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  • il y a 6 heures
Ce samedi 22 novembre, Yann Bayon, directeur général de Mango France, François Valadas, directeur des solutions data France de VusionGroup, et Charlotte Husson, fondatrice de Mister K, étaient les invités dans l'émission Focus Retail présentée par Eva Jacquot. Focus Retail est à voir ou écouter le samedi sur BFM Business.

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00:00BFM Business, Focus Retail, Eva Jaco.
00:09Bonjour à tous et bienvenue sur BFM Business pour un nouveau numéro de Focus Retail.
00:14Et aujourd'hui, le secteur du prêt-à-porter connaît des turbulences depuis de nombreuses années maintenant
00:19et le monde de la mode assez gagnant et c'est perdant.
00:22Certaines marques tirent leur épingle du jeu, notamment les géants espagnols dont Mango fait partie
00:28face à l'essor des plateformes chinoises et à l'attrait de la génération Z.
00:32Pour cette dernière, Mango a récemment ouvert un magasin dédié exclusivement aux adolescents.
00:37C'est à Lyon que ça se passe.
00:39Yann Bayon, le directeur général de Mango France, sera donc mon invité.
00:43Aujourd'hui, il viendra nous raconter ce nouveau format et les clés du succès de Mango ici en France.
00:49Et puis, une mode éthique et responsable, c'est le credo de notre start-up cette semaine.
00:53C'est Mister K. Charlotte Husson, sa fondatrice, sera avec nous en plateau.
00:57Elle nous confiera sa vision du secteur.
01:00Allez, Focus Retail, c'est parti !
01:03J'ai le plaisir de recevoir sur ce plateau Yann Bayon, bonjour.
01:11Bonjour.
01:11Vous êtes le directeur général de Mango en France.
01:14À mes côtés, François Valadas, vous êtes notre expert sur cette émission.
01:17Vous êtes directeur des solutions Data France de Vision Group.
01:21Alors, à l'heure où le paysage du prêt-à-porter subit des turbulences,
01:25je le disais dans le sommaire depuis maintenant plusieurs années,
01:29il subsiste quand même quelques marques qui continuent de progresser.
01:32Le groupe Antitech, c'est la marque de mode aussi Mango,
01:35tous deux espagnols avec plus de 250 boutiques en France.
01:39La marque occupe une place importante puisque c'est son premier marché international
01:43derrière l'Espagne avec une croissance de 20% sur ces cinq dernières années.
01:48Yann Bayon, comment est-ce que vous expliquez ces bons résultats dans un climat qui n'est pas pour le mieux ?
01:53Eh bien, tout d'abord, Mango est une marque familiale créée il y a 40 ans en Espagne
01:59et avec 30 ans d'historique sur la France.
02:02La particularité, je dirais la force de Mango, c'est sa proposition de valeur, son ADN.
02:07Mango est une marque qui crée, qui designe l'ensemble de ses collections à Barcelone.
02:12C'est assez unique sur le secteur.
02:14On a des ateliers avec plus de 500 personnes qui travaillent à la création de ces collections.
02:18Cela signifie concrètement qu'on est capable d'adapter le produit réellement à notre clientèle.
02:25C'est un produit unique, très spécifique.
02:28Et aujourd'hui, en 2025, on couvre une gamme élevée de clients puisque nous avons cinq lignes.
02:34La femme, bien entendu, vous l'avez évoqué.
02:36L'homme, l'enfant, le teen, le teenager depuis peu.
02:39Et pour le moment en ligne en France, la collection home, maison.
02:43Et l'ensemble de ces cinq lignes nous permet de nous adapter réellement au marché et d'être très réactifs.
02:51Et je pense que ce qui a fait notre force sur ces dernières années,
02:54c'est la capacité que nous avons eue à élever notre produit, à améliorer notre qualité.
03:00Et c'est quelque chose que le client attendait et le client nous a suivis.
03:03Voilà, ça c'est la première chose.
03:05La seconde chose, pour moi, c'est réellement la capacité du réseau à s'adapter au marché français.
03:10Nous sommes une marque, Mango, qui va travailler avec un système de succursale, mais aussi un système de franchise.
03:16Sur le marché français, on a environ 35% de nos magasins qui sont sous le système de franchise.
03:21Et cela nous aide énormément, notamment dans les régions ou les micro-régions,
03:25où les partenaires franchisés ont une connaissance parfaite des situations, des villes, des populations.
03:32Et cela nous aide dans la croissance que nous avons actuellement, à la fois sur le présent,
03:36mais aussi dans l'avenir, puisque l'ambition, c'est de continuer cette croissance.
03:38Alors c'est vrai qu'on peut parfois vous assimiler, mais de la même manière qu'on peut parler de Zara ou d'HM,
03:43à la fast fashion, ce qui n'est pas votre cas, puisque vous insistez bien sur la création 100% espagnole.
03:50En revanche, qu'en est-il de la production ?
03:52Il y a une grosse partie qui est fabriquée en Europe, mais est-ce que c'est le cas pour toutes les pièces ?
03:56Alors, pourquoi est-ce qu'on se différencie de la fast fashion ?
03:59Quand on crée un modèle, il nous faut 6 à 8 mois pour le mettre sur le marché,
04:04entre le moment où on va le dessiner et le moment où il va arriver dans le rayon.
04:08La production Mongo, elle s'effectue et elle a lieu aujourd'hui à 30% dans des zones de proximité,
04:14donc en Europe, Maroc et Turquie principalement, et à 70% toujours en Asie, effectivement.
04:20Mais là-dessus, et votre question était comment est-ce qu'on se différencie de la fast fashion,
04:25on a depuis 20 ans engagé des vrais sujets sur la sustainabilité de nos produits et de nos collections.
04:32Et l'idée, c'est au fur et à mesure d'améliorer tous ces process,
04:36d'améliorer toute la chaîne de production, du démarrage, du sourcing, jusqu'à l'approvisionnement dans les boutiques.
04:42Donc, nous avons un service qui s'articule principalement autour de trois gros sujets.
04:50Le matériel, d'accord ? Il faut qu'il soit sustainable.
04:54Les personnes, c'est très important qu'on ait une éthique de travail très forte là-dessus, entendu.
04:59Et nos collections, bien entendu, il faut qu'on les fasse.
05:01Combien de collections, justement, par an, pour une ligne comme la femme, par exemple, ou comme l'homme ?
05:06Alors, on ne communique pas forcément sur le nombre de modèles couleurs,
05:08mais on est très loin, très éloigné de ce que pratique la fast fashion en ce moment.
05:12C'est totalement incomparable.
05:14C'est vraiment des niveaux qui sont très, très éloignés de la fast fashion.
05:17Vous avez tout de même un positionnement prix qui est assez élevé.
05:21Justement, là, on fait face en ce moment en France à l'essor vraiment de la fast fashion
05:26et de cette appétence aussi que la jeune génération a pour ces vêtements peu chers.
05:31Est-ce que vous n'avez pas peur que ces nouvelles plateformes, Chine, Tému, viennent vous piquer des clients ?
05:37Alors, on n'a pas pour habitude et je n'ai pas l'envie de commenter forcément ce que fait la concurrence.
05:43Maintenant, nous, Mango, en tant que marque, on se concentre réellement sur notre ADN,
05:50à savoir la qualité de nos produits, la fabrication, le design, nos lignes.
05:55Et c'est vraiment ce qui va nous différencier.
05:57Aujourd'hui, je ne me concentre plus sur la performance des collections premium,
06:01des collaborations que nous pouvons faire.
06:03Et c'est vraiment ce qui va nous différencier de la concurrence.
06:06Oui, parce qu'il peut y avoir quelque part aussi une montée en gamme chez Mango,
06:09mais en gardant des prix plutôt stables et plutôt accessibles.
06:13Mais il y a quand même ce sujet de cette génération qui part vers la fast fashion.
06:18Est-ce que c'est aussi pour ça que vous avez mis en place ce nouveau concept de Mango Tine
06:23que vous avez ouvert, là, c'est l'histoire de quelques semaines à Lyon ?
06:27D'ailleurs, quels sont les premiers retours de cette boutique ? Est-ce que ça fonctionne ?
06:30Alors, je vais essayer de vous répondre en deux temps.
06:33Pourquoi est-ce que nous avons lancé cette collection Tine ?
06:35Nous nous sommes rendus compte qu'il y avait une fenêtre entre la collection enfant
06:40et la collection adulte traditionnelle Mango.
06:43Et on avait quelque part une cliente qui ne se reconnaissait plus dans la ligne enfant,
06:48puisqu'elle était trop adulte pour la ligne enfant,
06:50mais pas encore dans la ligne Mango traditionnelle.
06:52C'est la raison pour laquelle nous avons créé cette collection.
06:54Nous l'avons lancée en 2020 en ligne partout en Europe,
06:58en 2021 en Espagne sous un magasin physique,
07:01et depuis l'année dernière au Portugal, en Angleterre et en France à Lyon.
07:05Il y a quelques semaines, nous avons ouvert une boutique Tine dans le centre commercial de la Pardieu.
07:09Les premiers résultats sont très encourageants,
07:11puisqu'on a eu en tout cas un effet d'ouverture très puissant
07:14avec un super emplacement et puis un événementiel qui a très bien fonctionné.
07:20Toutefois, il va falloir que maintenant on insiste sur l'identité de la marque
07:24qui nous sommes, à qui nous nous adressons,
07:26que nous ayons les bons relais sur les réseaux,
07:28les bons relais de recommandations,
07:30mais je vois réellement une possibilité de croître très fort sur ce secteur.
07:34Oui, parce que disons-le, c'est la clientèle,
07:36en tout cas ça s'adresse aux 12-20 ans,
07:39ça demande aussi de nouvelles manières de s'adresser à ces consommateurs-là,
07:44et donc de nouveaux usages.
07:45Qu'est-ce que vous avez mis en place au sein du magasin
07:49pour parler à cette jeune génération ?
07:51Alors, de manière très spécifique,
07:53sur la collection Teenager et sur le magasin Teenager,
07:56il faut miser sur deux leviers principaux,
07:59le réseau social, la recommandation via les influenceurs,
08:02et je crois qu'on aura une petite chronique tout à l'heure là-dessus,
08:05les influenceurs et également les recommandations.
08:09La jeune génération marche énormément par recommandation,
08:12elle n'est pas forcément hyper réceptive à la communication classique,
08:17donc il faut trouver les bons influenceurs sur place,
08:20de manière locale et de manière nationale aussi évidemment,
08:23ce qui pour nous est une deuxième étape,
08:25puisque nous sommes une ancienne Espagnole,
08:26donc il va falloir les taper dans le marché français,
08:29mais également sur le marché lyonnais.
08:31Est-ce que pour ça, et je passe la parole à François juste après,
08:33mais est-ce que pour ça, par exemple, vous vous associez,
08:35vous voyez un avenir dans l'utilisation de TikTok Shop par exemple ?
08:39Alors, l'utilisation de TikTok Shop,
08:41je n'ai pas forcément d'avis tout de suite dessus,
08:43mais bien entendu, on reste à l'écoute.
08:45Des choses que vous regardez ?
08:45Absolument, de toutes les technologies.
08:47François ?
08:48Vous parliez tout à l'heure de l'importance du réseau
08:50et des magasins dans le succès de Mango,
08:53qu'est-ce qui rend aujourd'hui l'expérience unique
08:54quand on vient chez Mango ?
08:56Qu'est-ce qui fait que les clients ont un score de satisfaction
08:58qui est très élevé chez vous ?
09:00Alors, je pense qu'on a lancé un concept de magasin
09:04qui s'appelle New Med pour Méditerranée.
09:06C'est un concept de magasin, on en a une soixantaine aujourd'hui en France,
09:09on en a fait 20 l'année dernière,
09:10on en a une vingtaine encore qui sont prévues pour l'année prochaine
09:13entre les rénovations et les ouvertures propres.
09:16et ce qui fait la particularité de ce magasin,
09:20c'est que c'est une invitation,
09:21on invite nos clients dans une maison espagnole,
09:24dans une maison méditerranéenne,
09:25avec un patio, avec différentes pièces
09:28où le client va se sentir très à l'aise.
09:30Les couleurs sont chaudes, les matériaux sont nobles.
09:33Nous avons énormément misé sur les cabines d'essayage
09:36qui sont très confortables,
09:38très facilement connectées à la réserve,
09:40avec la possibilité d'offrir un excellent service à nos consommateurs.
09:43Ce sont des magasins qui sont entièrement RFID,
09:47entièrement omni-channel,
09:48et ça c'est hyper important également,
09:50et dans lequel le client, on s'est rendu compte,
09:53passait beaucoup plus de temps qu'auparavant
09:54dans un magasin traditionnel,
09:56et que le taux de transport était largement meilleur.
09:58C'est-à-dire que vous avez des chiffres pour étayer ?
10:01J'ai des chiffres, mais on n'est pas habitué à les citer,
10:03mais globalement on observe un énorme impact
10:06sur le taux de transformation dans ce type de magasin,
10:08et c'est pour ça qu'on continue de les développer
10:10et qu'on continue de les améliorer.
10:11Mais si je dois insister sur les deux éléments clés
10:14de ces magasins, c'est les cabines d'essayage,
10:16qui sont vraiment le nouveau pôle de transformation
10:18des magasins, et la connectivité.
10:20Alors justement, les cabines d'essayage,
10:21tout à l'heure je voulais que vous nous racontiez
10:23ce que vous allez mettre en place,
10:25notamment dans ces nouveaux magasins pour les jeunes,
10:27où il y a une différence clé
10:29dans les cabines d'essayage là aussi.
10:30Absolument, je n'avais pas relevé, excusez-moi.
10:32Il est vrai que sur les magasins teenagers,
10:34les cabines d'essayage sont vraiment
10:36les endroits rêvés pour aller se faire une story,
10:40TikTok, Instagram, etc.
10:42Et du coup, nous avons créé des cabines
10:43encore plus grandes, avec plus d'espace,
10:45et certaines cabines sont dédiées,
10:46ou en tout cas prévues,
10:48pour pouvoir y aller à plusieurs,
10:49ce que nous n'apprécions pas tellement
10:51dans le retail auparavant,
10:52pour pouvoir se prendre en photo,
10:53faire des stories,
10:54et engager la recommandation, effectivement.
10:56Toujours dans ces nouveaux usages,
10:57justement, Yann, vous avez mis au point aussi
10:59un nouvel assistant en ligne,
11:02un assistant shopping,
11:03ça s'appelle Mango Stylist.
11:06Quel retour vous a été fait
11:08sur cet assistant virtuel ?
11:10Alors, le retour est excellent,
11:11puisque cet outil nous permet
11:13de recommander des produits
11:16à nos consommateurs,
11:17d'associer des looks entre eux,
11:18de substituer un produit épuisé,
11:21et automatiquement, le client
11:23perçoit, en tout cas,
11:26une aide énorme à son acte d'achat,
11:29et c'est quelque chose
11:30qui, pour l'instant, existe en ligne,
11:32mais qu'on commence à mettre en place
11:34sur nos outils,
11:35dans nos boutiques physiques,
11:36de manière à ce que le vendeur
11:37puisse encore plus facilement
11:39proposer des recommandations
11:40à sa cliente,
11:41avec un stock toujours juste.
11:43Il y a un petit smartphone
11:44qu'il aura,
11:45ou une tablette à des auditions
11:46qu'il a déjà.
11:47Absolument.
11:48François ?
11:49Pardon, excusez-moi.
11:50Vous avez, je crois,
11:52une grosse part de votre chiffre
11:53qui est fait par des clients
11:54qui sont fidèles,
11:55qui ont la carte Mango,
11:57et pour autant,
11:58vous avez décidé
11:58de relancer un nouveau programme
12:00de fidélité.
12:01Nous en avons plus
12:02sur les objectifs,
12:03pourquoi vous relancez ça maintenant,
12:05et qu'est-ce qui est
12:06dans ce nouveau programme ?
12:07Absolument.
12:08C'est vrai qu'on avait
12:08un système de fidélité
12:10alors qu'il fonctionnait
12:10très bien,
12:11avec un très gros score
12:13de fidélisation,
12:14mais dans l'idée
12:15d'élever la marque,
12:17de la premiumiser,
12:18nous nous sommes dit
12:19qu'il fallait qu'on s'inspire
12:20des meilleurs programmes
12:21de fidélité,
12:22donc on s'est inspiré
12:23de l'hôtellerie,
12:23on s'est inspiré
12:24de l'aviation,
12:24notamment,
12:26et le but,
12:27l'idée finale,
12:28c'est de pouvoir activer
12:29de manière beaucoup plus qualitative
12:30nos consommateurs
12:32et nos clients réguliers.
12:33Quand je dis
12:33de manière beaucoup plus qualitative,
12:35qu'on puisse personnaliser
12:36l'activation
12:37que nous allons leur proposer.
12:39Et ça peut passer
12:40par des choses
12:40très simples,
12:41comme de l'événementiel,
12:42comme de la promotion,
12:43comme de l'invitation,
12:44comme de la découverte
12:45de collection,
12:46des choses que nous ne pouvions
12:47pas mettre en place
12:48avec notre ancien système
12:49de fidélisation,
12:50qui était plutôt basé
12:51sur du rewards.
12:51Aujourd'hui,
12:53vraiment,
12:54le but premier,
12:55c'est d'activer encore mieux
12:56et d'être encore plus proche
12:57de notre client
12:58de manière personnalisée.
12:59Et là aussi,
12:59vous allez différencier,
13:00vous avez les magasins TIN,
13:01il y aura aussi
13:01des animations spécifiques
13:02en fonction du public concerné ?
13:04Absolument.
13:06Le cap est clair,
13:07chez Mango,
13:07atteindre les 4 milliards
13:08d'euros de vente
13:09et ouvrir 500 nouveaux magasins
13:11d'ici à l'année prochaine,
13:12à voir ouverts,
13:13puisque c'est des magasins
13:14que vous êtes en train d'ouvrir.
13:15Vous êtes présent
13:16dans 120 pays.
13:17Il y a quelque temps,
13:19dans une interview
13:19chez nos confrères
13:21aux échos.
13:21Le patron de Mango,
13:22Tony Ruiz,
13:23a indiqué chercher
13:24à s'installer
13:25sur les Champs-Elysées.
13:26Où est-ce que ce projet
13:27en est ?
13:28Ce projet est toujours
13:29en route.
13:31Effectivement,
13:31on pense avoir
13:33beaucoup d'opportunités
13:35en termes d'expansion,
13:36principalement,
13:37notamment sur Paris.
13:39On étudie beaucoup
13:39les dossiers.
13:40Après,
13:40ce sont des dossiers
13:40qui sont très longs,
13:42qui sont compliqués.
13:43Donc,
13:44les Champs-Elysées
13:44fait partie
13:45de notre liste
13:46prioritaire
13:47de magasins
13:48où nous souhaitons,
13:48en tout cas d'avenues
13:49sur lesquelles
13:49nous souhaitons ouvrir.
13:50Mais pour l'instant,
13:51nous en sommes...
13:52Les adresses sont...
13:53Vous visez,
13:53par exemple,
13:54il y avait une adresse
13:55qui fuitait,
13:56qui pourrait être
13:56potentiellement la FNAC,
13:58en tout cas,
13:58le lieu où était installée
14:01la FNAC.
14:01Ça,
14:01c'est des choses
14:02que vous ne pouvez pas
14:03nous dévoiler.
14:03Non,
14:03je ne ferme pas.
14:04Merci beaucoup,
14:05Yann,
14:05d'avoir été avec nous.
14:06Restez sur ce plateau.
14:07On passe tout de suite
14:08au focus de notre expert.
14:09Merci.
14:10Aujourd'hui,
14:13la transparence
14:14est souvent mise
14:15en avant
14:16par les marques.
14:17Est-ce que c'est devenu
14:18un critère important
14:19pour les consommateurs,
14:20François ?
14:20Oui,
14:21tout à fait.
14:21Aujourd'hui,
14:21il y a une étude
14:22qui nous dit
14:22que 65%
14:24des consommateurs
14:24européens
14:25sont sensibles
14:26ou très sensibles
14:26à l'origine
14:27des matières premières
14:28et aux conditions
14:29de fabrication,
14:30notamment au niveau
14:30de la mode.
14:31Si on prend
14:32encore plus près de nous,
14:33au niveau du Made in France,
14:34il y a été 50%
14:35des gens sensibles
14:35à l'environnement
14:36qui voulaient
14:37payer plus cher
14:38pour un produit
14:39Made in France.
14:40C'est 76% aujourd'hui,
14:41donc il y a une vraie tendance
14:42de fond,
14:43pas que sur le textile,
14:44c'est aussi vrai
14:44sur l'hygiène beauté.
14:45Aujourd'hui,
14:46on veut connaître
14:46l'origine
14:47des matières actives,
14:48on veut évidemment
14:49sur l'alimentaire
14:50connaître l'origine
14:51des ingrédients
14:51et ce sont particulièrement
14:52les 18-24 ans
14:53qui tirent cette tendance
14:54puisque selon une étude
14:55de Deloitte,
14:56ils sont près de la moitié
14:56à avoir déjà abandonné
14:58une marque
14:58parce qu'elle était considérée
14:59comme trop opaque.
15:01Aujourd'hui,
15:01c'est vraiment primordial
15:02pour une marque
15:02d'être transparente.
15:03Oui,
15:04c'est devenu quelque chose
15:06qui est stratégique,
15:07qui est fait en proactif.
15:09On peut se souvenir
15:09de quelques exemples
15:10comme Auchan
15:12qui a mis en place
15:13tout un processus
15:14pour, je dirais,
15:15auditer et contrôler
15:16tous les sous-traitants
15:17suite à des scandales
15:19qui avaient eu lieu auparavant
15:20et ils voulaient absolument
15:21éviter ça.
15:22Carrefour qui a été
15:23le premier
15:23à mettre une charte
15:24pour la sécurité
15:25dans les usines
15:25au Bangladesh
15:26et bien évidemment
15:27l'ensemble des acteurs
15:28peut s'appuyer
15:28sur les labels
15:29qui sont connus
15:30et reconnus
15:31par les consommateurs
15:32comme Fairtrade
15:33ou Bicorp.
15:34Comment ça se traduit
15:34justement dans tous les produits
15:36qu'on achète
15:37en tant que consommateur ?
15:38Aujourd'hui,
15:39les acteurs utilisent
15:40beaucoup la technologie
15:41pour passer leur message,
15:43raconter leur histoire
15:43autour de tout ça.
15:45On peut prendre
15:45deux exemples
15:46comme LVMH
15:47qui a son aura blockchain
15:48qui permet vraiment
15:49de tracer
15:49depuis la fabrication
15:51jusque chez le consommateur
15:53le produit
15:53ou dans un autre style
15:55Sephora
15:55avec ses étiquettes
15:56électroniques intelligentes
15:57qui permettent
15:58de communiquer
15:59autour de la composition
15:59d'un message social
16:01ou environnemental.
16:02Donc clairement,
16:03c'est devenu
16:04au cœur de la communication
16:05de la marque
16:05cette transparence
16:06et cette traçabilité
16:07et ça peut être
16:08un vrai axe de différenciation.
16:09Merci beaucoup François.
16:10Sans plus attendre,
16:11on passe tout de suite
16:11au pitch de notre start-up.
16:19Charlotte Toussaint
16:20nous a rejoints
16:20sur ce plateau.
16:21Bonjour, bienvenue.
16:22Bonjour.
16:22Vous êtes la fondatrice
16:23de Mister K
16:25que vous avez créée
16:26en 2018.
16:27C'est une marque de mode
16:28que vous définissez
16:29comme un vestiaire engagé
16:31pour en parler.
16:32Comment d'ailleurs
16:33vous est venue cette idée
16:35et pourquoi ce nom
16:35de Mister K ?
16:36Qu'est-ce que c'est Mister K ?
16:38Alors Mister K,
16:38initialement,
16:39la lettre K,
16:40c'était pour un engagement
16:41de départ,
16:42ça veut dire cancer.
16:43La marque a commencé
16:44comme ça,
16:45mais la réalité aujourd'hui,
16:46c'est que nos clientes
16:46ne savent pas forcément
16:47ce que veut dire le cas.
16:48Mais on a gardé
16:49en fil conducteur
16:50dans toutes nos pièces,
16:51un mantra brodé,
16:52never give up
16:53puisque je suis une prescapée
16:55du cancer
16:57il y a maintenant
16:57plus de dix ans
16:58et on a gardé ça
17:00en ligne de fond
17:01mais aujourd'hui,
17:02Mister K,
17:02c'est vraiment plus
17:03un vestiaire,
17:04donc engagé
17:05et surtout une promesse,
17:07celle de faire du beau
17:08et de le faire bien
17:09ou en tout cas
17:09du mieux possible
17:10dans un monde
17:11qui a vive allure
17:12et on essaie de faire
17:14les choses en choisissant
17:14des ateliers de confection
17:16au savoir-faire hors pair
17:18pour revaloriser le savoir-faire.
17:19Alors il s'agit
17:21d'une marque
17:21de luxe accessible
17:23on peut le qualifier
17:24comme ça
17:25puisque pour donner
17:262-3 prix
17:26vous avez des blazers
17:27qui à partir de 360 euros
17:30je parle sous votre contrôle
17:31des pantalons
17:32autour de 200 euros
17:33250 euros
17:34donc c'est quand même
17:36des pièces de qualité
17:37mais à un prix
17:38tout de même
17:39qui est premium
17:41un dressing resserré
17:4360 pièces
17:44des produits
17:45alors c'est une manière
17:46d'acheter
17:47assez différente
17:48de ce qu'on connaît
17:49puisqu'on peut acheter
17:50en stock
17:50mais aussi sur réservation
17:52donc est-ce que c'est
17:53de la précommande
17:53c'est ça ?
17:55C'est de la précommande
17:56alors on commence
17:57à basculer plutôt
17:58sur un vestiaire en stock
17:59maintenant qu'on appelle
18:00notre vestiaire d'iconique
18:01avec des pièces
18:03pour lesquelles on achète
18:04généralement des stocks
18:05dormants
18:05de matière existante
18:06mais aussi
18:07des rouleaux
18:08de matière
18:09qu'on avait déjà
18:09et l'idée aussi
18:11enfin le prix
18:12c'est important aussi
18:13de le rappeler
18:13certes c'est un vestiaire
18:15de luxe accessible
18:16mais le luxe accessible
18:17a un prix
18:17pour plein de raisons
18:18nous on travaille
18:19à façon
18:19façon c'est pas pareil
18:22que travailler
18:22en produits finis
18:23alors là c'est un peu
18:23du jargon
18:24non non mais dites-nous
18:25c'est intéressant
18:25mais quand on travaille
18:26de bout en bout
18:27de la chaîne
18:28où on dessine
18:28on développe des prototypes
18:29on développe des toiles
18:30on fait pas de shopping
18:32c'est-à-dire qu'on achète
18:32pas chez les autres
18:33pour développer nos modèles
18:34nous vraiment
18:35de bout en bout
18:35de la création
18:36c'est mon dessin
18:38ensuite des modélistes
18:39qui développent des toiles
18:40et ensuite
18:41on monte des prototypes
18:42dans les matières
18:42donc tout ce procédé
18:43prend du temps
18:44il est fait à Paris
18:45c'est pas
18:46en France
18:47c'est vraiment à Paris
18:48les prototypes
18:49sont faits en Europe
18:50parce qu'on travaille
18:51exclusivement avec l'Europe
18:52quand je dis Europe
18:53c'est Europe proche
18:54à savoir Pologne
18:55pour leur savoir-faire
18:56Portugal
18:57pour leur savoir-faire
18:58Italie
18:59pour leur savoir-faire
19:00et la France
19:01aussi une partie
19:02de notre production
19:03est faite en France
19:04donc c'est important
19:05aussi de justifier
19:06de légitimer un prix
19:07parce qu'on choisit
19:08des acteurs
19:09qui sont experts
19:10chacun dans leur métier
19:11notamment la Pologne
19:12qui est un de nos plus gros fournisseurs
19:13Justement c'est intéressant
19:15ce que vous dites
19:15donc vous produisez en Europe
19:17mais vous designez en France
19:19pourquoi est-ce qu'on ne peut pas
19:21tout produire en France ?
19:22Je crois que vous faites appel
19:22à la France
19:23pour tout ce qui est
19:24maroquinerie ou le cuir
19:25d'ailleurs vous nous parlez
19:27de stocks dormants
19:27vous faites appel à qui
19:28pour ces stocks-là
19:29de grandes maisons ?
19:31Tout dépend
19:31alors je sais qu'elle VMH
19:32je ne sais pas si on peut les citer
19:33mais elle a lancé
19:34Nona Source
19:35qui est formidable
19:36on source un peu chez eux
19:38mais on a aussi
19:39plein d'autres acteurs
19:40même dans Paris
19:41qu'on connaît
19:42même certains copains
19:42avec qui je travaille depuis longtemps
19:43qui nous revendent des stocks
19:45et après même parfois
19:47directement
19:47chez les fournisseurs européens
19:48on travaille beaucoup
19:49avec l'Angleterre
19:51avec l'Italie
19:52avec l'Espagne aussi
19:53et même chez les revendeurs
19:55de tissus
19:55parfois ils ont des stocks
19:56dormants de matière
19:57D'accord
19:57mais ma question du coup
19:58c'est donc
19:59production européenne
20:00pourquoi c'est si compliqué
20:02aujourd'hui de produire en France ?
20:03Déjà parce que
20:04beaucoup d'usines ont fermé
20:05ensuite les usines
20:07récalcitrantes
20:07qui réussissent à maintenir
20:09des productions en France
20:10forcément le coût est très cher
20:12le coût des emplois
20:13est très cher
20:14et malheureusement
20:15il y a surtout
20:15très peu d'usines
20:16moi je vois
20:17je travaille à Cholet
20:17par exemple
20:18pour la maroquinerie
20:19c'était un des gros bastions
20:21du soulier en France
20:22il n'y a quasiment plus
20:23aucune usine
20:24de souliers à Cholet
20:25il reste cette usine
20:26avec qui on travaille
20:27qui fait de la maroquinerie
20:28mais la réalité
20:29c'est que ça devient
20:30une denrée rare
20:30de travailler en France
20:32je vois que Yann
20:32vous acquiescez
20:34oui oui tout à fait
20:34ce serait inconcevable
20:36pour une marque comme Mango
20:38de rapprocher sa production
20:39inconcevable
20:41c'est pas le mot
20:42mais c'est vrai que
20:42les volumes de production
20:43sont compliqués aujourd'hui
20:45à rapatrier en France
20:46et je partage
20:47mais à tout le moins
20:48vous pourriez au moins produire
20:49peut-être au Portugal
20:50ou en Espagne
20:51on le fait déjà
20:52on le fait déjà
20:52tout à fait
20:53notamment sur le cuir
20:54c'est un très bon exemple
20:55combien de pourcentage
20:56de vos productions ?
20:57on a 30% de la production
20:58qui est faite
20:59plus ou moins
21:00dans les mêmes pays
21:01les pays que vous venez de citer
21:02et c'est quelque chose
21:04qu'on a énormément fait
21:05grandir ces 5 dernières années
21:06mais à un moment donné
21:08sur les volumes
21:09et sur les coûts
21:09c'est vrai qu'il devient compliqué
21:10de rapatrier
21:11l'ensemble d'une production
21:12François
21:13vous avez une collection
21:15avec des pièces uniques
21:16et aujourd'hui
21:18le système de précommande
21:19comment vous arrivez
21:20à gérer
21:20l'expérience client
21:22pour éviter les frustrations
21:23les ruptures
21:24comment ça se passe ?
21:26alors on n'est pas
21:26dans une logique
21:27de frustration
21:27déjà au départ
21:28dans la marque
21:29il y a vraiment
21:29une grosse pédagogie
21:31à faire auprès des clientes
21:33l'idée c'est vraiment
21:34de leur expliquer
21:34ce pourquoi
21:35un modèle prend du temps
21:36donc on va dans
21:38tous nos ateliers
21:38on filme
21:39là typiquement
21:40on va sortir
21:40un blaiseur en cuir
21:41qui va être fait à Paris
21:42il faut savoir
21:43qu'un blaiseur en cuir
21:44ça prend 20 heures
21:45de travail
21:45avec 6 personnes
21:46qui vont intervenir
21:47sur une pièce
21:48ne serait-ce que monter
21:49une poche
21:49ça prend une heure de travail
21:50et tout ça
21:51je pense que c'est très important
21:52de le raconter aux clients
21:53je pense que
21:54quand les clients
21:55sont sensibilisés
21:56au temps passé
21:57ça explique bien sûr
21:59un prix
21:59et ça permet aussi
22:00de comprendre
22:01qu'une fois qu'on a
22:02une pièce chez soi
22:02ça valorise la qualité
22:04de cette pièce
22:05et l'idée bien sûr
22:06dans le temps
22:06c'est qu'elle dure
22:06et de comprendre
22:07qui l'a fabriquée
22:08pourquoi
22:09pourquoi on va la garder
22:10enfin nous on a
22:10toute une logique
22:11de durabilité
22:12en plus d'engagement
22:13auprès de nos ateliers
22:14vous êtes suivi
22:15vous avez une grosse communauté
22:16vous êtes suivi
22:17par 250 000 personnes
22:18sur Instagram
22:19230 000
22:19230 000
22:20sur Instagram
22:22justement
22:23vous vendez
22:24aujourd'hui
22:24uniquement en ligne
22:25est-ce que vous
22:26avez en tête
22:27de vous projeter
22:28dans un magasin physique
22:29ou peut-être
22:30chez des revendeurs
22:31alors revendeurs
22:32on ne peut pas
22:32parce qu'on marche en direct
22:33donc vraiment
22:34notre marge aujourd'hui
22:35on est vraiment
22:36ce qu'on appelle
22:36une DNVB
22:37donc on vend en direct
22:39à nos consommateurs
22:40l'idée
22:41d'une expérience retail
22:43commence vraiment à mûrir
22:44parce que je pense
22:45que justement
22:46pour justifier
22:47et légitimer notre prix
22:49généralement nos clientes
22:50nous le disent
22:50du reste
22:51la pièce est encore plus belle
22:53une fois qu'on la reçoit
22:54qu'en images
22:55contrairement à beaucoup
22:56de marques d'images
22:57nous c'est l'inverse
22:58c'est plutôt une fois
22:59que la pièce est chez soi
22:59et c'est pour ça
23:00d'ailleurs qu'on a un taux
23:01de repeat
23:01ça s'appelle très important
23:03de 56%
23:04de nos clientes
23:05une fois qu'elles achètent
23:06chez nous
23:07elles réachètent
23:08aussi parce que
23:08la qualité est là
23:09et vous parlez du prix
23:11vous avez aussi
23:12dans le prix
23:12les 5%
23:13que vous reversez
23:14aujourd'hui on a fait
23:16une capsule
23:16on a réédité une capsule
23:18justement
23:18sur notre engagement
23:19de départ
23:20estampillé
23:21donc du mantra
23:21never give up initial
23:22ce sont 4 pièces
23:24sur lesquelles
23:24on va reverser
23:255%
23:26sur chacune des ventes
23:27à la recherche
23:27contre le cancer
23:28la marque initialement
23:29reversait
23:30sur toutes nos ventes
23:31on a dû arrêter
23:32pour des raisons
23:33tristement pragmatiques
23:34et économiques
23:35de rentabilité
23:36mais on a créé
23:37cette capsule
23:38justement
23:38pour pouvoir reprendre
23:39cet engagement
23:39merci beaucoup
23:40Charlotte
23:40d'avoir été avec nous
23:41restez là
23:42on passe tout de suite
23:42à l'actu de la semaine
23:44François
23:48on va parler
23:48des marques
23:49d'influenceurs
23:50avec vous
23:51justement
23:52on a l'impression
23:53que ces marques là
23:54commencent à changer
23:55d'échelle
23:55un petit peu
23:56qu'elles sont
23:57on parle d'ailleurs
23:58de quelles entreprises
23:59il y a un vrai cap
24:00qui a été franchi
24:00l'exemple le plus flagrant
24:02qu'on peut citer
24:02c'est la marque Skims
24:03qui a été créée
24:04par Kim Kardashian
24:05en 2019
24:06donc ça fait déjà 6 ans
24:07qu'elle fonctionne
24:08et qui vient d'être valorisée
24:10par la très sérieuse banque
24:11Goldman Sachs
24:12à 5 milliards de dollars
24:13donc une marque qui dure
24:15et une marque qui semble
24:16très profitable
24:16et en plus
24:17une audience
24:18qui augmente en même temps
24:20vous parlez de la génération Z
24:21tout à l'heure
24:21donc les gens nés
24:22entre 1997 et 2012
24:23ils représentent aujourd'hui
24:24selon Nielsen
24:25environ 12 millions
24:26de consommateurs potentiels
24:27en France
24:27Justement Skims
24:29avait ouvert une boutique physique
24:31on se souvient
24:32sur la 5ème avenue
24:33à New York
24:33cet hiver
24:34est-ce que ça fonctionne ?
24:36Alors
24:36les boutiques physiques
24:37ça reste hyper important
24:39pour les
24:40même cette génération Z
24:41pour faire un parallèle
24:43ce sont des gens
24:43qui pour 67% d'entre eux
24:45continuent à faire
24:45toutes leurs courses
24:46de grande consommation
24:47dans les magasins traditionnels
24:48les magasins physiques
24:49et d'ailleurs les influenceurs
24:50l'ont très bien compris
24:51si on prend Squeezie
24:52quand il a lancé
24:52sa marque de boisson
24:53de chiao kombucha
24:54il a lancé uniquement
24:55un magasin physique
24:56dans les grandes enseignes
24:57la même chose pour
24:57les pizzas de la mama
24:58de Mister V
24:59Donc finalement
25:00la notoriété
25:01elle suffit
25:02mais il faut quand même
25:03aller dans le physique
25:03dans tous les cas
25:04Oui tout à fait
25:05et puis
25:05il faut aussi
25:06une forme de cohérence
25:08si on prend
25:09aujourd'hui
25:10les messages
25:10qui sont relayés
25:11par ces marques-là
25:12elles sont
25:13reçues
25:15deux fois plus
25:16que les publicités traditionnelles
25:17parce qu'il y a une forme
25:18de proximité émotionnelle
25:19une forme de communauté
25:20et certains ont très bien
25:22rebondi là-dessus
25:22comme l'éna situation
25:23avec l'hôtel Mafouf
25:25où en fait
25:25son univers digital
25:26nourrit complètement
25:27son univers
25:28et ses espaces physiques
25:29avec cet esprit
25:31de communauté
25:31de co-création
25:32il y a bien sûr
25:33des échecs en face
25:34avec par exemple
25:36Océane Hapsleur
25:37qui a essayé
25:38de vendre des canettes
25:38de vin blanc pétillant
25:40et ça a été un vrai flop
25:41mais quand on regarde
25:42ce qui marche
25:42il y a quand même
25:43des critères communs
25:45comme le fait
25:45qu'il y a un vrai engagement
25:46de la personne
25:47au-delà de mettre
25:48juste un nom
25:49il y a aussi
25:50une forme de cohérence
25:52qui fait que les gens
25:53peuvent adhérer
25:54à ce projet-là
25:55et vraiment se projeter dedans
25:56Merci beaucoup François
25:57merci à tous les trois
25:58d'avoir été avec nous
26:00sur ce plateau
26:00merci à vous également
26:01de nous avoir suivis
26:03on se donne rendez-vous
26:04la semaine prochaine
26:05pour une toute nouvelle
26:06émission Focus Retail
26:07quant à moi
26:07je vous retrouve
26:08dès lundi
26:09dans la matinale
26:10de BFM Business
26:10pour Morning Retail
26:12excellent week-end à tous
26:13Focus Retail
26:15la distribution de demain
26:17s'invente aujourd'hui
26:18Sous-titrage Société Radio-Canada
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