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Emmanuel Macron réagit aux propos du chef d'Etat major des armées : « On a un Président qui déserte le terrain national» estime le directeur général de l'IFOP
Europe 1
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il y a 13 minutes
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00:00
Juste avant de la pause, vous aviez prévu de nous faire écouter la déclaration d'Emmanuel Macron
00:04
suite à celle de Fabien Mandon, chef d'état-major des armées.
00:07
Propos qui ont beaucoup fait réagir cette semaine.
00:10
Oui, cette déclaration c'est perdre, assumer en quelque sorte,
00:14
de perdre, être prêt à perdre nos enfants.
00:17
La déclaration alarmiste, dirait certains, de Fabien Mandon, mardi, samedi soir depuis l'Afrique du Sud.
00:26
Emmanuel Macron fait le service après-vente de son chef d'état-major.
00:30
Écoutez.
00:31
Je ne ferai pas de commentaire.
00:32
Il n'y a qu'un chef des armées en France, c'est le président de la République.
00:35
Il y a ensuite un lien et un commandement qui se fait avec le chef d'état-major des armées,
00:39
qui a toute ma confiance et qui a tenu un discours qui était beaucoup plus élaboré que la phrase qu'on en a sortie.
00:46
Je vois assez bien de quoi il peut s'agir, sortir une phrase et la sortir de son contexte pour faire peur.
00:50
Je vois aussi les surreactions qu'il y a pu avoir.
00:53
La ministre des armées, comme le chef d'état-major des armées lui-même,
00:57
ont pu, je crois, ces derniers jours donner toute clarté.
00:59
Et pour tous les gens qui veulent sincèrement écouter ce qu'ils ont dit,
01:02
remettre les choses dans leur contexte et dans le calme.
01:05
Hervé Morin, ancien ministre de la Défense et invité de Pierre de Villeneau,
01:10
a réagi aux propos de Fabien Mandon.
01:12
Écoutez.
01:12
Il nous arrive tous, et moi le premier, je sais que j'en ai fait quelques-unes,
01:15
d'avoir des mots malheureux.
01:18
La France a toujours connu des militaires, donc de ses enfants,
01:22
qui sont morts sans chandoké, au Mali, les opérations extérieures, etc.
01:26
Il appelle un chat, en fait, non ?
01:28
Mais c'est dans un contexte où il le dit avec un discours anxiogène,
01:34
qui d'ailleurs nous renvoie au discours anxiogène d'Emmanuel Macron,
01:38
qui en mars se mettait en scène, espérait faire de la récupération politique,
01:42
que la nation allait se remettre en France, etc.
01:44
Et qui a déjà dit qu'on enverrait des troupes au sol en Ukraine.
01:47
Et donc, en clair, c'est dans un climat anxiogène,
01:52
où il dit la Russie se prépare à une confrontation avec nous en 2030.
01:57
Si on a un risque de confrontation,
02:00
la première chose, c'est qu'il est temps qu'il y ait des commandes d'équipement.
02:04
Depuis 2023, Emmanuel Macron dit qu'on est dans une économie de guerre,
02:09
pas un n'a eu un euro de commande supplémentaire.
02:12
Et qu'on a un discours sur l'économie de guerre,
02:14
la commande, la nécessité de s'armer face à la menace,
02:18
et derrière, il ne se passe à rien.
02:21
Alors, est-ce que c'est de la diversion ?
02:23
Est-ce que c'est un écran de fumée ?
02:25
La déclaration d'Emmanuel Macron, qui dit, je résume pour les auditeurs,
02:29
c'est de la faute des journalistes.
02:30
Thomas Bonnet, c'est votre faute.
02:32
Vous avez voulu faire peur aux Français,
02:35
en récupérant une petite phrase de Fabien Mandon.
02:39
Vous êtes peut-être sur une sorte d'agenda politique, Thomas Bonnet,
02:42
journaliste, qui a été le premier à relayer cette déclaration de Fabien Mandon ?
02:46
Il emploie le terme d'agenda, d'ailleurs.
02:47
Je n'aurai pas jusqu'à dire que c'est du complotisme,
02:50
mais je le dirai presque.
02:52
Vous voyez, cette déclaration d'Emmanuel Macron,
02:53
elle prouve, vraiment de manière irréfutable,
02:56
que cette prise de parole militaire s'inscrit dans un discours politique.
03:00
Parce qu'en fait, il participe, le président de la République, à brouiller le message.
03:04
Le diagnostic, encore une fois, de Fabien Mandon est sans doute très juste,
03:07
mais il est brouillé parce qu'on y voit un message politique,
03:10
et donc ça fausse tout.
03:11
Et c'est pour ça qu'aujourd'hui,
03:13
enfin, il l'envoie peut-être au front politique,
03:16
Fabien Mandon, Emmanuel Macron,
03:18
parce qu'il est démonétisé aux yeux des Français.
03:21
Le chiffre de ce dimanche, c'est 16.
03:24
16% de satisfait seulement pour Emmanuel Macron.
03:28
C'est à découvrir dans les colonnes du journal du dimanche.
03:31
C'est l'enquête de l'IFOP.
03:33
C'est un baromètre qui est rarement contesté, pour le coup,
03:38
puisqu'il vient de loin, ce baromètre.
03:42
Et on est avec le patron de l'IFOP.
03:44
Merci d'être avec nous, Frédéric Dhabi.
03:46
16% de satisfait pour Emmanuel Macron.
03:49
Et moi, je lis ça avec la polémique de la semaine
03:51
et cette stratégie peut-être de la peur.
03:53
D'ailleurs, dans l'article, et c'est passionnant de voir un peu
03:56
les adjectifs des Français, lorsqu'ils parlent du président,
04:00
ils parlent d'un président fantoche, déconnecté toujours à l'étranger,
04:05
qui menace loin, mais protège peu ici.
04:09
Frédéric Dhabi, est-ce qu'on peut lier les deux ?
04:12
Oui, bonjour.
04:13
Effectivement, vous avez raison de rappeler l'historicité du baromètre.
04:16
Il faut que vous il a aidé.
04:16
C'est le plus ancien de la Ve République.
04:18
On peut comparer le couple Macron-Lecornu
04:20
avec Charles de Gaulle et Michel Debré.
04:22
C'est vrai que dans l'histoire du baromètre,
04:24
seul François Hollande a eu en 2013 et 2014
04:26
un chiffre inférieur de satisfait.
04:29
Moi, ce qui me frappe, c'est la relation envenimée.
04:32
C'est le fait qu'on a même 56% de très mécontents.
04:36
Et là, c'est le record absolu sur la Ve République.
04:38
C'est vrai qu'il y a insatisfaits,
04:41
beaucoup de Français sur la dimension internationale
04:44
du président de la République,
04:46
parce que ça enclenche une logique de distinction.
04:48
C'est des phrases du genre
04:49
« c'est le seul qui peut nous protéger », etc.
04:51
Mais il y a également, et vous l'avez rappelé justement,
04:54
des critiques sur un président qui semble déserter
04:56
le terrain national.
05:00
Une logique un peu de va-t'en-guerre,
05:01
notamment du côté des sympathisants
05:03
de droite et de droite radicales.
05:05
Et surtout, l'idée que le président
05:08
est, entre guillemets, responsable de tout.
05:10
Responsable de la crise politique,
05:11
avec cette dissolution ratée
05:13
et cette chambre ingouvernable.
05:15
Responsable de la crise.
05:16
Certains Français reprennent
05:17
le sobriquet du petit Mozart,
05:22
de la finance dont on parlait de lui,
05:23
dont on a subi le président en 2017-2018.
05:27
Et puis surtout, ce sentiment
05:28
que c'est un président qui est déconnecté.
05:31
La critique la plus forte,
05:33
et d'ailleurs, elle a émergé
05:34
dès son entrée dans la vie politique.
05:36
Souvenez-vous, l'intervention
05:37
de Emmanuel Macron en 2014,
05:40
au micro de Jean-Pierre Alcabache,
05:41
sur les ouvrières de Gade illettrés.
05:43
C'est vrai que depuis le début,
05:44
il y a un doute sur ce président
05:46
qui n'écoute pas,
05:46
qui ne comprend pas,
05:47
qui ne connaît pas la vie des Français.
05:49
Et c'est terrible le symbole.
05:50
Pourquoi ?
05:50
Parce qu'il réagit à la polémique
05:53
depuis où ?
05:54
Depuis l'Afrique du Sud,
05:56
donc à des milliers de kilomètres,
05:58
où samedi, les Français
06:00
avaient juste une seule pensée.
06:01
C'était une pensée pour la famille
06:03
Kessassi en se disant
06:04
« Mais on est en train de vivre
06:05
quelque chose de gravissime
06:06
sur notre sol. »
06:08
C'est cette menace existentielle,
06:10
à savoir la lutte
06:11
contre le narcoterrorisme.
06:12
Et il commence sa phrase
06:14
en disant « Je ne vais pas faire de commentaire,
06:15
mais en même temps,
06:15
je vais la commenter
06:16
et je vais mettre un petit tacle
06:18
à tous ceux
06:19
qui ont osé,
06:20
eu le malheur,
06:21
de critiquer
06:22
la déclaration
06:24
du chef d'état-major des armées. »
06:26
Je vous sais presser,
06:27
Frédéric Dhabi,
06:28
je vous remercie
06:28
et salutations
06:30
à toute l'équipe de l'IFOP.
06:31
Je sais qu'il est aujourd'hui
06:32
la cible parfois
06:33
de la gauche radicale,
06:35
de l'islamo-gauchisme,
06:37
après l'étude
06:38
qui a été publiée par l'IFOP.
06:39
Et donc,
06:40
mais un soutien,
06:41
évidemment,
06:42
à votre institut.
06:44
Éric Revelle,
06:44
en 15 secondes avant la pub,
06:45
parce que là,
06:46
il y a Loïc Vimard,
06:46
le réalisateur,
06:48
il est à deux doigts
06:48
de me mettre un coup.
06:49
– Ultra symbolique,
06:50
ultra symbolique.
06:50
– Heureusement qu'il y a une vie
06:51
trente dans nous deux.
06:52
– Le chef de l'État
06:52
ne fait des déclarations
06:53
que depuis l'étranger,
06:55
alors que vous vous souvenez
06:55
que dans le Nouveau Monde
06:56
qu'il nous avait annoncé,
06:59
il disait,
07:00
et en plus,
07:01
moi,
07:01
comme président de la République,
07:02
je ne prendrai jamais
07:03
la parole depuis l'étranger
07:04
sur des sujets français.
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