00:00Dans le village des Bordes-sur-Arise, où les autorités veulent abattre un troupeau entier de vaches à cause d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse.
00:08Bonsoir Charles Huillier.
00:10Oui, bonsoir Maël.
00:10Vous êtes sur place pour Europe 1. Le face-à-face avec les gendarmes se poursuit.
00:15Effectivement, ils sont toujours là, massés devant cette ferme.
00:18Et c'est vrai que c'est très tendu ici, car ces dernières heures, une quinzaine de véhicules de la gendarmerie a tenté d'accéder à l'exploitation.
00:26Une gendarmerie pour l'instant bloquée par les agriculteurs.
00:29Alors, en fin de journée, le préfet a indiqué qu'un accord avait été trouvé avec le propriétaire du cheptel.
00:35Un accord financier, en fait, en échange de l'abattage de ces bêtes.
00:39Sauf que plusieurs agriculteurs ici démentent cette information, notamment la coordination rurale.
00:45Je vous propose de les écouter.
00:47Qu'ils abattent la vache qui est malade, je suis OK.
00:50Je pense que les autres, il fallait les mettre en quarantaine, mais ne pas abattre tout un troupeau.
00:54Y a-t-il accord ce soir ou pas ?
00:56À cette heure-là que je vous parle, on ne sait pas encore.
00:58On dit comme ça, oui, mais le monsieur va recevoir 4 000 euros par bête.
01:024 000 euros.
01:03On lui donne 2 000 de suite.
01:05Et les 2 000 plus tard.
01:06C'est du foutage de gueule.
01:07C'est du foutage de gueule.
01:08Voilà, donc on ne sait pas encore jusqu'à quand ces centaines d'agriculteurs vont rester ici.
01:13On ne sait pas non plus si la gendarmerie va sévir.
01:17En tout cas, l'accès à cette ferme est impossible à l'heure qu'il est.
01:20Et puis notez que Jérôme Bale, chef de file de la révolte agricole de l'hiver 2023,
01:25a publiquement affiché son soutien aux propriétaires du cheptel.
01:29Ce qui, ici, donne un élan supplémentaire à ceux qui sont mobilisés.
01:32C'est un élan supplémentaire à ceux qui sont mobilisés.
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