on aimerait avoir la parole et qu'on ait des vrais besoins
22:42au même titre que n'importe quelle autre région de France.
22:46Le message de Delphine, très remonté au 3210 après cette annonce de la SNCF
22:51qui va ouvrir une liaison TGV entre Lyon et Bordeaux, mais sans passer par le centre.
22:56On va passer par la région parisienne, certes sans changer de train, mais enfin quand même.
23:01Delphine, on vous a rappelé en entendant votre colère.
23:03Bonjour.
23:04Oui, bonjour.
23:06Vous nous appelez donc de Limoges.
23:09Ça vous a mis, je le disais, très très en colère.
23:13Oui, effectivement.
23:14Mais bon, on a envie de vous dire, c'est un peu une constante depuis des années.
23:18On se rend compte qu'en fait, on fait tout pour éviter les régions du centre.
23:23C'est la première fois que vous nous appelez, signe que vous êtes un peu remontée quand même.
23:28Oui, clairement, je suis remontée, mais j'ai l'impression qu'en fait, on peut être remontée autant qu'on voudra.
23:32Il n'y a rien qui bouge, je crois.
23:35Delphine, expliquons pour ceux qui ne le sauraient pas.
23:40Alors, on l'avait expérimenté avec RTL, puisqu'on était parti l'année dernière ou l'année d'avant, je ne sais plus,
23:45en délocalisation à Limoges.
23:47Et effectivement, pour aller à Limoges, c'est quand même compliqué.
23:50Racontez-nous.
23:51C'est très compliqué, effectivement.
23:53Alors, on a une super ligne de train qui est en panne tous les 3-4 matins,
23:58avec des retards, enfin bon, une voie qui est dans un état déplorable,
24:04mais pour laquelle la SNCF ne fait rien depuis des années.
24:06Donc, nous, on continue à nous enclaver un peu plus.
24:11Et après, on nous dit qu'on est, entre guillemets, le trou du cul du monde, mais c'est un peu ça.
24:17Vous auriez besoin, vous, d'un train pour aller où ?
24:21Pour aller où ? Pour aller partout, dans toutes les grandes villes autour de chez nous, quoi.
24:25Enfin, ce n'est pas très compliqué à comprendre.
24:27On a des entreprises qui ont besoin d'aller régulièrement à Paris, c'est une catastrophe.
24:31On est quand même, maintenant, avec la grande région reliée sur Bordeaux.
24:35On n'en parle même pas.
24:36Rien que pour aller à Bordeaux, c'est pareil, c'est la galère.
24:39Et alors, Lyon, on n'en parle pas.
24:40Toulouse, c'est pareil.
24:41Enfin, voilà, on est au centre et, en théorie, on devrait pouvoir circuler relativement facilement d'aller d'une ville à l'autre.
24:51Mais bon, c'est compliqué.
24:52Et vous vous sentez quoi, du coup, quand vous entendez ça ? Citoyens de seconde zone, presque ?
24:56Ah oui, mais c'est même plus de seconde zone, là.
24:58Je pense qu'à ce moment-là, on devient même plus de la seconde zone, là.
25:01C'est vraiment... On se moque ouvertement de nous, en fait.
25:04On ne veut pas nous faire exister, j'en sais rien.
25:07On a l'impression que c'est la campagne, rester à la campagne.
25:12Mais non, ce n'est pas la campagne, il y a des villes et il faut que ça bouge.
25:14Et c'est une ville formidable, en plus, Limoges.
25:16Brice Dugéni, qui est le rédacteur en chef de cette émission et qui vient de Limoges,
25:19me dit qu'il y a 30 ans, c'était plus rapide de faire Limoges-Paris.
25:22C'est vrai, ça ?
25:23Ah oui, oui, c'est vrai, oui.
25:25Mais il y a 30 ans, c'était plus rapide.
25:27Moi, je ne l'ai pas connue parce que j'étais trop petite.
25:29Il fallait moins de 3 heures.
25:30Il me dit qu'aujourd'hui, il faut au moins 5 heures s'il n'y a pas de retard.
25:32On est d'accord ?
25:33Ah oui, oui, aujourd'hui, il faut au moins 5 heures s'il n'y a pas de retard.
25:35Et ça, c'est pour monter, donc, effectivement, à Paris.
25:37Mais pour aller à Bordeaux, on va plus vite en voiture qu'en train.
25:42De toute façon, ça, c'est pareil.
25:44Et puis, bon, le train, le train.
25:45Moi, quand j'étais étudiante, on pouvait y aller à Lyon en train.
25:48Mais aujourd'hui, on ne peut plus.
25:49Il faut passer par Paris.
25:50Oui, mais même, il n'y a pas une petite ligne qui, avec un petit, je ne sais pas, intercité ou quoi, qui ferait...
25:56Mais cette ligne-là, ils l'ont fermée il y a quoi ? Il y a peut-être 10 ans, un petit peu plus maintenant.
26:01Je ne sais plus au niveau du temps.
26:03Mais voilà, elle a été fermée dernièrement, cette ligne, en tout cas.
26:06Delphine, restez avec nous.
26:07On va accueillir François.
26:08Bonjour, François.
26:10Bonjour.
26:10Alors, vous, vous habitez à Bordeaux, c'est ça ?
26:12J'habite à Bordeaux, exactement.
26:14Et vous trouvez que c'est une bonne nouvelle, cette ligne Bordeaux-Lyon ?
26:18La bonne nouvelle, c'est surtout qu'en fait, ils exploitent enfin des infrastructures existantes.
26:25Ce que j'ai déjà eu fait, Bordeaux-Lyon, en train, via Massy ou via Montparnasse et Gare de Lyon.
26:31Il faut changer de train.
26:33Il faut changer de train, il faut changer de gare, voire changer de gare.
26:36Donc, ce n'est pas pratique du tout.
26:38Là, les infrastructures existent.
26:39Donc, la LGV Bordeaux-Paris, la LGV Paris-Lyon.
26:43Donc, je trouve ça très bien d'exploiter enfin cette ligne de façon directe.
26:49Mais vous comprenez la colère de Delphine, par exemple ?
26:51C'est ce que j'allais vous dire.
26:52Par contre, j'entends tout à fait la colère de Delphine.
26:55Il y a une quinzaine d'années, une vingtaine d'années, il y a une liaison à Bordeaux-Lyon qui existait avec le train qui passait par le Massif central.
27:02J'ai eu le prix aussi.
27:03C'était un voyage.
27:04C'était l'aventure.
27:05Mais je comprends tout à fait la colère de Delphine.
27:09parce qu'on a construit un réseau qui est autour de Paris.
27:14On ne va pas se mentir, c'est vrai.
27:17Et les régions comme Limoges, comme même Clermont-Ferrand, ou le Puy-en-Velay, Saint-Etienne, c'est quand même compliqué de rejoindre Paris.
27:24Et effectivement, Limoges-Bordeaux, ça m'arrive de le faire en voiture, comme a dit Delphine.
27:28Parce que Limoges-Bordeaux en voiture, c'est environ deux heures et demie, trois heures.
27:31Et en train, c'est l'expédition.
27:34Oui, donc vous préférez prendre la voiture du coup ?
27:36Si je devais aller à Limoges, aujourd'hui, je prendrais la voiture.
27:40Et François, le trajet Bordeaux-Lyon, c'est un trajet que vous faites régulièrement ?
27:44Alors moi, c'est un trajet que je fais pour le travail assez régulièrement, environ deux fois par an, voire plus.
27:49Et j'ai également de la famille du côté de Lyon.
27:51Mais c'est vrai que quand j'y suis allé, alors pour le travail, je prends plutôt la voiture,
27:55parce que pour un côté pratique, sur place après.
27:57Mais pour aller voir ma famille, j'ai plutôt pris l'avion, parce que l'avion au bord de Lyon, c'est une heure.
28:02Mais il y a des contraintes avec l'avion.
28:06Il fait que là, plutôt accéder à l'aéroport.
28:09L'aéroport de Lyon, il n'est pas...
28:11Voilà, et l'aéroport de Lyon n'est pas à côté de Lyon.
28:15Donc, ce n'est pas toujours évident.
28:17Et donc là, une fois que ce sera mis en place, vous allez l'utiliser ?
28:21Oui, je l'utiliserai.
28:23Ce sera mi-2027.
28:25Oui, voilà.
28:25Alors, d'après les renseignements que j'ai vus, ça serait d'abord une ligne Wigo.
28:31Exactement, c'est ce que nous disait tout à l'heure Nathan Bocard.
28:34Oui, oui.
28:34Donc, à partir de mi-2027.
28:39Delphine, vous êtes toujours avec nous.
28:40On va accueillir Martine, qui habitait la Montluçon.
28:42Bonjour Martine.
28:43Bonjour.
28:44Vous aussi, vous êtes outrée, comme Delphine, par ce projet.
28:47Ah, outrée, c'est un faible mot.
28:49Je suis révoltée.
28:50Révoltée parce que Delphine habite Limoges.
28:53Moi, j'habite Montluçon.
28:55Comme vous êtes censés le savoir, Montluçon est quand même au centre de la France.
29:00Le centre géographique de la France est à 20 kilomètres de chez nous.
29:04Et nous n'avons quasiment aucune liaison ferroviaire.
29:09Que ce soit pour aller à Bordeaux, que ce soit pour aller à Lyon, que ce soit pour aller à Paris.
29:13Je ne parle pas du sud de la France, qui est totalement inaccessible, sans passer par Lyon.
29:18Et alors, comment vous faites ?
29:21Alors, voilà, par exemple, moi j'habite Montluçon, mes enfants habitent Lyon.
29:25J'ai plusieurs solutions.
29:27Soit je prends le car, enfin l'autobus de la SNCF, qui fait la liaison Montluçon-Vichy ou Montluçon-Saint-Germain-des-Fossés.
29:36Dans ces deux villes, on récupère un train qui va jusqu'à Lyon.
29:39Et alors ça, déjà, ce trajet-là, en car SNCF, il vous prend combien de temps Martine ?
29:45Alors, presque deux heures, sachant que c'est une petite heure pour aller à Vichy en voiture.
29:50Mais bien sûr, on passe dans toutes les gares, dans tous les villages qui étaient desservis par un train, même si personne ne monte dans le bus.
29:59On ne prend surtout pas l'autoroute, sans doute ça serait trop cher pour la SNCF.
30:03Je ne vous parle pas des ronds-points dans lesquels le car ne peut pas passer, des ralentisseurs dans les petites communes.
30:11Bref, c'est un enfer.
30:13Un exemple, je pars de la région lyonnaise à 20h, je m'arrête à Vichy à 22h30, je prends un car à 22h45, j'arrive à 1h30 à Montluçon.
30:25Oh là là, mais attendez, et vous faites ça ?
30:27Non, non.
30:28Justement, moi ma solution, c'est de prendre ma voiture pour aller jusqu'à la gare de Rion, à côté de Clermont, et là, après 45 minutes de voiture, je prends le train qui est direct pour aller à Lyon,
30:42parce que de Clermont-Ferrand à Lyon, il y a des trains, des TER, toutes les deux heures.
30:46Mais c'est absolument insupportable, vraiment.
30:51Oui, et puis il faut avoir une voiture, il faut conduire.
30:53En plus, moi le train, j'ai 70 ans, moi le train, je suis seule, c'est un moyen de transport le moins onéreux possible pour moi, j'ai une carte, le prix est très raisonnable.
31:05En voiture, ça me coûte trois fois le prix du train, c'est pas la même sécurité, c'est beaucoup plus de fatigue quand on conduit seule, et puis on est soumis aux intempéries, enfin, voilà.
31:16Donc, on avait une ligne, comme le disait Delphine, Bordeaux-Lyon, qui s'est arrêtée en 2012, soi-disant pour faire des travaux sur les voies, qui n'a jamais, bien sûr, été remise en place,
31:30et on nous amuse régulièrement avec, ah oui, il va y avoir peut-être une usine de conversion de lithium à Montluçon, alors ça serait un atout favorable.
31:40Mais des atouts favorables, Amandine, on en a depuis des années.
31:44Mais bien sûr.
31:45C'est-à-dire qu'on est, déjà, si on réfléchit, à longueur de temps, on nous dit protection de la planète, réduction de la pollution routière, on est sur la ligne directe Allemagne-Espagne.
31:59C'est-à-dire que dans notre région, à Montluçon même, passent à longueur de journée des centaines et des centaines de camions qui font du fret routier et qui passent chez nous.
32:11On est donc un lieu stratégique, si on veut le dire.
32:16Pourquoi est-ce que pour la SNCF, on n'est pas stratégique ?
32:20Voilà, donc si vous voulez, c'est que les habitants du centre de la France, enfin de la région, Auvergne, Limousin, enfin début du Limousin et tout ça, on est complètement coupés de la France.
32:32Pour aller à Paris, il faut changer à version.
32:34Ah oui, il n'y a pas de trajet direct.
32:37Il n'y a plus de ligne directe.
32:39Martine, je voudrais donner aussi la parole à Xavier, qui lui nous appelle de Clermont-Ferrand.
32:45Autre exemple, là encore. Bonjour Xavier.
32:48Bonjour, vous allez bien ?
32:50Ça va, et vous ?
32:52Très bien, merci.
32:53Est-ce que comme Delphine, comme Martine, vous avez le sentiment, je disais tout à l'heure, d'être des citoyens de seconde zone ?
32:59Delphine me dit que c'est même pire, mais vous avez ce sentiment-là ?
33:03Complètement.
33:04C'est très drôle parce qu'à l'instant, je suis tombé sur André Chassagne, député du Clermont-Ferrand, et je ne faisais pas exactement de ce sentiment.
33:14Il vous a répondu quoi ?
33:16Je pense qu'il est ennuyé, et qu'il défend les intérêts des Clermontois, des gens du Puy-de-Dôme et du Centre, mais il pense comme moi qu'on est pris pour des citoyens de seconde zone.
33:29Mais c'est vrai que vos élus, pour le coup, se mobilisent très, très régulièrement sur ce point.
33:36On a l'impression qu'ils sont un peu impuissants.
33:39Oui, c'est...
33:39Normalement, la SNCF a une mission de service public, et je pense qu'on l'oublie un petit peu aujourd'hui.
33:46Oui, c'est... Et vous vous utilisez... Enfin, vous vous déplacez ou pas ?
33:50Oui, en voiture. J'aimerais prendre le train.
33:54Mais, bon, c'est de... Contrairement à la personne qui a intervenu avant, je trouve ça très cher.
33:59Martine. Oui, mais parce que Martine, elle a une carte...
34:02Oui. Je ne voulais pas parler d'âge.
34:05Il y a son âge. Mais si elle l'a dit, c'est pour ça que je me permets de le dire.
34:08Non, non. Le train est très cher, très peu ponctuel.
34:10Oui.
34:10Quand les gens se déplacent à Paris, et vous avez dû entendre souvent, il y a eu beaucoup de problèmes sur les lignes, les gens qui ont passé des nuits dans les trains.
34:17Bien sûr, oui.
34:18Donc, il y a des problèmes d'infrastructure, des problèmes de prix. Et ensuite, on est vraiment enclavé. Clermont est vraiment isolé. On met trois heures et demie pour aller partout.
34:28Et aujourd'hui, je trouve que ne pas penser à un passage par Clermont pour passer entre Bordeaux et partir de Bordeaux et aller à Lyon, c'est une ineptie.
34:36Une ineptie !
34:37On est pris un peu pour des bouseux, quoi. C'est l'impression que ça nous donne.
34:40Vraiment. On est des producteurs de fromage en Auvergne. Il y a Michelin, c'est pas mal, mais on est pris pour des bouseux.
34:46Xavier, il y a Pierre qui est aussi avec nous. Bonjour, Pierre.
34:49Oui, bonjour Amandine, bonjour à tous.
34:51Vous nous appelez d'où, vous ?
34:52Alors, moi, je suis dans les Monts du Lyonnais, un tout petit village qui s'appelle Avez.
34:57Oui.
34:57C'est un 35 minutes de Lyon, un peu près.
35:01Et pareil, moi, alors donc, je rejoins un petit peu sur ce que dit mon voisin Clermont-Toy.
35:06Bon, le projet Lyon-Bordeaux, c'est génial.
35:11C'est super, hein, ça, sur le papier, c'est très bien.
35:14Par contre, mais à quel moment on monte à Paris pour redescendre à Bordeaux ?
35:20C'est, c'est, enfin, je suis d'accord que beaucoup de choses aujourd'hui, en 2025, passent par la capitale.
35:26Ça, il y a des...
35:28Non, mais je vous l'accorde, on marche un peu sur la tête.
35:30Mais on marche sur la tête.
35:32Enfin, je veux dire, si on prend une carte de France et qu'on explique ça à des emprunts,
35:36on va leur dire, pour aller là-bas, on va monter en haut et redescendre.
35:39C'est incroyable.
35:40Non, mais on en sourit, mais effectivement, c'est quand même assez incroyable.
35:44C'est une ineptie, exactement.
35:45Et je pense qu'il a trouvé le bon mot.
35:48Et surtout, ça enclave.
35:50Alors, nous, on n'est pas loin de Lyon.
35:51Vous n'êtes pas loin de Lyon, donc c'est plus facile.
35:53Mais si on prend le projet à la base, il est bien.
35:57Par contre, il faudra s'y mettre une droite.
36:00Il ne faut pas faire un arc de cercle jusqu'au nord de la France.
36:04On va dire, aujourd'hui, on parle d'écologie, on parle de transport.
36:08Il y a quand même plus près pour aller à Bordeaux de Lyon en passant par Paris.
36:12D'autant que, comme le rappelaient Delphine et Martine, ces voies, elles existent.
36:16Il faut sans doute les rénover, mais effectivement, elles existent.
36:20Ce n'est même pas une histoire d'équipement.
36:21Ce n'est pas une histoire d'équipement.
36:22Donc, c'est une histoire de volonté politique ?
36:24Je pense, oui.
36:26C'est dommage parce que dans le Massif central, il y a vraiment des gens bien.
36:28Oui, oui, il y a des gens bien.
36:30Bon, merci beaucoup, en tout cas.
36:32Et j'espère que le ministre des Transports vous aura entendu, la SNCF aussi peut-être.
36:38Mais la SNCF renvoie la balle du côté de l'État en disant que c'est à l'État de prendre ses décisions.
36:42Delphine, merci beaucoup pour votre appel, votre premier appel.
36:45N'hésitez pas à nous rappeler.
36:47On sera ravis d'échanger à nouveau avec vous.
36:49Merci aussi à Martine et à Xavier.
36:53Dans un instant, allez, on va respirer un peu.
36:56Ça fait du bien aussi.
36:57On parlait des kidultes, ces adultes fans de jouets.
37:01Et j'ai découvert ce chiffre.
37:02Un tiers du marché du jouet qui est désormais du jouet adulte.
37:05Si vous jouez, dites-nous à quoi vous jouez.
37:08On en parle dans un tout petit instant.
37:10A tout de suite.
37:10Je suis passionné par tout ce qui est jeux de société en particulier, mais aussi jeux vidéo, produits à monter, jeux de figurines, jeux de cartes.
37:32On a monté une association d'ailleurs de jeux de société il y a 10 ans maintenant.
37:37Le domaine des jeux de plateau et des jeux de société en général pour adultes est devenu très très vaste et il y en a de plus en plus.
37:44Vincent qui a laissé ce message au 30 de 10, fan, vous l'avez entendu, de jeux de société pour adultes, ce marché qui se développe de façon assez considérable.
37:55C'est ce qu'on appelle les kidultes, ces adultes fans de jeux.
38:00Alors, il y a les jeux de société, mais il y a aussi tous les jeux de construction.
38:03Un tiers désormais du marché du jouet.
38:06On en parle avec vous, Kevin.
38:07Bonjour, Kevin.
38:09Oui, bonjour.
38:10Vous avez quel âge ?
38:12J'ai 37 ans.
38:1337 ans, vous faites quoi dans la vie ?
38:14Oui, je suis banquier.
38:16Banquier, où ça ?
38:18J'ai curieuse.
38:20Et donc, vous, vous êtes très Lego.
38:24Oui, tout à fait.
38:25Les Lego, donc les collections pour les adultes.
38:28Donc là, je suis sur la série Star Wars.
38:30Alors, pourquoi Lego et Star Wars ?
38:31Parce que du coup, Lego, j'en ai eu énormément quand j'étais gamin.
38:34Je trouve que c'est extraordinaire pour découvrir des choses, utiliser la mémoire, la créativité.
38:42C'est très très bien.
38:43Et Star Wars aussi, pourquoi ?
38:44Parce que j'ai été baigné dedans quand j'étais petit.
38:47Donc, il y a quelques temps, il y a 4 ans à peu près, j'ai découvert du coup les ultimate collecteurs qui sont faits par Lego.
38:56Donc, c'est vraiment une connexion qui est vraiment tournée vers les deux parce que ça a quand même un certain coût.
39:01Oui, ça coûte très cher, j'allais vous dire.
39:02Ah oui, ça coûte de l'argent et ça prend aussi de la place.
39:06Moi, j'ai un vaisseau qui fait plus d'un mètre dix, donc il faut trouver aussi quand même l'endroit où le mettre.
39:12Et alors, vous voulez les acheter ou vous voulez les faire offrir ?
39:15Ah non, non, non.
39:17Alors, ma femme, oui, des fois par des pibes, mon oeuf, mon oeuf, parce qu'elle ne sait pas quoi m'offrir à Noël ou en cadeau d'anniversaire.
39:24Donc, moi, je sais très bien ce que je veux.
39:25Donc, oui, effectivement, je lui dis que je veux ça.
39:28Mais non, généralement, c'est plus un cadeau perso.
39:30Bon, et alors, vous faites ça quand ? Parce qu'il faut aussi du temps, de la place ?
39:35Alors, oui, il faut du temps, il faut de la place.
39:37Quand ? Généralement, le soir, en ayant couché le pétri, puis après avoir rempli toutes ses obligations, il y a à la maison.
39:44Et par contre, quand on met le mètre dedans, ça peut prendre 3, 4, 5 heures, comme ça, le soir, à monter une partie de son oeuf,
39:52parce que ça ne se monte pas en 5 minutes.
39:55Oui, voilà, tout à fait.
39:56Mais alors, ça veut dire que vous pouvez, le soir, passer 4, 5 heures sur votre construction ?
40:02Facilement, oui, facilement, oui.
40:04Et alors, qu'est-ce que ça vous procure ? Du bien-être ? Ça vous détend ?
40:10Oui, ça détend, ça vide l'esprit, ça rappelle aussi des souvenirs, ça rappelle aussi des films qu'on voit, je vous dis, les vaisseaux Star Wars.
40:18Quand on les voit, quand on est petit à la télé, on est émerveillé, puis on se dit, ben voilà, je l'ai en vrai,
40:25parce que les détails sont quand même plutôt bien faits, quand vous avez des sets qui font 7000 pièces, 8000 pièces, voilà, c'est plutôt bien détaillé.
40:33Et vous disiez que vous avez un enfant ?
40:37Oui, tout à fait.
40:38Un petit garçon, une petite fille ?
40:39Un petit garçon de 4 ans.
40:40Et alors, vous commencez avec lui aussi, les Legos, parce qu'il y en a des petits adaptés, enfin, des simples adaptés aux petits ?
40:49Il y en a des plus petits, là, pour le moment, il est encore un petit peu jeune, là, il est plus, on va dire, sur les duplos.
40:54Oui.
40:55Mais j'espère qu'il sera autant intéressé par les Legos, comme j'ai pu l'être quand j'étais petit, parce qu'à l'époque, il n'y avait pas du tout ces mêmes collections-là.
41:03C'était des Legos, plateau fort, bateau pirateau.
41:05Mais c'est vrai que c'est presque des pièces, enfin, c'est presque des œuvres d'art, Kevin.
41:09Ah, c'est des œuvres.
41:09Il y a le masque des Darvaldors qui est incroyable.
41:12Voilà, oui, oui, il y en a, voilà, c'est des collections et ils sont faits pour être affichés.
41:18Moi, je sais que mes Legos sont exposés, j'ai des supports muraux où j'ai demandé à des personnes de me faire des impressions en 3D pour pouvoir les exposer, en fait, sur les murs.
41:27Parce que normalement, il y a un support, mais voilà, le support, des fois, les meubles ne sont pas assez larges, ça prend énormément de place.
41:32Moi, j'en ai à peu près une bonne dizaine, donc oui, ça commence à faire.
41:37Oui, et ça prend de la place.
41:38Restez avec nous, Kevin, on va échanger avec un autre fan de Lego.
41:42Claude, bonjour.
41:43Oui, bonjour.
41:44Alors, vous, vous avez repris il y a un an, c'est ça ?
41:47Oui, à peu près, oui, il y a un an, oui.
41:49Et puis, j'ai redécouvert les Legos en particulier, les Legos Techniques.
41:56Et donc, ça a toujours été une passion et puis voilà.
41:59Vous êtes à la retraite, c'est ça ?
42:02Oui, c'est ça, oui.
42:02C'est à la retraite que vous vous êtes dit, tiens, je vais me remettre là-dedans ?
42:05Oui, c'est ça, oui.
42:06Et puis, régulièrement, lorsque j'étais en activité, je passais toujours devant les magasins, les Legos.
42:12Et puis, voilà, j'avais toujours des tentations, j'avais toujours.
42:15Et puis, en fait, là, j'ai passé le cap et puis j'ai repris le Legos, voilà.
42:20Alors, Kevin, lui, il nous parlait de la collection Star Wars.
42:23Vous, vous faites quoi ?
42:25Alors, moi, je n'ai pas de thème particulier.
42:28Voilà, c'est souvent l'envie du modèle, le nombre de pièces.
42:31Et voilà, je ne suis pas quelqu'un qui est fixé sur un modèle de pièces.
42:37Et alors, le dernier que vous avez fait, c'est quoi, vous savez ?
42:40Alors, actuellement, c'est une Lamborghini.
42:42Ah ! Et alors, elle roule après ? Parce que c'est hyper… Non ?
42:46Alors, celle-ci, elle n'est pas électrique, mais elle roule, oui.
42:48Oui.
42:49Et il paraît-il que vous lorgniez sur la Tour Eiffel ?
42:53Oui, c'est ça, oui.
42:54Je lorgne sur la Tour Eiffel.
42:56Elle fait 1,20 m d'euros, elle fait 10 000 pièces.
42:59Voilà, ça me tente bien.
43:01Qu'est-ce que ça vous procure, vous ?
43:03Kevin, il disait, ça me vide la tête.
43:05Et chez vous ?
43:05Ah oui, exactement, ça vide la tête.
43:08Et puis, il faut que vous cherchiez les pièces.
43:11Et puis, vous reprenez le guide du modèle.
43:15Et puis, vous cherchez.
43:16Et puis, voilà.
43:17Non, si, c'est vrai.
43:18Il a raison, ça vide la tête, oui.
43:19Non, parce que moi, ça m'agace de chercher les pièces.
43:22Mais non, mais c'est vrai.
43:24Et vous suivez bien le modèle, étape par étape ?
43:27Ah oui, sur ces modèles-là qui ont beaucoup de pièces,
43:29on est obligé de suivre le modèle.
43:32Restez avec nous, Claudia Alex aussi.
43:34Bonjour, Alex.
43:34Bonjour.
43:36Bonjour aux affoles aussi.
43:38Vous êtes plus...
43:39Au quoi, vous avez dit ?
43:41Aux affoles.
43:41C'est les adultes fans of Lego.
43:43C'est comme ça qu'on surnomme en tant qu'adulte.
43:45Ah bah, j'ai appris un mot.
43:46Les affoles.
43:48Alors, vous, vous êtes plus de la génération de Kevin, Alex.
43:51Oui, tout à fait.
43:52En fait, j'ai voulu inscrire dans mon village,
43:55dans une association de Lego.
43:57Et puis, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup d'adultes.
43:59Et je me suis dit, bah, pourquoi pas ?
44:01Et en fait, je suis retombé dedans.
44:03Et donc, je passe maintenant des journées avec mon garçon qui a 7 ans
44:07et qui expose avec moi aussi, parce qu'on expose aussi pas mal.
44:11Et vous exposez où ?
44:13Dans une salle, on a fait notre dernière exposition il y a peu.
44:16On a réuni plus de 6 000 personnes pour venir voir.
44:19Et ça nous a permis justement qu'il y ait l'association de reverser de l'argent au Téléthon.
44:22Donc, c'est ça qui est bien aussi.
44:23C'est que ce qu'on fait, ça sert à quelque chose.
44:26Donc, mon enfant avait exposé du Jurassic Park.
44:29Moi, j'étais sur le domaine Star Wars également.
44:31Mais nous, on est plus ce qu'on appelle des mosseurs,
44:34c'est-à-dire ce qu'on appelle des créations.
44:36Donc, on achète des sets.
44:37Et à côté, en parallèle, comme disaient les autres, on achète également des pièces.
44:40Et ces pièces-là nous permettent de faire justement des créations,
44:45des planètes, des univers, des choses comme ça.
44:47Mais alors, vous faites votre propre Lego, c'est ça qu'on vous appelle ?
44:50Pardon, je ne suis pas une grande spécialiste, mais...
44:53Donc, vous faites votre construction à vous.
44:57Moi, je suis dans le domaine Star Wars.
44:59Donc, effectivement, c'est un peu plus...
45:00J'achète différents sets et après, je recrée des batailles.
45:03Ah, des univers.
45:04Voilà, exactement.
45:06On a des amis qui ont des modulars, ce qu'on appelle des bâtiments.
45:09En fait, en différents modules.
45:10Et ils recréaient des villes en entier.
45:13C'est...
45:13Enfin, là, c'est...
45:14Sur notre exposition, il y avait quelqu'un qui a mis 7 ans à faire une exposition.
45:19Enfin, de sa création.
45:20Et c'est vraiment magnifique.
45:22Et ça permet de passer du temps.
45:23La période de Noël arrive.
45:24Je suis avec mon garçon de 7 ans.
45:25On est en train de créer le petit décor sur le côté.
45:29Pendant tout le dimanche, justement, on a fait ça.
45:31Pour mettre à côté de la télé.
45:33Et ça nous vide la tête, comme disent les autres.
45:35Et vous, vous faites ça avec votre fils, du coup.
45:37C'est un moment sympa en train.
45:39Oui, tout à fait.
45:40Exactement.
45:40C'est un échange.
45:41Et puis, à 7 ans, surtout, c'est à l'âge, pardon, où ils veulent avoir le téléphone portable.
45:45Oui.
45:47Et on ne peut pas malheureusement un peu hésiter.
45:49Mais je peux passer 2-3 heures.
45:51Ou des fois, il va partir 2 heures dans sa chambre.
45:53Et il a environ une dizaine de kilos dans sa chambre de vrac.
45:56Donc, de différentes pièces.
45:57Et il y a des choses qui me créent qui sont absolument hallucinantes.
46:01Oui, donc c'est un bon moyen de le te lire éloigné des écrans.
46:05Tout à fait.
46:06Alex, restez avec nous.
46:09On est avec Thierry également.
46:12Bonjour Thierry.
46:13Bonjour Amandine.
46:14Alors, vous aussi, vous faites du Lego ?
46:15Non, ce n'est pas du Lego.
46:17C'est comme le canal rail.
46:19C'est pareil.
46:20Ça ressemble ?
46:21Non, non, mais c'est des briques à emboîter.
46:23C'est pour ça que je ne cite pas la marque.
46:24Parce que Lego, en fait, c'est une marque.
46:25Donc, c'est des briques à emboîter qui sont du premium aussi.
46:28Parce que c'est une marque...
46:30Je peux la citer, du coup, on a cité des Lego.
46:31Bien sûr, dites !
46:32C'est Kobe, c'est Oubi.
46:33D'accord.
46:34Et donc, ils sont spécialisés.
46:35Par exemple, vous allez faire la Golf 1, le Concorde.
46:38Et là, je suis en train de faire le Titanic.
46:40Il n'y a pas à avoir fait de deux chevaux.
46:41Ah oui ?
46:42Et le Titanic, c'est combien de pièces ?
46:44Je crois qu'il y en a pas loin de 1000, je crois.
46:47Et c'est reposant.
46:49En fait, c'est un peu comme faire des puzzles le soir.
46:51On ne pense à rien.
46:52On monte son petit Titanic.
46:53On l'emboîte, on suit le mode d'emploi qui a 200 pages.
46:56Et puis, voilà.
46:57Et alors, vous avez une pièce spéciale pour ?
46:59Oui, surtout des étagères.
47:01Un peu partout.
47:01Parce que ma femme, elle aussi, elle monte des...
47:04Pareil, c'est des fleurs.
47:05Tout ce qui est fleurs.
47:06Ah, les fleurs en Lego.
47:07Alors, moi, j'ai découvert ça.
47:08Johanna Chabas nous expliquait que c'était le deuxième truc le plus vendu cette année.
47:15Non, mais c'est incroyable.
47:16Et puis là, vous pouvez partir trois semaines en vacances.
47:18Même si vous avez oublié d'arroser.
47:19Vous rentrez, elles seront magnifiques.
47:20Oui, mais d'accord.
47:21Mais pardon, Thierry.
47:21Et entre nous, quand même, c'est joli.
47:24Mais ce n'est pas comme des vraies fleurs.
47:25Oui, d'accord.
47:27Mais c'est...
47:28Non, c'est joli.
47:29Du coup, on a fait plein des cactus, des fleurs.
47:31Enfin, il y en a plus d'une dizaine comme ça.
47:33D'accord.
47:33Donc, la passion se fait en famille, en fait.
47:36Oui, ça nous détend.
47:38Après, on fait aussi des montages, des structures en carton aussi, maintenant.
47:42Oui.
47:43Aussi, voilà.
47:44Et comment vous êtes revenu à ça, Thierry ?
47:46Je ne sais pas.
47:47Je pense que je ne suis revenu à rien du tout.
47:48Ah, vous n'avez jamais arrêté ?
47:49Je pense qu'on reste tout le temps des éternels enfants, en fait.
47:51Oui.
47:52Vous faisiez ça petit.
47:54Oui.
47:54Non, je ne sais pas.
47:55Ça fait du bien.
47:56On a fait une journée de travail et tout.
47:57On fait un truc léger.
47:58Comme ça, ça fait du bien.
47:59On ne pense à rien.
47:59Et puis, c'est sympa.
48:00Le résultat est sympa.
48:01Ah, oui.
48:01Et puis, on peut garder le résultat.
48:04Michel aussi est avec nous.
48:05Bonjour, Michel.
48:08Michel.
48:09Oui.
48:10Oui, bonjour.
48:10Oui, bonjour, Marnine.
48:11Bonjour à tous.
48:12Vous nous appelez de Montrouge, c'est ça ?
48:14Tout à fait.
48:14Oui, je suis à Montrouge.
48:15Alors, vous, vous faites des mécanos ?
48:17Voilà.
48:18Moi, c'est des mécanos.
48:19Oui.
48:19C'est un jouet qui est très vieux.
48:21Il a été inventé au début du XXe siècle.
48:23C'est en métal.
48:24Ça a été créé pour que ce soit un jouet qui soit utilisable en permanence.
48:31Et c'est mon père qui m'a passé son premier mécano.
48:34Et ensuite, j'en ai fait jouer en tant qu'enfant.
48:37Et adulte, c'est devenu une passion du modélisme.
48:40Et donc, vous n'avez jamais arrêté, c'est ça ?
48:42Vous avez commencé tout petit ?
48:43Je n'ai jamais arrêté.
48:44J'ai été un peu plus faible pendant que j'avais mon activité professionnelle.
48:48Pendant qu'on a eu notre enfant.
48:50Mais j'ai toujours resté dans mes canaux.
48:53J'ai adhéré à un club assez jeune.
48:55J'ai toujours continué l'adhésion sans jamais la couper.
48:59Et actuellement, maintenant, je suis à la retraite.
49:01Je suis un petit peu plus actif.
49:03Et là, j'ai trois constructions phares que je garde précieusement.
49:07J'ai une grande horloge.
49:08Une horloge qu'on appelle, c'est une horloge de parquet.
49:10C'est un petit peu les horloges qu'on voit dans les maisons anciennes.
49:13qui fait 2 mètres 60 de hauteur.
49:15Waouh ! Mais il vous a fallu une échelle, donc, pour la monter ?
49:17Oui, j'ai travaillé avec un tabouret.
49:19Ah oui ?
49:20Tout à fait.
49:20Donc, il y a l'heure, le jour de la semaine, le jour du mois, les mois, les années.
49:26Il y a le soleil, il y a la lune.
49:28Et il y a un petit défilé de marins qui traversent le fronton de l'horloge toutes les heures
49:32avec l'air dans le brousse en vingt-en-guerre.
49:33D'accord.
49:34C'est génial.
49:35J'ai exposé en 82 une première fois.
49:39En 2003, une deuxième, une deuxième fois.
49:41Dans le cas du club des Amis du Mécano, club dans lequel je fais partie.
49:44À Montrouge ?
49:46Non.
49:47Non, le club n'est pas à Montrouge.
49:48D'accord.
49:49Il y a la disposition dont j'étais une fois à Dreux, une fois à Ternier dans l'Aisne.
49:53D'accord.
49:54Et en fait, ce sont des...
49:55J'ai fait un baromètre enregistreur.
49:58Oui.
49:59C'est-à-dire qu'il y a un graphe, un cylindre qui tourne,
50:01et puis il y a le style, ce qui est la pression sur le cylindre.
50:06Et ce baromètre-là, suite à une demande de la directrice de communication de Météo France,
50:11c'est là où j'ai travaillé,
50:12il se trouve maintenant dans le hall d'accueil de la Direction Générale de Météo France.
50:17Eh bien, bravo Michel.
50:19Écoutez, c'est tout un univers que vous m'avez fait découvrir.
50:23Et c'est assez passionnant.
50:25Je ne pensais pas sincèrement, en lançant ce sujet autour des qui-dultes,
50:29les jouets pour adultes, qu'on aurait autant d'appels.
50:33On n'a pas eu de femmes, tiens.
50:34La prochaine fois, on fera avec des femmes.
50:36Merci à tous de nous avoir appelés.
50:38Merci.
50:40Merci.
50:42Merci.
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