- il y a 1 jour
Avec Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, auteur de "Le frérisme et ses réseaux, l'enquête" éd. Odile Jacob
Abonnez-vous pour plus de contenus : https://www.youtube.com/
———————————————————————
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : www.facebook.com/SudRadioOfficiel?locale=fr_FR
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
##LE_FACE_A_FACE-2025-11-17##
Abonnez-vous pour plus de contenus : https://www.youtube.com/
———————————————————————
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : www.facebook.com/SudRadioOfficiel?locale=fr_FR
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
##LE_FACE_A_FACE-2025-11-17##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Le face-à-face
00:01L'intégrisme musulman est-il en train de noyauter la société et l'État ?
00:07Faut-il se méfier, redouter et voir combattre certains réseaux islamistes
00:13qui aujourd'hui constituent probablement une sérieuse menace pour la République ?
00:18On en discute avec Florence Bergeau-Blacquer.
00:22Vous êtes anthropologue, vous êtes une scientifique universitaire,
00:25vous n'êtes pas une militante politique au CNRS.
00:29Vous travaillez notamment au laboratoire du groupe Société, Religion, Laïcité de l'EPHE.
00:35Vous avez commis différents ouvrages,
00:38Cacher cet islam, je suppose qu'il faut finir la façon dont je ne saurais voir.
00:45Le djihad par le marché, aspect du problème assez intéressant.
00:49Et puis le dernier c'est le frérisme par ses réseaux,
00:53donc il y aurait des réseaux de frères musulmans.
00:55Étonnante situation, il faut attendre les travaux d'une anthropologue, d'une universitaire,
01:03pour être informé de tout cela, où vous avez totalement affabulé,
01:08il ne se passe rien, tout va très bien, vous avez du temps à perdre,
01:11donc vous avez décrété qu'il y avait des réseaux islamistes qui étaient en train de noyauter l'État.
01:13Oui, vous avez raison de préciser d'où je parle,
01:18parce qu'effectivement quand vous parlez de ces questions qui fâchent de l'islam,
01:23et en particulier de l'islamisme, du marché halal,
01:26tout ça entraîne un certain nombre d'agitations,
01:31et on vous suspecte effectivement d'être islamophobe, d'être raciste, d'être blanc, etc.
01:37Vous êtes controversé d'ailleurs, vous avez eu des attaques, enfin voilà, on vous approchait.
01:41La seule chose qui est vraie, c'est que je suis blanche, et ça ne me pose aucun problème.
01:45Mais voilà où est-ce qu'on en est arrivé, le niveau de ce débat.
01:50Je suis chargée de recherche au CNRS, je le suis toujours,
01:53je continue mes recherches sans problème,
01:56mais évidemment quand je dis sans problème, c'est sans soutien.
01:59Sans soutien de l'université, où je ne peux plus aller maintenant depuis deux ans,
02:03suite à l'apparution du frérisme et ses réseaux, c'était il y a deux ans.
02:08Celui qui vient de sortir s'appelle le djihad par le marché.
02:12Alors j'ai beaucoup travaillé sur la question du halal,
02:14et j'ai repris en fait les éléments de mes recherches,
02:18après donc la publication du frérisme,
02:21parce que j'avais une vision plus claire, en tout cas,
02:24de la partie que je n'avais pas développée avant,
02:26qui était les raisons pour lesquelles les mouvements islamistes
02:29étaient intéressés à ce marché.
02:31J'avais beaucoup travaillé sur les raisons, disons, du business,
02:36et des grands groupes qui se lancent dans le marché halal,
02:40sur l'histoire aussi de ce marché dont personne ne parle dans le monde.
02:44Je crois que les travaux que je mène sont les seuls
02:46qui sont menés dans le monde sur vraiment la progression,
02:49d'abord l'invention de ce marché dans les années 1980,
02:53et ensuite son extension, sa progression.
02:55C'est le seul ouvrage qui parle de ça,
02:59et qui traite à la fois des intérêts marchands et des intérêts religieux.
03:02Alors vous êtes né à Bordeaux, en Gironde,
03:04vous êtes une anthropologue d'universitaire,
03:07je veux dire, votre carrière d'universitaire aurait pu vous conduire à d'autres études.
03:11Qu'est-ce qui vous a à un moment donné conduit à vous pencher,
03:15à vous intéresser plus particulièrement,
03:16et à du coup aller dans l'investigation, dans l'enquête,
03:20pour savoir, vous sortez un peu de l'anthropologie,
03:22c'en est quand même malgré tout un petit peu.
03:24Là vous allez sur un terrain évidemment qui est d'actualité,
03:26qui est la politique, qui est sur les enjeux de relations internationales,
03:29le théorisme, l'islamisme.
03:30Qu'est-ce qui fait que vous avez été à un moment donné,
03:33à ce point inquiète que vous y consacriez autant d'énergie, autant de temps ?
03:37En fait non, c'est pas exactement ça.
03:39En fait je suis complètement dans ma discipline.
03:41L'anthropologie c'est une discipline qui étudie les cultures,
03:44leurs transformations, les normes sociales, etc.
03:46Donc je suis complètement dans ma discipline.
03:48Le fait que ce que je raconte soit politisé,
03:52ça, ça ne dépend pas de moi, malheureusement.
03:55Après c'est vrai que,
03:57notamment après le frérisme et ses réseaux,
04:00et encore plus peut-être avec le djihad aujourd'hui,
04:02le djihad par le marché aujourd'hui,
04:05je me positionne parce que je pense qu'il y a un vrai danger pour nos démocraties.
04:09Et moi je ne peux pas m'imaginer vivre ailleurs que dans une démocratie,
04:13et je sais qu'on ne fera pas de recherche universitaire sans démocratie.
04:17Donc c'est vital, c'est existentiel pour moi ce combat-là,
04:22mais ce n'est pas un combat que je mène avant d'avoir bien démontré ce sur quoi je m'appuie.
04:27Ce que je fais, ce que j'écris, ce sont des démonstrations,
04:31ce sont autant que possible des travaux qui s'appuient sur d'autres travaux.
04:36Donc tout ça donne, disons à ma parole, un certain crédit.
04:41Et évidemment, ça ne plaît pas à tout le monde.
04:43Ça ne plaît pas à ceux qui depuis des années soutiennent le mouvement frériste,
04:48le mouvement islamiste, mais je définirai peut-être le mouvement frériste.
04:52Oui, on va dans la précision ensuite les différents stades.
04:54Et donc les attaques sont permanentes, le harcèlement et les menaces
04:59qui m'ont amené à être sous protection policière depuis deux ans.
05:02Est-ce qu'il y a un effet précis ou un élément factuel
05:05qui a attiré au départ votre attention en disant là, il y a un vrai problème ?
05:08Ça commence à constituer un problème.
05:09En fait, je ne suis pas arrivée avec un problème, je suis arrivée avec une curiosité.
05:14J'avais eu une carrière d'informaticienne jusqu'aux années, début des années 90,
05:21et j'avais envie de faire de l'anthropologie, c'est ce dont j'avais toujours rêvé,
05:24mais je n'avais pas eu la possibilité de payer mes études.
05:27Donc là, j'avais assez d'argent pour payer mes études.
05:29Je me suis engagée dans la voie de l'anthropologie, sans idée préconçue,
05:34sur le sujet, le terrain que j'allais choisir, comme on dit chez les anthropologues.
05:39Et j'avais plusieurs choix, et j'ai choisi de travailler sur la mosquée de mon quartier.
05:44J'habitais à cette époque le quartier Saint-Michel, et il y avait deux mosquées à Bordeaux.
05:48Très beau quartier, avec une église magnifique.
05:51Voilà, très beau quartier, mais déjà on voyait la présence musulmane s'accroître.
05:56Et c'était trois ou quatre ans après l'affaire des foulards de Creil.
06:01À cette époque-là, je n'avais pas la télévision, mais j'en avais entendu parler,
06:05et je m'étais dit, mais enfin, quand même, c'est vrai qu'on ne s'est pas intéressé à ce mouvement de l'intérieur.
06:10On l'avait politisé, on avait dit, est-ce qu'il faut que ces fillettes voilées à l'école du collège de Creil,
06:17est-ce qu'il faut les garder en classe voilée, ou est-ce qu'il faut les mettre dehors ?
06:21La question de l'éducation, la question du développement, la question de l'aide aux personnes défavorisées,
06:27tout ça, ça avait été placé dans ce registre-là, mais on n'avait pas...
06:30Je me souviens du quartier Saint-Michel, il y a 30 ans, j'allais avec des amis bordelais,
06:34je ne vais pas dire que c'était folklorique, c'était un endroit exotique,
06:36il y avait des gens d'Afrique du Nord, du Maghreb...
06:38Alors surtout, à l'époque, il y avait un remplacement de population,
06:43c'était une population espagnole et portugaise, et peu à peu, les Maghrebens se sont installés.
06:49Ça a apparaissé comme une identité assez sympathique,
06:51c'était une des spécificités sociologiques de la ville de Bordeaux,
06:54et tel qu'on le voyait, on disait, bon, tout se passe très bien,
06:57la preuve, on peut vivre en communauté...
06:59Voilà, c'est ça, mais c'était aussi ce qu'il fallait dire,
07:01en réalité, ça se passe pas si bien que ça.
07:03Tout ça a évolué, ça a peut-être très gentiment commencé, on est d'accord.
07:06Mais même, moi je me souviens, on parle d'il y a plus de 30 ans,
07:11que même pour une femme seule se balader à Saint-Michel,
07:13c'était pas possible après 8 heures.
07:15Ensuite, petit à petit, les codes musulmans se sont installés,
07:18et on en faisait son bord, oui, c'est comme ça,
07:22on était assez conformistes à l'époque.
07:25On nous disait, déjà, ce qu'on continue à dire,
07:28c'est qu'au fond, c'est des personnes qui viennent d'arriver,
07:31elles ont des mœurs, c'est des cultures spéciales,
07:33il faut attendre qu'elles s'intègrent, qu'elles s'assimilent, etc.,
07:35pour que tout aille bien.
07:36On l'avait vu souvent dans le passé avec d'autres communautés, admettons.
07:39Donc ce harcèlement des jeunes femmes, malheureusement,
07:42je l'ai connu aussi à cette époque, c'est pas nouveau,
07:45mais on n'a rien fait, et évidemment, ça s'est aggravé,
07:47parce que c'est là, c'est une question de nombre,
07:51mais c'est aussi une question de diffusion de la norme islamiste,
07:54qui est une norme qui considère que les femmes sont effectivement inférieures.
07:59Mais il y a une prééminence de l'homme sur la femme,
08:02c'est la façon dont ils le disent,
08:04il y a aussi une division sexuelle de l'espace,
08:07c'est-à-dire que vous n'avez rien à faire quand vous êtes une femme à être dehors,
08:11et du travail, c'est-à-dire qu'il y a certaines tâches qui sont faites pour les femmes,
08:15c'est-à-dire d'autres tâches qui sont faites pour les hommes.
08:16Donc ça, c'est vraiment quelque chose qui s'est diffusé,
08:19notamment par tradition, mais aussi avec l'arrivée des frères musulmans.
08:23Quand on en arrive là, l'intégration est freinée, elle ne fonctionne plus.
08:29Oui, et d'ailleurs, je me souviens que même à l'université,
08:32il ne fallait plus parler d'assimilation, c'était un mot tabou,
08:35il fallait parler d'intégration, voire d'insertion.
08:37L'intégration, assimilation, voilà.
08:39Voilà, et en fait, c'était de plus en plus protecteur d'une communauté,
08:43c'est-à-dire qu'on nous disait qu'on avait un modèle assimilationniste,
08:47un modèle républicain,
08:48mais qu'au fond, le modèle de l'avenir, c'était le modèle britannique,
08:52ou en tout cas la représentation qu'on en avait,
08:54qui était le modèle communautariste.
08:56Ils l'ont payé cher aux heures.
08:58Ils l'ont payé cher.
08:59Ça ne veut pas dire qu'il y a des endroits où ça a pu peut-être
09:02ne pas créer de déséquilibre, même sans que ce soit idéal,
09:05il y a des endroits où ça a été vraiment conflictuel.
09:07Oui, d'ailleurs, ils commençaient déjà à être critiques à l'époque,
09:10mais on n'en parlait pas.
09:11Il y a une différence entre les recherches à l'université
09:13et puis ce qu'on disait à la radio, à la télé, c'était très différent.
09:16C'est-à-dire qu'il y a eu une phase où les musulmans qui arrivaient
09:19à l'Afrique du Nord ou d'autres pays d'Orient
09:22venaient pacifiquement pour vivre leur vie dans le nouveau pays où ils arrivaient,
09:27et puis il y a eu la donne à un moment donné,
09:29où ils sont venus, certains sont venus avec la volonté,
09:32conforme à certaines codes de l'islam,
09:35d'évangéliser, entre guillemets,
09:38donc non pas de revangéliser, mais de convertir,
09:41et avec une conversion qui n'était pas forcément avec des vocations pacifiques.
09:45Absolument, les premières générations de l'immigration veulent s'assimiler,
09:50c'est très clair, et les femmes en particulier ont tout intérêt à s'assimiler
09:53pour sortir du contrôle communautaire, du contrôle familial.
09:57Donc ça c'est...
09:58Mais à partir des années 80,
10:00quand les frères musulmans viennent s'installer,
10:02qui vont ensuite ouvrir la voie d'ailleurs aux salafistes,
10:05plutôt venus d'Algérie,
10:07là les choses vont changer,
10:08ils vont leur rappeler leur devoir,
10:10leur devoir de femme,
10:12leur responsabilité par rapport à une communauté
10:14qui doit se reproduire,
10:17c'est-à-dire qu'il faut enseigner l'islam aux plus jeunes,
10:21et pour cela, les femmes ont un rôle essentiel
10:25pour qu'ils ne deviennent pas délinquants,
10:28mais qu'ils restent des bons musulmans.
10:30Nous discutons très sereinement avec Florence Bergeau-Blacquer
10:34du risque d'infiltration des réseaux musulmans dans la société et dans l'État.
10:38Appelez-nous, c'est un sujet qui concerne tout le monde.
10:41Vous nous appelez à Sud Radio au 0 826 300 300,
10:45on attend vos appels pour avoir vos avis.
10:46Sud Radio, la France dans tous ses États.
10:51Nous sommes avec l'anthropologue Florence Bergeau-Blacquer
10:54et nous dissertons très sereinement
10:56sur les risques d'infiltration des réseaux islamiques
10:58dans les appareils de l'État, dans la société.
11:02Florence Bergeau-Blacquer est auteure notamment
11:05le djihad par le marché.
11:07On va revenir sur cet aspect-là.
11:09Juste avant, le concept qui est au cœur du débat républicain
11:14depuis pas mal d'années,
11:15est-ce que le Coran, tel qu'il est,
11:18texte sacré, écrit en plusieurs étapes,
11:23qui reprend des citations directes du prophète Mahomet,
11:27est-il aujourd'hui, dans sa lettre
11:30et dans son esprit, compatible avec les lois de la République,
11:35de celles de 1789, de notre Constitution ?
11:38Alors déjà, le Coran ne reprend pas les paroles de Mahomet.
11:41Le Coran, c'est la parole de Dieu descendue à travers Mahomet,
11:46mais qui est dans un état spécial
11:48pour en fait reproduire ses paroles.
11:51Donc c'est la parole de Dieu descendue en arabe.
11:54Donc texte sacré immodifiable,
11:55puisque c'est la parole de Dieu, on n'y touche pas.
11:56Exactement.
11:57On n'a aucune preuve que ce soit le cas,
11:58mais c'est la parole de Dieu, donc on n'y touche pas.
12:00C'est comme ça, en tout cas, dans l'univers musulman,
12:02qu'on pense les choses.
12:04La question de l'incréation ou de la création du Coran par l'homme, etc.,
12:07est une question aujourd'hui quasiment fermée, taboue, c'est dommage.
12:11Pourtant, la rédaction s'étale presque sur deux siècles, le Coran.
12:14C'est ça, et ce serait intéressant qu'il y ait un débat à nouveau sur cette question,
12:18mais pour le moment, c'est bloqué,
12:19et ça fait partie de l'hégémonie,
12:22des raisons de l'hégémonie du fondamentalisme,
12:24en particulier des frères musulmans.
12:25Et puis il y a le Coran, je précise,
12:27il y a le Coran de la période Médine,
12:29où Mahomet est en oppression,
12:32donc on n'est plus tous sur un texte d'ouverture,
12:34et ensuite il y a le Coran de la période...
12:37Mécoise, c'est le contraire.
12:39Pardon, c'est le Coran de la période de la Mecque,
12:41où il est opprimé,
12:42donc il est plutôt sur une ouverture aux autres,
12:45alors que le Coran de Médine est un Coran de doctrine politique et guerrière,
12:49et là, on importe...
12:50En tout cas, les versets,
12:51il n'y a pas deux Corans,
12:52ce sont les versets qui correspondent,
12:53mais en plus du Coran,
12:56ce qui est un livre relativement...
12:58pas très long,
13:00il y a la Sunna,
13:03et là, la Sunna, c'est l'ensemble,
13:04ce sont les Hadiths,
13:06ce sont des recueils de la Mecque,
13:07ou les textes, là, du coup.
13:08Les Hadiths sont les paroles et les actes du prophète
13:11rapportés par des chaînes de transmission.
13:13Évidemment, il y a un souci de la conservation
13:16qui est très fort chez les musulmans.
13:17Il ne faut pas bouger le texte,
13:19il ne faut pas bouger,
13:20il faut se concentrer sur ce qu'a fait le prophète,
13:23qui est le modèle parfait.
13:27On doit limiter en tout.
13:28Donc, même si vous ne pratiquez pas
13:30les prières et les cinq piliers de l'islam,
13:32vous devez, autant que possible,
13:35imiter ce qu'était le prophète.
13:39Donc, par principe, l'islam ne peut pas avoir
13:40de concile, de relecture, de revisite ?
13:43Il pourrait, il faut qu'il se donne les moyens
13:45de l'avoir, mais aujourd'hui,
13:46on ne va pas dans ce sens-là.
13:48Personne n'a jamais osé.
13:49Est-ce qu'il y a eu quelques relectures,
13:51même au Moyen-Âge, à la période d'ouverture des Omeyades ?
13:53Non, il y a un grand travail qui a été fait
13:58à partir notamment au détour du 19e-20e siècle,
14:03dans cette période qu'on a appelée revivaliste,
14:06où les musulmans, dominés par l'Empire britannique
14:09et l'Empire français, se sont interrogés
14:11sur ce qu'ils étaient, ce qu'ils avaient appris
14:14des anciens, etc.
14:15Donc, il y a eu une période d'autocritique
14:16très importante et qui a donné des choses
14:19très intéressantes.
14:20Mais parmi toutes ces autocritiques...
14:22Alors, le Coran et la République,
14:23pour parler sur un sujet précis.
14:26Alors, le Coran, ça ne suffit pas
14:28pour caractériser l'islam,
14:29puisque je vous ai dit, en plus du Coran,
14:31il y a la Sunna, des traditions, etc.
14:32Plus la jurisprudence, enfin, c'est colossal.
14:35Et puis, ça a été l'objet de débats
14:37pendant des siècles.
14:38Donc, la question est de savoir
14:39si les théologiens sont en capacité,
14:45aujourd'hui, de relire leur texte
14:47pour l'adapter au contexte.
14:49Or, aujourd'hui, avec les frères musulmans,
14:51on voit plutôt l'inverse.
14:51C'est-à-dire qu'ils relisent les textes
14:54pour essayer d'adapter le contexte au texte.
14:56Donc, du fondamentalisme.
14:58Donc, c'est ce qu'ils appellent
14:59l'islamisation de la modernité.
15:01Mais c'est un retour au fondamentalisme.
15:02Bien sûr, ça fait partie de la salafia,
15:05c'est-à-dire du retour au fondamentalisme.
15:07Tout à fait.
15:08Alors, est-ce que c'est compatible ?
15:09Ça dépendra d'eux.
15:10Et puis, ça dépendra aussi,
15:12et ça, c'est ce que je montre
15:13dans le halal, le djad par le marché,
15:15ça dépendra aussi de notre capacité
15:18de résister aux appels du marché
15:22qui voudraient utiliser les normes religieuses
15:25pour vendre plus.
15:27Parce qu'évidemment, ça, ça ne va pas faire...
15:29Ça fait peut-être nos affaires
15:30ou les affaires de quelques marchands,
15:32mais ça ne va pas faire nos affaires
15:33sur le plan sociétal.
15:34Quand Décathlon diffuse le hijab running,
15:41eh bien, il ne fait pas que vendre un produit,
15:43il vend de la norme.
15:44Il propose de la norme au public.
15:47Les femmes doivent être couvertes
15:48quand elles font du sport,
15:50ou elles peuvent l'être,
15:51et c'est légitime, etc.
15:52Donc, ça va dépendre aussi de notre capacité
15:56de savoir exactement à quel islam on a affaire
16:00et s'il faut l'arrêter ou pas.
16:02Pour le moment, on est en roue libre,
16:03on va dire.
16:04Par rapport à ces phénomènes de l'islamisation.
16:07Pour autant, la législation
16:08et la réglementation française,
16:09et peut-être dans d'autres pays européens,
16:11mais pour la France,
16:12établit des côtés précis
16:14au-delà duquel on ne peut pas aller
16:15sur des produits commerciaux,
16:18sur des slogans publicitaires
16:19ou des slogans commerciaux.
16:20Il y a des formulations
16:22qui ne sont pas conformes
16:22aux lois de la République
16:23ou aux droits français.
16:25Là, ce n'est pas le cas.
16:27Dans le marché halal,
16:28on n'est pas là-dessus.
16:29D'abord, il faut expliquer
16:30les origines du marché halal.
16:32Le halal n'existe pas
16:33dans les pays musulmans.
16:34Tout est halal.
16:35Pourquoi ?
16:35Parce que halal veut dire licite.
16:36C'est licite.
16:37On ne fait pas des choses interdites.
16:38On ne produit pas des choses interdites.
16:41Le problème se pose...
16:42Ce sont surtout des codes alimentaires.
16:44Oui.
16:44Le problème se pose
16:45quand le monde musulman
16:47rencontre le monde non musulman.
16:49Alors là,
16:49que ce soit pour les exportations
16:51qu'on va faire
16:53dans les pays musulmans,
16:54est-ce que ces produits
16:55sont licites ?
16:56Là, les musulmans,
16:57on va commencer à s'interroger.
16:58et aussi quand l'immigration musulmane
17:01arrive dans un pays occidental.
17:03Est-ce qu'il pose la question
17:05dès le départ ?
17:06On voit la première fatwa du Transval
17:08en 1908, je crois,
17:11où un individu...
17:12Afrique du Sud.
17:12Voilà, c'était exactement
17:14en Afrique du Sud.
17:16Un musulman dit
17:16est-ce qu'on a le droit
17:17de manger la viande
17:18qui nous est offerte ici ?
17:20Et à cette époque-là,
17:21on répondra
17:21oui, oui, tout à fait.
17:22Ce sont des chrétiens.
17:24Et il y a une sourate,
17:24le verset 5 de la sourate 5,
17:27qui dit
17:27la nourriture des gens
17:28du livre est licite.
17:30Elle est permise.
17:30Elle est halal.
17:31Donc c'est clair.
17:33Et puis,
17:33les années passent.
17:36Le mouvement des frères musulmans,
17:38l'islamisme,
17:39le revivalisme islamiste,
17:41cette fois-ci,
17:42qui arrive
17:42et qu'on va voir
17:45se déployer,
17:46notamment,
17:47ou en tout cas,
17:48vaincre
17:48en position
17:50de conquête
17:51du monde.
17:54Le premier symbole,
17:55c'est l'ayatollah roménie
17:56qui prend le pouvoir
17:57en Iran.
17:58Et ce que fait l'ayatollah,
18:00c'est de dire
18:00nous n'importerons plus
18:03de viande
18:03des pays occidentaux
18:04parce qu'elle n'est
18:05pas licite pour nous.
18:08Elle est corrompue.
18:09Enfin, il en rajoute un peu.
18:11Et il l'interdit.
18:12Évidemment,
18:12ça pose des problèmes
18:13d'approvisionnement.
18:14Donc finalement,
18:14il va se raviser
18:15et il va envoyer
18:16des mollas
18:16vérifier, en fait,
18:19la production de viande
18:20dans les pays occidentaux.
18:22La conformité.
18:23Il va établir
18:23une conformité alimentaire
18:24avec les normes
18:27coraniques,
18:27chiites,
18:28en l'occurrence.
18:29Et donc,
18:29ces mollas
18:31vont islamiser
18:32les chaînes d'abattage
18:33industrielles.
18:33Ils ne vont pas amener
18:35les façons de faire
18:36d'autres fois
18:37ici en Europe.
18:38Ils vont islamiser
18:39les abattoirs
18:42qui sont
18:43déconfessionnels.
18:43Grosso modo,
18:44ils vont dire,
18:44voilà,
18:45il faudra tourner
18:46l'animal vers la mecque,
18:47il faudra
18:48aiguiser son couteau,
18:50il faudra éviter
18:51que l'animal
18:52ne souffre,
18:54mais en même temps,
18:55ils ne sont pas
18:55tout à fait sûrs
18:56qu'ils vont utiliser
18:57l'étourdissement
18:57parce que les rabbins
18:58ne l'utilisent pas.
19:01En fait,
19:01ils vont copier un peu
19:02le mode d'abattage
19:04de la cache-route
19:05qui existe déjà
19:06et appeler ça
19:08le halal.
19:09Donc,
19:10ce mode opératoire
19:12industriel,
19:14c'est ce qu'on va
19:14appeler halal.
19:15Avant cela,
19:15on n'en parle pas.
19:16Après cela,
19:17on commence à parler
19:17du halal.
19:18On va produire
19:18de la viande halal
19:19pour non seulement
19:20les exportations,
19:21mais les musulmans
19:22qui sont en Europe.
19:23Qui est devenu
19:24un label aujourd'hui.
19:24Halal,
19:25alors on dit
19:26mode confessionnel
19:27si on veut utiliser
19:27des termes plus prudents,
19:30mais le halal
19:30aujourd'hui
19:30est un label commercial
19:31reconnu par certains consommateurs.
19:34Alors,
19:34c'est un label de fête,
19:35mais il n'y a pas
19:36de reconnaissance officielle.
19:37Il y a des consommateurs
19:38qui ne veulent que du halal
19:39et qui attendent
19:40d'avoir la certitude
19:40d'avoir ce label.
19:42Voilà.
19:42Mais ce qu'ils ne savent pas,
19:43c'est que c'est un abattage
19:44industriel comme tous les abattages,
19:46seulement que l'animal
19:46n'est pas étourdi.
19:48Voilà.
19:48Donc,
19:48ils ont l'impression,
19:49parce que vous savez,
19:50quand vous produisez une nourriture,
19:51vous faites tout un roman
19:52autour,
19:53une tradition,
19:53vous expliquez que c'est
19:55très ancien,
19:55etc.
19:56Bon,
19:56ça,
19:56ça appartient à la publicité.
19:57La vérité,
19:58c'est que c'est un abattage
19:59industriel
19:59qui a été islamisé.
20:01On a l'impression
20:02que ça interpelle peu
20:04certaines associations
20:05qui se battent
20:06contre la souffrance animale.
20:08Si, si, quand même.
20:09Mais permettez-moi juste
20:09d'ajouter.
20:10Donc,
20:10l'islamisation,
20:11c'est quoi en l'occurrence ?
20:13C'est que
20:13tous les musulmans,
20:16quand je leur posais la question
20:16dans les années 90,
20:18me disaient
20:18moi,
20:19je ne mange pas
20:19de la viande
20:20des supermarchés
20:21ou de la boucherie
20:22conventionnelle
20:23parce que la viande
20:24n'est pas égorgée.
20:25Ils avaient le sentiment,
20:26et c'est encore une croyance
20:28qui persiste
20:29que les animaux
20:31dans les abattages
20:32sont tués
20:33d'un coup de pistolet
20:34et c'est tout.
20:34Non,
20:35tous les animaux
20:35sont saignés,
20:36mais avec
20:37ou sans étourdissement
20:38et la loi permet
20:40une dérogation
20:41à l'étourdissement.
20:42Donc, en fait,
20:43les musulmans
20:43ne font qu'utiliser
20:45une loi
20:45qui est destinée
20:46aux religieux.
20:47Nous sommes avec
20:48Florence Bergeau-Blacquer
20:49et voilà,
20:50nous faisons
20:51le tour
20:52de France.
20:53Il y a des moyens
20:54par lesquels
20:54les réseaux islamistes
20:55peuvent pénétrer,
20:56infiltrer les dents.
20:57On se retrouve
20:57dans quelques instants.
20:58On est ensemble
20:59jusqu'à 14h.
20:59Si vous souhaitez réagir,
21:000826-300-300.
21:02A tout de suite.
21:04Sud Radio.
21:04Sud Radio.
21:05Parlons vrai.
21:06Parlons vrai.
21:06Sud Radio.
21:07Parlons vrai.
21:08Midi 14h.
21:10Sud Radio.
21:11La France
21:12dans tous ses états.
21:13Florence Bergeau-Blacquer,
21:14vous venez de publier
21:16le djihad
21:16par le marché
21:17aux éditions Odile Jacob.
21:19Vous parliez tout à l'heure
21:20du halal,
21:20du marché du halal
21:21qui représente,
21:22je le rappelle,
21:22en 2025 en France,
21:23un chiffre d'affaires
21:24estimé entre 7 et 12 milliards d'euros,
21:26ce qui est énorme
21:27et c'est beaucoup plus
21:28que le marché du bio,
21:29par exemple.
21:30Quand on pense par exemple
21:31à Five Guys
21:32qui est passé au halal
21:33et qui a supprimé l'alcool
21:35de ses menus très récemment,
21:36quand on pense à Quick aussi
21:37qui est passé au halal
21:38mais totalement halal
21:39depuis 2021,
21:40c'est une forme de djihad ça ?
21:42Alors, pour bien comprendre,
21:44je vous l'ai dit tout à l'heure,
21:45le halal n'est pas une culture,
21:47n'est pas une tradition.
21:48En fait,
21:49c'est une norme de pureté.
21:51Quand elle s'installe
21:52dans un magasin
21:53comme Five Guys,
21:54fast food en l'occurrence,
21:57quand elle s'installe,
21:58elle doit faire d'abord du ménage,
21:59c'est-à-dire enlever
22:00tout ce qui est impur.
22:02Donc, même si ça veut dire licite,
22:04petit à petit,
22:05sur le marché,
22:05ça devient de plus en plus
22:06l'équivalent de pur.
22:07Donc, résultat,
22:09on va supprimer l'alcool
22:10parce que c'est une impureté,
22:12disons, morale
22:13et on va aussi protéger
22:15les viandes halales
22:16et les produits qui y sont
22:17de tout contact avec le bacon.
22:20Ils ont fait la publicité,
22:21c'était très intéressant,
22:22ils ont expliqué
22:22qu'il y aurait quand même du bacon
22:24parce qu'on essaye
22:25d'être inclusif, etc.
22:26Il va partir bientôt,
22:28ça ne fait aucun doute.
22:30Mais on va prendre des précautions
22:33en faisant cuire le bacon
22:35pour que jamais
22:35il ne contamine le reste.
22:37Donc, cette idée de contamination
22:39qui est une idée
22:40qui appartient aux civilisations
22:42du pur et de l'impur,
22:43les anthropologues savent ça,
22:45est complètement inconnue chez nous.
22:47Et donc, la façon dont on le lit,
22:49ça traduit en fait
22:53notre impossibilité de penser,
22:55cette structuration
22:57d'une société
22:58autour du pur et de l'impur.
22:59Pour nous, c'est l'égalité,
23:01l'individu, le collectif, etc.
23:03Mais le pur et l'impur,
23:04ça ne fait pas partie
23:04de notre civilité.
23:06C'est la raison pour laquelle
23:07on n'a pas de problème
23:08à serrer la main d'un homme
23:09ou quand on est une femme.
23:11Voyez ?
23:11Donc, le fait de couvrir la femme
23:14parce qu'elle est impure, etc.
23:15Ça fait partie de cette norme-là.
23:17Et donc, nous,
23:19sur le marché,
23:20ça devient,
23:21d'après les marchands
23:22qui aiment bien faire la publicité
23:23et qui veulent gagner de l'argent,
23:25c'est leur métier,
23:26ils expliquent que c'est l'inclusif.
23:28C'est le modèle inclusif du halal.
23:30que c'est pour que tout le monde
23:31partage les mêmes repas, etc.
23:33C'est exactement l'inverse.
23:36Et petit à petit,
23:37ça avance dans ce sens-là.
23:39Et c'est là qu'il faut se réveiller.
23:40C'est là que mon livre peut expliquer
23:42justement comment ça s'est produit.
23:44Comment aujourd'hui,
23:45on n'a pas que les viandes
23:47qui sont halales,
23:47on a des espaces halales,
23:48on a des hôtels halales,
23:50on a de l'eau halale, etc.
23:51Parce qu'à partir des années 90,
23:55la Malaisie,
23:56qui était dans un programme
23:57d'islamisation de son économie,
24:00a demandé au Codex Alimentarius,
24:03qui est un organisme de gestion
24:06des normes alimentaires pour le marché,
24:09de l'OMS et de la FAO,
24:11donc des organismes internationaux,
24:14qu'il y ait des directives
24:15qui définissent ce qui est halal.
24:17Donc maintenant, à partir de là,
24:20les marchands pouvaient définir
24:23ce qui était halal,
24:24non seulement en termes
24:25d'abattage des animaux,
24:26mais aussi de contenu des aliments.
24:29C'est-à-dire qu'ils étaient déclarés illicites,
24:31donc à rame, interdits,
24:33tous les aliments qui contenaient
24:35du porc, de l'alcool
24:36ou des protéines non rituelles
24:38à dose infinitésimale.
24:41Comme il y en a partout,
24:42dans les colorants,
24:43les exhausteurs de goût, etc.,
24:45eh bien, il y avait de quoi
24:46faire un marché halal.
24:47Puisque si je décide
24:49que ce fromage qui contient
24:51de, je ne sais pas,
24:52de l'alcool,
24:53ça arrive,
24:55eh bien, je vais pouvoir
24:57créer une gamme de fromages
24:59halals
25:00qui ne contiennent pas
25:01d'alcool.
25:02C'est impréable.
25:03Et tout est comme ça.
25:04Et c'est de cette façon,
25:06par le jeu du pur et de l'impur,
25:08de la contamination,
25:10que le marché halal
25:11s'est étendu
25:12jusqu'à protéger
25:13les musulmans
25:14de tout contact
25:15avec l'impureté morale,
25:17j'insiste,
25:18et physique.
25:18Florence Bergeau-Blacler,
25:20quels sont les réseaux
25:21qui contrôlent
25:22ce marché halal ?
25:23Ils sont identifiés,
25:23ils sont spécifiques ?
25:25Alors là aussi,
25:25c'est une question
25:26très intéressante
25:27parce que les gens
25:28croient généralement
25:29que le halal
25:30s'est fait par les musulmans,
25:32pour les musulmans,
25:32dans une espèce de bulle,
25:34disons, communautaire.
25:36Ce n'est pas ça du tout.
25:37Le halal est produit
25:38par nos industries
25:39et il est certifié
25:41par un groupe de musulmans,
25:43donc des certificateurs
25:45qui font de l'accréditation,
25:46donc un très très petit nombre
25:47qui mettent finalement
25:49à leur service
25:50nos industries,
25:52nos magasins, etc.
25:53J'ai écouté
25:54Michel-Edouard Leclerc
25:56qui expliquait sur BFM
25:57je crois en septembre,
25:58il disait
25:58« Toute personne,
25:59quelle que soit sa culture,
26:01a le droit d'acheter moins cher
26:02et donc se proposait
26:03d'introduire du halal
26:05dans ses magasins. »
26:06Alors il dit
26:06« Il y a des coups à prendre,
26:08on n'en saura pas plus,
26:10mais on pourrait le faire. »
26:11Donc cette espèce
26:11d'enthousiasme
26:12des marchands
26:13qui ne connaissent
26:14strictement rien
26:15à ce que fait le halal,
26:17à ce que veut le halal
26:18et par qui,
26:19en fait,
26:19il est promu
26:20est très inquiétant
26:21parce qu'ils se mettent
26:22au service
26:22d'une idéologie
26:23islamiste dangereuse.
26:25Nous sommes avec Luc
26:26qui nous appelle
26:27du Péreux-sur-Mande.
26:28Bonjour Luc.
26:29Bonjour Périco.
26:31Que vous soignez Périco.
26:32Oui, oui,
26:33un petit rhume,
26:33changement de saison.
26:34Bonjour Madame.
26:38Bergeau-Blaclair,
26:38on vous écoute Luc.
26:40Bonjour Madame.
26:42Madame,
26:42déjà,
26:43comme beaucoup de gens,
26:44je voudrais remercier
26:45de vos travaux
26:46qui sont salutaires
26:48et qui déchirent
26:49les yeux
26:50de beaucoup de gens.
26:51Merci.
26:52Ne pensez-vous pas
26:53que dans notre lutte
26:56contre l'islamisme,
26:58il serait intéressant
27:00de brimer un petit peu
27:02cette extension
27:03du halal
27:05et de faire en sorte
27:08que ça soit considéré
27:10comme une parallèle
27:14à l'invasion
27:14de l'islamisme ?
27:17Est-ce qu'on peut comparer
27:19le halal
27:20à une invasion
27:21islamiste ?
27:22Luc demande
27:23s'il y a des moyens
27:24de brimer
27:24cet expansionnisme halal.
27:27Je pense en effet
27:28qu'il faut réduire
27:30cette expansion,
27:31ça c'est sûr,
27:32il faut l'empêcher
27:33parce que,
27:33comme je vous l'ai dit,
27:34elle produit
27:35des groupes séparés,
27:39l'idée des musulmans
27:41et de la pureté
27:41et puis des autres impurs.
27:44Donc évidemment,
27:45ça je vous parle
27:46dans l'inconscient aussi
27:47des gens.
27:49Il faut le réduire
27:50et pour ça,
27:50il ne faut pas collaborer.
27:52Il est évident
27:52que si vous voulez
27:53absolument faire du profit
27:55au nom de la multiculturalité,
27:57de l'inclusivité,
27:58etc.
27:58et qu'en fait,
27:59vous faites le jeu
27:59des gens qui divisent
28:01profondément la société,
28:02là, ça relève
28:04de la responsabilité sociale
28:05des entreprises.
28:06Après tout,
28:06on leur demande
28:07de ne pas polluer,
28:08il y a un certain nombre
28:09de choses qu'ils peuvent faire
28:10en tant qu'entreprise.
28:12Donc le privé
28:13peut être impliqué,
28:14ça relève de ça.
28:15Il faut qu'ils s'informent
28:17sur le halal,
28:18il faut qu'ils comprennent
28:19dans quoi il rentre.
28:20Qu'elle peut être manipulée
28:21éventuellement
28:21ou désinformée.
28:22Le fait est que
28:23le halal est un problème
28:25tel qu'il est
28:26puisqu'il divise le monde
28:27entre pur et impur
28:28et que quand vous introduisez ça
28:29dans une société
28:30qui n'est pas faite pour ça,
28:32vous créez du désordre
28:33et vous facilitez en fait
28:35l'arrivée
28:36d'idéologies théocratiques
28:39qui ne sont pas compatibles
28:40avec la démocratie.
28:41Donc oui,
28:41il faut l'empêcher
28:42et pour ça je pense
28:43qu'il faut former
28:44les marchands
28:44qui ne regardent
28:46que leur profit
28:47à long terme.
28:48De toute façon,
28:49ils le paieront
28:49un jour ou l'autre
28:50parce que
28:51quand Leclerc va
28:52proposer du halal
28:54dans ses rayons,
28:56les musulmans
28:57vont venir
28:58et puis après
28:59ils vont trouver
28:59que ce n'est pas
28:59tout à fait
29:00assez musulman,
29:01qu'il y a un peu
29:02trop de proximité
29:03avec la charcuterie,
29:04etc.
29:04etc.
29:05Et quand H-Market
29:07qui est un magasin dédié au halal
29:10va s'installer à côté,
29:11il va prendre tous ses clients.
29:12Voilà ce qui va leur arriver.
29:13Ou alors il faudra
29:14que M. Leclerc
29:15se convertisse.
29:16Nous sommes avec
29:16Jo Blackler
29:18et voilà,
29:18nous sommes en train
29:19de voir aujourd'hui
29:20comment se méfier
29:21du halal
29:22qui est un petit peu
29:23envahissant.
29:25Midi 14h,
29:27Sud Radio,
29:28la France
29:29dans tous ses états.
29:31Florence Bergeau-Blackler,
29:32vos propos,
29:34vos recherches,
29:34vos ouvrages
29:35qui auraient pu
29:36vous attirer au contraire
29:38la considération
29:38et l'attention
29:39vous ont plutôt valu
29:40de la réprimande,
29:41de la polémique,
29:42voire quelquefois
29:43même des condamnations morales.
29:45Où est-ce que vous en êtes
29:46à ce niveau-là ?
29:47Alors je ne peux pas dire
29:47qu'il n'y ait pas de considération
29:49pour mes travaux
29:49mais il faut sortir de l'université.
29:52C'est ça qui est un petit peu dommage.
29:52Voilà, mais je parlais
29:53des pouvoirs publics.
29:54Est-ce qu'on vous a dit
29:54merci de ces informations ?
29:55Oui, je pense que j'ai beaucoup de soutien.
29:58D'ailleurs je fais des conférences partout
30:00sauf dans le milieu académique
30:02mais ce n'est pas tout à fait surprenant.
30:03On a vu pourquoi
30:04depuis le 7 octobre
30:05ça s'est manifesté.
30:07Ce qu'on appelle
30:07l'islamo-gauchisme
30:08antisémite
30:09s'est manifesté.
30:11Donc non,
30:11en dehors de l'université
30:12j'ai beaucoup de soutien.
30:13Qu'est-ce qu'on vous reproche ?
30:14Je ne sais pas exactement
30:15parce qu'il n'y a pas d'argument.
30:17Donc ce qu'on dit
30:19en fait
30:20j'ai un peu tapé
30:21dans la fourmilière
30:22quand j'ai dit
30:22attention le frérisme
30:24ce n'est pas un communautarisme
30:25c'est un communautarisme
30:26qui a un objectif.
30:28On parle bien des frères musulmans.
30:29Voilà, et là j'ai parlé
30:30des frères musulmans
30:30j'ai dit
30:31ils n'ont pas perdu leur volonté
30:32de conquérir la planète
30:34parce qu'ils l'ont écrit
30:35et ils le font
30:36c'est dans leur doctrine
30:37et c'est ce qu'ils sont
30:38en train de faire
30:39et j'ai dit aussi
30:41que la gauche
30:42était un peu l'allié utile
30:43pour être poli
30:44de ce mouvement-là
30:46et qu'elle jouait
30:46un rôle très important.
30:48Il n'y a pas qu'elle
30:48il y a aussi un peu
30:49là je suis plutôt
30:50sur l'islamo-droitisme
30:51on voit qu'il n'y a pas
30:52que la gauche
30:53il y a aussi les marchands
30:54il y a aussi l'intérêt
30:55les libéraux
30:56et les néolibéraux
30:57qui finalement
30:58jouent un rôle
30:59dans la diffusion
31:00de cette doctrine
31:02salafiste politique.
31:04Vous voulez dire
31:04qu'on peut faire du fric
31:05avec l'islam quelque part
31:06c'est qu'on peut exprimer
31:07l'expérience ?
31:08En tout cas
31:08pendant un moment
31:09mais ceux qui jouent
31:12à ce jeu-là
31:12seront à mon avis
31:14sévèrement
31:15il va y avoir
31:16un bas clash
31:17comme on dit.
31:18Aujourd'hui
31:18quel est le niveau
31:19là plus concrètement
31:20de prise de conscience
31:21au niveau des pouvoirs publics
31:23il y a déjà
31:24est-ce que d'abord
31:24vos ouvrages ont permis
31:25d'ouvrir les yeux
31:27à certaines autorités
31:28qui n'avaient rien vu
31:29est-ce que vos ouvrages
31:30ont interpellé
31:31une partie de la classe politique
31:32alors il y a ceux
31:32évidemment qui vous fustigent
31:34mais il y a peut-être
31:34ceux aussi qui vous disent
31:35il serait peut-être temps
31:36de regarder de plus près
31:37ce que Florence Bergeau-Blacler
31:39nous explique
31:40et est-ce que vous sentez
31:42qu'à un certain moment
31:43il y a des mesures
31:44qui peuvent découler
31:45des prudences
31:46ou des prises de position
31:47on le fait bien sur Chine
31:48les plateformes
31:50attention
31:50les petits colis
31:50c'est tragique
31:51est-ce que sur ce que vous dénoncez
31:53il y a eu un début
31:54de prise de conscience
31:55de l'appareil public
31:57en général ?
31:58au niveau national
31:58il y a eu ce rapport
31:59sur les frères musulmans
32:00qui a découlé
32:01d'un certain nombre
32:02autour de mon livre
32:05alors ça se verra
32:06peut-être plutôt
32:07en région
32:08au niveau local
32:09parce que ce sont vraiment
32:10les maires
32:11qui sont au contact
32:12de ces problèmes
32:13et eux me consultent
32:14très souvent
32:14s'interrogent
32:16mettent des barrières
32:17maintenant
32:18dès qu'ils le peuvent
32:18mais ils ne sont pas
32:19aidés
32:20parce qu'évidemment
32:21ils vont être immédiatement
32:22accusés d'être islamophobes
32:24mais ça fait partie du jeu
32:25c'est bien
32:26dans la progression
32:29de l'islamisme
32:30il y a la volonté
32:31de faire taire son adversaire
32:32c'est une guerre
32:33en fait
32:33qui nous est menée
32:34une guerre psychologique
32:35pour le moment
32:35qui de temps en temps
32:36fait quand même des morts
32:37on a des actions terroristes
32:40mais tout cela
32:41il faut le voir
32:41dans un ensemble
32:42le terrorisme
32:43ça fait partie
32:44de cette guerre de conquête
32:45et de ce djihad
32:46en fait
32:47qui utilise beaucoup de moyens
32:48le marché ou d'autres
32:49donc il faut le voir
32:50dans cet ensemble
32:51je pense que ça
32:52ça commence à rentrer
32:53un peu dans les esprits
32:54et c'est là dessus
32:55qu'on avance
32:55et on avance peut-être
32:56encore un peu mieux
32:57en France
32:58que dans les autres pays européens
32:59où la situation
33:00est peut-être encore pire
33:01on est confronté
33:02depuis quelques temps
33:03et là plus précisément
33:05avec les récents
33:06faits d'actualité
33:07avec les narcotrafiquants
33:09l'impact du narcotrafic
33:11sur la société
33:12il est dit que
33:13dans certains quartiers
33:14nord de Marseille
33:15il y a une collusion
33:16entre les réseaux islamiques
33:18et les narcotrafiquants
33:20un pacte
33:21toi tu fais ton commerce
33:22mais moi je fais la police
33:23enfin voilà
33:24est-ce que
33:24oui ça ne m'étonne pas
33:25dans le principe
33:27ça ne m'étonne pas
33:27je n'ai pas étudié ça
33:29parce que j'utilise
33:30des policiers qui le disent
33:31et puis surtout
33:33j'étudie plutôt
33:34l'islamisme légaliste
33:36comme on l'appelle
33:36celui qui fonctionne
33:37à l'intérieur du droit
33:38qui ne dépasse pas
33:40les limites
33:40autant que possible
33:41alors ça peut arriver
33:42mais autant que possible
33:43ils restent dans l'avance
33:44ça veut dire qu'ils ont
33:45des avocats
33:46ils ont des médecins
33:46ils ont des avocats
33:48ils ont des médecins
33:48ils ont des psychologues
33:50ils ont
33:50en fait
33:51ils se sont développés
33:52dans tous les corps
33:53de la société
33:54c'est ça
33:54quand on parle de l'entrisme
33:55les réseaux sont là
33:56donc il y a vraiment
33:57des réseaux
33:58vous le dites
33:58et ils le disent
33:59ils le disent
34:01à condition d'aller voir
34:02effectivement quand ils parlent
34:04dans leur space
34:06comme on dit
34:06donc ils le disent
34:08ils l'ont écrit
34:08ça vient quand même
34:09d'un certain nombre de travaux
34:10et notamment
34:11de ceux de Youssef el-Kardaoui
34:12donc ce n'est plus
34:14un secret
34:15maintenant
34:16il faut prendre ça au sérieux
34:17notre problème
34:18c'est notre arrogance
34:19on ne prend pas
34:21ses adversaires au sérieux
34:22or ils sont forts
34:23et ils sont intelligents
34:24donc si on n'a pas
34:26si on ne développe pas
34:28l'antidote nécessaire
34:29de façon intelligente aussi
34:33parce que contre l'intelligence
34:34il n'y a que l'intelligence
34:35malheureusement
34:36ou heureusement
34:36et bien on se laissera faire
34:39et on n'aura rien vu
34:40de ce qui nous est arrivé
34:42si certaines communes
34:43aux prochaines élections municipales
34:45se dotaient d'un conseil municipal
34:46où des musulmans fondamentalistes
34:49étaient majoritaires
34:50ça pourrait poser
34:50un problème institutionnel ou non ?
34:52oui bien sûr
34:53c'est déjà dans certaines communes
34:55le cas
34:55il n'est pas nécessaire
34:57d'ailleurs d'être majoritaire
34:58pour regarder une classe d'élèves
35:01si vous en avez 2-3
35:03qui sont très dissipés
35:05le professeur ne peut plus donner cours
35:07ben là c'est un peu la même chose
35:08c'est à dire que
35:09vous avez des agitateurs
35:11des gens qui sont là
35:12pour semer le doute
35:13et introduire leurs idées
35:16en disqualifiant
35:17tous ceux qui expliquent
35:18leur système
35:19leur visée
35:21leur méthode
35:22ça c'est
35:24je voulais dire
35:24c'est l'ensemble
35:25des tendances salafistes
35:26donc du fondamentaliste
35:27intégriste
35:28donc les frères musulmans
35:29pour moi oui
35:30pour moi
35:30les frères musulmans
35:31sont des salafistes
35:33mais d'un genre spécial
35:34dans l'islam de France
35:35l'autre tendance
35:37des soufistes
35:37c'est à dire
35:38des gens qui sont
35:38pour l'ouverture
35:39et la tolérance
35:40qui signalent eux aussi
35:42qu'il y a
35:42dans leur co-religionnaire
35:44des gens qui ne se comportent
35:44pas conformes
35:45alors en fait
35:46ça peut surprendre
35:50mais moi
35:50les soufistes
35:50que j'ai rencontré
35:51sont plutôt du côté
35:52des fréristes
35:53ce qu'on appelle
35:53le soufislamisme
35:54mais par contre
35:56ceux qui sont plus critiques
35:57vis-à-vis des frères musulmans
35:59ce sont les salafistes
36:00attendez
36:03il faut bien se retrouver
36:03les soufistes
36:04c'est plutôt
36:04la version ouverte
36:05et tolérante
36:06de l'islam
36:07le soufisme
36:07enfin
36:08c'est présenté comme ça
36:09oui
36:09et eux seraient plutôt
36:10proches des frères musulmans
36:11alors que les salafistes
36:12qui sont une définition
36:14de l'intégrisme
36:15oui voilà
36:16et ça peut paraître
36:17paradoxal
36:18mais ils ne sont pas
36:18très critiques
36:19vis-à-vis des frères musulmans
36:20parce qu'il y a
36:20une composante soufie
36:21aussi dans le frère
36:23est-ce qu'il y a
36:23un récit
36:23en France
36:24qui s'inquiète
36:25de tout
36:25les salafistes
36:25tout à l'heure
36:26les frères musulmans
36:27sont des salafistes
36:29d'un genre particulier
36:29sont des salafistes
36:30politiques
36:30avec un projet
36:32tandis que les salafistes
36:34purs n'ont pas
36:34de projet
36:35de conquête
36:36sur les pays
36:36mécréants
36:37quand un salafiste
36:38pur n'est pas
36:39destiné à vivre
36:40dans un pays
36:41hors du dar à l'islam
36:42comme il dit
36:43donc ils sont obligés
36:43de rentrer
36:44dans leur pays
36:45ceux-là
36:46sont très hostiles
36:47généralement
36:48aux frères musulmans
36:49ils les trouvent
36:50opportunistes
36:51ce sont des innovateurs
36:53ce sont des gens
36:54qui ne sont pas sérieux
36:55qui ne sont pas
36:55dans la lignée
36:56dans l'esprit
36:57du prophète
36:58je pense que le débat politique
36:59va assez vite s'emparer
37:00des enjeux
37:01que vous soulevez
37:02dans vos ouvrages
37:02et dans vos témoignages
37:03j'espère
37:04en tout cas
37:04en particulier
37:05sur le marché
37:06je pense qu'il faut
37:07où il y a une connaissance
37:08à peu près proche de zéro
37:10il faut vraiment
37:11commencer à s'intéresser
37:12à ça
37:13et j'appelle les marchands
37:14les entrepreneurs aussi
37:15qui veulent se lancer
37:16dans ce business-là
37:17à être très prudents
37:18et peut-être
37:19en lisant mon livre
37:20et là il y a des mesures
37:22très concrètes à prendre
37:23tout en respectant
37:24bien sûr qu'on respecte
37:25la loi républicaine
37:26mais sans rentrer
37:27dans une polémique
37:27il y a des mesures
37:28de protection à prendre
37:29comme on les a prises
37:30pour les importations
37:31de produits asiatiques
37:32qui sont pour le coup
37:33qui ne sont pas licites
37:34par rapport
37:35non ça malheureusement
37:36on ne pourra pas utiliser
37:37le droit
37:37il faudra utiliser
37:38notre discernement
37:40et ne pas faire le jeu
37:43et ne pas s'allier
37:44ne pas travailler
37:45ne pas collaborer
37:46avec le halal
37:50qui diffuse dans nos sociétés
37:53quelque chose
37:53qui n'est pas compatible
37:54avec ce que sont
37:55les sociétés démocratiques
37:57prise de conscience
37:59pédagogique
38:00courage politique
38:01lucidité
38:02et surtout
38:03pouvoir s'exprimer
38:04et courage des entrepreneurs
38:04aussi
38:05et pouvoir s'exprimer librement
38:07sans être tout de suite
38:07taxé de xénophobie
38:09ça c'est la base
38:11ou d'anti-islamisme
38:12vous avez encore
38:13un ouvrage en projet
38:15ou non ?
38:15celui-là vient de sortir
38:16donc je vais laisser
38:17un petit peu vivre sa vie
38:19de toute façon
38:21il y a toujours
38:22des choses nouvelles
38:23votre situation personnelle
38:24vous êtes
38:25je suis toujours sous protection
38:26sous protection
38:27en 2025
38:29en république française
38:30mais j'ai appris
38:31que d'autres
38:32des collègues maintenant
38:33des collègues universitaires
38:34doivent
38:35quand elles parlent
38:36de l'antisémitisme
38:37être protégées
38:38dans leur salle de classe
38:39ça c'est nouveau
38:39et c'est évidemment
38:40une catastrophe
38:41il faut en parler
38:42Florence Bergeau
38:44Blackler
38:44merci
38:45pour votre témoignage
38:46d'avoir été chez nous
38:47pour nous éclairer
38:47sur cet enjeu très important
38:48qui je n'en doute pas
38:50arrivera forcément
38:52à un moment donné
38:53au coeur du débat politique
38:54je pense aussi
38:55je pense aussi
38:56à un moment donné
38:57je pense que
39:00à un moment donné
39:00j'ai appris
39:01que je pense
39:02à un moment donné
39:03de l'art
39:04de l'art
39:04de l'art
39:04de l'art
39:05de l'art
39:06de l'art
39:06de l'art
Recommandations
1:25:29
|
À suivre
42:25
1:21:17
1:26:49
1:27:22
1:25:37
1:27:23
1:28:44
35:11
22:03
43:29
30:31
24:01
21:58
5:01
40:04
26:17
19:04
42:44
36:12
37:11
Écris le tout premier commentaire