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  • il y a 2 jours
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 24 septembre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:07Avec Amandine Bégaud.
00:09Et à la une, une enseignante poignardée par un élève de 14 ans, ça s'est passé ce matin dans le Barin.
00:16On ne sait pas encore pourquoi ce jeune garçon a agi ainsi.
00:20Il s'est porté lui-même des coups de couteau lors de son interpellation.
00:24Quelques minutes plus tard, il a été transporté à l'hôpital de Strasbourg par hélicoptère en urgence absolue.
00:29La ministre de l'éducation nationale, Elisabeth Bornell, a annoncé qu'elle se rendait sur place immédiatement.
00:35L'actualité, c'est aussi cette journée décisive.
00:38Va-t-on ou pas vers une nouvelle journée de grève et de manifestation ?
00:42Les syndicats étaient reçus à Matignon ce matin.
00:45Mathilde Piquet, vous êtes sur place pour RTL.
00:47La réunion est terminée et les syndicats sont en train de se consulter.
00:52Exactement, les participants à la réunion n'ont pas vraiment convaincus après deux heures et demie d'échange.
00:56C'était l'unaire, me glisse une responsable syndicale à l'instant.
00:59Le Premier ministre n'a même pas parlé de la réforme des retraites.
01:02C'est nous qui avons dû lui rappeler, poursuit-elle.
01:05Alors que ce sujet est au cœur des revendications syndicales depuis plus de deux ans.
01:09Sébastien Lecornu pourrait toutefois lâcher du lest sur la réforme de l'assurance chômage.
01:13Les organisations de salariés qui pourraient sortir désormais d'une minute à l'autre de l'hôtel de Matignon.
01:18Et vous revenez vers nous Mathilde Piquet, dès que vous avez du nouveau, sachez que les organisations patronales seront reçues à Matignon cet après-midi.
01:27La météo Péguy, on a dit un temps couvert, assez humide, frais, très frais même pour la saison.
01:34Ça va continuer comme ça demain ?
01:35Demain c'est quasiment la même carte.
01:37Oui, alors juste la bonne nouvelle, on va dire, entre guillemets, en tout cas on va relativiser, c'est que les températures remontent légèrement sur le nord-ouest.
01:43On gagne 2, 3 degrés.
01:45Exactement, vous avez tout compris.
01:47Mais on va garder un ciel couvert, pluvieux sur une bonne partie est du pays.
01:51Alors plus sec sur l'ouest entre nuages et éclaircies et toujours très beau près de la Méditerranée avec du vent.
01:57Allez, vendredi, on va vers l'amélioration.
01:59Les averses, elles vont résister uniquement sur les frontières de l'est et le massif central.
02:04Ailleurs, on aura un temps sec et plus lumineux.
02:07Et puis alors samedi, allez, de faibles pluies, uniquement sur la Bretagne, partout ailleurs.
02:10On devrait retrouver un temps sec sous un ciel variable avec, allez, on gagne 1, 2 degrés au fur et à mesure.
02:15On va pas s'en plaindre.
02:16On va vers l'amélioration, donc c'est déjà pas mal.
02:19C'est une bonne nouvelle.
02:20Merci beaucoup Peggy.
02:23Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
02:27Amandine Bégaud sur RTL.
02:30Vous avez la parole et on va parler de l'inquiétude de ces associations.
02:34Certaines doivent réduire une partie de leur mission.
02:38Renoncer à aider, par exemple, certaines personnes pour cause de restrictions budgétaires.
02:45Il y a aussi les associations sportives qui ont des difficultés aujourd'hui avec la fin du pass sport.
02:50On en parle avec vous Laetitia.
02:52Bonjour Laetitia.
02:53Bonjour.
02:53Et vous nous appelez d'où ?
02:55Je vous appelle de Civray, une petite ville dans le sud de Vienne.
02:58D'accord, c'est à côté de quelle grande ville ?
03:00On est entre mi-chemin, entre Angoulême, Niord et Poitiers.
03:05Bon, bah très bien.
03:06Près de la vallée des Singes, pour ceux qui connaissent.
03:08Très bien.
03:08Et vous travaillez, vous, dans une école de musique, c'est ça ?
03:11Alors non, moi je suis, je travaille dans une coopérative agricole, mais je suis secrétaire d'une école de musique.
03:18Et je suis aussi...
03:19Donc comme bénévole ?
03:20Voilà, comme bénévole.
03:21Et j'ai aussi, je fréquente aussi pas mal d'autres associations sportives et voilà.
03:28Et du coup, oui, alors moi j'avais réagi par rapport au passeport.
03:31J'ai trois enfants, deux de 15 et 17 et un de 12.
03:35Et cette année, le passeport est supprimé pour mon fils de 12 ans.
03:39Et ce que je trouve dommage, parce qu'en fait, c'est quand on met les jeunes, le plus jeune, le plus tôt possible au sport,
03:44qu'on leur rend... enfin, on ancre dans leur ADN le fait de faire du sport, de voilà, d'avoir quelque chose de sain.
03:52Les ados de 15 à 17 ans ont toujours le passeport augmenté de 20 euros, mais je ne vois pas l'intérêt.
03:58Parce qu'en plus, c'est l'année des bacs terminales premières, donc ils ont moins de 100 qu'avant.
04:04Et en fait, on s'aperçoit qu'on perd beaucoup d'enfants en bas âge dans les sports, parce qu'il n'y a plus ce système de passeport.
04:11Et donc votre fils, il a arrêté carrément de faire du sport ?
04:15Alors, il n'a pas arrêté parce qu'il en a besoin et puis qu'on débrouille pour.
04:19Mais en fait, il faisait et du hand et du basket.
04:22Et une des raisons pour lesquelles on a arrêté le basket, c'est qu'en fait, il n'a plus de passeport.
04:27Donc on payait deux licences plein pot, ce qui est énorme pour un budget.
04:31Alors le passeport, je le rappelle, il a été supprimé en cette rentrée pour les 6-13 ans.
04:36Voilà.
04:36Et ça représentait combien ?
04:38C'était 50 euros.
04:3950 euros.
04:40Et donc, s'il vous permettait de payer la licence pour un sport ?
04:42Alors, pas de payer, mais d'aider à une licence, ça peut, c'est en gros, on va dire 100 euros.
04:48Donc voilà, vous pouviez avoir, enfin vous aviez une aide.
04:52Et par rapport à l'école de musique, nous, le passeport n'existe pas.
04:56Par contre, il n'y a aucune aide.
04:57Et là où, par rapport aux subventions qui sont supprimées dans les associations,
05:01mais toutes, que ce soit le planning familial, les associations sportives, etc.
05:04Oui, ce que je disais, c'est tout domaine concerné.
05:06Que ce soit de l'aide aux plus démunis, aux femmes, effectivement,
05:10les associations sportives, culturelles, tout le monde est concerné.
05:13Et ça, c'est terrible.
05:14Et en fait, les communautés de communes et les mairies,
05:18enfin les communes qui aident au maximum de ce qu'ils peuvent les associations locales,
05:23par exemple, nous, dans notre territoire du Sud-Vienne,
05:26en fait, l'État sucre, donc eux sucrent aussi.
05:29Et on se retrouve, nous, par exemple, l'association de musique,
05:35on emploie 7 professeurs qui sont rémunérés.
05:38Le hand, où mon conjoint est coprésident et où mes enfants jouent,
05:43on a un salarié.
05:45Et du coup, les subventions, on nous dit, débrouillez-vous,
05:48vous devez ramener de l'argent.
05:50Alors surtout avec l'école de musique, on nous dit,
05:52vous devez trouver de l'argent, faites des lotos,
05:54organisez des ventes de calendrier.
05:56Mais c'est toujours les parents qui payent, en fait.
05:58Et en fait, les parents, ils sont étouffés, ils n'en peuvent plus.
06:01C'est pour ça qu'on a de moins en moins aussi, je pense,
06:04de parents dans le monde associatif, parce qu'on est très, très peu.
06:07Je suis présidente de l'association des parents d'élèves.
06:10On est quatre au bureau, dans un bureau.
06:12Et en fait, les parents, ils en ont marre.
06:14En fait, c'est le sentiment qu'on a.
06:16Ils en ont marre de payer tout le temps.
06:17Et puis, les assos, on va être obligés de dire,
06:21ben non, on n'emploie plus de jeunes pour aider,
06:23pour les cours de sport, les choses comme ça.
06:25Et ça, c'est dommageable.
06:26Et pour l'école de musique, Laetitia, vous savez, chiffrez ça ou pas du tout ?
06:30Alors, moi, je vous avoue que les chiffres, je suis un peu fâchée.
06:32C'est pour ça que je ne suis que secrétaire, parce que là, c'est quand même très important.
06:35Mais oui, on a des déficits.
06:37Enfin, ça fait trois ans qu'on...
06:38Moi, ça fait sept ou huit ans que je suis secrétaire de l'école de musique.
06:42Plus ça va, depuis trois ans, on a des déficits.
06:45Parce qu'en plus, un professeur, on paye par rapport aux cours qu'il a
06:52et aux élèves qu'il a en face de lui.
06:54Et donc, il n'y a pas d'aide pour ses parents.
06:55L'école de musique est beaucoup plus chère qu'une licence sportive, par exemple.
07:00Et en fait, ce qui est normal pour les professeurs,
07:02mais ils ont un minimum de deux heures pour être payés.
07:05Donc, s'ils n'ont pas deux heures de cours, on les paye quand même deux heures.
07:09Et ce qui est normal, ça les protège.
07:10Mais, en fait, ça met en...
07:13Enfin, les structures sont...
07:15Sont en danger, en tout cas.
07:17Sont en danger.
07:17Et puis, les frais qui...
07:20Des salaires, en fait, c'est ça qui nous met aussi dedans.
07:23C'est qu'on a des frais au niveau salarial qui sont énormes pour des associations.
07:28C'est toutes des associations loi 1901, en plus.
07:30Oui, donc pas à but lucratif.
07:32À but non lucratif, voilà.
07:33À but lucratif, exactement.
07:34Laetitia, restez avec nous.
07:35On va accueillir Rennes.
07:36Bonjour, Rennes.
07:37Bonjour.
07:38Bonjour, Amandine.
07:38Bonjour.
07:39Mais je ne peux aller que dans le sens de Laetitia.
07:41Vous nous appelez d'où, vous ?
07:43Région parisienne.
07:44D'accord.
07:44Et on ne peut qu'aller dans ce sens-là.
07:47Les parents sont venus en septembre au forum des associations
07:50disant qu'on n'a plus les 50 euros.
07:53Est-ce que l'association peut faire un geste pour nous aider un peu à inscrire un, deux ou trois enfants ?
07:58Vous vous êtes dans une association, pardon, je vous coupe Rennes, mais...
08:01De sport.
08:02De sport.
08:03Quel type de sport ?
08:04Gym.
08:05D'accord, de gym.
08:06Gym associatif.
08:07Alors, petit club, bon.
08:09Les parents, ils demandent un petit peu, un petit coup de main.
08:11Alors, on regarde ce qu'on peut faire.
08:13On donne un petit coup de main.
08:14Après ça, pour animer un petit peu tout, on va se dire, on va faire une petite compétition départementale.
08:20La mairie qui nous prêtait un local, elle dit, ben oui, mais nous, on manque de sous.
08:23Maintenant, on vous le loue, le local.
08:25Bon.
08:26Donc, ça fait des frais.
08:28Nos entraîneurs, certains sont rémunérés, d'autres sont bénévoles.
08:32Mais bénévoles, on ne peut pas tirer quand même trop sur la corde non plus.
08:35Et petit à petit, on s'aperçoit que les parents, plutôt que de prendre l'habitude sur le sport,
08:40le truc, c'est que si les parents n'ont pas les moyens, ils disent, oh, allez, il ira courir dehors, ça ira bien.
08:45Ah oui, ça, vous l'avez entendu, Rennes.
08:46Ah ben oui.
08:47Mais oui, tout le forum d'associations, on se regardait les uns les autres en disant, qu'est-ce que tu as le plus entendu ?
08:52C'est, bon, écoute, il ira courir un peu dehors.
08:53Parce que c'est des sous et que 50 euros, ça ne ferait rien.
08:57Mais c'est incitatif parce que le loupion, il va découvrir un sport qu'il ne connaissait peut-être pas.
09:02Il va peut-être s'arrêter au bout d'un an.
09:04Donc, les parents ne sont pas prêts à mettre beaucoup de moyens.
09:07Paradoxalement, ils attendent beaucoup de l'association.
09:09Ils attendent quand même qu'on soit des prestateurs de services de bonne qualité.
09:12Donc, il faut qu'on soit aussi derrière à animer le truc avec un peu de bon matériel, de jeu, de ci, de ça.
09:19Et c'est de l'argent pour les associations.
09:20Et je pense que là, on commence à avoir le bout du système.
09:23Et Rennes, au niveau de votre association de gymnastique, vous savez chiffrer ça ou pas ?
09:29Je ne suis pas capable non plus de vous le dire.
09:31Non, parce que d'abord, c'est un peu...
09:33L'histoire du passeport, c'est tellement récent qu'on n'a pas encore de recul.
09:36Tout ce qu'on sait, c'est que les mairies nous ont dit...
09:37En tout cas, il y a des enfants qui ne se sont pas inscrits cette année à cause de la suppression.
09:41Tout sport confondu.
09:42C'est-à-dire qu'au forum, on s'en est beaucoup rendu compte.
09:44Il y a eu une vraie baisse qu'on peut chiffrer à 20% à peu près de moins d'inscriptions que d'habitude.
09:49Voilà, ça directement.
09:51Et cette phrase de « bon, écoute, il ira courir », on l'a vraiment, et ça nous a surpris, beaucoup entendue.
09:57Et c'est d'autant plus étonnant, inquiétant, je ne sais pas quel est le bon mot,
10:01qu'il faut que les enfants fassent du sport.
10:04On le répète tout le temps.
10:04D'un côté, les médecins n'arrêtent pas de le répéter, mets-le au sport, docteur, il fait ci ou il fait ça.
10:09Mettez-le au sport, ça lui fera du bien, et on n'aide pas les familles.
10:12C'est des problèmes d'obésité, au moins, à l'arrivée dans 20 ou 30 ans.
10:17D'occupation de son temps aussi.
10:19Oui, en bésécran.
10:20C'est vrai, mais hors de tout.
10:22C'est-à-dire apprendre à gérer un temps, c'est aussi s'occuper.
10:25Une saine fatigue, on dort mieux le soir.
10:27Donc, il rentre un petit peu fatigué, une bonne soupe et au lit.
10:33Non, mais de fait, c'est un ensemble de choses qui n'existent un peu moins,
10:37et les familles sont un peu embêtées.
10:39Et puis, ça crée du lien aussi, ces associations.
10:41Rennes et Laetitia, restez avec nous.
10:43On le disait, ça touche tout le milieu associatif,
10:47quel que soit le but de l'association.
10:50On sera avec Yves dans un instant.
10:53Il est délégué à la prévention routière,
10:54qui est elle aussi touchée.
10:57Vous restez avec nous, on se retrouve dans un tout petit instant sur RTL.
11:02Et juste avant de vous redonner la parole autour de l'inquiétude des associations,
11:14cette toute dernière info qui vient de tomber,
11:17les syndicats qui étaient reçus ce matin à Matignon
11:20menacent d'une nouvelle journée de mobilisation.
11:21Ce sera le 2 octobre, c'est ce qu'ils annoncent à l'instant.
11:26Sauf, sauf si d'ici là, le Premier ministre leur fait des annonces claires.
11:31On aura bien sûr l'occasion d'y revenir.
11:34On poursuit cette discussion autour des associations,
11:37les coupes budgétaires et certaines associations aujourd'hui
11:39qui se retrouvent carrément en danger.
11:41Bonjour Yves.
11:42Oui, bonjour Amandine.
11:43Vous nous appelez d'où ?
11:45Moi, je vous appelle de Courpalais, c'est en Seine-et-Marne,
11:48c'est la commune de Lafayette.
11:50Voilà, c'est notre héros local.
11:51Très bien.
11:52Vous êtes retraité, c'est ça ?
11:53Oui, je suis retraité d'Air France
11:55et je suis délégué bénévole pour le comité de Seine-et-Marne.
11:58De la prévention routière ?
12:00Affirmative, voilà.
12:01Bon, et alors c'est que difficulté budgétaire,
12:04vous y êtes confronté à la prévention routière ?
12:06Ben oui, nous, de toute façon, c'est le centre national qui nous informe.
12:09Bon, bon, l'année 2024 a été déficitaire.
12:12Alors, je n'ai pas les chiffres exacts, je n'ai pas eu le temps d'aller consulter.
12:15Je vous prie de m'excuser ?
12:16Non, je vous en prie.
12:16Mais bon, je pense que le problème est le même.
12:18D'ailleurs, vos deux interlocutrices précédentes l'ont souligné.
12:21Mais enfin, moi, je pense qu'il y a, en gros, je veux dire, en gros, trois raisons,
12:25si vous me permettez de les exposer.
12:27Alors, d'abord, le pouvoir d'achat.
12:29Oui.
12:29Parce que, bon, c'est bien gentil de dire, vous versez à telle ou telle association
12:34et vous aurez 66% déductible de votre revenu imposable.
12:38Mais c'est déjà une avance d'argent que vous faites
12:40et qui n'est pas toujours possible pour tout un chacun.
12:43Et la prévention routière, pardon, on peut faire des dons à la prévention routière ?
12:46Affirmative, oui, bien sûr, il y a des dons, il y a des subventions.
12:50Oui, oui, là, il n'y a pas de problème là-dessus.
12:52C'est une association reconnue d'utilité publique depuis 1956, si je ne me trompe pas.
12:57Voilà.
12:58Ensuite, là où j'ai été assez surpris, je me suis référé au chiffre du point
13:02concernant le nombre des associations à peu près en France.
13:05Et il y en a 1,5 million.
13:07Et 23% des Français qui sont bénévoles dans une association, presque 1 Français sur 4.
13:12Et ça, ils indiquaient 13 millions de bénévoles.
13:15Alors, il y a l'évident que quand vous avez autant d'associations,
13:17toutes, en termes, je dirais, de comptabilité, ne vont pas être logées à la même enseigne.
13:23Ça, c'est clair.
13:24Et puis, il y a aussi, bon, malheureusement, et j'insiste sur le malheureusement,
13:27certaines associations qui n'ont peut-être pas eu la transparence requise
13:32par rapport à tout l'argent qu'on leur donnait.
13:34Alors, je n'en citerai pas, je ne dois pas faire une polémique.
13:36Non, mais bien sûr.
13:37Mais vous savez très bien qu'il y a eu un certain nombre de scandales.
13:40Et je pense que ces trois causes participent au fait qu'on donne moins d'argent.
13:45Mais alors, vous, ça a des conséquences très concrètes à votre niveau, à la prévention routière ?
13:50Ah oui, absolument.
13:51Mais quoi, par exemple ?
13:52Bon, je dirais que l'aspect le plus visible, c'est qu'on distribue moins de goodies.
13:57Enfin, ce qu'on dit en très mauvais français.
13:59Autrement dit, toutes les petits gadgets, il y en a moins à disposition
14:02parce que, tout simplement, il y a moins d'argent qui est rentré.
14:07Voilà, tout simplement.
14:08Et il y a moins d'opérations, par exemple, dans les écoles ?
14:12Alors, concernant...
14:13Alors là, moi, je vous parle pour le comité de Seine-et-Marne.
14:15Je trouve que nous, on a un statut particulier.
14:17Nous intervenons principalement dans les collèges.
14:19Et à ce titre, nous avons une convention qui est signée avec le Conseil départemental.
14:24Donc là-dessus, la subvention, elle, elle ne bouge pas.
14:27En revanche, c'est vrai que nous avons moins d'interventions dans les entreprises.
14:31Un peu plus, maintenant, dans les mairies concernant les seniors, parce que c'est un besoin.
14:35Mais le reste, les lycées, les facultés, on en a très peu.
14:39Ça diminue, parce qu'encore une fois, il y a un budget à prévoir.
14:44Et souvent, quand nous intervenons dans les entreprises ou dans les facultés,
14:48nous intervenons avec des gros moyens, genre voiture tonneau, par exemple,
14:52genre simulateur de conduite, tout cela a un coût.
14:54Et il n'est pas aisé pour toutes ces entités d'accepter de nous parvenir avec des enjeux à l'heure.
15:01Le coût à faire.
15:02Et ça, alors qu'on a appris il y a quelques jours, et on en a parlé sur RTL,
15:06que les chiffres de la sécurité routière étaient très mauvais pour le mois d'août.
15:09C'est le pire mois d'août, je crois, depuis 2011.
15:13Yves, restez avec nous.
15:14Rennes et Laetitia sont toujours là aussi.
15:16Je voudrais vous faire entendre à tous les trois la réaction de Bénédicte,
15:20qui nous a laissé un message sur le répondeur.
15:22Message monté par Enzo.
15:24Quand j'entends ça, ça m'a un peu folle.
15:26Je comprends le désarroi des associations et des parents.
15:29Mais en Italie, par exemple, il n'y a aucune aide.
15:33Point.
15:34Zéro.
15:34Pour personne.
15:35Si, pour quelques associations, bien sûr, d'aide aux femmes battues,
15:39mais pour les enfants et tout ça, il n'y a rien du tout.
15:41Donc, arrêtons de nous plaindre, quoi.
15:43On veut le beurre et l'argent du beurre tout le temps.
15:45Ce n'est pas possible.
15:47Arrêtons de nous plaindre, dit Bénédicte.
15:49Rennes, Laetitia, j'imagine que ça vous fait réagir ?
15:52Un petit peu, oui, parce que...
15:54Enfin, ce n'est pas qu'on se plaint.
15:56Laetitia.
15:57Oui, pardon.
15:57Non, non, je vous en prie.
15:58Non, ce n'est pas qu'on se plaint, mais je veux dire, c'est facile.
16:02Bien sûr qu'il y a des endroits ou des associations qui n'ont pas d'aide,
16:08mais là, ça touche à nos enfants.
16:10Et en fait, moi, ce qui me dérange, c'est qu'on nous demande,
16:12comme disait, je crois que c'était Yves ou le monsieur d'avant,
16:16en fait, on demande qu'ils ne regardent pas la télé,
16:18qu'ils fassent plus de sport, qu'ils mangent mieux, etc.,
16:21qu'ils soient respectueux aussi.
16:22Et tout ça, ça s'apprend dès le plus j'en nage avec les associations.
16:26Oui, c'est ce que nous disait Rennes.
16:27Le judo, on apprend le respect.
16:30Et le judo est très bien pour ça.
16:32Et vous apprenez le respect, vous apprenez plein de choses
16:34qui sont bons pour le futur d'un enfant.
16:41Et il n'y a pas d'écran, mais en fait, non, n'allez pas faire de sport.
16:44Et les parents, sérieusement, ne vont pas...
16:47Nous, on a préféré prioriser pour nos enfants le sport, l'éducation musicale.
16:52Mais combien de familles ne veulent pas ou ne peuvent pas ?
16:54Ne peuvent pas.
16:55Rennes, vous avez entendu les propos de Bénédicte ?
16:59Oui, d'autant qu'en fait, je suis travailleuse sociale,
17:02payée par une association d'ailleurs.
17:05Et moi, je le fais le lien.
17:06C'est-à-dire que ce que vient de dire Laetitia,
17:09c'est juste beaucoup de choses qu'on essaye d'apprendre
17:11sur le fameux vivre-ensemble dans la société.
17:14Le sport est un bon médiateur.
17:16On le dit, tu vois, respecter les règles du jeu, c'est ça,
17:19faire ci, faire ça.
17:20Si les enfants que je retrouve après, adolescents
17:23et avec lesquels je travaille,
17:25peuvent recevoir tôt dans leur vie
17:27le fait que respecter les règles et que respecter l'autre,
17:31que ci, que ça...
17:32Et le sport est une façon à la fois agréable
17:34et facile d'apprendre ce message.
17:37C'est quand même bien, parce qu'après, nous, sur le terrain,
17:39on ne s'amuse pas non plus beaucoup avec des jeunes
17:41qui sont déstructurés, etc.
17:44Tout ce qu'on pouvait mettre en place avant
17:46en inscrivant les petits frères au foot,
17:50on le fait moins facilement
17:52parce qu'on voit bien que les gens ont moins les moyens d'y aller.
17:56Tous ces grands garçons qu'on croise après,
17:59grandes filles, c'est quand même beaucoup de garçons
18:00qui manquent de repères, de structures, de respect,
18:03qui ne savent pas parler à un adulte, etc.
18:06Que vous venez de dire, c'est vrai, au judo,
18:07quand ils s'expriment, l'entraîneur va les reprendre,
18:10il va leur dire, mon petit gardien me voir là,
18:11comment tu m'as parlé ?
18:12Allez, on refait la phrase ensemble
18:13et ils n'osent pas broncher.
18:15Et ils le font et ils apprennent.
18:16Et après, ils s'appellent faire.
18:17Et du coup, quand ils parlent à un adulte,
18:19ça se passe un peu mieux.
18:20C'est de l'éducation et ça en fait partie intégrante.
18:22C'est de l'éducation et on en manque un peu.
18:24Et si on ferme tous les lieux éducatifs petit à petit,
18:27on fait, voilà, il y a peut-être un peu moins de scotisme,
18:30un peu moins de ci, un peu moins de ça.
18:31Et après, tout le monde se gratte la tête en me disant
18:33qu'est-ce qu'il faut faire pour que ça ait mieux la société ?
18:35Ben, il faudrait peut-être pas arrêter de fermer
18:36les endroits qui fonctionnent bien, quoi.
18:38Bonjour, Mickaël.
18:40Bonjour.
18:40Vous nous appelez d'où ?
18:42Je vous appelle de Lens, dans le Pas-de-Calais.
18:44Très bien.
18:44Et vous êtes conseiller municipal, c'est ça ?
18:47C'est ça.
18:47Et président d'une association, expliquez-nous.
18:50Oui, je suis président d'une association
18:51de lutte contre les discriminations LGBT,
18:53donc l'association Couleur.
18:54Et en effet, moi, je m'affole toujours de voir
18:59qu'on doit sacrifier ou baisser les subventions aux associations
19:03qui, pour moi, est un vrai poumon,
19:05et encore plus en tant que président,
19:07poumon local.
19:10Aujourd'hui, les associations font un boulot remarquable.
19:14Beaucoup, comme la mienne, par exemple,
19:16si on prend la mienne, par exemple,
19:17on a une moitié de notre budget,
19:20on a la moitié de subventions,
19:22la moitié d'autofinancement et d'adhésion.
19:23Donc, la moitié de subventions.
19:25Et là, les subventions, elles ont baissé ?
19:27Alors, cette année, moi,
19:29quand j'ai eu mes premières demandes de subventions,
19:31parce que nous, c'est une jeune association
19:32qui a moins de deux ans,
19:34on m'a dit qu'on ne peut pas faire plus
19:35parce que les conjonctures, etc.
19:38OK, on l'a entendu.
19:40Mais là, en fait, à vouloir encore baisser
19:41l'année prochaine de subventions,
19:43ça veut dire qu'il faudra trouver
19:45plus que 50% d'autofinancement,
19:48d'adhésion, etc.,
19:50pour pouvoir compléter le manque de subventions.
19:54On ne veut pas vivre que de subventions.
19:56Mais malheureusement, aujourd'hui,
19:58c'est aussi un moyen de se faire survivre
20:00à des associations.
20:02Si je prends mon association,
20:03on a des permanences d'écoute et d'entraînement.
20:06On a une ligne d'écoute et d'intervention
20:09plus près du domicile.
20:10On fait des interventions au milieu scolaire.
20:12On a ouvert un centre LGBT
20:15et un bar associatif.
20:19Et ça veut dire que vous risquez
20:20de devoir faire une croix
20:21sur certaines de ces missions ?
20:23Sur certaines, bien sûr.
20:24On sera obligé de les limiter.
20:26Alors certainement,
20:27en faisant moins d'impression,
20:29de documents, de flyers,
20:30de sensibilisation,
20:31et revoir nos engagements.
20:33On a la marge des fiertés
20:34quand on rémunère des artistes
20:36qui coûtent un petit peu d'argent
20:38et assez cher.
20:38Et donc voilà,
20:39on est obligé de renier
20:41sur des choses qui sont importantes
20:42en termes de visibilité.
20:44Alors qu'à aujourd'hui,
20:45on a besoin de prôner des valeurs
20:47de vivre ensemble
20:48et qu'on participe à tout ça.
20:50Et à aujourd'hui,
20:51il faut aussi que le gouvernement
20:53et nos élus se rendent compte
20:55que les associations,
20:58si elles devaient disparaître demain,
21:01l'État ne serait pas en capacité
21:04de les suppléer.
21:05Et aujourd'hui,
21:06beaucoup d'associations,
21:06effectivement,
21:07prennent le relais de l'État
21:08sur bien des domaines.
21:09Je disais,
21:10ça touche tout type d'associations.
21:12On va en avoir encore
21:12une nouvelle illustration
21:13avec vous, Bruno.
21:14Bonjour.
21:16Bonjour, Amandine Bégaud.
21:17Bonjour aux éditeurs.
21:18Vous nous appelez d'où, Bruno ?
21:20De Temple-Euve-en-Pévelle.
21:21C'est où ?
21:23Alors, c'est au sud-est de l'île,
21:25entre l'île et Valenciennes.
21:26D'accord.
21:27Et donc, vous avez présidé
21:28une association d'anciens combattants,
21:29c'est ça ?
21:30Oui, donc d'anciens combattants
21:32que j'ai repris
21:32après un petit incident technique
21:35de santé du prédécesseur.
21:38Et donc, de 2014 à 10 ans plus tard,
21:43j'ai présidé et j'ai maintenu
21:46cette association à un certain niveau
21:48grâce à des subventions
21:50des députés municipales
21:52et des mécènes.
21:55Et puis, surtout, aujourd'hui,
21:57et je me rends compte
21:58que tout cela tombe,
21:59parce que la subvention du député
22:01est tombée,
22:02la municipalité maintient toujours
22:04le don qu'elle fait chaque année
22:07aux associations,
22:09enfin, les subventions,
22:10mais aujourd'hui,
22:11on fait du porte-à-porte
22:13pour organiser un repas.
22:14Donc, on a un problème.
22:16Donc, moi, j'avais déjà supprimé
22:17certaines choses
22:18où je voyais qu'on allait
22:20être en déficit-déficit
22:21et on ne pouvait pas.
22:23Donc, celui qui m'a remplacé
22:25aujourd'hui
22:26fait très bien le travail
22:27dans le sens
22:28où il fait du porte-à-porte.
22:31Moi, ce que j'avais fait
22:32pour la commémoration
22:33de 1914-1918,
22:36donc 2014-2018,
22:38des manifestations
22:39qui ont coûté très cher,
22:41nous avons très bien été épaulés.
22:43Mais aujourd'hui,
22:44je me rends compte
22:44que j'avais manifesté
22:45il y a dix ans.
22:48Lors d'un grand meeting
22:49pour la régionale,
22:52chez nous,
22:52les Hauts-de-France,
22:53j'avais défendu
22:54le tissu associatif.
22:55Oui.
22:56J'avais pris la parole
22:57aux côtés d'Oxalé Bertrand.
23:00Et il est aujourd'hui menacé
23:01ce tissu associatif
23:02d'après vous, Bruno ?
23:03Ah oui, oui, tout à fait.
23:04Ah oui, oui.
23:05Parce que,
23:07au niveau,
23:08tout ce qui est représentativité,
23:11au niveau de,
23:12disons,
23:16de tout ce qui est notre histoire,
23:20notre histoire,
23:20l'histoire de France,
23:22les guerres,
23:22la représentation du 11 novembre,
23:24la mémoire,
23:25le devoir de mémoire.
23:26Moi, j'avais mis en place
23:27le petit drapeau
23:28pour les enfants des CM2.
23:30J'avais mis en place,
23:31et ils ont suivi,
23:33bien sûr,
23:33après les autres,
23:34mais tout ça,
23:35et c'est difficile
23:36parce qu'en fait,
23:37vous remarquez une chose,
23:39c'est que,
23:39tant que l'enfant
23:40est sur place avec vous,
23:41les parents adhèrent.
23:44Mais une fois que l'enfant
23:45n'est plus là,
23:46personne n'adhère.
23:47Donc, on perd du fil.
23:48Et bien sûr,
23:49quand on est président
23:50d'une association
23:51comme celle que j'ai été
23:53et que le suivant
23:56gère très bien,
23:58on perd, bien sûr,
24:00du monde,
24:00des cotisants,
24:02et on ne sait plus
24:03se souvenir.
24:04Donc,
24:05on a ce besoin
24:06de relations,
24:08mais surtout,
24:09nous sommes toujours
24:10intergénérationnels
24:12et toujours
24:13prêts aux abords.
24:15Et derrière,
24:15je côtoie
24:16d'autres associations
24:17à temps plein,
24:18telles que
24:19le basket,
24:20par exemple,
24:21qui ont des grandes
24:22difficultés
24:23aujourd'hui,
24:25qui ont des équipes
24:26en national.
24:27Et si on supprime
24:28des subventions,
24:29ils ne savent pas
24:30où aller.
24:31Merci beaucoup,
24:32Bruno,
24:32pour votre témoignage.
24:34C'est important aussi
24:35de vous entendre
24:35pour montrer à quel point
24:36toutes les associations,
24:38quelle que soit leur mission,
24:39sont aujourd'hui touchées.
24:42On va parler
24:42caisse automatique
24:44et nouveaux moyens
24:45de paiement
24:45dans un instant.
24:46Et puis,
24:46à 14h,
24:47ce sera l'heure du crime.
24:48Vous reconnaissez la musique
24:49avec vous,
24:50Jean-Alphonse Richard.
24:50Bonjour, Jean-Alphonse.
24:51Bonjour, Amandine.
24:52Quel est le programme du jour ?
24:53Écoutez,
24:54c'était il y a 30 ans,
24:56jour pour jour.
24:57C'était le 24 septembre 1995
24:59et la disparition
25:00de Tatiana Andujard.
25:02Elle avait 17 ans,
25:02c'est une adolescente.
25:04Elle est disparue
25:05à la gare de Perpignan.
25:05Vous savez,
25:06la gare de Perpignan,
25:06il y a eu plusieurs disparitions
25:07et des crimes.
25:09C'est la première disparue
25:10de la gare de Perpignan.
25:11On ne l'a jamais retrouvée.
25:12Alors,
25:13c'est une enquête
25:13qui continue aujourd'hui.
25:14Elle a été reprise
25:15par le Paul Case,
25:16mais elle continue
25:17grâce à l'obstination,
25:19j'ai envie de dire,
25:19le courage,
25:20la détermination
25:20de sa maman.
25:21Marie-Josée,
25:22elle va être notre invitée
25:23aujourd'hui dans l'heure du crime.
25:23Mais vous allez voir
25:24que cette femme
25:25a un parcours
25:26et un témoignage
25:27des plus poignants.
25:28Je le disais,
25:29le Paul des Cold Case
25:30a repris le dossier.
25:31Une garde à vue
25:31s'est tenue
25:32il y a quelques semaines,
25:3330 ans après.
25:34Donc,
25:35qui a enlevé Tatiana Andujard
25:37et sans doute l'a tué ?
25:38Eh bien,
25:39c'est dans l'heure du crime.
25:41Pardon.
25:4114 heures sur RTL,
25:43cette affaire étonnante.
25:45A tout à l'heure,
25:46Jean-Alphonse.
25:46Dans un instant,
25:47pour ou contre les magasins
25:49sans qu'elles sont.
25:50On ouvre le débat.
25:51A tout de suite sur RTL.
25:51Envoyez-nous vos messages
25:54sur l'application RTL
25:55ou appelez-nous
25:56au 30 de 10.
25:5750 centimes la minute.
25:58Swiss Life.
26:0112h30,
26:0114h.
26:02RTL midi,
26:03les auditeurs ont la parole.
26:05Avec Amandine Bégaud.
26:06Et dans un tout petit instant,
26:07comme promis,
26:08on va parler de ces nouveaux magasins
26:10sans caisse,
26:11sans caisse du tout.
26:12Les nouveaux moyens de paiement aussi.
26:14Peut-être payez-vous
26:15par téléphone
26:16ou au contraire,
26:17est-ce que vous redoutez ça ?
26:19On va en débattre
26:20dans un tout petit instant
26:21avance la petite détour
26:22par Matignon
26:23où l'on retrouve
26:24Mathilde Piquet.
26:25Mathilde,
26:26ça y est,
26:27les syndicats
26:27qui étaient reçus ce matin
26:28par Sébastien Lecornu
26:29sont sortis.
26:31Qu'est-ce qu'il faut retenir ?
26:34Les responsables syndicaux
26:35sont ressortis,
26:36le visage fermé
26:37et avec une annonce,
26:39une journée de grève
26:39et de mobilisation
26:40dès le 2 octobre,
26:41jeudi prochain,
26:42car le Premier ministre
26:43ne leur a, selon eux,
26:44rien dit.
26:45Selon les différentes déclarations,
26:47l'année blanche
26:47serait maintenue à ce stade.
26:49Pas d'abrogation
26:50ni de suspension
26:51de la réforme des retraites.
26:53Sur la justice fiscale,
26:54le Premier ministre
26:55a simplement fait allusion
26:56à la taxe Zuckmann,
26:58mais rien de plus,
26:58pas d'annonce concrète.
26:59Là encore,
27:00le seul sujet
27:01où il semble prêt
27:02à lâcher du lest,
27:03c'est l'assurance chômage.
27:04Mais là encore,
27:05juste une promesse
27:06de ne pas passer en force
27:07sans les organisations syndicales.
27:09Alors,
27:10elles ont décidé
27:10de frapper fort
27:11dès leur sortie de Matignon
27:12en annonçant
27:13cette deuxième journée
27:14de mobilisation.
27:15Une responsable syndicale
27:17a conclu avant de partir.
27:18J'aurais été plus efficace
27:19à préparer des banderoles
27:20pendant ces deux heures,
27:22mais on va se rattraper.
27:23Une nouvelle journée
27:24de mobilisation,
27:25donc ce sera
27:26le 2 octobre prochain,
27:28c'est-à-dire jeudi prochain,
27:31dans une semaine.
27:32Merci à vous.
27:33Mathilde.
27:34Amandine Bégaud,
27:37RTL Midi,
27:38les auditeurs ont la parole.
27:40Moi aussi,
27:41je vais dans des magasins
27:42où il y a des caisses automatiques.
27:43Je crois qu'il y a
27:44un nombre restreint d'articles.
27:45Moi,
27:45qui ai 87 ans,
27:47je suis un peu maladroite,
27:48un peu longue.
27:48Alors,
27:49vous avez les gens derrière
27:50qui vont garder de travers,
27:51qui vous poussent.
27:52Alors,
27:52du coup,
27:52je n'y vais plus.
27:53Il n'y a pas des vieux
27:54comme moi
27:54qui vont faire les courses,
27:55heureusement.
27:56Franchement,
27:56c'est nous qui faisons
27:57tout le boulot.
27:58Moi non plus,
27:59je ne vais pas
28:00aux caisses automatiques
28:01pour aux comptes
28:02les caisses automatiques
28:03pour aux comptes aussi
28:03les magasins
28:04sans caisses du tout.
28:06C'est ce qui se passe
28:07à Lille
28:08où l'enseigne Flunch
28:09a ouvert un magasin
28:10de ce type.
28:11C'est une première en France
28:12et ça vous fait
28:13beaucoup,
28:14beaucoup réagir.
28:14On va commencer avec
28:15Daniel.
28:17Bonjour Daniel.
28:18Bonjour,
28:18oui.
28:19Vous nous appelez d'où,
28:20Daniel ?
28:21De Châtelay-en-Plage.
28:23Très bien.
28:23À 17.
28:25Vous êtes en haut-parleur,
28:26je pense,
28:27Daniel.
28:27Je vous entends
28:27du coup très, très loin.
28:28Non,
28:28on m'a demandé
28:30de le couper,
28:30je l'ai coupé.
28:31Ah,
28:31très bien.
28:32Parfait.
28:32Ça va mieux,
28:33je vous entends mieux
28:33ceci dit.
28:34Alors cette histoire
28:34de magasins sans caisses,
28:37d'enseignes sans caisses,
28:38vous en pensez quoi ?
28:39Ça me hérisse le poil.
28:42Pourquoi ?
28:43Parce que je trouve
28:44qu'il n'y a plus
28:45d'humanité,
28:46il n'y a plus de rencontres,
28:47il n'y a plus rien quoi.
28:49Vous avez quel âge,
28:50Daniel ?
28:51Je viens d'avoir 76 ans
28:54mais je suis assez moderne.
28:56Ah mais oui,
28:57mais je l'entends
28:57dans votre voix
28:58mais il n'y a pas de souci.
29:00mais vous trouvez
29:01effectivement,
29:03bon,
29:03là ce n'est pas de caisse
29:04du tout.
29:04Les caisses automatiques
29:05par exemple,
29:06est-ce que vous les utilisez ?
29:08Pas du tout.
29:08Non,
29:09non plus.
29:09Vous avez envie
29:10de dire bonjour
29:10à la caissière ?
29:11J'ai envie de dire bonjour
29:12à la caissière.
29:13La caissière me fait un sourire,
29:15je lui rends.
29:15Je trouve qu'il y a
29:17de l'humanité,
29:18il y a de la convivialité,
29:20il y a...
29:21On est des êtres humains
29:23quand même.
29:24Non mais je suis d'accord
29:25avec vous.
29:26Voilà.
29:27Et alors pour les paiements,
29:29vous avez déjà utilisé
29:30votre téléphone
29:31pour payer ou pas ?
29:32Non,
29:33je ne le fais pas
29:34et je vais vous raconter
29:35une petite anecdote.
29:36Cet été,
29:36j'ai eu mes petits-enfants
29:37qui viennent de Perpignan
29:39et je voulais leur offrir
29:41un bon restaurant.
29:43Nous avons bien mangé
29:45et au moment
29:46que je m'en vais
29:48pour payer
29:48avec ma carte bleue,
29:51le monsieur m'a dit
29:52mais c'est déjà payé.
29:53J'ai dit
29:53c'est pas possible.
29:55Le compagnon
29:56de ma petite-fille
29:56m'avait devancé
29:58et il avait payé
29:59avec son téléphone.
30:01Je ne savais même
30:02pas que c'était possible.
30:04J'ai été très,
30:05très contrariée.
30:06Oui,
30:06mais c'était gentil
30:07de sa part
30:08de vous inviter.
30:09Non,
30:09non.
30:09Non,
30:10pourquoi ?
30:11Parce que je les invitais.
30:14Bon,
30:14vous pourrez les réinviter
30:16une autre fois.
30:16Ça fait un bon prétexte
30:17pour refaire un bon restaurant.
30:19Mais oui.
30:20Non,
30:20mais cette histoire
30:21de carte bleue
30:22sur le téléphone,
30:23c'est parce que vous avez peur
30:24de ça
30:24ou parce que nous...
30:26Oui,
30:26parce que je vous ai dit
30:27j'ai 76 ans,
30:28je n'ai pas été habituée,
30:30on ne m'a pas appris
30:31et c'est un peu spécial.
30:34Oui,
30:35je pense qu'il faut être jeune
30:36et puis savoir bien manœuvrer
30:38tous ces trucs-là.
30:39Bon,
30:39après je crois
30:40que c'est plus sûr
30:41qu'une carte bleue
30:42puisque votre carte bleue,
30:44vous la faites voler
30:44et quelqu'un peut l'utiliser
30:46alors au moins
30:47en paiement son contact
30:48alors que le téléphone,
30:49c'est vraiment avec soit
30:51un code
30:52ou une reconnaissance faciale.
30:54Oui,
30:54mais comme on ne m'a pas appris,
30:56je ne fais pas du tout.
30:56Demandez à vos petits-enfants
30:58de vous apprendre.
30:59Ah oui,
30:59mais ils sont tous souris.
31:03Bon,
31:03à l'occasion du prochain resto.
31:05Daniel,
31:05restez avec nous,
31:06on va accueillir Anna.
31:06Bonjour Anna.
31:08Bonjour.
31:09Vous nous appelez d'où ?
31:11Moi,
31:11je suis à Aubonne
31:12qui est dans le Val d'Oise.
31:13Très bien.
31:14Je peux me permettre
31:15de vous demander votre âge ?
31:17Alors,
31:17j'ai 58 ans
31:19et demi,
31:21mais je travaille
31:22très intensément.
31:25Voilà.
31:26Bon,
31:26dans la banque,
31:27c'est ça ?
31:28Oui.
31:29Bon,
31:29vous êtes favorable
31:30aux caisses automatiques ?
31:32Alors,
31:33c'est,
31:34disons que,
31:35d'un côté,
31:36les caisses automatiques
31:38présentent un vrai avantage
31:39en termes de rapidité.
31:42C'est bien appréciable,
31:43par exemple,
31:44pendant les aires
31:45de forte affluence
31:46comme la pause déjeuner.
31:48Mais,
31:49je me dis que,
31:52et après,
31:53je suis un peu,
31:54disons,
31:55c'est un peu plus nuancé
31:56parce que,
31:57d'un côté,
31:57je pense aux emplois
32:00des caissières,
32:01par exemple,
32:01caissiers,
32:02caissières.
32:03Souvent,
32:03c'est des catégories
32:05socio-professionnelles
32:06qui sont moins favorisées
32:07et qui sont déjà
32:07plus exposées au chômage.
32:10Donc,
32:10bon,
32:11dans l'absolu,
32:12ce serait peut-être bien
32:13de réfléchir
32:14à une mise en place
32:15plus équilibrée
32:15de ces caisses automatiques,
32:17par exemple.
32:18Mais vous,
32:18vous les utilisez,
32:19les caisses automatiques ?
32:20Voilà.
32:20Mais moi,
32:21je les utilise.
32:22Je vais vous dire pourquoi.
32:23C'est exactement
32:23pour la même raison
32:25que Daniel,
32:27tout à l'heure,
32:28mais à l'opposé.
32:29C'est-à-dire ?
32:30Le supermarché
32:34ou des proximités
32:35où j'ai fait mes courses,
32:37disons,
32:38d'une manière très polie,
32:41les caissières,
32:42ce n'est pas l'exemple
32:42de...
32:44de Daniel.
32:45Elles ne sont pas souriantes,
32:46quoi.
32:46Elles ne disent pas bonjour.
32:47Enfin, loin de là.
32:48C'est limite,
32:49quand je regarde déjà
32:50qui est là,
32:51parce que bon,
32:51ça fait presque 20 ans
32:52que j'habite
32:53dans cette commune,
32:55et je vois,
32:56bon,
32:56encore celle
32:56qui fait la tranche
32:57tout le temps
32:57ou l'autre,
32:59voilà,
33:01on n'a pas envie.
33:01même si je fasse
33:03la journée
33:04en télétravail,
33:05moi,
33:05je vais aux caisses automatiques
33:07et je peux vous dire
33:07que j'y étais tout à l'heure
33:08où il y avait
33:10une ou deux caisses
33:10qui étaient ouvertes,
33:12il n'y avait pas trop de monde.
33:13Par contre,
33:14c'est vraiment
33:15appel aux...
33:16ceux qui vont se reconnaître
33:17peut-être,
33:18aux caisses automatiques,
33:19il y avait au moins
33:20six ou sept personnes.
33:21Parce que les caissières
33:23font la tête,
33:23comme vous dites.
33:24il y a souvent
33:25des petits jeunes
33:26qui disent bonjour.
33:28Restez avec nous,
33:29on va poursuivre le débat.
33:30Daniel aussi,
33:31restez avec nous.
33:32Votre joie de vivre
33:33fait plaisir à entendre.
33:35On se retrouve
33:35dans un tout petit instant.
33:36A tout de suite.
33:37Contactez-nous gratuitement
33:39via l'appli RTL
33:40ou au 3210.
33:4150 centimes la minute.
33:43Jusqu'à 14h.
33:45Les auditeurs ont la parole.
33:47Amandine Bégaud sur RTL.
33:50Et on continue
33:51d'évoquer
33:52ces nouvelles façons
33:53de consommer
33:55des magasins
33:55sans caisse du tout.
33:57Le premier a été ouvert
33:59par l'enseigne Flunch
34:01à Lille.
34:02On en parlait
34:03tout à l'heure.
34:04Et puis,
34:05il y a aussi
34:05ces caisses automatiques.
34:07Ça vous fait
34:07beaucoup réagir.
34:08Victor,
34:08on a beaucoup de messages.
34:10Oui, Chantal,
34:10Frédéric, Thomas et Lucie
34:12nous disent
34:12qu'il faut arrêter
34:13la déshumanisation
34:14du commerce.
34:15Bientôt,
34:16nous aurons des magasins
34:16totalement vides.
34:18Et puis d'autres,
34:18comme Valérie ou Jean-Pierre,
34:20sont pour une taxe
34:21sur les robots.
34:22Merci beaucoup,
34:23Victor,
34:24et on va continuer
34:24d'en parler.
34:25On est toujours avec
34:25Daniel,
34:26qui déteste.
34:28Oui,
34:28Daniel,
34:28vous détestez
34:29les caisses automatiques.
34:30On est bien d'accord ?
34:31Vous avez entendu
34:33Anna quand même
34:33qui disait
34:34qu'elle allait éviter
34:34ces caissières
34:35parce que dans son magasin,
34:36elle faisait un peu
34:37la tête les caissières.
34:38Eh bien,
34:38ça je regrette
34:39parce que moi,
34:40je vais à Carrefour
34:41qui est quand même
34:41très grand.
34:42Il est à côté
34:44de la Rochelle
34:44et franchement,
34:45je n'ai jamais eu
34:46de problème.
34:47Bon,
34:48écoutez,
34:49tant mieux.
34:49Et effectivement,
34:50il y a plein de caissiers
34:51et de caissières
34:52qui sont souriantes.
34:53On va accueillir Estelle.
34:54Bonjour Estelle.
34:54Bonjour Amandine.
34:57Vous nous appelez
34:58d'où ?
34:58Bonjour Daniel et Anna.
35:00Bonjour.
35:00Bonjour.
35:00Entre Boulogne.
35:02Oui.
35:02Bonjour.
35:02Entre Boulogne-sur-Mer
35:03et Calais,
35:04dans le Pas-de-Calais.
35:05Très bien.
35:06Et alors vous,
35:07les caisses automatiques,
35:08vous les utilisez ?
35:10C'est pareil.
35:11Moi,
35:11je les utilise
35:12le moins possible.
35:15Je prévois,
35:15même s'il y a du monde
35:16à la caisse
35:17avec une ou un vrai caissier,
35:20je préfère attendre.
35:21J'ai pratiquement
35:22toujours une revue
35:23en bouquin sur moi
35:24ou au pire,
35:26je fais un jeu.
35:27Je préfère attendre
35:28et avoir une vraie personne.
35:29Même si au cas automatique,
35:31à chaque fois,
35:31on me répond
35:31mais je suis là,
35:33si vous avez un problème,
35:34je pourrais vous aider.
35:35Mais non,
35:36moi,
35:36c'est vraiment une personne
35:37que je veux.
35:39Et là,
35:40pour les caissières
35:41que voit Anna,
35:43je pense que c'est un peu dommage
35:44parce qu'elles ne réalisent pas
35:46qu'elles coupent la branche
35:46sur laquelle elles sont incises.
35:48Parce que s'il n'y a que
35:49des réactions après
35:51parce que tous les magasins
35:52demandent des statistiques
35:54et après,
35:54est-ce que vous êtes content ?
35:55Est-ce que vous reviendrez ?
35:57Comment a été l'accueil ?
35:59Si les réponses sont négatives,
36:00ils vont augmenter les caisses
36:02automatiques
36:02au lieu d'augmenter les personnes.
36:04Parce que moi,
36:05je trouve que l'informatique,
36:07les caisses,
36:08tout ce qui est informatique,
36:10ordinateur,
36:11devrait nous aider.
36:12Ce n'est pas eux
36:13qui devraient prendre
36:13la première place.
36:14c'est l'être humain
36:14qui devrait prendre
36:16la première place.
36:17Comme disait Daniel,
36:19c'est important
36:20d'avoir le rapport humain,
36:22le sourire,
36:22le petit mot gentil,
36:24un conseil.
36:25Je pense qu'un C4,
36:26ils vont nous mettre
36:27un ordinateur qui sourit,
36:28un hologramme.
36:30Mais vous avez raison,
36:31avec l'intelligence artificielle,
36:32on aura peut-être bientôt
36:33des robots,
36:34effectivement.
36:36Estelle,
36:36restez avec nous,
36:37on va accueillir Laetitia.
36:37Bonjour Laetitia.
36:39Bonjour.
36:40Alors vous,
36:40vous êtes pour les caisses automatiques ?
36:42En petite quantité,
36:43pas en trop grande quantité.
36:45Vous avez travaillé
36:46dans les rayons
36:47de l'hypermarché ?
36:48Oui, c'est ça.
36:49Vous avez vu ça de près ?
36:52Oui, oui, oui.
36:53En fait,
36:54mon patron a rénové
36:55son magasin.
36:56Du coup,
36:56il a enlevé des caisses
36:57pour mettre des caisses auto.
36:59Et ça n'a pas supprimé
37:00d'emploi ?
37:01Non,
37:01parce qu'en fait,
37:02ils s'en sont servis
37:03pour reclasser des personnes
37:04qui avaient des problèmes
37:05au niveau des épaules
37:06ou comme ça.
37:07Donc,
37:08qui ont été...
37:09Qui ont été mises là.
37:10Par exemple,
37:10j'avais une collègue
37:11qui avait...
37:12qui était près de la retraite,
37:13qui avait un problème
37:14au niveau de l'épaule
37:14qu'il ne pouvait plus porter.
37:15Et en fait,
37:16ce qu'il a fait,
37:17c'est qu'il l'a mis en poste
37:18sur ces caisses auto.
37:19Sur les caisses automatiques
37:20où effectivement,
37:21il n'y avait plus besoin
37:21de porter.
37:22D'accord.
37:22Voilà.
37:23Et donc,
37:24vous,
37:24vous les utilisez
37:25les caisses automatiques ?
37:26Tout le temps ?
37:27Non,
37:27pas tout le temps.
37:28En fait,
37:28je les utilise
37:29quand il y a du monde
37:29en caisse
37:30ou que je n'ai pas grand-chose.
37:34Ça m'arrive
37:35de les utiliser.
37:36Parce que justement,
37:36je pense que ça peut être
37:37un atout
37:38pour les personnes
37:39qui ont des problèmes
37:40de santé
37:40pour éviter d'être licenciées.
37:42Mais alors,
37:43vous êtes aide-soignante,
37:43c'est ça ?
37:44Oui.
37:45Quand vous entendez
37:45Daniel et Estelle
37:46nous dire
37:47que c'est quand même important
37:48de garder de l'humain,
37:49du lien social,
37:50j'imagine que ça,
37:51ce sont des choses
37:51qui vous parlent,
37:52vous,
37:52en tant qu'aide-soignante.
37:53Oui, oui.
37:54D'ailleurs,
37:55je suis allée dans une
37:56grande enseigne
37:57de bricolage récemment
37:59et il n'y avait quasiment
38:00que des caisses auto,
38:01ce qui m'a énervée aussi.
38:03Et en fait,
38:03il y avait une personne
38:04en fauteuil.
38:05Et je me suis dit
38:05c'est bien
38:06parce qu'au moins,
38:06on ne les met pas au placard.
38:07Ils ont une certaine visibilité.
38:10Au lieu d'être derrière
38:11une caisse
38:12ou malheureusement
38:13de ne pas avoir
38:13de boulot comme ça,
38:14moi, je trouve que c'est bien aussi
38:15de donner la place
38:16aux personnes handicapées,
38:18aux personnes en situation
38:19de handicap
38:20dans ces cas-là.
38:21Mais il faut que je les taille.
38:22Il faut quatre caisses.
38:24Nous, on avait quatre caisses
38:24auto pour dix caisses normales.
38:27Bon, merci beaucoup.
38:28Il faut que ça reste raisonnable.
38:28Merci Laetitia
38:29pour votre témoignage.
38:30Muriel,
38:30juste un tout petit mot.
38:33Vous,
38:33vous,
38:33vous êtes contre
38:34ces caisses automatiques ?
38:36Oui, bonjour.
38:36Bonjour.
38:37Oui, tout à fait.
38:37Moi, je suis contre
38:38et ce qui m'inquiète,
38:40c'est que les gens
38:41deviennent des automates.
38:43Moi, de temps en temps,
38:43je m'amuse à regarder
38:44quand j'attends
38:46à la caisse.
38:47Souvent,
38:48j'ai personne devant moi
38:48parce que tout le monde
38:49va vers ces caisses automatiques
38:51et les gens attendent.
38:52Et souvent,
38:53je suis niavoureux en fait.
38:54Et les gens se disent
38:55je vais vers ces caisses
38:56parce que j'ai trois,
38:57quatre articles
38:57sans qu'ici j'attende.
38:59Et en fait,
38:59ils ne se rendent pas compte
39:00qu'à côté des caisses
39:00qui s'attendent
39:01et en fait,
39:02ils peuvent aller plus vite.
39:03Et pareil,
39:04dans les magasins de vêtements
39:04où maintenant,
39:06vous arrivez,
39:07vous enlevez l'antivol,
39:08vous pliez,
39:09vous encaissez,
39:10ça enlève des emplois.
39:11Et puis en fait,
39:12maintenant,
39:12on s'aperçoit
39:13qu'on pense
39:14qu'on gagne du temps
39:15et en fait,
39:15ce n'est pas vrai
39:16parce qu'on sait tout.
39:17Vous assurez vos enfants
39:18dans une association,
39:20il faut télécharger
39:21le QR code,
39:22il faut céder.
39:23Et on ne paye pas moins cher
39:24au passage d'ailleurs.
39:25Pas moins cher.
39:25Donc,
39:26les gens deviennent
39:28de moins en moins patients.
39:29Ils ne savent plus attendre.
39:31On demande aux enfants
39:32d'être patients,
39:33de prendre le temps.
39:33Mais nous,
39:34adultes,
39:34on fait tenter
39:35de moins en moins.
39:36Et oui,
39:36il faut le côté humain.
39:38Merci beaucoup,
39:39Muriel,
39:39pour votre témoignage.
39:40Merci à vous,
39:41Estelle,
39:41Laetitia,
39:42Anna et Daniel aussi.
39:43Daniel,
39:43je vous fais des gros,
39:44gros bisous.
39:45Gros bisous.
39:46Oui,
39:46et rappelez-nous
39:47parce que j'adore
39:48vous entendre.
39:49Et tant mieux,
39:50je vous fais un gros bisous.
39:51Bonne après-midi.
39:52Merci à vous aussi,
39:53Daniel.
39:53Dans un tout petit instant,
39:54on va changer de sujet
39:55avec un grand retour,
39:56celui de Dorothée.
39:59C'est toujours les vacances
40:01pour qu'à Dorothée.
40:04On a la chance.
40:07On est tous invités.
40:10Amandine Bégaud.
40:11RTL Midi.
40:12Les auditeurs ont la parole.
40:16Jusqu'à 14h,
40:18Amandine Bégaud
40:19vous donne la parole
40:19sur RTL.
40:20J'ai mis dans ma valise
40:24Moins ou quatre chemises
40:28Mon foulard,
40:30ma casquette,
40:31une paire de paquettes
40:32Mon anorak et mon béret,
40:34mon maillot et mon bonnet
40:35Et des chaussettes
40:37rouge et jaune
40:38à petit poids
40:39Si vous êtes allé
40:40dans les années 80,
40:4190,
40:42forcément,
40:43vous connaissez
40:44cette chanson.
40:45Dorothée qui fait
40:46son grand retour
40:47sur scène
40:48avec de nouvelles dates
40:50de concert,
40:51des billets qui ont été
40:52mis en vente
40:53ce matin
40:54et on en parle avec vous.
40:55Bonjour David.
40:57Bonjour Amandine,
40:58bonjour à tous.
40:58Alors,
40:59vous nous appelez d'où ?
41:00Alors,
41:00je vous appelle
41:01de Bourbon-Lancy
41:01en Saône-et-Loire.
41:02Très bien.
41:03Et vous avez quel âge ?
41:04J'ai 37 ans.
41:05Donc,
41:05plein génération Dorothée.
41:08On ne peut pas faire plus
41:09génération Dorothée,
41:10effectivement,
41:10puisque j'ai grandi avec elle
41:12dans les années 90.
41:13Alors,
41:13c'est vrai que je suis enseignant
41:14et quand je dis à mes élèves
41:15qu'à l'époque,
41:16on n'avait que 6 chaînes,
41:16j'ai l'impression d'être
41:17ma grand-mère
41:17quand elle me disait
41:18qu'elle n'avait qu'une chaîne
41:19à la télé.
41:20Mais dans les années 90,
41:21on se branchait sur TF1
41:22toute la journée
41:23et c'était formidable
41:24parce qu'on avait Dorothée,
41:25on avait Les Musclés,
41:26on avait Cordier,
41:27Jackie, Ariane
41:28et toute la bande
41:28des clubs Dorothée.
41:29Et vous avez pris vos places ?
41:31Alors,
41:31j'ai pris mes places ce matin
41:32pour ne rien vous cacher.
41:33J'étais sur mon ordinateur
41:34une demi-heure avant
41:35pour être sûr
41:35de ne pas les manquer.
41:37Et donc,
41:37j'ai réussi à 10h pile
41:39d'être sur le site.
41:40J'ai pris mes places
41:41et alors,
41:42j'étais comme un fou
41:42parce que j'ai pu avoir mes places
41:43et ce qui a été très rigolo,
41:45c'est que je suis allé voir mes proches
41:46en leur disant
41:46que j'étais super content
41:47d'avoir pu avoir mes places
41:48pour Dorothée
41:48et j'ai vu qu'ils ne partageaient
41:50pas vraiment mon enthousiasme.
41:51Ça m'a un peu surpris.
41:52C'est qu'en fait,
41:53ma compagne,
41:54mon frère et ma maman,
41:55ils étaient eux aussi
41:55sur l'ordinateur
41:56pour essayer de me prendre des places
41:57pour me les offrir à Noël.
41:59David,
41:59j'ai une petite surprise pour vous.
42:01Si je vous dis
42:02Bernard M,
42:04ça vous dit quelque chose ?
42:05Bien sûr,
42:06j'ai eu la chance
42:06de le rencontrer une fois
42:07en convention il y a 5 ans.
42:08Vous savez quoi ?
42:08Il est en ligne avec nous.
42:09Bonjour Bernard Minet.
42:10C'est pas vrai.
42:11Bonjour Mandine,
42:12bonjour à tous.
42:13Merci beaucoup
42:13de nous faire ce plaisir
42:14d'être avec nous.
42:16Ce que je disais,
42:17vous étiez dans les musclés,
42:19batteurs des musclés,
42:20vous avez chanté
42:21la bioman qu'on entend.
42:24Vous, Dorothée,
42:25vous avez bercé
42:26toute une génération,
42:27même peut-être deux,
42:29enfin je parlais années 80-90.
42:31Oui, vous avez raison.
42:32C'était quoi les années Dorothée,
42:34Bernard Minet ?
42:35C'était le monde magique,
42:37un monde merveilleux.
42:38C'était une ambiance incroyable,
42:41terrible,
42:42avec beaucoup d'amour
42:43pour le public d'ailleurs.
42:45Et puis c'est pour ça
42:46que 40 ans après,
42:48pratiquement,
42:49il y a tel engouement.
42:51Non, non,
42:51il y a beaucoup de tendresse,
42:52beaucoup d'affection,
42:54beaucoup d'amour.
42:54Encore une fois,
42:55je n'ai pas peur
42:55de lui tempérer ce mot-là
42:56parce que l'enfance
42:58est très très importante
42:58pour tout le monde,
42:59pour tout le monde.
43:00Et quand vous entendez
43:01David, par exemple,
43:02qui a 37 ans
43:03et qui ce matin
43:04était à 10 heures
43:04devant son ordi
43:05pour prendre ses places.
43:07Mais il y en a des milliers.
43:09Aujourd'hui,
43:10il y a plein de copains
43:11qui cherchent à...
43:14J'ai des amis de Belgique
43:15qui sont tout contents
43:16d'avoir des places à Bruxelles.
43:17Non, ça fait génial,
43:18c'est formidable,
43:19mais c'est mérité
43:20et je suis très heureux
43:22pour Dorothée
43:22qui est en super forme
43:24en ce moment
43:24et qui est très belle
43:25sur les photos
43:26que je vois là.
43:27David,
43:28vous avez une question
43:29pour Bernard Minet ?
43:30Je suis super ému,
43:31super heureux
43:32de pouvoir lui parler.
43:33J'espère qu'il va
43:34continuer de lui redemander
43:34s'il va refaire des tournées
43:35en France.
43:36J'ai eu le plaisir
43:36de le voir à Saint-Germain-des-Fossées
43:38il y a 5 ans,
43:38c'était génial
43:39et je voulais juste
43:40le remercier
43:40de m'avoir fait rêver
43:41pendant toute mon enfance
43:42avec les musclés,
43:44avoir une grosse pensée
43:44pour ceux qui sont plus là,
43:46pour Ariane,
43:47pour Framboisier,
43:47pour René.
43:49C'est vrai que...
43:50René et Framboisier,
43:51absolument.
43:51C'est vraiment
43:51de nous avoir fait rêver
43:52pendant toutes ces années
43:53et puis voilà,
43:54je me souviens très bien
43:55du 31 août 1997,
43:56c'était dur,
43:57c'est adieux,
43:58mais comme l'avait dit Dorothée,
43:59un jour on se retrouvera
44:00et là on la retrouve en tournée
44:01donc c'est fantastique.
44:02Bon,
44:02et alors Bernard,
44:03vous continuez les tournées
44:04vous aussi ou pas ?
44:05Ah oui,
44:06mais je n'arrête pas Amandine,
44:07je n'arrête pas
44:07et d'ailleurs,
44:09je fais une date à Paris
44:10importante,
44:11le 7 novembre,
44:12regardez Bernard Minet Metalband
44:14avec mon groupe,
44:15non c'est génial,
44:16oui,
44:16et puis je fais beaucoup
44:16de conventions
44:17et beaucoup de conventions aussi
44:19et c'est là que je reçois
44:21beaucoup de messages
44:22pour Dorothée,
44:24chaque fois des centaines
44:26de coucous et tout.
44:277 novembre donc à Paris,
44:29merci beaucoup Bernard Minet
44:30de nous avoir comme ça
44:32fait un petit coucou
44:32sur RTL,
44:33c'était très sympa.
44:34Je voudrais juste entendre
44:35Jérôme,
44:36Jérôme,
44:36bonjour.
44:37Oui,
44:37bonjour.
44:38On a très peu de temps
44:39mais vous aussi,
44:39alors vous avez 44 ans,
44:41c'est ça ?
44:42C'est ça.
44:42Et vous aussi,
44:43vous avez pris vos places.
44:44Comme David,
44:45voilà,
44:4510h ce matin,
44:46j'étais connecté,
44:47moi je vais aller à Nantes
44:48la voir le 26 avril
44:49et j'en suis ravi
44:49et je suis très heureux aussi
44:51d'avoir entendu Bernard Minet
44:53que j'avais vu
44:53quand j'étais gamin
44:54dans un tour de champ
44:55à Port-Barcaresse
44:56et j'en garde
44:56un merveilleux souvenir.
44:58Bon,
44:58écoutez,
44:59un grand merci.
45:00Des places qui ont été
45:01donc mises en vente
45:05même si celles
45:06du Palais des Congrès
45:07à Paris
45:08qui avaient été mises
45:08en vente
45:09au mois de juin dernier
45:10sont parties en 8 minutes.
45:128 minutes seulement.
45:14Jérôme,
45:15David,
45:15rappelez-nous
45:16quand vous serez allé au concert
45:17et comme ça
45:17vous nous raconterez.
45:18Avec plaisir.
45:19On fera ça.
45:20Merci beaucoup.
45:22Dans un tout petit instant,
45:23on va retrouver
45:23Jean-Alphonse Richard
45:24lors du crime.
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