00:00Je pense que c'est un pied de nez. Je pense qu'on a des syndicats de magistrats corporatistes, qui d'ailleurs étaient contre la création de ces quartiers,
00:08qui effectivement ont démontré à Darmanin que ceux qui commandaient, c'étaient eux.
00:14Et qui, mais sur des tas de choses, aujourd'hui les magistrats gèrent les flux dans les prisons, les entrées, les sorties.
00:20Aujourd'hui on a 22 500 détenus de trop, on a 6 000 matelas au sol, 11 000 bracelets qui ne sont pas utilisés.
00:27Et aujourd'hui le coup de poignard c'est la mise à mal de ces quartiers de haute sécurité qui sont là pour protéger nos concitoyens,
00:33les personnels qui y travaillent et les magistrats. C'est dommage, est-ce qu'il va falloir attendre que, comme en Italie,
00:39on ait un magistrat qui se fasse abattre ou assassiner pour qu'il prenne la mesure de la situation ?
00:44Tous les jours, moi en réunion, je me bats contre ces syndicats de magistrats corporatistes qui mettent à mal tout notre système.
00:50Donc il faut un changement de paradigme. Nous on demande à ce que, comme en Espagne,
00:53que ce soit l'administration pénitentiaire qui ait la main sur les aménagements de peine,
00:57sur les décisions d'aménager des peines, où on demande la création de nouveaux régimes de détention.
01:04Il faut qu'on change de ce système où les magistrats ont tout pouvoir.
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