- il y a 4 semaines
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00:00Nous sommes en direct, 18h02, avec Louis de Ragnel.
00:02Bonsoir Louis, Rachel Kahn.
00:04Henri Guénaud nous a fait le plaisir de nous rejoindre.
00:06Bonsoir Henri Guénaud.
00:08Gauthier Lebrecht, bonsoir Gauthier.
00:09Nous sommes avec Jean-Sébastien Ferjoux et Eric Mauvel.
00:12On va évidemment évoquer cette libération de Nicolas Sarkozy.
00:15Je vous le dis, je le dis pour nos auditeurs et nos téléspectateurs,
00:19ce communiqué qu'il vient de faire paraître
00:21au moment où je retrouve ma liberté et ma famille.
00:24Je veux dire à toutes celles et ceux qui m'ont écrit,
00:26soutenus, défendus, combien je leur en suis reconnaissant.
00:30Vos milliers de témoignages m'ont bouleversé
00:32et donné la force de supporter cette épreuve.
00:35Le droit a été appliqué.
00:36Je vais maintenant préparer le procès en appel.
00:39Mon énergie n'étendue que vers le seul but de prouver mon innocence.
00:43La vérité triomphera.
00:44C'est une évidence que la vie enseigne.
00:47La fin de l'histoire reste à écrire.
00:50Nicolas Sarkozy.
00:50Voilà pour le communiqué de Nicolas Sarkozy.
00:53On va rejoindre sur place devant son domicile
00:55Elodie Hichard et Enzo Cordier.
00:57Bonsoir à tous les deux.
00:58L'ancien président de la République est rentré chez lui
01:01aux alentours de 15h, 15h15 Elodie.
01:03Et depuis, on a vu ses proches évidemment venir à ses côtés.
01:11Oui, exactement Laurence.
01:13Ce qu'on sait, c'est que l'ancien chef de l'État
01:14a pu retrouver sa famille à peine arrivée ici à son domicile
01:17du 16e arrondissement de Paris.
01:19On avait vu dans la matinée ses deux fils aînés,
01:22Pierre et Jean, venir au domicile de leur père.
01:24On a d'ailleurs vu Jean partir il y a quelques minutes
01:26pour un petit footing.
01:28Sa fille plus jeune, Julia, est arrivée aussi un petit peu plus tard.
01:31Tout le monde s'est retrouvé évidemment en famille.
01:3321 jours après, il y a 21 jours, on se rappelle,
01:36nous étions aussi ici, beaucoup de journalistes
01:38pour voir la voiture de l'ancien chef de l'État
01:40partir en direction de la prison de la santé.
01:42Et déjà, ses enfants étaient là et ses petits-enfants.
01:44Donc un moment en famille ô combien important,
01:47évidemment, on l'imagine.
01:48Et puis, la fin de l'après-midi qui a été consacrée
01:50à un rendez-vous avec ses avocats, notamment Maître Ingrin,
01:53qu'on a vu arriver et repartir sans un mot pour la presse.
01:56Pour le moment, il ne souhaite pas communiquer
01:58parce que vous venez de citer, Laurence,
02:00le communiqué de Nicolas Sarkozy.
02:02Évidemment que le temps de repos et de profit
02:04de sa famille est important,
02:06mais il faut aussi préparer la suite
02:08et la suite du combat judiciaire.
02:09Nicolas Sarkozy, qui s'est montré très combatif
02:12depuis le début, l'ancien chef de l'État,
02:14qu'on a à peine aperçu quand il est descendu de sa voiture.
02:16Mais ça n'était pas, évidemment, les mêmes conditions
02:19que lors de son départ,
02:19où la presse, justement, était positionnée
02:21de manière à avoir un certain nombre d'images
02:23de l'ancien chef de l'État.
02:25Cette fois, le retour a été beaucoup plus discret.
02:27Et s'il sucessait sur les réseaux sociaux,
02:29Laurence, vous le disiez à l'instant,
02:30qu'il a choisi de s'exprimer,
02:31de remercier surtout tous ceux
02:32qui l'ont soutenu pendant cette épreuve.
02:34Merci beaucoup, Elodie Richard, Enzo Cordier.
02:36Vous étiez en direct depuis devant
02:38le domicile de Nicolas Sarkozy.
02:39On va juste écouter quelques réactions de Français,
02:41puis je vais vous passer la parole, Henri Guéno,
02:42et tous ceux qui sont sur ce plateau.
02:44On va décortiquer, évidemment, cette décision de justice,
02:47ce qu'a dit la Cour d'appel,
02:48puisque c'est la Cour d'appel
02:49qui a agi sur cette mise en liberté.
02:52C'est cette même Cour d'appel
02:53qui va juger Nicolas Sarkozy au mois de mars prochain.
02:56Mais d'abord, des réactions de Français
02:57interrogées par nos équipes.
02:59Ravi pour lui, sa famille.
03:00Il ne mérite pas.
03:01Parce qu'il n'y a déjà pas de choses contre lui
03:04qui ont été prouvées.
03:06Et on ne met pas un ancien président en prison,
03:08alors qu'il y en a plein d'autres
03:09qui devraient y être.
03:10Il y a eu un jugement.
03:11Et si, effectivement,
03:14il est censé purger sa peine,
03:15comme tout le monde,
03:16pour moi, tout d'abord,
03:17avant d'être président de la République,
03:18c'est un citoyen comme tout le monde.
03:20Pour moi, il est censé purger sa peine
03:22comme tout le monde.
03:23C'est que des magouilles de magistrats
03:25qui ont des égaux mal placés
03:27et qui voulaient régler leur compte
03:30et qui voulaient lui faire la peau
03:31et le mettre en prison.
03:32Il faut lui donner quand même le temps
03:33de justifier tout cela.
03:36Après, par rapport à son âge,
03:39par rapport à ce qu'il était aussi président
03:41de la République, quand même,
03:43je trouve que c'est quand même chaud
03:45de l'incarcérer.
03:46Pour ces réactions de Français,
03:48ils disent, en fait,
03:49ce que beaucoup d'entre eux disent,
03:51Gautier Levret,
03:52c'est qu'il y a un sentiment de malaise
03:54sur cette incarcération
03:55qui vient de se terminer
03:56avec des motivations qu'on va évoquer
03:58faites par la Cour d'appel.
04:00Mais il y a un vrai sentiment de malaise
04:02ce soir.
04:03Oui, Nicolas Sarkozy est libre,
04:05mais en réalité,
04:05rien n'est réellement terminé
04:07puisqu'il y a l'appel.
04:08Effectivement, il y avait
04:09trois chefs d'inculpation sur quatre
04:10qui étaient tombés,
04:12ce qu'on avait qualifié
04:13comme un camouflet
04:14pour le parquet national financier.
04:16Mais malgré tout,
04:16il y avait la volonté
04:17de faire incarcérer
04:19l'ancien président.
04:21Donc, cette remise en liberté,
04:23j'allais dire,
04:23elle est quasiment de droit.
04:24Elle est logique
04:25quand vous parlez
04:26avec tous les avocats
04:28et les juristes.
04:29Si Nicolas Sarkozy
04:31n'avait pas été remis
04:31en liberté aujourd'hui,
04:33on aurait pu continuer
04:34à parler d'acharnement judiciaire
04:36avec la volonté
04:37de le voir comparaitre
04:37en appel
04:38les menottes au poignet.
04:40Mais moi,
04:40il y a quand même
04:40quelque chose
04:40qui me surprend énormément
04:41dans cette décision de justice
04:43parce que très bien,
04:44Nicolas Sarkozy
04:45est remis en liberté.
04:47C'est l'interdiction
04:47de voir Gérald Darmanin,
04:50ministre de la Justice.
04:50Vous avez donc
04:51des juges
04:52qui disent
04:53à leur patron,
04:54je mets plein de guillemets,
04:55évidemment,
04:56séparation des pouvoirs,
04:57mais qui empiètent
04:57sur la séparation des pouvoirs.
04:58En disant
05:00le garde des Sceaux
05:02ne peut pas voir
05:03Nicolas Sarkozy
05:03ou vice-versa,
05:04mais ça fonctionne
05:05dans les deux sens.
05:06Évidemment que c'est une réaction
05:07à la visite de Gérald Darmanin
05:09à la prison de la santé.
05:10Donc là encore,
05:11il y a, me semble-t-il,
05:12un soupçon
05:13de décision politique
05:14dans le fait
05:15d'empêcher
05:16Nicolas Sarkozy
05:16et Gérald Darmanin
05:17d'entrer en contact.
05:18Et d'ailleurs,
05:19ce n'est pas son choix,
05:20mais si demain,
05:21Nicolas Sarkozy
05:22avait fait le choix
05:22d'assister aux cérémonies
05:23du 11 novembre,
05:24c'est évidemment son droit
05:25en qualité d'ancien président
05:27de la République.
05:27On fait comment Gérald Darmanin
05:29qui aurait dû être
05:29à quelques sièges de lui
05:30dans les tribunes officielles
05:31pour les cérémonies
05:32du 11 novembre ?
05:33Tout ça,
05:33il reste tout de même
05:34très étonnant.
05:35Henri Hainaut,
05:36ce soir,
05:37c'est le soulagement
05:37pour vous.
05:38C'est la République
05:39qui a été salie ?
05:41C'est un homme ?
05:42C'est un honneur ?
05:43D'abord,
05:43c'est un bonheur
05:44de le voir sortir.
05:45Je pense que
05:46commençons par penser
05:47à l'homme
05:48et à la souffrance
05:49qu'il a endurée
05:50pendant trois semaines,
05:52à l'humiliation aussi
05:53qu'il a subie.
05:54Ensuite,
05:56c'est pas vraiment
05:59un soulagement,
06:00c'est une satisfaction
06:01de voir enfin
06:03le droit appliqué
06:05tel qu'en tout cas
06:06que nous le comprenons tous,
06:08et moi en particulier,
06:10car cela soulève
06:12la question
06:12tout de même
06:13de la compréhension
06:15des décisions de justice.
06:16Alors je m'explique,
06:17qui doivent être
06:18normalement comprises
06:19par tous les citoyens.
06:20Des décisions de justice
06:21qui ne sont plus comprises
06:22par les citoyens
06:23posent un problème
06:25très très grave
06:26quant à la légitimité
06:28de l'institution judiciaire
06:29et de ses jugements.
06:31Et là,
06:32moi je suis quand même
06:33très frappé,
06:35très content
06:36que le tribunal,
06:37que la cour d'appel
06:38ait fait droit
06:39à sa demande
06:40de libération,
06:41mais quand même
06:42quand le président
06:44de la cour d'appel
06:45dit
06:46les critères
06:48applicables
06:50en matière
06:52de détention provisoire,
06:55de maintien
06:55en détention provisoire,
06:57ne sont pas les mêmes
06:58que les critères
06:59applicables
06:59à la décision
07:01du juge
07:02de première instance,
07:04là quand même,
07:05moi j'ai un problème
07:06de compréhension.
07:07Sans doute
07:07est-ce mon intelligence
07:08qui est trop limitée
07:09ou ma compréhension
07:10de la logique juridique,
07:13mais il y a quand même
07:13quelque chose
07:14qui ne va pas.
07:17La détention provisoire,
07:19elle est encadrée
07:21par des critères
07:22qui sont dans l'article
07:23144 du code pénal.
07:25Donc il y a
07:25sept critères.
07:28Alors la...
07:29On ne va peut-être
07:30pas faire les sept,
07:30mais...
07:30L'exécution provisoire,
07:31elle,
07:32elle est
07:33sans critères,
07:35c'est-à-dire
07:35le code pénal dit
07:37le juge peut
07:38vous envoyer
07:39ordonner
07:39la provision
07:40de la peine,
07:40etc.
07:41Bon, très bien.
07:42Donc, on me dit
07:42puisque l'exécution
07:44provisoire est sans critères,
07:45même quand elle s'applique
07:45à une peine
07:46privative de liberté,
07:47c'est-à-dire
07:48une détention provisoire,
07:50il n'y a pas de critères
07:50non plus.
07:51C'est un peu ce qu'on nous dit.
07:52Moi, je suis incapable
07:52de comprendre ça
07:53et d'autant plus incapable
07:54que dans les sept critères,
07:56le septième
07:57qui concerne
07:59la détention provisoire,
08:01le septième
08:01concerne
08:02le trouble grave
08:04à l'ordre public
08:05dû à la gravité
08:06de l'infraction
08:06qui est la motivation
08:08retenue par le juge
08:09et celui-là,
08:10le législateur explique
08:12qu'il n'est pas applicable
08:13en correctionnel.
08:14Il y a quelque chose
08:16là d'incompréhensible.
08:17La deuxième chose
08:18que j'ai beaucoup
08:19de mal à comprendre,
08:20comme vous venez
08:21de l'expliquer,
08:23c'est la décision
08:26de lui interdire.
08:27De voir Gérard Darmanin.
08:28On va y revenir
08:28dans un instant,
08:29si vous voulez bien.
08:30J'aimerais juste
08:30qu'on rejoigne
08:31Célia Barotte
08:31du service police-justice
08:33de CNews.
08:34Bonsoir.
08:34Célia,
08:35vous étiez ce matin
08:36présente dans la salle
08:37avec des journalistes,
08:39avec des membres
08:40de la famille
08:40de Nicolas Sarkozy
08:42au tribunal
08:43lors de la visioconférence
08:45qui a permis au juge
08:46d'interroger Nicolas Sarkozy
08:47qui était au parloir
08:48à la prison de la santé.
08:50Décrivez-nous
08:50comment ça s'est passé,
08:51dans quel état d'esprit
08:52était Nicolas Sarkozy ?
08:54Vous a-t-il semblé fatigué,
08:56amaigri ?
08:57Était-il combatif ou pas ?
08:59Oui, Laurence,
09:00une audience
09:01qui a été courte
09:03et mais durant laquelle
09:04Nicolas Sarkozy
09:06s'est montré
09:06très combatif.
09:07Il a aussi fait preuve
09:08de beaucoup de transparence
09:10sur son état d'esprit.
09:11Il est revenu
09:11sur son parcours professionnel,
09:14sur ses activités professionnelles
09:16pour répondre
09:17aux questions des magistrats,
09:19notamment par rapport
09:19à ses garanties
09:20de représentation.
09:21Et puis,
09:22il est revenu
09:22sur ses conditions
09:23de détention,
09:2421 jours
09:25qu'il qualifie
09:26de cauchemar,
09:27un cauchemar
09:27qui a pu être supportable
09:29grâce à l'action,
09:31au travail
09:31des agents
09:31de l'administration pénitentiaire.
09:33Il parle d'une épreuve
09:34qu'on lui a imposée
09:35qui est éreintante
09:36pour tous les détenus.
09:37Il a dit qu'il n'imaginait pas
09:40attendre 70 ans
09:41pour connaître la prison.
09:44C'est chose faite.
09:45Nicolas Sarkozy
09:46qui physiquement,
09:47à travers l'écran,
09:47on a pu quand même
09:48l'apercevoir
09:49très aminci,
09:50très fatigué.
09:52Les traits du visage
09:53étaient quand même
09:53très marqués
09:54par cette détention
09:55qu'il a qualifiée,
09:56qu'il a racontée
09:57de très mouvementée
09:58puisqu'il a été
09:59à plusieurs reprises
10:00menacé par des co-détenus.
10:02Nuit et jour,
10:03il devait subir
10:04les cris
10:05des détenus
10:06de la prison
10:07de la santé.
10:08En tout cas,
10:09ses avocats
10:09ont fait part
10:10de ces conditions
10:11de détention.
10:12Ils ont dit que
10:13Nicolas Sarkozy
10:14n'était pas en sécurité
10:15en détention.
10:16Au contraire,
10:16il fallait qu'il sorte
10:17de cette prison
10:18pour être en sécurité.
10:20Il a quand même eu
10:20un discours très combatif
10:22et déterminé,
10:23notamment à clamer
10:24son innocence,
10:25à aussi se soustraire
10:26à la justice.
10:27Il a dit qu'il allait
10:28collaborer,
10:29qu'il allait encore
10:30assister à toutes
10:31les convocations
10:32de la justice
10:33et qu'il allait
10:34être présent
10:36lors de ce procès
10:37en deuxième instance.
10:39Il n'était pas obligé,
10:40Nicolas Sarkozy,
10:40de participer
10:41à cette audience
10:41de demande
10:42de mise en liberté.
10:43Il l'a fait,
10:44entouré de deux avocats
10:45depuis le parloir
10:46de la prison
10:47de la santé
10:47puisque désormais,
10:49il n'y a rarement
10:50des extractions
10:51pour ce genre d'audience.
10:53En tout cas,
10:53Nicolas Sarkozy
10:54qui retrouve les siens
10:56ce soir
10:57Carla Bruni Sarkozy
10:58et ses deux fils
10:59Jean et Pierre
11:01étaient présents
11:02ce matin.
11:03Le président
11:03d'ailleurs
11:04de l'audience
11:05les a autorisés
11:07à s'avancer,
11:07à se mettre
11:08au premier rang
11:08pour que Nicolas Sarkozy
11:10puisse les voir
11:11sur l'écran.
11:12Merci beaucoup
11:12Célia Barraud
11:13de vous rester avec nous.
11:14On aura d'autres questions
11:15à vous poser.
11:16Éric Revelle,
11:16dans ce qu'a dit Nicolas Sarkozy
11:17ce matin,
11:18il a dit
11:18la prison c'est un cauchemar.
11:20Je remercie les agents
11:21de l'administration pénitentiaire
11:22d'avoir rendu
11:23plus supportable
11:24ce cauchemar.
11:25C'est vrai qu'être
11:26à l'isolement,
11:27ce n'est pas du tout
11:27un traitement de faveur,
11:28il faut quand même
11:29le redire en permanence
11:29à nos téléspectateurs
11:30et nos auditeurs
11:31et vous ne voyez donc
11:32personne à part
11:33le personnel pénitentiaire
11:35qui vient vous apporter
11:35vos repas
11:36donc trois fois par jour
11:38a priori
11:38et vous accompagne au parloir.
11:40C'est l'isolement.
11:41Oui mais c'est là
11:41où on voit
11:42l'élévation du débat
11:44grâce à Nicolas Sarkozy
11:46c'est-à-dire que
11:47non seulement
11:47il rend hommage
11:49à la pénitentiaire
11:50qui a rendu
11:50un peu plus acceptable
11:51une situation carcérale
11:53qui est à la fois bruyante,
11:54l'enfermement,
11:55c'est un univers métallique
11:56je pense qu'on ne dorme pas
11:59le bruit sans arrêt
12:00mais en plus
12:01il a aussi parlé
12:02des détenus
12:02il a eu aussi cette phrase
12:04c'est-à-dire que
12:04la prison de la santé
12:06je crois que le taux d'occupation
12:07est de 190%
12:08c'est-à-dire qu'il y a 80 personnes
12:10qui dorment par terre
12:11sur des matelas
12:12et je pense que
12:14on pouvait s'attendre
12:16à beaucoup de réactions
12:17de la part du président de la République
12:18et de l'ex-président de la République
12:19mais peut-être pas à cela
12:21et je trouve très notable
12:22de le mettre
12:23maintenant je vais vous dire
12:23sur le fond
12:24malheureusement
12:25Eric Revelle
12:25malheureusement
12:26le mal est fait
12:27les magistrats
12:28qui voulaient l'humilier
12:30qui voulaient absolument
12:31le faire passer
12:33par la case prison
12:34l'ont fait
12:35voilà
12:36les petits pois
12:38se vengent encore
12:39je reprends un qualificatif
12:40qu'il a parfois utilisé
12:41mais on va en parler
12:43tout à l'heure
12:43mais le fait
12:43qu'on lui interdise
12:45évidemment
12:45de voir
12:46le garde des Sceaux
12:47c'est presque impliquer
12:48le garde des Sceaux
12:49dans le procès
12:50c'est juste inique
12:52c'est juste stupéfiant
12:53bon mais le mal est fait
12:55parce qu'évidemment
12:56Nicolas Sarkozy
12:57aura fait 21 jours de prison
12:59et parce que
13:00vous savez
13:01quand les français réagissent
13:02qu'ils aiment ou qu'ils n'aiment pas
13:03Nicolas Sarkozy
13:04il y a quelque chose quand même
13:05qui lie
13:05qu'il y est
13:06jusqu'à maintenant
13:07jusqu'à maintenant
13:08c'est le lien indéfectible
13:10qu'un peuple a
13:11avec son chef de l'état
13:13qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas
13:14on respecte le statut
13:15et ça je pense
13:16que les magistrats
13:17n'ont pas bien compris
13:19combien c'était important
13:20pour la plupart d'entre nous
13:21on va revenir
13:22sur ces trois semaines
13:23d'incarcération
13:24qu'a vécu Nicolas Sarkozy
13:25depuis la première nuit
13:27où des insultes
13:28évidemment
13:29ont été proférées
13:30des menaces de mort
13:31proférées par d'autres détenus
13:33contre lui
13:33avec Sarah Fenzari
13:3420 jours
13:37c'est le temps
13:38qu'a passé Nicolas Sarkozy
13:40derrière les murs
13:41de la prison de la santé
13:4220 jours suspendus
13:44loin
13:44très loin
13:45de son quotidien
13:46d'ancien chef de l'état
13:47dès les premières heures
13:49il est placé
13:49en quartier d'isolement
13:50non pas par privilège
13:52mais parce que
13:53les menaces sont réelles
13:54on va manger Kadhafi
13:56on est au courant de tout
13:58Sarkozy
13:59l'administration pénitentiaire
14:01renforce sa sécurité
14:02deux policiers armés
14:04sont installés
14:04dans la cellule voisine
14:05protection constante
14:07et surveillance continue
14:0920 jours de détention
14:10et pourtant
14:11le silence
14:12n'a pas gagné
14:13les murs de la prison
14:14il y a d'abord
14:15ses avocats
14:16en visite presque quotidienne
14:18pour parler
14:19stratégie
14:19procédure
14:20et surtout rappeler
14:21qu'une bataille continue
14:23au-delà des barreaux
14:25et puis il y a
14:25Gérald Darmanin
14:27il y a une semaine
14:27le ministre de la justice
14:29est venu lui parler
14:30près d'une heure
14:31dans ses murs
14:32où l'image
14:33de l'ancien président
14:34s'efface
14:35laissant place à l'homme
14:36un homme
14:37entouré de ses fidèles
14:3920 jours
14:40que l'ancien président français
14:42est soutenu
14:42par des lettres
14:43des milliers
14:44écrites par des anonymes
14:46des militants
14:47de vieux électeurs
14:4820 jours
14:4920 jours donc
14:49assez pour marquer
14:50une mémoire
14:51assez pour inscrire
14:52un chapitre inédit
14:54qui restera
14:55dans l'histoire
14:55judiciaire française
14:57dans l'histoire
14:58de Nicolas Sarkozy
15:00voilà pour ces trois semaines
15:01Rachel Kahn
15:02la fin de l'histoire
15:02reste à écrire
15:03c'est ce qu'a dit Nicolas Sarkozy
15:04dans le petit texte
15:05que nous avons lu
15:05au début de l'émission
15:06évidemment c'est une épreuve
15:09c'est l'épreuve
15:09la prison
15:10on a rendez-vous
15:11avec soi-même
15:11avec le bruit
15:14de cette prison
15:15le cafarnam
15:16que ça représente
15:16oui absolument
15:18et moi
15:19j'ai travaillé
15:20pendant deux ans
15:21en détention
15:22où j'allais pendant
15:23voilà une fois par semaine
15:25avec des détenus
15:26c'est très compliqué
15:27c'est une épreuve
15:28mais ce que je retiens
15:29en fait aujourd'hui
15:30par rapport à ce qui a été dit
15:31c'est que la justice
15:32a voulu donner l'exemple
15:34avec cette décision
15:35et finalement
15:36elle en a fait
15:37un symbole aussi
15:38elle a fait
15:39le symbole d'un homme
15:40qui malgré l'épreuve
15:41est encore debout
15:43alors que la France
15:44en parallèle
15:45est en train de vivre
15:46une forme de naufrage
15:47on a ce chef de l'état
15:49qui nous renvoie l'image
15:50malgré tout
15:51malgré la tentative
15:53d'humiliation
15:53d'un homme
15:54qui est là
15:55et qui va se battre
15:56pour la vérité
15:57jusqu'au bout
15:57Louis Dragnel
15:5820 jours d'humiliation
15:59et puis 20 jours aussi
16:00d'évidence je trouve
16:0120 jours d'humiliation
16:02parce que
16:02comme l'avait rappelé
16:04Gauthier Lebrecht tout à l'heure
16:05effectivement
16:05Nicolas Sarkozy
16:06a été relaxé
16:07pour l'effet d'accusation
16:08de financement illicite
16:10de campagne
16:10de financement libyen
16:11on voit bien
16:12que c'était totalement absurde
16:13cette humiliation
16:14qui consistait à imposer
16:16à Nicolas Sarkozy
16:16d'être en détention
16:17avec la protection
16:18de policiers
16:19puisque l'administration
16:20pénitentiaire
16:21n'était pas en mesure
16:22manifestement
16:23d'assurer sa sécurité
16:24il était humilié aussi
16:26parce qu'il était
16:26à l'isolement
16:27je pense ce soir aussi
16:28il y a une personne
16:29qui est soulagée
16:29c'est le directeur
16:30de la prison de la santé
16:31parce que
16:32non mais ça devait
16:33on n'en parle jamais
16:34mais ça devait être épouvantable
16:35pour lui aussi
16:35comme pression
16:36d'avoir ça sur les épaules
16:37et puis je trouve aussi
16:3920 jours d'évidence
16:40parce que
16:41je pense qu'il y a
16:41beaucoup de français
16:42qui progressivement
16:43jour après jour
16:44se sont dit
16:44est-ce qu'on n'a pas fait
16:45une bêtise
16:46est-ce que c'est pas
16:46une énormité
16:47d'avoir placé Nicolas
16:48ce n'est pas les français
16:48qui l'ont fait
16:48mais oui
16:49et puis quel danger
16:52présentait Nicolas Sarkozy
16:53à l'extérieur
16:54je pense qu'il y a
16:55beaucoup de français
16:55qui se sont rendu compte
16:56que Nicolas Sarkozy
16:57était plus en danger
16:58à l'intérieur de la prison
16:59que chez lui
17:00et donc à l'extérieur
17:01aucune menace
17:02pour la société
17:02et puis aujourd'hui
17:04si vous voulez
17:04quand vous voyez
17:05que rien n'a changé
17:06sur la procédure
17:07en droit
17:07on se dit
17:09mais dans la mesure
17:10où rien n'a changé
17:11qu'est-ce qui justifiait
17:12initialement l'incarcération
17:13ce soir moi je me dis
17:15rien
17:15à part une volonté
17:17de la part de certaines personnes
17:19de le placer
17:20de l'humilier
17:20on voit bien
17:21cette dimension d'humiliation
17:23est quand même très forte
17:24ça y est
17:24ils l'ont fait
17:25est-ce que c'est un précédent
17:26ou est-ce que
17:27plus jamais ça se produira
17:28ça je n'en sais rien
17:29moi je pense que malheureusement
17:30pour certains
17:31ça a libéré une énergie
17:33et que là
17:34il y aura une gradation
17:35encore
17:36peut-être avec d'autres personnes
17:37peut-être pas avec Nicolas Sarkozy
17:38Henri Guénaud
17:39une libération d'énergie
17:41je pense que
17:41vous connaissez bien Nicolas Sarkozy
17:43je ne sais pas ce qu'il veut dire
17:43par libération d'énergie
17:44ce dont je suis sûr
17:46c'est que
17:46c'est désormais un précédent
17:48c'est-à-dire que désormais
17:49il n'y a plus
17:50aucune limite
17:50pour l'institution judiciaire
17:54et que ça
17:54c'est grave pour la société
17:55grave pour les institutions
17:56mais grave aussi
17:57pour l'institution judiciaire
17:58voilà
17:58parce que
17:59si on continue
18:01à libérer
18:02les voyous
18:03et à enfermer
18:04les élus
18:06même quand on n'a pas de preuves
18:07car en fait
18:08encore une fois
18:09ce procès
18:10c'est pas le premier
18:11il ne rend pas le premier jugement
18:12sans preuve
18:13il y en a eu beaucoup
18:14dans l'histoire
18:14c'est le premier
18:15qui l'assume
18:16aussi ouvertement
18:17avec les trois relax
18:19voilà
18:19parce qu'il est condamné
18:20il est condamné
18:21pour avoir préparé
18:22quelque chose
18:23dont il est relaxé
18:24voilà
18:24donc quand même
18:25il y a quelque chose
18:26c'est toujours pareil
18:26c'est incompréhensible
18:27ce que nous dit
18:28ce que nous dit
18:29ce jugement aussi
18:30ils n'ont pas violé la loi
18:32en fait
18:32le tribunal n'a pas violé la loi
18:34on reconnaît que le tribunal
18:36fait ce qu'il veut
18:37en première instance
18:38le juge du fond
18:39fait ce qu'il veut
18:40et ça
18:41ça n'est pas possible
18:43c'est à dire que
18:43en fait
18:44ça a toujours été le cas
18:46mais les magistrats
18:47longtemps
18:48se sont mis eux-mêmes
18:49des limites
18:49là on a l'impression
18:50qu'il n'y avait pas de limites
18:51et quand l'argument
18:52c'est
18:52ah ben les critères
18:53ne sont pas les mêmes
18:54pour la cour d'appel
18:56aujourd'hui
18:56pour l'aménagement
18:57de la peine
18:58et pour le prononcé
18:59de la peine
19:00par le tribunal
19:01de première instance
19:02il y a quelque chose
19:03encore une fois
19:03d'incompréhensible
19:04et ça
19:04ça mine quand même
19:06beaucoup
19:06l'institution judiciaire
19:08et sa légitimité
19:09hélas
19:09aujourd'hui
19:10on a un peu rattrapé
19:11les choses
19:13mais ça rend
19:14encore plus incompréhensible
19:15la décision
19:16de première instance
19:17et on apprend à l'instant
19:18que Nicolas Sarkozy
19:19n'assistera pas
19:19aux cérémonies
19:20du 11 novembre
19:21de demain
19:21on l'évoquait
19:21avec vous
19:22Gauthier Le Bret
19:22il n'aurait pu
19:23évidemment
19:24tout à fait normal
19:26se poser la question
19:26de Gérald Darmanin
19:27en tant qu'ancien président
19:28de la République
19:29il y a la question
19:30peut-être il y a aussi
19:31une question
19:31de devoir se reposer
19:32bien sûr
19:33et peut-être aussi
19:34de récupérer
19:34trois semaines
19:35d'incarcération
19:35c'est vrai que le problème
19:36de Gérald Darmanin
19:37nous paraît important
19:38je veux dire que la question
19:39s'est posée aujourd'hui
19:39à l'Elysée
19:40la question c'est quand même
19:41d'abord qu'il récupère
19:42évidemment
19:42de cette détention
19:44je pense que dans son raisonnement
19:45ils ne sont même pas arrivés
19:46à cette partie-là
19:48de l'équation
19:49mais aujourd'hui
19:50quand l'Elysée a dit
19:51évidemment que Nicolas Sarkozy
19:52est invité au 11 novembre
19:55et puis qu'ils ont vu
19:56qu'ils ne pouvaient plus voir
19:56Gérald Darmanin
19:57il y a une inconnue
19:58la question se pose quand même
20:00parce qu'évidemment
20:00le ministre de la Justice
20:01assiste aux cérémonies
20:04non mais la question
20:04la question est sur la table
20:06elle est sur la table
20:07mais elle n'est pas centrale
20:07non elle n'est pas centrale
20:08mais elle est quand même aussi
20:10elle fait partie
20:10de cette décision de justice
20:11et on peut s'interroger
20:14sur la justice
20:15il n'y a plus de limites
20:16moi je pense que
20:17ce n'est pas pour rien
20:17qu'Emmanuel Macron
20:18puisque c'est lui
20:18qui a donné l'ordre
20:20a mis deux policiers
20:21en permanence
20:22avec l'ancien président
20:23je pense qu'Emmanuel Macron
20:24de là où il est
20:25il s'est dit
20:26quand je vais sortir
20:26de l'Elysée
20:27à quelle sauce
20:28vais-je être mangé
20:29il a pu se transposer
20:30en voyant qu'un ancien président
20:31pouvait être envoyé en détention
20:34Marine Le Pen
20:35l'année prochaine
20:36comme Nicolas Sarkozy
20:37elle aura un appel
20:38elle pourra
20:39ou ne pourra pas
20:40se présenter
20:41à l'élection présidentielle
20:42je rappelle
20:44condamnée à de la prison ferme
20:45alors puisqu'elle a pris deux ans
20:46c'était aménageable
20:47en appel
20:48à quelle sauce
20:49sera-t-elle également mangée
20:50donc à chaque fois
20:52on va un peu plus loin
20:53et on voit bien
20:53que les barrières
20:54sautent à chaque fois
20:56Nicolas Sarkozy
20:57il est en liberté
20:58à l'heure où on se parle
20:59en appel
20:59qu'est-ce qui va se passer
21:00le PNF évidemment
21:02même s'ils ne sont pas en appel
21:03parquet national financier
21:04il y a une envie de revanche
21:05c'était un camouflet géant
21:07pour eux de voir
21:07trois chefs d'inculpation
21:09sur quatre tombés
21:09donc il fallait envoyer
21:10Nicolas Sarkozy
21:11en prison
21:11pour gommer
21:12ce camouflet
21:13camouflet évidemment
21:14qu'il partageait
21:15avec Mediapart
21:16qui avait produit
21:17un document
21:17à l'entre-deux-tours
21:18de 2012
21:18qui était je le rappelle
21:19écrit dans le jugement
21:20probablement un faux
21:22donc je pense
21:22qu'on n'est absolument pas
21:23à la fin de l'histoire
21:24et que la justice
21:26nous réserve sans doute
21:27d'autres surprises
21:28et je vous rappelle
21:29le titre de cette dépêche
21:30de l'agence France Presse
21:31vous allez apprécier
21:32la prose
21:33la justice remet
21:34Sarkozy en liberté
21:35sans dire ni M. Sarkozy
21:36ni Nicolas Sarkozy
21:37ni M. Sarkozy
21:37et Darmanin à sa place
21:38voilà
21:39voilà la tonalité
21:40de la façon
21:41la tonalité de la presse
21:44il y a une dimension
21:44de toute façon
21:45profondément politique
21:46dans toute cette affaire
21:49dans toute cette affaire-là
21:50et les français
21:51l'ont sous les yeux
21:52il y a tous les questions
21:52qu'on peut poser
21:53Henri Guénaud
21:54il faisait référence
21:55sur la cohérence
21:56ou non
21:57des décisions judiciaires
21:58qui succèdent
21:59mais on voit bien
21:59que c'est une forme
22:00de nouvelle lutte des classes
22:01alors il y a une grande tradition
22:02dans la justice française
22:04depuis la rang de Baudot
22:06justement de considérer
22:07que par principe
22:08ceux qui sont en situation
22:09de domination
22:09ne le seraient
22:10que parce qu'ils auraient
22:11utilisé des moyens contestables
22:13pour y parvenir
22:14c'est ça qui se joue aussi
22:15et là je trouve
22:15que ça se double
22:16une dimension redoutable
22:17qui est une dimension ethnique
22:18parce que moi
22:19une des phrases
22:19que je retiens
22:20de ces 20 jours de détention
22:21c'est qu'à la fille
22:22on va te venger
22:22parce que je doute
22:23qu'il y ait beaucoup
22:24d'exilés libyens
22:25en prison à la santé
22:27et donc on voit bien
22:28que c'est purement mécanique
22:30c'est simplement
22:30tuer celui
22:31qui s'en est pris
22:32un dirigeant
22:33du monde arabo-musulman
22:34et donc à ce titre-là
22:35on va se venger
22:37et tout ça associé
22:39avec la criminalité
22:39mais ça en dit long
22:40sur la manière
22:41dont la criminalité
22:41s'articule dans le pays
22:42aussi sur des bases ethniques
22:44désormais
22:45et ces espèces
22:46de nouvelles luttes des classes
22:47qui sont en train
22:48de se déployer
22:49elles sont vraiment
22:50profondément inquiétantes
22:51pour le tissu social français
22:51et à pression
22:52les réactions de la gauche
22:54de la gauche
22:55M. Ruffin
22:56qui dit qu'il reste en prison
22:57ou qu'il reste
22:57le plus longtemps possible
22:58beaucoup d'humanité
22:59dignité évidemment
23:00dans cette réaction
23:00Mme Alma-Dufour
23:01pareil
23:02je ne vais même pas
23:03vous les citer
23:03parce que là
23:04on frôle
23:04l'indignité en régédo
23:06cette remarque
23:08de François Ruffin
23:09qu'il avait faite
23:09dans une interview hier
23:11je n'ai qu'un mot
23:13moi c'est minable
23:14c'est minable
23:15c'est-à-dire qu'il n'y a
23:15plus aucune dignité
23:16moi je vais vous dire
23:17je n'ai jamais été
23:19mitterrandien
23:19je n'ai jamais été
23:20partisan de François Hollande
23:21si l'un ou l'autre
23:22avait été traité
23:23de cette façon
23:24à part l'émotion
23:25que je n'aurais pas eu
23:26de la même façon
23:27mais j'aurais dit
23:27exactement la même chose
23:29et que les gens
23:30sont assez peu
23:31d'honneur
23:31de dignité
23:32de sens de l'état
23:33alors qu'ils prétendent
23:35aux plus hautes fonctions
23:36se comportent
23:37de cette façon
23:38je trouve ça minable
23:39je pense que Rachel Gann
23:40à vos côtés
23:41pense exactement
23:41la même chose
23:42absolument
23:43je n'ai rien à rajouter
23:44parfait
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