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  • il y a 1 jour
Erwin Riclet
Fabrique à projets,
Secrétariat général

Catégorie

📚
Éducation
Transcription
00:00Je suis Erwin Riclet, je travaille à la Fabrique à Projet, je suis chef de projet Innovation
00:09Publique et sur la première diapo que vous a montré Raphaël, vous avez vu qu'il y avait
00:15une brique accompagnement de projet et là l'idée c'est de vous présenter un accompagnement qu'on
00:21a pu faire pour la mission documentaire pour la restructuration du système d'information
00:26documentaire et vous allez voir qu'il y a une petite brique sur l'IA qui est pas mal. C'est parti !
00:34Alors puisque ces mystères me dépassent, feignons d'en être l'organisateur. J'ai choisi une citation
00:40de Jean Cocteau qui est illustrée par la petite photo ci-dessus parce que je trouve que ça illustre
00:45à merveille cet accompagnement où design de service approche de usagers s'est marié à un heureux hasard
00:54qui a produit des résultats un peu inattendus. Nous, en tant que Lab, on se pose une grande
01:01question, c'est comment on peut anticiper les résultats du projet ? Est-ce que ça vaut le coup
01:07de se lancer dedans ? Donc on teste beaucoup de choses et il faut bien dire que outils, indicateurs
01:13sont aussi fiables pour l'instant que des productions de Nostradamus. Alors avec une telle clairvoyance,
01:19on s'est engagé en 2023-2024 dans la refonte du système d'information documentaire. Donc c'est quoi
01:26le SCDoc ? C'est une gigantesque base de données, 500 000 données qui renforcent, qui renferment plein
01:34de choses, une mine d'informations mais sous-utilisées. Pourquoi c'est sous-utilisé ? Parce que les ressources
01:42sont vite obsolètes, elles perdent en valeur. Et l'idée de notre commanditaire, c'était de se dire si on regroupe
01:48des données individuelles ensemble, est-ce qu'on peut recréer de la valeur ? Ils sont venus nous
01:54chercher pour qu'on leur imagine un outil magique. Donc on n'était pas forcément hyper convaincus de
02:01ce projet à l'origine, on le trouvait très porté sur l'interne, mais on avait déjà travaillé pour la
02:07mission documentaire. On avait travaillé à la restructuration d'un espace qui est devenu une
02:13salle multi-usage, La Ruche. C'était une success story de la FAP et on s'est dit, comme on n'avait jamais
02:20travaillé sur du numérique, à minima, on pouvait se faire la main, développer de nouvelles méthodes,
02:26de nouvelles outils, de nouvelles techniques avec un sponsor bienveillant qui nous connaît,
02:31qu'on connaît et qui ne sera pas surpris de ce qu'on peut lui proposer. Donc traditionnellement, on a lancé une
02:41phase d'exploration, on a recruté une demi-douzaine d'agents qui avaient des problématiques individuelles,
02:46mais qui ont envie de travailler collectivement au développement d'un nouveau service numérique.
02:52C'est parti très classiquement et là, il faut bien avouer que très rapidement, patatras, quelque chose
02:58qu'on n'avait pas prévu est arrivé. En gros, notre panel d'usagers nous a dit et exprimé un besoin
03:04beaucoup plus basique. En fait, il n'y a pas vraiment au sein du ministère de politique partagée,
03:10de comment on valorise les productions de chacun. Chacun fait un petit peu dans son coin suivant
03:15sa mayonnaise, suivant ses propres habitudes et donc du coup, personne ne sait tellement ce qui est
03:21fait et où trouver. Donc, on a proposé à notre sponsor de pivoter et de s'attaquer à ce besoin
03:29plus basique. Il a fallu aussi que le sponsor fasse le deuil de son modèle initial parce que travailler
03:36sur le référencement, ce n'était pas vraiment ce qu'il était venu nous chercher, un outil d'aide à la
03:42décision. Donc, à partir de ce moment-là, nous, on a travaillé sur deux nouveaux concepts de
03:48services numériques. Un premier service qui était le générateur, comment on peut faire remonter à la
03:54mission documentaire des documents. Et un second service, la boussole, comment on peut faciliter
03:59l'identification des documents qui sont dans la base de données. Et en 2024, on avait la chance
04:07d'avoir une apprentie en école de design qui était vraiment spécialisée sur la conception des
04:12interfaces numériques. Et on a profité de ses compétences pour aller très loin dans le prototypage
04:17et concevoir des maquettes numériques cliquables, des wireframes, ce qui nous a obligés à vraiment
04:23rentrer dans les arcanes du système. Donc là, je suis à la 13e diapo. Vous vous dites, mais pourquoi
04:29on parlait de Cocteau, de hasard, d'IA ? On a juste pivoté. Qu'est-ce qui fait que c'est si intéressant ce
04:36projet à vous présenter aujourd'hui ? Et donc, en fait, ce qu'on n'avait pas forcément identifié au
04:45départ, c'est qu'au même moment, se développaient les IA génératives et la direction du numérique,
04:51travailler en parallèle à la conception d'un portail des IA génératives maison et d'une IA maison qui
04:59s'appelle SOFIA. Et donc, du coup, qui dit portail et IA maison dit besoin de data maison. Et ce qui s'est
05:08passé et qui nous a bien arrangé, nous et notre sponsor, la mission documentaire, c'est que l'administration
05:14s'est tournée vers elle pour leur demander des outils et des process pour encourager la remontée
05:20des données des directions métiers, dont lesquelles un grand nombre de personnes ici présentes font
05:26partie. Et vous l'avez bien compris, Eureka, c'était justement ce qu'on avait développé, nous, avec le
05:32concept du générateur et des maquettes qu'on avait et des parcours utilisateurs qu'on avait imaginé et
05:39travaillé co-conçus. Et donc, du coup, ça a fait gagner énormément de temps la mission documentaire.
05:44Qui n'avait plus qu'à recruter un prestat pour concrétiser nos maquettes. Donc, aujourd'hui,
05:50la version numéro 1 existe. Elle a déjà été bêta testée auprès d'une direction métier. Et en parallèle,
05:58le secrétaire général vient de signer une note à destination de tous vos directeurs pour leur
06:04indiquer que cet outil va leur permettre d'alimenter le PIAG et SOFIA avec leurs propres données. Au final,
06:11on retient trois enseignements de ce projet. D'abord, et surtout, l'approche usagée, ça
06:18nous a hésité de partir dans une mauvaise direction. Et du coup, on renforce vraiment les
06:24phases d'exploration dans nos accompagnements. On met vraiment le paquet là-dessus. Ensuite,
06:31on a aussi musclé la phase de prototypage. En fait, on fait un pari de dire que plus on va livrer à notre
06:37sponsor, des prototypes qui vont être le plus proche possible des objets finaux qu'ils vont
06:43devoir développer, plus on va maximiser la probabilité qu'il va les concrétiser. Et enfin,
06:51il ne faut pas avoir peur de s'emparer de sujets pour apprendre, de tester. Parfois, là, il faut
06:57l'avouer, profiter de l'opportunité de travailler avec des copains, des gens qu'on connaissait, qui sauront
07:02nous faire confiance. Nous, on saura aussi leur faire confiance et ça permet de progresser
07:07collectivement ensemble. Et au final, pour conclure, je vais dire que le facteur chance, c'est quelque
07:15chose de difficile à maîtriser et il faut, pour un laboratoire, accepter le fait que des projets vont
07:21échouer, que d'autres vont réussir, mais que, in fine, peut-être que ce qui sera le plus intéressant,
07:26ça sera qu'est-ce que nous, on aura appris et qu'est-ce qu'on aura appris aussi avec le sponsor et qu'est-ce que le
07:32sponsor va retenir. Je vous remercie de votre attention.
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