Punchline - Donald Trump fustige la politique migratoire européenne - Vidéo Dailymotion

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00:00Donald Trump pointe du doigt la faiblesse des Etats européens.

00:03Il dit tout le mal qu'il pense des politiques migratoires menées en Europe.

00:07Il assure ne plus reconnaître les grandes capitales européennes.

00:10On l'écoute un instant et on va se poser la question

00:12est-ce que ça va nous servir d'électrochoc ou pas ?

00:15Si elle continue sur cette voie, l'Europe ne sera plus pareille

00:19et un bon nombre de ses pays ne sera plus viable.

00:27Leur politique migratoire est un désastre.

00:30Ce qu'ils font en matière d'immigration est un désastre.

00:33Nous aurions pu connaître le même désastre ici.

00:35Mais j'ai réussi à tout stopper.

00:40Si vous regardez Paris, c'est un endroit bien différent.

00:43J'adore Paris.

00:44Mais ce n'est plus le Paris que j'ai connu.

00:47La plupart des nations européennes se délabrent.

00:49Elles se délabrent.

00:50Je pense qu'ils sont faibles.

00:52Et je pense qu'ils veulent tellement être politiquement corrects

00:54qu'ils ne savent pas quoi faire.

00:56Ils veulent tellement être politiquement corrects

00:58que ça les affaiblit.

00:59Regardez le maire de Londres.

01:06C'est un désastre.

01:07Il a des idées bien différentes de ce qu'il devrait avoir.

01:09Et il a été élu parce que beaucoup de gens sont entrés dans le pays

01:12et ont voté pour lui.

01:13C'est ce qu'il se passe.

01:14Voilà, pour Donald Trump, Eugénie Bastier,

01:21les propos chocs du président américain

01:23peuvent nous amener à prendre conscience

01:25d'un certain nombre de choses ou pas ?

01:27Oui, je faisais remarquer juste que le maire de Londres,

01:29il y a le même maire à New York.

01:31Je veux dire qu'il est aussi politisé.

01:33Il en dit beaucoup de Malochie.

01:34Oui, mais bon, il n'y a pas qu'en Europe qu'il y a...

01:37Il l'a reçu.

01:40Oui, il l'a reçu d'ailleurs.

01:41Mais quelque part, moi je trouve que c'est pour ses propos de Trump tout juste.

01:47Et je le disais tout à l'heure, le document sur la sécurité intérieure américaine,

01:51on peut ne pas être d'accord avec ce qu'il dit,

01:53mais ce qui est frappant, c'est sa cohérence, sa lisibilité, sa clarté.

01:57Il n'y a aucune hypocrisie et ça tranche avec le politiquement correct,

02:02la langue de bois de nos dirigeants européens

02:05qui disent des choses sans les faire, qui font des choses sans les dire.

02:09Quand on voit par exemple, même le durcissement migratoire en Europe

02:12qui a eu lieu ces derniers temps,

02:14il n'est même pas assumé par la Commission européenne.

02:16C'est-à-dire qu'ils le font un peu en loucedé, sans le dire, sans en assumer.

02:19Il devrait avoir un discours.

02:20Non seulement on durcit l'immigration, mais on dit

02:21on ne veut plus que les gens viennent chez nous, c'est ce que dit Trump.

02:24Non, on n'ose pas le dire parce que ce n'est pas politiquement correct, etc.

02:26Donc moi, je trouve qu'effectivement, il y a une forme de franchise américaine

02:30qui fait aussi du bien-entendre,

02:32même si on n'a pas envie d'avoir non plus des leçons de l'Amérique.

02:35On n'a pas envie d'être comme les Américains.

02:36Nous avons notre propre identité.

02:38Mais moi, ce qui me frappe, c'est cette espèce de volontarisme américain

02:41par rapport à la stagnation française.

02:43Et on l'a vu cette semaine avec cette tambouille politicienne du budget.

02:47Et le paradoxe, c'est qu'on a un président français

02:50qui se disait « en marche » et qui sombre dans l'immobilisme total,

02:53alors qu'on a un président américain qu'on qualifie de réactionnaire,

02:55mais qui se tourne au moins vers l'avenir.

02:56Gauthier Lebrêtre.

02:57Du jour au lendemain, il a passé le nombre de visas pour 19 pays à zéro.

03:02Pas 10, pas 20, zéro.

03:04Parce qu'il y a eu un attentat devant la Maison-Blanche

03:07qui a ciblé deux soldats,

03:09dont une femme qui est morte des suites de ses blessures,

03:11commis par un afghan.

03:12Bon, il a dit qu'il n'y aura plus aucun visa

03:14pour une liste de 19 pays, dont l'Afghanistan.

03:17Didier Leski, qui dirige l'Office français de l'immigration,

03:20qui vient de la gauche,

03:21dit, je le cite, qu'il y a un sujet

03:22avec l'immigration afghane en France.

03:24Donc, évidemment, ce que dit Trump,

03:27tout le monde le sait.

03:28On n'a même pas besoin de lui pour le savoir.

03:31Et ceux qui nous dirigent le savent pertinemment.

03:33Donc, on en revient toujours à la même histoire.

03:36C'est-à-dire que ce soit le narcotrafic,

03:37que ce soit l'immigration, l'insécurité,

03:39peu importe la volonté politique.

03:41Tout le monde sait ce que dit Trump.

03:43C'est l'évidence ce que dit Trump.

03:44Évidemment que Paris a changé,

03:46que Londres a changé.

03:47Quand vous avez une ville comme Londres,

03:49qui est la capitale d'un des plus grands royaumes

03:52qui a dominé le 19e siècle,

03:57qui est obligée d'affrêter des lignes réservées aux Juifs,

04:00d'affrêter des lignes de bus réservées aux Juifs

04:02pour qu'ils ne se fassent pas agresser.

04:04On est à Londres.

04:05Quand il y a des tribunaux islamiques

04:07qui voient le jour dans certains quartiers d'Angleterre,

04:11excusez-moi, oui, voilà.

04:12Donc, il y a des choses qui changent, évidemment.

04:14Et c'est bien malheureux.

04:16Et là, le problème, c'est toujours le même.

04:18C'est toujours le même.

04:18Il n'y a pas de volonté politique.

04:19Louis Dragnet, rapidement, avant la pause.

04:21Moi, ce que je trouve,

04:21c'est tout d'abord extrêmement humiliant,

04:24en tant que Français,

04:25d'entendre ça de la part de Donald Trump.

04:27Ensuite, malheureusement, il a raison.

04:29Et là où il y a une double humiliation,

04:31c'est qu'il parle aussi à ses propres électeurs.

04:33Et il explique, il leur explique,

04:35le mauvais exemple, ce qu'il ne faut jamais être,

04:38c'est l'Europe regarder la décadence

04:40de cette civilisation et de ce continent.

04:42C'est terrible, parce que c'est l'allié historique.

04:44Exactement.

04:44Et je pense que pour certains de ces électeurs

04:48qui ne connaissent pas forcément très bien

04:49tous les pays du monde,

04:51l'Europe et la France,

04:51c'est quelque chose qui, quand même,

04:52dans leur esprit,

04:53représente d'une certaine manière

04:54la civilisation, la culture,

04:57un peu le progrès, tout ce que vous voulez.

04:58Et donc, c'est le contre-exemple,

05:01l'espèce de mouton noir

05:02que montre du doigt Donald Trump.

05:05Et je trouve que c'est terrible pour nous.

05:06Le document est un peu plus nuancé,

05:08parce que sur le chapitre consacré,

05:10enfin, les paragraphes consacrés à l'Europe,

05:11il est dit aussi que l'Europe

05:12est un allié,

05:14qu'il faut l'aider à se sauver,

05:15qu'il ne faut pas faire une croix sur l'Europe.

05:17Parce qu'il y a un peu un paradoxe.

05:19Les élites disent,

05:20mais en même temps, c'est de l'ingérence.

05:22C'est horrible, les Américains nous abandonnent,

05:24et en même temps, ils font de l'ingérence.

05:25On ne sait pas trop s'ils doivent être là ou pas là.

05:27Quand ils retirent leurs soldats,

05:29on dit que ce n'est pas bien.

05:30Quand ils essaient de nous dire ce qu'il faut faire,

05:32on dit que ce n'est pas bien.

05:33Donc, il y a une sorte de paradoxe complète.

05:34Ce qui est terrible dans cette note,

05:36c'est que le seul continent et les seuls pays

05:38dont ils parlent vraiment,

05:40en rentrant dans le détail,

05:41c'est nous.

05:42Ce sont la France et l'Europe.

05:44Non, ils ne citent pas la France.

05:45L'Angleterre, l'Irlande.

05:46Non, ils ne citent même pas la France.

05:47On se reconnaît.

05:48Là, ils citent pas rien.

05:50Oui, mais dans le document,

05:51ils parlent de la Chine.

05:52Ils parlent de plein d'autres pays.

05:54Vous regardez la distance,

05:56la taille qui est consacrée à l'Europe

05:57et à la décadence et à ce qu'on est.

05:58C'est pas que la décadence.

05:59Non, je ne suis pas d'accord.

06:00C'est pas que la décadence.

06:00Il dit aussi qu'on a une valeur patrimoniale,

06:02une culture, une civilisation

06:03qu'il nous faut sauver.

06:04Ce n'est pas qu'un truc.

06:05Ils sont pourris.

06:06Il y a aussi une forme d'amitié,

06:07moi, je trouve, dans ce document.

06:09Catherine Nait,

06:10c'est-à-dire ces admonestations de Rambien.

06:13Quand on l'écoute,

06:15à la fois, c'est terrible

06:17et on se dit,

06:17heureusement qu'il y a quelqu'un

06:18qui dit ça aux Européens

06:20pour les secouer un peu.

06:22Alors, je pense que ça va...

06:26Je pense que...

06:27Enfin, j'espère qu'il y aura des réactions

06:30et je trouve que c'est utile

06:33d'entendre un discours comme ça.

06:34Bon, écoutez.

06:35Espérons que, évidemment,

06:37ça réveille quelques conscieuses.

06:38Eric, qu'est-ce que tu as-tu ?

06:39Non, mais il y a deux questions.

06:40Est-ce qu'il dit la vérité ?

06:41Oui, tout le monde peut voir

06:42le visage de Paris,

06:43de la France changée ?

06:44Est-ce que l'électrochoc

06:44peut venir de Trump ?

06:45Non, parce que ça va être rejeté

06:47parce que c'est Trump qui parle.

06:48Après, il y a quand même

06:49une dimension ironique,

06:50c'est que toutes les études démographiques

06:51vous montrent que les Blancs

06:53seront minoritaires aux États-Unis

06:55à très court terme.

06:56Donc, en effet, lui aussi,

06:57il a quelques problèmes à régler.

06:59Eux, c'est plutôt la question hispanique.

07:00Oui, oui.

07:01Voilà.

07:02Donc, les projections sont faites.

07:03Voilà.

07:04Donc, eux, c'est un peu trop tard aussi

07:05pour eux.

07:06Est-ce que c'est trop tard pour nous ?

07:07Nous verrons bien.

07:08Petite pause.

07:08On se retrouve dans un instant.

07:09On se retrouve dans un instant.

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