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  • il y a 8 heures
Mettez vous d'accord avec Eric Revel, Jean Christophe Gallien, Michaël Darmon et Mathias Leboeuf

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-12-02##

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News
Transcription
00:00:00Une information judiciaire a été ouverte pour association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes.
00:00:07C'est une rencontre cruciale. L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu en Russie aujourd'hui, direction Moscou, pour rencontrer Vladimir Poutine et discuter du plan américain pour la paix en Ukraine.
00:00:18Hier, l'armée russe a revendiqué la prise de la ville de Pokrovsk, un endroit stratégique pour les forces ukrainiennes.
00:00:24L'Ukraine, de son côté, a lancé une série d'attaques sur les installations pétrolières russes.
00:00:28Le foot avec le tirage au sort hier soir des 32e de finale de la Coupe de France.
00:00:33Les 18 clubs de Ligue 1 connaissent leurs adversaires.
00:00:36Le PSG va défier le Vendée Fontenay Foot, club de National 3.
00:00:40L'OM, lui, ira à Bourg-en-Bresse.
00:00:43Et puis bientôt, un parc Astérix en Allemagne.
00:00:45Les Gaulois envahissent la Germanie avec la transformation du parc Bélantis à l'horizon 2030-2031 selon la Compagnie des Alpes.
00:00:52Une première zone consacrée à Idéfix ouvrira printemps 2026.
00:00:56Voilà pour l'actu. Très bonne journée à tous.
00:00:58Sud Radio, le 10h midi.
00:01:02Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:01:04Mettons-nous d'accord aujourd'hui, mardi 2 décembre.
00:01:07Bonjour à vous et bienvenue si vous nous rejoignez.
00:01:10Nous sommes ensemble pendant deux heures pour commenter l'actualité.
00:01:13À 11h30 dans l'émission Média, nous recevrons Antoine de Cônes avec Gilles Ganzman.
00:01:18Pour commenter cette actualité, Éric Revelle, bonjour journaliste, éditorialiste.
00:01:24Dans le Grand Matin Sud Radio, vous avez publié « C'est Mozart qu'on assassine », succès de librairie aux éditions Ellipse.
00:01:31Non, non, mais ça cartonne.
00:01:32Moi, je vous ai vu dans un salon du livre.
00:01:34Vous n'arrêtiez pas de signer « C'est Mozart qu'on assassine ».
00:01:39Vous faites le parallèle entre le génie qui était Mozart et le génie auquel on a voulu croire avec Emmanuel Macron.
00:01:50et vous déclinez en combien, en dix chapitres ?
00:01:52Oui, c'est un pamphlet musical.
00:01:54C'est dix décennies de fiascos macroniens avec, dans chaque tête de chapitre, un rappel sur l'œuvre de Wolfgang Amadeus Mozart.
00:02:03Vous voyez, « Don Giovanni », « La flûte enchantée », « Le requiem », etc.
00:02:08Et donc, c'est un livre à mettre sous le sapin, bien évidemment.
00:02:12Avec nous également, Mathias Leboeuf.
00:02:14Bonjour, journaliste, philosophe.
00:02:16Votre livre, « Petit traité ».
00:02:18Petit traité de la lenteur aux éditions Guy Trédanienne.
00:02:20On en manque de la lenteur, effectivement.
00:02:23Tout va trop vite et l'information aussi.
00:02:26On va en parler, évidemment.
00:02:26Il y a quelques pages sur la vitesse de l'information, justement.
00:02:29On attend Michael Darmon, journaliste politique chez I24 News.
00:02:32Il ne devrait pas tarder à arriver.
00:02:34Jean-Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication,
00:02:37également, certainement, dans les embouteillages.
00:02:41J'ai entendu ce matin qu'il y a une nouvelle directive
00:02:45qui oblige à supprimer les places de stationnement
00:02:48à plus de 5 mètres des passages piétons
00:02:50pour la sécurité des piétons.
00:02:53Moi, je voudrais déjà qu'on commence par réglementer la vitesse
00:02:56à laquelle vont les voitures, les vélos,
00:02:58qui manquent de vous écraser quand vous circulez dans les villes.
00:03:01Je ne crois pas qu'une voiture garée proche d'un passage piéton
00:03:04soit un réel danger,
00:03:05mais ça fait partie de ces mesures qui interrogent, malgré tout.
00:03:10Qui prend ces mesures ?
00:03:12Moi, je me demande toujours dans quel cerveau malade
00:03:15naissent ces mesures,
00:03:17parce qu'effectivement, une voiture à l'arrêt,
00:03:19on a tendance à penser qu'elle est moins dangereuse qu'une voiture...
00:03:23Alors, c'est peut-être la manœuvre que vous faites
00:03:24près d'un passage piéton,
00:03:25mais enfin, vu le nombre de gens qui ne respectent pas
00:03:27les passages piétons...
00:03:28C'est moins de 5 mètres, c'est ça ?
00:03:30Oui, moins de 5 mètres.
00:03:31Mais les délits de fuite, il y a des choses...
00:03:34Oui, c'est ça.
00:03:34Et effectivement, les vélos qui sont...
00:03:37Moi, je suis très pro-vélo,
00:03:39mais alors, quand je vois comment
00:03:40les gens qui font du vélo
00:03:42vélotent,
00:03:44c'est quand même affligeant, quoi.
00:03:47Alors, il paraît que c'est parce que ça cache la visibilité.
00:03:49Bon, voilà.
00:03:50Mais vous avez raison,
00:03:51on se demande qui prend ce genre de mesures.
00:03:52Je dis ça parce qu'il y a quelque temps,
00:03:54je discutais avec Jean-Louis Borloo,
00:03:56qui me disait, vous savez,
00:03:57pourquoi on continue à avoir l'heure d'été
00:03:59et l'heure d'hiver en France,
00:04:01alors que plein d'autres pays l'ont arrêté en Europe,
00:04:03mais parce qu'en fait, on ne sait plus
00:04:04qui décide de faire passer à l'heure d'hiver
00:04:07ou à l'heure d'été, en fait.
00:04:08Et je peux bien croire,
00:04:11il y a tellement de strates administratives
00:04:13qu'on ne sait plus qui décide de quoi.
00:04:14Oui, ça fait penser à Astérix,
00:04:15les 12 travaux d'Astérix,
00:04:16le formulaire B216.
00:04:18Voilà.
00:04:19C'est un peu ça.
00:04:20C'est un peu ça.
00:04:218 750 Y.
00:04:22Et puis, on a parlé aussi,
00:04:25alors j'en profite que vous soyez là,
00:04:26cher Éric,
00:04:27pour parler de cette mesure
00:04:29qui consiste donc à déclarer,
00:04:32à partir du 1er janvier,
00:04:34tous les dons qui seront faits,
00:04:36que vous faites à vos enfants,
00:04:38à vos copains,
00:04:39c'est un peu plus rare,
00:04:40enfants, petits-enfants,
00:04:41c'est-à-dire que si vous donnez 100 euros,
00:04:43il faudra le remplir,
00:04:44le déclarer à l'administration fiscale.
00:04:46Tout est,
00:04:47oui, ça va être fiscalisable.
00:04:49Alors, je ne dis pas qu'il n'y avait pas d'abus,
00:04:50mais c'est vrai que,
00:04:51surtout en période de fin d'année,
00:04:52vous avez souvent des grands-parents.
00:04:53Oui, mais ça, c'est autorisé,
00:04:55ça reste le don,
00:04:56le cadeau d'usage,
00:04:57dans la mesure de votre...
00:04:58Méfiance quand même sur la hauteur du don
00:05:02qui peut être considéré
00:05:03comme un revenu dissimulé quand même.
00:05:05Je ne sais pas si vous avez vu,
00:05:06parmi les mesures préconisées aussi,
00:05:08par la Cour des comptes,
00:05:10il y a l'idée de déplafonner le livret.
00:05:13Je ne parle pas du taux d'intérêt.
00:05:13Oui, mais on va en parler.
00:05:14On va en parler.
00:05:15C'est notre premier sujet.
00:05:16Parce que ça, c'est incroyable.
00:05:17Il faudra déclarer l'argent de poche
00:05:18que tu donnes à tes enfants aussi, bientôt.
00:05:20Donc, on vous attend, 0826-300-300.
00:05:23On va parler de la labellisation des médias.
00:05:28C'est un sujet qui vous a beaucoup,
00:05:29beaucoup fait réagir hier.
00:05:30Et l'Elysée a donc publié un tweet,
00:05:34je ne sais plus comment on dit,
00:05:34un message sur X,
00:05:36s'en prenant directement à CNews
00:05:40et accuse CNews de désinformation.
00:05:43Mais toujours des questions
00:05:45autour de cette labellisation
00:05:46qui, ce n'est pas seulement
00:05:48les médias du groupe Bolloré
00:05:49qui sont contre,
00:05:50c'est aussi le point.
00:05:52Il y a plusieurs personnalités
00:05:55et médias qui ont réagi.
00:05:56On va en parler dans un instant avec vous.
00:05:58Mais effectivement,
00:05:59Livret A, assurance vie,
00:06:00faut-il taxer davantage l'épargne des Français ?
00:06:02Le Livret A est trop intéressant.
00:06:04C'est ce que dit la Cour des comptes.
00:06:05Alors, quand on sait que le plafond,
00:06:06il est de 22 950, exactement.
00:06:10950, pardon.
00:06:12Mais foutez-nous la paix, quoi.
00:06:14Alors, bien sûr,
00:06:15c'est foutez-nous la paix.
00:06:15En plus, c'est une épargne populaire
00:06:17qui sert quand même originellement
00:06:19à financer le logement social,
00:06:22dont le taux d'intérêt
00:06:23qui est calculé sur le taux d'inflation
00:06:25a beaucoup baissé.
00:06:25On est à 1,7% sur le Livret A.
00:06:27Mais surtout, la dernière idée,
00:06:29ce serait de baisser le plafond
00:06:31d'argent que vous pouvez déposer
00:06:32sur votre Livret A.
00:06:34Donc, on n'a pas d'idée du plafond.
00:06:35Mais en fait,
00:06:36peut-être que demain,
00:06:37les Français ne pourront plus épargner
00:06:39sur leur Livret A,
00:06:39pour ce qu'ils peuvent, bien sûr,
00:06:41que 15 000 euros, par exemple.
00:06:42Ou 10 000 euros.
00:06:44Alors, je comprends l'idée
00:06:45qu'il y a derrière.
00:06:45C'est qu'on a un stock d'épargne
00:06:47en France qui est énorme.
00:06:49L'assurance-vie, etc.
00:06:50On estime que tout ça,
00:06:51ça représente 7 000 milliards d'euros.
00:06:53Mais si vous voulez,
00:06:54en fait,
00:06:55l'épargne populaire
00:06:56qui est sans fiscalité,
00:06:58qui est vraiment typiquement
00:06:59symbolisée par le Livret A,
00:07:00peut-être que demain,
00:07:01on ne pourra plus déposer
00:07:02l'argent qu'on dépose aujourd'hui,
00:07:04en tout cas à ce niveau de plafond,
00:07:06pour essayer de rendre
00:07:06l'épargne plus liquide.
00:07:08Mais pardonnez-moi,
00:07:10ce qui fait que les gens épargnent,
00:07:12pour ce qu'ils peuvent,
00:07:12encore une fois,
00:07:14ce n'est pas un besoin
00:07:17de thésauriser absolument.
00:07:18C'est que comme ils n'ont
00:07:19aucune confiance dans l'avenir,
00:07:20ils font ce qu'on appelle
00:07:21de l'épargne de précaution.
00:07:23Donc, en réalité,
00:07:24vous savez comment ça va se traduire ?
00:07:26Si vous déplafonnez le Livret A,
00:07:28on va revenir à la bonne vieille méthode
00:07:30de l'argent sous les matelas.
00:07:31Parce que les gens ne consomment
00:07:32en pompent pas davantage,
00:07:33puisque l'avenir est incertain,
00:07:34que l'instabilité politique est totale,
00:07:36et que personne ne sait
00:07:37où va ce pays.
00:07:38Donc, en fait,
00:07:39cette mesure,
00:07:40c'est allé être appliquée.
00:07:41Ça ne permettra pas de fluidifier l'épingle
00:07:42au profit de l'investissement.
00:07:44Les Français trouveront
00:07:45une autre façon
00:07:46de thésauriser.
00:07:48D'épargner et d'épargner.
00:07:49Ce sont des combines
00:07:50d'élites financières,
00:07:53comme il y en a beaucoup
00:07:54à la Cour des comptes,
00:07:55qui ne connaissent pas
00:07:55la réalité du pays.
00:07:56Alors, on a Olivier en ligne.
00:07:58Bonjour, Olivier.
00:07:59Vous nous appelez de Bordeaux.
00:08:00Vous avez entendu
00:08:01cette information.
00:08:03L'idée est aussi
00:08:04de taxer les plus hauts patrimoines.
00:08:06Mais c'est le Livret A.
00:08:07Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:08:09Bonjour, merci.
00:08:10Bonjour.
00:08:11Oui, taxer les hauts patrimoines,
00:08:13on a vu dernièrement
00:08:14que c'était quand même
00:08:14assez compliqué
00:08:15pour décider de faire ça.
00:08:17Moi, je pense qu'il faut arrêter
00:08:18de faire les poches aux Français,
00:08:19en fait.
00:08:20Je pense que déjà,
00:08:21les gens qui épargnent,
00:08:22ils épargnent parce qu'ils ont
00:08:23la crainte de l'avenir,
00:08:24parce qu'ils ont du mal,
00:08:25et qu'à un moment donné,
00:08:26il faut arrêter de voler les Français
00:08:29parce que ça devient du vol,
00:08:30en fait.
00:08:30Ce n'est même plus de l'imposition.
00:08:33Si tout le monde cotisait à égalité,
00:08:35on pourrait entendre,
00:08:36avoir une réflexion.
00:08:37Mais si c'était le cas,
00:08:38on n'aurait pas de problème, en fait.
00:08:39Donc, moi, je commence à fatiguer
00:08:41d'entendre qu'on va toujours
00:08:43aller chercher l'argent.
00:08:46L'herbe, il y a un petit peu par-ci,
00:08:48un petit peu par-là.
00:08:48Ça commence à faire beaucoup
00:08:49chez tous les Français,
00:08:51alors qu'on voit très bien
00:08:52que dès qu'il s'agit
00:08:52de faire cotiser les grands patrons
00:08:54qui payent moins d'impôts,
00:08:55et quand je dis les grands patrons,
00:08:56je ne parle pas des petits entrepreneurs,
00:08:58je parle vraiment des grands patrons.
00:08:59On a du mal à aller taxer
00:09:01les Google, les McDo, etc.
00:09:02On laisse ces gens-là
00:09:03faire de l'évasion fiscale,
00:09:05et après, on vient dire aux gens
00:09:06de baisser le plafond du livret.
00:09:08C'est vraiment...
00:09:10C'est scandaleux, en fait.
00:09:11C'est juste se foutre
00:09:12de la gueule du monde
00:09:13et penser que les Français
00:09:14sont bêtes
00:09:14et qu'ils ne peuvent pas comprendre
00:09:15ce qui est en train de se passer.
00:09:17Moi, je vais vous donner un exemple.
00:09:18Quand je vois,
00:09:19aujourd'hui,
00:09:20j'ai entendu...
00:09:22Si on prend l'exemple
00:09:22de M. Larcher, par exemple,
00:09:24qui est à la tête du Sénat,
00:09:25je vais prendre l'exemple
00:09:26des retraites.
00:09:27Ils ont une retraite,
00:09:28les sénateurs,
00:09:28je ne parle même pas
00:09:29des moyens qu'ils ont
00:09:30et des trois cuisiniers
00:09:31qu'ils ont pour leur cantina.
00:09:32Je parle juste de la retraite,
00:09:33par exemple,
00:09:34qui est un sujet important.
00:09:36Personne n'est capable
00:09:37de dire ce qui se passe
00:09:38pour la retraite des sénateurs,
00:09:40et on sait que c'est un scandale.
00:09:41Donc, ces gens,
00:09:42et c'est les premiers à vous dire,
00:09:43il faut arrêter
00:09:43les régimes spéciaux.
00:09:45Donc, moi, je ne supporte plus,
00:09:46en fait,
00:09:46cette espèce de deux poids,
00:09:47deux mesures
00:09:48où on va aller taxer
00:09:49la majorité des Français
00:09:51pour éviter de toucher
00:09:52à ceux qui se gavent
00:09:54sur le dos des Français.
00:09:55Parce que cet argent-là,
00:09:55il va encore être utilisé
00:09:56pour ceux qui en ont le plus.
00:09:58C'est du vol.
00:10:00Ça s'appelle comme ça, en fait.
00:10:01Ça rejoint le sondage
00:10:02qu'il y a eu la semaine dernière,
00:10:04effectivement,
00:10:04sur le ras-le-bol
00:10:05des Français
00:10:06et des taxations.
00:10:08Bonjour, Olivier,
00:10:08merci, Olivier,
00:10:10de votre appel.
00:10:10Bonjour à Mickaël Darmon.
00:10:11Bonjour.
00:10:12Et bonjour également
00:10:13à Jean-Christophe Gallien.
00:10:14Donc, cette taxation
00:10:16du livret A,
00:10:18le livret A
00:10:19trop intéressant.
00:10:20Enfin, c'est vrai que
00:10:21quand on entend ça,
00:10:22on se pince
00:10:23pour y croire.
00:10:24Jean-Christophe ?
00:10:26Je crois qu'Éric a tout dit.
00:10:28C'est un élément
00:10:29où presque
00:10:29il a fait une synthèse parfaite
00:10:31des motivations,
00:10:32du décalage.
00:10:34Voilà, évidemment,
00:10:34c'est une énorme somme.
00:10:36On parle de,
00:10:36oui, peut-être pas 7 000,
00:10:37mais c'est pas loin,
00:10:38en tout cas,
00:10:39milliards d'euros
00:10:40qui sont là
00:10:40et qui, effectivement,
00:10:42par rapport à d'autres pays,
00:10:44allons de l'autre côté
00:10:45de l'Atlantique,
00:10:45c'est qu'on est dans
00:10:46un rapport inversé,
00:10:47c'est-à-dire que,
00:10:47pour le coup,
00:10:48on dépense davantage
00:10:49que ce qu'on thésaurise.
00:10:50Alors, est-ce qu'on a
00:10:51plus confiance ?
00:10:51Est-ce que c'est comme ça ?
00:10:52Est-ce qu'on a toujours
00:10:53été éduqué de cette manière-là ?
00:10:54Je crois qu'il y a un peu
00:10:55tout dans l'affaire.
00:10:56Je pense qu'il y a effectivement
00:10:57une crainte de l'avenir,
00:10:58une incertitude
00:10:59qui est évidemment démultipliée.
00:11:01C'est une logique française
00:11:03de fonctionner comme ça,
00:11:04mais qui est démultipliée
00:11:05par le contexte
00:11:06à la fois national d'abord
00:11:07puis ensuite internationale
00:11:09aujourd'hui.
00:11:09Je crois que vous avez
00:11:10très bien dit tout cela.
00:11:11Et maintenant,
00:11:12comment peut-on faire
00:11:14pour rendre cette réserve
00:11:17beaucoup plus liquide
00:11:18et effectivement
00:11:19qu'elle vienne davantage
00:11:20nourrir ou en tout cas
00:11:22énergiser notre économie ?
00:11:24Ça, c'est une vraie question.
00:11:25Certainement pas
00:11:26en continuant à faire les poches.
00:11:27Ça a été dit par votre auditeur
00:11:28des Français
00:11:29et de ceux qui en ont
00:11:30à prendre le livret
00:11:31à ce que ça représente.
00:11:32C'est-à-dire que là,
00:11:33pour le coup,
00:11:33on est ailleurs.
00:11:34Donc oui, la Cour des comptes,
00:11:35peut-être.
00:11:35Oui, je veux mettre
00:11:36plus d'énergie
00:11:38dans les flux français,
00:11:39l'économie française,
00:11:40mais ce n'est pas comme ça.
00:11:42Ce n'est pas comme ça
00:11:42qu'on va...
00:11:42Sachant encore une fois
00:11:44que notre fiscalité,
00:11:45c'est quand même,
00:11:45là pour le coup,
00:11:46on n'est pas champion du monde
00:11:48mais on n'est pas très loin.
00:11:49Alors, c'est le moment
00:11:50de jouer.
00:11:51Vous le savez,
00:11:51le sapin de Noël
00:11:53de Sud Radio
00:11:54est garni de cadeaux,
00:11:58de très très beaux cadeaux
00:11:59et toute la journée
00:12:00jusqu'au 24 décembre,
00:12:01vous pourrez jouer
00:12:02sur Sud Radio
00:12:03pour tenter de remporter
00:12:05de très beaux cadeaux.
00:12:07Je suis passée
00:12:07prendre ce petit sac
00:12:09pour ceux qui nous suivent
00:12:10sur les réseaux.
00:12:12Et alors,
00:12:12il faut jouer
00:12:13au 0826 300 300.
00:12:16Non, c'est pardon,
00:12:17c'est par SMS
00:12:18et au 720 18,
00:12:20il faut envoyer
00:12:21sapin par SMS
00:12:22si vous voulez gagner
00:12:24un bon d'achat
00:12:25de 200 euros
00:12:26pour le site
00:12:27Maison Scarlett.
00:12:28Maison Scarlett,
00:12:29c'est la marque
00:12:30de boîtes à bijoux
00:12:31pour chouchouter
00:12:32vos colliers,
00:12:32vos boucles d'oreilles
00:12:33ou vos montres,
00:12:34tout ça évidemment
00:12:35pour vos cadeaux
00:12:38de Noël.
00:12:39Sapin au 7 20 18
00:12:41et le gagnant
00:12:42en fin d'émission.
00:12:43A tout de suite.
00:12:44Sud Radio,
00:12:45mettez-vous d'accord
00:12:46Valérie Expert.
00:12:48Sud Radio,
00:12:49le 10h midi,
00:12:51mettez-vous d'accord
00:12:51Valérie Expert.
00:12:530826 300 300
00:12:55à chaque jour
00:12:56sa taxe,
00:12:56à chaque jour
00:12:57une nouvelle annonce
00:12:58pour venir
00:12:59ponctionner
00:13:00l'épargne
00:13:01des Français.
00:13:02Cette fois-ci,
00:13:03c'est le Livret A.
00:13:04La Cour des Comptes
00:13:05recommande
00:13:05de baisser son plafond
00:13:0722 950 euros
00:13:09très exactement
00:13:10aujourd'hui.
00:13:11Au-delà de ça,
00:13:12la Cour des Comptes
00:13:13préconise
00:13:13de taxer l'épargne
00:13:15pour,
00:13:15comme vous l'avez dit Eric,
00:13:17essayer de faire circuler
00:13:18cette épargne
00:13:19dans l'économie
00:13:19sauf que les Français,
00:13:21s'ils épargnent,
00:13:22c'est parce qu'ils ont peur
00:13:23de l'avenir.
00:13:24Voilà,
00:13:24Mickaël.
00:13:25Oui,
00:13:25d'abord,
00:13:26effectivement,
00:13:27la Cour des Comptes
00:13:28reste dans une forme
00:13:30de cohérence
00:13:31parce que
00:13:33depuis déjà
00:13:34maintenant
00:13:35des mois
00:13:35et peut-être même
00:13:36des années,
00:13:37alerte sur la situation
00:13:38budgétaire française
00:13:39à la vérité
00:13:41des chiffres
00:13:41et des prix
00:13:42explique
00:13:44que la France
00:13:44ne peut plus
00:13:45financer
00:13:46aucune politique.
00:13:48Normalement,
00:13:49en fait,
00:13:49quelque part,
00:13:51les ministères
00:13:52qui sont concernés
00:13:53ou voire les instances
00:13:54qui prennent des décisions
00:13:55devraient s'arrêter
00:13:55parce qu'il n'y a plus
00:13:56aucune politique
00:13:57finançable
00:13:58vu la situation
00:13:59budgétaire.
00:14:00Donc,
00:14:00oui,
00:14:01on est dans une situation
00:14:02où il faut regarder
00:14:02les choses en face
00:14:03et peut-être,
00:14:04effectivement,
00:14:05amener les Français
00:14:06à leur faire prendre
00:14:08conscience
00:14:08de la gravité
00:14:09de la situation
00:14:10et cette démarche
00:14:12et cette préconisation
00:14:13en est une.
00:14:16Je note également
00:14:16que Pierre Moscovici
00:14:17qui termine son mandat
00:14:19puisqu'il part
00:14:20au Luxembourg
00:14:21à la Cour européenne
00:14:22justement des comptes,
00:14:24eh bien,
00:14:25jalonne maintenant
00:14:26ses interventions,
00:14:27je dirais,
00:14:28avec au fond
00:14:29une forme
00:14:29d'analyse
00:14:31sur la situation
00:14:32du pays,
00:14:34je ne dirais pas
00:14:34une forme
00:14:35ni d'héritage
00:14:36ni de testament,
00:14:37mais en tout cas
00:14:37il laisse
00:14:39derrière lui
00:14:40des interventions,
00:14:42des rapports,
00:14:43celui sur le Louvre
00:14:44était au-delà
00:14:45du Louvre,
00:14:46c'était aussi
00:14:46toute la critique
00:14:47de la gouvernance
00:14:47depuis dix ans
00:14:48qui montre bien
00:14:50que son inquiétude
00:14:51est au-delà
00:14:53de toute idéologie
00:14:54et absolument fondée
00:14:56sur la réalité.
00:14:56Oui,
00:14:57enfin,
00:14:57je veux bien,
00:14:57mais que n'ait-il
00:14:58pas arrêté
00:14:59la dérive financière
00:15:00lorsqu'il était
00:15:01ministre des Finances ?
00:15:02J'entends bien,
00:15:02j'entends bien,
00:15:03souvenons-nous
00:15:04que le rap-bol fiscal
00:15:06c'était lui.
00:15:08Oui,
00:15:08oui,
00:15:09d'accord,
00:15:09mais il a été
00:15:10celui qui fait
00:15:11participer à un gouvernement
00:15:13qui a augmenté
00:15:13les impôts,
00:15:14mais qui à un moment donné
00:15:15a dit
00:15:15trop c'est trop.
00:15:16Rale-bol,
00:15:17rale-bol fiscal,
00:15:18vous êtes nombreux
00:15:19à nous appeler
00:15:19au 0826 300 300,
00:15:21Luc également
00:15:22est en ligne
00:15:22avec nous.
00:15:23Bonjour Luc.
00:15:24Bonjour Valérie.
00:15:25Bonjour.
00:15:26Donc,
00:15:27vous avez à livrer un ?
00:15:28Non,
00:15:29pas du tout.
00:15:29Oui.
00:15:30Pas du tout.
00:15:31c'est parce que
00:15:32je me méfie
00:15:33des cambriolages,
00:15:35c'est pour ça.
00:15:36On se pose la question
00:15:37que c'est la police.
00:15:38Je ne comprends pas bien
00:15:40l'État.
00:15:41Ah, l'État,
00:15:41l'État,
00:15:42d'accord.
00:15:43Que fait la police,
00:15:45Valérie ?
00:15:45Oui,
00:15:45bien sûr.
00:15:46On recouvre en 48 heures
00:15:47les cambrioleurs
00:15:48de François Hollande.
00:15:49C'est vrai,
00:15:49vous avez raison.
00:15:50Mais il est impossible
00:15:51d'arrêter la bande
00:15:52d'aigres saints
00:15:52qui soumettent les Français
00:15:54à un braqueau
00:15:55à main armée
00:15:55perpétuelle.
00:15:57On attaque le livret
00:15:58pour 22 000 euros.
00:16:00Franchement,
00:16:01c'est pitoyable.
00:16:02Oui, pitoyable.
00:16:03Moi, je dis aux gamins,
00:16:04faites gaffe à votre tirelire.
00:16:06Ça ne va pas tarder
00:16:07à tomber.
00:16:08Ça devient grotesque
00:16:09si ce n'était pas triste.
00:16:12Et on voit,
00:16:13effectivement,
00:16:14une glace politique
00:16:15aux abois.
00:16:17Je suis d'accord
00:16:17avec Éric Revelle.
00:16:19Les gens font de l'épargne
00:16:22parce qu'ils sont inquiets.
00:16:23Ils n'ont plus confiance
00:16:24en personne.
00:16:25On voit fleurir
00:16:25à foison
00:16:27en publicité de télévision
00:16:30les sociétés
00:16:32qui vendent de l'or.
00:16:34Et si vous regardez
00:16:36de temps en temps,
00:16:36il n'y a que ça,
00:16:37quasiment.
00:16:39C'est dire
00:16:39l'inquiétude des Français.
00:16:40Je pense que
00:16:41si ces gens
00:16:42font de la publicité
00:16:43adnoseable,
00:16:44c'est parce qu'ils ont
00:16:45de la clientèle
00:16:46qu'ils sont des produits
00:16:47d'épargne
00:16:48particuliers.
00:16:50et par contre,
00:16:53là où je ne suis pas
00:16:55tout à fait d'accord,
00:16:56on n'arrête pas de dire
00:16:57votre dernier interlocuteur,
00:16:59je ne sais pas qui c'est.
00:17:00C'était Mickaël,
00:17:01oui.
00:17:02Oui, peut-être, oui.
00:17:03Il disait qu'il faut
00:17:05que les Français
00:17:05se rendent compte
00:17:06de la situation.
00:17:07Cher monsieur,
00:17:08ça fait des lutres
00:17:08et des lutres
00:17:09que les Français
00:17:10savent extrêmement bien
00:17:11où ils en font.
00:17:12quand Elisabeth Borne
00:17:14nous dit
00:17:15qu'on n'avait vraiment
00:17:17pas conscience
00:17:18de l'immensité
00:17:21de la dette
00:17:22et tout,
00:17:22on se fout de nous.
00:17:24Les Français
00:17:24le savent depuis
00:17:25très très très longtemps
00:17:26et ils n'ont pas besoin
00:17:29d'être dans les instances
00:17:30dirigeantes
00:17:30pour le savoir.
00:17:31Non, non,
00:17:31et ça date
00:17:32effectivement
00:17:33déjà
00:17:34de plusieurs
00:17:36présidents,
00:17:39ce n'est pas ça,
00:17:40mais c'est vrai
00:17:40que ça a été
00:17:40largement aggravé.
00:17:42juste quelques chiffres,
00:17:4358 millions
00:17:44de détenteurs
00:17:45de livrets A,
00:17:4683% des Français,
00:17:49c'est l'épargne,
00:17:49le produit d'épargne
00:17:50le plus populaire
00:17:52du pays,
00:17:53444 milliards d'euros.
00:17:55Mathias ?
00:17:56Il y a une bonne nouvelle
00:17:57dans tout ça quand même,
00:17:58c'est que si la France
00:17:59reste riche quelque part,
00:18:01c'est qu'elle est riche
00:18:01de son épargne.
00:18:02Et ça,
00:18:03c'est important.
00:18:06Après,
00:18:06moi je partage
00:18:06ce qu'ont dit
00:18:08mes petits camarades.
00:18:10Je trouve que...
00:18:11Compagnons.
00:18:12Les...
00:18:13Non, camarades.
00:18:16Vous avez été
00:18:16à Nanterre,
00:18:17non ?
00:18:17Oui,
00:18:17j'ai connu
00:18:18les camarades.
00:18:19Très bien,
00:18:19très près.
00:18:22Plutôt que
00:18:23de faire les poches,
00:18:24effectivement,
00:18:25les politiques
00:18:25devraient s'attacher
00:18:26à résoudre
00:18:28les vraies causes
00:18:29de cette épargne.
00:18:30Pourquoi cet argent
00:18:30ne circule pas
00:18:32dans l'économie ?
00:18:33Pourquoi les Français
00:18:34préfèrent le garder
00:18:35métaphoriquement
00:18:36sous le matelas ?
00:18:37Effectivement,
00:18:38parce qu'il y a
00:18:38beaucoup d'incertitudes
00:18:39et que ce matelas
00:18:42peut permettre
00:18:43de faire face
00:18:44à ce qui risque
00:18:46d'arriver.
00:18:47Donc,
00:18:47encore une fois,
00:18:48c'est s'attaquer
00:18:49aux effets
00:18:50plutôt qu'aux causes
00:18:50et c'est reverser
00:18:52le problème
00:18:52et le prendre
00:18:52par le mauvais bout.
00:18:53pareil,
00:18:57je trouve
00:18:58qu'attaquer
00:19:01les Français
00:19:02sur ce qui leur reste
00:19:04n'est jamais
00:19:04une bonne politique.
00:19:06Non,
00:19:06non,
00:19:07c'est...
00:19:08Je crois que
00:19:09là,
00:19:09on est face
00:19:10au défi
00:19:11qui est celui
00:19:11malheureusement
00:19:12d'un...
00:19:13quelque chose
00:19:14qui arrivera
00:19:14possiblement
00:19:15dans 18 mois.
00:19:16C'est-à-dire
00:19:16que dans une nouvelle
00:19:17gouvernance,
00:19:18quelle qu'elle soit,
00:19:19il faut imaginer
00:19:20qu'il y ait
00:19:21des réponses
00:19:22à ces questions.
00:19:22Pourquoi
00:19:23un tel décalage ?
00:19:24Pourquoi,
00:19:24par exemple,
00:19:25ces 6 000 ou 7 000 milliards
00:19:26ne sont pas
00:19:27d'ailleurs les détenteurs
00:19:28de la propre dette française ?
00:19:29C'est-à-dire qu'en réalité,
00:19:30la différence par rapport
00:19:31à d'autres pays,
00:19:31c'est que nous,
00:19:32on a largement vendu
00:19:34notre dette
00:19:35ou en tout cas
00:19:35à celles et ceux
00:19:36qui pouvaient la prendre.
00:19:37C'est en gros
00:19:37des agents étrangers
00:19:38puisqu'on est
00:19:40à la différence
00:19:40de d'autres pays
00:19:41qui sont aussi endettés
00:19:42avec des dettes
00:19:43parfois presque
00:19:44aussi importantes que nous
00:19:45par rapport au PIB
00:19:47et donc à la richesse
00:19:48produite dans le pays
00:19:49et donc pour chaque habitant.
00:19:51Nous,
00:19:51on est en plus là-dedans.
00:19:52Donc on est dans
00:19:53plusieurs décalages.
00:19:54On est dans l'incapacité
00:19:56même si Pierre Moscovici
00:19:57effectivement
00:19:58y gélonne
00:19:58sa fin de parcours français
00:20:01en tout cas
00:20:01pour l'instant
00:20:02pour cette partie-là
00:20:03de témoignage,
00:20:04oui,
00:20:05d'alerte
00:20:05et ainsi de suite.
00:20:06C'est vrai que
00:20:07c'est un crime collectif.
00:20:09C'est une histoire longue
00:20:10accélérée par moments,
00:20:12ralentie par d'autres.
00:20:13C'est bien clair.
00:20:13Mais cet ensemble-là,
00:20:15tout le monde
00:20:15l'a bien voulu
00:20:16et pas simplement
00:20:18les gens de gauche
00:20:19comme certains pourraient le dire.
00:20:20il y a eu
00:20:21le même crime
00:20:22qui a été produit
00:20:23par des gens de droite.
00:20:24Bruno Le Maire
00:20:25jusqu'à avant
00:20:26de rejoindre Emmanuel Macron,
00:20:27il était républicain.
00:20:29Il nous a dit
00:20:29jusqu'à quelques mois...
00:20:30C'est le chiffre des fonctionnaires
00:20:32sous Emmanuel Macron ?
00:20:34166 000 en plus.
00:20:35Non mais,
00:20:36évidemment.
00:20:36J'ai vu 166 000.
00:20:37Moi j'ai vu 166 000.
00:20:39On peut détricoter plus loin.
00:20:40Regardez les sujets de radio,
00:20:41ça parle évidemment à Paris
00:20:43mais à d'autres villes de province.
00:20:44Si vous regardez
00:20:45quel est l'emploi par exemple,
00:20:46l'emploi
00:20:47dans une ville comme Montpellier,
00:20:48Saint-Etienne,
00:20:49Clermont-Ferrand,
00:20:50Limoges,
00:20:50c'est quoi l'emploi ?
00:20:52Si vous regardez ce que c'est,
00:20:53c'est...
00:20:54Alors je vais...
00:20:54Il faut se risquer.
00:20:55C'est une large partie
00:20:57d'emplois publics.
00:20:57L'emploi déconcentré de l'État,
00:20:59l'emploi décentralisé,
00:21:00le grand hôpital,
00:21:02la grande métropole.
00:21:03On est un pays
00:21:04qui a acheté de l'emploi.
00:21:05On achète à partir
00:21:05de deniers publics
00:21:06donc une partie de l'imposition.
00:21:08C'est là que commence déjà le crime.
00:21:10La réalité de l'économie
00:21:11de ce pays aujourd'hui.
00:21:12Et en plus,
00:21:13pour le reste,
00:21:14les Français effectivement
00:21:14se disent
00:21:15mais ça ne marche pas
00:21:15parce qu'ils ne sont pas fous
00:21:16et donc on va le thésauriser
00:21:18quelque part.
00:21:18Entre parenthèses,
00:21:19cet argent,
00:21:20il n'est même plus liquide
00:21:21mais il va peut-être
00:21:22de le devenir.
00:21:23L'or, vous le disiez,
00:21:23l'argent sous le matelas,
00:21:25oui, si on pouvait
00:21:26mais les banques empêchent
00:21:27les gens aujourd'hui
00:21:27de sortir leur argent
00:21:28de manière tranquille.
00:21:30On en est rendu là aujourd'hui.
00:21:31Donc on est bien
00:21:31dans une crise très concrète.
00:21:33Il faut faire très attention
00:21:34et les annonces
00:21:36sur les carburants,
00:21:37les annonces sur l'énergie,
00:21:38les annonces maintenant
00:21:39sur le patrimoine,
00:21:39c'est quoi ?
00:21:40C'est quelqu'un
00:21:41qui se défend
00:21:42et qui se débat
00:21:43pour essayer de tenir
00:21:44alors que finalement
00:21:44il ne fait pas les efforts
00:21:45de se changer.
00:21:46On va devoir attendre 18 mois
00:21:47et encore dans ces 18 mois,
00:21:49vous savez,
00:21:49celles et ceux
00:21:50qui sont en tête aujourd'hui,
00:21:51je ne suis pas certain
00:21:51qui bougent vraiment les lignes.
00:21:53On va se retrouver
00:21:55dans un petit instant.
00:21:56On va parler donc
00:21:56de ce label,
00:21:58labellisation des médias.
00:22:00On n'a pas bien compris
00:22:02ce que voulait exactement
00:22:03Emmanuel Macron,
00:22:04comment il allait procéder,
00:22:06qui serait cette entité,
00:22:10qui composerait cette entité
00:22:11chargée de contrôler les médias
00:22:12et puis ce tweet de l'Elysée.
00:22:15Enfin, on est quand même
00:22:16dans une période compliquée
00:22:18pour la France,
00:22:19se dire que la présidence
00:22:21n'a rien d'autre à faire
00:22:21que de faire un tweet
00:22:22ad nominem
00:22:24contre CNews,
00:22:25contre le groupe Bolloré,
00:22:27interroge malgré tout.
00:22:29A tout de suite.
00:22:31Cette année,
00:22:32les plus beaux cadeaux
00:22:33sont au pied du Sapin Sud Radio.
00:22:35Envoyez dès maintenant
00:22:36Sapin au 728,
00:22:38Sapin au 728
00:22:39et jusqu'à Noël.
00:22:41Gagnez à tout moment
00:22:42ma fabrique à histoire L'Uni
00:22:43avec un abonnement L'Uni Plus
00:22:45pour accéder à un catalogue
00:22:46de plusieurs centaines
00:22:47de contenus personnalisables
00:22:49adoptés par 2 millions d'enfants.
00:22:50Elles leur donnent le pouvoir
00:22:52de créer leurs propres histoires audio.
00:22:54Midi,
00:22:55mettez-vous d'accord,
00:22:56Valérie Expert.
00:22:58De retour avec vous
00:22:59dans le studio de Sud Radio,
00:23:00avec Éric Revelle,
00:23:01Jean-Christophe Gallien,
00:23:03Mickaël Darmon
00:23:03et Mathias Leboeuf.
00:23:05Hier, nous avons commenté
00:23:07cette annonce
00:23:08faite par le président
00:23:09de la République
00:23:10selon laquelle
00:23:12il disait vouloir
00:23:14proposer un label
00:23:15pour les médias
00:23:16pour lutter
00:23:17contre la désinformation.
00:23:19Hier,
00:23:19on a largement
00:23:21commenté
00:23:22cette info
00:23:23en disant que
00:23:23il y avait effectivement
00:23:25un besoin
00:23:26certainement
00:23:27de contrôler
00:23:28les ingérences
00:23:29étrangères.
00:23:30Néanmoins,
00:23:31contrôler les médias,
00:23:32lesquels,
00:23:33comment,
00:23:33avec qui.
00:23:35Hier,
00:23:36Pascal Praud
00:23:37a largement
00:23:37commenté
00:23:39cette information
00:23:40et surprise,
00:23:41l'Elysée
00:23:42a réagi
00:23:42en publiant
00:23:44hier
00:23:44un tweet
00:23:45qui s'intitulait
00:23:49« Pravda »
00:23:52et qui reprenait
00:23:53les mots
00:23:53de Pascal Praud.
00:23:54Écoutez.
00:23:55Emmanuel Macron
00:23:56envisage
00:23:57un label
00:23:58pour les médias.
00:23:59Il y aurait
00:23:59les bons médias
00:24:00et les moins bons.
00:24:02Comment ne pas voir
00:24:03dans cette initiative
00:24:03une tentation autoritaire
00:24:05d'un président
00:24:05mécontent
00:24:06du traitement médiatique
00:24:08et qui souhaite
00:24:08imposer
00:24:09un récit unique.
00:24:11Je propose un nom
00:24:11pour ce nouveau
00:24:12service de communication,
00:24:14la Pravda.
00:24:15Jamais
00:24:15la menace
00:24:16totalitaire
00:24:17n'a été
00:24:18aussi présente,
00:24:19aussi probable
00:24:20depuis la peste brune
00:24:22et la peste rouge
00:24:23qu'avec
00:24:24la Macronie finissante.
00:24:26Ce n'est pas l'État
00:24:26qui doit vérifier.
00:24:27Si c'est l'État
00:24:28qui doit vérifier,
00:24:29là,
00:24:29ça devient
00:24:29une dictature.
00:24:31Mais il faut que
00:24:31les journalistes
00:24:33garantissent
00:24:33à leurs lecteurs
00:24:34qu'eux ont vérifié
00:24:35avec une déontologie
00:24:36dont ils sont
00:24:37les garants entre eux.
00:24:38Je pense que c'est
00:24:38important qu'il y ait
00:24:39une labellisation
00:24:40faite par des professionnels
00:24:42qui puissent dire
00:24:42que c'est des gens
00:24:44qui sont sérieux,
00:24:44que ce n'est pas
00:24:45des gens qui informent.
00:24:46Voilà,
00:24:46donc Pravda,
00:24:47ministère de la vérité,
00:24:48quand parler de lutte
00:24:50contre la désinformation
00:24:51suscite la désinformation.
00:24:53Alors,
00:24:54on peut être d'accord
00:24:55ou pas trouver excessif
00:24:56ce que dit Pascal Praud
00:24:57ou encore Philippe Devillet
00:24:59que vous avez entendu.
00:25:00Néanmoins,
00:25:00ce sont des commentaires.
00:25:01Est-ce que
00:25:02l'éditorial
00:25:03est une information ?
00:25:05Parce que,
00:25:05vous savez,
00:25:06le slogan de Radio France
00:25:07en énorme
00:25:08sur leur...
00:25:09L'info juste.
00:25:10L'information n'est pas
00:25:12une opinion.
00:25:12Mais est-ce que l'opinion
00:25:13est une information ?
00:25:15On peut aussi se poser la question.
00:25:16Qu'est-ce que vous en pensez,
00:25:17vous, Michael ?
00:25:17D'abord,
00:25:18que l'opinion soit une information,
00:25:19ça c'est certain.
00:25:20Parce que c'est le sel
00:25:21de la démocratie.
00:25:23Plus il y a d'opinion,
00:25:24plus il y a de débats
00:25:25et plus une société est vivante.
00:25:28Moi, je note que tout cela,
00:25:29tout ce débat,
00:25:30si on prend un peu de recul,
00:25:31est vraiment le syndrome
00:25:32d'une société malade.
00:25:34À la fois l'intervention
00:25:35du président de la République,
00:25:36à la fois les réponses
00:25:37que ça suscite,
00:25:38à la fois le débat
00:25:39qu'il crée.
00:25:40Franchement,
00:25:41on est vraiment
00:25:42dans un problème,
00:25:44je dirais,
00:25:45collectif,
00:25:46en tout cas,
00:25:47de ce corps social,
00:25:48cette société
00:25:49qui ne sait plus
00:25:50comment elle fonctionne,
00:25:51d'un président
00:25:51qui a démarré,
00:25:53rappelons-nous,
00:25:54a démarré sa présidence
00:25:55il y a maintenant
00:25:56pratiquement 10 ans,
00:25:578 ans,
00:25:58en posant aussi
00:25:59le problème de l'information
00:26:00et du fake news.
00:26:01C'est une cohérence
00:26:02à travers toute sa présidence.
00:26:05Il a toujours été
00:26:06extrêmement sensible
00:26:07à cette question-là.
00:26:08Lorsqu'il était ministre
00:26:09de l'économie,
00:26:12vous voyez ?
00:26:12Je lis l'absusse.
00:26:13Absolument,
00:26:14l'absusse très intéressant.
00:26:17En tout cas,
00:26:17quand il était ministre
00:26:18de l'économie,
00:26:20ça m'est venu
00:26:22parce qu'effectivement,
00:26:22c'était un sujet
00:26:23que j'avais abordé
00:26:24avec ses collaborateurs
00:26:25de l'époque.
00:26:26Il le retenait
00:26:27lorsqu'il voulait
00:26:29appeler au plus haut niveau
00:26:31des chaînes de télévision
00:26:33ou des organes de presse
00:26:34parce qu'un papier
00:26:35ne lui plaisait pas.
00:26:37Et sa jeune garde
00:26:38disait aux jeunes
00:26:39presque présidents
00:26:42Macron,
00:26:43mais ça ne se fait plus.
00:26:45Donc,
00:26:45on est quand même,
00:26:46moi je maintiens
00:26:47qu'effectivement,
00:26:48et on est au cœur,
00:26:49au fond,
00:26:50du hiatus
00:26:51et du malentendu.
00:26:52On a cru
00:26:53qu'on avait le premier
00:26:54d'un monde nouveau,
00:26:55on a le dernier
00:26:56d'un monde ancien.
00:26:57Voilà.
00:26:58Et je pense que
00:26:59tout cela
00:26:59est symptomatique
00:27:01de cette situation-là.
00:27:020,826,
00:27:03300,
00:27:03300,
00:27:04évidemment,
00:27:04si vous voulez réagir.
00:27:06Hier,
00:27:06un auditeur nous disait
00:27:07cette labellisation,
00:27:08moi je trouve que c'est formidable.
00:27:09Comme ça,
00:27:09ça nous dira les médias
00:27:10qu'on peut ne pas écouter.
00:27:12Sous-entendu,
00:27:13ceux qui auront le label
00:27:14seront adoubés
00:27:16par le pouvoir.
00:27:17On rêve,
00:27:18on rêve.
00:27:18C'est quelque chose
00:27:19d'imaginable.
00:27:19Mais le truc,
00:27:20c'est qui va faire partie
00:27:23de cette instance,
00:27:24selon quels critères.
00:27:25En fait,
00:27:26c'est simplement
00:27:26installer l'autosensu.
00:27:27Je donnais l'exemple
00:27:29du Covid.
00:27:30Je veux dire,
00:27:30il y avait des médias
00:27:31très sérieux
00:27:32qui désinformaient
00:27:33de façon très claire
00:27:37sur le Covid.
00:27:39Il y a eu plein,
00:27:40il y a sur la Russie,
00:27:41il y a plein d'informations
00:27:43qui sont sujettes.
00:27:45Donc vous allez avoir
00:27:46quoi un feu rouge
00:27:47un feu orange
00:27:48en progrès
00:27:49comme les enfants ?
00:27:51Je suis assez d'accord
00:27:52avec ce que vient de dire
00:27:53Michael
00:27:54concernant Emmanuel Macron.
00:27:55On a cru qu'on avait
00:27:56le premier d'un monde nouveau
00:27:57et effectivement,
00:27:58c'est le dernier
00:27:58d'un monde ancien
00:27:59avec une tentation
00:28:01au retour à l'ORTF
00:28:02finalement
00:28:02et au contrôle
00:28:03de l'information.
00:28:05Non mais là,
00:28:07il s'en prend un média.
00:28:08L'Elysée s'en prend
00:28:09un média.
00:28:10Je trouve ça fou
00:28:11en plus
00:28:12que l'Elysée,
00:28:13la présidence de la République,
00:28:15attaque Adnominem
00:28:17un média.
00:28:18Il y a une mutation
00:28:19des médias.
00:28:20C'est-à-dire qu'effectivement,
00:28:20on voit aujourd'hui
00:28:21les médias d'opinion
00:28:23et CNews,
00:28:25je suis bien placé
00:28:25pour le savoir,
00:28:26est effectivement
00:28:27un média d'opinion
00:28:28avec une opinion...
00:28:31Alors c'est interdit
00:28:32en France,
00:28:32normalement.
00:28:33c'est interdit en France,
00:28:35mais c'est nous.
00:28:35Les journaux,
00:28:36oui.
00:28:37Mais pas l'ARCOM,
00:28:39le cahier des charges
00:28:39des chaînes de télévision.
00:28:40Il n'y a pas de droite.
00:28:42Il se trouve que moi,
00:28:44j'interviens souvent
00:28:44sur ces news,
00:28:45régulièrement,
00:28:47avec une position
00:28:48qui est celle de,
00:28:49entre guillemets,
00:28:50l'homme de gauche
00:28:51dont je me revendique,
00:28:53qui parfois fait,
00:28:55comment dire,
00:28:56lire de mon voisin
00:28:57de droite,
00:28:58physiquement et intellectuellement.
00:29:00Moi, je dois dire une chose,
00:29:03c'est que j'interviens
00:29:05quand même assez régulièrement.
00:29:06On ne m'a jamais dit,
00:29:07jamais sur ces news,
00:29:09on m'a dit,
00:29:09tu ne dois pas dire ça,
00:29:11il ne faut pas dire ça
00:29:12ou tu ne peux pas dire ça.
00:29:14Parce que je n'ai pas salarié.
00:29:16Oui, mais enfin,
00:29:17c'est facile de dire à quelqu'un,
00:29:18tu ne reviens pas.
00:29:19Non, mais j'ai quand même...
00:29:21Sur le plan purement éditorial,
00:29:23j'ai eu une très grande liberté.
00:29:25Ça, c'est la première chose.
00:29:28Ensuite, moi, je ne crois pas
00:29:30qu'on lutte contre la désinformation
00:29:33et il peut y en avoir
00:29:34en contrôlant l'information.
00:29:37C'est une erreur totale.
00:29:39Il y a peut-être des choses à faire
00:29:41pour améliorer.
00:29:42Vous voyez, par exemple,
00:29:43dans les journaux papiers,
00:29:44vous avez un droit de réponse.
00:29:47Eh bien, on peut imaginer
00:29:48que les chaînes de télévision
00:29:50aient un devoir de corriger
00:29:55ou un devoir d'afficher
00:29:56de face chez qui
00:29:58ou d'afficher les informations.
00:30:00Quand une fausse information
00:30:01est diffusée,
00:30:02peut-être que certaines chaînes
00:30:03devraient être obligées
00:30:04à corriger ça.
00:30:07Mais, encore une fois,
00:30:09contrôler l'information,
00:30:10contrôler la parole
00:30:11et s'opposer directement
00:30:15à un média
00:30:15parce qu'il dérange,
00:30:17parce que le fond du problème,
00:30:18c'est ça.
00:30:19L'influence de CNews
00:30:20est grandissante.
00:30:21CNews devient la première chaîne
00:30:23d'informations en continu
00:30:25et, bien évidemment,
00:30:27que ça embête
00:30:28le pouvoir en place.
00:30:30Je voulais dire une chose,
00:30:31en plus,
00:30:31c'est qu'on a vu,
00:30:33avec le complément d'enquête
00:30:34qui a été réalisé récemment,
00:30:37que l'apanage
00:30:38de la désinformation
00:30:39n'est pas uniquement
00:30:41sur CNews
00:30:41et quand on voit
00:30:42l'espèce de fiasco
00:30:44du dernier numéro
00:30:46de complément d'enquête
00:30:46qui a été invalidé,
00:30:48dont une partie
00:30:48a été invalidée
00:30:49par l'ARCOM,
00:30:50et quand on a pris ensuite,
00:30:52en plus,
00:30:52après que la chaîne
00:30:55savait que
00:30:56le chiffre
00:30:59représenté par RSF
00:31:00n'était pas bon,
00:31:02que le protocole
00:31:03était mauvais
00:31:04et qu'elle a continué
00:31:05à vouloir publier les chiffres,
00:31:06c'est quand même inquiétant.
00:31:080,826,
00:31:09300, 300,
00:31:10si vous voulez réagir,
00:31:11Eric Rommel,
00:31:11il y en aura Cédric.
00:31:12Il y a deux façons
00:31:13de contrôler les médias.
00:31:14Je vais donner quelques conseils
00:31:15au président de la République.
00:31:16Il y a des professionnels
00:31:18journalistes,
00:31:18mais alors de grâce,
00:31:19pas RSF,
00:31:20puisque eux,
00:31:21ils ont été pris les doigts
00:31:22dans la confiture
00:31:23de donner des chiffres
00:31:24qui n'étaient pas bons.
00:31:25Bon,
00:31:25qui est dirigé par Pierre Aski.
00:31:27Pierre Aski est un homme de gauche,
00:31:28c'est un journaliste de gauche
00:31:29qui se revendique,
00:31:30qui a fait toute sa carrière.
00:31:31Mais c'est un journaliste honnête.
00:31:33Enfin, pour le connaître,
00:31:33on peut...
00:31:34Je n'ai pas parlé de T.
00:31:37Mais vous pouvez avoir un biais,
00:31:38on a tous des biais.
00:31:39Oui,
00:31:39il a l'opinion,
00:31:40ce qui est libre.
00:31:40Donc,
00:31:41si vous donnez à des professionnels
00:31:43qui s'appellent RSF
00:31:44le choix de décerner des labels,
00:31:47le moins qu'on puisse dire,
00:31:48c'est que c'est plutôt maladroit
00:31:49ou casse-figure.
00:31:50Puis,
00:31:50il n'y en a pas été question
00:31:51pour entendre.
00:31:53Si,
00:31:53si,
00:31:53on a avancé l'idée
00:31:55qu'RSF pourrait jouer sur le...
00:31:57C'est ce qu'il a dit le président.
00:31:58Là,
00:31:59le président dans l'extrait
00:32:00dit des...
00:32:01Je pense qu'il rétro-pédale un peu
00:32:02vu la levée de boucliers
00:32:04des médias.
00:32:05Il y a une autre façon
00:32:06de contrôler les médias,
00:32:07c'est une censure étatique.
00:32:08Et on a déjà connu ça.
00:32:09Ça s'appelait
00:32:10le régime de Pétain
00:32:11qui avait mis en place
00:32:12l'Office français d'information
00:32:13qui diffusait des notes déontologiques
00:32:15aux rédactions,
00:32:16rédigées dans une langue
00:32:17pseudo-professionnelle,
00:32:19etc.
00:32:19Non mais,
00:32:19je dis,
00:32:20voilà.
00:32:20Et puis,
00:32:21il faut faire attention à une chose,
00:32:22mon cher Mathias.
00:32:23Je vous le dis avec beaucoup
00:32:24d'amitié.
00:32:26C'est que
00:32:26ce qui peut déplaire
00:32:28à une époque
00:32:29sur le contenu d'un média
00:32:32ne peut parfois
00:32:33pas déplaire à une autre époque.
00:32:34Par exemple,
00:32:36la Une de l'Humanité
00:32:36du 28 juin 1914.
00:32:39Jean Jaurès,
00:32:40j'aurais dû faire le contraire.
00:32:41J'aurais dû dire
00:32:41qui a dit ça ?
00:32:42Il n'y a pas plus grave problème
00:32:44que celui de la manœuvre étrangère.
00:32:46Jean Jaurès.
00:32:47En une de l'Humanité.
00:32:49Donc,
00:32:49si vous voulez,
00:32:49attention,
00:32:50attention,
00:32:51parce que quand on met le doigt
00:32:52dans cet engrenage-là,
00:32:53qu'on dit...
00:32:54Non,
00:32:55non,
00:32:55non,
00:32:55je suis un libertaire de gauche
00:32:56et justement...
00:32:57Ce que je veux dire,
00:32:58c'est que la question du contenu
00:33:00et l'époque où vous asséniez ce contenu
00:33:03est déterminante aussi.
00:33:05Alors,
00:33:05en fait,
00:33:06il a mis les doigts
00:33:07dans un engrenage fouet.
00:33:09c'est pareil,
00:33:10c'est confondre la cause
00:33:11et les faits.
00:33:12Ce n'est pas CNews
00:33:14qui fait l'opinion,
00:33:15ce n'est pas CNews
00:33:16qui fait le...
00:33:17Il y a cette évolution
00:33:18qui est CNews,
00:33:19bien évidemment.
00:33:20C'est ça qui gêne.
00:33:20CNews est un thermomètre
00:33:22et on veut casser le thermomètre
00:33:24pour avoir la compérature.
00:33:25On n'aime pas le messager,
00:33:26on n'est pas le messager
00:33:27quand tu le messager,
00:33:28c'est un grand classique.
00:33:28Mais je ne sais pas
00:33:29si c'est CNews qui est visé,
00:33:31il faudrait que le président précise,
00:33:32enfin là,
00:33:33hier dans le tweet,
00:33:34très clairement.
00:33:34Franchement,
00:33:35si il ne pouvait pas préciser,
00:33:37ce serait bien,
00:33:37on passera à autre chose
00:33:38parce que je pense
00:33:39que sa précision
00:33:40ne fera qu'obscurcir encore le problème.
00:33:42Non,
00:33:42mais le débat qui est lancé
00:33:43est délétère.
00:33:44Il est délétère,
00:33:45oui, absolument.
00:33:45Pour prolonger ce que vient de dire Eric,
00:33:47et c'est très juste,
00:33:47d'abord,
00:33:48effectivement,
00:33:48il y a des époques
00:33:49où les propos
00:33:51auraient un autre éclairage.
00:33:53Dans le cadre d'un conglomérat,
00:33:54je reprends l'analyse
00:33:55entendue ce matin
00:33:56par notre confrère,
00:33:57Étienne Gernelle.
00:33:58Dans le cadre
00:33:58d'un conglomérat
00:33:59tel qu'évoqué,
00:34:02qu'aurait eu le rôle
00:34:03ou aurait-il été validé
00:34:05le papier de Zola,
00:34:07j'accuse ?
00:34:08Il aurait été dégagé.
00:34:09Eh bien voilà.
00:34:10Donc,
00:34:10on voit bien que c'est...
00:34:11Non, mais c'est le cas,
00:34:13mais la deuxième chose,
00:34:14la troisième manière
00:34:16de contrôler,
00:34:17je termine rapidement,
00:34:17la troisième manière
00:34:18de contrôler
00:34:18pour prolonger ce qu'a dit Eric,
00:34:19c'est aussi
00:34:20de faire de l'autocensure
00:34:22et d'irriguer
00:34:23les rédactions
00:34:24avec des journalistes
00:34:24qui sont de la même couleur
00:34:26que le pouvoir.
00:34:26Souvenez-vous,
00:34:271980,
00:34:28tous les journalistes de gauche
00:34:29arrivent dans les rédactions.
00:34:30Et là,
00:34:31le pouvoir
00:34:31ne se plaint pas
00:34:33du traitement.
00:34:33Là,
00:34:34on parle de fake news.
00:34:35On va y revenir.
00:34:36On aura Cédric en ligne.
00:34:37Merci Cédric
00:34:38de votre patience
00:34:39parce que le débat
00:34:39est très animé
00:34:40sur le plateau.
00:34:42A tout de suite.
00:34:43Sud Radio.
00:34:45Sud Radio.
00:34:46Le 10h midi,
00:34:47mettez-vous d'accord,
00:34:48Valérie Expert.
00:34:49De retour avec vous
00:34:51sur Sud Radio.
00:34:53Et nous commentons donc...
00:34:54Alors effectivement,
00:34:55ce qu'on se disait
00:34:55avec Jean-Christophe Gallien,
00:34:56c'est que pendant ce temps-là,
00:34:57on ne parle pas d'autre chose.
00:34:58Donc ce label,
00:35:00il ne verra jamais le jour
00:35:00si on est honnête.
00:35:01ça nous occupe,
00:35:02ça fait débat.
00:35:03On ne parle pas du budget,
00:35:07on ne parle pas des violences,
00:35:10de certaines violences,
00:35:11on ne parle pas
00:35:11de certains nombres de choses,
00:35:13de dysfonctionnements
00:35:13dans les hôpitaux,
00:35:14de tout ça.
00:35:16Alors attendez,
00:35:17je voudrais comprendre Cédric
00:35:18parce qu'il attend
00:35:18depuis un petit moment.
00:35:19Bonjour Cédric.
00:35:21Bonjour à l'expert,
00:35:22bonjour à tout le monde.
00:35:23C'est vrai que je me suis dit
00:35:24que je ne vais pas passer.
00:35:24Si, si, si, je suis désolée.
00:35:26C'est vrai qu'on est un peu pris.
00:35:28Non, non.
00:35:28Ça papote, ça papote, ça papote,
00:35:29ça papote,
00:35:30mais je peux l'entendre
00:35:31parce que c'est grave
00:35:32ce qui se passe.
00:35:34Oui.
00:35:35En me disant que simplement,
00:35:37c'est vrai que quand on parle de ça,
00:35:39on ne parle pas d'autre chose.
00:35:40Mais il y a un cahier des charges
00:35:42pour l'ARCOM,
00:35:42il faudrait bien
00:35:43de s'occuper de France Télévisions
00:35:44à l'ARCOM
00:35:44au lieu de s'occuper de CNews,
00:35:45déjà,
00:35:46et ils auraient déjà
00:35:46pas mal de boulot.
00:35:48Et je trouve inconsidéré
00:35:50d'avoir eu,
00:35:51ne serait-ce que cette idée en tête,
00:35:54c'est quand même
00:35:54qu'on a un président,
00:35:56on savait qu'il était,
00:35:58je ne sais pas de mot,
00:35:59mais il est tordu.
00:36:01C'est un gars
00:36:02qui est tordu dans sa tête.
00:36:03Je ne sais pas
00:36:03si vous avez lu le livre
00:36:05sur sa vie,
00:36:07mais toute sa vie,
00:36:08cet homme a été tordu.
00:36:09Et on a mis un tortue
00:36:11au gouvernement.
00:36:11Vous allez un peu loin.
00:36:12Il peut porter plainte contre moi,
00:36:13il n'y a pas de souci.
00:36:14Il n'y a aucun problème.
00:36:16Je dois mesurer vos propos.
00:36:18Mais tordu, pourquoi ?
00:36:19Donc ce label,
00:36:20revenons au label,
00:36:21vous en pensez quoi ?
00:36:21Est-ce qu'il faut
00:36:23qu'il y ait effectivement
00:36:24un label
00:36:26pour éviter
00:36:27une dérive
00:36:28de certains médias ?
00:36:30Alors je pense
00:36:30qu'il parle aussi
00:36:31des nouveaux médias
00:36:33sur Internet.
00:36:34Non mais j'entendais ce matin
00:36:35quelqu'un qui disait
00:36:36qu'en fait le label
00:36:37c'est pour les poulets.
00:36:38Effectivement,
00:36:38c'est pour les poulets.
00:36:39Il faut arrêter
00:36:40les bêtises.
00:36:41Aujourd'hui,
00:36:42on en est rendu
00:36:43parce que ça ne plaît pas,
00:36:45parce qu'on dit
00:36:45des vérités
00:36:46qui sont...
00:36:48C'est vrai que
00:36:48toutes les vérités
00:36:49n'est pas bonne à dire.
00:36:49mais on est content
00:36:51d'avoir des médias
00:36:52tels que Sud Radio,
00:36:53tels que CNews
00:36:54qui disent la vérité.
00:36:55C'est tout.
00:36:57Parler vrai,
00:36:58c'est la vraie vie.
00:36:59Aujourd'hui,
00:36:59on est obligé
00:37:00de dire
00:37:01les choses
00:37:02telles qu'elles sont.
00:37:03Alors on les cache
00:37:04et en attendant,
00:37:05on va avoir
00:37:06l'électricité
00:37:06qui va doubler là.
00:37:07Donc au lieu
00:37:08de payer 150 euros
00:37:09par tous les deux mois,
00:37:10on va en payer 300
00:37:11et nous,
00:37:12on va être à la rue.
00:37:12Et au lieu
00:37:13de nous défendre à nous,
00:37:14il essaie de défendre
00:37:15sa petite personne
00:37:16parce qu'en fait,
00:37:16on lui claque les oreilles
00:37:18à coups de pincements d'oreilles.
00:37:20À un moment donné,
00:37:20il faut qu'il arrête.
00:37:21Je crois qu'il faut qu'il arrête.
00:37:22Donc vous êtes contre
00:37:23ce label,
00:37:25Cédric.
00:37:25J'ai bien entendu...
00:37:28Enfin,
00:37:28c'est une idée
00:37:29qui est lancée comme ça.
00:37:31On ne connaît pas
00:37:32les contours,
00:37:32on ne sait pas
00:37:33à qui ça s'applique,
00:37:34qui va s'en occuper.
00:37:36Il a rassemblé
00:37:38il n'y a pas très longtemps
00:37:39200 personnes
00:37:39qui s'occupaient
00:37:41des réseaux sociaux
00:37:42et autres.
00:37:43Il n'a pas reçu
00:37:43certains
00:37:44qui étaient extrêmement importants.
00:37:45Bref.
00:37:46Je crois qu'il y a
00:37:47évidemment un fond
00:37:49qui est très inquiétant.
00:37:50Oui, effectivement,
00:37:52labelliser des médias,
00:37:53c'est inquiétant.
00:37:54Donc l'idée même
00:37:55qui est proposée
00:37:56est inquiétante.
00:37:57Il faut la discuter,
00:37:59peut-être s'y opposer.
00:38:00Ça, c'est très clair.
00:38:01Après, derrière,
00:38:01la démarche politique
00:38:03est assez évidente.
00:38:04Je veux dire,
00:38:05il y a une caisse
00:38:05de résonance,
00:38:06il y a des chambres d'écho
00:38:07qui sont mises.
00:38:08Aujourd'hui,
00:38:08c'est un mode narratif
00:38:10en politique
00:38:11qui est très intéressant
00:38:12quand on veut éviter
00:38:13de parler d'autres sujets.
00:38:15En l'occurrence,
00:38:15il a un allié objectif,
00:38:17c'est-à-dire
00:38:17un groupe média
00:38:19qui, lui,
00:38:20fabrique aussi
00:38:21dans l'économie
00:38:22de l'attention
00:38:22une partie de son audience
00:38:23et de son économie
00:38:24sur un contexte
00:38:25de rivalité narrative
00:38:27avec le président de la République
00:38:28et son environnement.
00:38:30Donc, je veux dire,
00:38:30c'est un duel
00:38:30qui, aujourd'hui,
00:38:32empêche quasiment
00:38:33qu'il y ait une information
00:38:34sur des sujets
00:38:35qui ont été évoqués
00:38:36tout à l'heure,
00:38:36une fiscalité en augmentation,
00:38:38le débat à l'Assemblée nationale,
00:38:39des enjeux qui touchent
00:38:40de plus près
00:38:41la vie des Français.
00:38:42Malgré tout,
00:38:43malgré tout,
00:38:44ça s'arrêtera
00:38:45dans 15 jours,
00:38:463 semaines,
00:38:46on n'en parlera plus.
00:38:47Mais soyons vigilants
00:38:48parce que,
00:38:49Mickaël l'évoquait tout à l'heure,
00:38:51c'est une vieille ligne de fond
00:38:53chez Emmanuel Macron.
00:38:54C'est-à-dire que c'est quelque chose
00:38:54quand même
00:38:55qui l'intéresse,
00:38:56qui le bouge
00:38:57et il a dérivé
00:38:58de ce qu'il voulait.
00:38:58C'est-à-dire,
00:38:58en gros,
00:39:00labelliser, oui,
00:39:05depuis les trangers
00:39:06est créé pour des circonstances
00:39:07particulières.
00:39:07C'est vrai qu'on en crée
00:39:08un peu partout dans le monde
00:39:09et c'est vrai qu'on l'utilise
00:39:10pour des campagnes électorales,
00:39:11notamment.
00:39:12Maintenant,
00:39:12en France,
00:39:13c'est encore
00:39:14sinon limité,
00:39:15en tout cas.
00:39:17Pour le coup,
00:39:18je ne pense pas.
00:39:18Je pense qu'il y a
00:39:19une vraie ingérence
00:39:20sur l'affaire
00:39:22Brigitte Macron
00:39:23où il y a eu
00:39:24une vraie ingérence
00:39:25de la Russie
00:39:25qui a été prouvé.
00:39:26Il y a dans les médias français,
00:39:29que ce soit en termes
00:39:29de professionnels
00:39:30ou dans la vie politique française,
00:39:32des gens qui sont
00:39:32des agents,
00:39:34très clairement,
00:39:34d'opinion
00:39:35et de désinformation.
00:39:36On voit sur ce qui s'est passé sur BFM,
00:39:37on l'a rappelé hier.
00:39:39Combien même il y aurait,
00:39:40et très certainement
00:39:41cela s'avère,
00:39:42des interventions étrangères
00:39:44sur tel ou tel sujet,
00:39:45ce n'est pas ce qui explique
00:39:47pourquoi le RN
00:39:49a progressé régulièrement,
00:39:53massivement,
00:39:54à chaque scrutin électoral
00:39:55depuis 2017,
00:39:56alors que le mandat
00:39:57et la présidence d'Emmanuel Macron
00:39:59a commencé par la promesse
00:40:00qu'il a faite au Louvre
00:40:00en disant
00:40:01je vous promets
00:40:02que vous n'aurez plus
00:40:03à voter pour l'extrême droite.
00:40:04Donc je pense que
00:40:05ce qui doit certainement
00:40:07motiver cette colère,
00:40:08parce qu'on sait
00:40:09qu'il marche par pulsion,
00:40:11parfois aux grands dames
00:40:11de son entourage,
00:40:13eh bien cette colère
00:40:15qui manifeste aujourd'hui,
00:40:16je pense qu'elle est liée aussi
00:40:17au fait que vous avez
00:40:18les sondages à répétition
00:40:19qui montrent
00:40:20aujourd'hui,
00:40:21en termes de sondage,
00:40:22à l'instant T,
00:40:23une fois de plus,
00:40:23ça n'est pas l'élection,
00:40:24ça n'est pas la campagne,
00:40:25mais aujourd'hui,
00:40:26qui montrent
00:40:27à quel point
00:40:28le RN
00:40:30est en pôle position
00:40:31et donc aux antipodes
00:40:32de ce qu'il avait dit,
00:40:34aux antipodes
00:40:34de ce qu'il affirmait
00:40:36et de son crédit.
00:40:37N'oublions pas
00:40:38que le 9 juin 2024,
00:40:40une demi-heure
00:40:41avant qu'il ne prononce
00:40:42la dissolution,
00:40:43le chiffre que l'on commentait
00:40:45beaucoup
00:40:45au soir des européennes,
00:40:48c'était que 93%
00:40:49des communes
00:40:49avaient mis le RN
00:40:50en tête
00:40:51ce soir-là.
00:40:52et une demi-heure
00:40:53plus tard,
00:40:53dissolution.
00:40:54Donc,
00:40:54de ce point de vue-là,
00:40:55c'est la réalité française
00:40:57et ça,
00:40:58il a beaucoup de mal
00:40:58à l'envisager.
00:41:00Souhait de pronostic
00:41:01à l'élection présidentielle,
00:41:02sondage IFOP
00:41:03pour le Figaro
00:41:04et Sud Radio,
00:41:04Jordan Bardella
00:41:05arrive en tête.
00:41:06La question pour chacune
00:41:07des personnalités suivantes,
00:41:08souhaitez-vous
00:41:09qu'elle se porte candidate ?
00:41:10Jordan Bardella
00:41:11est en tête
00:41:12avec plus un point
00:41:14suivi par Marine Le Pen,
00:41:15Edouard Philippe,
00:41:16Gabriel Attal,
00:41:16Gérald Darmanin,
00:41:17etc.
00:41:18Mais il est très loin
00:41:19en tête.
00:41:19On passe de 40
00:41:20pour le premier.
00:41:21candidature,
00:41:22pas en souhait de victoire.
00:41:23On souhaite candidature.
00:41:26Oui, mais c'est...
00:41:27Ça veut dire quelque chose.
00:41:28Eric, vous voulez...
00:41:29Oui, oui,
00:41:29les sondages
00:41:31se succèdent
00:41:32et se ressemblent
00:41:33sur ce que disait, oui.
00:41:35Mais, pardon,
00:41:36je pense qu'Emmanuel Macron,
00:41:37il est en colère.
00:41:39Il pique des grosses colères
00:41:40contre son propre bilan.
00:41:43Oui,
00:41:44t'as raison de rappeler.
00:41:458 députés
00:41:46au début de son premier mandat,
00:41:47RN,
00:41:4889,
00:41:493 ans plus tard,
00:41:50143 aujourd'hui.
00:41:52Donc,
00:41:52il devait dire...
00:41:53Il devait être
00:41:55le rempart absolu
00:41:56contre les reines.
00:41:56Il a échoué.
00:41:57Et puis,
00:41:57je ne peux pas m'empêcher
00:41:58de rappeler aussi
00:41:59une petite chose.
00:42:00C'était une interview
00:42:01avec Jean-Jacques Bourdin.
00:42:02Je m'en souviens.
00:42:03Il l'interroge.
00:42:04Il est candidat.
00:42:04Il lui dit
00:42:05vous allez faire des économies.
00:42:06Oui,
00:42:0760 milliards.
00:42:08Alors,
00:42:08Bourdin le relance.
00:42:09Mais sur votre quinquennat ?
00:42:10Non,
00:42:10par an.
00:42:11Je vais faire 60 milliards
00:42:13d'euros d'économies
00:42:13par an.
00:42:14Donc,
00:42:14ça devait faire 300 milliards
00:42:15au bout d'un quinquennat.
00:42:16Au lieu de ça,
00:42:17on a 1000 milliards
00:42:18d'euros de dette de plus.
00:42:19Donc,
00:42:19le maire a raté.
00:42:20Non,
00:42:20mais ce n'est pas ça.
00:42:21Là,
00:42:22on pourrait dire
00:42:22beaucoup de choses
00:42:23sur les prévisionnistes.
00:42:24Ça fait 3 ans
00:42:25qu'il se gourre
00:42:25sur les rentrées de TVA
00:42:26à Bercy.
00:42:27Attendez,
00:42:28un coup,
00:42:28il manque 40 milliards
00:42:29dans la caisse
00:42:30et maintenant,
00:42:30il en manque 10.
00:42:31Bon.
00:42:31Mais vous vous rendez compte ?
00:42:32C'est-à-dire que tout son bilan,
00:42:33tout ce qu'il avait vendu,
00:42:35entre guillemets,
00:42:35son livre s'appelait Révolution,
00:42:37c'était le Nouveau Monde,
00:42:38c'était la Startup Nation,
00:42:39c'était le en même temps
00:42:40qui allait résoudre
00:42:41tous les problèmes politiques français.
00:42:42En fait,
00:42:43c'est un champ de ruines.
00:42:45La Révolution,
00:42:45c'est un retour au point de départ.
00:42:47Bon,
00:42:47voilà.
00:42:47Donc,
00:42:48je pense que oui,
00:42:48il doit y avoir
00:42:49des accès de colère
00:42:50parce que c'est une façon
00:42:51de s'engueuler lui-même.
00:42:54Comme dirait quelqu'un,
00:42:55c'est Mozart qu'on assassine.
00:42:56C'est Mozart qu'on assassine.
00:42:58Aux éditions et libres.
00:42:59Très bon.
00:43:00Tout ça,
00:43:01on va citer votre livre,
00:43:04Michael,
00:43:04les derniers jours
00:43:05d'Isaac Rabin
00:43:06aux éditions
00:43:06passées composées.
00:43:08Merci.
00:43:08Mais tout ça pour dire
00:43:09que ce label
00:43:10ne verra pas le jour.
00:43:11Bien sûr que non.
00:43:13C'est paradoxal
00:43:14parce qu'en fait,
00:43:15ça alimente
00:43:15la polémique
00:43:16qu'il dénonce,
00:43:17c'est-à-dire
00:43:17les informations
00:43:18qui échassent une autre.
00:43:19C'est exactement ça.
00:43:20Et cette démarche-là
00:43:21vient de confirmer
00:43:23ce qu'il dénonce.
00:43:24Oui,
00:43:24totalement.
00:43:26Je vous propose
00:43:27qu'on...
00:43:27Alors,
00:43:27on va prendre
00:43:28notre gagnant
00:43:29pour notre jeu.
00:43:31Donc,
00:43:32notre gagnant
00:43:32s'appelle
00:43:33Olivier.
00:43:35C'est Olivier
00:43:36qui vit à Albi.
00:43:37Alors,
00:43:37je pense qu'il a joué
00:43:38pour faire un cadeau
00:43:39à un proche.
00:43:41Zut,
00:43:42j'ai pris
00:43:42la petite boîte
00:43:43de la France
00:43:44dans tous ses états.
00:43:45Très beau cadeau
00:43:46à suivre.
00:43:47Vous allez gagner
00:43:48un bon d'achat,
00:43:49Olivier,
00:43:50de 200 euros
00:43:52chez Maison Scarlett,
00:43:54sur le site
00:43:54de Maison Scarlett.
00:43:55C'est une marque
00:43:56de boîte à bijoux
00:43:58pour ranger
00:43:59vos colliers
00:44:00et autres
00:44:01petits cadeaux
00:44:03que vous recevrez
00:44:03certainement à Noël.
00:44:04Bravo à vous,
00:44:05Olivier.
00:44:05Merci d'être fidèle
00:44:06à Sud Radio.
00:44:07Je vous rappelle
00:44:07que vous pouvez jouer
00:44:08toute la journée
00:44:09dans toutes les émissions.
00:44:10Il y a des cadeaux,
00:44:11très très beaux cadeaux
00:44:12à gagner,
00:44:13des séjours,
00:44:15des enceintes connectées.
00:44:16Bref,
00:44:17restez à l'écoute
00:44:19de Sud Radio
00:44:19pour jouer.
00:44:21Et on se retrouve,
00:44:21nous,
00:44:21dans un instant.
00:44:22On va parler
00:44:23d'autres sujets.
00:44:24On va parler
00:44:25des fauteuils
00:44:25pour les handicapés.
00:44:26On va parler du sida
00:44:27avec des informations
00:44:29qui sont assez inquiétantes
00:44:30sur nos jeunes.
00:44:31A tout de suite.
00:44:32Sud Radio,
00:44:33le 10h midi,
00:44:35mettez-vous d'accord,
00:44:36Valérie Expert.
00:44:37Avec,
00:44:38pour commenter
00:44:39cette actualité,
00:44:40Éric Revelle,
00:44:40journaliste,
00:44:41éditorialiste
00:44:41dans le Grand Matin Sud Radio.
00:44:43Votre livre,
00:44:44C'est Mozart qu'on assassine
00:44:45est paru aux éditions Ellipse.
00:44:47Je rappelle
00:44:48que c'est un conte musical
00:44:50qui assassine
00:44:52le président de la République.
00:44:53C'est un pamphlet musical
00:44:55sur 10 années de fiasco.
00:44:57Parce qu'on commande
00:44:58depuis tout à l'heure.
00:44:59Oui,
00:45:00c'est un vrai
00:45:00qui est Salieri.
00:45:02Ah,
00:45:02voilà,
00:45:02très bonne question.
00:45:03Parce que chaque tête de chapitre,
00:45:04c'est une oeuvre
00:45:05de Volvang,
00:45:06Ameneus,
00:45:06Mozart,
00:45:06qui correspond au fiasco
00:45:08que je décline.
00:45:08La symphonie numéro 40,
00:45:10le Don Giovanni.
00:45:11Trop de notes.
00:45:12Voilà,
00:45:13la flûte enchantée,
00:45:14la clémence de Titus,
00:45:15vous savez,
00:45:15cet empereur.
00:45:16Et j'ai même écrit
00:45:17un livret d'opéra
00:45:18où Macron,
00:45:19le tour en rime,
00:45:20est le héros
00:45:21de ce livret.
00:45:23Vous allez faire fuir
00:45:23les lecteurs
00:45:24et le livre
00:45:24n'est pas animé d'opéra.
00:45:27Je peux me permettre
00:45:27d'ajouter quelque chose
00:45:28parce que c'est vraiment
00:45:29très intéressant,
00:45:30cette démarche.
00:45:31Et ça m'interpelle
00:45:32parce que dans
00:45:33un des précédents livres
00:45:35que j'ai écrit aussi
00:45:36et publié sur Emmanuel Macron,
00:45:37j'ai travaillé
00:45:38sur la comparaison
00:45:39entre Mozart,
00:45:40l'art baroque
00:45:41et Macron.
00:45:42Et les masques.
00:45:43On ne me ferait pas de procès
00:45:44parce que je ne vous ai pas copié.
00:45:45Jamais de la vie.
00:45:47Au contraire,
00:45:48c'est un hommage.
00:45:49Je trouve que c'est
00:45:50vraiment intéressant
00:45:51d'avoir...
00:45:52Michael Darmont,
00:45:53journaliste politique
00:45:54chez 24 News.
00:45:55Je rappelle votre tout dernier livre,
00:45:56Les Derniers Jours
00:45:57d'Izac Rabin
00:45:58qui est paru au passé,
00:45:59composé une autre densité.
00:46:02Mais ça montre aussi,
00:46:03ça met en perspective
00:46:04l'actualité actuelle.
00:46:06vous replacer dans le contexte
00:46:09de cette morde.
00:46:10Isaac Rabin,
00:46:10Mathias Leboeuf,
00:46:11journaliste et philosophe,
00:46:12petit traité de la lenteur
00:46:14aux éditions
00:46:15Guitre et Daniel
00:46:16et Jean-Christophe Gallien.
00:46:18On attend votre livre.
00:46:19Politologue et conseiller
00:46:20en communication.
00:46:22Vous me permettrez
00:46:23un coup de cœur,
00:46:24un cocorico,
00:46:25un immense cocorico
00:46:26pour le champion du monde
00:46:28du pâté en croûte,
00:46:29Thibaut González,
00:46:3042 ans,
00:46:31artisan charcutier
00:46:31à l'espace gourmand
00:46:33à tuir une petite ville
00:46:34de 8000 habitants
00:46:35au sud de Perpignan.
00:46:37Ce sont nos auditeurs
00:46:38qui se réjouissent
00:46:40et son pâté en croûte
00:46:41s'intitulait
00:46:42Façon Vagné.
00:46:43C'était de la poitrine
00:46:45de porc basque,
00:46:46de magret,
00:46:46de foie gras de canard,
00:46:47d'élande et de riz de veau.
00:46:49Ce sont de véritables
00:46:50œuvres d'art
00:46:51et donc on a
00:46:52avec ce pâté en croûte
00:46:54et cette finale
00:46:55l'année dernière,
00:46:56c'était un japonais
00:46:57donc la coupe est revenue
00:46:58à la maison.
00:46:59On va passer à vos coups de cœur,
00:47:00vos coups de gueule.
00:47:01Mathias,
00:47:02je vais commencer avec vous
00:47:03parce que je crois
00:47:03qu'on a entendu
00:47:03le même reportage hier
00:47:05à l'occasion évidemment
00:47:06du lancement
00:47:07du SIDAction
00:47:09avec des témoignages
00:47:11de jeunes
00:47:12qui m'ont glacé.
00:47:13C'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:47:14le SIDA ne fait plus peur.
00:47:16Ils ne savent pas
00:47:16ces jeunes aujourd'hui
00:47:17ce qu'est le SIDA.
00:47:19Non seulement il ne fait plus peur
00:47:20mais il augmente énormément
00:47:21et effectivement
00:47:23surtout sur la tranche
00:47:2415-24 ans
00:47:25puisque une enquête
00:47:27montre que le SIDA
00:47:28et la contamination au VIH
00:47:30a progressé de 41%.
00:47:3341%
00:47:34le chiffre est énorme
00:47:35sur la période 2013-2024.
00:47:38C'est un chiffre
00:47:39de santé publique France
00:47:40et c'est vraiment
00:47:41quelque chose
00:47:41de générationnel
00:47:43puisque c'est 41%
00:47:44sur la tranche
00:47:45plus 41%
00:47:46sur la tranche
00:47:47de 15-24 ans
00:47:49est un mètre en regard
00:47:51des moins 15%
00:47:52qu'on constate
00:47:54chez les 25-49 ans.
00:47:56Alors effectivement
00:47:57il faut chercher
00:47:57à comprendre les causes.
00:47:59Le SIDA ne fait plus peur
00:48:01et il ne fait plus peur
00:48:03ça se traduit immédiatement
00:48:05par une baisse
00:48:07de l'usage des préservatifs.
00:48:09Alors pourquoi il ne fait plus peur ?
00:48:11Tout simplement
00:48:11parce que déjà maintenant
00:48:12il y a des thérapies
00:48:13qui permettent de continuer
00:48:16à vivre et à vivre longuement.
00:48:18Alors il faut rappeler
00:48:19que oui effectivement
00:48:20on en meurt moins
00:48:21et qu'on peut vivre
00:48:22avec le SIDA
00:48:23mais que ces thérapies
00:48:24sont très très lourdes
00:48:26et qu'elles sont quand même
00:48:27à portée très incapacitante.
00:48:30Ce n'est pas une pilule
00:48:32de Doliprane.
00:48:34Et puis on constate aussi
00:48:36qu'en termes d'information
00:48:37de prévention et d'éducation
00:48:40il y a eu un effondrement
00:48:42de ce côté-là.
00:48:43On est compte
00:48:4442% des jeunes
00:48:46donc de 15 à 24 ans
00:48:47pensent qu'on peut attraper
00:48:49le SIDA par un baiser.
00:48:51Sur le siège des toilettes ?
00:48:52Le siège des toilettes.
00:48:5431% pensent qu'on peut
00:48:55attraper le SIDA
00:48:56en buvant un verre
00:48:58de quelqu'un
00:48:59qui est séropositif.
00:49:00Donc on en est revenu
00:49:01finalement aux années 80.
00:49:03C'est-à-dire
00:49:03aux peurs premières
00:49:04quand on découvrait la maladie.
00:49:06On découvrait la maladie
00:49:07et on ne savait pas
00:49:07de quoi il s'agissait.
00:49:08On parlait à ce moment-là
00:49:09du cancer des homosexuels
00:49:11et on en est quasiment là.
00:49:12Et puis il y a
00:49:14une autre raison
00:49:16qui a attiré mon attention
00:49:19et qui inquiète
00:49:21justement l'association
00:49:22SIDAction
00:49:23c'est que
00:49:24cette absence de peur
00:49:27est aussi propagée
00:49:29par des croyances erronées
00:49:30et notamment
00:49:31par la montée
00:49:32du discours masculiniste
00:49:33qui véhicule
00:49:35un certain nombre de choses.
00:49:36Alors notamment
00:49:3740% des jeunes
00:49:39pensent que
00:49:40prendre des risques
00:49:41est un signe
00:49:43de masculinité.
00:49:44Particulièrement
00:49:44chez les jeunes hommes
00:49:46prendre des risques
00:49:48c'est-à-dire finalement
00:49:49faire l'amour
00:49:50sans préservatif
00:49:51c'est un signe
00:49:52de masculinité.
00:49:5331% des jeunes
00:49:55se sentent
00:49:55plus puissants
00:49:56sans préservatif.
00:49:58Et 16%
00:49:59pensent que
00:50:00le préservatif
00:50:01est un signe
00:50:03de faiblesse.
00:50:04Et là
00:50:04c'est comment dire
00:50:06ces marqueurs
00:50:07sont véhiculés
00:50:08par tout un tas
00:50:09de discours
00:50:09qu'on a qualifiés
00:50:11comme étant
00:50:11le discours masculiniste
00:50:13qui est véhiculé
00:50:14par des influenceurs
00:50:15alors il faut le dire
00:50:16souvent d'extrême droite
00:50:18sur les réseaux
00:50:19sociaux
00:50:20et
00:50:21l'association
00:50:23SIDAction
00:50:23déplore en fait
00:50:24ce discours
00:50:25et là on en revient
00:50:26d'ailleurs
00:50:26à cette histoire
00:50:27d'information
00:50:28de fake news
00:50:29de contre-vérité
00:50:30d'opinion
00:50:31et il faut rappeler
00:50:32qu'une opinion
00:50:33n'est pas forcément
00:50:34une vérité
00:50:35et qu'elle peut
00:50:35mettre la vie
00:50:37des gens
00:50:37en danger.
00:50:38Et on rappelle
00:50:40à ces jeunes
00:50:40qui ne doivent pas
00:50:41nous écouter par principe
00:50:42parce qu'ils sont à l'école
00:50:43ou à la fac
00:50:45mais il y a aussi
00:50:46des maladies sexuellement
00:50:47transmissibles
00:50:47qui sont
00:50:48le retour de la syphilis
00:50:50de maladies
00:50:50extrêmement
00:50:52invalidantes
00:50:53pour les femmes
00:50:54et les hommes
00:50:54les chlamydias
00:50:55et autres
00:50:55et que dans tous les discours
00:50:57que j'ai entendus hier
00:50:58au-delà du SIDA
00:50:58il n'y a aucune prise
00:51:00de conscience
00:51:00le seul truc
00:51:01c'est je ne veux pas
00:51:01tomber enceinte
00:51:02chez les jeunes femmes
00:51:03que j'ai entendues.
00:51:04C'est ça
00:51:04on a un peu l'impression
00:51:07aujourd'hui
00:51:08que le SIDA
00:51:08c'est une maladie
00:51:09de boomer
00:51:09c'est-à-dire que
00:51:10c'est vraiment
00:51:11la maladie
00:51:12de boomer
00:51:13ou de post-boomer
00:51:14et ça nous ramène
00:51:15dans les années
00:51:1680, 83, 84
00:51:18où on était dans
00:51:19Et pas de campagne
00:51:21plus aucune campagne
00:51:22d'information
00:51:22Plus rien
00:51:23Mais même dans les médias
00:51:25je me souviens
00:51:26que Christophe De Chavane
00:51:28avait fait toute une campagne
00:51:29sur le préservatif
00:51:31je ne sais plus
00:51:32à l'époque
00:51:32c'était un franc
00:51:33aujourd'hui
00:51:34il n'y a plus rien
00:51:36du tout
00:51:36Et on rappelle ce chiffre
00:51:38la séropositivité
00:51:39détectée
00:51:40chez les 15-24 ans
00:51:41a augmenté
00:51:42de 41%
00:51:43en 10 ans
00:51:43donc c'est un chiffre
00:51:44important
00:51:45donc parlez à vos enfants
00:51:46vos petits-enfants
00:51:47et faites passer
00:51:49l'information
00:51:50de la contamination
00:51:52au-delà du SIDA
00:51:53même des maladies
00:51:54sexuellement transmissibles
00:51:55Mickaël
00:51:55c'est un coup de coeur
00:51:56Oui alors
00:51:57on vient à l'étrier
00:51:59pour le moins
00:52:00de façon assez forte
00:52:02Emmanuel Macron
00:52:02on va quand même dire
00:52:04que la décision
00:52:06en tout cas
00:52:07la promesse tenue
00:52:08d'avoir
00:52:08fait passer
00:52:11le remboursement intégral
00:52:12des fauteuils roulants
00:52:13des remplacements
00:52:14de fauteuils roulants
00:52:14ou d'achats
00:52:15de fauteuils roulants
00:52:15pour personnes handicapées
00:52:17est à saluer
00:52:19parce qu'effectivement
00:52:20c'était peut-être
00:52:22la seule promesse
00:52:23du second mandat
00:52:25qui a été tenue
00:52:26même s'il a fallu
00:52:28quand même
00:52:28on le note
00:52:28deux ans
00:52:29pour aboutir
00:52:31donc voilà
00:52:31une mesure
00:52:32qui au fond
00:52:33était assez simple
00:52:34à faire passer
00:52:36en termes de politique publique
00:52:37ça met deux ans
00:52:38à pouvoir devenir
00:52:39officiel
00:52:40et concret
00:52:40et matériel
00:52:41pour les gens
00:52:42et je trouve que
00:52:43voilà
00:52:43c'est une manière
00:52:46quand même encore
00:52:46parce que ça
00:52:48ça a été aussi
00:52:48notre cohérence
00:52:49de son mandat
00:52:49il faut le dire
00:52:50le travail sur
00:52:51améliorer le sort
00:52:54des personnes
00:52:55souffrant de handicap
00:52:55de façon à les remettre
00:52:56dans la société
00:52:57de plus en plus
00:52:58parce que ça permet
00:52:59de travailler
00:53:00sur cette démarche
00:53:02inclusive
00:53:03qui avait été
00:53:03en son temps
00:53:04brocardée
00:53:05par Eric Zemmour
00:53:06mais qui quand même
00:53:07reste la marque
00:53:08quand même
00:53:09de la société
00:53:09qui veut accueillir
00:53:11et faire évoluer
00:53:13quand même
00:53:14en son sein
00:53:14donc de ce point de vue là
00:53:16je donne le point
00:53:17vous me permettrez
00:53:18d'être un tout petit peu
00:53:19rabat-joie
00:53:19parce que ce ne sont pas
00:53:20non non
00:53:21mais il y a un abus de langage
00:53:22qui dit
00:53:23tous les fauteuils roulants
00:53:24seront remboursés
00:53:25le fauteuil roulant
00:53:26de base
00:53:26c'est à dire
00:53:27j'ai entendu
00:53:28des gammes de prix
00:53:29assez chères
00:53:31quand même
00:53:31des fauteuils
00:53:32en position verticale
00:53:33qui vont jusqu'à
00:53:3420 000 euros
00:53:35c'est pas la base
00:53:37c'est vraiment
00:53:37les fauteuils
00:53:39assez chers
00:53:40donc j'ai lu
00:53:40une mauvaise information
00:53:42donc bravo
00:53:42après il va falloir
00:53:43adapter les gares
00:53:44les tribunaux
00:53:45quand il y aura le label
00:53:47on verra comment
00:53:48on reprendra vos propos
00:53:50j'aurai un feu
00:53:51rouge
00:53:52j'aurai un feu
00:53:54un feu rouge
00:53:55Eric on va parler
00:53:56avec vous
00:53:57de la surpopulation
00:53:59carcérale
00:54:00bah oui
00:54:01oui il faut en parler
00:54:03alors on n'est pas
00:54:04en prison par hasard
00:54:05évidemment
00:54:05c'est pas le propos
00:54:07mais je regardais
00:54:08les chiffres
00:54:09alors je vais pas rentrer
00:54:10dans le détail
00:54:10des maisons d'arrêt
00:54:11et des prisons
00:54:12mais en gros
00:54:12on a une densité carcérale
00:54:14de 136%
00:54:15ça veut dire qu'on a
00:54:1636% des détenus
00:54:17qui dorment par terre
00:54:18je crois que c'est
00:54:181800 détenus
00:54:20qui dorment par terre
00:54:21on est quasiment
00:54:25les plus mauvais élèves
00:54:26en Europe
00:54:26puisque je regardais
00:54:27on est en 3ème position
00:54:29derrière la Slovénie
00:54:30et Chypre
00:54:30bon excusez du peu
00:54:31donc ça veut dire
00:54:32quand même que
00:54:33c'est une étude
00:54:34publiée par le conseil
00:54:35de l'Europe
00:54:35bon voilà
00:54:36donc
00:54:36c'est quand même
00:54:39un vrai problème
00:54:39encore une fois
00:54:40on n'est pas en prison
00:54:41par hasard
00:54:41mais il y a quand même
00:54:42un souci
00:54:43un pays comme le nôtre
00:54:43ne devrait pas laisser
00:54:44ses détenus
00:54:46dans cet état là
00:54:46mais il y a encore
00:54:47combien de fois
00:54:47on a dit
00:54:48on va construire des prisons
00:54:49alors justement
00:54:49je voulais terminer
00:54:51sur une note
00:54:51un peu moins positive
00:54:52pour Macron
00:54:53vous voyez
00:54:53pour le président
00:54:54de la République
00:54:55il avait promis
00:54:5615 000 places
00:54:5615 000 places
00:54:58on est un peu
00:54:59en dessous de 5 000
00:55:00qui ont été livrés
00:55:01donc il en manque
00:55:0110 000
00:55:01il avait même dit
00:55:03parmi les petites phrases
00:55:04il avait dit
00:55:0580% des détenus
00:55:06seraient en cellule individuelle
00:55:07bon bah écoutez
00:55:08voilà tout ça
00:55:09est un fiasco de plus
00:55:10il faut le dire
00:55:10alors après je mesure
00:55:11la difficulté
00:55:12qu'il y a d'implanter
00:55:12une prison
00:55:13parce qu'on est
00:55:14globalement
00:55:15on est pour
00:55:15que cette situation change
00:55:16mais quand vous êtes
00:55:17maire d'un village
00:55:17et que vous allez voir
00:55:18vous administrer
00:55:19et que vous leur dites
00:55:19en fait je vais faire voter
00:55:20au conseil municipal
00:55:21la construction d'une prison
00:55:23en général
00:55:24vous êtes
00:55:25si c'est près d'une élection
00:55:26vous n'êtes pas réélu
00:55:27bien sûr
00:55:28je crois qu'il y a
00:55:29ce que vous dites aussi
00:55:30qui est intéressant
00:55:31sur l'idée que c'est
00:55:33voilà
00:55:33plus on s'élève
00:55:34dans la hiérarchie criminelle
00:55:35plus évidemment on est isolé
00:55:37plus on est isolé
00:55:40les uns des autres
00:55:40là pour le coup
00:55:41ça pose une question
00:55:42notamment dans les
00:55:43primo-accédants
00:55:44à la peine de prison
00:55:45qui se retrouvent
00:55:47largement
00:55:48en collectif
00:55:49et donc lorsqu'on veut
00:55:51couper les flux
00:55:52de conversations
00:55:53positives
00:55:54je ne dis pas de violences
00:55:55et de choses comme ça
00:55:56ça peut arriver aussi malheureusement
00:55:57mais de pression
00:55:58d'acclimatation
00:55:59on rentre dans un autre univers
00:56:01et là on y pénètre vraiment
00:56:02de manière très concrète
00:56:03puisqu'on passe des jours
00:56:04et des nuits
00:56:05collectivement avec des gens
00:56:07qui ne sont pas forcément
00:56:08des exemples à suivre
00:56:09et je pense que c'est un vrai sujet
00:56:10sur les jeunes
00:56:11qui débutent leur parcours
00:56:14alors ils ont souvent
00:56:15souvent déjà
00:56:16un état de service important
00:56:18mais lorsqu'ils arrivent en prison
00:56:19pour le coup
00:56:20ça confirme définitivement
00:56:21leur ancrage dans ce monde là
00:56:22dans ces contextes
00:56:23vous pourrez réagir Mathias
00:56:25tout de suite
00:56:26après la pause
00:56:27on va parler effectivement
00:56:28de cette surpopulation carcérale
00:56:29et de Monseigneur Aveline
00:56:31qui est le chef
00:56:33de file de l'église de France
00:56:35qui s'insurge
00:56:37contre l'impasse
00:56:37du tout carcéral
00:56:38dans la croix ce matin
00:56:39tout de suite
00:56:40Sud Radio
00:56:41Sud Radio
00:56:43le 10h midi
00:56:44mettez-vous d'accord
00:56:45Valérie Expert
00:56:46allez on continue
00:56:51et nous parlons
00:56:52de surpopulation carcérale
00:56:53donc je vous disais
00:56:54oui
00:56:55Monseigneur Aveline
00:56:56qui parle d'une impasse
00:56:59pour le tout carcéral
00:57:00que ça va à l'encontre
00:57:01de la sécurité
00:57:02de nos concitoyens
00:57:03et on rappelle ce chiffre
00:57:04136%
00:57:06de densité carcérale
00:57:07c'est
00:57:08vous voulez réagir Mathias ?
00:57:09Oui je voulais réagir
00:57:10à ce qu'a dit Eric
00:57:11déjà effectivement
00:57:14la France
00:57:15est souvent condamnée
00:57:16pour ça
00:57:17par la Cour européenne
00:57:19des droits de l'homme
00:57:20et ça manque une chose
00:57:21ça tord le coup
00:57:22à une idée
00:57:22qui est l'idée
00:57:23qu'on entend
00:57:24la petite musique
00:57:24qu'on entend régulièrement
00:57:26de dire
00:57:26ils sont en prison
00:57:27c'est un hôtel 4 étoiles
00:57:29ils sont logés
00:57:30nourris
00:57:31blanchis
00:57:32ils ont la télé
00:57:32ils ont des accueillis
00:57:33voilà
00:57:35vivre en prison
00:57:36en France
00:57:37c'est loin
00:57:38d'être un plaisir
00:57:39alors je dis pas
00:57:40que ça doit être un plaisir
00:57:41mais notamment
00:57:42ce chiffre
00:57:43montre qu'effectivement
00:57:44quand vous êtes
00:57:45dans 10 mètres carrés
00:57:46à 5 ou 6
00:57:47voilà quoi
00:57:49on est loin
00:57:49de l'hôtel 4 étoiles
00:57:51Oui oui
00:57:51non mais c'est
00:57:52c'est sûr
00:57:53et cette réalité
00:57:54carcérale
00:57:55elle est là
00:57:55en même temps
00:57:55il faut bien
00:57:56mettre en prison
00:57:57aussi quand il y a
00:57:58des délinquants
00:57:58et quand on
00:57:59on en arrête certains
00:58:00et qu'on voit
00:58:01qu'ils ont eu
00:58:015 ans
00:58:02enfin 50
00:58:02une vingtaine
00:58:03de condamnations
00:58:05et qu'ils ont effectué
00:58:06très peu de peine
00:58:07de prison
00:58:07on peut aussi
00:58:08s'interroger
00:58:08Oui mais je crois
00:58:09que c'est encore une fois
00:58:10toute la dérive collective
00:58:12c'est comme si
00:58:14vous ne regardez pas
00:58:15ce qu'on vous dit
00:58:17vous ne lisez pas
00:58:17ce qu'on vous rapproche
00:58:18vous ne regardez pas
00:58:19la réalité
00:58:19de ce qui se passe
00:58:20ou vous l'acceptez
00:58:21ou vous le voulez
00:58:21il y a 5, 6, 7 personnes
00:58:23dans 10 mètres carrés
00:58:24c'est pas d'aujourd'hui
00:58:25encore une fois
00:58:26c'est qu'on le veut bien
00:58:26absolument
00:58:27c'est pas qu'un problème
00:58:28de décision publique
00:58:30c'est aussi une volonté politique
00:58:32de vision politique
00:58:33de choix
00:58:33de détermination
00:58:34de définition
00:58:35la manière de rémunérer
00:58:36les gardiens de prison
00:58:37la manière de les sécuriser
00:58:38l'ensemble du système
00:58:39qui tourne autour
00:58:40de la sécurité en France
00:58:41voilà
00:58:41après oui
00:58:43on découvre ça
00:58:44on regrette
00:58:45on dit que c'est pas la solution
00:58:4615 000 places en 2017
00:58:49c'était la promesse
00:58:51voilà
00:58:51tout est dit
00:58:52c'est-à-dire qu'on va faire
00:58:54des super prisons
00:58:55là aujourd'hui
00:58:56très bien
00:58:57c'est formidable
00:58:57il y a des réactions
00:58:58Gérald Darmanin s'en va là-dessus
00:58:59mais il n'y a pas de cohérence
00:59:01c'est-à-dire que la difficulté
00:59:02de la gouvernance d'un pays
00:59:04c'est aussi ça
00:59:05c'est qu'à un moment donné
00:59:05sur la durée
00:59:06au-delà des alternances
00:59:08et ces derniers temps
00:59:09il n'y a pas tant d'alternances
00:59:10que ça
00:59:10il y a juste des incapacités
00:59:11de trouver une majorité
00:59:12et bien
00:59:13mais si on remonte plus loin
00:59:14on parlait Nicolas Sarkozy
00:59:16hors antenne
00:59:16on peut parler de Jacques Chirac
00:59:17tout ça remonte quand même
00:59:18très loin
00:59:19très loin
00:59:20le politique c'est aussi
00:59:21et l'administration
00:59:22et la haute administration
00:59:22je sais qu'on a beaucoup
00:59:23de vos fonctionnaires
00:59:24dans ce pays
00:59:24c'est aussi d'imaginer
00:59:26ce qui va se passer
00:59:26pas seulement dans 30 ans
00:59:28c'était le plan
00:59:29avant vous rappelez-vous
00:59:29il y avait un ministère du plan
00:59:31et puis il y a eu
00:59:31François Béraud
00:59:32qui s'est occupé de planification
00:59:33ces derniers temps
00:59:34mais c'est au moins
00:59:36il y a 10 ans
00:59:36à 15 ans
00:59:37se dire qu'est-ce qui va se passer
00:59:38comment on s'adapte à ça
00:59:39et aujourd'hui
00:59:40c'est la petite semaine
00:59:41oui vous avez la polémique
00:59:43sur la labellisation des médias
00:59:44ça durera 15 jours
00:59:45et puis on n'aura 15 jours
00:59:45autre chose derrière
00:59:46ça n'est plus tout à fait possible
00:59:48non
00:59:48Michael
00:59:48Feu, Maître Lévy
00:59:50ténor du barreau
00:59:51disait lorsque vous voulez
00:59:52regarder une société
00:59:53regarder ses prisons
00:59:54l'état de ses prisons
00:59:54donc voilà
00:59:56donc effectivement
00:59:57je prolonge
00:59:58ce qui était dit à un instant
00:59:59je suis assez d'accord
01:00:00tout ça raconte aussi
01:00:03une gouvernance française
01:00:04une tradition
01:00:05de gouvernance française
01:00:06qui consiste à ne pas
01:00:07vraiment
01:00:08ou en tout cas très rarement
01:00:10prendre les sujets
01:00:11à bras-le-corps
01:00:12ou en tout cas avoir une vision
01:00:13et les regarder en face
01:00:15parce qu'il y a
01:00:16les circonstances électorales
01:00:19parce qu'effectivement
01:00:20bâtir une prison
01:00:22c'est prendre le risque
01:00:24de mécontenter
01:00:26les habitants
01:00:27tout le monde va des prisons
01:00:28mais jamais chez soi
01:00:29bon tout ça on connaît
01:00:30de ce point de vue là
01:00:32ça montre bien
01:00:32qu'il sera nécessaire
01:00:35et je ne sais pas
01:00:35par quels moyens
01:00:36par un traumatisme
01:00:37par une lucidité
01:00:38par un accès de raison
01:00:40il faudra quand même
01:00:41remettre à plat
01:00:42tout un mode de fonctionnement
01:00:43dans tous les sujets
01:00:44que l'on parle
01:00:45de la santé mentale
01:00:46que l'on parle
01:00:47de la gestion de l'eau
01:00:47que l'on parle
01:00:48de la gestion des prisons
01:00:49on voit bien
01:00:50qu'on est arrivé
01:00:51au bout d'un système
01:00:52mais justement
01:00:53ça ça demande
01:00:54une vision politique
01:00:55ça demande un peu
01:00:56de planification
01:00:57du courage
01:00:58de la vision
01:00:59et un peu de planification
01:01:00parce qu'il faut prévoir
01:01:01aujourd'hui
01:01:02ce qui va se passer
01:01:03dans 5-10 ans
01:01:04et on n'a
01:01:05aucun des trois
01:01:06c'est à dire qu'on a l'impression
01:01:08qu'on navigue à vue
01:01:09en permanence
01:01:10on construit une prison
01:01:11dans un champ
01:01:11parce que voilà
01:01:12on pourra dire
01:01:13on a construit
01:01:14mais on se demande
01:01:15même plus
01:01:16à quoi sert la prison
01:01:17c'est à dire
01:01:17que si vous mettez
01:01:18des gens en prison
01:01:19et qu'ils ressortent pire
01:01:20au bout de 5 ans
01:01:21la société
01:01:22n'a rien à y gagner
01:01:23donc on n'a pas
01:01:24de vision politique
01:01:25on navigue à vue
01:01:28pas de réflexion
01:01:29pas de planification
01:01:30vous évoquiez
01:01:31Jean-Christophe
01:01:33François Béroux
01:01:34au plan
01:01:34franchement
01:01:35on se demande
01:01:36ce qu'il a fait
01:01:37pendant tant d'années
01:01:38c'est à dire que
01:01:39lui aussi
01:01:39il se demande
01:01:40ce qu'il a fait
01:01:40et là
01:01:43qui est-ce qui est au plan ?
01:01:44c'est
01:01:45l'ancien ministre
01:01:46oui
01:01:50Clément Beaune
01:01:51Clément Beaune
01:01:52vous voyez
01:01:54où on en est ?
01:01:56alors que
01:01:57Clément Beaune
01:01:57le plan
01:01:58qui a été mis en place
01:02:00par De Gaulle
01:02:01était un outil
01:02:03de développement
01:02:04et de perspective
01:02:05magnifique
01:02:06c'est à dire que
01:02:07notamment tout le réseau ferroviaire
01:02:09a été déployé
01:02:11à travers le plan
01:02:12donc c'est un outil formidable
01:02:14qui a été cassé
01:02:16par l'impéritie des politiques
01:02:19un coup de gueule
01:02:21ou un coup de
01:02:22coup de cafard
01:02:23pour vous
01:02:24Jean-Christophe
01:02:24c'est plus léger
01:02:25mais enfin ça dit aussi
01:02:27un petit peu
01:02:27de notre gouvernement
01:02:29c'est de notre société
01:02:30on apprenait ce matin
01:02:32que
01:02:32vous savez
01:02:33j'y étais pas l'année dernière
01:02:35je peux pas témoigner physiquement
01:02:36que le concert du nouvel an
01:02:38qui existe depuis deux ans
01:02:40sur les Champs-Élysées
01:02:41qui avait rassemblé
01:02:43l'année dernière
01:02:43effectivement plus d'un million de personnes
01:02:45qui était un moment
01:02:45voilà
01:02:46plutôt des jeunes d'ailleurs
01:02:48parce qu'effectivement
01:02:48c'était
01:02:49un style musical
01:02:51qui était proche
01:02:51des goûts
01:02:52effectivement
01:02:53mais qui a laissé
01:02:54semble-t-il
01:02:54un souvenir terrible
01:02:55aux forces de l'ordre
01:02:56mais il est vrai aussi
01:02:58aux forces politiques
01:02:59de Paris
01:03:00puisqu'ils avaient très peur
01:03:02d'avoir des drames
01:03:03et des morts
01:03:04à cette occasion
01:03:05avec des familles
01:03:05qui étaient coincées
01:03:06puisque ça mélange un peu tout
01:03:07il y a un feu d'artifice
01:03:08donc c'est une fête classique
01:03:10non pas historique
01:03:11puisqu'elle a toujours lieu
01:03:11mais pas de manière concert
01:03:12et cette année
01:03:13il est annulé
01:03:13on l'a appris ça ce matin
01:03:14que le concert
01:03:15qui sera diffusé
01:03:16sur
01:03:16qui est enregistré déjà
01:03:20avec des figurants
01:03:21qu'on aura quelque chose
01:03:22qui sera beaucoup plus contrôlé
01:03:23et donc ce que ça dit
01:03:24pour moi
01:03:25c'est là aussi
01:03:25l'idée que
01:03:26on va nous dire
01:03:28oui c'est pas fait pour
01:03:30que les Champs-Élysées
01:03:31ne sont pas faits pour ça
01:03:31que c'est pas une arène
01:03:32à spectacle
01:03:33et ainsi de suite
01:03:33si c'est devenu
01:03:34une arène de spectacle
01:03:35puisqu'on fait
01:03:35de la projection
01:03:36que tous les grands événements
01:03:37aujourd'hui
01:03:38Coupe du Monde
01:03:39Victoire
01:03:39Champions League
01:03:40et je ne sais quoi encore
01:03:41se finissent là-bas
01:03:42et donc ça veut dire
01:03:43quand même que
01:03:44voilà
01:03:44alors oui
01:03:45est-ce que ça veut dire
01:03:45qu'on est incapable
01:03:46nous en tant que société
01:03:47de vivre un événement
01:03:48de ce type
01:03:49de manière
01:03:49sinon sécurisée
01:03:51en tout cas
01:03:52collective
01:03:53cordiale
01:03:54je ne sais quoi
01:03:54mesurée
01:03:55est-ce que nous ne savons plus
01:03:57prendre le risque
01:03:58aussi de ces événements-là
01:03:59parce qu'on ne sait pas bien
01:03:59on a quand même organisé
01:04:01les Jeux Olympiques
01:04:02et donc voilà
01:04:03j'ai une petite pensée
01:04:04pour Anne Hidalgo
01:04:05qui finit son mandat
01:04:06ça a été enregistré
01:04:06avec des figurants
01:04:08voilà
01:04:08alors qu'est-ce qu'on donne
01:04:12comme label
01:04:12à France Télévisions
01:04:13qui ment
01:04:14à ses téléspectateurs
01:04:15puisque ça a été enregistré
01:04:18au mois de novembre
01:04:19place de la Concorde
01:04:20avec des figurants
01:04:21voilà
01:04:22c'est du fait que
01:04:22c'est du fait
01:04:23c'est du fait
01:04:24et le feu d'artifice
01:04:27est maintenu
01:04:27donc vous aurez
01:04:29un million de personnes
01:04:30sur les champs
01:04:30de toute façon
01:04:31c'est ce que je ne comprends pas
01:04:32c'est là où je veux dire
01:04:32il y aura des DJs
01:04:33il y aura du full mapping
01:04:35c'est-à-dire des projections
01:04:36qui raconteront justement
01:04:37l'héritage des Jeux Olympiques
01:04:39sur l'arc de Trignon
01:04:41il y aura une musique
01:04:42qui sera d'ailleurs
01:04:43une seule musique
01:04:44exclusivement féminine
01:04:45d'ailleurs ce soir-là
01:04:46cette fois-ci
01:04:47c'est un choix qui a été fait
01:04:48par des DJ
01:04:49donc on est dans un contexte
01:04:50qui est un peu hybride
01:04:51on ne veut pas le concert
01:04:52en même temps
01:04:53on fait quand même une fête
01:04:54en même temps
01:04:54on va regretter
01:04:55on avait peur d'avoir
01:04:56un million de personnes
01:04:56mais en même temps
01:04:57on en aura quand même beaucoup
01:04:58parce que comme vous le dites
01:04:59il n'y aura peut-être
01:05:00que des familles
01:05:00mais il n'y aura pas que des familles
01:05:01s'il y a des DJs
01:05:02des gens qui font la fête
01:05:03qui viennent danser
01:05:04on le sait très bien
01:05:04donc oui
01:05:05tout ça est assez étrange
01:05:06c'est la fête hologramme
01:05:08ça se termine
01:05:09c'est intéressant
01:05:09mais ça me renvoie juste
01:05:10parce qu'on s'appellera
01:05:11de conclure aussi
01:05:12peut-être le débat
01:05:14sur la labellisation
01:05:15des fake news
01:05:16ça me fait penser aussi
01:05:17à quelque chose
01:05:17la première image
01:05:18du président Macron
01:05:19à peine élu
01:05:20a été en fait une image
01:05:22non avant le Louvre
01:05:23a été une image fausse
01:05:25parce qu'en réalité
01:05:25les médias
01:05:26ont suivi une voiture
01:05:27dans laquelle
01:05:27il n'y avait pas
01:05:28le président de la République
01:05:28parce que
01:05:30souvenez-vous
01:05:31son grand
01:05:33désir
01:05:34était de leurrer
01:05:34les journalistes
01:05:35et de faire en sorte
01:05:36que les journalistes
01:05:36ne le voient plus
01:05:37or dans la voiture
01:05:38suivie par tout le monde
01:05:39il n'y avait plus
01:05:40donc la première image
01:05:41est une fake
01:05:42ça rappelle
01:05:44cette phrase terrible
01:05:45de Churchill
01:05:45sur Atlee
01:05:46qui arrive
01:05:47au 10 Downing Street
01:05:48parce qu'il est
01:05:49premier ministre
01:05:49et Churchill dit
01:05:50Atlee arrive
01:05:53au 10 Downing Street
01:05:54on ouvre la porte
01:05:55et personne n'en descend
01:05:56mais cette phrase terrible
01:06:00cette phrase terrible
01:06:01d'un commissaire de police
01:06:02qui dit
01:06:02l'an dernier
01:06:03on a eu plus de frayeur
01:06:04en deux heures de réveillon
01:06:05sur les champs
01:06:05qu'en trois semaines
01:06:06de Jeux Olympiques
01:06:07donc ça veut dire
01:06:08qu'on accepte ça
01:06:09ça veut dire
01:06:09qu'on accepte
01:06:09que des entreprises
01:06:10quittent certains sites
01:06:12au nord de Paris
01:06:13parce que
01:06:14il n'y a pas de protection
01:06:15pour les salariés
01:06:16la même chose à Marseille
01:06:17ça veut dire
01:06:18surtout une chose
01:06:19qu'on est quasiment
01:06:20plus capable
01:06:20d'avoir un événement
01:06:22dans l'espace public
01:06:24qui ne donne pas
01:06:25à l'occasion
01:06:26à des racailles
01:06:26de déclencher des heures
01:06:28c'est ça
01:06:28donc quand vous entendez
01:06:29tous ces gouvernants
01:06:30qui vous expliquent
01:06:31sur quelques sujets
01:06:32que ce soit
01:06:32la République ne reculera pas
01:06:34ben si madame
01:06:35elle ne fait que reculer
01:06:36d'ailleurs
01:06:36elle recule
01:06:37c'est fini pour aujourd'hui
01:06:39pour les débats
01:06:40dans un instant
01:06:41c'est Antoine Decaune
01:06:42qui sera avec nous
01:06:43et merci à tous les quatre
01:06:45et merci à nos auditeurs
01:06:47qui ont participé
01:06:47à ces débats
01:06:48merci messieurs
01:06:49cette année
01:06:51la radio officielle
01:06:52du Père Noël
01:06:53c'est Sud Radio
01:06:54envoyez dès maintenant
01:06:56Sapin au 728
01:06:58Sapin au 728
01:06:59et jusqu'à Noël
01:07:01écoutez Sud Radio
01:07:02toute la semaine
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