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Budget 2026 : «On ne reconnait plus la droite telle qu'on la connaissait avant», déplore Albert Zennou, rédacteur-en-chef du service politique du Figaro
Europe 1
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il y a 10 minutes
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00:00
Avec Raphaël Steinville, bonsoir.
00:02
Bonsoir Pierre.
00:03
Réacteur adjoint de la rédaction du JDD, bonsoir Vincent Roy.
00:06
Bonsoir Pierre Devineau.
00:07
Journaliste et écrivain, et bonsoir à mon confrère Albert Zenou.
00:11
Bonsoir Pierre Zenou.
00:11
Merci d'être avec nous, rédacteur en chef du service politique du Figaro.
00:16
Le schéma est assez simple, Laurent Wauquiez d'un côté, Bruno Retailleau de l'autre,
00:21
tout cela mène les Républicains, les LR comme on dit.
00:25
Écoutons notre confrère, encore un autre, et vous le connaissez bien, Alexis Brézet, du Figaro, ce matin sur Europe 1.
00:33
Des élus réputés de droite, qui décident de voter avec les socialistes ?
00:37
Un budget social, évidemment, de gauche.
00:40
Comment les électeurs de droite ne seraient-ils pas indignés au spectacle d'un tel renouement ?
00:45
Laurent Wauquiez prône officiellement l'abstention,
00:48
mais négocie le vote positif de ses députés avec le maquignon de Matignon.
00:53
Et pour finir, la lâcheté de ces élus qui nous parlent de stabilité,
00:59
mais qui ne pensent qu'à rester bien assis dans leur fauteuil de députés.
01:02
Alors, est-ce que Cédric Perrin est bien assis ?
01:05
Lui n'est pas député, il est sénateur LR du territoire de Belfort.
01:09
Il a défendu les députés LR qui ont voté pour le budget.
01:13
Écoutons-le, il était sur la chaîne parlementaire ce matin.
01:16
On est dans une situation où les députés sont inquiets,
01:19
ils n'ont pas nécessairement envie de retourner devant leurs électeurs.
01:23
Pour le moment, et où en responsabilité,
01:26
certains considèrent que le vote du budget de la Sécurité Sociale
01:30
était une nécessité pour éviter justement ce dérapage budgétaire.
01:34
Je ne suis pas certain qu'il l'ait fait par idéologie.
01:36
Et de son côté, Florence Portelli, vice-présidente LR du Conseil Régional d'Île-de-France,
01:40
a critiqué ces députés LR qui ont permis le vote du budget de la Sécu.
01:43
Je peux, même si je ne partage pas, comprendre à la limite l'abstention.
01:47
Voter pour un budget qui est un budget de socialiste, on ne va pas se mentir.
01:51
Alors, quand on est socialiste, c'est normal de s'en réjouir.
01:55
Moi, je ne suis pas socialiste, donc je trouve ça déplorable.
01:57
Pour nos compatriotes, quelles que soient leurs opinions, qu'ils soient de gauche ou de droite,
02:01
ils assistent aujourd'hui à finalement un jeu de marchandage
02:04
où on dit qu'une victoire, qui serait celle du Premier ministre,
02:08
c'est une addition de débauchage, c'est une addition de marchandage
02:11
où finalement, les gens se renie, votent, quel que soit le bord d'ailleurs, entre parenthèses,
02:16
il n'y a pas que les LR, vous allez voter contre des choses auxquelles vous croyez fondamentalement.
02:22
Ce n'est pas comme ça qu'on va redresser le pays,
02:24
ce n'est pas comme ça qu'on va apporter une espérance,
02:26
et ce n'est pas comme ça que, moi, en tous les cas, je vis la politique.
02:28
Albert Zénaud, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça fait désordre.
02:32
Ça fait très très désordre, puisqu'on ne reconnaît plus la droite telle qu'on la connaissait avant,
02:38
en tous les cas, avec une droite qui se scinde en deux,
02:41
au sein même d'un parti qui tend à se réduire à pas grand-chose.
02:45
Les LR, c'est 49 députés, dont 6 ou 7 ralliés,
02:49
donc ça fait en gros une quarantaine de députés vraiment LR,
02:53
et là on voit que ce parti est en train de se déchirer.
02:56
sur des choses qui sont très importantes,
03:00
effectivement, le budget, sur des lignes politiques,
03:03
mais aussi sur des ambitions personnelles.
03:05
On voit bien qu'il y a la ligne Wauquiez et la ligne Retailleau.
03:08
Pour l'instant, Retailleau...
03:09
Comment est-ce que vous définiriez ces deux lignes ?
03:10
Alors, la difficulté, c'est que vous avez d'un côté,
03:15
tout ce qui peut être fait par Retailleau,
03:16
veut être défait par Laurent Wauquiez.
03:18
Et c'est aussi la difficulté de la situation.
03:22
Vous avez...
03:23
C'est un épisode de Tom & Jerry, là.
03:25
C'est un peu...
03:26
Et c'est dramatique.
03:28
Alors, il y a des choses très importantes.
03:30
Quand on est de droite, comme les LR,
03:33
on doit défendre, normalement,
03:34
on défend la réforme des retraites,
03:36
on défend les hausses d'impôts,
03:39
enfin, la non-hausse d'impôts,
03:40
on ne défend pas les taxes,
03:42
on défend des choses qui sont...
03:44
On n'est pas socialiste, comme disait Florence Portelli.
03:46
Et là, vous avez quand même 18 députés
03:50
qui ont voté pour un budget réputé socialiste,
03:53
et honnêtement, on peut le qualifier de socialiste.
03:55
Et vous avez 28 qui sont abstenus,
03:57
dont le président du groupe.
03:59
Et c'est ce qui est d'autant plus étonnant.
04:01
Et vous avez un Bruno Retailleau
04:03
qui, malgré tout, manque de fermeté
04:06
et manque de leadership sur son propre parti.
04:09
Il ne tape pas du point sur la table.
04:10
Il était assez mesuré en disant
04:12
« Oui, je comprends la situation,
04:13
mais bon, j'appellerais quand même à ne pas voter pour... »
04:16
C'est très compliqué.
04:17
Vous avez un Laurent Wauquiez
04:18
qui n'est là que pour faire chuter Bruno Retailleau.
04:22
C'est sa feuille de route.
04:23
C'est sa feuille de route.
04:24
Tout ce qui peut être fait contre Bruno Retailleau
04:26
pourrait être entrepris par Laurent Wauquiez.
04:30
On voit bien que si Bruno Retailleau
04:31
était resté, ce que disent en interne
04:34
beaucoup de gens de l'air,
04:37
si Bruno Retailleau était resté au gouvernement
04:38
et qu'il avait défendu un peu le budget,
04:40
Laurent Wauquiez aurait sans doute appelé
04:42
à voter contre le budget.
04:43
Donc vous avez cette situation
04:45
avec Bicéphale dans ce parti
04:49
qui normalement est d'essence
04:50
quand même plutôt bonapartiste
04:52
et donc un chef doit cheffer
04:54
et là on a affaire à un parti
04:55
qui n'est plus bonapartiste
04:57
et qui manque vraiment de leadership
04:59
avec un problème véritablement de ligne.
05:02
Moi je crois que ce n'est pas un problème de ligne.
05:04
C'est un problème de tactique,
05:06
de petite stratégie,
05:07
d'ambition, de demi-habile.
05:10
Le problème c'est que
05:11
s'il fallait parler seulement de ligne,
05:13
en fait la ligne de Laurent Wauquiez
05:15
en fait c'est une ligne de survivaliste.
05:18
Lui et ses nombres de députés républicains
05:21
aujourd'hui vivent dans l'angoisse
05:24
d'une dissolution de l'Assemblée nationale.
05:28
Mais c'est là où la chose
05:29
est encore plus incompréhensible.
05:31
C'est qu'alors même que Sébastien Lecornu
05:33
ne remettait pas,
05:35
ne conditionnait pas l'adoption du budget
05:37
de la Sécurité sociale
05:38
à sa démission
05:41
et donc à la possibilité d'une dissolution.
05:44
Ils se sont entêtés malgré tout
05:46
à soutenir ce gouvernement
05:50
dans une logique.
05:52
Moi ce que je crois sur Vivali,
05:54
c'est qu'ils veulent à tout prix
05:56
éviter l'instabilité.
05:58
Ils veulent finalement
05:59
que les choses aillent tant bien que mal,
06:01
peu importe le budget,
06:03
peu importe l'alourdissement des taxes,
06:05
peu importe tout ça.
06:07
Ils veulent juste durer.
06:09
Et ça, ça ne définit pas une ligne,
06:12
ça définit une posture
06:13
qui est l'inverse
06:15
de ce qu'il faudrait faire en politique.
06:17
Je souscris complètement ce que dit Raphaël.
06:19
Effectivement, vous avez un Laurent Wauquiez
06:21
qui est persuadé que
06:23
cette phase, cette séquence,
06:28
ce sera oublié par les Français
06:30
et oublié par les électeurs.
06:32
Et donc, le plus important,
06:33
c'est de durer.
06:34
Il ne fallait absolument pas
06:35
qu'il y ait une dissolution
06:36
puisque les députés,
06:38
dans leur ensemble,
06:39
mais en particulier les LR,
06:40
ne voulaient absolument pas
06:41
de dissolution
06:41
puisqu'ils savent très bien
06:43
que s'il y avait une dissolution,
06:46
beaucoup y perdraient beaucoup
06:47
et donc ils ne seraient pas sûrs
06:49
de retrouver leur siège.
06:50
Alors que Bruno Retailleau,
06:51
lui, est dans une démarche
06:53
beaucoup plus long-termiste
06:54
et il pense que ça laissera des traces
06:57
dans l'électorat de droite.
06:59
Moi, je pense plutôt
07:00
que ça va laisser des traces
07:01
dans l'électorat de droite.
07:02
Parce que comment aller contrer
07:05
le Rassemblement National
07:06
dont la droite républicaine,
07:09
entre guillemets,
07:10
dit à longueur de journée
07:11
qu'elle n'a qu'un programme économique
07:15
de gauche socialiste
07:16
quand les députés,
07:18
quand le parti,
07:19
enfin une partie du parti,
07:21
vote un budget socialiste.
07:23
Et donc,
07:24
les LR vont perdre
07:26
une force de percussion.
07:28
C'est le seul argument
07:29
qu'ils avaient
07:30
contre le Rassemblement National.
07:32
Pour le reste,
07:32
ils partagent beaucoup
07:33
de points de vue,
07:34
beaucoup de convictions
07:35
qui sont un peu similaires
07:37
proches du Rassemblement National.
07:40
Donc,
07:41
là,
07:42
ça va être compliqué
07:42
pour les LR
07:44
pour l'avenir.
07:46
À ce propos,
07:48
je vais vous citer
07:49
un extrait de mes lectures.
07:50
C'est Pierre Drieux-Larochelle.
07:52
Ce n'est pas bon teint.
07:54
Mais le phénomène n'est pas nouveau.
07:56
La droite,
07:56
dans un système de gauche,
07:57
c'est-à-dire la République,
07:59
ne peut être elle-même
07:59
que de gauche.
08:00
La droite est inégalitaire
08:02
pour la hiérarchie.
08:03
L'effort,
08:04
le dépassement,
08:05
la beauté
08:05
et la vérité,
08:06
c'est si loin
08:07
de la République
08:08
où l'on patauge
08:09
dans l'égalité,
08:10
le nivellement forcément
08:11
par le bas
08:11
et la médiocrité.
08:13
C'est assez contemporain,
08:15
non ?
08:16
Albert Zénaud ?
08:17
Oui,
08:18
oui,
08:19
il y a quelque chose
08:20
qui peut se raccrocher
08:22
à ce qu'on a dit actuellement.
08:23
On ne va pas faire commenter
08:24
Albert Zénaud
08:25
du Réau de la Rochelle
08:26
parce que,
08:27
visiblement,
08:27
ça le gêne.
08:29
Non,
08:29
non,
08:29
je pense que...
08:30
Non,
08:30
mais quel est l'avenir ?
08:31
On ne vous aurait pas dit...
08:32
Ça n'a pas été un homme politique.
08:35
En tous les cas,
08:35
sa fin est un peu...
08:36
J'entends bien.
08:36
Mais c'est-à-dire que
08:37
Vincent Roy a commis
08:39
une bourdasse
08:39
parce qu'en fait,
08:41
il aurait dû vous faire
08:42
une dégustation à l'aveugle.
08:43
Vous avez dit,
08:43
regardez,
08:44
qu'est-ce que vous pensez
08:44
de cet auteur qui dit ceci ?
08:46
Puis à la fin,
08:47
il vous dit,
08:47
c'est de rire...
08:47
C'est pas faux,
08:48
mais le but n'étant pas
08:51
de vous piéger.
08:51
Mais,
08:52
dans les conditions...
08:54
Moi,
08:55
ce que j'ai du mal
08:55
à comprendre,
08:56
en fait,
08:56
dans la situation,
08:56
c'est que,
08:57
bon,
08:57
alors je comprends
08:57
que pour des affaires
08:58
purement individuelles,
09:00
on veuille rester,
09:01
on veuille garder son siège,
09:06
dans la perspective de 2027,
09:08
ça pèse très peu.
09:10
Où est-ce que,
09:11
où est-ce que monsieur Wauquiez
09:13
veut en arriver
09:15
et monsieur Retailleau
09:16
de même,
09:17
dans la perspective de 2027 ?
09:19
Ils sont complètement
09:20
sous le niveau de la mer
09:21
et en agissant comme ça,
09:22
il y a de fortes chances
09:23
pour qu'ils redescendent
09:24
encore un peu plus bas.
09:25
Ils étaient déjà coincés
09:26
entre le Rassemblement National,
09:29
reconquête d'une certaine manière,
09:31
puisqu'il leur a pris
09:32
une bonne partie de l'électorat,
09:35
en tous les cas,
09:35
en 2022,
09:36
qui s'est passée
09:37
avec Valérie Pécresse
09:38
et Éric Zemmour.
09:39
Et puis,
09:41
malgré tout,
09:41
les macronistes,
09:42
ou ce qu'il en reste,
09:43
ou des pseudo-macronistes,
09:44
ou des crypto-macronistes,
09:45
comme Édouard Philippe.
09:45
Les macronistes libéraux.
09:46
Oui.
09:47
Donc,
09:47
on voit bien
09:48
que dans les intentions de vote,
09:50
Bruno Retailleau,
09:51
même au fait de sa popularité
09:53
quand il était
09:53
au ministère de l'Intérieur,
09:55
n'a pas dépassé
09:56
11, 12, 13%
09:57
d'intentions de vote
09:58
ou de popularité.
09:59
Donc,
10:00
ce n'est pas assez
10:01
pour être
10:02
au second tour
10:03
de l'élection présidentielle.
10:05
Mais,
10:05
après,
10:06
il y a des stratégies,
10:07
des tactiques
10:08
et le dernier qui reste
10:11
peut gagner.
10:12
Donc,
10:12
c'est toujours,
10:13
je pense que
10:13
tous les hommes politiques
10:14
ont en tête
10:15
qu'ils peuvent être
10:16
l'homme de la situation
10:17
à un moment donné
10:18
si le timing est bon
10:20
et Laurent Wauquiez
10:21
qui est,
10:22
lui,
10:22
alors,
10:23
plutôt dans les tréfonds
10:24
des sondages.
10:26
Il n'a jamais dépassé,
10:28
depuis longtemps,
10:29
il n'a pas dépassé
10:29
les 5, 6%.
10:30
Il fait moins que Zemmour.
10:31
Oui,
10:32
ce que disait
10:34
François Hollande
10:35
il faisait 3 ans.
10:37
Voilà,
10:37
exactement.
10:37
Oui,
10:37
puis regardez,
10:39
aussi,
10:39
on peut parler
10:39
d'Emmanuel Macron,
10:40
mais la formule
10:41
d'Antonin André
10:42
tout à l'heure
10:42
en première heure
10:43
était pas mal.
10:44
Il disait,
10:45
en fait,
10:45
Laurent Wauquiez,
10:45
il n'est jamais mort.
10:47
Il a ce côté
10:48
assez irréductible
10:49
où,
10:50
malgré les mauvais scores,
10:52
malgré l'ironie,
10:53
malgré,
10:54
il s'est quand même pris
10:54
des très très mauvais scores
10:56
aux européennes,
10:58
il s'est pris 25-75
10:59
à la dernière élection
11:01
interne pour les républicains
11:03
face à Bruno Rotaillot.
11:06
Bon,
11:06
et malgré cela,
11:07
en fait,
11:07
les gens,
11:08
c'est un très fin manœuvrier.
11:08
Malgré ça,
11:09
exactement,
11:10
malgré cela,
11:11
les députés l'écoutent
11:12
dans l'idée
11:13
de suivre le budget
11:15
de la majorité.
11:15
Il a eu une idée,
11:16
il a eu,
11:17
il a eu une...
11:17
Dernier exemple.
11:18
Il a eu quelque chose
11:19
qui était incompréhensible
11:22
du côté pour les retaillistes,
11:23
dans le cas de...
11:24
On ne comprend pas
11:25
pourquoi Bruno Rotaillot
11:26
ne l'a pas fait.
11:27
C'est pourquoi
11:28
il a laissé
11:29
Laurent Wauquiez
11:29
se faire réélire,
11:32
enfin,
11:32
redevenir président
11:33
du groupe LR
11:34
à l'Assemblée.
11:35
Ça,
11:35
c'est quelque chose
11:36
qu'il manque,
11:38
sans doute,
11:39
à Bruno Rotaillot,
11:40
c'est l'esprit killer.
11:42
Vous avez même,
11:43
vous avez quelqu'un
11:44
comme François Hollande
11:45
qui a une faconde,
11:48
qui est très sympathique,
11:49
qui peut faire des blagues,
11:51
c'est un tueur.
11:52
Quand il a quelqu'un
11:53
contre lui,
11:55
et je pense que Bruno Rotaillot
11:56
a fait une erreur,
11:58
c'est de laisser,
11:59
en tous les cas,
11:59
pour ce qui le concerne,
12:01
dans la perspective
12:02
de 2027,
12:04
si jamais il voulait
12:04
être candidat,
12:06
c'est de laisser
12:07
Laurent Wauquiez
12:08
à la tête
12:08
du groupe LR.
12:10
Ça me rappelle une phrase
12:11
que cite François
12:12
Olivier Gisbert
12:12
dans l'un de ses livres
12:13
qui est attribuée
12:14
à Nicolas Sarkozy
12:15
qui disait de Chirac
12:16
qu'au début,
12:16
on pense qu'il est très con
12:17
et très gentil,
12:18
en fait,
12:18
il est très intelligent
12:19
et très méchant.
12:20
C'est une crème de Staville.
12:21
Oui, mais le problème
12:21
de Bruno Rotaillot,
12:23
c'est que je pense
12:23
qu'il reproduit
12:24
les mêmes erreurs
12:25
que celui qui fut
12:26
l'un de ses mentors,
12:27
je pense à François Fillon
12:28
qui, après l'avoir emporté
12:31
lors de la primaire
12:32
de la droite
12:32
et du centre,
12:34
s'était entêté
12:35
à vouloir placer
12:37
qui,
12:37
Édouard Philippe,
12:39
qui,
12:39
enfin,
12:39
tous ceux
12:40
qui l'avaient
12:40
en 2016,
12:42
qui avaient combattu
12:43
contre lui,
12:44
il les avait
12:45
finalement élevés
12:46
à des postes clés
12:47
pour essayer de faire
12:49
à marche forcée
12:50
cette union
12:51
de la droite
12:52
et ce sont les premiers
12:55
qui l'ont trahi.
12:56
Et de sa manière,
12:56
avec Laurent Wauquiez,
12:58
c'est un peu la même chose
12:58
qui se reproduit.
12:59
Et j'ajouterais une deuxième chose,
13:00
c'est que je pense que
13:01
Bruno Rotaillot,
13:02
en n'affichant jamais
13:03
véritablement
13:04
son ambition
13:05
pour 2027,
13:07
il explique
13:08
de manière régulière,
13:09
c'est une colline
13:10
après l'autre,
13:12
c'est l'homme
13:13
du temps long.
13:14
En marketing,
13:14
c'est nul.
13:15
Et effectivement,
13:16
il laisse l'espace
13:18
à ceux qui
13:19
n'ont jamais renoncé
13:20
à cette ambition
13:22
et qui font
13:23
la démonstration
13:23
d'une véritable envie
13:25
d'aller à cette présidentielle.
13:26
Vincent Roy.
13:27
Pourquoi depuis toujours
13:28
l'union de la gauche
13:29
est possible en France
13:30
et l'union de la droite,
13:31
l'union des droites
13:32
ne l'est pas ?
13:33
Albert Zénoux,
13:35
c'est une question
13:38
de culture,
13:40
de culture politique.
13:41
La gauche a réussi
13:44
à imposer à la droite
13:46
les alliances
13:47
qu'elle pouvait avoir.
13:48
Non.
13:49
Et depuis 30 ans,
13:51
depuis 40 ans,
13:51
depuis que le Rassemblement
13:53
National existe,
13:54
avant le Front National,
13:56
la gauche a interdit
13:57
à la droite
13:58
d'accéder à une certaine
14:01
forme d'union des droites.
14:02
Et de ce point de vue-là,
14:04
la droite a accepté
14:06
ce dictat,
14:07
a accepté
14:08
cette injonction morale
14:09
à ne pas souscrire
14:11
d'alliance.
14:12
On l'avait vu
14:12
dès Dreux
14:14
en 1983.
14:17
Alors que la gauche,
14:19
elle a le droit.
14:20
Mais c'est ce que disent
14:21
les militants,
14:22
quand vous interrogez
14:23
les militants
14:23
et les sympathisants LR,
14:25
c'est toujours
14:26
la même réponse.
14:27
Pourquoi la gauche
14:28
il a le droit
14:28
et pas nous,
14:29
il n'y a pas le droit ?
14:29
En 83,
14:30
cette union s'est faite.
14:31
En 83,
14:32
mais pas forcément
14:34
sur tout le territoire.
14:35
Vous parlez de Marseille ?
14:35
Non, non, à Dreux.
14:36
Oui, à Dreux.
14:37
Il y avait la volonté
14:39
de suivre.
14:40
Allez, 20h28.
14:41
On va remercier Albert Zenou.
14:42
Merci d'être venu
14:43
dans le studio d'Europe.
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