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Présidentielle 2027 : Ségolène Royal n’exclut pas un ticket avec Dominique de Villepin
Europe 1
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il y a 8 minutes
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00:00
Europe 1 Soir, 19h, 21h, Pierre de Villeneuve.
00:05
Toujours avec Catherine Ney et Antonin André,
00:07
Antonin André du JDD, Catherine Ney, éditorialiste à Europe 1,
00:10
pour parler de ceux qui se projettent déjà pour 2027.
00:14
On en parlait un peu avec Eleonore Carrois,
00:17
et pour cette présidentielle de 2027,
00:20
Ségolène Royal n'exclut pas un ticket avec Dominique de Villepin.
00:24
On en écoute l'ancienne ministre.
00:26
Je trouve qu'il parle juste, notamment sur l'international.
00:28
Donc, vous pourriez faire un ticket, pourquoi pas, avec Dominique de Villepin ?
00:32
Pourquoi pas ?
00:33
Vous dites qu'il faut regarder sa candidat de l'ancienne.
00:35
Mais je pense qu'il faut regarder tous les talents, bien évidemment,
00:37
tous ceux qui ont quelque chose à apporter.
00:39
Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Catherine Ney.
00:41
C'est un joli couple !
00:43
Mais encore !
00:44
Je ne sais pas, Ségolène, elle est créative dans ses désirs d'avenir.
00:52
C'est le grand guignol de la présidentielle.
00:55
C'est Shirley et Dino, reconstitué,
00:58
qui va aller battre les estrades de France et de Navarre,
01:02
en proposant à qui l'ordre juste,
01:04
à qui...
01:06
Je ne sais pas.
01:10
Il y a quand même un côté un peu pathétique,
01:12
lorsqu'on voit des politiques qui n'ont pas connu que les succès,
01:17
ne pas vouloir quitter la scène.
01:18
C'est un peu un spectacle, je trouve, affligeant.
01:21
Et je pense qu'il faut savoir considérer
01:25
que d'autres ont peut-être plus de talents
01:26
et plus d'avenir que soi-même,
01:28
et savoir s'effacer.
01:29
Alors évidemment, je conçois que de passer de la lumière
01:32
à l'ombre est douloureux
01:34
quand on a été un personnage public.
01:36
Mais je pense que sa propre dignité y gagnerait.
01:40
Et donc, je conseille plutôt à Ségolène Royal
01:42
Et c'est des conseils que vous partagez pour Dominique de Villepin ?
01:49
Oui, Dominique de Villepin, franchement,
01:52
je veux dire, il a été un grand ministre des Affaires étrangères,
01:54
tout le monde a en mémoire encore son discours formidable à l'ONU.
01:58
Enfin, ça a été aussi l'homme qui a poussé à la dissolution Jacques Chirac.
02:03
C'est un homme qui a géré des crises étudiantes,
02:07
notamment avec le CPE,
02:10
en laissant un relatif échec derrière lui.
02:13
Puis il est parti faire des affaires
02:15
avec des pays parfaitement respectables,
02:19
mais soucieux probablement de s'assurer une retraite confortable.
02:25
Et tout d'un coup, comme par magie,
02:27
parce que les spots et les soldats lui manquent,
02:29
alors il revient en sauveur de la France,
02:32
en se vivant comme l'homme providentiel,
02:34
qu'il n'est pas, je suis navré de le dire.
02:36
Et donc, l'un et l'autre sont dans une aventure
02:38
qui me semble vouée à l'échec.
02:39
Mais vous voyez, ces spotlights et ces sunlights fonctionnent.
02:43
Alors, je n'ai pas vu les derniers sondages,
02:45
mais au début, quand il y a eu ces premières tentatives de comeback,
02:49
les sondages étaient mirobolants.
02:51
Enfin, je veux dire, ça fonctionne.
02:53
Mais parce qu'il surfe sur des envolées lyriques et sur des thèmes.
02:58
Il a flatté tout un électorat de gauche
03:01
qu'il a pris un peu au dépourvu,
03:03
rappelant, essayant de ressusciter les accents
03:05
de la politique arabe de la France du temps de Jacques Chirac.
03:08
Sauf que la situation aujourd'hui n'a plus rien à voir
03:10
avec ce qu'était la politique arabe de la France à l'époque.
03:13
Donc, Dominique de Villepin est un bretteur,
03:15
est un grand orateur, un homme de spectacle,
03:18
mais ça n'est pas un homme politique
03:20
à se connecter avec la réalité du monde.
03:22
Catherine, vous avez eu dernièrement, d'ailleurs,
03:25
un dialogue avec un monsieur qui vous conduisait à un endroit,
03:29
vous m'avez raconté,
03:30
qui était absolument fasciné.
03:32
C'est un taxi, oui.
03:33
Il était fasciné par Dominique de Villepin.
03:35
Voilà, et il a argumenté.
03:37
Oui, parce qu'il le trouvait, voilà,
03:39
un bel homme, enfin, je ne sais pas,
03:41
et puis que ça changerait,
03:42
qu'on avait besoin d'un homme comme lui.
03:44
Enfin, moi, on l'a connu comme Premier ministre,
03:47
ceux qui l'ont connu
03:49
pensent qu'il n'est peut-être pas fait
03:52
pour le commandement des hommes,
03:53
parce que c'est un homme seul,
03:55
qui a des foucades,
03:56
et je me souviens,
03:57
quand il était à l'Élysée,
04:00
et qu'il faisait des réunions
04:01
sur ce qu'il fallait faire,
04:02
alors il faisait des enlevés lyriques extraordinaires,
04:04
et après Jacques Chirac disait,
04:06
bon, vous allez faire ce qu'il va faire,
04:07
et on essayait de traduire
04:09
son propos en proposition,
04:12
et voilà, c'était difficile.
04:14
Donc, c'est quelqu'un qui...
04:18
Enfin, voilà, mais qui rêve de...
04:20
Enfin, voilà, qui rêve de pouvoir...
04:22
C'est un moment de rêve pour...
04:24
Oui, c'est un personnage romanesque.
04:26
Romanesque, voilà.
04:27
Ça lui donnait d'ailleurs une fiction.
04:28
Oui.
04:29
Il rêve sa vie, il rêve sa vie,
04:31
il se voit en...
04:32
C'était le grand ami de Djuri aussi, voilà.
04:34
Il se voit en héros d'Alexandre Dumas,
04:35
si vous voulez,
04:36
mais il n'est pas vraiment dans la réalité, quoi.
04:38
À droite, la droite est en crise,
04:41
Laurent Wauquiez d'un côté,
04:42
Bruno Retailleau de l'autre,
04:44
écoutez ce que disait ce matin sur Europe 1
04:46
notre confrère Alexis Brézet du Figaro.
04:49
On écoute Alexis Brézet,
04:51
qui était donc dans son billet ce matin sur Europe 1.
04:53
Des élus réputés de droite,
04:55
qui décident de voter avec les socialistes.
04:58
Un budget social, évidemment, de gauche.
05:00
Comment les électeurs de droite
05:02
ne seraient-ils pas indignés
05:04
au spectacle d'un tel réuniment ?
05:05
Laurent Wauquiez prône officiellement l'abstention,
05:08
mais négocie le vote positif de ses députés
05:11
avec le maquignon de Matignon.
05:14
Et pour finir, la lâcheté
05:15
de ces élus qui nous parlent de stabilité,
05:19
mais qui ne pensent qu'à rester bien assis
05:21
dans leur fauteuil de députés.
05:22
On parlait de la fin de l'aventure Brant.
05:25
Ce n'est peut-être pas la fin de l'aventure
05:26
des Républicains,
05:27
mais en attendant, avec deux chefs,
05:28
ça va être difficile.
05:30
Attendez André.
05:31
Oui, là, la situation est très compliquée pour eux.
05:35
Laurent Wauquiez est quand même un homme
05:37
qui a une force indéniable.
05:39
Il n'est jamais mort.
05:41
Il est capable de traverser
05:43
des déserts politiques douloureux,
05:46
parce que je crois que son départ
05:47
de la direction des Républicains
05:48
de l'UMP a été un moment douloureux.
05:52
Il avait fait aussi un score aux Européennes
05:54
qui avait été calamiteux à une époque.
05:56
Il avait été contraint de s'en aller.
05:58
Donc, c'est un homme qui a connu
05:59
des défaites cinglantes,
06:01
mais qui a une espèce d'énergie...
06:02
Mais ça ne l'a pas humanisé.
06:05
Alors, ça ne l'a pas humanisé.
06:08
Je ne le connais peut-être pas aussi bien que vous,
06:09
mais en tout cas,
06:10
son ressort politique n'est pas brisé.
06:12
Et il considère aujourd'hui que...
06:13
N'en déplaise à Alexis Brézé,
06:16
il considère, lui, qu'il a limité la casse.
06:19
La hausse de la CSG a été ramenée
06:21
à un seuil plus acceptable, selon lui.
06:23
Il a obtenu la défiscalisation
06:25
des heures supplémentaires.
06:26
Donc, il préfère voir ses petites victoires
06:28
plutôt que le grand relancement
06:31
du gel de la réforme des retraites.
06:32
Il pense que cette stabilité
06:34
sera créditée par les électeurs de droite.
06:37
Bruno Rotaillot pense l'inverse.
06:38
Les électeurs trancheront.
06:39
Oui, mais je crois que les Français
06:41
ont marre de ces...
06:45
Ils ont découvert le parlementarisme
06:47
et ils en ont une vision d'horreur.
06:49
Et donc, ils n'ont qu'une envie,
06:51
c'est que ça s'arrête,
06:52
que le budget soit voté,
06:54
qu'il soit...
06:55
On sait qu'il sera mauvais.
06:56
On sait que c'est un lâche soulagement
06:58
pour tout le monde.
06:59
Mais on ne voit vraiment pas
07:00
le budget pas adopté
07:02
pour recommencer en janvier,
07:05
alors que le temps serait encore plus court
07:07
et qu'il faut...
07:09
Le 15 février,
07:11
l'Assemblée s'arrête
07:12
parce que c'est la campagne
07:13
pour les municipales.
07:15
Et là, il y a un calendrier politique
07:16
qui fait qu'il faut absolument un budget.
07:19
Et je pense que les socialistes,
07:21
tout le monde est bien convaincu
07:23
et tout le monde a peur
07:25
d'une dissolution
07:26
que le président,
07:28
qui a fait une faute une fois,
07:29
ne la refrappa deux fois
07:30
et ne dissoudra sûrement pas.
07:32
Et donc, on va aller
07:33
qu'à un cas...
07:35
Je ne sais pas,
07:35
plus qu'à un, plus qu'à un,
07:36
j'en sais rien,
07:37
vers une fin d'année,
07:39
les municipales
07:40
et puis après,
07:41
on verra si...
07:42
On est dans la résignation,
07:43
ça se sent...
07:44
Oui, on est dans la résignation,
07:45
mais on ne peut pas faire autrement
07:46
quand il y a trois tiers de...
07:48
Voilà.
07:49
Mais avec quand même
07:50
des choses étonnantes
07:53
que Marine Le Pen
07:55
et LFI
07:56
ont fait tomber
07:56
Michel Barnier,
07:59
ont fait tomber
07:59
François Bayrou,
08:01
ont voté contre
08:02
le PLFS,
08:05
voilà,
08:05
et puis,
08:06
et surtout,
08:07
ont voté ensemble
08:08
quand même
08:10
pour 34 milliards
08:11
d'impôts de vaux.
08:12
Donc,
08:12
à la fois,
08:13
on se dit,
08:14
bon,
08:14
mais les extrêmes
08:15
sont d'accord,
08:16
sont d'accord
08:17
sur trop de choses
08:17
et ça interroge
08:19
sur l'avenir quand même,
08:20
quoi.
08:20
Voilà.
08:21
Et je pense que ça,
08:22
il faut le souligner aussi.
08:23
au quoi!
08:24
Je ne sais pas,
08:24
je ne sais pas,
08:25
je ne sais pas,
08:26
je ne sais pas,
08:28
ce sera un temps
08:30
mais parce que,
08:30
c'est pas,
08:30
ce sera un travail
08:32
de l'em��
08:42
un travail
08:43
de Kwik,
08:44
je ne sais pas si
08:45
il faut
08:46
à demander
08:46
au moins d' outcomes
08:47
de la fois,
08:48
qu'on encore
08:49
quand même
08:49
et le suicidal
08:50
et qui ne sais pas
08:51
ne sais pas,
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