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Punchline - Protoxyde d'azote : à quand l'interdiction ?
Europe 1
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News
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00:00
Ce qui me frappe, Éric Nolot, c'est que les parents de victimes ou les victimes prennent la parole
00:06
et essayent de trouver des solutions.
00:08
Parce qu'ils disent, au moins que la mort de notre enfant serve à quelque chose.
00:12
Et là, elle est admirable, cette femme.
00:13
Elle essaie de faire avancer les choses sur le protoxyde d'azote,
00:16
le fameux gaz soi-disant hilarant qui ne l'est pas du tout.
00:18
Moi, je suis admiratif que des parents d'enfants disparus dans des circonstances si tragiques
00:25
arrivent à sublimer le chagrin et la colère pour s'occuper des autres.
00:28
Et en fait, il y a une deuxième chose qui me frappe, c'est que ce que propose la mère de Matisse relève du bon sens.
00:33
C'est-à-dire que, comme ça produit les mêmes effets que les drogues vraiment classées comme drogue ou l'alcool au volant,
00:39
je ne vois pas pourquoi on le traiterait de manière différente.
00:41
Donc, admiration pour sa manière de mener ce combat et puis pour les mesures de bon sens qu'elle propose,
00:46
évidemment en espérant qu'elles entrent dans les faits le plus vite possible.
00:48
Gauthier Lebrecht ?
00:49
Même si l'interdiction ne suffit pas, le cannabis est interdit, la cocaïne est interdite
00:54
et pourtant, vous avez des drames régulièrement au volant avec des conducteurs.
00:58
Bien sûr, des conducteurs, mais j'ai envie de vous dire, le cannabis est aussi en vente libre en France,
01:02
la cocaïne est quasiment en vente libre, tout est sur les réseaux sociaux, sur Snapchat.
01:05
Je fais un peu de provocation, mais je veux dire que quelqu'un qui veut trouver du cannabis
01:08
et quelqu'un qui veut trouver de la cocaïne, il trouve du cannabis et de la cocaïne
01:11
s'il vit dans une grande ville en dix minutes et même maintenant, dans la ruralité,
01:17
il y a un point de deal par village.
01:18
Donc, c'est quand même un vrai sujet.
01:21
Donc, c'est évidemment essentiel d'interdire ce produit, mais ça ne suffira pas.
01:25
Et les réunions, c'est très bien, évidemment que c'est très bien de recevoir cette maman,
01:31
évidemment que c'est très bien de faire une réunion, une nouvelle sur le narcotrafic,
01:35
mais même chose, ça ne suffit pas.
01:37
Il est temps d'agir, on crève au sens propre comme au sens figuré de ces réunions,
01:42
c'est-à-dire que les victimes s'accumulent, on se réunit à chaque fois.
01:45
C'est toujours pareil, c'est la volonté politique de lutter contre les narcotrafiquants
01:48
et ça ne va pas se faire dans le calme et ça ne va pas se faire dans la douceur
01:51
parce que vous avez beau nettoyer Marseille une fois tous les six mois des dealers
01:56
quand le président de la République décide de se pointer, ça ne suffit pas.
01:59
Ça ne suffit pas.
02:00
Ils reviennent le lendemain et même parfois, ils reviennent plus nombreux
02:03
et les points de deal continuent d'augmenter.
02:05
Donc, au bout d'un moment, est-ce que vous voulez faire la guerre aux narcos ou pas ?
02:07
Pour le moment, ce gouvernement n'a aucune volonté de faire véritablement la guerre aux narcotrafiquants.
02:12
Eugénie Bastier sur ce protoxyde d'azote qui est, encore une fois,
02:16
quasiment dans toutes les cuisines, il faut le rappeler quand même,
02:19
et qui est appelé gaz hilarant.
02:21
C'est une drogue.
02:23
Il y a trois jeunes qui sont morts la semaine dernière
02:25
dans des circonstances abominables, dans une voiture coincée dans une piscine
02:28
parce qu'ils étaient coincés.
02:30
Mais en fait, il faut interdire la vente de ce produit.
02:33
Oui, c'est absolument nécessaire et avec des effets atroces aussi
02:37
parce qu'il y a des personnes qui perdent l'usage de leurs jambes
02:39
tellement elles ont inhalé de produits, elles deviennent paralysées,
02:42
il y a de plus en plus de cas qui se présentent aux urgences comme ça
02:45
de jeunes qui sont totalement addictifs.
02:49
Moi, je le disais en première partie de l'émission,
02:51
ce qui m'interpelle, c'est, au-delà de la question sécuritaire
02:54
qui est évidemment essentielle, c'est pourquoi cette banalisation,
02:58
cette généralisation de la drogue dans la société ?
03:00
Il y a une sorte de...
03:02
Je pense qu'on a laissé filer pendant des dizaines d'années
03:05
une sorte de banalisation.
03:06
On disait que la drogue, finalement, ce n'était pas si grave,
03:08
que c'était plutôt sympa, que c'était festif.
03:10
Vous aviez des parents qui fumaient des joints devant des enfants.
03:12
Une sorte de minimisation, d'euphémisation.
03:16
Et tout ça, profondément, a banalisé une pratique
03:18
qui autrefois était réservée à un petit nombre de gens,
03:21
une petite élite.
03:22
Et aujourd'hui, c'est complètement démocratisé.
03:24
Et je crois que c'est vraiment un problème civilisationnel,
03:26
à la fois de se demander pourquoi les gens ont besoin
03:27
de s'adonner à la drogue, dans une société pourtant prospère,
03:31
où les gens ont accès à pratiquement ce qu'ils veulent,
03:34
comme si, finalement, l'abondance créait une sorte de malheur
03:37
et une volonté de s'échapper.
03:38
Et aussi, voilà, de cette tolérance qui a trop longtemps régné.
03:42
Et je pense qu'il est temps de restaurer une forme d'interdit
03:47
en disant, voilà, non, ce n'est pas bien de consommer de la drogue
03:49
pour que la honte change de camp.
03:51
Catherine Ney.
03:52
Oui, et d'ailleurs, il faut se demander pourquoi le protoxyde d'azote
03:55
a autant de succès depuis un an.
03:57
C'est surtout une augmentation de 52%.
03:59
D'ailleurs, sur les autoroutes, on en a ramassé pour plus d'une tonne
04:03
de ces bombes depuis un an, donc c'est très important.
04:06
Mais il faut dire que ça se passe surtout chez les jeunes,
04:09
parce que la bombe coûte 30 euros, entre 20 et 30 euros,
04:13
mais on peut faire plus de 80 ballons avec.
04:16
Donc, ça veut dire que dans une soirée entre copains,
04:18
on peut beaucoup rigoler et puis après, prendre la voiture et se tuer.
04:22
Et donc, voilà, et c'est très difficile, parce que quand on arrête des jeunes,
04:27
il n'y a pas de test pour le déceler.
04:30
Il faut des analyses de sang qui sont assez compliquées et longues.
04:34
Donc, c'est quelque chose de très nouveau et c'est une nouvelle forme de drogue
04:38
et qui, comme l'a dit Eugénie, qui crée des dommages physiques importants
04:44
et qu'il faut-il faire.
04:46
Il y en a dans les cuisines.
04:47
Enfin, c'est vrai, on peut l'acheter dans les épiceries.
04:50
Il est bon aujourd'hui, avec des couleurs, sont attrayantes.
04:54
Enfin, voilà.
04:55
Tout est fait pour séduire les jeunes publics, alors que c'est un vrai danger public.
04:59
On va juste écouter le chef Yannick Allénaud,
05:01
qui a perdu son fils Antoine, tué par un chauveur ivre,
05:04
alors qu'il attendait au feu rouge sur son scooter.
05:06
Il témoignait ce matin sur Europe 1 à ce sujet du protoxyde d'azote.
05:12
Le problème de ce gaz, déjà, c'est qu'il est accessible à toute la jeunesse.
05:15
C'est-à-dire que chacun peut acheter une bonne moindre de gaz sur Internet
05:18
et que ce gaz fait des dégâts considérables auprès de la jeunesse.
05:24
Et notamment quand ils prennent un véhicule pour se déplacer.
05:28
Et ils sont plus conscients de ce qu'ils font.
05:29
Donc Mathis est parti, je ne sais pas si vous vous souvenez,
05:33
de ce choque violent de ce pauvre garçon qui était là,
05:36
qui a demandé.
05:37
Et puis ces trois jeunes qui sont retournés dans une piscine cette semaine.
05:42
Donc ce gaz, il faut le considérer comme une substance de drogue
05:47
et d'interdire en tout cas à la vente comme celle-ci.
05:51
Ça va être extrêmement réglementé.
05:53
Oui, dans Ragnel, on vient d'entendre Yannick Allénaud sur ce protoxyde d'azote
05:57
dont on a beaucoup de mal à comprendre l'impact sur la jeunesse.
06:01
En fait, c'est extrêmement répandu.
06:04
Là, je vais aller dans le sens de ce que disait Gauthier Lebrecht tout à l'heure.
06:07
C'est-à-dire que je pense que vous pouvez interdire le protoxyde d'azote
06:10
et vous pouvez organiser un conseil de défense sur le narcotrafic tous les mois.
06:15
Ça ne changera rien à la situation.
06:17
Donc il y a deux sujets.
06:18
Il y a le sujet qu'est l'idéal en vant à la jeunesse de manière globale
06:21
par le travail, l'émancipation, la volonté de s'insérer dans la société.
06:24
Et de l'autre côté, par rapport à la réponse pénale que le politique doit apporter,
06:31
il n'y a que la démonstration de la force.
06:33
Je suis d'accord, ça ne peut pas...
06:35
En fait, on est habitué à se dire que ça fait 20 ans qu'on se dit
06:38
qu'on va régler le problème et il n'y aura pas de perdant.
06:40
Là, il y aura un gagnant ou un perdant.
06:43
En fait, s'il n'y a pas de perdant de leur côté,
06:45
c'est des enfants qui vont continuer de se faire tuer,
06:47
qui vont continuer...
06:48
Les perdants du côté des narcotraffics, comme vous voulez dire.
06:51
L'hécaton va continuer du côté des victimes qui n'ont rien demandé à personne.
06:55
Et là, comme c'est une guerre, puisque tout le monde dit que c'est une guerre,
06:57
à ce moment-là, c'est du domaine de la responsabilité politique
07:01
de dire aux forces de sécurité, militaires,
07:04
avec la gendarmerie et la police pour la partie civile,
07:07
eh bien maintenant, il y a des consignes extrêmement drastiques.
07:09
On gonfle les unités de force mobile qu'on envoie dans ces quartiers-là,
07:13
on asphyxie tout, le narcotrafic,
07:15
tous les gens qui utilisent le protoxyde d'azote.
07:17
Il n'y a que comme ça qu'on peut y arriver.
07:19
En fait, c'est ça qui me sidère dans tous les débats politiques,
07:22
c'est qu'à chaque fois, on a l'impression qu'il y a une troisième voie,
07:24
qui est la voie où tout le monde est content.
07:27
Mais c'est symptomatique de la société.
07:30
C'est-à-dire que dans la vie, il y a le bien et il y a le mal.
07:33
Ça, c'est le... Pardon, c'est basique.
07:34
Ça, c'est le mal. Et de l'autre côté, il y a le bien.
07:37
Et le bien, ce n'est pas la violence, c'est la force.
07:39
Et eux, de leur côté, le mal, c'est la violence et la culture victimaire.
07:44
Et donc, en fait, c'est tout un schéma mental, intellectuel et civilisationnel qu'il faut changer.
07:49
Donc, interdisons les douilles, interdisons la crème chantilly.
07:53
Dans les supermarchés, ça ne changera rien.
07:56
Qu'est-ce que vous voulez ?
07:57
Non, mais moi, je vous mets ma main à couper.
08:00
Alors, interdisons. Dans six mois, on a le même débat.
08:04
Au moins, on aurait essayé quelque chose.
08:05
On aurait au moins essayé quelque chose.
08:06
On ne peut pas rester les bras ballants face à ce fléau.
08:08
Moi, je pense qu'on perd notre temps.
08:10
Je dirais qu'on court après la drogue sans jamais la rattraper.
08:13
Elle est toujours en avance.
08:14
Là, il y a une nouvelle drogue.
08:16
Le trafic.
08:17
On a pris tellement de retard qu'effectivement, l'image a beaucoup servi.
08:21
On vide la mer avec une petite cuillère.
08:23
Ça ne veut pas dire que ça ne sert complètement à rien.
08:25
Mais c'est vrai que la solution, elle doit être beaucoup plus globale
08:27
et peut-être en effet civilisationnelle.
08:29
Parce que là, pourquoi des gens ont cette volonté de se défoncer en permanence ?
08:35
Il y a quand même une sorte de vacuité qui cherche un dérivatif, etc.
08:40
Et quel contre-idéal vous offrez à cette jeunesse-là ?
08:43
Non, mais vous leur offrez quoi ?
08:44
C'est un bon débat philosophique.
08:45
Moi, c'est ça que je trouve fort.
08:47
Et je me souviens au moment où...
08:48
La question de la drogue n'est pas qu'une question de jeunesse, d'ailleurs.
08:51
La drogue n'est pas qu'une des classes d'âge.
08:52
Non, mais c'est un idéal global.
08:54
Je me souviens au moment où il y avait toutes les vagues d'attentats, les départs en Syrie.
08:59
Je sais que le sujet n'est pas le même, mais pour moi, les fondamentaux sont à peu près les mêmes.
09:02
Et je me souviens d'un général qui m'avait dit
09:04
qu'aujourd'hui, l'État islamique leur offre un idéal beaucoup plus important que nous,
09:08
ce qu'on peut leur offrir comme idéal.
09:09
Et donc, le sujet, la solution, c'est que nous, on doit leur apporter pas un contre-discours par rapport à l'idéal,
09:16
c'est qu'on doit montrer notre puissance et notre force.
09:18
Et c'est comme ça qu'on réussira progressivement à inverser les choses.
09:22
Je ne vous dis pas que c'est un coup de baguette magique comme ça,
09:24
mais il faut qu'on soit plus fort, plus sûr de nous, plus fier de ce qu'on est,
09:28
et qu'on rejette le mal, tout simplement.
09:31
Eugénie Massé.
09:31
En tout cas, ça montre les limites de la proposition de dépénalisation du cannabis
09:36
qui est proposée notamment comme solution miracle par la gauche et l'extrême gauche
09:40
qui dit qu'en fait, il n'y aurait plus de trafic de drogue si on dépénalisait le cannabis.
09:43
Ce qu'on voit, c'est l'apparition sans cesse de nouvelles drogues.
09:45
Le protoxydatone, c'était en vente libre, donc c'était dépénalisé quelque part, ça a fait des ravages.
09:50
La cocaïne était en train de dépasser le cannabis.
09:51
Donc, on voit bien que ce n'est pas non plus une solution de vouloir réglementer ou institutionnaliser la vente de drogue
09:57
puisqu'il y aura toujours des excès.
09:59
Et le problème fondamental, c'est la consommation.
10:03
Gautier ?
10:04
Je suis sans pourtant d'accord avec Eugénie.
10:05
Évidemment que le narcotrafiquant, si vous légalisez la drogue,
10:09
il ne va pas se mettre à vendre des fruits et légumes et devenir primeur.
10:12
Évidemment qu'un délinquant reste un délinquant.
10:14
Et quand vous faites du business avec des substances illicites,
10:17
si le lendemain elles deviennent illicites, vous trouvez d'autres substances illicites pour faire le même business.
10:22
Les narcotrafiquants ne disparaîtront pas si la cocaïne est légalisée ou si le cannabis l'est aussi.
10:28
Et puis, il y a même une forme de lâcheté dans cette proposition.
10:31
C'est-à-dire qu'on n'arrive pas à endiguer ce phénomène,
10:34
on n'arrive pas à faire la guerre ou on ne le veut pas face aux narcotrafiquants.
10:37
Donc, légalisons tout, ça sera plus simple.
10:39
C'est la facilité, évidemment, et la lâcheté.
10:41
J'entendais un animateur sur une radio publique qui expliquait
10:44
qu'il fallait apprendre aux jeunes à bien prendre du protoxyde d'azote.
10:47
Vous plaisantez ?
10:48
Vous plaisantez ?
10:49
Ah non, non, je vous jure, j'ai entendu ça ce matin.
10:50
Signalement Arcom.
10:51
Non, non, parce qu'il disait que comme on ne peut pas interdire,
10:55
il faut encadrer parce qu'il y a des jeunes qui se retrouvent
10:57
avec les lèvres gercées, glacées, parce qu'ils se sont endormis.
11:00
C'était sur quelle antenne ?
11:00
Non, elle a dit une radio publique.
11:02
Je le vois.
11:02
Sur France Info, je crois.
11:03
Sur France Info.
11:05
Avant le marché de Noël nazi.
11:06
Il s'endorme sur le gaz.
11:09
Il avait les lèvres gercées.
11:09
Donc, le gars, l'animateur, je pense qu'il croyait bien faire.
11:11
Il disait, nous, on leur apprend à bien utiliser, à bien...
11:14
Non, mais je vous jure, c'est vrai.
11:15
On leur apprend à bien se droguer.
11:18
Aujourd'hui, oui, aujourd'hui, hier.
11:19
Je suis débordé.
11:19
Moi-même, je suis débordé.
11:20
Parce qu'on leur apprend à bien utiliser,
11:21
parce que sinon, il y a des dérives.
11:22
Les pauvres, ils peuvent s'ouvrir les lèvres en...
11:24
Il faut qu'on retrouve cet extrait.
11:25
C'était un intervenant.
11:26
C'était pas un journal.
11:27
C'était un animateur de banlieue, un éducateur de rue qui expliquait.
11:30
Il vaut mieux encadrer, mais c'est la logique.
11:32
Il vaut mieux encadrer, il vaut mieux les aider à bien emprendre.
11:34
Parce que sinon, ils vont passer le principe des salles de jute.
11:36
Mais il y a quelques années, souvenez-vous,
11:38
le grand fléau des accidents de la route des jeunes, c'était l'alcool.
11:42
Or, c'est vrai, il y a des statistiques,
11:44
les jeunes boivent de moins en moins,
11:46
de moins en moins.
11:47
Mais à l'époque, on ne pouvait pas interdire l'alcool
11:50
et on disait, un verre, ça va, trois, c'est bonjour les dégâts.
11:54
Donc, c'est vrai qu'on peut toujours faire une campagne en disant,
11:56
un ballon, ça va, mais un ballon de proto,
11:59
puisque ça s'appelle comme ça.
12:01
Non, c'est pas.
12:01
Mais il faut aussi que les parents en parlent en famille.
12:05
Oui, c'est vrai.
12:06
Que ça soit une discussion à table,
12:08
leur dire que c'est pour faire de la chantilly
12:10
et que le gaz, il la rend.
12:12
Quand on rigole, c'est le baiser de la mort qui nous prend
12:15
et, en tous les cas, qui peut créer des dégâts irréversibles
12:19
dans le cerveau, dans les jambes.
12:21
Et je crois que ça, il faut en parler en famille.
12:23
Vous avez raison.
12:24
La philosophie qui se développe, je suis effaré par ce que vous venez de dire.
12:27
En plus, je me rappelle que le maire de Grenoble
12:29
proposait de trouver un moyen de cohabiter avec les gens d'en bas.
12:33
Donc, les gens d'en bas, ce sont les dealers.
12:36
Je ne sais pas.
12:37
Comment on peut combattre le nihilisme ?
12:39
C'est ça, en fait, la question philosophique.
12:40
Comment est-ce qu'on peut combattre le nihilisme et ses effets ?
12:42
Est-ce qu'on cherche des dérivatifs ?
12:44
Là, vraiment, c'est un défi de société qui nous est posé.
12:47
Et le candidat LFI à Grenoble qui a dit récemment
12:50
qu'il n'était pas là pour faire la guerre aux dealers.
12:53
Puisque M. Piolle ne se représente pas
12:55
et qu'il voulait un modus vivendi avec les dealers,
12:57
il aura peut-être un successeur de la France insoumise
12:58
si les grenoblois le décident,
13:00
qui a l'air tout aussi prêt à faire la guerre au narcotrafic.
13:04
Bon, allez, on fait une petite pause.
13:05
On se retrouve dans un instant dans Punchline,
13:06
sur CNews et sur Europe 1.
13:07
Vous êtes tous en grande forme.
13:09
On fera un petit tour à Marseille.
13:10
Nicolas Sarkozy s'y trouve pour signer
13:12
la deuxième séance de dédicace de son livre,
13:14
Journal d'un prisonnier.
13:15
Et puis après on écoutera Donald Trump
13:17
qui nous met sous électrochoc en fait
13:20
en dénonçant la décadence
13:22
et le changement du visage de l'Union Européenne.
13:25
A tout de suite.
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