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Punchline - Volodymyr Zelensky repousse le plan américain
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00:00
Je voudrais qu'on revienne sur les propos tenus par le chef d'état-major des armées françaises.
00:04
Je vous le disais, Fabien Mandon, si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants,
00:11
de souffrir économiquement parce que les priorités iront à la production-défense alors qu'on est en risque,
00:16
cette déclaration évidemment a suscité un grand nombre de réactions.
00:19
On a l'impression aujourd'hui que ces opérations déminagent du côté du gouvernement.
00:25
Je propose d'écouter Maud Véjean, porte-parole du gouvernement, qui s'est exprimé.
00:28
Et puis on va en reparler ensemble.
00:31
Très clair, nos enfants, au sens où on l'entend, ne vont pas aller combattre et mourir en Ukraine.
00:37
Et c'est d'autant plus vrai qu'on a une armée de métiers et qu'on défend une armée de métiers.
00:42
Le chef d'état-major des armées parlait de tous ces soldats qui, il le dit un petit peu avant cette séquence-là,
00:48
sont déployés partout dans le monde.
00:50
Alors, Paul, Paul Amard, opération déminage.
00:53
On a voulu faire peur, mais on ne fait plus peur et ce n'est pas tout à fait ça.
00:56
Je garde en mémoire quand même cette phrase terrible du chef d'état-major.
01:01
Il faut accepter l'idée de perdre nos enfants.
01:03
Pardon, mais on les perd déjà.
01:05
On les perd depuis l'attentat de l'école de Toulouse où des enfants ont été assassinés de sang-froid par Mera.
01:11
On les a perdus au Bataclan.
01:12
Combien de parents ont perdu leurs enfants à l'hypercachère ?
01:15
On les perd depuis 30 ans.
01:17
S'il fallait faire un bilan d'une guerre imaginaire pour l'instant,
01:20
la Russie qui entrerait en guerre contre certains pays, dont la France.
01:23
Le bilan depuis 30 ans.
01:25
Quelques piratages informatiques de la part de la Russie.
01:27
Le bilan de l'islam radical.
01:29
Des centaines de morts.
01:30
Des milliers de blessés.
01:31
Alors, si on devait avoir une déclaration fracassante,
01:34
catastrophiste, du chef d'état-major ou du dirigeant politique,
01:39
moi, je l'attendrai volontiers sur l'ennemi intérieur,
01:41
qui, tel un cheval de Troie, s'est déjà glissé dans nos murs, dans nos villes et dans nos millages.
01:45
Que je sache, la Russie n'est pas encore à Verdun.
01:49
En revanche, on a un ennemi intérieur qui nous blesse,
01:53
qui nous assassine quasiment tous les jours.
01:55
Et le bilan, quand même, est assez impressionnant depuis 30 ans.
01:59
C'est la déclaration que j'aurais voulu entendre de la part des dirigeants ou militaires ou politiques.
02:03
Mais le chef d'état-major ne peut parler que sur ordre de son chef suprême,
02:07
qui est le président de la République, qui lui-même, statut de la Ve République, chef des armées.
02:12
Oui, et l'armée, c'est l'armée.
02:14
Donc, on ne déroge pas aux règles.
02:15
Véronique Jacquet.
02:16
Oui, nous perdons déjà nos enfants, effectivement.
02:20
Mais nous perdons nos enfants de France, qui sont des soldats, qui sont des militaires,
02:23
au Mali, en Afghanistan.
02:25
Donc, il ne faut pas sombrer dans l'infantilisme en disant
02:28
« Oh là là, mon Dieu, on va perdre des soldats en Ukraine ou sur le front Balte,
02:31
s'il y a une guerre avec la Russie dans 4 ou 5 ans ».
02:34
Oui, cela peut arriver.
02:36
En fait, ce que dit le général Fabien Mandon, c'est que l'armée se prépare.
02:40
Il parle comme un militaire.
02:41
Donc, en fait, moi, je comprends la pertinence de son discours.
02:44
Maintenant, évidemment, sur la forme, le vocabulaire employé n'est pas celui qu'il faut employer,
02:50
parce qu'il faut la trouille à tous les Français.
02:52
C'est peut-être ce qu'on lui a un petit peu demandé depuis l'Élysée.
02:56
Mais la pertinence du discours, moi, je la comprends.
02:59
Oui, les Russes sont en train de se préparer, alors peut-être pas attaquer,
03:04
mais en tout cas, il y a 2 millions d'hommes qui ont été rappelés dans le cadre de la conscription.
03:08
Il y a une économie en Russie qui n'est qu'une économie de guerre et de réarmement.
03:12
Donc, on sait qu'ils ne sont pas capables de fonctionner autrement.
03:15
On a vu qu'ils étaient des prédateurs, qu'ils étaient capables d'annexer la Crimée,
03:18
de déclarer la guerre à l'Ukraine, alors qu'on ne les prenait pas tellement au sérieux.
03:22
Donc, l'armée française se prépare, comme se prépare d'ailleurs l'armée allemande.
03:27
Il y a un budget de 1 000 milliards d'euros qui a été débloqué par les Allemands.
03:31
Et nous, en France, il faudrait qu'on se tourne les pouces
03:32
et qu'on fasse comme s'il n'allait rien se passer.
03:34
Donc, l'armée est dans son rôle dans le discours qui est déployé.
03:38
Maintenant, évidemment, la façon dont les politiques entretiennent
03:42
ou instrumentalisent ou commandent ce discours est éminemment préjudiciable,
03:47
parce que nos concitoyens n'ont pas besoin de ça.
03:49
Ils ont déjà la trouille.
03:50
On leur a déjà foutu la trouille avec le Covid.
03:53
Maintenant, on leur fait la trouille avec la future guerre.
03:55
Ségolène Royal a eu raison de dire hier,
03:58
quand on a un pays, une nation qui ne fait plus d'enfants,
04:01
est-ce que c'est le bon moment de leur dire
04:03
« Ah ben, il va y avoir bientôt une guerre. »
04:05
Comment voulez-vous que des jeunes de 25 ans se projettent dans l'avenir ?
04:08
Comment voulez-vous qu'ils aient de l'espérance
04:10
quand on leur peint un tableau aussi funeste ?
04:14
– Louis Doreignel.
04:15
– Je pense que ce qui pose question et ce qui a posé problème,
04:17
c'est la répartition des rôles.
04:19
C'est-à-dire qu'habituellement, on est habitué à ce qu'un chef d'état-major des armées,
04:23
son rôle, c'est de préparer les armées à toutes les éventualités, tous les conflits.
04:27
Le rôle du politique, c'est celui de faire la paix, faire la guerre et de préparer la nation.
04:32
Et là, l'interprétation qu'on peut faire des propos du général Mandon,
04:36
c'est d'avoir tenu en réalité des propos que pourrait tenir un président.
04:40
Après, on est d'accord, on n'est pas d'accord, ça c'est évidemment un autre sujet.
04:45
Mais moi, ce qui me gêne dans cette histoire, c'est que ça donne l'impression que l'armée
04:50
commence à épouser des discours politiques par rapport à l'exposition d'une vision stratégique,
04:55
par rapport à des dangers et des menaces.
04:57
Je trouve que le deuxième sujet, le deuxième problème, c'est que ça intervient dans une séquence
05:00
où dans la même journée, on a eu l'annonce du rétribuissement d'un service militaire volontaire
05:06
sur la base du volontariat, qui pourrait commencer dès 2026 pour les premiers effectifs.
05:11
Et on a appris dans la même journée la distribution de kits de survie à tous les Français.
05:15
Et donc c'est vrai que...
05:16
Ça fait beaucoup, quoi.
05:17
Mais ce qu'on sait par ailleurs, c'est que tout ça...
05:19
C'est pas que vous avez acheté le transistor.
05:20
Je l'ai déjà.
05:21
Vous l'avez déjà, pardonnez-moi.
05:22
On a tous un transistor que soit.
05:25
Et tout ça a été fait, a été organisé.
05:28
La réalité, c'est celle-là.
05:29
Et un chef d'état-major des armées ne parle pas au Salon des maires
05:33
sans l'autorisation de l'autorité politique,
05:37
à savoir le chef des armées qu'est Emmanuel Macron.
05:40
Et donc tout ça, c'est pas un...
05:44
Il n'y a pas une tentative.
05:46
Il n'a pas pris la parole comme ça.
05:47
Tout ça est très préparé.
05:49
Tout ça a été organisé.
05:51
Et par ailleurs, le chef d'état-major des armées,
05:53
quelqu'un qui connaît très bien Emmanuel Macron,
05:55
puisqu'il a été son chef d'état-major particulier,
05:57
donc c'est le militaire qui accompagne partout,
06:00
le général qui accompagne partout Emmanuel Macron
06:02
dans tous ses déplacements.
06:04
C'est lui qui l'aide
06:04
dans le cadre de...
06:07
Surtout les sujets de dissuasion nucléaire.
06:09
Bref, tout ça pour dire que le général Mandon,
06:11
c'est quelqu'un qui est très proche aussi
06:13
de la vision stratégique d'Emmanuel Macron.
06:15
Après, je trouve qu'il y a beaucoup de gens
06:17
qui sont tombés sur le général en tant que tel.
06:19
Je trouve qu'on n'a pas à juger de ses qualités militaires.
06:21
Je trouve qu'il y a eu quelques excès.
06:23
Et simplement, pour terminer,
06:24
je pense qu'il faut aussi prendre un tout petit peu de recul.
06:27
Ce qui choque et ce qui fait débat en France,
06:29
c'est la question de quelle est la menace géopolitique
06:33
la plus importante pour notre pays.
06:35
Est-ce que la menace la plus importante,
06:37
c'est celle de la Méditerranée,
06:39
au sud de la France,
06:40
et donc on a des frontières immédiates
06:42
avec le Maghreb et l'Afrique en dessous,
06:44
ou est-ce que réellement,
06:46
la menace pour la France,
06:48
c'est l'Europe de l'Est et la Russie ?
06:50
Et c'est vrai que là-dessus,
06:52
moi je pense qu'on délaisse complètement
06:54
la question de la menace de la Méditerranée,
06:57
parce qu'on a décidé de quitter l'Afrique,
06:59
parce qu'avec l'Algérie,
07:01
on a décidé,
07:02
enfin c'est je dis on,
07:03
Emmanuel Macron a décidé de tout pardonner,
07:07
non mais tout est terminé,
07:09
Boilem Sansa est rentré sur le territoire national,
07:11
donc on oublie un peu tout ce qui s'est passé.
07:12
On a juste plus stopgles,
07:13
c'est encore là-bas.
07:14
Alors je pense que réellement,
07:15
notre première menace,
07:16
notre premier enjeu stratégique,
07:18
c'est notre frontière immédiate,
07:19
qu'est la Méditerranée avec tous ces pays-là.
07:22
Et pour terminer,
07:23
moi je veux bien entendre des discours
07:24
pour essayer de saisir les Français,
07:27
d'en appeler au sursaut de la mobilisation civile
07:32
dans le territoire national de la population,
07:35
mais si on fait ça,
07:36
à ce moment-là,
07:36
il faut qu'on augmente considérablement
07:39
le budget de la défense.
07:40
Il faut être cohérent,
07:41
c'est-à-dire qu'on ne peut pas rester
07:41
avec une loi de programmation militaire
07:43
à 2%, un peu plus de 2%,
07:44
avec un discours aussi belliqueux.
07:46
Si vous avez un discours comme ça,
07:47
à ce moment-là,
07:49
il faut augmenter les dépenses d'armement
07:51
immédiatement.
07:52
Et on dit,
07:52
bon bah,
07:53
il y a un effort énorme qui doit être fait,
07:55
on va revoir le budget,
07:57
le budget de la défense
07:58
va passer à 4,5%
07:59
parce qu'on doit se préparer.
08:01
Là, c'est pas le cas.
08:02
L'incohérence,
08:03
toujours l'incohérence.
08:04
Olivier Ben-Géboune.
08:05
C'est vrai qu'il y a eu
08:05
trois lois de programmation militaire
08:07
qui ont été augmentés.
08:08
Leur budget a été augmenté,
08:10
mais c'est vrai qu'il faudrait qu'on soit,
08:12
d'ailleurs,
08:12
c'était une demande européenne,
08:14
qu'on soit...
08:15
Alors, on est au standard autant.
08:18
Si je peux,
08:19
juste une précision
08:21
de ce qu'a dit Louis,
08:23
c'est-à-dire qu'on ne va pas nous envoyer
08:24
des kits de survie,
08:25
il va falloir les faire nous-mêmes.
08:26
Oui, c'est ça,
08:27
vous voulez chercher le transistor.
08:28
Vous voulez déjà le transistor,
08:29
Louis de Ragnel.
08:29
J'ai mes piles,
08:30
j'ai ma lampe de poche,
08:31
ça y est, j'ai tout.
08:32
Non, il y a une chose qui est posée,
08:36
une question qui est posée,
08:38
c'est qui est prêt à mourir pour la France ?
08:41
Est-ce qu'il y a des Français...
08:42
Est-ce qu'il y a des jeunes...
08:43
Est-ce qu'il y a des jeunes Français
08:46
qui sont prêts à se battre
08:47
pour la France,
08:48
pour l'unité nationale ?
08:49
Parce qu'à force de refermer
08:50
le roman national,
08:52
et ce qu'on l'a fait
08:52
depuis des années et des années,
08:53
à ne pas respecter
08:54
les symboles françaises,
08:56
etc.,
08:57
à couper le service militaire
08:58
parce que c'est des choses
08:58
qui s'apprenaient là,
09:00
ça n'existe plus.
09:01
Qui est prêt pour se battre
09:02
pour la France
09:03
contre l'Ukraine
09:04
et contre d'autres menaces ?
09:05
Il y a d'autres menaces
09:06
qui pourraient arriver.
09:08
Donc c'est ça aussi
09:08
la question qui est posée.
09:10
Est-ce qu'on est encore capable
09:11
de poser cette question ?
09:12
Vous avez dit contre l'Ukraine,
09:13
c'est plutôt contre la Russie.
09:14
Contre la Russie, oui.
09:15
Voilà.
09:15
Moi, puisqu'on parle
09:16
de politique étrangère,
09:18
l'Ukraine a donc reçu
09:20
une proposition de paix
09:20
de la part des États-Unis
09:22
mercredi en vue de mettre fin
09:23
à la guerre avec la Russie.
09:25
Que prévoit ce plan de paix ?
09:27
On va en parler très rapidement.
09:28
D'abord,
09:29
Vincent Farandez.
09:31
Dans une adresse à la Nation,
09:33
Volodymyr Zelensky réagit
09:34
au plan de paix
09:35
proposé par les États-Unis.
09:37
Le ton grave,
09:39
il dénonce le texte
09:40
et annonce
09:40
qu'il en proposera
09:41
une alternative.
09:42
Je ne trahirai jamais l'Ukraine.
09:46
L'intérêt national du pays
09:47
doit être pris en compte.
09:48
Je présenterai des arguments,
09:50
je persuaderai,
09:51
je proposerai des alternatives,
09:53
mais nous ne donnerons
09:53
certainement pas à l'ennemi
09:54
de raison de dire
09:55
que l'Ukraine ne veut pas la paix,
09:57
que c'est l'Ukraine
09:58
qui perturbe le processus
09:59
ou que l'Ukraine n'est pas prête
10:00
pour la diplomatie.
10:02
De son côté,
10:03
le porte-parole du Kremlin,
10:05
presse Kiev,
10:05
a dialogué
10:06
le plus rapidement possible.
10:08
Il vaut mieux négocier
10:09
et le faire maintenant
10:10
que plus tard.
10:10
L'espace pour prendre
10:11
des décisions pour lui
10:12
se réduit
10:13
à mesure qu'il perd
10:14
des territoires.
10:15
Le plan de Donald Trump
10:16
prévoit justement
10:17
la perte
10:18
de plusieurs territoires ukrainiens
10:19
au profit de la Russie,
10:21
la Crimée,
10:22
Lugansk et Donetsk.
10:23
La ligne de front
10:24
doit être gelée.
10:26
Les villes de Kherson
10:26
et Zaporizhia
10:27
seraient ainsi reconnues
10:28
par la Russie.
10:30
Le texte,
10:30
contraint également Kiev,
10:31
à renoncer
10:32
et à adhérer à l'OTAN
10:33
et à limiter son armée
10:34
à 600 000 soldats.
10:36
Les avoirs russes,
10:37
aujourd'hui gelés,
10:38
serviront à reconstruire l'Ukraine,
10:40
à hauteur de 100 milliards de dollars.
10:43
Ce jeudi après-midi,
10:44
Volodymyr Zelensky
10:45
s'est entretenu
10:45
avec les dirigeants allemands,
10:47
français et britanniques.
10:48
Tous font bloc derrière l'Ukraine
10:50
et insistent
10:51
sur le respect
10:52
de sa souveraineté.
10:53
Et puis,
10:55
dernière information,
10:56
le président ukrainien
10:58
a affirmé ce vendredi
10:59
qu'il continuait
11:01
de respecter
11:01
la volonté de Trump
11:02
de mettre fin à la guerre,
11:04
mais il a repoussé
11:04
le plan américain
11:05
en assurant
11:05
qu'il ne trahiera pas son pays.
11:07
Comprenez qui pourra ?
11:08
Paul Lamarre ?
11:08
On comprend qu'il le refuse.
11:11
Quand on lit
11:11
ce que j'ai fait,
11:12
ce plan en 28 points
11:14
proposé par Trump,
11:15
il est extrêmement défavorable
11:17
à l'Ukraine,
11:18
qui perdrait deux régions importantes,
11:20
de la taille du Luxembourg,
11:21
carrément,
11:22
qui verrait son armée réduite
11:24
de moitié
11:25
et qui serait complètement humiliée
11:27
où Poutine apparaîtrait
11:28
comme le grand vainqueur.
11:30
Trump est si imprévisible.
11:32
Alors,
11:32
il a un plan doublé d'ailleurs
11:33
d'un ultimatum
11:34
à redresser à Zelensky.
11:35
Il lui demande
11:35
de donner sa réponse
11:36
avant jeudi prochain.
11:38
Mais il y a encore
11:38
quelques temps,
11:39
il avait adressé
11:40
le même ultimatum
11:41
à Vladimir Poutine.
11:42
Donc,
11:43
sur les dernières séquences
11:44
ou les séquences à venir,
11:46
je serais extrêmement prudent.
11:48
La certitude,
11:49
c'est qu'encore une fois,
11:50
l'Europe est à la traîne.
11:52
Encore une fois,
11:53
la Russie
11:54
et les États-Unis
11:55
ont négocié directement
11:56
et cette certitude-là,
11:58
c'est que le critère
11:59
depuis la nuit des temps
12:00
qui prévaut
12:00
dans la relation
12:02
entre l'État,
12:02
c'est le rapport de force.
12:04
Il y a trois superpuissances
12:06
qui aujourd'hui
12:07
dominent le monde.
12:08
C'est les États-Unis,
12:09
c'est la Russie,
12:10
c'est la Chine.
12:11
Et je me demande
12:12
s'il n'y a pas une entente,
12:13
je ne dirais pas cordiale,
12:15
mais cynique
12:15
entre ces trois superpuissances
12:17
qui se partageraient
12:18
en quelque sorte.
12:18
la planète chacun
12:19
aurait son terrain de jeu.
12:21
L'Amérique du Sud
12:22
notamment
12:23
et les Amériques
12:23
pour Trump,
12:25
l'Europe
12:25
dont l'Ukraine
12:27
pour Poutine
12:28
et Taïwan éventuellement
12:30
pour la Chine
12:31
au détriment de qui ?
12:32
De pays petits
12:33
comme l'Ukraine
12:35
et de continents
12:36
qui a perdu
12:37
de sa superbe
12:37
qui s'appelle
12:38
tout simplement
12:38
l'Europe.
12:39
C'est assez triste
12:40
de le constater aujourd'hui.
12:41
de la Chine
12:42
qui s'appelle
12:43
la Chine
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