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  • il y a 2 mois
Mettez vous d'accord avec Gilles Platret, Patrick Vignal, Pascal Bataille et Alex Darmon

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-10-20##

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Transcription
00:00:00Dans l'hémicycle vendredi, parmi les mesures prévues dans le projet de loi de finances,
00:00:04il y a notamment le maintien d'un impôt exceptionnel sur les revenus
00:00:07ou encore le gel du barème de l'impôt sur le revenu.
00:00:10Un retard considérable dans la mise aux normes des installations techniques au Louvre,
00:00:15c'est ce que dénonce un pré-rapport de la Cour des Comptes dévoilé ce matin par le journal Le Figaro.
00:00:20Il révèle ainsi que seul un tiers des salles dispose d'au moins une caméra.
00:00:24Un rapport, alors que le musée a été cambriolé hier,
00:00:27quatre individus ont réussi à pénétrer dans la galerie Apollon
00:00:30et à emporter plusieurs pièces d'une valeur inestimable.
00:00:33Une opération menée en à peine sept minutes,
00:00:36une pièce a été retrouvée sûrement perdue dans la fuite des cambrioleurs,
00:00:39la couronne de l'impératrice Eugénie.
00:00:42En attendant, le musée rouvre ses portes aujourd'hui,
00:00:44mais certaines parties sont tout de même inaccessibles au public.
00:00:48Le procès du meurtre de Lola continue,
00:00:50des médecins légistes et des témoins doivent témoigner aujourd'hui.
00:00:53On le rappelle, Dabia Benkired est jugée depuis vendredi
00:00:56pour avoir violé, torturé et tué la jeune fille de 12 ans en octobre 2022 à Paris.
00:01:01Et quatre personnes sont mortes dans un incendie à Lyon.
00:01:04Il s'est déclaré ce matin aux alentours de 5 heures dans un immeuble de 10 étages,
00:01:08un immeuble situé dans le quartier du centre commercial de la Pardieu.
00:01:11On ignore pour l'instant les véritables causes du sinistre.
00:01:15Un gymnase a été ouvert par la ville de Lyon pour accueillir les personnes impliquées.
00:01:19Et puis, c'est le dernier jour pour payer la taxe foncière par virement.
00:01:25Si le montant est supérieur à 300 euros,
00:01:27alors il faut se rendre sur le site impots.gouv.fr avant minuit ce soir.
00:01:31Mais le prélèvement, lui, ne sera effectué sur votre compte bancaire que lundi prochain.
00:01:36Pour les autres moyens de paiement, il est déjà trop tard.
00:01:38La date limite, c'était le 15 octobre.
00:01:40Excellente matinée à tous.
00:01:42Et à vous aussi, Clémence Lebarry, merci.
00:01:46Et bienvenue à tous sur Sud Radio.
00:01:51On est ensemble jusqu'à 11h30 au moins pour débattre de l'actualité.
00:01:56Vous retrouverez Valérie Experte dès demain en pleine forme à partir de 10h, bien entendu.
00:02:01On est ensemble avec nos invités, Gilles Platret qui est notre invité.
00:02:04Bonjour à vous, Gilles.
00:02:05Bonjour.
00:02:05Vous êtes maire de Chalon-sur-Saône.
00:02:07Patrick Vignal est avec nous également.
00:02:09Bonjour Patrick.
00:02:10Vous êtes ancien député Renaissance de l'Hérault.
00:02:12Nous sommes avec Pascal Bataille également.
00:02:14Bonjour à tous.
00:02:16Animateur, producteur, chef d'entreprise et auteur de ce petit traité du silence à l'usage des gens bruyants.
00:02:21Dieu sait s'il y en a en ce moment.
00:02:23C'est publié chez Très Daniel.
00:02:24Et on est avec Alex Darmon.
00:02:26Bonjour à vous Alex.
00:02:27Bonjour.
00:02:28Journaliste politique, vous avez créé la chaîne YouTube Les Indécis.
00:02:31On va essayer de se mettre d'accord sur l'actualité ce matin.
00:02:33Et Dieu sait si elle est chargée.
00:02:36Dans un instant, est-ce qu'on est en train de vivre une humiliation nationale ?
00:02:40On va revenir sur ce casse du Louvre.
00:02:42Sept minutes seulement avec un monte-charge, presque une nacelle de déménageurs.
00:02:46Aucune violence, juste l'usage d'une disqueuse.
00:02:48On force une porte-fenêtre.
00:02:50Et puis on repart avec parmi les bijoux les plus précieux de ce que recouvre notre territoire.
00:02:55On va revenir aussi sur cette annonce ce matin du garde des Sceaux Gérald Darmanin.
00:03:00Est-ce déplacé qu'un garde des Sceaux s'apprête à rendre visite son ami prisonnier Nicolas Sarkozy ?
00:03:06C'est en tout cas ce qu'il a annoncé ce matin.
00:03:07On verra si cela vous choque ou pas.
00:03:09Et puis l'autre actualité sur laquelle nous débattrons concerne le régime algérien.
00:03:14Le nouveau ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, qui veut renouer le dialogue avec le régime algérien.
00:03:19En espérant que ça puisse faire revenir nos deux compatriotes qui, je le rappelle, sont toujours retenus de facto en otage par ce régime.
00:03:26A la fois le journaliste Christophe Gleize et l'écrivain Boalem Sansal.
00:03:30Pareil, fallait-il renouer, faut-il renouer le dialogue avec le régime algérien ?
00:03:34C'est ce qu'on verra avec vous.
00:03:36Mais avant ça, bon, ciel, nos bijoux, j'ai envie de dire.
00:03:39Revenons sur ce qui s'est passé hier.
00:03:41Est-ce que la France est en train de vivre une humiliation nationale ?
00:03:44Nous sommes en une de tous les journaux internationaux.
00:03:47Arsène Lupin a encore frappé.
00:03:49On a volé des bijoux de la couronne, de la couronne impériale du second empire, certes.
00:03:53En tout cas, quand même, ça fait mauvais genre, Gilles Platret.
00:03:57Oui, ça fait mauvais genre.
00:04:00Tout est incandescent en ce moment.
00:04:01Si la France allait bien, ce phénomène, qui est absolument regrettable et qui est une atteinte au patrimoine national,
00:04:08serait passé pour quelque chose de fâcheux.
00:04:10On aurait tiré un certain nombre de responsabilités.
00:04:12Et là, ça devient un problème politique.
00:04:14C'est ça qui est intéressant, pardonnez-moi de le dire un peu brutalement, comme ça.
00:04:17Je ne passe pas par pertes et profits, le vol en lui-même, parce que c'est quelque chose qui touche véritablement au patrimoine français.
00:04:23Je ne suis pas sûr.
00:04:24J'ai lu ce matin que la ministre de la Culture dit que c'est le même effet de sidération que l'incendie de Notre-Dame-Paris.
00:04:30Je ne pense pas.
00:04:30Très honnêtement, dans le public, l'écho n'est pas le même.
00:04:33Mais malgré tout, c'est une atteinte au patrimoine.
00:04:35Donc, on sait aujourd'hui, et la Cour des Comptes, qui devait publier un rapport sur le manque de sécurisation du Louvre,
00:04:41et qui devait publier dans quelques semaines, a laissé fuiter, et je pense que c'était sain quand même sur le plan démocratique,
00:04:47quelques extraits de ce rapport qui montrent bien qu'en réalité, le Louvre n'a pas été vidéoprotégé.
00:04:52Ce qui paraît assez hallucinant.
00:04:53Nous mettons des caméras partout dans nos villes.
00:04:56Nous essayons de lutter contre la délinquance, la petite délinquance de trottoirs, si je puis dire.
00:05:01Et là, on a le plus bel établissement misographique du monde, parce que c'est le cas,
00:05:06qui n'est pas capable de se vidéoprotéger lui-même.
00:05:09En tout cas, ça pose un certain nombre de questions.
00:05:11Je ne veux pas rentrer dans la polémique politique, parce que celle-ci, elle me semble quand même vraiment surfaite, en l'occurrence.
00:05:17Il y a une blessure, effectivement, patrimoniale.
00:05:19Mais il y a surtout, à l'instar du Louvre, mais également de tous les autres musées de France,
00:05:24sans doute une réflexion énorme à avoir pour protéger notre patrimoine, ce qui est quand même l'essentiel.
00:05:28Oui, et une grande peur, parce qu'un acte pareil, médiatisé à ce point-là, ça peut donner des idées à d'autres.
00:05:33Et après tout, il y a des musées encore moins protégés que le Louvre dans chaque sous-préfecture, Patrick Vignal.
00:05:37Non, mais en fait, le vrai débat, c'est comment on sécurise les musées.
00:05:40Je ne vois pas quand même les fenêtres du Louvre avec des barbelés, avec des grilles partout.
00:05:44Moi, j'ai le cas du musée Fabre à Montpellier.
00:05:46Je pense que si les gens voulaient s'amuser avec une nacelle et monter pour casser une ville,
00:05:51ils pourraient le faire.
00:05:52Le vrai débat, c'est comment on les sécurise.
00:05:54Mais enfin, pardon, Patrick Vignal, si vous allez dans un musée, une exposition ou autre,
00:05:57vous faites la queue avec tous les touristes, parce que vous devez passer par un sas comme à l'aéroport.
00:06:01C'est plus compliqué d'y rentrer pour les visiteurs que pour les cambrioleurs.
00:06:04Non, mais vous savez, on passe une période, vous l'avez dit, monsieur le maire, on est chez les fous en ce moment.
00:06:08Une période de politique compliquée, donc moi, je ne veux pas dédouaner les gens du musée du Louvre,
00:06:13mais je pense que c'est très compliqué de sécuriser des musées.
00:06:16Donc le vrai débat, c'est, après les paroles, c'est comment on fait pour sécuriser nos musées.
00:06:20Est-ce que c'est la vidéo surveillante ? Est-ce que c'est des agents réguliers ?
00:06:24Est-ce que c'est des patrouilles de police devant les musées ?
00:06:26Il y a un vrai débat.
00:06:27Mais on va le régler sereinement.
00:06:29Mais c'est vrai qu'en ce moment, monsieur Bordy, on ne peut rien régler sereinement.
00:06:33Non, ça c'est vrai.
00:06:34Après, être serein après un acte pareil, c'est quand même difficile.
00:06:37Mais d'un autre côté, quand vous vous dites qu'on va régler la sécurisation de nos musées,
00:06:42vous actez le fait que ça ne l'était pas jusqu'ici.
00:06:44Mais ça ne peut pas l'être.
00:06:46Dans certains territoires, vous avez des musées qui font partie de l'histoire.
00:06:49Encore une fois, les fenêtres qui ont été coupées à la disqueuse, est-ce qu'on y met des barreaux devant ?
00:06:53Moi, vous savez, je suis Montpellierin, j'adore Paris.
00:06:56C'est une ville extraordinaire en matière d'urbanisation.
00:06:59Donc il faut le régler d'intérieur.
00:07:00Un petit mot quand même par rapport à la ministre.
00:07:02Moi, Notre-Dame, quand ça a brûlé, j'y étais ce soir-là.
00:07:05On sortait de l'Assemblée, ça n'aurait rien à voir quand même.
00:07:08Je n'en mets pas en cause ce vol de bijoux.
00:07:10Mais Notre-Dame, c'était quand même autre chose de réflexion à avoir.
00:07:15Et d'ailleurs, je trouve intéressant ce qui a été fait à Notre-Dame.
00:07:19Et si on était capable de délester un peu le pouvoir, de le donner plus au maire,
00:07:22il serait plus réactif.
00:07:23Puisque Notre-Dame, ça a été réglé en quelques années, avec des dons.
00:07:27Si la France marchait comme ça, elle marcherait mieux.
00:07:30Alex Lamont ?
00:07:31Oui, c'est certain.
00:07:32Mais je ne pense pas que les Français donneront pour tout et rien en termes de culture.
00:07:37Mais moi, j'entends ce qui est dit sur la sécurité des musées, de la culture.
00:07:41Mais il y a aussi autre chose dont on ne parle pas ce matin.
00:07:43C'est que le musée du Louvre, à la base, il n'a pas été conçu pour accueillir 10 millions de visiteurs par an.
00:07:48Et forcément...
00:07:499 d'ailleurs, à date.
00:07:509 millions, mais ça veut dire que ça monte à 10 à la fin de l'année civile.
00:07:54Et forcément, quand vous avez des infrastructures qui sont surexploitées, qui sont surconsommées,
00:08:02vous mettez de l'argent dans le marketing, dans la communication, dans d'autres choses,
00:08:05et vous vous protégez moins, de facto.
00:08:08Et donc moi, j'entends de dire qu'il faut sécuriser.
00:08:10Et je suis complètement pour sécuriser.
00:08:12Mais il faut aussi avoir un retour un peu au réel.
00:08:16Arrêter la surconsommation, entre guillemets.
00:08:17Et pourtant, ce n'est pas du tout mon discours habituel.
00:08:19Mais faire de ces lieux, comme le musée du Louvre, des lieux d'exception.
00:08:22Et arrêter de dire que tout le monde peut y rentrer, par profit,
00:08:25pour pouvoir remplir les caisses de l'État.
00:08:26Parce que le problème, il est aussi là, c'est que le musée du Louvre,
00:08:28il est aussi beaucoup subventionné par l'État.
00:08:31Et qui doit...
00:08:32Mais je n'ai pas dit le contraire.
00:08:33Mais qui doit aussi avoir une certaine forme de rentabilité.
00:08:36Et donc, par conséquent, on fait en sorte de faire entrer le maximum de monde,
00:08:39de faire entrer le maximum de places.
00:08:41Et on enlève ce côté un peu sacré.
00:08:43Et il nous arrive ce qui nous arrive hier matin,
00:08:45c'est-à-dire que tout le monde connaît le Louvre.
00:08:48Tout le monde le connaît.
00:08:49Tout le monde le connaissait avant, qu'il y en ait 9 millions qui y a...
00:08:52D'accord, mais je veux dire, 9 millions, ce n'est pas cette année.
00:08:54Vous vous rendez compte que c'est 10 millions par an,
00:08:55et ça fait 20 ans que ça dure.
00:08:57Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire accéder la culture à tout le monde,
00:08:59je dis simplement que le fait de vouloir faire rentrer tout le monde tout le temps,
00:09:03peut-être qu'il y a un moment donné, ça peut aussi nous jouer au détour.
00:09:05Oui, surtout quand les gens rentrent par la fenêtre,
00:09:07s'il a quand même bloqué Pascal Bataille.
00:09:09Moi, je trouve qu'on en fait beaucoup sur cet événement, pardonnez-moi.
00:09:13Enfin, je pense que, effectivement, d'abord, j'entends ce que dit Alex,
00:09:19mais ce n'est pas des...
00:09:20En l'occurrence, ce n'est pas des visiteurs qui ont dégradé une œuvre d'art.
00:09:26Ce n'est pas des gens qui venaient avoir accès à la culture,
00:09:29et ce qui est quand même, et je sais qu'Alex est un fervent défenseur de ça,
00:09:32ce qui est quand même le but, effectivement, de ces busées publics,
00:09:37c'est d'être ouverts à tous et de permettre à tous d'avoir accès, effectivement,
00:09:41à notre patrimoine culturel.
00:09:44Je trouve qu'on en fait vraiment des tonnes, effectivement.
00:09:47C'est, vous le disiez, des Arsène Lupin assez talentueux,
00:09:51qui ont trouvé une faille dans la cuirasse.
00:09:54Alors oui, il y a certainement des problèmes de protection et de sécurité au Louvre,
00:10:00de là à ce que le monde entier s'en saisisse,
00:10:02comme si, effectivement, c'était la France qui sombrait au travers de son musée principal,
00:10:08le plus grand musée du monde, certes, mais quand même.
00:10:10On est dans le symbole, oui, on est dans le symbole.
00:10:12Mais enfin, que la ministre de la Culture se permette des comparaisons comme ça,
00:10:15enfin bon, ce n'est pas la première fois qu'elle est ridicule,
00:10:18ni la dernière, certainement.
00:10:21Voilà, enfin, gardons, c'est un fait divers.
00:10:23C'est un fait divers.
00:10:24Pour vous, c'est un fait divers.
00:10:25C'est un fait divers, oui, qui peut permettre, effectivement,
00:10:28de s'interroger un petit peu sur le fait de sécuriser davantage,
00:10:32les objets précieux, les œuvres d'art qui sont dans nos musées.
00:10:37Enfin, on ne va pas non plus, tout d'un coup,
00:10:39faire toute une, que de douze commissions d'études sur le sujet.
00:10:44Ah, mais il n'y en aura pas de toute façon, on est en France.
00:10:45Oui, c'est la France.
00:10:46Non, mais ce qui est intéressant, c'est que vous êtes d'accord avec notre éditorialiste,
00:10:49Françoise Degoa, ce matin, qui disait,
00:10:50j'en ai marre de cette récupération politique des gens qui disent
00:10:53que ça nous montre que la France est en train de...
00:10:55Elle veut dire quelque chose, la récupération politique, si vous voulez.
00:10:58Moi, je suis entièrement d'accord pour relativiser,
00:11:00même si, honnêtement, comme historien, amateur du patrimoine,
00:11:03je suis vraiment, évidemment, triste de ce qui se passe.
00:11:06Mais la récupération politique,
00:11:08et en tout cas, le caractère incandescent
00:11:10de ce qui est un énorme et tragique,
00:11:12ou en tout cas désastreux, fait divers,
00:11:14montre bien l'état du pays.
00:11:16Et je pense que, voilà, on est aujourd'hui
00:11:18sur un champ miné,
00:11:21puisqu'il n'y a plus de stabilité politique,
00:11:23puisqu'il n'y a plus de direction du pays,
00:11:25puisque la tête de l'État est chancelante,
00:11:27puisque le peuple a le sentiment
00:11:28de ne plus être représenté par personne,
00:11:30nous allons vivre des polémiques à répétition
00:11:32sur tous les sujets.
00:11:34Donc, celui-ci n'est pas un moindre sujet.
00:11:36Je voudrais simplement dire, quand même,
00:11:37parce que je le défends,
00:11:38en plus, c'est le bicentenaire de sa disparition,
00:11:40le Louvre a été créé par Vivant Denon,
00:11:42qui est un chalonnet,
00:11:43elle a essayé une petite page de pub locale.
00:11:45Pour votre ville, vous avez raison.
00:11:46Oui, mais c'est important, quand même,
00:11:46parce que l'objectif de Denon,
00:11:49le musée, je parle bien du musée, oui,
00:11:51lorsque l'objectif de Denon,
00:11:53c'est de faire le grand musée universel,
00:11:55l'accès à la culture de tous,
00:11:56alors que les musées étaient des musées privés,
00:11:58princiers, aristocratiques,
00:11:59avant l'ancien, enfin, sous l'Ancien Régime.
00:12:01Donc, on a toujours quand même là-dedans.
00:12:02Donc, ce n'est pas grave, au contraire,
00:12:03et c'est même bien que le monde entier
00:12:05veuille venir au Louvre.
00:12:06Mais ce qui est hallucinant, si vous voulez,
00:12:08c'est qu'il n'y ait pas de vidéoprotection partout.
00:12:09Et ça, moi, j'avoue que c'est la grande révélation de ce matin.
00:12:13Je ne comprends pas.
00:12:14Alors, c'est vrai qu'on va être très honnête aussi,
00:12:16les bijoux de la Couronne, qui est meufetant aujourd'hui,
00:12:18n'ont jamais été les salles qui ont accueilli le plus de public.
00:12:21Moi, je les ai visitées, vous êtes tranquilles,
00:12:23ce n'est pas la joconde, si vous voulez.
00:12:24Donc, à un moment donné, il y a des amateurs qui viennent,
00:12:27mais pour autant, ne pas vidéoprotéger des espaces
00:12:29aussi importants que ceux-ci,
00:12:31je trouve que là, pour le coup, c'est hallucinant.
00:12:32Donc, on est bien sur une question technique
00:12:34qu'il faut régler d'urgence,
00:12:36à la fois pour le Louvre et sans doute
00:12:37pour plein d'autres musées français.
00:12:38Tiens, vous dites d'ailleurs que ce n'est pas la salle
00:12:39qui a accueilli le plus de public.
00:12:40Je vais quand même revenir sur la liste des courses,
00:12:42si j'ose dire, des voleurs.
00:12:43Parce que quand on parle du diadème de l'impératrice,
00:12:45ce génie, l'épouse de Napoléon III, qui a été volé.
00:12:47Diadème composé de près de 2000 diamants,
00:12:49créé en 1853.
00:12:51Vous avez une autre grande broche ornée de diamants,
00:12:54un collier avec 8 saphirs et 631 diamants.
00:12:56Bon, s'il n'y avait pas de vidéosurveillance à ce temps-là,
00:12:59c'est quand même gênant,
00:13:00quelle que soit la valeur affective de dessus.
00:13:02Vous savez, moi, ce qui me gêne,
00:13:03j'ai eu la chance de faire trois mandats de parlementaire,
00:13:05dont j'étais député en 2012.
00:13:08En fait, le politique s'est mué en monde de communication.
00:13:11Il se passe quelque chose,
00:13:12il y a un ministre qui vient,
00:13:13qui doit trouver des excuses
00:13:15et qui doit trouver des fautifs sur ça.
00:13:17Ça ne marche plus.
00:13:18Il n'y a plus de fonds politiques.
00:13:19Et nous en sommes certainement en partie responsables.
00:13:22Ceci dit, ça tombe bien,
00:13:23puisqu'a priori, si vous lisez le communiqué de presse
00:13:25du ministère de la Culture,
00:13:26il n'y a ni excuses, ni fautifs.
00:13:28On y revient dans un instant.
00:13:29Restez avec nous sur Sud Radio.
00:13:30Sud Radio, le 10h midi,
00:13:34mettez-vous d'accord ?
00:13:35Jean-Marie Bordry, Sud Radio, parlons vrai.
00:13:38Cette semaine, réveillez-vous avec Patrick Roger.
00:13:42Sud Radio, le 10h midi,
00:13:45mettez-vous d'accord ?
00:13:46Jean-Marie Bordry.
00:13:47Avec nos quatre débatteurs,
00:13:48Gilles Platret, maire de Chalons-sur-Saône,
00:13:50Patrick Vignel, ancien député Renaissance de l'Hérault,
00:13:52Pascal Bataille, animateur, producteur,
00:13:55chef d'entreprise et auteur,
00:13:57et Alex Darmon, journaliste politique
00:13:59qui est créateur de la chaîne YouTube Les Indécis.
00:14:02Est-ce qu'on est en train de vivre une humiliation nationale
00:14:04après le casse du Louvre ?
00:14:06On va le dire ainsi.
00:14:07On revenait à l'instant sur ce qu'a déclaré le ministère de la Culture
00:14:10quelques heures après l'effet,
00:14:13après ce cambriolage au vu et au su de tout le monde,
00:14:17en plein public et en plein jour.
00:14:18le ministère de la Culture qui a félicité ses agents,
00:14:23notamment ceux qui étaient présents dans la salle.
00:14:26La priorité des agents, c'est ce qui a fait que le ministère de la Culture,
00:14:28c'était de protéger les personnes,
00:14:30ce qui peut paraître logique.
00:14:31Donc les visiteurs, on ne savait pas si les voleurs étaient armés ou pas.
00:14:34Donc les agents ont pu évacuer d'abord le public
00:14:37pendant que le vol se déroulait.
00:14:39Un autre a permis aussi d'empêcher les voleurs
00:14:42de mettre le feu à leur véhicule.
00:14:44Pardon, mais c'est très intéressant ce que vous dites,
00:14:46parce qu'on dit sécuriser les musées.
00:14:48Mais donc ça passe.
00:14:49Et moi je suis d'accord par la vidéosurveillance.
00:14:52Mais qu'est-ce qu'on peut faire de plus ?
00:14:53Vous auriez aimé que hier les surveillances soient armées ?
00:14:56Bien sûr que non.
00:14:57Parce qu'ils auraient fait quoi ?
00:14:58Ils auraient réagi comment ?
00:14:59Là ils ont eu une excellente réaction.
00:15:00D'abord ils ont protégé le public
00:15:02et je crois qu'il faut les saluer et les féliciter.
00:15:03C'est ce qui a été fait.
00:15:04Voilà, c'est une excellente réaction.
00:15:06Mais donc sur protéger un musée, là aussi,
00:15:08c'est une vraie question.
00:15:09Parce que la vidéosurveillance est nécessaire.
00:15:11Mais après, derrière, comment on intervient
00:15:12pour encore plus protéger le musée ?
00:15:14Est-ce que ça veut dire qu'on n'aurait rien pu faire
00:15:15quoi qu'il arrive face à ce qui s'est passé hier ?
00:15:17Vous savez, moi ce n'est pas mon métier.
00:15:18Et si je suppose que j'interroge nos invités
00:15:21autour de la table
00:15:22et que je demande le budget de la culture,
00:15:24je pense que peut-être M. Platry
00:15:25vous êtes capable de nous le donner ?
00:15:26Sur l'ensemble de la France.
00:15:27De 2026, oui.
00:15:28Voilà, on ne sait même pas.
00:15:29Je crois que ça prête 3 milliards et demi, 4 milliards.
00:15:32C'est rien.
00:15:33En termes de budget, en termes national, c'est rien.
00:15:36À valeur équivalente,
00:15:37on parle du budget de la justice qui a augmenté,
00:15:38qui est de 10 milliards.
00:15:4010 milliards, c'est plus du double.
00:15:42Et après, on va nous dire que
00:15:43oui, bon, il faut protéger.
00:15:45Moi, je suis complètement d'accord avec ça.
00:15:47Mais ça veut dire qu'il faut avoir
00:15:48un juste retour des choses
00:15:50sur combien ça coûte.
00:15:51Combien ça coûte ?
00:15:52Et ça, c'est encore un autre débat.
00:15:53Parce qu'à mon avis,
00:15:54ce n'est pas demain qu'on va améliorer
00:15:55le budget de la justice de la culture.
00:15:55Mais ça ne vous choque pas quand même
00:15:57que ce soit plus difficile d'entrer
00:15:58dans la première boutique de la place Vendôme
00:16:00à Paris, où vous avez les meilleurs...
00:16:02Dans ce cas-là, c'est normal
00:16:03que le privé soit plus protégé
00:16:04que des éléments patrimoniaux ?
00:16:06Je n'ai pas dit ça, mais c'est ce que je viens de vous dire.
00:16:09Ils mettent les moyens, Jean-Marie.
00:16:10Ils mettent les moyens.
00:16:10Si vous voulez protéger,
00:16:12il faut mettre les moyens
00:16:12et il faut réfléchir
00:16:13parce que c'est 10 millions de personnes,
00:16:15encore une fois,
00:16:1610 millions de personnes
00:16:16qui visitent le Louvre chaque année.
00:16:17Encore, Jean-André,
00:16:19j'ai le sentiment qu'on entend plus souvent
00:16:20des hold-up,
00:16:23des vols
00:16:24dans les boutiques de la place Vendôme
00:16:26qu'au Louvre.
00:16:27Et très heureusement,
00:16:28qu'au musée du Louvre.
00:16:29Peut-être que vous avez des voleurs
00:16:31qui vont regretter
00:16:31d'avoir pris autant de risques
00:16:33à la place Vendôme
00:16:33les dernières années
00:16:34alors que ça fait être plus facile
00:16:35d'entrer au Louvre.
00:16:36Moi, je voudrais saluer
00:16:37et se communiquer.
00:16:39Les agents,
00:16:39ils risquent leur vie.
00:16:40La priorité,
00:16:41sauver des vies.
00:16:42Aucun message assez important.
00:16:42Les bijoux, je veux dire.
00:16:44Vous vous rendez compte
00:16:44de quoi on parle, en fait ?
00:16:46C'est-à-dire qu'on fait
00:16:46le tour du monde
00:16:47pour des bijoux.
00:16:48Moi, j'ai 10 millions de personnes
00:16:49qui ont moins de 1 000 euros par mois.
00:16:51Aujourd'hui,
00:16:51si on est chez moi,
00:16:52dans ma région,
00:16:53les narcotrafiquants
00:16:54vont acheter des fournitures scolaires
00:16:56pour les gamins des cités.
00:16:58Voilà de quoi on devrait parler.
00:16:59On est une France qui va mal.
00:17:00J'entends, Jean-Marie,
00:17:02que c'est un symbole,
00:17:03c'est compliqué,
00:17:04mais...
00:17:04Ah, c'est un trésor national ?
00:17:06Oui, d'accord,
00:17:06mais je veux dire...
00:17:07Mais c'est pas grave pour vous ?
00:17:08Le trésor national,
00:17:08c'est de l'humain pour moi.
00:17:10Je pense que c'est ça.
00:17:11Et on a oublié les politiques,
00:17:12ce qu'était l'humain,
00:17:13ce qu'était la place des territoires,
00:17:15ce qu'était le problème
00:17:16qui nous pourrit,
00:17:17c'est les narcotrafiquants.
00:17:18C'est la radicalisation.
00:17:19On a un maire qui, là,
00:17:20il pourra vous dire
00:17:20la complexité de gérer une ville.
00:17:22Pardon,
00:17:23mais le soir de l'incendie
00:17:23de Notre-Dame,
00:17:24vous avez eu des gens
00:17:24pour dire la même chose,
00:17:25ce ne sont que des pierres,
00:17:26après tout,
00:17:26c'est pas grave.
00:17:27Ah non, attendez,
00:17:27je crois que c'est un autre niveau
00:17:29Notre-Dame.
00:17:30Je crois,
00:17:31je ne suis pas certain
00:17:32que Mme Dati ait dit ça,
00:17:33d'ailleurs.
00:17:33Je n'ai pas dit Mme Dati,
00:17:35je n'ai jamais cité Mme Dati.
00:17:36Quand elle nous dit,
00:17:36elle a comparé à Notre-Dame,
00:17:38je pense que c'est un autre niveau
00:17:39Notre-Dame.
00:17:40D'accord ?
00:17:41D'après,
00:17:41les dons ont afflué,
00:17:43on verra s'il y a des dons
00:17:43qui vont affluer
00:17:44pour la couronne.
00:17:45Gilles Platret.
00:17:46Non, mais je suis entièrement d'accord.
00:17:47Enfin, je pense qu'il y a
00:17:48une question de niveau...
00:17:49Avec Patrick Vignel.
00:17:49Oui, complètement.
00:17:50C'est-à-dire que
00:17:51on est sur un énorme problème
00:17:54technique et donc financier.
00:17:55Vous avez raison là-dessus.
00:17:56On est sur une question
00:17:58et je pense que
00:17:59si on devait faire un audit
00:18:00et sur la sécurisation
00:18:01de tous les musées
00:18:02de France,
00:18:04les sommes seraient absolument colossales.
00:18:05Et pourtant,
00:18:06c'est extrêmement nécessaire.
00:18:08Encore une fois,
00:18:08je me permets juste
00:18:09de le rappeler
00:18:09parce que je cherche,
00:18:11moi en tout cas,
00:18:12à dépolitiser cet événement.
00:18:13Et je pense que
00:18:14ça serait une mauvaise chose
00:18:15que de le politiser.
00:18:16Mais vraiment.
00:18:17Et hier,
00:18:17c'est parti comme ça immédiatement.
00:18:19C'est M. Tanguy,
00:18:20le premier,
00:18:21qui a décoché
00:18:22la première flèche
00:18:23sur ce sujet-là.
00:18:24Je pense que
00:18:24ça n'est pas au niveau...
00:18:25Voilà.
00:18:26Nous avons un vrai problème
00:18:27aujourd'hui,
00:18:28mais ne faisons pas
00:18:28un problème politique.
00:18:29C'est pas le bon niveau
00:18:31d'analyse.
00:18:31D'autant plus que les musées
00:18:32appartiennent à tout le monde
00:18:33et surtout ce qui se trouve
00:18:34à l'intérieur.
00:18:35Vous voyez,
00:18:36on a réussi à vous mettre d'accord.
00:18:37Je trouve qu'il y a un symbole
00:18:37dans le symbole,
00:18:38c'est que ce soit
00:18:38les joyaux de la couronne
00:18:40qui a été volée
00:18:42dans ce Louvre
00:18:43qui était quand même
00:18:43au départ un palais royal
00:18:44à l'heure où nous avons
00:18:46Jupiter à la tête du pays.
00:18:48C'est ça.
00:18:49Après,
00:18:49c'était la couronne impériale
00:18:50en tout cas
00:18:50de la femme de Napoléon III.
00:18:51Qui c'est à la tête du pays ?
00:18:52Je ne sais pas qui c'est.
00:18:53Exactement.
00:18:54Allez,
00:18:54notre deuxième débat.
00:18:55On continue
00:18:56et on revient
00:18:57sur cette annonce
00:18:58ce matin
00:18:58du garde des Sceaux
00:18:59Gérald Darmanin.
00:19:01Gérald Darmanin
00:19:01qui annonce
00:19:02qu'il rendra
00:19:03probablement visite
00:19:05à Nicolas Sarkozy
00:19:06ou ça
00:19:07en prison.
00:19:08C'était ce matin
00:19:08chez nos confrères
00:19:09de CNews.
00:19:11Écoutez-le.
00:19:11J'ai appelé moi-même
00:19:12publiquement
00:19:13et individuellement
00:19:14les magistrats
00:19:15qui ont été menacés
00:19:16par cette décision.
00:19:17J'ai été voir Nicolas Sarkozy.
00:19:18Vous savez quoi ?
00:19:19J'irai le voir d'ailleurs
00:19:19en prison.
00:19:20Comme garde des Sceaux,
00:19:21j'irai m'inquiéter.
00:19:23Vous irez voir Nicolas Sarkozy
00:19:24en prison ?
00:19:24Je m'inquiéterai
00:19:25de ses conditions
00:19:25de sécurité
00:19:26si Nicolas Sarkozy
00:19:27est demain.
00:19:27Vous irez le voir au parloir
00:19:28pour discuter avec lui
00:19:29comme vous êtes allé
00:19:30dans son bureau ?
00:19:30Le ministre de la Justice
00:19:32peut aller voir
00:19:33n'importe quelle prison
00:19:34et n'importe quel détenu
00:19:34quand il le souhaite
00:19:35parce qu'il doit garantir
00:19:36le bon fonctionnement
00:19:37du service public
00:19:37comme je le fais.
00:19:38Vous n'y allez pas spécialement
00:19:39pour d'autres ?
00:19:39J'y vais trois fois par semaine.
00:19:41Mais pas pour voir
00:19:42des individus
00:19:42qui sont en détention.
00:19:44Ça m'est arrivé.
00:19:45Et vous savez quoi ?
00:19:46Ce n'est pas anormal.
00:19:48Gérald Darmanin
00:19:48chez nos confrères
00:19:49de France Inter
00:19:50et non de CNews.
00:19:51Ça doit leur faire bizarre
00:19:52qu'on les confonde d'ailleurs.
00:19:54Est-ce que c'est déplacé
00:19:55qu'un ministre de la Justice
00:19:56aille rendre visite
00:19:57à son ami prisonnier ?
00:19:58Je la pose comme ça
00:19:59la question
00:19:59parce que clairement
00:20:00c'est ce qui va se passer
00:20:01dans quelques jours.
00:20:04Vous êtes parlementaire au ministre.
00:20:06Vous pouvez visiter des prisons.
00:20:07Moi j'ai visité
00:20:07beaucoup de prisons
00:20:08pour voir comment ça fonctionnait.
00:20:10Là en fait
00:20:10il y a une dualité.
00:20:11Le garde des Sceaux
00:20:12qui doit être garde des Sceaux
00:20:14garant.
00:20:14Ça peut me gêner
00:20:15qu'il aille voir
00:20:16particulièrement un prisonnier.
00:20:17Alors il faut qu'il rencontre
00:20:18tous les prisonniers de la prison
00:20:19pour savoir
00:20:20si leur sécurité fonctionne.
00:20:21Je vous rappelle
00:20:22qu'il y a 4000 matelas
00:20:23au sol.
00:20:24Moi j'ai fait des cours
00:20:25d'armation dans les prisons.
00:20:27Vous avez un 9 mètres carrés
00:20:28un WC partagé
00:20:29à tout le monde
00:20:30et 4 mecs dedans
00:20:31dans 9 mètres carrés.
00:20:32Ça ne sera pas le cas
00:20:33de Nicolas Sarkozy
00:20:33et tant mieux
00:20:34c'est un ancien président.
00:20:36Et donc la dualité
00:20:37c'est le garde des Sceaux
00:20:38et l'ami.
00:20:39Humainement
00:20:39je peux comprendre
00:20:40que Gérald Darmanin
00:20:41est arrivé d'aller visiter
00:20:42Nicolas Sarkozy.
00:20:43Mais s'il y va
00:20:44toutes les semaines
00:20:45avec des petits cadeaux
00:20:46ça va me gêner.
00:20:47Oui.
00:20:47C'est pas ce qu'il annonçait
00:20:49ce matin à la limite.
00:20:49Pascal Bataille.
00:20:50Moi je trouve
00:20:50que le signal politique
00:20:51envoyé est absolument désastreux.
00:20:53Personnellement
00:20:54je suis tout à fait d'accord
00:20:55avec ce que dit Patrick Vénial.
00:20:56C'est terrible.
00:20:58Est-ce qu'ils réfléchissent
00:20:59une seconde
00:21:00nos politiques
00:21:01avant de dire des choses
00:21:02comme ça
00:21:03sur l'antenne
00:21:03d'une radio nationale
00:21:04à l'impact
00:21:06que ça va avoir
00:21:07sur les gens
00:21:08qui écoutent
00:21:08et qui se disent
00:21:09qu'effectivement
00:21:10le garde des Sceaux
00:21:12le ministre de la Justice
00:21:12va se déplacer
00:21:13en personne
00:21:14pour rendre visite
00:21:15à son copain Sarkozy
00:21:16parce que c'est ça
00:21:17son petit copain Sarkozy
00:21:19c'est comme ça
00:21:19que c'est
00:21:20son vieil ami aussi
00:21:22au sens du copinage
00:21:22vous voyez
00:21:23voilà
00:21:24on a le droit
00:21:25d'être fidèle
00:21:26en amitié
00:21:26les copains
00:21:27et les coquins
00:21:27mais on a le droit
00:21:28d'être fidèle
00:21:28en amitié
00:21:29mais il n'est pas
00:21:30que Gérald Darmanin
00:21:31citoyen
00:21:32il est ministre
00:21:33de la Justice
00:21:34garde des Sceaux
00:21:35le signal
00:21:36est désastreux
00:21:37c'est catastrophique
00:21:39qu'effectivement
00:21:40une fois qu'il sera
00:21:41plus au gouvernement
00:21:42il aille voir
00:21:42Sarkozy tous les jours
00:21:43très bien
00:21:44mais là
00:21:44c'est dramatique
00:21:46Gilles Platret
00:21:46on ne sait plus
00:21:48quoi faire de Sarkozy
00:21:49dans cette affaire
00:21:50non mais
00:21:51regardez bien
00:21:52ce qui est en train
00:21:52de se passer
00:21:53la justice décide
00:21:55une détention
00:21:57elle n'était pas
00:21:58obligée de le faire
00:21:59je le redis
00:22:00c'est une appréciation
00:22:01du juge
00:22:01on pouvait parfaitement
00:22:02reconnaître Sarkozy
00:22:05coupable
00:22:05on peut penser
00:22:06ce qu'on veut
00:22:06du jugement
00:22:07et heureusement encore
00:22:08j'ai des doutes
00:22:09quand même
00:22:09vu l'absence de preuves
00:22:10mais on peut
00:22:11j'admets parfaitement
00:22:12sans difficulté
00:22:13qu'on le reconnaisse
00:22:14coupable
00:22:15mais il y a la grande
00:22:16question de la détention
00:22:17pourquoi est-ce qu'on
00:22:18incarcère Nicolas Sarkozy
00:22:20et parce que
00:22:22évidemment
00:22:22il ne peut pas être
00:22:23dans un cas
00:22:24de tentative
00:22:24de tentation
00:22:25de réitération
00:22:26des faits
00:22:27donc c'est la vraie question
00:22:28en fait de ce jugement
00:22:29pour moi
00:22:30s'il y a un élément
00:22:31de politisation
00:22:31de ce jugement
00:22:32il est sur l'incarcération
00:22:33pas sur le fond
00:22:34sur les équations provisoires
00:22:35exactement
00:22:35j'admets totalement
00:22:37qu'on puisse dire
00:22:38ok
00:22:38en mon fort intérieur
00:22:40je pense qu'il y a
00:22:40un faisceau d'indices
00:22:41même si je n'ai pas
00:22:42de preuves matérielles
00:22:42et qu'il y a une tentative
00:22:44donc ça
00:22:44je l'admets
00:22:45que les juges le pensent
00:22:46je l'admets complètement
00:22:47mais on ne sait plus
00:22:48aujourd'hui
00:22:48quoi faire de Nicolas Sarkozy
00:22:49en tout
00:22:49parce que
00:22:50regardez bien
00:22:51en plus il y a un côté
00:22:53il était très morbide
00:22:53en ce moment
00:22:54depuis quelques semaines
00:22:55comment il va être
00:22:56incarcéré
00:22:57on a publié
00:22:58on a vu des extraits
00:22:59de la liste
00:23:00des objets
00:23:00qu'il avait le droit
00:23:02d'amener
00:23:02il était très heureux
00:23:03d'apprendre
00:23:03qu'il avait le droit
00:23:04d'avoir un tapis de prière
00:23:05mais sans boussole
00:23:06puisque c'est quand même
00:23:08ce qu'on donne
00:23:08c'est très intéressant
00:23:09d'ailleurs quand même
00:23:09c'est quand même
00:23:10ce qu'on donne
00:23:11aux futurs incarcérés
00:23:13qui en font la demande
00:23:14et une djellabas
00:23:15sans capuche
00:23:15une par an
00:23:16voilà
00:23:16donc moi j'ai vu la liste
00:23:17donc je peux vous le dire
00:23:19alors
00:23:19comme on ne sait plus
00:23:20quoi faire de Sarkozy
00:23:21on ne sait pas comment
00:23:22on va gérer
00:23:22sa présence dans la prison
00:23:24parce que
00:23:25évidemment
00:23:25tout le monde
00:23:26va vouloir se le faire
00:23:27taper sur Sarkozy
00:23:29ça va devenir
00:23:30un sport intéressant
00:23:31à la santé
00:23:31donc en fait
00:23:32on le met à l'isolement
00:23:33il n'y a rien
00:23:34qui justifie en tant que tel
00:23:35il n'a pas commis
00:23:36enfin il y a une logique
00:23:37est-ce qu'un VIP
00:23:38pour le dire en anglais
00:23:39pardon
00:23:39oui sauf que regardez
00:23:41l'hypocrisie française
00:23:42personne ne dit
00:23:44que c'est un quartier VIP
00:23:45or on ne sait pas
00:23:46quoi faire de Sarkozy
00:23:47parce qu'effectivement
00:23:48il va falloir le mettre
00:23:48à l'isolement
00:23:49donc il aura forcément
00:23:50et heureusement
00:23:51des conditions particulières
00:23:53parce que ça va devenir
00:23:54une cible
00:23:54alors après Darmanin
00:23:55peut-être que
00:23:56alors la fidélité
00:23:57chez les Sarkozy
00:23:58en amitié
00:23:58ça compte
00:23:59ayant appartenu
00:24:01à ce groupe
00:24:02ayant soutenu
00:24:03Nicolas Sarkozy
00:24:03notamment
00:24:04sur la primaire de 2016
00:24:05je comprends parfaitement
00:24:07la force des liens amicaux
00:24:08chez les Sarkozy
00:24:09même chez un garde des Sceaux
00:24:10non mais
00:24:11même chez
00:24:12parce que Sarkozy
00:24:13aurait fait la même chose
00:24:14s'il avait été à la place
00:24:14de Darmanin
00:24:15pour autant
00:24:16le dire comme ça
00:24:17à la radio
00:24:17j'entends que ça peut
00:24:18créer une certaine émotion
00:24:19mais il a raison
00:24:20sur une chose
00:24:21il doit appérativement
00:24:22comme garde des Sceaux
00:24:23veiller à ce que
00:24:24la sécurité
00:24:24de l'ancien président
00:24:25ne soit pas
00:24:27mise en cause
00:24:29parce que c'est le problème
00:24:30majeur aujourd'hui
00:24:31avec l'incarcération
00:24:32de Nicolas Sarkozy
00:24:33allez 0826-300-300
00:24:34dans un instant
00:24:35on donne la parole
00:24:35à Simone
00:24:36qui nous appelle
00:24:37je crois
00:24:37de Castel-Sarrasin
00:24:38puis on écoutera aussi
00:24:39Alex Darmon
00:24:39à tout de suite
00:24:40sur Sud Radio
00:24:40Sud Radio
00:24:42Sud Radio
00:24:42Parlons Vrai
00:24:43Parlons Vrai
00:24:44Sud Radio
00:24:44Parlons Vrai
00:24:45Sud Radio
00:24:48le 10h midi
00:24:49mettez-vous d'accord
00:24:51Jean-Marie Bordry
00:24:52avec Gilles Platret
00:24:53Alex Darmon
00:24:53Pascal Bataille
00:24:55et Patrick Vignal
00:24:56on parle de Nicolas Sarkozy
00:24:57qui rejoindra demain
00:24:58la prison de la santé
00:24:59avec des rassemblements
00:25:01de soutien
00:25:01à l'initiative de sa famille
00:25:03qui seront organisés
00:25:04demain matin tôt
00:25:04à 8h30
00:25:05dans le 16ème arrondissement
00:25:06de la capitale
00:25:07une forme de soutien amical
00:25:10aussi du garde des Sceaux
00:25:11actuel Gérald Darmanin
00:25:12qui annonce que
00:25:13plus tard
00:25:13il lui rendra visite
00:25:14pour s'assurer
00:25:15que tout va bien
00:25:15pour Nicolas Sarkozy
00:25:18est-ce que ça vous choque
00:25:18ou pas ?
00:25:19tiens 0826-300-300
00:25:21Simone
00:25:21bonjour
00:25:22oui bonjour
00:25:24non non
00:25:24ça ne me choque pas
00:25:25ça ne vous choque pas du tout
00:25:27non ça ne me choque pas du tout
00:25:28c'est un ami
00:25:29un ami reste un ami
00:25:31c'est comme ça qu'on voit
00:25:31c'est pour l'abandonner
00:25:33voilà
00:25:34donc moi ça ne me choque pas du tout
00:25:36pour moi c'est une décision politique
00:25:38complètement
00:25:39la décision de justice
00:25:41vous voulez dire ?
00:25:42ah oui
00:25:43c'est vraiment une décision politique
00:25:45les juges ne peuvent pas
00:25:46à l'encaisser
00:25:47ils se sont vengés
00:25:49même s'ils ont été nombreux
00:25:50à prendre la décision
00:25:51voilà
00:25:52c'est extrêmement choquant
00:25:55parce que vous avez des vrais
00:25:57manches pas
00:25:57des vrais bandits
00:25:58ils n'ont plus d'entrée
00:25:59les sorties en prison
00:26:00et vous allez incarcérer
00:26:01un président de la République
00:26:02sans compter
00:26:03que quand on incarcère
00:26:04un président de la République
00:26:05c'est tout
00:26:05alors de quoi on a l'air ?
00:26:08pourquoi ?
00:26:09pour moi
00:26:10c'est politique
00:26:12on a voulu lui faire
00:26:14il s'est vengé
00:26:15et bien il s'est vengé
00:26:16mais c'est pas
00:26:17comment dire
00:26:18c'est pas honorable
00:26:18au niveau du pays
00:26:19voilà
00:26:20surtout pour les juges
00:26:21c'est pas honorable
00:26:22voilà
00:26:22s'il avait vraiment
00:26:25reçu de l'argent à tort
00:26:26à ce moment-là
00:26:27on lui fait rembourser
00:26:28si on en a la croix
00:26:29mais on n'est pas en prison
00:26:30hein ?
00:26:31pas un ancien président
00:26:32de la République
00:26:33pour vous ?
00:26:35non
00:26:35on n'a pas
00:26:36non non
00:26:37Gilles Platret
00:26:38il n'y a pas d'argent
00:26:39en tout cas
00:26:39on n'a pas retrouvé
00:26:40de traces
00:26:41d'argent touché
00:26:42par Nicolas Sarkozy
00:26:43dans tous les sens
00:26:44il n'y a pas un centime
00:26:45qui arrive
00:26:46dans les poches
00:26:47de Nicolas Sarkozy
00:26:47en revanche
00:26:50il y a quelques millions
00:26:50de dollars
00:26:51qui partent
00:26:52des poches
00:26:52du régime libyen
00:26:53qui arrivent quelque part
00:26:54du coup
00:26:55de l'autre côté
00:26:55de la Méditerranée
00:26:56mais on ne les a jamais retrouvés
00:26:57on ne va pas refaire le procès
00:26:58mais je pense que
00:26:59notre auditrice
00:27:00elle est choquée
00:27:01comme beaucoup de français
00:27:01et je me permets juste
00:27:03de le dire
00:27:03je pense qu'il y a
00:27:05un effet aussi
00:27:05de génération
00:27:06je ne sais pas
00:27:08à l'âge de Simone
00:27:08mais je pense quand même
00:27:10qu'elle appartient
00:27:10de générations
00:27:11où la fonction présidentielle
00:27:12a quelque chose
00:27:13de sacré
00:27:14et donc mettre
00:27:15un ancien président
00:27:15en prison
00:27:17c'est quelque chose
00:27:18d'extrêmement choquant
00:27:19et là aussi
00:27:19c'est une blessure
00:27:20et je pense
00:27:21voilà
00:27:21il y a vraiment ça
00:27:23parce qu'il y a des attachements
00:27:24à un moment donné
00:27:25quelles que soient
00:27:25les convictions politiques
00:27:26des uns et des autres
00:27:27et on attaque
00:27:28un vrai symbole
00:27:29là aussi
00:27:29alors encore une fois
00:27:30les juges sont libres
00:27:32et heureusement
00:27:33dans ce pays
00:27:33qu'ils le sont
00:27:34sinon c'est terminé
00:27:35il ne faut aussi
00:27:35pas manier la poudre
00:27:37sans conséquence
00:27:38mais je pense très honnêtement
00:27:40que beaucoup de français
00:27:41des millions de français
00:27:41sont blessés
00:27:42de ce qui va se passer
00:27:43demain matin
00:27:43Simone pour vous
00:27:44vous confirmez
00:27:45un ancien président
00:27:46de la république
00:27:46quelle que soit
00:27:47sa couleur politique
00:27:48ça doit être sacré
00:27:49ça doit être sacré
00:27:50vous venez de lui dire
00:27:51exactement ce que je pense
00:27:52bah voilà
00:27:53mais écoutez vous
00:27:54voterez Gilles Plattray
00:27:54la prochaine fois
00:27:55ma chère Simone
00:27:56c'est le nom de chalon sur son
00:27:57Simone
00:27:58on vous précise
00:27:59ou alors il viendra
00:28:01vous voir
00:28:01merci
00:28:02ou alors il viendra
00:28:03vous voir
00:28:03à Castel-Sarrasin
00:28:04merci à vous Simone
00:28:05vous tous qui nous écoutez
00:28:06d'ailleurs 0826 300 300
00:28:08c'est le même numéro
00:28:10l'ancien président de la république
00:28:11ça doit être sacré
00:28:12Alex Darmon
00:28:12pour vous aussi
00:28:13non je pense que Simone
00:28:14ne votera pas pour moi
00:28:15du coup
00:28:15moi il y a un état de droit
00:28:18vous l'avez dit
00:28:18monsieur Plattray
00:28:19il faut respecter
00:28:20l'état de droit
00:28:20à partir du moment
00:28:21où il y a une décision
00:28:22de justice
00:28:22elle doit s'appliquer
00:28:23à tout le monde
00:28:23pardon
00:28:24moi ça m'ennuie
00:28:26ça me choque
00:28:27que le président de la république
00:28:28effectivement demain
00:28:28soit conduit en prison
00:28:29je vous le dis
00:28:30vraiment
00:28:31en toute transparence
00:28:32ça me saoule
00:28:33ça m'emmerde
00:28:34voilà pardon d'être vulgaire
00:28:35pourquoi ça vous embête
00:28:36alors
00:28:36parce qu'effectivement
00:28:37pour le pays
00:28:38c'est la figure
00:28:40mais maintenant
00:28:41il faut quand même rappeler
00:28:42que Nicolas Sarkozy
00:28:43il a quand même déjà été
00:28:43sous bracelet électronique
00:28:44dans une autre affaire judiciaire
00:28:46il n'en est pas à son coup d'essai
00:28:48c'est pas pareil
00:28:49c'est pas pareil
00:28:50mais c'est quand même
00:28:50l'accumulation
00:28:51c'est pas pour la même affaire
00:28:52attention
00:28:52vous avez raison
00:28:53mais si vous prenez
00:28:55un autre justifiable
00:28:56qui entend sursis
00:28:57pardon mais dans une autre affaire
00:28:58il est concerné par une autre affaire
00:29:00pareil
00:29:00il ira en détention provisoire
00:29:01ce n'est pas
00:29:02un régime d'exception
00:29:04qui a été fait
00:29:04à l'endroit de Nicolas Sarkozy
00:29:06ça c'est le premier point
00:29:07et le deuxième point
00:29:08par rapport à Gérald Darmanin
00:29:09moi je comprends
00:29:11qu'un ami ait envie
00:29:12d'aller rendre visite
00:29:13à un autre ami en prison
00:29:14mais franchement
00:29:15il a besoin de venir
00:29:16s'afficher à la radio
00:29:17en tant que ministre
00:29:18de la justice
00:29:19et dire
00:29:20je vais y aller
00:29:20en tant que garde des sautes
00:29:21est-ce que c'est pas une manière
00:29:22de désavouer
00:29:23ses propres juges
00:29:24puisque lui
00:29:25est le ministre de la justice
00:29:26moi c'est ça qui m'ennuie
00:29:27qu'il a envie
00:29:28d'aller voir son ami
00:29:29Nicolas Sarkozy
00:29:30je le comprends complètement
00:29:31après je vous dis ça
00:29:32et en même temps
00:29:32si on avait appris
00:29:33qu'il l'avait fait en secret
00:29:34et que machin
00:29:35ça aurait peut-être été encore pire
00:29:36sa position n'est pas facile non plus
00:29:38mais là il insiste quand même
00:29:40beaucoup ce matin
00:29:40en disant
00:29:41je vais y aller en tant que garde des sautes
00:29:42moi pour le coup
00:29:43pareil que comme ça m'ennuie
00:29:44de voir un ancien président de la République
00:29:45qui aille en prison
00:29:47ça m'ennuie aussi
00:29:48de voir un garde des sautes
00:29:49qui dit qu'il aille rendre visite
00:29:50à un prisonnier
00:29:50Pascal Bataille
00:29:51oui oui
00:29:52n'oublions pas quand même
00:29:54et on en est tous conscients
00:29:55autour de cette table
00:29:56et peut-être que nos auditeurs
00:29:57moins
00:29:58que la durée de détention
00:30:00prévisible de Nicolas Sarkozy
00:30:02à la prison de la santé
00:30:03ne devrait pas excéder
00:30:05les deux trois mois
00:30:06non Max
00:30:06c'est pas plus de deux mois
00:30:07quoi qu'il arrive
00:30:08puisqu'il y a une demande
00:30:09de remise en liberté
00:30:11qui devrait normalement
00:30:13avoir une issue favorable
00:30:16n'oublions pas non plus
00:30:18et je suis tout à fait d'accord
00:30:19avec ce que dit
00:30:20Gilles Plâtré
00:30:20et aussi ce que dit Alex Armand
00:30:21sur le fait
00:30:23qu'il est très gênant
00:30:24quelque part déshonorant
00:30:27qu'un président de la République
00:30:28ce français
00:30:29un ancien président
00:30:30se retrouve en prison
00:30:31mais qui a désacralisé
00:30:35cette fonction
00:30:36ça a commencé
00:30:37et je ne fais pas
00:30:38de l'anti-Sarkozy
00:30:39en disant ça
00:30:40ça a quand même commencé
00:30:41avec Nicolas Sarkozy
00:30:42pour s'amplifier
00:30:43avec François Hollande
00:30:44pourquoi il a désacralisé
00:30:46la fonction
00:30:46avec Emmanuel Macron
00:30:48mais
00:30:49quand il a dit
00:30:50casse-toi pauvre con
00:30:51par exemple
00:30:51à quelqu'un qui l'a assumé
00:30:52effectivement avoir
00:30:53certains comportements
00:30:54que jamais ses prédécesseurs
00:30:56n'auraient eu
00:30:56ou en tout cas
00:30:57jamais
00:30:58s'ils n'auraient été perçus
00:31:00de la même façon
00:31:01si Jacques Chirac
00:31:02si Valéry Giscard d'Estaing
00:31:03si François Mitterrand
00:31:05ou Charles de Gaulle
00:31:06j'entends ce que tu dis
00:31:06mais c'est dur
00:31:07parce qu'objectivement
00:31:08je pense que les français
00:31:09ne se sont pas comportés
00:31:10avec tous les présidents
00:31:11de la République
00:31:11comme ils se sont comportés
00:31:12avec Nicolas Sarkozy
00:31:13beaucoup beaucoup de français
00:31:14pas la majorité
00:31:15puisqu'il avait quand même
00:31:16été élu
00:31:16voulait se faire Nicolas Sarkozy
00:31:18pour des raisons
00:31:19des fois qui étaient
00:31:19complètement ridicules
00:31:20quand on voit ce pêcheur
00:31:23en haut
00:31:23qui parle au président
00:31:24de la République
00:31:25comme si c'était
00:31:25un simple citoyen
00:31:26qui l'insulte
00:31:27c'est pas normal non plus
00:31:28mais est-ce qu'il l'aurait fait
00:31:30à Jacques Chirac
00:31:30et est-ce qu'il l'aurait fait
00:31:31à Valéry Giscard d'Estaing
00:31:32ben non mais justement
00:31:33pour moi le tort est partagé
00:31:34pardon mais rappelez-vous
00:31:35Chirac qui sort de la messe
00:31:37à Bormelé Mimosa
00:31:38se fait traiter de connard
00:31:39et répond du tac au tac
00:31:40enchanté moi c'est Chirac
00:31:41enfin c'est déjà
00:31:42vous savez le problème
00:31:45en fait
00:31:45c'est l'évolution
00:31:46des hommes
00:31:47et des femmes politiques
00:31:48quand on a de l'humour
00:31:49Chirac il tâtait le cul des vaches
00:31:51il était près des français
00:31:52et quelque part
00:31:53c'était pas mon parti
00:31:54je suis un homme de gauche
00:31:55mais il y avait
00:31:55il y avait de la faconde
00:31:57on l'a perdu
00:31:58c'était mieux avant
00:31:59non c'était pas mieux avant
00:32:00c'est ce que vous dites
00:32:01les politiques sont venues
00:32:02des têtes de gondoles
00:32:04voilà c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:32:05il y a un événement
00:32:06on y va
00:32:06et on demande à la boîte de com
00:32:08qu'est-ce qu'il faut dire
00:32:09voilà le vrai débat
00:32:09à ce qui concerne quoi Sarkozy
00:32:11moi j'ai pris l'avion
00:32:12avait lu un jour
00:32:13en rentrée de Paris
00:32:14c'est un combattant
00:32:16j'ai pas de soucis avec ça
00:32:17mais à la fois
00:32:17parce qu'Abataille a raison
00:32:18casse-toi pauvre con
00:32:19vous allez voir
00:32:20cette racine
00:32:21va vous débarrasser
00:32:22les juges doivent être
00:32:23plus forts
00:32:24plus puissants
00:32:24la police
00:32:25et après si vous voulez
00:32:26vous retrouvez dans ce schéma-là
00:32:27moi le jour
00:32:29où il a été condamné
00:32:30ça a été une journée
00:32:31triste pour moi
00:32:32triste parce que
00:32:33c'est la fonction aussi
00:32:35qu'on remet en cause
00:32:36mais cela dit
00:32:3610 ans de procédure
00:32:388 juges
00:32:39donc le vrai débat
00:32:40c'est l'exécution provisoire
00:32:41confiant au parlement
00:32:43la réflexion sur ça
00:32:44mais on sait pas faire
00:32:45en France
00:32:46on n'est que dans
00:32:47la démonstration
00:32:48la communication
00:32:49on est avec les réseaux sociaux
00:32:50et Twitter
00:32:51voilà qui dirigent le monde
00:32:52vous me parlez de communication
00:32:54d'ailleurs
00:32:54une vidéo de Gabriel Attal
00:32:55le patron du parti Renaissance
00:32:57ensemble pour la République
00:32:58ce week-end
00:33:00qui se filme à Strasbourg
00:33:01et je le cite
00:33:03c'est ce qu'il dit en vidéo
00:33:04on vient de faire
00:33:05une déambulation
00:33:06dans Strasbourg
00:33:07et c'est quand même ça aussi
00:33:07l'âge de la commune
00:33:08alors vous savez
00:33:09excusez-moi de reprendre la parole
00:33:10moi je m'occupe
00:33:11comme conseiller politique
00:33:12du déplacement des territoires
00:33:13de Gabriel Attal
00:33:14vous déambulez beaucoup du coup
00:33:15ah non mais moi je veux vous dire
00:33:17c'est fini deux heures
00:33:18avec des télés
00:33:19pour serrer la paluche
00:33:20à un commerçant
00:33:21c'est trois jours
00:33:22et je peux vous dire
00:33:23que le programme était chargé
00:33:24ça démarrait à 8h du matin
00:33:26on a rencontré
00:33:26des artisans
00:33:27des commerçants
00:33:28des gamins de lycée
00:33:29d'ailleurs c'est mon coup de coeur
00:33:30je vous le dirai tout à l'heure
00:33:31ça suffit de faire
00:33:32une démarche
00:33:33uniquement de communication
00:33:35il faut retrouver du fond
00:33:36on n'a plus de fond dans ce pays
00:33:38Gilles Platret
00:33:39deux points
00:33:40sur la déambulation
00:33:41c'est typiquement une dérive
00:33:42d'un langage technocratique
00:33:44employé notamment
00:33:45par les préfectures
00:33:46dès lors qu'il s'agit
00:33:47d'aller dans les quartiers
00:33:48prioritaires de la ville
00:33:49en disant
00:33:50on va faire une déambulation
00:33:51ça je peux vous dire
00:33:52comme maire
00:33:52donc au lieu de dire simplement
00:33:53on va juste rencontrer des gens
00:33:54on va faire une déambulation
00:33:55donc ça
00:33:56c'est une dérive
00:33:57totalement technocratique
00:33:58ça en dit long aussi
00:33:59sur l'état
00:34:00parce que quand les politiques
00:34:01sont faibles
00:34:01évidemment
00:34:01l'administration
00:34:02prend le pouvoir
00:34:03et c'est quand même
00:34:04un problème majeur
00:34:04dans ce pays
00:34:05c'est que nous avons basculé
00:34:06d'une démocratie
00:34:07à une bureaucratie
00:34:08et on n'en mesure pas
00:34:09tous les effets
00:34:10juste un mot quand même
00:34:11pas pour prolonger
00:34:13mais je vous écoutais
00:34:14avec un intérêt
00:34:15non dissimulé
00:34:16Nicolas Sarkozy
00:34:18a été élu en 2007
00:34:20il a été battu en 2012
00:34:21regardez aujourd'hui
00:34:23il reste
00:34:24la personnalité de droite
00:34:25dont on parle le plus
00:34:26dans ce pays
00:34:27sa vie
00:34:28qu'on l'aime
00:34:28ou qu'on le déteste
00:34:29et justement
00:34:29parce qu'on fait les deux
00:34:30sa vie est un roman
00:34:32d'ailleurs il va en écrire
00:34:33un chapitre dans la prison
00:34:34puisqu'il a très clairement
00:34:35dit qu'il a maître à profit
00:34:36ces quelques semaines
00:34:37d'incarcération
00:34:38pour écrire
00:34:39le compte de Montecristo
00:34:40cet homme est absolument
00:34:42incroyable
00:34:42encore une fois
00:34:44qu'on l'aime
00:34:44ou qu'on le déteste
00:34:45et précisément
00:34:45parce qu'on l'aime
00:34:46ou on le déteste
00:34:47et ça c'est fabuleux
00:34:49je pense que c'est aussi
00:34:50une aventure humaine
00:34:51dans la république
00:34:51encore une fois
00:34:52chacun s'en fait un avis
00:34:53mais personne n'est indifférent
00:34:55et ça c'est quand même
00:34:56la force de ce personnage
00:34:57qui est sorti de toutes les séries
00:34:58à un moment donné
00:34:59pour le meilleur
00:35:00et pour le pire sans doute
00:35:01pour lui aussi d'ailleurs
00:35:02mais ça c'est quand même
00:35:03et vous savez
00:35:04je vais vous dire une chose
00:35:04c'est quand le lion sort de la cage
00:35:06qui rugit le plus fort
00:35:07à mon avis
00:35:08on n'a pas fini d'en parler
00:35:09on n'a pas fini de l'entendre
00:35:11en tout cas
00:35:11on ouvre un nouveau chapitre
00:35:12de la carrière
00:35:13et de la vie de Nicolas Sarkozy
00:35:14demain avec son incarcération
00:35:15à la prison de la santé
00:35:17tiens une information
00:35:17qui nous parvient à l'instant
00:35:18merci Alex Darmon
00:35:19de me la donner
00:35:20finalement le musée du Louvre
00:35:21reste fermé
00:35:22aujourd'hui
00:35:23des milliers de spectateurs
00:35:25ont été éconduits
00:35:26j'imagine que c'est l'enquête
00:35:27qui se poursuit sur place
00:35:28et ça c'est bien normal
00:35:29allez restez avec nous
00:35:30dans un instant
00:35:30on va parler tiens
00:35:31d'une autre dérive lexicale
00:35:34peut-être technocratique
00:35:35vous avez parlé
00:35:36de ces nouveaux mots
00:35:37qu'on retrouvait
00:35:37comme déambulation
00:35:38il y en a un autre
00:35:38que j'entends tout le temps
00:35:39que je ne supporte pas
00:35:40c'est il faut qu'il y ait un bougé
00:35:41c'est quoi un bougé ?
00:35:43un bougé
00:35:43bon ben il va falloir
00:35:45qu'il y ait un bougé
00:35:46avec l'Algérie
00:35:47c'est ce qu'a dit
00:35:47notre nouveau ministre
00:35:48de l'Intérieur
00:35:49Laurent Nunez
00:35:49on en parle dans un instant
00:35:50Sud Radio
00:35:52le 10h midi
00:35:53mettez-vous d'accord
00:35:54Jean-Marie Bordry
00:35:56Sud Radio
00:35:57parlons vrai
00:35:58ça s'est passé
00:36:00dans le grand matin
00:36:01Sud Radio
00:36:01est-ce que vous comprenez
00:36:03la manifestation
00:36:03au soutien de Nicolas Sarkozy
00:36:05oui je trouve
00:36:05que c'est scandaleux
00:36:06et finalement
00:36:07ce n'est que de la politique
00:36:09on n'a aucune preuve
00:36:11contre lui
00:36:11et on va l'envoyer
00:36:12en prison
00:36:12alors que c'est un ancien
00:36:13président de la république
00:36:14donc il est moins bien traité
00:36:16que la plus petite racaille
00:36:18de banlieue
00:36:18Sud Radio
00:36:20le 10h midi
00:36:21mettez-vous d'accord
00:36:22Jean-Marie Bordry
00:36:23avec Pascal Bataille
00:36:25avec Alex Darmon
00:36:26Gilles Platret
00:36:27et Patrick Vignal
00:36:29on parle maintenant
00:36:30des relations
00:36:30entre la France
00:36:32et le régime algérien
00:36:34avec un énième changement
00:36:36de pied de la France
00:36:36en tout cas
00:36:37à l'égard
00:36:38de ses homologues
00:36:39de l'autre côté
00:36:40de la Méditerranée
00:36:41il faudra qu'il y ait
00:36:41un bouger
00:36:42je cite le ministre
00:36:43de l'Intérieur
00:36:44Laurent Nunez
00:36:45ce week-end
00:36:46qui veut renouer
00:36:47le dialogue
00:36:48avec l'Algérie
00:36:48dans l'espoir
00:36:49notamment
00:36:50d'obtenir
00:36:51la libération
00:36:52de nos deux compatriotes
00:36:53Boualem Sansal
00:36:54et Christophe Glez
00:36:55emprisonné
00:36:57d'une manière
00:36:57clairement arbitraire
00:36:58depuis plusieurs mois
00:36:59en Algérie
00:37:01il faut donc
00:37:01renouer
00:37:02le dialogue
00:37:03avec l'Algérie
00:37:04nous dit le nouveau
00:37:04ministre de l'Intérieur
00:37:05à contre-pied
00:37:07totalement
00:37:08de son prédécesseur
00:37:09Bruno Retailleau
00:37:11comment voulez-vous
00:37:12qu'on s'y retrouve
00:37:14et que la France
00:37:14est une politique
00:37:15comment dire
00:37:16cohérente
00:37:17avec son voisin algérien
00:37:19d'abord
00:37:20on va réécouter
00:37:20ce qu'a dit précisément
00:37:21le nouveau ministre
00:37:22de l'Intérieur
00:37:22Laurent Nunez
00:37:23la discussion
00:37:24avec l'Algérie
00:37:25de toute façon
00:37:26il faudra qu'à un moment
00:37:26il y ait un bouger
00:37:27aussi dans les discussions
00:37:28moi je suis
00:37:30ministre de l'Intérieur
00:37:31ma préoccupation
00:37:32c'est la sécurité
00:37:33de nos concitoyens
00:37:34je comprends que
00:37:35la tension
00:37:36qu'il y a actuellement
00:37:37avec l'Algérie
00:37:37fait qu'on n'a plus
00:37:38de relation sécuritaire
00:37:39avec eux
00:37:39d'échange sécuritaire
00:37:41je peux vous dire
00:37:41que pour un ministre
00:37:42de l'Intérieur
00:37:42c'est un problème
00:37:43c'est un gros problème
00:37:44voilà
00:37:45donc il faudra forcément
00:37:45qu'il y ait un bouger là-dessus
00:37:46et puis l'autre difficulté
00:37:48ça veut dire quoi
00:37:48c'est un gros problème
00:37:49mais il faudra
00:37:51à un moment
00:37:51qu'on reprenne
00:37:52le dialogue
00:37:53avec les Algériens
00:37:54sur les questions
00:37:55de sécurité
00:37:55et d'échange d'informations
00:37:56je vous parle
00:37:57d'antiterrorisme
00:37:58je vous parle
00:37:59d'antiterrorisme
00:37:59on parle de narcotrafic
00:38:01à un moment
00:38:01il faut qu'on
00:38:03donc il faudra
00:38:04et en tout cas
00:38:04moi je le verrai
00:38:05je ne sais pas comment
00:38:05mais je le verrai
00:38:06en tout cas
00:38:07à ce qu'à un moment
00:38:07on reprenne langue
00:38:08évidemment
00:38:09à un niveau technique
00:38:10à un niveau sécuritaire
00:38:11mais ça me paraît important
00:38:12et quand j'écoute
00:38:13Laurent Nunez
00:38:14qui dit ça
00:38:14Gilles Platerais
00:38:15j'ai l'impression
00:38:15que si le dialogue
00:38:16est rompu
00:38:16c'est de la faute
00:38:17des gouvernements
00:38:19français précédents
00:38:20et pas du tout
00:38:20du régime algérien
00:38:21qui pourtant
00:38:22a fait emprisonner
00:38:22de nos compatriotes
00:38:23sans raison apparente
00:38:25alors je ne suis peut-être
00:38:25pas objectif
00:38:26en la matière
00:38:26mais franchement
00:38:27je pense que d'ailleurs
00:38:28on ne peut pas l'être
00:38:29complètement avec l'Algérie
00:38:30je veux juste rebondir
00:38:33sur ce que vous avez dit
00:38:33tout d'abord
00:38:34sur la position
00:38:35de Retailleau
00:38:36rappelez-vous au début
00:38:37quand Retailleau
00:38:38est arrivé aux affaires
00:38:39donc en juillet
00:38:41ou en septembre
00:38:41pardon
00:38:422024
00:38:42il était tout feu
00:38:44tu flammes
00:38:44sur le sujet d'Algérie
00:38:45et il voulait absolument
00:38:47durcir les choses
00:38:48se lancer dans un bras de fer
00:38:50et tout ça
00:38:51est retombé
00:38:52et a fondu
00:38:53comme neige au soleil
00:38:54donc Nunes
00:38:56en fait
00:38:56est sans doute
00:38:57pris du syndrome
00:38:59habituel du ministre
00:39:00de l'Intérieur
00:39:00qui voit que
00:39:01on ne peut pas rester
00:39:02en l'état avec l'Algérie
00:39:03mais j'ai bien peur
00:39:04qu'il subisse
00:39:05la même évolution
00:39:06que celle
00:39:07qu'a subie Retailleau
00:39:07c'est à dire
00:39:08qu'à un moment donné
00:39:08la diplomatie
00:39:10pesante
00:39:12immobiliste
00:39:14du quai d'Orsay
00:39:15et de l'Elysée
00:39:15va reprendre le dessus
00:39:17et ses vérités
00:39:18vont retomber
00:39:19elles aussi
00:39:19je pense
00:39:20alors c'est pas du tout
00:39:21mon optique justement
00:39:22je pense que
00:39:22nous ne sommes pas
00:39:24assez dans le bras de fer
00:39:25algérien
00:39:25pour des tas de considérations
00:39:27économiques
00:39:27énergétiques
00:39:28vous le savez
00:39:28diplomatiques aussi
00:39:30l'Algérie
00:39:31l'Algérie aujourd'hui
00:39:31je suis désolé
00:39:32je vais le dire
00:39:33un peu brutalement
00:39:33est devenue
00:39:34pour la France
00:39:34une puissance hostile
00:39:36elle devrait être
00:39:37classée officiellement
00:39:38au rang des états
00:39:40qui veulent déstabiliser
00:39:41le pays
00:39:41elle le fait
00:39:42notamment parce qu'elle
00:39:43est totalement poreuse
00:39:44à l'influence russe
00:39:46aujourd'hui
00:39:46les russes tiennent
00:39:48une partie du pouvoir
00:39:49algérien
00:39:49et vous savez très bien
00:39:50qu'ils ne sont pas là
00:39:51pour nous faciliter les choses
00:39:52enfin les liens entre
00:39:53Moscou et Algérie
00:39:54sont anciens
00:39:54et ils datent
00:39:55ils sont très actifs
00:39:57notamment sur le plan militaire
00:39:58je me permets juste
00:39:59d'insister là-dessus
00:40:00et nous avons aussi
00:40:01un autre sujet
00:40:02c'est que Téhéran
00:40:03s'est rapproché d'Alger
00:40:04et que pour essayer
00:40:06de faire faire
00:40:07un peu de sale boulot
00:40:09sur le territoire français
00:40:10pour la république
00:40:11islamique d'Iran
00:40:12hélas nous avons
00:40:14des réseaux
00:40:14qui passent par Alger
00:40:15aujourd'hui
00:40:16j'aurai l'occasion
00:40:17de l'écrire
00:40:17avec d'autres
00:40:18puisque nous publions
00:40:19bientôt un rapport
00:40:20sur l'antrisme
00:40:21en France
00:40:22de la république
00:40:22islamique d'Iran
00:40:23donc je dis simplement
00:40:24la chose suivante
00:40:25j'entends le ministre
00:40:26de l'Intérieur
00:40:26et ses velléités
00:40:27qui vont à mon avis
00:40:28très vite retomber
00:40:29comme son prédécesseur
00:40:30pour autant
00:40:31la bonne solution
00:40:32serait un jour
00:40:32vraiment
00:40:33d'engager un bras de fer
00:40:34mais ça passe par l'Elysée
00:40:35ça passera pas
00:40:36par la place Bobo
00:40:37Pascal Bataille
00:40:38j'ai rien de mieux
00:40:39à dire que ce que vient
00:40:40d'excellemment
00:40:41formuler
00:40:42Gilles Plattret
00:40:43évidemment que
00:40:44les vœux pieux
00:40:46enfin en tout cas
00:40:46le souhait
00:40:47de Laurent Nunez
00:40:48on ne peut qu'y adhérer
00:40:50on ne peut qu'y souscrire
00:40:51en revanche
00:40:51je pense que
00:40:52le principe de réalité
00:40:53va vite le rattraper
00:40:54et qu'effectivement
00:40:56on en a déjà parlé
00:40:57autour de cette table
00:40:58et c'est quoi le principe
00:40:59de réalité alors ?
00:41:00le principe de réalité
00:41:01c'est que pour l'instant
00:41:02Alger fait ce qu'il veut
00:41:02avec les Français
00:41:05et que
00:41:06alors est-ce qu'on n'est pas
00:41:08en mesure de leur imposer
00:41:09ce bras de fer
00:41:10dont parle Gilles Plattret
00:41:11ou est-ce qu'on ne veut pas
00:41:12le faire ?
00:41:12je ne saurais pas
00:41:13vous répondre évidemment
00:41:14mais force est de constater
00:41:16que pour l'instant
00:41:17toutes les méthodes
00:41:18ont échoué
00:41:19que ce soit la méthode douce
00:41:20qui a été tentée
00:41:22que ce soit la méthode dure
00:41:24avec Rotaillot et Darmanin
00:41:25qui se sont
00:41:26à un moment
00:41:27effectivement un peu
00:41:28un peu excités
00:41:29sur le sujet
00:41:29rien n'y a fait
00:41:31alors je ne sais pas
00:41:32et Gilles Plattret
00:41:33a peut-être
00:41:34beaucoup plus
00:41:34sans doute
00:41:35beaucoup plus d'informations
00:41:36que moi
00:41:36sur le sujet
00:41:37je ne sais pas si
00:41:38on est vraiment en mesure
00:41:40d'imposer ce bras de fer
00:41:41si c'est le cas
00:41:42il faudrait
00:41:43il faudrait le faire
00:41:44en fait je crois que c'est ça
00:41:45est-ce qu'on a les moyens
00:41:46aujourd'hui
00:41:47de contraintes de l'Algérie
00:41:48regardez pour les OQTF
00:41:50c'est pareil
00:41:50moi j'ai cité
00:41:51les centres de rétention
00:41:52je pense à celui de 7
00:41:53qui se remplit
00:41:54vous les gardez 90 jours
00:41:55alors Bruno Rotaillot
00:41:57voulait qu'ils soient gardés
00:41:57200 jours
00:41:58mais après vous les relâchez
00:41:59parce que sinon
00:42:00ils prennent le bateau
00:42:01et arrivent en Algérie
00:42:02on vous les renvoie
00:42:02c'est le vrai débat
00:42:04Algérie, Maroc, Tunisie
00:42:05est-ce qu'on a les moyens ?
00:42:07franchement je ne sais pas
00:42:08de contraindre à quoi faire
00:42:09d'abord il faut y revenir
00:42:09parce que là je le rappelle
00:42:10de libérer Boilène Sansal déjà
00:42:11et de quand vous renvoyez
00:42:13quelqu'un étranger
00:42:15qui a une peine de prison
00:42:16mais quand il doit y rester
00:42:19et là c'est un boomerang
00:42:20pardon mais je trouve
00:42:22que le discours
00:42:22de Laurent Nunez hier
00:42:23n'est pas le même
00:42:25que Bruno Rotaillot
00:42:26du tout
00:42:26pas du tout
00:42:27il dit qu'il veut reprendre
00:42:28le dialogue avec Alger
00:42:29là où Bruno Rotaillot
00:42:31disait qu'il voulait durcir
00:42:33il voulait durcir la politique
00:42:34et je pense qu'on l'en a empêché
00:42:36à Bruno Rotaillot
00:42:37très clairement
00:42:37clairement on l'en a empêché
00:42:39ça a été aussi un point
00:42:41de blocage à mon avis
00:42:42au sein même du gouvernement
00:42:43deux fois d'affilée
00:42:44avec deux premiers ministres
00:42:45différents
00:42:45parce qu'Emmanuel Macron
00:42:47n'était pas sur cette ligne
00:42:47Laurent Nunez hier
00:42:48c'est le ministre
00:42:50de Emmanuel Macron
00:42:51c'est le ministre de l'intérieur
00:42:52de Emmanuel Macron
00:42:53ce n'est pas le ministre
00:42:53de l'intérieur
00:42:54en cohabitation avec lui
00:42:56il dit qu'il veut reprendre
00:42:56le dialogue
00:42:57ça c'est le premier point
00:42:58je ne crois pas
00:42:59qu'il parle des otages
00:43:01à aucun moment
00:43:02dans sa prise de parole
00:43:03il faudrait vérifier
00:43:04peut-être que je me trompe
00:43:05mais je ne crois pas
00:43:05qu'il parle des otages
00:43:06non il dit qu'il y a
00:43:07une urgence sécuritaire
00:43:08à reprendre le dialogue
00:43:10avec l'Algérie
00:43:10comme si c'était du coup
00:43:11la France qui aurait pris
00:43:13l'initiative de le rompre
00:43:14et c'est important
00:43:15ce que vous dites là
00:43:16l'urgence sécuritaire
00:43:17de reprendre
00:43:18ça veut dire quoi ?
00:43:19ça veut dire qu'à mon avis
00:43:20il y a aussi des données
00:43:21qui sont très importantes
00:43:22pour l'état français
00:43:22en termes de protection
00:43:24du territoire
00:43:25et ça je crois que cette phrase
00:43:26elle est encore plus importante
00:43:27que tout le reste
00:43:28parce qu'il dit que c'est
00:43:28très compliqué pour un ministre
00:43:29de l'intérieur
00:43:30de ne pas avoir
00:43:30de relation avec Alger
00:43:32parce que l'Algérie
00:43:33comme tous les autres pays
00:43:34du monde d'ailleurs
00:43:35quand vous avez des relations
00:43:36qui sont assez saines
00:43:36doit fournir
00:43:38des informations
00:43:39confidentielles
00:43:40et délicates
00:43:41au gouvernement français
00:43:42je vais essayer de pousser
00:43:43votre raisonnement
00:43:43parce qu'il faut aussi voir
00:43:44ce que ça implique
00:43:45si je comprends bien
00:43:46il vaut mieux
00:43:47et je comprends
00:43:48enfin ça me paraît logique
00:43:49renouer le dialogue
00:43:50en tout cas avec l'Algérie
00:43:51parce que
00:43:52si jamais on s'entend mal
00:43:53avec le régime algérien
00:43:54peut-être qu'il pourra venir
00:43:56des actes terroristes
00:43:57ou de la délinquance
00:43:57depuis l'Algérie
00:43:58sur le territoire français
00:43:59c'est du chantage
00:44:00et vous vous rendez compte
00:44:01quand même que c'est
00:44:01les ministres de l'intérieur
00:44:01qui disent ça hier
00:44:02non mais c'est du chantage
00:44:03moi je suis franchement
00:44:04un peu étonné
00:44:08de Laurent Nunez
00:44:08parce que je me dis
00:44:09en fait on est en train
00:44:09de se réveiller
00:44:10on est en train de se rendre compte
00:44:11qu'on a rompu tous les contacts
00:44:12qu'on a deux concitoyens à nous
00:44:15qui sont enfermés
00:44:16dont un
00:44:16une personne âgée
00:44:17de 84 ans
00:44:18un écrivain et un journaliste
00:44:20et qu'on n'en parle pas du tout
00:44:22jamais rien
00:44:22qu'on est en train
00:44:23de reprendre la politique
00:44:24française habituelle
00:44:25c'est-à-dire lisser la relation
00:44:27lisser l'Algérie
00:44:28sans jamais demander des comptes
00:44:29et je suis d'accord
00:44:30avec ce que vous disiez
00:44:30monsieur Platré
00:44:31c'est que eux
00:44:32ils ne se sont pas abstenus
00:44:33de nous critiquer
00:44:34rappelez-vous l'affaire Naël
00:44:36quand vous aviez carrément
00:44:37une ingérence de l'état algérien
00:44:39dans nos relations
00:44:40ils l'ont fait
00:44:40et ils l'ont refait
00:44:41en supprimant
00:44:42des passages
00:44:43dans la Marseillaise
00:44:44ou en disant que le champ
00:44:45c'était pas dans la Marseillaise
00:44:46c'était dans le régime national
00:44:48après ça c'est
00:44:49enfin c'est le droit
00:44:49du régime algérien
00:44:50de modifier
00:44:50ce que je peux vous dire
00:44:52c'est que ça affiche quand même
00:44:53un avis
00:44:54ou une opinion
00:44:55sur la France
00:44:56et le fait de vouloir
00:44:57prendre un leadership
00:44:57dans cette relation
00:44:58oui mais Alex
00:44:59comment on pallie ça
00:45:01je ne sais pas
00:45:02je suis d'accord
00:45:02c'est intéressant
00:45:04ce que dit monsieur Nunez hier
00:45:05mais comment il va faire
00:45:06c'est la question qu'on se pose
00:45:06désolé
00:45:07fermeté et diplomatie
00:45:09c'est quoi la fermeté ?
00:45:10la fermeté
00:45:11on va renvoyer
00:45:12tous les gens
00:45:12qui sont algériens
00:45:13sur notre territoire
00:45:13je pense aux OQTF
00:45:14on vous les renvoie de suite
00:45:15pas tous les gens
00:45:15qui sont algériens
00:45:16ceux qui sont en OQTF
00:45:18ceux qui sont en OQTF
00:45:19pardon
00:45:19en obligation de quitter
00:45:21les territoires français
00:45:23vous les envoyez
00:45:25ils arrivent à l'avion
00:45:26ils reviennent de suite
00:45:27donc ça c'est le premier débat
00:45:28le vrai débat c'est
00:45:29est-ce qu'on a les moyens
00:45:30d'être fermes avec l'Algérie ?
00:45:33voilà
00:45:33on en a un
00:45:34c'est lesquels ?
00:45:35on en a un
00:45:36c'est de revenir
00:45:37sur les accords de 62
00:45:38qui facilitent
00:45:39je parle pas des OQTF là
00:45:40qui facilitent
00:45:41l'immigration régulière
00:45:43notre principal moyen
00:45:45est un moyen légal
00:45:46c'est de normaliser
00:45:47le statut
00:45:48des ressortissants algériens
00:45:50qui veulent venir en France
00:45:51ça c'est un moyen
00:45:52objectivement
00:45:53on ne s'y est jamais attaqué
00:45:54au nom des relations
00:45:55privilégiées
00:45:55avec l'Algérie
00:45:56l'histoire pèse beaucoup
00:45:57on le sait bien
00:45:58mais je voudrais simplement dire
00:45:59qu'à un moment donné
00:46:00moi j'en ai marre
00:46:02qu'on batte notre culpe
00:46:04systématiquement
00:46:04vis-à-vis de ce régime
00:46:05attendez
00:46:06on a passé des décennies
00:46:08à dire
00:46:09oui finalement
00:46:10repentance
00:46:11on n'a peut-être pas été sympa
00:46:12rappelez-vous
00:46:12le discours de monsieur Macron
00:46:14sur les crimes contre l'humanité
00:46:15quand il était en campagne
00:46:17en 2016-2017
00:46:18au bout d'un moment
00:46:19stop
00:46:20soit on a une relation
00:46:21d'adulte avec ce pays
00:46:22qui peut être au bras de fer
00:46:24ou à la coopération
00:46:25antiterroriste
00:46:25j'entends parfaitement
00:46:26ce que vous dites
00:46:27mais il faudrait peut-être
00:46:28dans la normalisation
00:46:29arrêter de considérer
00:46:31qu'il y a un bénéfice
00:46:32pour les ressentissants algériens
00:46:34qui veulent venir en France
00:46:35rien que ça
00:46:35je vous assure
00:46:36que c'est un moyen
00:46:37de pression diplomatique
00:46:38après on ne l'a jamais
00:46:38vraiment abordé
00:46:39on l'évoque de temps en temps
00:46:40quand on n'est pas content
00:46:41on ne passe jamais à l'action
00:46:42je pense que c'est d'abord
00:46:43une priorité
00:46:44et ça elle peut le faire tout de suite
00:46:45elle montrerait en tout cas
00:46:46à l'Algérie
00:46:47que la France est capable
00:46:48d'aller jusque là
00:46:49alors que jusqu'à présent
00:46:50on est très fort sur le verbe
00:46:51mais on s'écrase sur les faits
00:46:52on pourrait rajouter aussi
00:46:54quand on fait venir
00:46:55des étudiants algériens
00:46:56aujourd'hui
00:46:56moi je crois que c'était intéressant
00:46:58ce mélange de culture
00:47:00et de réflexion
00:47:01aujourd'hui ils ont de gros appels
00:47:02alors ça voudrait dire que
00:47:03si on coupe les ponts
00:47:05c'est-à-dire que
00:47:05si un étudiant algérien vient
00:47:07on l'a interdit
00:47:08provisoirement
00:47:09ils n'ont pas d'aide particulière
00:47:11en tout cas on a moyen
00:47:12après on va discuter du détail
00:47:15mais on a moyen
00:47:16d'avoir des actions
00:47:17concrètes
00:47:18sur le statut
00:47:20en France
00:47:21des ressortissants algériens
00:47:22qui viennent temporairement
00:47:23pour leurs études
00:47:24ou plus durablement
00:47:25pour leur métier
00:47:25s'y installer
00:47:26aujourd'hui
00:47:27il y a un régime dérogatoire
00:47:29très favorable
00:47:29aux ressortissants algériens
00:47:31c'est là-dessus
00:47:31qu'il faut
00:47:32semble-t-il
00:47:32jouer si on doit commencer
00:47:34une normalisation
00:47:35on a juste besoin
00:47:36de sortir
00:47:37des éternels scrupules
00:47:39avec l'Algérie
00:47:40je pense qu'on est arrivé
00:47:41à une génération aujourd'hui
00:47:42où on peut regarder ce pays
00:47:43comme les autres pays
00:47:44même si l'histoire est là
00:47:46personne ne la nie
00:47:46comme historien
00:47:47je ne vais certainement pas
00:47:48les nier
00:47:48mais pour autant
00:47:49normaliser
00:47:50c'est déjà
00:47:51faire un acte fort
00:47:52vis-à-vis d'un régime
00:47:53qui joue très bien
00:47:54sur le besoin de repentance
00:47:55les attaques perpétuelles
00:47:57l'ingérence
00:47:57vous avez totalement raison
00:47:58parce qu'il est en pleine ingérence
00:48:00alors évidemment
00:48:00il y a 4 à 5 millions
00:48:02d'Algériens en France
00:48:03ou d'issus
00:48:04directement
00:48:05à une génération
00:48:06de citoyens algériens
00:48:07donc ça pèse aussi
00:48:08évidemment
00:48:09mais ça ça s'appelle
00:48:10le courage politique
00:48:11on l'a
00:48:11on l'a pas
00:48:12Alex Darmond
00:48:13dit quelque chose
00:48:13de très juste
00:48:14c'est que
00:48:15effectivement
00:48:15depuis qu'il est là
00:48:17Emmanuel Macron
00:48:18n'a manifestement pas
00:48:21l'intention
00:48:22de durcir le ton
00:48:23pour des raisons
00:48:24que j'ignore
00:48:25mais voilà
00:48:25il est
00:48:26et
00:48:27Dunez reprend
00:48:28le discours macroniste
00:48:29et pas du tout
00:48:29le discours
00:48:30qu'avait Retailleau
00:48:31allez on va se retrouver
00:48:32dans quelques instants
00:48:33juste après les informations
00:48:34de 11h
00:48:35Alex Darmond
00:48:35va tenter de nous remonter
00:48:36le moral
00:48:36en nous rappelant
00:48:38que l'agence
00:48:38Standard & Poor
00:48:39ce week-end
00:48:40a dégradé à son tour
00:48:41la note de la dette française
00:48:42on verra ce que ça implique
00:48:44politiquement
00:48:45on parlera aussi
00:48:45de vos coups de coeur
00:48:46il y en a quand même
00:48:46quelques-uns
00:48:47notamment pour la jeunesse
00:48:48de France
00:48:48ce sera juste après
00:48:49les infos
00:48:50à tout de suite
00:48:50sur Sud Radio
00:48:51Sud Radio
00:48:52le 10h midi
00:48:54mettez-vous d'accord
00:48:55Jean-Marie Bordry
00:48:56Sud Radio
00:48:57le 10h midi
00:48:59mettez-vous d'accord
00:49:00Jean-Marie Bordry
00:49:01avec Gilles Platret
00:49:02Alex Darmond
00:49:03Patrick Vignal
00:49:05et Pascal Bataille
00:49:06mettez-vous d'accord
00:49:07tiens on va commencer
00:49:07à faire des pronostics
00:49:08sur les prochaines
00:49:09dégradations de la dette française
00:49:10malheureusement
00:49:11c'est un des coups de gueule
00:49:12de l'un de nos débatteurs
00:49:14Alex Darmond
00:49:15je le rappelle
00:49:15l'actualité
00:49:16de ce week-end
00:49:17c'est que
00:49:18Standard & Poor's
00:49:19à son tour
00:49:20agence de notation
00:49:21a baissé
00:49:23la note souveraine
00:49:24de la dette française
00:49:25d'un cran
00:49:25on est passé
00:49:26de A à moins
00:49:27à A plus
00:49:28perspective stable
00:49:29ceci dit
00:49:29à moyen terme
00:49:31Alex Darmond
00:49:31oui enfin
00:49:32perspective stable
00:49:33mais elle devait rendre sa décision
00:49:34le fin novembre
00:49:35je crois
00:49:35et elle l'a rendue
00:49:36avec plus d'un mois d'avance
00:49:37donc c'est pas très stable
00:49:38et pas très encourageant
00:49:39à mon sens
00:49:39et quand vous lisez
00:49:40la décision
00:49:41c'est nous pensons
00:49:41que l'incertitude politique
00:49:42pesera sur l'économie française
00:49:44en freinant l'investissement
00:49:46et la consommation privée
00:49:47et donc la croissance
00:49:48en autre terme
00:49:49là ils sont très sympas
00:49:50ils essaient de mettre les formes
00:49:51mais ça veut juste se dire une chose
00:49:53on vous fait plus confiance
00:49:53c'est terminé
00:49:55et donc en gros
00:49:56c'est le début de la fin
00:49:57vous avez Moody's
00:49:59la troisième agence
00:49:59qui doit donner une autre décision
00:50:00en fin de semaine
00:50:01il y a peu de chances
00:50:02que ce soit positif
00:50:03et oui
00:50:03et elle a voulu doubler
00:50:04Moody's
00:50:05en disant
00:50:05nous aussi on a conscience
00:50:06de la situation dramatique
00:50:08et c'est le premier signal
00:50:09suite à la suspension
00:50:10de la réforme des retraites
00:50:11en fait
00:50:12ça veut juste se dire
00:50:13on vous croit plus
00:50:13vous nous avez fait plein de promesses
00:50:14depuis plusieurs années
00:50:16notamment depuis 2022
00:50:18et la campagne présidentielle
00:50:19et en fait
00:50:20on ne tient pas
00:50:21enfin vous ne tenez pas
00:50:22vos engagements
00:50:23c'est la troisième fois
00:50:24en un an
00:50:25que Standard & Poor's
00:50:27remet en cause
00:50:28la note de la France
00:50:28ça veut quand même dire quelque chose
00:50:30et quelles sont les conséquences
00:50:31de cette note
00:50:32ça veut simplement dire
00:50:33qu'en fait
00:50:34pour expliquer brièvement
00:50:35à ceux qui nous écoutent
00:50:36la France est devenue
00:50:37un emprunteur
00:50:38en danger
00:50:39et que les agents de notation
00:50:41considèrent que la France
00:50:42ne sera peut-être plus
00:50:43en capacité de rembourser
00:50:44les dettes qu'elle a
00:50:45et quand on connait
00:50:45le niveau de la dette française
00:50:46déjà
00:50:47c'est très inquiétant
00:50:48et très ennuyeux
00:50:49parce que c'est qui
00:50:50qui va être touché en premier
00:50:51ça va être les français
00:50:52c'est à dire qu'on va
00:50:54moins emprunter
00:50:54pour mettre moins
00:50:55dans la balance
00:50:56des finances publiques
00:50:57quand on dit finances publiques
00:50:58c'est les transports
00:50:59c'est les écoles publiques
00:51:01c'est les études
00:51:02c'est la consommation
00:51:03c'est comment ?
00:51:04la défense
00:51:05la défense effectivement
00:51:06et vous avez bien raison
00:51:07de le dire
00:51:07dans le contexte actuel
00:51:08un point qui est très important
00:51:09et par conséquent
00:51:11on parlait tout à l'heure
00:51:12du budget de la culture
00:51:13où je vous disais
00:51:14le budget de la culture
00:51:15il n'est pas prêt d'augmenter
00:51:15parce que ce n'est pas une priorité
00:51:17malheureusement
00:51:18les autres priorités
00:51:18aujourd'hui
00:51:19comme vous venez de le dire
00:51:20la défense
00:51:20mais la justice
00:51:21la sécurité
00:51:22ou même l'éducation nationale
00:51:24vont elles-mêmes aussi
00:51:26aujourd'hui
00:51:26obligatoirement être touchées
00:51:27par ce genre de décision
00:51:29et moi ce qui m'inquiète
00:51:32c'est que
00:51:32on était tous contents
00:51:33la semaine dernière
00:51:33de trouver un semblant de budget
00:51:35ou en tout cas
00:51:36la possibilité d'ouvrir
00:51:37un semblant de budget
00:51:38là ce matin
00:51:40on serait avec la gueule de bois
00:51:41parce qu'à mon avis
00:51:42cette décision
00:51:43elle vient aussi
00:51:43pour poser dans les discussions
00:51:44qui vont arriver au Parlement
00:51:45dans les semaines qui viennent
00:51:46et on n'est pas du tout
00:51:47du tout au bout
00:51:48de la crise politique
00:51:49qu'on traverse
00:51:49d'autant plus qu'en fait
00:51:50il n'y a pas de majorité
00:51:51quelle que soit sa couleur
00:51:52pour mener une politique cohérente
00:51:54dans un sens ou l'autre
00:51:55vous savez moi je vais le résumer
00:51:56la France ne gagne pas
00:51:58assez d'argent
00:51:59pour financer
00:52:00le quotidien des français
00:52:01ça veut tout dire
00:52:03c'est à dire que
00:52:04mais aujourd'hui
00:52:04on sort plus
00:52:05que l'on dépense
00:52:06vous êtes en train de dire
00:52:07que les français
00:52:07coûtent trop cher
00:52:08non je ne dis pas ça du tout
00:52:09mais non pas du tout
00:52:10je dis qu'on ne sait pas
00:52:11aujourd'hui
00:52:12gérer le budget
00:52:13on a un vrai débat
00:52:14sur les agences
00:52:15on a un vrai débat
00:52:16sur la dépense
00:52:17on a un vrai débat
00:52:18sur la fraude fiscale
00:52:19la fraude sociale
00:52:20Jean-Marie
00:52:21c'est cela
00:52:21quand je parlais du fond
00:52:22tout à l'heure
00:52:23vous avez une entreprise
00:52:25si vous dépensez plus
00:52:26que vous gagnez
00:52:27vous déposez le bilan
00:52:28donc je voudrais le dire
00:52:29quand même gentiment
00:52:30sous l'ère de Nicolas Sarkozy
00:52:32on a augmenté
00:52:32de 600 milliards
00:52:33les budgets
00:52:34sous François Hollande
00:52:35de 400 milliards
00:52:36nous on a
00:52:37un excédent
00:52:39de 1000 milliards
00:52:40490 milliards
00:52:42les retraites
00:52:43Jean-Marie
00:52:44le budget d'éducation
00:52:45la grosse partie
00:52:46c'est pour payer les retraités
00:52:47je suis à l'aise
00:52:48parce que sur votre micro
00:52:49j'étais venu
00:52:49je n'étais pas d'accord
00:52:50à cette réforme
00:52:51quand vous faites une réforme
00:52:53et que vous n'embarquez pas
00:52:54la CFDT
00:52:55vous avez perdu
00:52:55moi je pense
00:52:56qu'il faut travailler
00:52:57plus longtemps
00:52:58mais qui devra
00:52:59travailler plus longtemps
00:52:59on n'a pas posé ce débat
00:53:01on n'a pas posé ce débat
00:53:02depuis le Covid
00:53:03il y a une révolution
00:53:04moi j'ai bossé
00:53:05sur les déserts médicaux
00:53:06mon généraliste
00:53:07il bossait 80 heures
00:53:09par semaine
00:53:09aujourd'hui
00:53:10généraliste
00:53:11c'est différent
00:53:12dans l'approche
00:53:12on a l'intelligence artificielle
00:53:14qui va révolutionner
00:53:16la société et nous
00:53:17on a un parlement
00:53:18aujourd'hui
00:53:18un tripartisme
00:53:20où chacun prépare 2027
00:53:21c'est le vrai débat
00:53:23Gilles Platret
00:53:24vous vous tournez vers moi
00:53:26pour avoir une solution
00:53:26si j'avais
00:53:27alors si vous en avez
00:53:28eu un grand regard
00:53:29interrogatif
00:53:30si vous n'en avez pas
00:53:31dites le tout de suite
00:53:31non mais très honnêtement
00:53:33d'abord
00:53:34la dégradation
00:53:35les dégradations successives
00:53:37des notes de la France
00:53:38ne sont pas simplement
00:53:40la sanction
00:53:40de politiques
00:53:41qui ont été mal menées
00:53:42c'est un avertissement
00:53:43qui est donné au pays
00:53:44en disant
00:53:44il faut changer de braquet
00:53:45moi je le prends surtout
00:53:47comme ça
00:53:47c'est à dire
00:53:47en gros
00:53:48si vous voulez éviter
00:53:50que les marchés
00:53:51se retournent contre vous
00:53:52et donc vous fassent des misères
00:53:54comme ils ont pu le faire
00:53:55à d'autres pays
00:53:55rappelez-vous la Grèce
00:53:57et ça n'est pas
00:53:58un mirage lointain
00:53:59le cas grec
00:54:00pour nous
00:54:01à un moment donné
00:54:01parce que s'il y avait
00:54:02vraiment des attaques
00:54:03des marchés
00:54:04sur la base
00:54:05de la perte totale
00:54:06de la crédibilité
00:54:07de la France
00:54:07ça nous coûterait
00:54:08monstrueusement cher
00:54:10c'est à dire
00:54:10que le renchérissement
00:54:11de la dette
00:54:12pour nous
00:54:13c'est une épée de Damoclès
00:54:14qui peut directement
00:54:16déclasser le pays
00:54:17menacer le paiement
00:54:18des salaires
00:54:20des traitements
00:54:20des fonctionnaires
00:54:21de l'état
00:54:22etc
00:54:22donc premier point
00:54:24ça veut dire
00:54:25agissez
00:54:26or aujourd'hui
00:54:27la situation politique
00:54:28ne permet pas d'agir
00:54:29vous pouvez retourner le truc
00:54:30dans tous les sens
00:54:30on peut bien avoir
00:54:31un premier ministre
00:54:32qui nous dit
00:54:32je ne ferai pas de 49-3
00:54:34la belle affaire
00:54:35la belle affaire
00:54:35ça va faire quoi
00:54:36pour le budget
00:54:37cette affaire-là
00:54:37donc je ne vois pas
00:54:39d'autre issue
00:54:39à cette crise
00:54:40que de retourner
00:54:41devant les électeurs
00:54:42on nous dit
00:54:42la dissolution coûte très cher
00:54:43mais l'absence
00:54:44de modalité pratique
00:54:46pour adopter un budget
00:54:47face au marché
00:54:49c'est une horreur
00:54:50alors on peut être
00:54:51comme les filles
00:54:51et les filles
00:54:52quand il a une mauvaise note
00:54:53ils déchirent le bulletin de notes
00:54:55en disant
00:54:55c'est pas grave
00:54:56les notes ne servent à rien
00:54:57et bien non
00:54:58ça va servir concrètement
00:55:00sur les marchés
00:55:00donc premier point
00:55:01deuxième point
00:55:02donc je pense que le problème
00:55:03est d'abord politique
00:55:04voilà pour être très clair
00:55:05le problème est d'abord politique
00:55:06il faut rebattre les cartes
00:55:07même si on nous dit
00:55:08oui mais peut-être que la dissolution
00:55:09n'amènerait pas plus de clarté
00:55:10mais qui le sait ?
00:55:12à un moment donné
00:55:12quand vous avez un problème
00:55:13vous retournez devant le peuple
00:55:14voilà donc la dissolution
00:55:15est déjà une réponse
00:55:16à ce déclassement
00:55:17sinon ça continuera
00:55:18ensuite il y a des réponses
00:55:19de fond
00:55:19je suis entièrement
00:55:20dans le cas où
00:55:20avant 2027
00:55:21on ne les trouvera pas
00:55:22parce que très honnêtement
00:55:24je le disais
00:55:25nous le disions tout à l'heure
00:55:26on l'avait abordé
00:55:27je pense que le fonctionnement
00:55:28de l'État
00:55:29est trop onéreux aujourd'hui
00:55:30l'organisation de l'État
00:55:32coûte trop cher
00:55:33et je pense aussi
00:55:35allez je remets les pieds
00:55:36dans le plat
00:55:36y compris sur la question
00:55:37de la réforme des retraites
00:55:38la seule chose
00:55:39qu'on n'ait pas étudié
00:55:39moi j'étais défavorable
00:55:41à la façon dont ça a été mené
00:55:42la seule chose
00:55:43qu'on n'ait pas étudié
00:55:44on a dit
00:55:45il faut que vous travaillez
00:55:45plus longtemps
00:55:46dans l'âge de votre vie
00:55:48on n'a jamais dit
00:55:49il faut que vous travaillez
00:55:50plus longtemps par semaine
00:55:51parce que si vous augmentez
00:55:52si vous mettez
00:55:53une demi-journée de plus
00:55:54de travail légal
00:55:55dans la semaine
00:55:55il faut les casser
00:55:57non d'un jour
00:55:58mais est-ce qu'on va quand même
00:55:59un jour se dire
00:56:00que c'était une erreur
00:56:01fondamentale
00:56:01qui d'ailleurs
00:56:02n'a pas été faite
00:56:02sur des motifs économico-sociaux
00:56:04mais sur un accord électoral
00:56:05à l'époque
00:56:06et on en paye encore le prix
00:56:09donc il vaut mieux
00:56:10travailler plus
00:56:11quand on est en bonne forme
00:56:12que de prolonger
00:56:13vous étiez à deux doigts
00:56:15de le dire
00:56:15forcément
00:56:16à un moment donné
00:56:17ça crée aussi
00:56:18un choc de productivité
00:56:19ce qui n'est pas mauvais
00:56:20pour le pays
00:56:20parce qu'on a un vrai problème
00:56:21de ce côté-là
00:56:22il vaut mieux travailler plus
00:56:23quand on est en bonne forme
00:56:24que de se prolonger
00:56:25d'année en année
00:56:26et si vous avez le malheur
00:56:27de perdre votre boulot
00:56:28vous ne le retrouverez pas
00:56:29en fin de vie professionnelle
00:56:30donc bon sang
00:56:31mais reposons ce débat
00:56:32à un moment donné
00:56:33Justin Bemel
00:56:33est-ce que vous avez dit
00:56:34vous dites
00:56:34ça créerait un choc
00:56:35de productivité
00:56:36tous les économistes
00:56:37disent le contraire
00:56:37c'est-à-dire que
00:56:38si vous allongez
00:56:38la durée de travail
00:56:39vous produisez davantage
00:56:41mais vous êtes plutôt
00:56:42moins productif
00:56:42par rapport au temps de travail
00:56:43vous êtes beaucoup moins
00:56:44productif quand vous travaillez
00:56:45au-delà de 60 ans
00:56:46mais enfin attendez
00:56:46c'est une réalité
00:56:47il vaut bien mieux travailler
00:56:48quand on est dans la force de l'âge
00:56:50et puis franchement
00:56:5035 heures
00:56:51est-ce que c'est vraiment
00:56:52la conquête sociale du siècle
00:56:54à un moment donné
00:56:55est-ce qu'on ne peut pas faire
00:56:554 heures de plus par semaine
00:56:57je parle du temps légal
00:56:57parce que beaucoup
00:56:58en font évidemment
00:56:59beaucoup plus que ça
00:57:00voilà
00:57:00excusez-moi de revenir là-dessus
00:57:01je dis simplement
00:57:02que
00:57:03vous êtes là pour ça
00:57:03non mais il y a simplement
00:57:04un moment donné
00:57:05si on ne veut pas continuer
00:57:07à avoir des attaques de marché
00:57:08parce que c'est ça
00:57:09qui nous prend on est
00:57:10il y a des décisions fortes à prendre
00:57:11mais d'abord
00:57:11retour devant le peuple français
00:57:13allez restez avec nous
00:57:14dans un instant
00:57:14tiens Pascal Bataille
00:57:15a un coup de coeur
00:57:16pour une idée
00:57:17qui ferait rentrer de l'argent
00:57:18dans les caisses de l'Etat
00:57:18la taxation des héritages
00:57:21remise sur le devant de la scène
00:57:23par la présidente
00:57:23de l'Assemblée nationale
00:57:24Yael Broun-Pivet
00:57:25on en débat dans un instant
00:57:27sur Sud Radio
00:57:27tout de suite
00:57:28Sud Radio
00:57:29le 10h midi
00:57:30mettez-vous d'accord
00:57:32Jean-Marie Bordry
00:57:33Sud Radio
00:57:35le 10h midi
00:57:37mettez-vous d'accord
00:57:38Jean-Marie Bordry
00:57:39avec nos quatre débatteurs
00:57:40Gilles Platret
00:57:41Patrick Vignal
00:57:42Pascal Bataille
00:57:43et Alex Darmon
00:57:44dans un instant
00:57:45tiens
00:57:45on débat sur la taxation
00:57:47des héritages
00:57:48ce truc qui vous tombe du ciel
00:57:50disait Yael Broun-Pivet
00:57:51la patronne de l'Assemblée nationale
00:57:52est-ce une bonne idée
00:57:53que de taxer davantage
00:57:54les héritages
00:57:55on en parlera notamment
00:57:56avec Pascal Bataille
00:57:57avant ça je vous le rappelle
00:57:58si vous êtes gourmand
00:57:58et que vous nous écoutez
00:57:59sur Sud Radio
00:58:00et que vous aimez
00:58:01la gastronomie du Sud-Ouest
00:58:02restez avec nous
00:58:03parce que dans un quart d'heure
00:58:04Sud Radio Média
00:58:05avec Gilles Gansman
00:58:06met à l'honneur
00:58:07la gastronomie du Sud-Ouest
00:58:09cassoulet
00:58:09garbure
00:58:10et foie gras
00:58:11notamment
00:58:12un patrimoine
00:58:14lui aussi
00:58:14qui est en péril
00:58:15on y reviendra
00:58:16dans un quart d'heure
00:58:16mais tout de suite
00:58:17l'héritage
00:58:18tiens le patrimoine
00:58:19Pascal Bataille
00:58:20il y a Yael Brown-Pivet
00:58:21qui parle de l'héritage
00:58:22à taxer
00:58:22ce truc qui vous tombe
00:58:23du ciel
00:58:24ça vous avalue
00:58:25un coup de coeur
00:58:26oui alors
00:58:26avant ça
00:58:28parce que c'est lié
00:58:29je voulais revenir
00:58:30sur ce qu'on se disait
00:58:31à l'instant
00:58:32effectivement
00:58:33la dégradation
00:58:34de la note
00:58:35de la France
00:58:36ça veut dire aussi
00:58:37en plus de ce que disait Alex
00:58:38non seulement
00:58:39qu'on va moins nous faire confiance
00:58:40mais qu'on va emprunter plus cher
00:58:41et qu'on va donc consacrer
00:58:42plus de nos ressources
00:58:44à rembourser
00:58:45les intérêts de la dette
00:58:46qu'à pouvoir investir
00:58:48dans l'innovation
00:58:49dans tout ce qui pourrait créer
00:58:51et générer de la consommation
00:58:52et moi je suis persuadé
00:58:55que l'une des clés
00:58:56quand même
00:58:57de solution
00:58:59ça consisterait
00:59:01à essayer de redonner
00:59:02envie aux français
00:59:03de consommer
00:59:04alors je ne sais pas
00:59:05exactement comment
00:59:06mais
00:59:07c'est pas possible
00:59:08que l'épargne des français
00:59:10soit aujourd'hui
00:59:11à peu près équivalente
00:59:12au niveau de notre dette
00:59:14je crois qu'on parle
00:59:15de 3000 milliards
00:59:16d'euros
00:59:17aujourd'hui épargnés
00:59:18par les français
00:59:19il faudrait que cet argent
00:59:20il revienne
00:59:21dans le circuit
00:59:22de la consommation
00:59:23dans le circuit
00:59:23de l'investissement
00:59:24dans le circuit
00:59:24et on fait comment
00:59:25on taxe dans ce cas-là
00:59:26pour vous ?
00:59:27alors non
00:59:27la première solution
00:59:28n'est pas la taxe
00:59:29c'est effectivement
00:59:30l'incitation à consommer
00:59:31mais ça passe aussi
00:59:32par redonner de la confiance
00:59:33et nos politiques
00:59:34ne le font pas
00:59:35mais je pense qu'il y a
00:59:36un moment où il faut
00:59:37arrêter aussi
00:59:38de déculpabiliser
00:59:39les français
00:59:39on est dans un pays
00:59:42qui est
00:59:42on le sait
00:59:43de plus en plus
00:59:43difficile à réformer
00:59:45alors ce n'est pas
00:59:46que la faute des français
00:59:47c'est aussi la faute
00:59:48Philippe Latre le disait
00:59:49tout à l'heure
00:59:49de l'administration
00:59:50parce qu'on sait bien
00:59:51qu'aujourd'hui
00:59:53à Bercy
00:59:53quel que soit le ministre
00:59:54des finances
00:59:54il y a des gens
00:59:55qui lui disent
00:59:56vous allez rester
00:59:57quelques mois
00:59:57moi je suis là
00:59:58pendant encore 15 ans
00:59:59et c'est moi
01:00:00qui fais les choses
01:00:01donc réformer
01:00:02notre administration
01:00:03réformer effectivement
01:00:04peut-être aussi
01:00:05nos systèmes électoraux
01:00:07pour que
01:00:07les députés
01:00:09représentent davantage
01:00:10les français
01:00:11et instiller une dose
01:00:12proportionnelle
01:00:12je pense que ça ne serait
01:00:13pas forcément malvenu
01:00:14et puis effectivement
01:00:15oui taxer
01:00:16aller chercher
01:00:17quand même l'argent
01:00:17là où il est
01:00:18et il y a
01:00:19le bon privé
01:00:19dont je ne pense pas
01:00:22toujours qu'elle dit
01:00:23des choses intéressantes
01:00:24en l'occurrence
01:00:25me semble avoir
01:00:26mis philosophiquement
01:00:29le doigt
01:00:29sur quelque chose
01:00:30d'important
01:00:30en tout cas
01:00:31moi philosophiquement
01:00:32je suis assez opposé
01:00:34à l'héritage
01:00:35ou en tout cas
01:00:35à une certaine
01:00:37forme d'héritage
01:00:38évidemment
01:00:38qu'on puisse transmettre
01:00:39la résidence principale
01:00:41la maison
01:00:41etc
01:00:42que jusqu'à un certain niveau
01:00:44assez élevé
01:00:44on permette aux français
01:00:46qui ont travaillé
01:00:47qui ont vraiment mérité
01:00:49de transmettre
01:00:51aux générations suivantes
01:00:52une partie
01:00:53de ce qu'ils ont créé
01:00:55comme richesse
01:00:55évidemment
01:00:56mais on parle là
01:00:57des plus riches
01:00:58on parle de ces 0,1%
01:01:00de français
01:01:01qui détiennent quand même
01:01:02une part très conséquente
01:01:04de la richesse
01:01:06de notre pays
01:01:08et qui se transmettent ça
01:01:10de génération en génération
01:01:11sans que la méritocratie
01:01:14y gagne quoi que ce soit
01:01:15parce qu'on le voit
01:01:16dans ô combien de familles
01:01:18les héritiers
01:01:19ne sont pas forcément
01:01:20au niveau
01:01:20de leur paternel
01:01:23ou de leur mère
01:01:24et donc
01:01:26oui
01:01:26avoir une vraie réflexion
01:01:28sur
01:01:28effectivement
01:01:30la taxation
01:01:31des héritages
01:01:33et des hauts patrimoines
01:01:34ça me semble
01:01:35ça me semble important
01:01:36et aussi
01:01:37arrêter de dire aux français
01:01:38qu'il ne faut pas
01:01:39qu'ils fassent d'efforts
01:01:40parce qu'on est dans un pays
01:01:42où chaque
01:01:43tout le monde dit
01:01:44oui oui
01:01:45il faut faire des efforts
01:01:46mais dès qu'on s'adresse
01:01:47à une catégorie
01:01:48c'est toujours non
01:01:49donc
01:01:50en cessez un petit peu
01:01:51avec ces corporatismes
01:01:53et retrouver peut-être
01:01:54un peu de fibre nationale
01:01:55est-ce que c'est crédible
01:01:58rien crédible
01:01:59je ne parle pas de morale
01:01:59mais de taxer
01:02:00vouloir taxer davantage
01:02:01les très gros héritages
01:02:02rappelez-vous
01:02:03le scandale
01:02:03quand Bernard Arnault
01:02:04avait laissé entendre
01:02:06qu'il pourrait partir
01:02:07en Belgique par exemple
01:02:08est-ce qu'on peut empêcher
01:02:09c'est très simple
01:02:11années 70
01:02:12la transmission d'héritage
01:02:14c'était 35%
01:02:15aujourd'hui c'est 60%
01:02:17d'ici 2040
01:02:18ça sera 9000 milliards
01:02:2080% des héritages
01:02:22vous l'avez dit
01:02:22c'est jusqu'à 70 000 euros
01:02:24c'est la maison
01:02:25que vous avez payée
01:02:26surpayée
01:02:27je vous rappelle
01:02:28que c'était à 10 ou 12%
01:02:30les crédits
01:02:30moi pendant la fin
01:02:31des héritages
01:02:32je m'étais battu
01:02:32pour les très très très riches
01:02:35moi je parle à les gens
01:02:36qui quand ils ont
01:02:37beaucoup d'argent
01:02:37ils ont des experts fiscaux
01:02:39et avec des holdings
01:02:40ils arrivent à échapper
01:02:41c'est ceux-là
01:02:42qu'il faut
01:02:42mais ils arriveront
01:02:43à partir avant
01:02:44si vous voulez
01:02:44taxer davantage
01:02:45vous rappelez moi j'avais un peu
01:02:45chez vous
01:02:46sur vos antennes
01:02:46j'avais chauffé un peu
01:02:48Pouyanné en disant
01:02:49ou Carlos Tavares
01:02:50le patron de Total
01:02:51le gars il avait
01:02:5240 000
01:02:53je ne sais même plus la somme
01:02:55il y avait
01:02:56il y avait un très gros salaire
01:02:58leur demander 2%
01:03:00pour redresser
01:03:01les comptes de la France
01:03:02sachant que eux
01:03:03pendant qu'il y avait le Covid
01:03:04leurs salariés
01:03:04étaient payés
01:03:05par nos impôts
01:03:06à tous
01:03:06donc si vous voulez
01:03:07à un moment donné
01:03:08il y a un effort à faire
01:03:09et cet effort
01:03:10il faut le faire
01:03:10Gilles Patray
01:03:11il y a déjà l'expression
01:03:13qu'a employée
01:03:14madame Broun-Pivet
01:03:15qui est complètement inappropriée
01:03:16ce truc qui vous tombe du ciel
01:03:18quand elle parle de l'héritage
01:03:19si on veut commencer
01:03:20par flinguer une idée
01:03:22on parle comme ça
01:03:23parce que
01:03:24pour la plupart des français
01:03:25quand ils entendent ça
01:03:26on a l'impression
01:03:28qu'ils seraient indignes
01:03:30d'être les héritiers
01:03:32de leurs parents
01:03:33qui ont bossé
01:03:34qui n'ont sans doute pas volé
01:03:36les quelques argents
01:03:38qu'ils ont pu accumuler
01:03:39la maison
01:03:39qu'ils ont pu acheter
01:03:41à force de travailler
01:03:42donc rien que ça
01:03:43j'ai l'impression
01:03:45qu'elle a vraiment voulu
01:03:46faire un coup médiatique
01:03:46qui dessert l'idée
01:03:48parce que sur la base
01:03:49des barèmes
01:03:50en fonction de l'importance
01:03:52de l'héritage
01:03:53et donc de la modulation
01:03:54du barème
01:03:55moi je suis tout à fait ouvert
01:03:56on monte quand même
01:03:57pratiquement jusqu'à la moitié
01:03:59pour les plus hauts
01:04:01enfin voilà
01:04:01on est à 45%
01:04:02pour les tranches supérieures
01:04:04ça veut dire que
01:04:04vous donnez quand même
01:04:05la moitié
01:04:05de ce que vous possédez
01:04:07à l'État
01:04:07il ne faudrait pas laisser croire
01:04:09et d'ailleurs les français
01:04:09ne sont pas dupes
01:04:10qu'en France
01:04:11vous passez votre héritage
01:04:13comme si l'État
01:04:13se fermerait les yeux
01:04:15sur ça
01:04:16ça n'est pas le cas déjà
01:04:17donc on peut travailler
01:04:18sur les pourcentages
01:04:19mais commencer par dire
01:04:20ce truc qui vous tombe du ciel
01:04:21je trouve que c'est
01:04:22quelque chose d'assez indigne
01:04:23parce qu'il y a quand même
01:04:24un attachement
01:04:25à un moment donné
01:04:25c'est aussi le respect
01:04:27de la succession de générations
01:04:28on n'est pas tous
01:04:29des invidus
01:04:29pour le coup
01:04:30tomber du ciel
01:04:30on est aussi des héritiers
01:04:32on saura demain
01:04:33ceux qui laisseront
01:04:34à nos enfants
01:04:34donc je pense qu'il y a
01:04:35quelque chose d'assez choquant
01:04:36dans la formulation
01:04:37qui est d'envoyée
01:04:37et puis au-delà de ça
01:04:38d'ailleurs
01:04:38ceux qui héritent aujourd'hui
01:04:39ont plus de mal
01:04:40à se loger
01:04:40et à s'acheter un logement
01:04:41que ceux qui se sont logés
01:04:44il y a 70 ans
01:04:45par exemple
01:04:45donc à un moment
01:04:46ça finit quand même
01:04:47on finit quand même
01:04:48beaucoup par taper
01:04:49quand même
01:04:49sur les jeunes générations
01:04:50Patrick Vignal
01:04:52vous aviez un coup de coeur
01:04:52assez rapidement
01:04:53sur la jeunesse
01:04:54et notamment
01:04:55les lycéens du lycée
01:04:56Jean Mermoz
01:04:57à Saint-Louis
01:04:57en Alsace
01:04:58c'est très précis
01:04:59effectivement
01:04:59on a une partie
01:05:01de classe politique
01:05:01qui est vraiment
01:05:02devenue un champ de ruines
01:05:04et j'organise moi
01:05:05des QAG
01:05:06et je me suis retrouvé
01:05:06dans un lycée
01:05:07en Alsace
01:05:07des questions au gouvernement
01:05:08et donc
01:05:09c'est des questions
01:05:10qu'on préparait
01:05:11avec l'approviseur
01:05:12des légamins
01:05:13entre 14 et 16 ans
01:05:14qui ont bousculé
01:05:16Gabriel Attal
01:05:17et les parlementaires
01:05:18pendant sa déambulation
01:05:19je vous dis
01:05:19non
01:05:20là on était dans du vrai
01:05:21deux heures de questions
01:05:22au ministre
01:05:23deux minutes
01:05:24que les gamins préparaient
01:05:26deux minutes la réponse
01:05:27et franchement
01:05:29j'ai passé une très belle soirée
01:05:30j'ai une question quand même
01:05:31est-ce que les lycéens
01:05:32étaient plus sages
01:05:33que les vrais députés
01:05:34dont vous avez fait partie
01:05:35ils étaient plus brillants
01:05:36la loi du plomb
01:05:37la relation en politique
01:05:39combien on devient parlementaire
01:05:40l'amitié en politique
01:05:41le budget
01:05:42l'Europe
01:05:43la guerre en Ukraine
01:05:45Gaza
01:05:45mais j'ai eu des gamins
01:05:46je peux vous dire franchement
01:05:48bien sûr
01:05:48ça m'arrive d'avoir honte le matin
01:05:50d'avoir été parlementaire
01:05:51quand je vois le débat
01:05:52à l'Assemblée
01:05:53mais quand je vois
01:05:54cette jeunesse
01:05:55brillante
01:05:56qui a envie
01:05:56et qui nous a donné
01:05:58de l'énergie
01:05:58je me dis qu'on a des super gamins
01:06:00on a une belle jeunesse
01:06:01et vous vous rappelez
01:06:02le mot de François Mitterrand
01:06:03même si la jeunesse
01:06:04n'a pas toujours raison
01:06:05ceux qui la frappent
01:06:07ont toujours tort
01:06:07et bien je peux vous dire
01:06:08que j'ai passé
01:06:09une excellente journée
01:06:10au lycée Jean-Mermos
01:06:11à Saint-Louis
01:06:12Jésil Platret
01:06:13vous avez un autre coup de coeur
01:06:14oui et pour la jeunesse aussi
01:06:16alors ça va être un coup de coeur
01:06:18et un coup de gueule un peu
01:06:19parce que vous savez
01:06:19les choses sont toujours
01:06:20un peu emblématiques
01:06:21on tombe vite sur nos pattes
01:06:22non non mais oui
01:06:22c'est à dire qu'on vient
01:06:24de recevoir à Chalon
01:06:25on a fait ce week-end
01:06:27une fabuleuse fête
01:06:28de la fin des vendanges
01:06:29de la polée
01:06:29de la côte chalonnaise
01:06:30et on a reçu
01:06:32une équipe de jeunes
01:06:33qui tournent partout en France
01:06:35qui s'appelle
01:06:35le canon français
01:06:36et qui organise
01:06:37des banquets régionaux
01:06:38voilà donc c'est la fête
01:06:39la convivialité
01:06:40la musique
01:06:41ils sont très critiqués
01:06:43parce qu'on les accuse
01:06:44évidemment d'être
01:06:44trop franchouillards
01:06:45pourquoi pas extrême droite
01:06:46etc
01:06:47on a eu 2700 couverts
01:06:49ça vous dit quand même
01:06:50un petit peu quelque chose
01:06:51dans une ambiance
01:06:53absolument incroyable
01:06:54moyenne d'âge 36 ans
01:06:55donc des anciens
01:06:56qui sont là
01:06:57mais beaucoup de jeunes
01:06:58et de très jeunes
01:06:59et quand on voit
01:07:00et vous avez mangé quoi ?
01:07:01on a mangé
01:07:01alors sur la Bourgogne
01:07:02c'est un repas de cochon
01:07:03dans le sud-ouest
01:07:04vous allez manger un cassoulet
01:07:05en Bretagne etc
01:07:06ils sont toujours adaptés
01:07:08aux produits locaux
01:07:08d'ailleurs ils s'approvisionnent
01:07:09sur place
01:07:09et ça c'est génial
01:07:10et je me dis
01:07:11quand on voit
01:07:11cette jeunesse dynamique
01:07:13qui aime son pays
01:07:14qui aime faire la fête
01:07:15de temps en temps
01:07:16des Marseillais sont sortis
01:07:18etc
01:07:18mais spontanément
01:07:19si vous voulez
01:07:19c'est pas un meeting politique
01:07:21c'est simplement
01:07:21le tréfonds de l'âme
01:07:23de ce pays
01:07:23qui se réveille
01:07:24donc oui
01:07:25moi je crois
01:07:25qu'il y a de la valeur
01:07:26extraordinaire
01:07:27dans la jeunesse française
01:07:28il y a des gens
01:07:29qui aiment leur pays
01:07:30qui veulent le défendre
01:07:31en tout cas
01:07:31coup de chapeau
01:07:32au canon français
01:07:33et le coup de gueule
01:07:34pour ceux qui considèrent
01:07:35qu'ils sont trop franchouillards
01:07:36voilà
01:07:36on a juste besoin
01:07:37à un moment donné
01:07:38de défendre notre pays
01:07:39et ça on le fera jusqu'au bout
01:07:41et la jeunesse est prête à le faire
01:07:42et de défendre la gourmandise aussi
01:07:43mais bien sûr
01:07:44mais qu'est-ce que c'est
01:07:44que l'art de vie ce français
01:07:45sinon une bonne table
01:07:47avec un bon verre de vin
01:07:48et surtout une ambiance
01:07:50de partage
01:07:51vous n'allez pas vous faire
01:07:52une copine de Sandrine Rousseau
01:07:53mais je l'inviterai volontiers
01:07:54mais je pense qu'elle va casser l'ambiance
01:07:56on fait aussi des très bons plats
01:07:58avec des légumes
01:07:59il y en a pour tous les jours
01:08:00dans la gâchée des légumes aussi
01:08:01exactement
01:08:01en garniture
01:08:03absolument
01:08:03merci à tous les quatre
01:08:04d'être venus débattre ce matin
01:08:05Patrick Vignal
01:08:07ancien député Renaissance
01:08:08merci à Alex Darmon
01:08:10fondateur de la chaîne YouTube
01:08:12Les Indécis
01:08:12Gilles Platret
01:08:13le maire de Chalon-sur-Saône
01:08:14que vous entendiez
01:08:15à l'instant
01:08:16et Pascal Bataille
01:08:16animateur
01:08:18auteur
01:08:18producteur
01:08:20écrivain
01:08:20on rappelle votre livre d'ailleurs
01:08:21Petit traité du silence
01:08:23à l'usage des gens bruyants
01:08:24à l'usage des gens bruyants
01:08:25publié aux éditions
01:08:26très Daniel
01:08:27tiens Gilles Platret
01:08:28à l'instant on parlait de gourmandise
01:08:29de terroir
01:08:29ça tombe bien
01:08:30parce qu'avec Gilles Gansman
01:08:31on va rester dans le même thème
01:08:33avec un documentaire
01:08:34qui va être diffusé demain
01:08:35sur le foie gras
01:08:36et sur la cuisine du sud-ouest
01:08:38et on va parler en particulier
01:08:40de ce foie gras
01:08:41qu'on retrouve
01:08:41dans les centres commerciaux
01:08:43est-ce vraiment du foie gras ?
01:08:45est-il vraiment du sud-ouest ?
01:08:46vous verrez parfois
01:08:47il y a des surprises
01:08:47on reçoit la réalisatrice
01:08:49journaliste Céline Destef
01:08:51qui a fait ce documentaire
01:08:53tout de suite sur Sud Radio
01:08:54avec Gilles Gansman
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