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Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00On va s'intéresser maintenant au budget avec une petite phrase qui résonne parce que les groupes du socle commun ont annoncé qu'ils ne voteraient pas en faveur du volet recettes du budget.
00:11On a même entendu résonner stop à l'enfumage fiscal.
00:16Le Rassemblement National et la France Insoumise ont voté ensemble une taxe dite sur les multinationales qui est simplement contraire à tous les engagements fiscaux internationaux de la France.
00:27Donc, un, c'est évidemment de la démagogie, mais deux, si on voulait aller au bout de ce type de taxes, qu'est-ce que ça voudrait dire ?
00:34Qu'on irait dire à nos partenaires européens, à nos partenaires internationaux qu'on remet tous nos engagements en cause ?
00:39Évidemment non. Donc, stop à l'enfumage fiscal. Revenons à un certain nombre de réalités pragmatiques.
00:44Un, les entrepreneurs de ce pays sont encore étouffés par les taxes.
00:48Deux, la solution de la réduction du déficit français n'est pas dans l'impôt.
00:52– Il ne peut rien comprendre, c'est pour ça que dans le signé Consigny, on va essayer d'y voir clair, dans le débat notamment,
00:58avec l'auteur de cette expression, stop à l'enfumage fiscal, ancien ministre de l'Économie, M. le député Armand, bonsoir.
01:05– Bonsoir.
01:05– Et puis vous, Charles Consigny. Bonsoir Charles Consigny.
01:08– Bonsoir.
01:09– Donc en fait, on a l'impression qu'on a eu des désheures de débat pour rien, quoi, sur le budget.
01:13– Oui, alors ça, je vous avoue que le budget, il faut quand même maintenant commencer à être un vrai expert en technique parlementaire
01:21pour y comprendre quoi que ce soit. Je pense que les Français sont un peu largués sur ce qui se passe.
01:28Est-ce qu'il va y avoir une loi spéciale ? La semaine dernière, il y a deux jours, on nous parlait des ordonnances.
01:33Finalement, ce ne sont plus les ordonnances, ce sera la loi spéciale.
01:36Finalement, est-ce qu'on pourra faire tout ça avant Noël ?
01:39Si on fait une loi, ce ne sera que temporaire, il faudra faire autre chose après, etc.
01:42Tout ça, c'est très intéressant. Moi, je pense que c'est le résultat de l'éclatement de la vie politique.
01:49Et je constate qu'on patauge dans la fiscalité parce que, somme toute, on est finalement, avec cette Assemblée,
01:58plus incapable que jamais de trancher dans une certaine direction.
02:03Et je suis content de pouvoir échanger ce soir avec Antoine Armand, qui a été un jeune ministre des Finances.
02:08– Du gouvernement Barnier.
02:09– C'est du gouvernement Barnier qui était de très loin le meilleur gouvernement de ces dernières années.
02:14Je dis ça en hommage…
02:16– Mais assez court, quand même.
02:16– En hommage au Premier ministre.
02:18Ben oui, mais souvent, les plus grands plaisirs sont brefs.
02:22J'ai regardé vos positions, cher Antoine Armand, et je suis d'accord avec vous sur plein de sujets.
02:29Vous êtes, somme toute, un jeune homme libéral, et c'est plus si fréquent, finalement, dans la politique française.
02:37Mais je constate, en même temps, que vous avez précisément appartenu à la famille politique du « en même temps ».
02:43Et cette famille politique, elle a eu deux conséquences qu'on mesure aujourd'hui pleinement.
02:47Première conséquence, l'éclatement de la composition du monde politique,
02:53qui fait qu'au fond, avec ce système où vous étiez à la fois de droite et de gauche, etc.,
02:58finalement, il n'y a plus rien, à part l'extrême droite et l'extrême gauche, premièrement.
03:02Et deuxièmement, ça a abouti à beaucoup de demi-décisions qui ont fait que, par exemple,
03:08sur la réforme de l'État, la baisse des impôts, ce type de sujets qui, je crois, sont des sujets qui vous intéressent,
03:16eh bien, Emmanuel Macron et ses premiers ministres, ses ministres, ses députés ont été extrêmement décevants.
03:23Donc voilà, je vous tiens pour responsable du bordel invraisemblable dans lequel on est en ce moment.
03:28– Je sentais que l'amabilité avait une conséquence.
03:32Je suis en désaccord avec votre premier point et en accord avec le second.
03:36Le premier point que vous avez dit, c'est finalement le dépassement, celui de 2017, est arrivé à sa fin.
03:42Mais regardez, si on essaye d'être un peu lucide, le premier parti aujourd'hui en tête est des sondages et des résultats électoraux.
03:47C'est un parti qui est extrêmement à droite d'un point de vue régalien et extrêmement à gauche d'un point de vue économique.
03:53– Le RN fait du en même temps alors aussi.
03:54– Non mais je constate que les Français ne souhaitent pas…
03:56– Ils sont eux aussi dans leur fumage.
03:58– Non mais les Français ne souhaitent visiblement pas un retour aux anciens clivages
04:01parce que les deux partis dits de gouvernement LR comme parti socialiste ne sont pas très bien en point.
04:07Donc je crois que là où vous avez raison, c'est que l'éclatement de la vie politique montre ce qu'on voit derrière nous,
04:13c'est-à-dire le fait qu'à l'Assemblée nationale aujourd'hui, il n'y a plus de majorité que pour défaire et jamais pour faire.
04:18Et là où je vous rejoins aussi, et ça c'est un des échecs de ces dernières années, il faut savoir les reconnaître, c'est que la mer des batailles pour faire respirer à nouveau et l'État et les entreprises et les citoyens, c'est se réformer nous-mêmes.
04:32C'est ne pas toute la journée parler de la manière dont les autres doivent changer, dont les collectivités locales, dont les entreprises, dont les associations doivent changer,
04:41mais de la manière dont nous, on fonctionne. Parce que nous, État, administration, ça va toujours dans le même sens.
04:46C'est toujours plus et jamais moins. C'est toujours plus de normes, c'est toujours plus de taxes et c'est jamais plus de simplification.
04:52Et je vais même vous donner un exemple. On parle en ce moment de la loi simplification qui devrait arriver à son terme.
04:58Je crois qu'elle a été entamée il y a plus de deux ans maintenant et je ne suis pas sûr qu'à la fin, on ait au fond quelque chose de très important.
05:05Et je termine sur ce point parce que malheureusement, malheureusement, tout le monde est pour moins d'impôts et plus d'économies.
05:11Et puis quand on passe aux travaux pratiques, il n'y a plus personne.
05:14Regardez l'hémicycle dans lequel j'ai l'honneur de siéger.
05:16Nous avons eu, sur la partie des recettes, un festival, non pas seulement de folie fiscale, mais aussi de propos tout simplement anticonstitutionnels.
05:25On est aujourd'hui dans une assemblée qui, parfois, n'a pas peur de voter des choses profondément inapplicables et ça, c'est choquant.
05:31Sans vouloir être irrespectueux, vous me faites penser à un délégué de classe qui dirait...
05:37Vous allez voir pourquoi je dis ça. Ou disons un mauvais élève, plutôt.
05:42Mais je dis délégué de classe parce que le délégué de classe, il peut se défendre face aux professeurs en conseil de classe.
05:48Ce qui explique que, certes, jusqu'ici, il a plafonné à 8 de moyenne, mais il va faire des efforts, il va se réformer lui-même.
05:57Il va se remettre au travail, etc.
05:59Et moi, ce que je constate quand même, et c'est pour ça qu'on ne demande qu'à vous croire sur le papier.
06:03C'est ça qui est beau, d'ailleurs, dans la politique.
06:05C'est que c'est un éternel recommencement et surtout quand des nouvelles générations arrivent, on se dit, bon, pourquoi pas leur faire confiance ?
06:13Mais ce qu'on constate, c'est que le pouvoir, vous l'avez eu et tout ce que vous dites là, vous ne l'avez pas fait.
06:20C'est-à-dire, moi, c'est ça que je reproche et c'est pour ça que...
06:23Avant qu'il y ait cette nouvelle Assemblée.
06:24Oui, oui, bien sûr.
06:25Au moment où il y avait une majorité, notamment, au première mandat.
06:28Il y avait une écrasante majorité.
06:29Je ne sais plus comment le parti s'appelait à l'époque, En Marche, etc.
06:32Pendant toute cette période, qu'est-ce qui s'est passé ?
06:37Les impôts ont continué à augmenter, en gros, sauf un peu pour, en gros, les gens extrêmement fortunés.
06:44Non, ce n'est pas exact.
06:45Les impôts des classes moyennes, classes moyennes supérieures, en tout cas, ça n'a pas baissé.
06:49Le nombre de fonctionnaires a continué à augmenter.
06:52On est resté le pays le plus fiscalisé du monde.
06:55Donc, voilà, moi, je me dis, et ce qui me gêne dans ce que vous dites là,
07:01c'est qu'en gros, vous n'envisagez toujours pas l'hypothèse d'une alternance.
07:05C'est-à-dire que vous voudriez, vous dites, il faut qu'on se réforme nous-mêmes.
07:09Alors, je comprends qu'on se réforme nous-mêmes, l'État, etc.
07:12Mais, en gros, que la Macronie ou la Attali ou la Armandie, je ne sais pas comment elle va s'appeler,
07:18se réforme elle-même.
07:19Et moi, ce que je vois dans les scores très hauts du RN ou de la France insoumise résiduellement,
07:25c'est, au fond, en réalité, surtout la volonté d'une alternance.
07:29Et ça, on sent que c'est toujours un truc sur lequel vous butez.
07:32Alors, d'abord, je n'ai pas de problème avec l'alternance.
07:34Je ne considère pas que nous avons gagné les élections de 2024.
07:36Et je pense qu'y compris dans ma vie politique...
07:38Mais vous êtes quand même toujours au pouvoir.
07:40Quel est le vous ?
07:41Sébastien Lecornu et ce gouvernement...
07:43Je constate que ni le Rassemblement national n'a voulu exercer de responsabilité
07:46et que la gauche n'a même pas été capable de présenter un candidat
07:49qui n'aurait pas été censuré immédiatement.
07:53Mais si je suis...
07:54C'est arithmétique.
07:56Si je suis votre raisonnement, je suis peut-être un mauvais élève,
07:58mais vous, vous êtes un très bon élève de très mauvaise foi.
08:01Parce qu'au fond, là, en ce moment,
08:04vous réclamez que nous ne défassions pas tout ce que nous avons fait.
08:08Vous ne souhaitez pas qu'on abroche la réforme des retraites.
08:10Absolument.
08:11Vous ne souhaitez pas qu'on augmente les impôts sur les sociétés...
08:13Le peu que vous avez fait, je pense qu'il faudrait le maintenir.
08:15On peut débattre sur la quantité.
08:17Mais c'est bien la preuve qu'il y a eu un engagement pour les entreprises
08:20et donc pour l'emploi et pour les Français
08:22de la baisse de la taxe d'habitation,
08:24sur laquelle je comprends que maintenant,
08:25on a des démangeaisons de la réaugmenter via la voie foncière.
08:30Pour le coup, elle était un peu démago, cette supplémentaire de la taxe d'habitation.
08:33Mais je constate, non, parce qu'elle était très injuste.
08:35Mais ce que je constate, c'est que vous ne pouvez pas dire d'un côté
08:38vous n'avez rien fait et de l'autre, c'est terrible,
08:40vous défaisiez ce que vous avez fait.
08:41Vous avez fait très peu, parce que vous voyez, quel est le bilan ?
08:43C'est la réforme des retraites, mais moi, j'ai salué...
08:46Qui est suspendu, maintenant.
08:46J'ai salué jusqu'au bout, même le 49-3,
08:49le forceps de Macron sur la réforme des retraites.
08:52Je l'ai soutenu et je pensais même qu'il avait un mandat pour ça.
08:54Puisque, somme toute, c'était dans son programme qu'il avait été élu.
08:59Il avait même dit 65 ans lors de la campagne.
09:01Peu importe les circonstances.
09:02Donc, vous avez quoi ?
09:04La réforme des retraites, les ordonnances travail du début du mandat de 2017.
09:08Et, c'est vrai, un effort sur l'attractivité du pays.
09:12Ça, je veux bien avoir la Chouz France, etc.
09:14Je trouve ça super.
09:14Je pense que ça pourrait être fait avec moins de fastes.
09:17Mais ça, malheureusement, ça semble propre à cette présidence.
09:21Je ne suis pas sûr qu'on soit obligé de mobiliser le château de Versailles
09:24dès qu'on reçoit des patrons qui sont déjà milliardaires par ailleurs.
09:28Je pense qu'on peut faire attention aussi quand même à ce genre de choses.
09:31Mais, ça, c'est sûr que je vous le reconnais.
09:33En même temps, c'est vous aussi qui avez, par exemple, testé la semaine de 4 jours
09:38dans l'administration.
09:39Puisque c'est votre prédécesseur, Gabriel Attal, qui a testé ça dans les URSAF du Nord.
09:43Et moi, c'est ça que je reproche.
09:45C'est ceux en même temps qui n'en finissent pas
09:47et qui font qu'indéfiniment, on s'embout parce qu'il n'y a pas de cap clair.
09:50Donc, vous, je comprends que vous êtes tenant d'une ligne un peu plus libérale.
09:54Mais je constate qu'on n'y va toujours pas, franchement.
09:57Je comprends ce que vous voulez dire.
09:58Je vais prendre votre dernier exemple parce que je le trouve très intéressant.
10:01La semaine des 4 jours.
10:02Moi, je ne suis pas pour qu'on travaille moins.
10:04J'ai même dit plusieurs fois que je pensais qu'il fallait qu'on travaille davantage.
10:07Mais travailler davantage, ce n'est pas nier la réalité de l'évolution de la société.
10:13Et vous avez tous, nous avons tous autour de nous,
10:15des gens qui ont des attentes sociales extrêmement différentes
10:18et qui souhaitent parfois faire leur quantité de travail en 4 jours ou en 4 jours et demi.
10:24Et je trouve que c'est intéressant parce que se moderniser,
10:27transformer le pays, travailler davantage,
10:29ça ne veut pas dire vouloir revenir à une société idéalisée
10:32où on n'adaptait pas le rythme de travail à ce que souhaitaient les personnes.
10:36Il y a aujourd'hui du télétravail.
10:37Donc il faut qu'on s'adapte à ce que souhaitent les fonctionnaires de l'Urstaf.
10:40Mais ce n'est pas qu'une histoire de fonctionnaires de l'Urstaf.
10:41C'est pareil dans le secteur privé.
10:43Vous avez des entreprises du secteur privé
10:46qui ont déjà appliqué ces méthodes et pour lesquelles ça fonctionne.
10:49Et il y en a plein qui reviennent dessus.
10:50Et il y a les deux.
10:51Mais ce que je veux dire, c'est qu'il ne s'agit pas de vouloir revenir.
10:54Vous êtes en train de créer un passé qui n'a jamais existé
10:57et auquel vous voulez revenir.
10:58Pourquoi ?
10:59C'est le propre de la réaction et je ne le critique pas.
11:01Comment ça ?
11:02Ce que je veux dire ici,
11:04c'est que nous vivons dans une société
11:07où il existe du télétravail.
11:09Où il existe des adaptations aux horaires de travail.
11:11Vous, ici, sur BFMTV,
11:13j'imagine qu'il y a aussi une adaptation aux horaires de travail.
11:15Ça ne veut pas forcément dire qu'on travaille moins.
11:19Ça veut parfois dire qu'on travaille à certaines heures
11:21ou à certaines heures.
11:22Les Français travaillent moins que la plupart de leurs voisins européens.
11:24Ne me suffisent pas à dire le contraire de ça.
11:26Je l'ai porté.
11:28Mais attendez, je n'ai pas de problème avec ça.
11:29Je l'ai porté au gouvernement.
11:30Je l'ai porté comme député.
11:31Je le porterai dans les années à venir.
11:33La question, ce n'est pas de savoir s'il faut imposer aux gens
11:36quelque chose dont ils ne veulent pas.
11:38C'est de trouver les solutions pour remporter la société.
11:40Qu'est-ce qui est affreux ?
11:40Je suis désolé.
11:43Honnêtement, je suis accablé
11:44parce que je venais avec beaucoup de bonne volonté.
11:48Excusez-moi.
11:50Je constate qu'en fait,
11:51qu'est-ce que c'est votre logiciel politique ?
11:54C'est cette espèce de progressisme
11:56que moi je trouve niais,
11:58qui consiste à présenter
12:00une société positive,
12:02progressiste,
12:03contre les réactionnaires.
12:04Et donc là, tout à coup,
12:05moi, parce que j'estime qu'en France,
12:07on a peut-être un petit sujet sur le travail,
12:10il y a peut-être un petit problème
12:11dans notre pays.
12:13Je suis traité de réactionnaire.
12:15Et moi, je suis désolé,
12:15mais vous ne pouvez pas comparer,
12:17par exemple,
12:17les entreprises avec le secteur public
12:19sur ce sujet de la semaine de 4 jours
12:21qui ne sera jamais
12:22la semaine en 4 jours.
12:24Il faut arrêter de se moquer des gens.
12:26On sait très bien ce que ça va donner.
12:27En réalité,
12:28on y est déjà
12:29à la semaine de 4 jours
12:30dans beaucoup d'administrations.
12:32Et même de 3 jours, d'ailleurs.
12:34Et donc,
12:34les gens...
12:36Les entreprises privées...
12:37Non, non, non.
12:38Les entreprises privées...
12:40Mais vous ne pouvez pas dire
12:40que les agents publics
12:41travaillent 2 ou 3 jours ?
12:41Si, si, si.
12:42Je suis en contact
12:43avec beaucoup d'administrations
12:44et quand je vois le mal
12:45que j'ai à les joindre,
12:46je comprends
12:46qu'il y a un petit sujet
12:47sur le temps de travail.
12:48Franchement, vous êtes
12:49un interditeur de qualité.
12:50Ne dites pas
12:51que les fonctionnaires
12:51travaillent 2 ou 3 jours par semaine.
12:53Pendant longtemps,
12:53la mairie de Paris
12:54était aux 32 heures.
12:55Là, ils sont en passant
12:55aux 35 heures.
12:56Non, la mairie de Paris,
12:57ils ont toutes les peines du monde
12:58à mettre les gens
12:59aux 35 heures.
13:00C'est déjà bon.
13:01Les Français s'en rendent bien compte
13:03que les entreprises privées,
13:04elles font ce qu'elles veulent.
13:05L'administration, l'État,
13:06ça appartient à tous les Français.
13:08Et donc, quand vous faites...
13:10Quand vous prenez
13:10ce genre de mesures démagogiques,
13:12puisque c'est de la démagogie,
13:14en commençant,
13:15soi-disant,
13:16une expérimentation
13:17de la semaine de 4 jours
13:18qui, en fait,
13:19on sait comment finissent
13:20les expérimentations politiques,
13:21elles finissent par des généralisations.
13:23D'ailleurs, la taxe
13:23sur les hauts revenus,
13:24là, qui vient d'être votée,
13:26re-votée, etc.
13:27Il y a la taxe foncière
13:28de l'administration fiscale
13:29qui remet tout le monde
13:30à niveau.
13:31Et donc, les Français,
13:31M. Armand,
13:32ils commencent, là,
13:33à demander des comptes
13:35à leur administration.
13:35Et je suis désolé,
13:36je trouve que cette réponse
13:37de votre part,
13:38elle est très décevante
13:39pour quelqu'un
13:39qui se veut le héros
13:40du libéralisme.
13:41Et c'est précisément,
13:42en fait,
13:43la démonstration
13:43que votre logiciel,
13:45pardon de vous dire,
13:46il y a de tromperie
13:47sur la marchandise.
13:47– Ça va bientôt terminer,
13:48justement,
13:49puisqu'Alain,
13:49il a tendu une perche,
13:50il parlait de cette taxe foncière
13:52qui pourrait être augmentée
13:53pour 7,4 millions de logements
13:55puisqu'on va évaluer,
13:57réévaluer certains logements.
13:59Ça va rapporter de l'argent,
14:01466 millions d'euros
14:02pour les communes
14:03et les départements,
14:03mais ça va coûter
14:04quand même un certain coût
14:05à beaucoup de Français.
14:07Qu'est-ce que vous en pensez ?
14:07– Il faut être assez clair,
14:09je dis attention
14:10à la déloyauté fiscale.
14:11C'est-à-dire que,
14:12sous prétexte
14:13de mesures administratives
14:14où l'administration fiscale
14:15découvre que vous avez
14:16des toilettes chez vous,
14:17une baignoire ou une douche,
14:19on augmente votre tête fiscale.
14:20Ça s'appelle
14:20une hausse de fiscalité déguisée
14:23dans le dos des Français
14:24et je le dis par ailleurs
14:25avec un peu de gravité
14:26dans le dos des parlementaires
14:27puisque ce serait une mesure
14:28administrative
14:29et pas législative.
14:31J'espère que le gouvernement
14:32aura la sagesse
14:33de renoncer très vite
14:34à cette mesure.
14:35Sinon, je pense que le Parlement
14:36prendra ses responsabilités.
14:37– Merci Antoine Normand,
14:38merci Charles Consigny.
14:39– Merci.
Recommandations
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À suivre
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