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00:0018h44, de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:03On a été rejoint par le général Vincent Desportes.
00:05Bonsoir.
00:06Bonsoir.
00:06Ancien directeur de l'école de guerre.
00:08On va évoquer ce qui se passe dans notre pays.
00:10On écolera le général Pierre de Villiers, que vous devez connaître.
00:14Mais là, les dernières déclarations du président ukrainien Zelensky sont importantes.
00:18Évidemment, il parle du compromis entre l'Ukraine et la Russie,
00:23qui est évidemment en train d'être négocié entre Américains et Russes.
00:27Il estime qu'il faudra une élection ou un référendum sur la question des territoires de l'Est.
00:31Il faut que ce soit validé par cette élection, dit-il.
00:34Il faut que le peuple ukrainien réponde à cette question.
00:37Et il faut aussi des garanties de sécurité pour l'Ukraine.
00:39C'est ce qu'il a dit à de hauts responsables américains.
00:42Est-ce que ça va dans le bon sens, général Desportes ?
00:45Est-ce qu'on va s'acheminer quand même vers quelque chose qui va s'apaiser ou pas, selon vous ?
00:50Alors, je crois que quand on va dans le sens de la paix, on va toujours dans le bon sens.
00:53Maintenant, cette paix, il faut qu'elle soit à la fois juste et durable,
00:56selon le vieux terme.
00:57Et moins elle sera juste et moins elle sera durable.
01:00Et en ce qui concerne le trade-off entre les territoires et les garanties de sécurité,
01:05on voit bien que si on cède sur les territoires sans avoir des garanties de sécurité solides,
01:10alors on donnera toute l'Ukraine.
01:13Et moi, je comprends très bien que ce sera le peuple ukrainien de décider s'il cède,
01:16mais il ne peut pas le faire s'il veut survivre,
01:19s'il n'obtient pas de Poutine le droit d'avoir des garanties de sécurité solides.
01:24C'est pour ça que le jeu ne s'arrête pas là,
01:26parce que je ne pense pas que Trump aille aider l'Europe à établir ses garanties de sécurité,
01:31garanties de sécurité que nous aurons nous-mêmes du mal à consolider
01:35si on n'a pas le soutien des Américains.
01:38Ça veut dire quoi les garanties de sécurité ?
01:39Ça veut dire envoyer une force d'interposition, très clairement ou pas ?
01:42Alors, ça veut dire, l'idée c'est quoi ?
01:44L'idée c'est que Trump, pardon, Trump, on n'est pas encore là,
01:48que Poutine n'ait pas la tentation de poursuivre ça,
01:51ça zappade, ça manœuvre vers l'Ouest.
01:55Et donc, il faut qu'il sente que nous nous battrons.
01:59Alors, ça peut être défini de n'importe quelle façon.
02:03Mais ces garanties de sécurité, il faut que ce soit des boots on the ground.
02:06C'est-à-dire des soldats sur le terrain.
02:08Pourquoi est-ce que nous avons cru, pendant toute la guerre froide,
02:10de garanties de sécurité américaines ?
02:11Parce qu'il y avait 400 000 Américains le long du ridosphère.
02:15Et donc, ça, c'était sérieux.
02:16Les garanties de sécurité que nous avons acceptées en 1920,
02:20c'était l'Amérique au loin, l'Amérique overseas.
02:24Elle ne nous a pas protégés.
02:25Au contraire, elle était de la zooniste.
02:27Et on le sait, les Américains portent une lourde charge
02:29dans le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale.
02:31Donc, les garanties de sécurité, c'est l'assurance absolue
02:34que si les Russes avancent, ils tomberont sur un mur de détermination
02:38et un mur de feu et de sang s'il le faut.
02:39Marc Routel, le secrétaire général de l'OTAN, s'est exprimé cet après-midi.
02:43Il estime que Donald Trump est le seul capable d'emmener Vladimir Poutine
02:47à la table des négociations et de le mettre à l'épreuve.
02:50Vous validez ?
02:51Écoute, c'est difficile à valider,
02:53parce que le seul capable de le mettre, à mon avis, c'est Trump.
02:56Ce n'est pas lui.
02:57Ce que veut faire Poutine, c'est bouffer tout cru le camarade Zelensky.
03:00Donc, il n'y a que Trump.
03:02Et la difficulté, vous le savez bien, c'est que Trump est très, très loin
03:05d'avoir la volonté de pousser Poutine à négocier.
03:08Et donc, on n'est quand même pas tellement avancé dans cette affaire-là.
03:12Et je ne pense pas, je ne pense pas que l'Ukraine cédera
03:15si elle n'a pas sa garantie de sécurité,
03:17parce qu'elle s'est battue quatre ans pour exister.
03:20et elle ne va pas céder comme ça.
03:24Eugénie ?
03:24Oui, on a vu la phrase du chef de l'état-major de l'armée
03:28qui a fait beaucoup réagir.
03:30Il a dit qu'il fallait se préparer à perdre des enfants
03:32dans cette guerre, dans cette guerre face à la Russie,
03:35à brève échéance.
03:36Est-ce que vous pensez, vous, que dans la population européenne,
03:39il y a un consentement, effectivement, à ce que vous dites,
03:41avec une présence militaire accrue,
03:43avec la possibilité de perdre des hommes, de perdre des soldats,
03:45de s'impliquer dans une guerre qui ne soit pas seulement
03:47économique et financière, envoyer des armes,
03:49mais vraiment à verser le sang ?
03:51Est-ce que vous pensez que le consentement existe ?
03:53Alors, si on en croit les réactions aux déclarations
03:55du général Mandon, on peut se poser la question.
03:58Déclarations qui ont été totalement déformées,
04:01surinterprétées, poussées par les réseaux,
04:03poussées par Poutine, nous ne nous trompons pas
04:05sur ce qui s'est passé.
04:05Oui, mais enfin, les phrases étaient dites quand même.
04:07Madame Né, les phrases étaient dites.
04:09Mais elles ont été interprétées.
04:12Ce qui a été dit, d'abord, les jeunes Français,
04:13dont tu parles, c'est les soldats.
04:14Oui, voilà, exactement, c'est les soldats.
04:16Et la deuxième chose, c'est que ce qu'il n'a peut-être pas suffisamment dit,
04:19c'est qu'il ne fallait pas être fort,
04:21se préparer à la guerre pour la gagner,
04:23mais se préparer à la guerre
04:24et prêter à la gagner pour qu'elle n'ait pas lieu.
04:27Et ça, voilà, mais c'est important.
04:29Alors, derrière, on voit bien que,
04:31aujourd'hui, quand vous êtes en Pologne, dans les Pays-Bas,
04:33les gens, vous y allez, moi aussi,
04:34les gens comprennent ce qui se passe.
04:36Quand vous êtes, plus vous êtes au sud
04:37et plus vous êtes à l'ouest, vous ne comprenez pas
04:39que ce qui est « at stake » comme les Américains,
04:41ce qui est en risque, c'est
04:43nos libertés, nos civilisations, etc.
04:46Tous les jours, je peux vous le dire,
04:47parce que je le sais, tous les jours, il y a des attaques
04:49coordonnées de la Russie
04:51en termes cyber, en fait,
04:53tous les jours.
04:54Nous sommes déjà en guerre contre la Russie.
04:57Nous sommes dans la phase zéro de la guerre.
04:58C'est-à-dire, on est en train,
05:00la Russie est en train d'attendrir la viande
05:03pour qu'elle soit plus facile à pénétrer.
05:06Mais est-ce qu'il y aura une phase 1 ?
05:07Je n'en sais rien.
05:08Mais en tout cas, nous sommes déjà en guerre.
05:09Et si nous ne sommes pas suffisamment forts,
05:11si le peuple, et le général Mandon avait raison,
05:13si le peuple n'est pas prêt à défendre ses valeurs,
05:16eh bien, oui, nous aurons une guerre.
05:17Et c'est pour ça qu'il faut être fort.
05:18Louis Dragnel.
05:19En général, moi, je vous rejoins totalement
05:20sur le fait qu'évidemment,
05:22il faut renforcer notre posture,
05:24notre épaisseur en France.
05:26Et ça, je pense que c'est un sujet de consensus.
05:28En revanche, moi, là où je me pose vraiment des questions,
05:31est-ce que vous n'avez pas l'impression aussi
05:32qu'il y a une forme d'irresponsabilité
05:34à donner un peu l'impression à Volodymyr Zelensky
05:37qu'il peut, d'une certaine manière,
05:39tordre le bras de Vladimir Poutine,
05:41qu'il peut inverser le cours des choses ?
05:43Moi, l'impression que j'ai,
05:44c'est que le temps joue contre l'Ukraine
05:47et qu'en réalité,
05:49Volodymyr Zelensky a plutôt intérêt
05:50à signer la paix assez rapidement,
05:53assez vite,
05:54parce que derrière,
05:56et je termine vraiment mon propos par ça,
05:59l'impression qu'on a,
06:00c'est que l'Europe
06:01ne viendra jamais
06:05derrière Volodymyr Zelensky.
06:06Moi, j'ai l'impression
06:06qu'on vend un peu du vent à Zelensky
06:08et qu'à la fin,
06:10c'est lui qui a intérêt à signer vite
06:12parce que sinon,
06:13son pays, pour le coup,
06:14sera encore plus petit
06:15que celui-ci.
06:16La réponse du général Vincent Desportes.
06:17Alors, ma réponse,
06:18c'est qu'on ne peut pas signer n'importe quoi.
06:20Alors maintenant,
06:21l'Europe est en charge.
06:22L'Europe doit décider.
06:23L'Europe n'a pas fait de stratégie
06:24depuis le début de cette guerre.
06:26Pourquoi ?
06:26Parce qu'on n'a pas défini
06:27de but de guerre.
06:28Au lieu de faire de la stratégie,
06:29on donne de l'armement
06:30très hétéroclite,
06:30on donne de l'argent,
06:31on n'a pas fait de stratégie.
06:33Et nous avons des volumes de forces
06:34qui sont quasiment aussi forts,
06:36nous, Européens,
06:37que la Russie.
06:38On a un PIB
06:42parce qu'on n'a pas fait de stratégie.
06:43Aujourd'hui, nous sommes au pied du mur
06:44et vous avez raison.
06:45Maintenant, il faut décider vraiment
06:47qu'on se foute ou pas des Ukrainiens.
06:49Où vais-je défendre l'Europe ?
06:51Est-ce que je la défends
06:51sur la frontière polonaise
06:53ou est-ce que je défends l'Europe
06:54sur la frontière ukrainienne ?
06:56Vous oubliez, pardon,
06:58je me permets,
06:58notre frontière
06:59qui est la Méditerranée
07:00parce que j'ai l'impression, moi,
07:02qu'on est complètement obsédé par l'Europe.
07:03Je n'oublie pas.
07:04Il y a d'autres enjeux
07:05extrêmement importants dans la France.
07:06Je n'oublie pas,
07:07il y a deux menaces
07:08qui sont l'une très visible
07:11qui est la menace russe
07:14et puis la menace du Sud.
07:15Mais je suis parfaitement d'accord avec vous.
07:17Notre problème,
07:18c'est qu'on a pivoté complètement
07:20contre le Sud
07:20en oubliant qu'il y avait
07:22une autre menace.
07:23C'est pour ça que notre armée,
07:23elle doit refaire ce pivot.
07:25Notre défense, notre sécurité
07:27doit arriver à faire face.
07:28C'est pour ça qu'on n'a pas d'autre choix
07:29que de renforcer
07:30les moyens de défense
07:32dans tout le domaine.
07:33La défense civile,
07:34la défense des policiers,
07:36la défense militaire.
07:37Mais il n'en reste pas moins
07:38qu'aujourd'hui,
07:39il y a ce choix à faire.
07:40Soit nous considérons
07:42que l'Ukraine,
07:43que tout investissement en Ukraine
07:44est un investissement stratégique.
07:46Moi, je penche pour ça.
07:48Pour l'instant,
07:48les Ukrainiens tiennent devant eux
07:50700 000 soldats russes.
07:52Quand ces 700 000 soldats russes
07:53n'auront plus
07:54à faire la guerre contre l'Ukraine,
07:56personne ne sait,
07:57on peut avoir des risques
07:58sur ce qu'ils vont faire après.
08:00Et qu'est-ce qu'on fait aussi ?
08:01Pendant ces 3 ou 4 ans,
08:03pendant qu'on tient l'armée russe,
08:05nous, on est en train
08:05de monter en puissance
08:06parce que la France et l'Europe
08:07ne font pas tout bien.
08:08Mais en tout cas,
08:08on est dans un mouvement
08:09qui commence à monter
08:11notre effort de défense.
08:14Et puis,
08:14on se prépare à cette guerre
08:16que nous n'avons pas appris à faire.
08:18On apprend la guerre dans la guerre
08:19et s'il fallait se battre
08:20demain matin contre les Russes,
08:21ce ne serait pas très simple.
08:22Non pas qu'on n'ait pas les moyens,
08:23mais elle, la Russie,
08:24ça fait 4 ans
08:25qu'elle fait cette guerre
08:25qu'elle a complètement changé.
08:27Et donc,
08:27moi, je pense,
08:28on peut penser le contraire.
08:29Moi, je pense que
08:30notre première ligne de défense,
08:32aujourd'hui,
08:32c'est l'Ukraine.
08:34Maintenant,
08:34on peut penser le contraire.
08:35Et moi,
08:35je ne peux pas décider
08:36parce que je ne sais pas exactement
08:37ce que j'ai entendu.
08:38Laissez le terminer.
08:39Je continue.
08:39Quels sont les moyens ?
08:40Moi, ça me paraît
08:41un tout petit peu illusoire
08:42de penser
08:43qu'il y aura
08:44Volodymyr Zelensky
08:45qui peut dire
08:46j'ai obtenu une paix
08:47qui me convient parfaitement.
08:48Et de l'autre côté,
08:49Vladimir Poutine
08:49qui dit
08:50dans l'histoire des guerres,
08:52il s'est malheureux,
08:53mais il y a toujours
08:54un gagnant et un perdant.
08:54Je sais que l'objectif,
08:56c'est de faire en sorte
08:56que les Ukrainiens
08:58perdent le moins mal possible.
08:59La réponse du général
09:00Départ,
09:01c'est bientôt la fin de l'émission.
09:02Qui peut décider de ça ?
09:03Jusqu'où puis-je perdre ?
09:04Qu'est-ce que je peux perdre ?
09:05Le seul qui peut le faire
09:06aujourd'hui,
09:07c'est Zelensky.
09:09Derrière nous,
09:09non, attendez.
09:10Derrière nous,
09:10on décide.
09:11Est-ce qu'on est avec lui ?
09:12Ou est-ce qu'on décide
09:13d'aller dans son jeu ?
09:14Ou pas ?
09:14Et on peut décider.
09:15Là, tu en demandes trop.
09:16Ça n'est pas réaliste.
09:17Et on va se battre
09:17sur la frontière polonaise.
09:18Mais à un moment donné,
09:19il faut décider
09:20si le choix stratégique
09:21est simple pour nous.
09:21On se bat en Ukraine
09:22ou sur la frontière polonaise.
09:24Mais on le fait complètement.
09:25On le fait complètement.
09:26Et pour l'instant,
09:26on est toujours,
09:27depuis le début,
09:27entre deux eaux.
09:29Et en même temps,
09:29il faut se défendre
09:30contre le Sud.
09:30Je suis parfaitement
09:31d'accord avec vous.
09:32Eugénie Bassin,
09:33question rapidement.
09:35Vous dites qu'on doit se battre
09:35contre les Russes
09:36comme si c'était inéluctable.
09:37Pardonnez ma naïveté,
09:38mais est-ce que le fait
09:39que nous ayons l'arme nucléaire
09:40ne nous préserve pas
09:42des conflits,
09:42contrairement à d'autres pays européens
09:43d'ailleurs ?
09:44Mais nous, la France,
09:45je ne parle pas de l'Europe,
09:45je parle de la France,
09:46est-ce qu'on n'est pas
09:46à l'abri, justement,
09:48d'une attaque russe ?
09:49Imaginez-vous.
09:49Du fait que nous ayons
09:51l'arme nucléaire.
09:51Vous avez raison.
09:52On a une dissuasion nucléaire
09:54qui est solide
09:55et qui n'est en rien menacée
09:56par le survol de drones.
09:58Mais elle est solide.
09:59Mais est-ce que...
10:00Deux affaires.
10:01Est-ce que vous pouvez imaginer
10:02la France qui vive libre,
10:03heureuse, économiquement puissante
10:04dans une Europe
10:05qui, au contraire,
10:06je ne pense pas
10:07que ça puisse arriver,
10:07mais soit totalement
10:08vassalisée par la Russie ?
10:09Non.
10:10La défense de la France
10:11aujourd'hui,
10:12elle ne peut se faire
10:13qu'au niveau supranational.
10:15Ça, c'est le 1.
10:16Le 2...
10:17Ça existait pendant la guerre froide.
10:18Il y a une moitié de l'Europe
10:19qui était aux mains des soviétiques.
10:20Je ne dis pas du tout...
10:21Il y a une moitié de l'Europe
10:22qui avait 400 000 Américains.
10:23Enfin, il y avait un peu de monde.
10:24C'était quand même...
10:25Moi, j'y étais.
10:25La première armée française
10:27c'était 250 000 hommes.
10:28Ce n'était pas absolument rien.
10:30Donc, ça n'était pas absolument rien.
10:32Et d'autre part,
10:33vous parlez de la guerre froide
10:34et vous avez bien raison.
10:35Pourquoi est-ce qu'on croyait
10:36à la dissuasion française ?
10:37Parce qu'il y avait une première armée française
10:38à laquelle j'ai appartenu.
10:40Et nous, on était prêts à mourir.
10:41Prêts.
10:41Moi, je me suis entraîné
10:42le long du rideau de fer
10:43pendant 10 ans.
10:44J'ai fait ça.
10:44Et le concept de défense française,
10:47c'était on va arrêter.
10:48Si les Russes avaient passé
10:50la ligne formée
10:51par les corps d'armée allemands,
10:52belges, anglais, etc.,
10:54c'est qu'ils auraient montré
10:57leur volonté de combat.
10:57Et nous, la première armée,
10:59on était là.
11:00On se serait battus.
11:01Et on se serait battus
11:02pour caractériser
11:03leur volonté d'attaque.
11:05Et alors, on aurait donné
11:06par là-même
11:06un droit moral
11:07au président de la République
11:08à tirer sur Moscou,
11:10ce qui aurait...
11:11Ce serait traduit
11:12par la destruction de Paris.
11:13Vous comprenez bien.
11:14Il y a quelque chose
11:15qui est compliqué.
11:16Et donc, le droit moral
11:17à tirer nucléaire,
11:17c'est quelque chose,
11:18si vous voulez.
11:19C'est pour ça que le modèle
11:20un gendarme sur le pont de Kiel
11:22et la bombe atomique,
11:23ça ne marche pas.
11:23Il faut un corps de bataille.
11:25Merci beaucoup,
11:26Général Vincent Desportes,
11:26d'être venu ce soir
11:27dans Punchline.
11:28Merci à Catherine Nel,
11:29Louis de Ragnel,
11:29Éric Nolo
11:30et Eugénie Bastier.
11:32Bonne soirée à vous
11:33sur nos deux antennes,
11:33sur Europe 1,
11:34Pierre De Villeneuve
11:35sur CNews,
11:35Christine Kelly.
11:36Bonne soirée à vous tous.
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