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  • il y a 14 heures
Emmanuel Macron a convoqué une réunion sur la question du narcotrafic ce mardi 18 novembre à l'Élysée. L'objectif? "Faire un point de situation sur la mise en œuvre de la loi narcotrafic et sa montée en puissance, notamment avec l’installation du parquet national anticriminalité organisée (PNACO) qui sera officiellement créé le 1er janvier prochain", nous précise le palais présidentiel.

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Transcription
00:00Je ne vais pas dire que ça s'est démocratisé, parce que ce ne serait pas gentil pour la démocratie,
00:06mais ça s'est terriblement banalisé.
00:09Donc là, j'imagine qu'il y a une réflexion pour faire de la com', pour faire agir,
00:14pour disserter sur cette forme de com' ou cette petite phrase,
00:18mais franchement, elle n'a que très peu d'intérêt.
00:21Et vu la nécessité de lutter contre les méfaits terribles de ces narcotrafiques,
00:30et je crains qu'on en soit qu'au début, comme beaucoup d'autres personnes le craignent,
00:35ça mérite mieux qu'une petite phrase comme ça.
00:38Mais acheter de la cocaïne, est-ce être complice de ces criminels ?
00:43Parce que c'est ce que dit le chef de l'État.
00:44Est-ce qu'il faut culpabiliser en quelque sorte le consommateur ?
00:47Est-ce que ça peut fonctionner ?
00:48Est-ce que l'intention de culpabiliser peut être utile ?
00:52Alors d'informer et de responsabiliser, oui, c'est un truisme.
00:57Il n'y aurait pas de trafic s'il n'y avait pas d'acheteurs.
01:00On est bien d'accord là-dessus.
01:02C'est enfoncer une porte ouverte, mais derrière la porte ouverte,
01:05il y a une impasse qu'on connaît déjà depuis des années.
01:09C'est-à-dire que c'est insuffisant pour beaucoup de personnes
01:14de dire ce genre de choses, soit parce qu'elles sont déjà en souffrance,
01:20dans quelque chose de dépendance.
01:26Et là, c'est aussi idiot que demander à quelqu'un de dépressif
01:29de faire un effort de bien vouloir se secouer,
01:33soit parce que ce sont des usagers occasionnels,
01:36comme peut-être il en existe dans l'entourage du président,
01:39et que c'est pour ça, en gros, qu'il en parle, qu'il voit ça
01:44et qu'il le regrette et qu'il demande, au fond, de les responsabiliser.
01:48Mais alors là, moi, je voudrais poser une question à tous les politiques
01:52qui sont impliqués dans ces histoires, en quelque sorte,
01:59ces recherches de solutions.
02:01Qu'est-ce qu'on fait de notre déclaration, de notre propre PIB
02:08de 3 à 4 milliards d'euros par an ?
02:12Est-ce qu'on appelle ça de la complicité ?
02:14Comment ça se passe ?
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