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Transcription
00:00Avec Raphaël Steinville, bonsoir.
00:02Bonsoir Pierre.
00:03Réacteur adjoint de la rédaction du JDD, bonsoir Vincent Roy.
00:06Bonsoir Pierre Devineau.
00:07Journaliste et écrivain, et bonsoir à mon confrère Albert Zenou.
00:11Bonsoir Pierre Zenou.
00:11Merci d'être avec nous, rédacteur en chef du service politique du Figaro.
00:16Le schéma est assez simple, Laurent Wauquiez d'un côté, Bruno Retailleau de l'autre,
00:21tout cela mène les Républicains, les LR comme on dit.
00:25Écoutons notre confrère, encore un autre, et vous le connaissez bien, Alexis Brézet, du Figaro, ce matin sur Europe 1.
00:33Des élus réputés de droite, qui décident de voter avec les socialistes ?
00:37Un budget social, évidemment, de gauche.
00:40Comment les électeurs de droite ne seraient-ils pas indignés au spectacle d'un tel renouement ?
00:45Laurent Wauquiez prône officiellement l'abstention,
00:48mais négocie le vote positif de ses députés avec le maquignon de Matignon.
00:53Et pour finir, la lâcheté de ces élus qui nous parlent de stabilité,
00:59mais qui ne pensent qu'à rester bien assis dans leur fauteuil de députés.
01:02Alors, est-ce que Cédric Perrin est bien assis ?
01:05Lui n'est pas député, il est sénateur LR du territoire de Belfort.
01:09Il a défendu les députés LR qui ont voté pour le budget.
01:13Écoutons-le, il était sur la chaîne parlementaire ce matin.
01:16On est dans une situation où les députés sont inquiets,
01:19ils n'ont pas nécessairement envie de retourner devant leurs électeurs.
01:23Pour le moment, et où en responsabilité,
01:26certains considèrent que le vote du budget de la Sécurité Sociale
01:30était une nécessité pour éviter justement ce dérapage budgétaire.
01:34Je ne suis pas certain qu'il l'ait fait par idéologie.
01:36Et de son côté, Florence Portelli, vice-présidente LR du Conseil Régional d'Île-de-France,
01:40a critiqué ces députés LR qui ont permis le vote du budget de la Sécu.
01:43Je peux, même si je ne partage pas, comprendre à la limite l'abstention.
01:47Voter pour un budget qui est un budget de socialiste, on ne va pas se mentir.
01:51Alors, quand on est socialiste, c'est normal de s'en réjouir.
01:55Moi, je ne suis pas socialiste, donc je trouve ça déplorable.
01:57Pour nos compatriotes, quelles que soient leurs opinions, qu'ils soient de gauche ou de droite,
02:01ils assistent aujourd'hui à finalement un jeu de marchandage
02:04où on dit qu'une victoire, qui serait celle du Premier ministre,
02:08c'est une addition de débauchage, c'est une addition de marchandage
02:11où finalement, les gens se renie, votent, quel que soit le bord d'ailleurs, entre parenthèses,
02:16il n'y a pas que les LR, vous allez voter contre des choses auxquelles vous croyez fondamentalement.
02:22Ce n'est pas comme ça qu'on va redresser le pays,
02:24ce n'est pas comme ça qu'on va apporter une espérance,
02:26et ce n'est pas comme ça que, moi, en tous les cas, je vis la politique.
02:28Albert Zénaud, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça fait désordre.
02:32Ça fait très très désordre, puisqu'on ne reconnaît plus la droite telle qu'on la connaissait avant,
02:38en tous les cas, avec une droite qui se scinde en deux,
02:41au sein même d'un parti qui tend à se réduire à pas grand-chose.
02:45Les LR, c'est 49 députés, dont 6 ou 7 ralliés,
02:49donc ça fait en gros une quarantaine de députés vraiment LR,
02:53et là on voit que ce parti est en train de se déchirer.
02:56sur des choses qui sont très importantes,
03:00effectivement, le budget, sur des lignes politiques,
03:03mais aussi sur des ambitions personnelles.
03:05On voit bien qu'il y a la ligne Wauquiez et la ligne Retailleau.
03:08Pour l'instant, Retailleau...
03:09Comment est-ce que vous définiriez ces deux lignes ?
03:10Alors, la difficulté, c'est que vous avez d'un côté,
03:15tout ce qui peut être fait par Retailleau,
03:16veut être défait par Laurent Wauquiez.
03:18Et c'est aussi la difficulté de la situation.
03:22Vous avez...
03:23C'est un épisode de Tom & Jerry, là.
03:25C'est un peu...
03:26Et c'est dramatique.
03:28Alors, il y a des choses très importantes.
03:30Quand on est de droite, comme les LR,
03:33on doit défendre, normalement,
03:34on défend la réforme des retraites,
03:36on défend les hausses d'impôts,
03:39enfin, la non-hausse d'impôts,
03:40on ne défend pas les taxes,
03:42on défend des choses qui sont...
03:44On n'est pas socialiste, comme disait Florence Portelli.
03:46Et là, vous avez quand même 18 députés
03:50qui ont voté pour un budget réputé socialiste,
03:53et honnêtement, on peut le qualifier de socialiste.
03:55Et vous avez 28 qui sont abstenus,
03:57dont le président du groupe.
03:59Et c'est ce qui est d'autant plus étonnant.
04:01Et vous avez un Bruno Retailleau
04:03qui, malgré tout, manque de fermeté
04:06et manque de leadership sur son propre parti.
04:09Il ne tape pas du point sur la table.
04:10Il était assez mesuré en disant
04:12« Oui, je comprends la situation,
04:13mais bon, j'appellerais quand même à ne pas voter pour... »
04:16C'est très compliqué.
04:17Vous avez un Laurent Wauquiez
04:18qui n'est là que pour faire chuter Bruno Retailleau.
04:22C'est sa feuille de route.
04:23C'est sa feuille de route.
04:24Tout ce qui peut être fait contre Bruno Retailleau
04:26pourrait être entrepris par Laurent Wauquiez.
04:30On voit bien que si Bruno Retailleau
04:31était resté, ce que disent en interne
04:34beaucoup de gens de l'air,
04:37si Bruno Retailleau était resté au gouvernement
04:38et qu'il avait défendu un peu le budget,
04:40Laurent Wauquiez aurait sans doute appelé
04:42à voter contre le budget.
04:43Donc vous avez cette situation
04:45avec Bicéphale dans ce parti
04:49qui normalement est d'essence
04:50quand même plutôt bonapartiste
04:52et donc un chef doit cheffer
04:54et là on a affaire à un parti
04:55qui n'est plus bonapartiste
04:57et qui manque vraiment de leadership
04:59avec un problème véritablement de ligne.
05:02Moi je crois que ce n'est pas un problème de ligne.
05:04C'est un problème de tactique,
05:06de petite stratégie,
05:07d'ambition, de demi-habile.
05:10Le problème c'est que
05:11s'il fallait parler seulement de ligne,
05:13en fait la ligne de Laurent Wauquiez
05:15en fait c'est une ligne de survivaliste.
05:18Lui et ses nombres de députés républicains
05:21aujourd'hui vivent dans l'angoisse
05:24d'une dissolution de l'Assemblée nationale.
05:28Mais c'est là où la chose
05:29est encore plus incompréhensible.
05:31C'est qu'alors même que Sébastien Lecornu
05:33ne remettait pas,
05:35ne conditionnait pas l'adoption du budget
05:37de la Sécurité sociale
05:38à sa démission
05:41et donc à la possibilité d'une dissolution.
05:44Ils se sont entêtés malgré tout
05:46à soutenir ce gouvernement
05:50dans une logique.
05:52Moi ce que je crois sur Vivali,
05:54c'est qu'ils veulent à tout prix
05:56éviter l'instabilité.
05:58Ils veulent finalement
05:59que les choses aillent tant bien que mal,
06:01peu importe le budget,
06:03peu importe l'alourdissement des taxes,
06:05peu importe tout ça.
06:07Ils veulent juste durer.
06:09Et ça, ça ne définit pas une ligne,
06:12ça définit une posture
06:13qui est l'inverse
06:15de ce qu'il faudrait faire en politique.
06:17Je souscris complètement ce que dit Raphaël.
06:19Effectivement, vous avez un Laurent Wauquiez
06:21qui est persuadé que
06:23cette phase, cette séquence,
06:28ce sera oublié par les Français
06:30et oublié par les électeurs.
06:32Et donc, le plus important,
06:33c'est de durer.
06:34Il ne fallait absolument pas
06:35qu'il y ait une dissolution
06:36puisque les députés,
06:38dans leur ensemble,
06:39mais en particulier les LR,
06:40ne voulaient absolument pas
06:41de dissolution
06:41puisqu'ils savent très bien
06:43que s'il y avait une dissolution,
06:46beaucoup y perdraient beaucoup
06:47et donc ils ne seraient pas sûrs
06:49de retrouver leur siège.
06:50Alors que Bruno Retailleau,
06:51lui, est dans une démarche
06:53beaucoup plus long-termiste
06:54et il pense que ça laissera des traces
06:57dans l'électorat de droite.
06:59Moi, je pense plutôt
07:00que ça va laisser des traces
07:01dans l'électorat de droite.
07:02Parce que comment aller contrer
07:05le Rassemblement National
07:06dont la droite républicaine,
07:09entre guillemets,
07:10dit à longueur de journée
07:11qu'elle n'a qu'un programme économique
07:15de gauche socialiste
07:16quand les députés,
07:18quand le parti,
07:19enfin une partie du parti,
07:21vote un budget socialiste.
07:23Et donc,
07:24les LR vont perdre
07:26une force de percussion.
07:28C'est le seul argument
07:29qu'ils avaient
07:30contre le Rassemblement National.
07:32Pour le reste,
07:32ils partagent beaucoup
07:33de points de vue,
07:34beaucoup de convictions
07:35qui sont un peu similaires
07:37proches du Rassemblement National.
07:40Donc,
07:41là,
07:42ça va être compliqué
07:42pour les LR
07:44pour l'avenir.
07:46À ce propos,
07:48je vais vous citer
07:49un extrait de mes lectures.
07:50C'est Pierre Drieux-Larochelle.
07:52Ce n'est pas bon teint.
07:54Mais le phénomène n'est pas nouveau.
07:56La droite,
07:56dans un système de gauche,
07:57c'est-à-dire la République,
07:59ne peut être elle-même
07:59que de gauche.
08:00La droite est inégalitaire
08:02pour la hiérarchie.
08:03L'effort,
08:04le dépassement,
08:05la beauté
08:05et la vérité,
08:06c'est si loin
08:07de la République
08:08où l'on patauge
08:09dans l'égalité,
08:10le nivellement forcément
08:11par le bas
08:11et la médiocrité.
08:13C'est assez contemporain,
08:15non ?
08:16Albert Zénaud ?
08:17Oui,
08:18oui,
08:19il y a quelque chose
08:20qui peut se raccrocher
08:22à ce qu'on a dit actuellement.
08:23On ne va pas faire commenter
08:24Albert Zénaud
08:25du Réau de la Rochelle
08:26parce que,
08:27visiblement,
08:27ça le gêne.
08:29Non,
08:29non,
08:29je pense que...
08:30Non,
08:30mais quel est l'avenir ?
08:31On ne vous aurait pas dit...
08:32Ça n'a pas été un homme politique.
08:35En tous les cas,
08:35sa fin est un peu...
08:36J'entends bien.
08:36Mais c'est-à-dire que
08:37Vincent Roy a commis
08:39une bourdasse
08:39parce qu'en fait,
08:41il aurait dû vous faire
08:42une dégustation à l'aveugle.
08:43Vous avez dit,
08:43regardez,
08:44qu'est-ce que vous pensez
08:44de cet auteur qui dit ceci ?
08:46Puis à la fin,
08:47il vous dit,
08:47c'est de rire...
08:47C'est pas faux,
08:48mais le but n'étant pas
08:51de vous piéger.
08:51Mais,
08:52dans les conditions...
08:54Moi,
08:55ce que j'ai du mal
08:55à comprendre,
08:56en fait,
08:56dans la situation,
08:56c'est que,
08:57bon,
08:57alors je comprends
08:57que pour des affaires
08:58purement individuelles,
09:00on veuille rester,
09:01on veuille garder son siège,
09:06dans la perspective de 2027,
09:08ça pèse très peu.
09:10Où est-ce que,
09:11où est-ce que monsieur Wauquiez
09:13veut en arriver
09:15et monsieur Retailleau
09:16de même,
09:17dans la perspective de 2027 ?
09:19Ils sont complètement
09:20sous le niveau de la mer
09:21et en agissant comme ça,
09:22il y a de fortes chances
09:23pour qu'ils redescendent
09:24encore un peu plus bas.
09:25Ils étaient déjà coincés
09:26entre le Rassemblement National,
09:29reconquête d'une certaine manière,
09:31puisqu'il leur a pris
09:32une bonne partie de l'électorat,
09:35en tous les cas,
09:35en 2022,
09:36qui s'est passée
09:37avec Valérie Pécresse
09:38et Éric Zemmour.
09:39Et puis,
09:41malgré tout,
09:41les macronistes,
09:42ou ce qu'il en reste,
09:43ou des pseudo-macronistes,
09:44ou des crypto-macronistes,
09:45comme Édouard Philippe.
09:45Les macronistes libéraux.
09:46Oui.
09:47Donc,
09:47on voit bien
09:48que dans les intentions de vote,
09:50Bruno Retailleau,
09:51même au fait de sa popularité
09:53quand il était
09:53au ministère de l'Intérieur,
09:55n'a pas dépassé
09:5611, 12, 13%
09:57d'intentions de vote
09:58ou de popularité.
09:59Donc,
10:00ce n'est pas assez
10:01pour être
10:02au second tour
10:03de l'élection présidentielle.
10:05Mais,
10:05après,
10:06il y a des stratégies,
10:07des tactiques
10:08et le dernier qui reste
10:11peut gagner.
10:12Donc,
10:12c'est toujours,
10:13je pense que
10:13tous les hommes politiques
10:14ont en tête
10:15qu'ils peuvent être
10:16l'homme de la situation
10:17à un moment donné
10:18si le timing est bon
10:20et Laurent Wauquiez
10:21qui est,
10:22lui,
10:22alors,
10:23plutôt dans les tréfonds
10:24des sondages.
10:26Il n'a jamais dépassé,
10:28depuis longtemps,
10:29il n'a pas dépassé
10:29les 5, 6%.
10:30Il fait moins que Zemmour.
10:31Oui,
10:32ce que disait
10:34François Hollande
10:35il faisait 3 ans.
10:37Voilà,
10:37exactement.
10:37Oui,
10:37puis regardez,
10:39aussi,
10:39on peut parler
10:39d'Emmanuel Macron,
10:40mais la formule
10:41d'Antonin André
10:42tout à l'heure
10:42en première heure
10:43était pas mal.
10:44Il disait,
10:45en fait,
10:45Laurent Wauquiez,
10:45il n'est jamais mort.
10:47Il a ce côté
10:48assez irréductible
10:49où,
10:50malgré les mauvais scores,
10:52malgré l'ironie,
10:53malgré,
10:54il s'est quand même pris
10:54des très très mauvais scores
10:56aux européennes,
10:58il s'est pris 25-75
10:59à la dernière élection
11:01interne pour les républicains
11:03face à Bruno Rotaillot.
11:06Bon,
11:06et malgré cela,
11:07en fait,
11:07les gens,
11:08c'est un très fin manœuvrier.
11:08Malgré ça,
11:09exactement,
11:10malgré cela,
11:11les députés l'écoutent
11:12dans l'idée
11:13de suivre le budget
11:15de la majorité.
11:15Il a eu une idée,
11:16il a eu,
11:17il a eu une...
11:17Dernier exemple.
11:18Il a eu quelque chose
11:19qui était incompréhensible
11:22du côté pour les retaillistes,
11:23dans le cas de...
11:24On ne comprend pas
11:25pourquoi Bruno Rotaillot
11:26ne l'a pas fait.
11:27C'est pourquoi
11:28il a laissé
11:29Laurent Wauquiez
11:29se faire réélire,
11:32enfin,
11:32redevenir président
11:33du groupe LR
11:34à l'Assemblée.
11:35Ça,
11:35c'est quelque chose
11:36qu'il manque,
11:38sans doute,
11:39à Bruno Rotaillot,
11:40c'est l'esprit killer.
11:42Vous avez même,
11:43vous avez quelqu'un
11:44comme François Hollande
11:45qui a une faconde,
11:48qui est très sympathique,
11:49qui peut faire des blagues,
11:51c'est un tueur.
11:52Quand il a quelqu'un
11:53contre lui,
11:55et je pense que Bruno Rotaillot
11:56a fait une erreur,
11:58c'est de laisser,
11:59en tous les cas,
11:59pour ce qui le concerne,
12:01dans la perspective
12:02de 2027,
12:04si jamais il voulait
12:04être candidat,
12:06c'est de laisser
12:07Laurent Wauquiez
12:08à la tête
12:08du groupe LR.
12:10Ça me rappelle une phrase
12:11que cite François
12:12Olivier Gisbert
12:12dans l'un de ses livres
12:13qui est attribuée
12:14à Nicolas Sarkozy
12:15qui disait de Chirac
12:16qu'au début,
12:16on pense qu'il est très con
12:17et très gentil,
12:18en fait,
12:18il est très intelligent
12:19et très méchant.
12:20C'est une crème de Staville.
12:21Oui, mais le problème
12:21de Bruno Rotaillot,
12:23c'est que je pense
12:23qu'il reproduit
12:24les mêmes erreurs
12:25que celui qui fut
12:26l'un de ses mentors,
12:27je pense à François Fillon
12:28qui, après l'avoir emporté
12:31lors de la primaire
12:32de la droite
12:32et du centre,
12:34s'était entêté
12:35à vouloir placer
12:37qui,
12:37Édouard Philippe,
12:39qui,
12:39enfin,
12:39tous ceux
12:40qui l'avaient
12:40en 2016,
12:42qui avaient combattu
12:43contre lui,
12:44il les avait
12:45finalement élevés
12:46à des postes clés
12:47pour essayer de faire
12:49à marche forcée
12:50cette union
12:51de la droite
12:52et ce sont les premiers
12:55qui l'ont trahi.
12:56Et de sa manière,
12:56avec Laurent Wauquiez,
12:58c'est un peu la même chose
12:58qui se reproduit.
12:59Et j'ajouterais une deuxième chose,
13:00c'est que je pense que
13:01Bruno Rotaillot,
13:02en n'affichant jamais
13:03véritablement
13:04son ambition
13:05pour 2027,
13:07il explique
13:08de manière régulière,
13:09c'est une colline
13:10après l'autre,
13:12c'est l'homme
13:13du temps long.
13:14En marketing,
13:14c'est nul.
13:15Et effectivement,
13:16il laisse l'espace
13:18à ceux qui
13:19n'ont jamais renoncé
13:20à cette ambition
13:22et qui font
13:23la démonstration
13:23d'une véritable envie
13:25d'aller à cette présidentielle.
13:26Vincent Roy.
13:27Pourquoi depuis toujours
13:28l'union de la gauche
13:29est possible en France
13:30et l'union de la droite,
13:31l'union des droites
13:32ne l'est pas ?
13:33Albert Zénoux,
13:35c'est une question
13:38de culture,
13:40de culture politique.
13:41La gauche a réussi
13:44à imposer à la droite
13:46les alliances
13:47qu'elle pouvait avoir.
13:48Non.
13:49Et depuis 30 ans,
13:51depuis 40 ans,
13:51depuis que le Rassemblement
13:53National existe,
13:54avant le Front National,
13:56la gauche a interdit
13:57à la droite
13:58d'accéder à une certaine
14:01forme d'union des droites.
14:02Et de ce point de vue-là,
14:04la droite a accepté
14:06ce dictat,
14:07a accepté
14:08cette injonction morale
14:09à ne pas souscrire
14:11d'alliance.
14:12On l'avait vu
14:12dès Dreux
14:14en 1983.
14:17Alors que la gauche,
14:19elle a le droit.
14:20Mais c'est ce que disent
14:21les militants,
14:22quand vous interrogez
14:23les militants
14:23et les sympathisants LR,
14:25c'est toujours
14:26la même réponse.
14:27Pourquoi la gauche
14:28il a le droit
14:28et pas nous,
14:29il n'y a pas le droit ?
14:29En 83,
14:30cette union s'est faite.
14:31En 83,
14:32mais pas forcément
14:34sur tout le territoire.
14:35Vous parlez de Marseille ?
14:35Non, non, à Dreux.
14:36Oui, à Dreux.
14:37Il y avait la volonté
14:39de suivre.
14:40Allez, 20h28.
14:41On va remercier Albert Zenou.
14:42Merci d'être venu
14:43dans le studio d'Europe.
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