Journée mondiale de la télévision : «Je n'ai jamais regardé "Fort Boyard"», reconnaît Pascal Praud

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00:00Europe 1, Pascal Proulx et vous.

00:03Il est 17h18 et nous allons parler du spectacle que nous irons tous voir demain,

00:08The Voice is Back, le concert hommage à Franck Sinatra avec Fabien Ramad,

00:12qui est le producteur du spectacle.

00:14Bonjour monsieur et merci d'être avec nous.

00:16Bonjour Pascal.

00:17Et ça nous fait tellement plaisir d'écouter Franck Sinatra,

00:19mais avant cela avec Géraldine, demain ou aujourd'hui,

00:22c'est la journée mondiale de la télévision.

00:25Oui.

00:26Alors il y a tous les jours des journées mondiales et de tout et de rien.

00:30j'ai envie de dire.

00:31Mais cette journée mondiale de la télévision,

00:33elle est dans le monde entier, pardonnez la naïveté.

00:36C'est une journée mondiale.

00:37Oui, mais c'est dans le monde entier, c'est logique.

00:41Elle est également aux Etats-Unis, en Angleterre, partout.

00:44Oui, c'est bien.

00:45Oui, c'est bien.

00:46Oui, c'est bien.

00:47Alors vous nous avez préparé un petit medley,

00:51des génériques de télévision.

00:53Fabrice, il ne l'aurait pas fait.

00:55Et pour nous, on va parler de nos souvenirs avec Fabien,

00:59parce qu'on a les mêmes en plus.

01:00C'est très personnel.

01:01Vous avez raison.

01:03Sacrée soirée.

01:04Sacrée soirée.

01:04Bonjour.

01:06Merveilleux.

01:07Qu'est-ce que vous voulez ?

01:08Malévieux.

01:11Champs-Élysées.

01:11Malévieux.

01:12Champs-Élysées.

01:14Jean Topard qui sera là.

01:16Jean Ferrat également.

01:17Daniel Guichard.

01:17Malévieux.

01:18Formidable.

01:18Ça, c'est évidemment 5 couleurs de la rue.

01:24Mais pas du tout.

01:24C'est Fort Boyard.

01:25Fort Boyard.

01:26Vous avez fait Fort Boyard ?

01:27Non, mais je n'ai jamais vu surtout.

01:29Non.

01:29Je crois que je n'ai jamais regardé Fort Boyard.

01:30Mais arrêtez.

01:32Vous avez fait un coup d'œil.

01:33Tous les étés, il faut regarder Fort Boyard.

01:35Je n'ai jamais vu un Fort Boyard.

01:36Passe partout, passe murail.

01:37Je connais évidemment le générique, je connais le son, je connais l'atmosphère.

01:43Ça ne vous dirait pas de participer ?

01:44Ah non.

01:45Non, il faut en se brille.

01:47Félic Dra, tête de tigre.

01:49Je ne fais pas le mâlin là-dedans avec des ours.

01:52Non, il n'y a pas d'animaux.

01:54Il n'y a pas d'animaux.

01:56C'est pas un bauval.

01:57Il n'y a plus d'animaux.

01:59Vous risquez juste de tomber sur le père Fouras.

02:01Le père Fouras, non.

02:02Il vous ressemble à peu.

02:03Autre chose.

02:05C'est plus jeune.

02:07Ça, c'était les fous.

02:08Et voilà.

02:10C'est le même générique qui a votre époque, jadis.

02:12Jadis.

02:14Il y en a eu plusieurs génériques.

02:16C'est un générique.

02:18Alors encore.

02:23Ça, c'était quoi ?

02:24Mais si, le midi, ça passait.

02:26Ça, c'est tourner ma neige ?

02:27Non.

02:28Juste pris.

02:30Juste pris, je ne regardais pas trop.

02:31Mais ça, ce n'est pas vraiment mon enfance.

02:33J'étais déjà très adulte.

02:35C'était plus la mienne.

02:35Qu'est-ce qu'il y avait ?

02:37Il nous manque les cartons.

02:38Il y avait la télé dans Transluence.

02:40Alors, je veux dire, il y avait par exemple un générique qui était génial.

02:42C'était le générique des dossiers de l'écran.

02:44Ça nous foutait une balle.

02:45Ça faisait peur.

02:47Et moi, j'aimais beaucoup le générique du cinéma du dimanche soir.

02:50Ah, j'adorais.

02:51Tu te souviens du cinéma ?

02:52Ah, oui, oui.

02:52Si on peut entendre le générique du dimanche soir de TF1, tu sais, où il y avait toujours

02:57les films qu'on adore.

02:58On est en train de le chercher.

03:01Il était en famille.

03:02On attendait ce moment-là.

03:04On n'avait pas le droit le dimanche soir de regarder la télé.

03:07C'était exceptionnel quand il y avait la comédie.

03:09Oui, le lendemain, on se levait tôt.

03:11Donc, on n'avait pas le droit.

03:12Mais on regardait.

03:12Moi, mes parents, ils avaient une petite télé.

03:15Parce qu'à l'époque, il y avait des petites télés.

03:16Puis la grande télé.

03:17Alors, la grande télé était dans le salon.

03:18Et puis la petite télé était dans la chambre.

03:19Ah oui, elle était très, très large.

03:21Elle était en noir et blanc.

03:22Donc, on regardait.

03:23Alors, la fenêtre, pas la fenêtre.

03:25La porte était un peu ouverte.

03:26Donc, moi, je me souviens, j'étais allongé.

03:28Je regardais allongé.

03:30Par terre ?

03:31Par terre.

03:32Oui, oui.

03:32J'étais exactement dans la même configuration.

03:35Bien sûr.

03:35On regardait la télé des parents.

03:37Et on disait la petite télé.

03:40Tu regardes la petite télé.

03:41La petite Lucarne.

03:42Mais vous ne vous rendez pas compte.

03:43Et à Noël, parfois, il y avait une télé qui rentrait dans les familles en couleur.

03:47Parce que c'était Noël.

03:48Ça coûtait cher, une télé.

03:50Et on n'était pas...

03:51Vous regardez la grande vadrouille.

03:52J'ai vu la grande vadrouille dans cette configuration.

03:56Vous avez pris votre revanche.

03:58On ne roulait pas sur moi.

04:00Le dimanche midi, il y avait une émission qui m'a...

04:03Qui m'a beaucoup marqué.

04:07Parce que j'adorais...

04:08Allez-y.

04:09J'adorais un personnage qui était pour moi.

04:12C'est Bernard.

04:14Ça.

04:16Ça, c'est génial.

04:17Ça, c'est le...

04:18Ça, c'est le générique.

04:19C'était la promesse.

04:20Du dimanche soir.

04:21La promesse.

04:22La promesse de la comédie, du grand film qui arrivait.

04:27Mais moi, le dimanche midi, il y avait une émission qui me marquait.

04:30C'était un prince de l'impertinence, de l'insolence et de la culture.

04:37C'était Jacques Martin.

04:38Et j'adorais le petit rapporteur.

04:41Et notamment cette chanson, « À la pêche au moule au moule ».

04:44À la pêche au moule au moule au moule.

04:46Je ne veux plus y aller, maman.

04:50Les gens de la ville, ville, ville, mon prix, mon panier, maman.

04:55Les gens de la ville, ville, ville, mon panier.

04:58Il vient au sort, Gautier, non ?

05:00Non, mais parce que c'était l'impertinence, tout ce que vous ne connaissez pas, finalement.

05:04À 17h03, il y a des gens qui sont en train de nous écouter pour la première fois sur Europe 1

05:07qui disent, dans la voiture, il y a des malades qui ont pris le couloir à l'Europe 1.

05:14Je ne sais pas combien de fois ils ont resté.

05:16Vous voyez, Dona Vidal-Revel, qui est en régie, m'a dit une chose qui n'est pas juste.

05:20Parce qu'il m'a dit, on pouvait voir le film du dimanche soir jusqu'au premier écran de pub.

05:25Il n'y avait pas d'écran de pub.

05:27Comment ça arrive ?

05:27Mais les films n'étaient pas coupés.

05:29Pardonnez-moi, quand j'étais enfant, il n'y avait pas de pub.

05:31Et l'argent rentrait comment ?

05:32Après, le film, avant le film.

05:34Mais on ne coupait pas un film.

05:36C'est très récent qu'on coupe un film.

05:38Ça a 15 ans ou 20 ans, je n'en sais rien.

05:40Mais on ne coupait pas un film dans les années 75.

05:43À votre époque, on n'a pas la même époque.

05:45À la mienne, il y a 40 ans.

05:47C'est que sur une chaîne privée qu'on coupe les films.

05:50Sur le service public, si on regarde un film sur France 2, ce n'est pas coupé.

05:53Ah, ce n'est pas coupé ?

05:53Ah, non, ce n'est pas coupé.

05:54Bon, c'est que sur TF1, pour dire les choses.

05:56Sur TF1, moi.

05:57Alors, quels sont vos souvenirs, Georges ?

05:58TFX ou d'émission ?

05:59Quels sont vos souvenirs de télévision ?

06:01C'était le cinéma même, il faut le dire ?

06:03Moi, j'adorais les dossiers de l'écran.

06:04Oui.

06:04J'adorais Bernard Pivot.

06:09Et puis, sur un autre registre, quand j'étais plus enfant.

06:12Oui, c'est ça, les premiers souvenirs.

06:13Quand j'étais plus enfant, pour moi...

06:15Il n'y avait pas des actualités pâtées, peut-être ?

06:16Oui.

06:17Non, mais je regardais les feuilletons, moi.

06:19Et quelles feuilletons ?

06:19Zorro.

06:21Ah !

06:21Rintintin.

06:22Rintintin.

06:23Oui, qu'est-ce que je regarde ?

06:24Au nom de la loi.

06:25Au nom de la loi, c'était que c'était mal.

06:27Thierry Lafonde ?

06:28Thierry Lafonde.

06:30L'homme qui valait mille milliards ?

06:32J'ai une fond en matière plastique, je l'ai achetée à la prise unique, à 100 balles.

06:38À 100 balles.

06:38On a tourné ça dans les cours de récréation.

06:40Voilà, c'est les souvenirs que j'ai.

06:42Et puis alors, Belle et Sébastien, j'adorais.

06:44Bien sûr, bien sûr.

06:46Moi, j'aimais beaucoup les mystères de l'Ouest.

06:48Bonjour, monsieur Ouest.

06:50Le petit monsieur qui était dedans, il s'appelait Miguelito Lovelace.

06:53Chapeau melon, botte de cuir.

06:54Bien sûr, bien sûr.

06:56Dallas.

06:57Dali Dallas, le feuilleton qui Dallas.

06:59Et Amica M'envote, moi, que je trouvais...

07:01Qu'est-ce que vous disiez ?

07:02Brett Sinclair.

07:03Trois émissions.

07:04La Star Academy.

07:05Oui, évidemment.

07:06Tu continues à regarder, là ?

07:07Évidemment.

07:08C'est ce soir.

07:08Le Juste Prix.

07:10La Roue de la Fortune.

07:11Tout le temps, tout le temps.

07:11Tout le temps.

07:11Tout le temps intellectuel.

07:14Qui ont formé votre culture de cette période.

07:17Et maintenant, je travaille avec un homme fortuné.

07:19Comme quoi, tout est lié.

07:19Il est 17h25.

07:24Bon, écoutez, Géraldine, Laurent, Laurent, vos émissions d'enfance dont vous vous souvenez ?

07:30Louis C. Clarke, les nouvelles aventures de Superman.

07:32Louis C. Clarke ?

07:33C'est un dessin animé ?

07:34Non, c'est une série.

07:35Ah, pardon, pardon.

07:36Ça, ça m'a échappé.

07:36Louis C. Clarke.

07:38Vous n'êtes pas très Marvel.

07:40Vous ne connaissez pas les comics.

07:41Spider-Man.

07:42Les mongas.

07:42Non, mais il y avait dans le temps...

07:44Smallville, ça ne vous dit rien.

07:45Smallville.

07:45Non, il y avait l'araignée.

07:46L'araignée, l'araignée, l'araignée, l'araignée, l'araignée, l'araignée, vous vous souvenez de l'araignée ?

07:53L'araignée, Alexandre Marre, justement, à propos d'araignée.

07:57La Star Academy, et qui veut gagner des millions ?

08:00Ah, ça c'est vrai.

08:01Ça c'est bien.

08:02Et vous, Géraldine ?

08:03Moi, j'avais La Petite Maison dans la Prairie, Madame Esservie, Le Cosbichot aussi.

08:06Je regardais ça tous les soirs à 20h, après, pour manger mon dessert.

08:10C'est marrant, parce que La Petite Maison dans la Prairie, ça a dû s'étaler sur de nombreuses années.

08:15Parce que quand j'avais 10 ans, ça existait également avec...

08:18Et moi aussi.

08:19Avec Laura Ingalls.

08:20Moi aussi, il y avait La Petite Maison dans la Prairie, bien sûr.

08:23Bon, bah écoutez, voilà, on a fait un petit tour de nostalgie.

08:25Monsieur Hamad, vous qui êtes producteur, vous avez allé nous parler de Sinatra, vous regardiez quoi quand vous étiez enfant ?

08:30Moi, Louis C. Clarke aussi, j'aimais beaucoup.

08:32Et puis, Le Big Deal aussi.

08:33Ah, bien sûr.

08:35Vincent Lagaffe, il est très fort quand même.

08:36Je confirme, je n'ai que des intellectuels.

08:38Il n'y a pas beaucoup d'amers-strophes, il n'y a pas beaucoup de La Grande Librairie.

08:43La Grande Librairie, quand vous avez 10 ans...

08:46La Grande Librairie, quand vous avez 10 ans...

08:47La Grande Librairie, avec Maurice André, avec les frères Lagalèches, qui vont chanter sur un heure de va-de-coucher.

08:55Mon fils regarde déjà La Grande Librairie, là.

08:58Votre émission télé préférée, mais de tous les temps.

09:01Non, c'est vrai que j'aime...

09:02Aujourd'hui, par exemple, je regarde beaucoup les apostrophes de Pivot et je trouve qu'ils n'ont pas pris une ride.

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