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  • il y a 1 heure
Rejeté en première lecture par l’Assemblée nationale, le budget de l’État pour 2026 arrive désormais au Sénat, ouvrant une nouvelle course contre la montre. Le Parlement a en effet jusqu’au 23 décembre pour mener l’examen du texte. Le calendrier très serré permettra-t-il d’éviter de passer par une loi spéciale ? Quelles seront les conséquences de cette crise politique sur notre économie ?

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Transcription
00:00Il y a un chiffre qu'il faut retenir, c'est 40 milliards d'euros de taxes et d'impôts supplémentaires.
00:04C'est-à-dire que pour arriver à ce déficit dont vous parlez, c'est surtout en cognant sur les taxes et les impôts.
00:11Donc effectivement, il est hors de question que le Sénat retienne ce chiffre qui aurait effectivement pour...
00:19Tout de suite, ça casserait la croissance, ça empêcherait...
00:22C'est déjà le cas, les entreprises n'investissent plus, les Français ne consomment plus.
00:26On est quand même dans un temps extrêmement dangereux et il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps, ça va être Noël bientôt.
00:33Les Français sont inquiets, il y a un taux d'épargne exceptionnel, donc il va falloir donner des signes positifs.
00:38Après, d'un point de vue purement politique, Sébastien Lecornu l'a dit tout à l'heure, chacun est en train de jouer sa carte.
00:45La présidentielle est dans 17 mois maintenant et chacun est en train de prendre des positions pour la suite et de montrer qui il est pour la suite.
00:52Donc c'est un peu comme un premier round politique d'observation où chacun a dévoilé ses cartes qui n'allaient pas du tout ensemble,
01:00au point que la gauche a trouvé que la droite était trop à droite et la droite a trouvé que la gauche était trop à droite.
01:04Donc ce rejet massif.
01:06Après, si on essaye de voir la suite, le seul avantage pour Sébastien Lecornu aujourd'hui, parce qu'il y en a quand même un,
01:13c'est qu'il connaît dans le détail les positions des uns et des autres.
01:16Il sait où sont les cartes, il sait mettre en face de chaque député son avis, ce qu'il veut, ce qu'il pense, etc.
01:25Et il continue à dire, on va y arriver, c'est ça qui est assez exceptionnel.
01:29C'est-à-dire que dans ce rejet absolument total, il est là en train de dire, on va y arriver.
01:35Donc c'est là que les choses commencent, c'est-à-dire vous, les sénateurs…
01:38– Commencent ou recommencent.
01:40– Re-commence, qu'est-ce que vous allez donner ?
01:42– Je ne pense pas de possibilité de compromis, je pense que vous allez le dire mieux que moi.
01:46Et la deuxième lecture à l'Assemblée, comment va-t-elle se passer ?
01:50L'objectif pour moi aujourd'hui, il n'y en a qu'un, c'est la non-censure sur un texte
01:56qui pourrait recueillir un maximum de non-censure.
01:59On ne peut pas voter un budget quand on est dans l'opposition.
02:02Donc c'est terminé l'histoire.
02:04Même le Bloc central qui est censé soutenir le gouvernement ne le vote pas.
02:07Donc on ne peut pas voter.
02:08Donc cette histoire de voter le budget, ça ne marche pas.
02:10– Sous-titrage Société Radio-Canada
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