- il y a 10 heures
Avec Eric Coquerel, député LFI de Seine Saint-Denis et président de la commission des finances
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:06L'invité politique ce matin, Jean-François Aquili, vous recevez Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des finances à l'Assemblée Nationale.
00:15Bonjour Éric Coquerel.
00:16Deux sujets sur la table ce matin, le budget en panne et ArcelorMittal.
00:21Mais tout d'abord, est-ce que vous soutenez la relance du service militaire volontaire dont Emmanuel Macron va dessiner les contours aujourd'hui lors d'une visite en Isère ?
00:32Non, pas telle qu'elle est définie dans le contexte dans lequel ça se trouve.
00:36Alors telle qu'elle est définie, d'abord je remarque une première chose.
00:39Je vous fais remarquer que ce service militaire n'est pas budgété, tout simplement parce que ce n'était pas dans la loi de programmation militaire.
00:44Alors on nous sort ça comme ça tout d'un coup et c'était une des raisons pour lesquelles on trouvait que cette loi de programmation militaire était un peu bizarre.
00:51Elle ne définissait pas les objectifs et elle avait des manques, notamment celui-là.
00:55Bon, ça c'est une première raison.
00:56La deuxième raison, c'est qu'on voit bien dans quel contexte c'est fait.
01:00C'est-à-dire, il le dit lui-même d'ailleurs, il parle de menaces très fortes.
01:04Donc il y a une espèce de musique qui a été entretenue également de manière à mon avis légitime par le général Mandon,
01:11qui laisserait penser quasiment que la France est à la veille de guerre.
01:14Vous dites qu'il n'y a pas de menace russe ?
01:16En France, non, je pense qu'il n'y a pas de menace russe sur le territoire français.
01:19Qu'est-ce que c'est ? C'est du bruit pour vous ?
01:20Je pense que c'est tout un contexte qui peut servir pour diverses choses.
01:26Déjà, par exemple, pour relancer les industries européennes sur la défense,
01:30c'est-à-dire produire de l'armement au nom d'un contexte.
01:33Les Allemands vont le faire beaucoup.
01:34Vous savez qu'il était question qu'on nous fassions aussi à hauteur de 7 milliards en plus de la loi de programmation militaire.
01:40Donc voilà, produire des armes, faire marcher notre industrie.
01:42Deuxièmement, parce que je suppose que pour un président de la République
01:46qui est en difficulté sur le plan intérieur,
01:49l'idée à un moment donné d'évoquer ce qui est sa prérogative,
01:53c'est-à-dire des menaces extérieures sur lesquelles il faudrait se préparer,
01:56je pense que ça participe un peu de cette situation.
02:01Et donc moi, je ne suis pas d'accord.
02:02Moi, je suis pour une France qui est au service de la paix,
02:04et non pas une France qui est au service d'une mise en scène de la guerre.
02:09Parce que Jean-Luc Mélenchon était favorable au retour du service national obligatoire.
02:13Nous, on est pour une conscription citoyenne,
02:15c'est-à-dire qui est pays au SMIC, qui concerne tout le monde.
02:19Mais là aussi, ça coûte cher.
02:20Qui concerne tout le monde, hommes et femmes,
02:24et qui soit surtout à dimension citoyenne,
02:26notamment par exemple, et c'est toute la différence un peu
02:28avec le discours de M. Macron,
02:30pour être capable de réagir aux catastrophes climatiques,
02:33on voit qu'il va y en avoir de plus en plus,
02:35et qu'à côté de ça, effectivement, il y a une part minimum,
02:38un peu comme le font les Suisses,
02:39d'apprentissage militaire, non caserné,
02:43et puis évidemment, hors de question,
02:45que ces jeunes interviennent sur des terrains extérieurs.
02:48Donc c'est très différent du service militaire qu'on nous présente,
02:50qui est un peu, un côté un peu vintage,
02:52ancien service militaire,
02:54alors qu'il concernerait au départ,
02:56sous forme de volontariat,
02:58déjà avec lequel je ne suis pas d'accord,
03:00je ne suis pas d'accord que ce soit sous volontariat,
03:02mais quelques dizaines de milliers de jeunes,
03:04mais je vous dis, dans un climat
03:05où on nous installe dans l'idée que la guerre est possible.
03:08Bon, je ne crois pas aujourd'hui que la France doit aller dans ce sens,
03:10voilà la raison pour laquelle je m'y oppose.
03:12Et on ne sait pas combien ça coûte,
03:14c'est ce que vous nous dites ce matin.
03:15Bien sûr.
03:16– Éric Coquerel, faut-il nationaliser ArcelorMittal ?
03:21Le texte de la députée insoumise Aurélie Trouvé
03:23est en débat et en vote aujourd'hui,
03:26c'est la niche parlementaire de la France insoumise,
03:30je ne sais pas si le texte passera d'ici ce soir,
03:32parce que c'est quand même un texte qui est important pour vous,
03:35est-ce que l'État a vocation de devenir
03:38l'actionnaire principal d'ArcelorMittal ?
03:41– Alors, juste que j'explique ce qui est une niche,
03:42parce que je ne suis pas sûr que tous vos auditeurs savent
03:44ce qu'il y a une niche, comment s'habituer,
03:46c'est une journée dédiée à chaque groupe,
03:49nous c'est demain, c'est aujourd'hui, pardon,
03:51et on présente les thèmes que nous voulons,
03:53et puis on essaye de les rendre majoritaires,
03:55c'est le seul moment pour un groupe d'opposition
03:56de pouvoir présenter des textes.
03:58Donc il y a, avant ArcelorMittal,
03:59je me parlais de le dire, ce qui est important,
04:01il y a une proposition de résolution contre le Mercosur,
04:04je pense qu'elle sera majoritaire,
04:05et une deuxième qui sera aussi majoritaire
04:07sur la question de l'égalité du service public
04:09en outre-mer postale, là aussi elle sera majoritaire.
04:11Et vous l'avez dit, il y a ArcelorMittal
04:14pour la nationalisation.
04:15Je pense que ça sera discuté,
04:17et je pense que ça sera majoritaire.
04:19Pourquoi ? Parce que c'est le bon sens,
04:20pour bien comprendre ce qui se passe.
04:22Il ne s'agit pas, j'allais dire,
04:24de nationalisation structurelle,
04:26où on estime que ce qui est du ressort de biens fondamentaux
04:30ne doit pas être dévolu au marché,
04:32donc on nationalise, un peu comme on l'a fait en 1946,
04:34en 1981 ou en 36.
04:36Bon, non pas que je fous à compte,
04:38mais ce n'est pas de ça dont il s'agit.
04:39Là, il s'agit plutôt du moment où,
04:41par rapport à un secteur stratégique,
04:43et l'acier est un secteur stratégique,
04:45s'il n'y a plus de cirurgie en France,
04:46demain, il n'y a plus d'industrie,
04:48le capitalisme, entre guillemets, fait faillite.
04:51C'est-à-dire, il fait défaut.
04:52Et ArcelorMittal a beaucoup fait défaut par le passé.
04:55C'est-à-dire, il a fait des promesses,
04:55Mittal, dans la Vallée des Anges,
04:57vous le savez, à nombreuses reprises,
04:59en fermant un, un, un, ces sites.
05:01Et là, qu'est-ce qui se passe par rapport à Dunkerque ?
05:03C'est que, d'ici 2030,
05:05il faut moderniser et décarboner le site de Dunkerque,
05:07pour notamment bénéficier,
05:09c'est nécessaire,
05:10mais en plus bénéficier d'aides européennes.
05:12Et ArcelorMittal avait un projet avec la France,
05:15c'était deux usines, plus des implants.
05:18L'État était d'accord pour mettre 800 millions d'euros d'aides.
05:22ArcelorMittal, pour l'instant,
05:23met des conditions après les unes, après les autres,
05:25et a annoncé qu'il y renonçait.
05:27Deuxième projet,
05:27maintenant, il présente un projet minimaliste
05:29avec une seule usine.
05:30Et là encore,
05:32tout laisse penser qu'il va peut-être renoncer à ce projet.
05:35Donc, on peut très bien se retrouver au début de l'année prochaine
05:37avec zéro plan pour Dunkerque.
05:40Et dans ces cas-là,
05:41je ne vois pas d'autre solution que la nationalisation.
05:43Mais c'est le retour de l'État nounou,
05:44vous savez bien que l'État ne sait pas gérer ces situations.
05:46Ah bon, pourquoi ?
05:47Vous avez vu ça où ?
05:48L'État n'a pas vocation à gérer,
05:50et en plus, l'État n'a plus de moyens.
05:52Alors, attendez, il y a plusieurs questions.
05:54Un, il y a plusieurs questions qui se posent.
05:56Déjà, est-ce que l'État ne sait pas faire ?
05:59Ce que je remarque,
06:00c'est que Mittal ne sait pas faire.
06:02Ou plutôt sait faire,
06:03parce que ce qu'il faut que vos auditeurs comprennent,
06:06c'est que Mittal est en train d'ouvrir des sites sidérurgiques
06:09en Amérique latine et en Asie
06:11qui vont faire directement concurrence.
06:13C'est-à-dire qu'il organise sa propre concurrence
06:15avec éventuellement des sites en Europe.
06:18Premier problème,
06:18et manifestement, il ne sait pas le gérer
06:19puisqu'il est incapable d'ouvrir des sites décarbonés
06:22parce que pour lui, ce n'est pas assez profitable.
06:25Est-ce que l'État ne sait pas faire ?
06:26Moi, j'ai trouvé qu'en termes de chemin de fer,
06:30de rail, d'énergie, etc.,
06:32le moins qu'on puisse dire,
06:33c'est que l'État s'était emparé de sujets
06:35et avait été plutôt plus efficace,
06:37ou en tout cas des entreprises publiques,
06:38que l'entreprise privée.
06:40Et là, sur la sidérurgie,
06:41s'il n'y a pas d'autres moyens,
06:43moi, je ne suis pas pour laisser fermer la sidérurgie en France.
06:46Voilà, je l'assume.
06:47Et à partir de là,
06:47s'il n'y a pas d'autres moyens...
06:48Et ça passera si le RN ne vote pas contre,
06:51ou du moins s'il s'abstient.
06:53Oui, oui, si le RN s'abstient.
06:55Alors, moi, j'ai vu les sondages,
06:56il y a une majorité dans tous les électorats
07:00de tous les partis pour qu'il y ait cette nationalisation.
07:02Il y aura une grande manifestation de soutien
07:04avec les historiologiques qui viennent devant l'Assemblée
07:07avec Sophie Binet, notamment de la CGT.
07:10Et moi, je pense que ça va passer, je l'espère en tout cas.
07:12Éric Coquerel, le budget est quand même bloqué.
07:14De nouveau, le projet de loi de finances de la Sécurité sociale
07:18revient à l'Assemblée.
07:19Il n'y a pas eu d'accord à la commission mixte paritaire du Sénat.
07:22C'est important.
07:23Il y a une date butoir, c'est le 23 décembre.
07:26Nous ne savons pas si ce budget sera voté in fine.
07:30Le Parti Socialiste propose d'instaurer l'an prochain
07:32un emprunt obligatoire pour les contribuables les plus fortunés.
07:36C'est la nouvelle idée qui est sur la table,
07:37qui remplace un peu la taxe Zuckman, on va dire,
07:39les choses telles qu'elles sont.
07:41Vous la validez, oui ou non ?
07:42Non, j'ai vu d'ailleurs que M. Lecornu ne la valide pas non plus.
07:44Donc c'est un peu morné cette histoire.
07:46Non, et je vous explique pourquoi très simplement.
07:48En fait, ça vise une partie de nos concitoyens très riches
07:50dont il faut comprendre qu'ils sont à peu près imposés à moitié
07:54par rapport à la moyenne des Français.
07:56C'est-à-dire, en gros, tout patrimoine, tout revenu compris,
08:00ils sont imposés à hauteur de 25%.
08:02Quand toute fiscalité, toute comprise, les Français,
08:06c'est plutôt à hauteur de 50%, y compris la TVA.
08:09Donc, ils payent beaucoup moins d'impôts,
08:11alors qu'ils sont ultra riches.
08:12Eh bien, ces personnes-là, c'était à ces personnes-là
08:15qui étaient ciblées par la taxe Zuckman.
08:18Et là, on leur dit, bah non, bah tant pis,
08:20on touche plus à ça, vous payez moins d'impôts, c'est normal.
08:23Mais comme vous payez moins d'impôts, vous pourriez prêter à l'État.
08:26Autrement dit, on est en train d'enteriner
08:28deux types de contribuables.
08:30Ceux qui payent leurs impôts normalement
08:32par rapport à leurs revenus, proportiellement,
08:34et ceux qui ne payent pas leurs impôts normalement,
08:36qui coûtent des dizaines de milliards du coup en recettes à l'État,
08:39et qui, eux, pourraient en plus prêter à l'État.
08:41Vous voyez bien que ça, c'est quelque chose qui ne tient pas la route.
08:44C'est, à mon avis, d'ailleurs, pour ça aussi
08:45que le gouvernement a finalement tourné le doigt, ça.
08:48Donc, c'est non pour cette proposition du Parti Socialiste.
08:51Je m'étonne même qu'il la fasse, d'ailleurs.
08:53Vous avez entendu, François Hollande, hier matin,
08:55qu'il dit « nous verrons bien » à propos du 49-3.
08:59Que dites-vous ?
09:00Est-ce qu'il y a une tentation du PS, désormais,
09:02à peut-être essayer de faire revenir le 49-3 pour boucler l'affaire ?
09:06En tout cas, il y a une tentation de François Hollande.
09:08Ça, c'est clair.
09:09Il le dit très clairement.
09:10Alors, pourquoi faire ça ?
09:11Il n'y a pas tout le monde qui le dit dans les rangs socialistes.
09:12Non, je sais, mais lui, il le dit publiquement pour l'instant.
09:14D'autres le disent moins publiquement.
09:16Pourquoi dit-il ça ?
09:17C'est une manière de voter le budget de manière hypocrite.
09:19C'est-à-dire, vous dites au gouvernement, vous proposez un 49-3.
09:23Et puis, s'il y a une motion de censure, on ne censure pas.
09:26C'est ce qu'ils avaient fait avec François Béroux, rappelez-vous, en février dernier.
09:30Les socialistes n'avaient pas censuré François Béroux.
09:32Et du coup, on a subi, plusieurs mois de suite,
09:35un nouveau gouvernement macroniste alors qu'ils étaient minoritaires.
09:38Et là, François Hollande est manifestement prêt à refaire la même chose.
09:41Je suis très étonné.
09:42Parce que tous ces gens-là, je leur rappelle qu'ils ont été élus sur un programme,
09:45qui était celui du Nouveau Front Populaire,
09:47qu'à mon avis, sinon, François Hollande n'aurait pas été élu.
09:50Et que dans ce programme, il y a le fait de s'opposer au macronisme
09:53et non pas de s'arranger avec le macronisme.
09:55Donc, tout ça est étonnant.
09:57Alors, je prends ça très au sérieux.
09:59Pourquoi ?
09:59Parce que François Hollande, pas seulement parce que c'est l'ancien président de la République,
10:02pas seulement parce que, quelque part, il nous a donné le macronisme,
10:05mais aussi parce que la dernière fois qu'il y a eu un accord de ce type avec François Béroux,
10:10c'est François Hollande le premier,
10:11qui s'est exprimé et qui a mis sur la table les sujets qui ont permis...
10:14Donc son avis pèse, c'est ce que vous dites.
10:16Comment ?
10:16Son avis pèse.
10:17Ah ben, manifestement.
10:18J'ai l'impression qu'il sera un peu de poisson pilote.
10:20C'est-à-dire, il teste, il commence à mettre sur la table,
10:23et puis après, c'est repris.
10:24Moi, ce que je me lui suis laissé dire,
10:26que du côté gouvernemental,
10:28le 49-3 ne serait utilisé que si le Parti Socialiste le demande publiquement.
10:32Donc, il ne censurera jamais le Parti Socialiste avec vous,
10:36parce qu'il y a un poché qui avait un nouveau projet de censure de la France Insoumise.
10:39Oui, on ne va pas laisser...
10:42On verra à quel moment on le met sur la table.
10:45On avait pensé le mettre sur la table si des ordonnances étaient à craindre.
10:50Donc ça, on regarde ça un peu comme le lait sur le feu,
10:53puisque les ordonnances, pour bien comprendre,
10:54c'est la manière de faire passer le budget sans vote.
10:56Il n'y a rien de plus antidémocratique.
10:58Mais manifestement, le gouvernement n'est pas très tenté,
11:00parce qu'il a peur, à juste titre, de tomber s'il fait des ordonnances.
11:04Donc, il imagine plutôt soit le 49-3, soit une loi spéciale,
11:08pour arriver à passer l'année, puis à remettre le sujet l'année prochaine.
11:13Mais, quoi qu'il en soit, si on observe que le gouvernement
11:16est prêt à ne pas mettre le budget au vote,
11:20là, on sortira une motion de censure.
11:23Donc, ça peut être d'ici...
11:24Je pense que tout ça va se faire d'ici le 23 décembre.
11:26C'est-à-dire que le budget va revenir à l'Assemblée le 18 décembre.
11:29Je parle bien du budget de l'État.
11:30Tout à l'heure, vous avez évoqué le budget de la sécurité.
11:34Sociale qui n'a pas eu, hier, de commission mixte paritaire.
11:37Donc, censure éventuelle possible.
11:39Oui. Enfin, en tout cas, nous, on ne laissera pas faire.
11:41Avant la fin de l'histoire.
11:42On ne laissera pas arriver à budget sans vote.
11:44C'est clair.
11:44C'est un 3 décembre, la date du 3.
11:45D'une manière ou d'une autre.
11:46Et s'il y a 49-3, bien évidemment, nous appellerons à la censure
11:49et on verra bien ce que fait le Parti Socialiste, du coup.
11:51Un mot rapide sur cette hausse de la taxe foncière
11:55qui semble être remise à plus tard.
11:59Vous validez la prudence du gouvernement.
12:01Pas heureusement.
12:02C'était quand même incroyable, cette histoire.
12:04Comprendre ces faits sur des valeurs cadastrales
12:06qui datent des années 70, totalement injustes.
12:08Donc ça, vous êtes pour ?
12:10On était contre le fait qu'ils imaginaient faire payer,
12:13une fois de plus, nos concitoyens des classes moyennes
12:15et des classes populaires,
12:16les imposer davantage,
12:17alors qu'ils refusent d'imposer les ultra-riches.
12:20Ça, on était complètement contre.
12:21Et heureusement que le gouvernement a reculé là-dessus.
12:23Éric Coquerel, est-ce que vous serez candidat
12:25au municipal à Saint-Ouen ?
12:27En tout cas, je ne suis pas tête de liste, ça c'est clair.
12:29La tête de liste sera Manon Momirel, qui est ma suppléante,
12:33qui sera tête de liste à Saint-Ouen pour une liste conduite
12:37avec notamment France Insoumise.
12:38Est-ce que vous soutenez Sabrina Decanton ?
12:42La question, c'est normal, je vous la pose,
12:44ça se passe chez vous, dans votre circoncision.
12:46C'est cette candidate des écologistes,
12:48je précise pour ceux qui nous écoutent,
12:50qui se retire de la campagne,
12:51parce qu'elle est, dit-elle, la cible d'homophobie
12:54depuis plusieurs mois,
12:55et elle dit qu'au fond, c'est incompatible
12:58sans homosexualité,
13:01avec, je la cite,
13:02le soutien des quartiers populaires.
13:04Est-ce que les quartiers populaires n'aiment pas les homosexuels ?
13:07Non, non, moi je ne suis pas...
13:07C'est ce qu'elle dit.
13:08Oui, non, ce n'est pas ce qu'elle dit.
13:09Elle ne dit pas tout à fait ça.
13:10Elle dit qu'elle a été la cible de propos,
13:14de campagnes homophobes,
13:15parce qu'on aurait estimé que les quartiers populaires
13:19auraient des problèmes avec quelqu'un
13:22qui a les orientations sexuelles qu'elle a.
13:25Donc moi, je ne suis pas d'accord.
13:27Je pense que les quartiers populaires,
13:28il ne faut pas essentialiser les quartiers populaires,
13:30leur donner cette image.
13:32Nous avons noté, quand je dis nous,
13:34c'est LFI Saint-Ouen,
13:36puisque j'ai réagi avec les groupes d'action des LFI,
13:39nous avons noté ce qu'a dit Sabriard-de-Canton.
13:41Et à cette occasion, nous avons rappelé que,
13:44Vinuen, évidemment, nous sommes toujours du côté des victimes de l'homophobie
13:48et que dans notre campagne,
13:50ça sera un sujet principal,
13:52à la fois, par exemple,
13:53avec le fait d'engagement de tous nos candidats,
13:55la lutte contre l'homophobie.
13:56Évidemment, cette question est également d'ouvrir une maison
13:57des discriminations,
13:59une maison contre les discriminations à Saint-Ouen,
14:02qui pourra à la fois faire de la formation,
14:03de l'éducation populaire,
14:05mais aussi réagir et écouter les victimes.
14:07Donc il est bien évident que nous réagissons aussitôt
14:09que nous entendons quelque chose de cette sorte.
14:12L'homophobie, je vous le rappelle,
14:13est un délit, ce n'est pas une opinion.
14:15Donc vous mettez ça au clair, vous la soutenez
14:17et vous lutterez contre l'homophobie dans votre campagne des municipales.
14:22Dernière question, est-ce que vous êtes comme Jean-Luc Mélenchon
14:25qui apporte son soutien ?
14:26C'est important, il a été beaucoup question de ça ce week-end,
14:29à ce professeur d'histoire médiévale de Lyon 2,
14:32Julien Thierry,
14:34Thierry qui a publié cette liste de 20 personnalités,
14:37je cite,
14:38essentiellement de confession juive qualifiée de génocidaire à boycotter.
14:42Ça fait beaucoup d'émois ces jours-ci, cette histoire.
14:46Oui, alors pour tout vous avouer, je ne l'ai pas suivi en détail,
14:49je ne veux pas me défausser, mais je ne l'ai pas suivi en détail,
14:51mais je suis contre toute chasse aux sorcières,
14:54et manifestement, il y a des chasses aux sorcières
14:56qui sont en train d'être organisées dans les universités,
14:58que je récuse.
15:00Vous voulez dire que cet enseignant serait victime d'une chasse aux sorcières ?
15:04Oui, parce qu'on peut à un moment donné s'opposer à un génocide,
15:10on peut s'opposer à la politique de l'État d'Israël,
15:13de colonialisme de l'État d'Israël,
15:15sans se retrouver victime de ce genre de chasse aux sorcières,
15:19et sans se faire traiter, par exemple, d'antisémitisme.
15:22Et le fait de publier des listes de personnalités juives,
15:26c'est quelque chose de désobligeant.
15:28Je vais faire attention à pas vous répondre,
15:29parce que je n'ai pas exactement vu ce qu'il avait fait.
15:31Je dis simplement que je suis contre toute chasse aux sorcières,
15:35et actuellement, il y a beaucoup de chasse aux sorcières organisées
15:39sur fond d'islamophobie ou, j'allais dire, de stigmatisation
15:43de ceux qui ne sont pas d'accord avec les politiques
15:46menées par Benjamin Netanyahou,
15:48qui sont organisées.
15:50Donc j'ai un peu un réflexe de soutien dans ces cas-là.
15:53Merci à vous, Éric Coquerel.
15:55Merci Éric Coquerel, Jean-François qui dit,
15:57bah oui, des chasses aux sorcières.
15:58Il y en a visiblement un petit peu partout,
16:00c'est ce qui se dit.
16:02Tiens, j'aimerais vous entendre.
16:03On va revenir sur ce qui a été dit, notamment par Éric Coquerel,
16:05tout à l'heure aussi,
16:07sur la nationalisation d'ArcelorMittal.
16:09Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
16:10Et qu'est-ce que vous avez pensé de la proposition socialiste,
16:13même si elle ne va pas très loin,
16:14selon laquelle les plus riches devraient prêter de l'argent à l'État ?
16:18J'aimerais vous entendre, c'est une bonne piste,
16:19une mauvaise idée, c'est sans intérêt.
16:21Le service militaire volontaire, qui existe,
16:25je le rappelle, déjà, il est dans les textes.
16:27Bien sûr, il avait été lancé par François Hollande,
16:29mais on ne s'en est pas occupé.
16:30On a lancé le service national universel derrière.
16:33Ça n'a pas marché, c'est un échec,
16:34même si certains disent que ça ne fonctionne pas vrai,
16:36et ça a coûté beaucoup d'argent.
16:38Qu'est-ce que vous en pensez,
16:39celui qui est lancé par Emmanuel Macron, là, aujourd'hui ?
16:42Est-ce que vous êtes favorable à ça,
16:44ou alors un service plus hybride,
16:46où on pourrait, évidemment, le rendre obligatoire,
16:49et que des jeunes viennent s'incruster dans la société
16:52pour aider, en fait, certaines choses, certaines missions ?
16:54Ce serait peut-être mieux, après tout.
16:56Qu'est-ce que vous en pensez, 0, 826, 300, 300 ?
16:58Et puis, alors, évidemment, on va y revenir,
17:00parce que je sais que ça a déjà fait beaucoup réagir,
17:02l'interdiction de fumer sur les pistes de ski.
17:05Il y a un décret qui est passé comme ça, en Catimini.
17:08Ben oui, c'est vrai que ceux qui balancent leur mégot sur les pistes,
17:12ce n'est pas terrible,
17:12mais enfin, de là à les traquer partout,
17:15sur toutes les pistes.
17:16Bon, 0, 826, 300, 300.
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