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  • il y a 2 heures

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Transcription
00:00On est le 25 mars 2020, Emmanuel Macron, on est en plein Covid.
00:04Lorsqu'on engage une guerre, on s'y engage tout entier.
00:07Et parce que dans cette guerre, nous devons faire bloc, être unis.
00:11Donc il y a quand même une volonté d'utiliser ce mot,
00:14et derrière cette volonté d'utiliser ce mot, il y a sans doute une volonté de faire peur.
00:18Le 20 février dernier, que disait-il ?
00:21Je vais vous dire, on est en guerre quelque part.
00:23Et on doit préparer les guerres possibles à venir et dissuader.
00:26C'est terrible de faire ce petit montage et d'enchaîner.
00:30Et vraiment, le travail de Laurent a été remarquable.
00:33Cette fois-ci, on est le 24 juin 2024.
00:36Quand on va au bout de votre raisonnement, le pays explose ou c'est la guerre civile ?
00:39Et c'est ça mon grand désaccord avec les deux extrêmes, et ceux qui les suivent.
00:44Là où évidemment, il est, comment dire,
00:49où ce n'est pas convenable de mettre sur le même pied la France insoumise,
00:53qui a un discours, depuis deux ans, un discours de bout de feu,
00:59est le Rassemblement national.
01:01On peut ne pas être d'accord avec le Rassemblement national, je le répète,
01:05mais il est difficile de dire que le Rassemblement national a un discours de bout de feu.
01:12Alors qu'en face, vous avez la France insoumise,
01:14qui effectivement veut le chaos.
01:16Et ça, ce que je dis là, c'est n'importe quel observateur politique pourrait dire la même chose, Gauthier Lebrecht.
01:22On le dit depuis des années, qu'il a été biberonné à Chavez, Mélenchon,
01:26et qu'il veut l'imposer d'une autre manière en France.
01:30Mais moi, je vais vous dire, je trouve Jean-Luc Mélenchon, depuis quelques jours, très habile.
01:33Hier, sa vidéo en réponse au chef d'état-major et à Catherine Vautrin, Emmanuel Macron,
01:40il est calme, on voit tout de suite comme il peut se changer d'image,
01:43et c'est ce qu'il fera, à mon avis, pour la prochaine présidentielle.
01:46Et il apparaît comme un potentiel père de la nation, responsable, équilibré,
01:52dans le calme, face à cette surenchère guerrière.
01:56Donc c'est un homme politique très habile.
01:58Et d'ailleurs, je trouve que l'ERN a trop peu réagi, pour ne pas dire pas réagi,
02:02sur le chef d'état-major des armées.
02:04Parce qu'ils sont tellement pétrifiés d'être traités à nouveau de pro-russe,
02:07qu'ils laissent le champ à Mélenchon,
02:10qu'il a fait une vidéo hier, il y a un grand homme de droite hier,
02:12qui m'a appelé pendant les pubs de mon émission hier soir,
02:15qui m'a dit, je vote Mélenchon, je vote Mélenchon.
02:18Il me dit ça, sur ce moment-là, évidemment.
02:20Il ne faut pas oublier tout le reste.
02:22C'était une formule, c'était un peu d'ironie.
02:24Mais ce que je veux dire, c'est qu'il ne faut pas sous-estimer
02:26la capacité.
02:27Je retire de ce que vous dites, que c'est que les grands hommes de droite
02:29vous appellent pendant les pubs.
02:32Ça arrive parfois, oui.
02:34Jamais, vous ?
02:35Il y a des hommes de droite qui vous appellent aussi.
02:37Parait-il, c'est ce que j'ai lu dans la presse.
02:40Mais vous ne leur donnez pas des conseils comme Thomas Legrand ?
02:42Je n'en donne aucun conseil.
02:44Pendant la pub, vous n'avez pas le temps de...
02:45C'est une réaction.
02:46Mais qu'est-ce qu'ils vous disent ?
02:47C'était une réaction par rapport à notre débat.
02:51C'était une réaction par rapport à notre débat.
02:52D'ailleurs, je l'ai dit hier à l'antenne,
02:54c'était une analyse sur la stratégie de Jean-Luc Mélenchon
02:57d'apparaître calme, serein, pondéré
03:00et sur le silence du Rassemblement National.
03:02Il y a des hommes de prison.
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