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  • il y a 3 heures

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00:00Je vais vous demander votre réaction. Nous sommes avec Sabrina Medjeber, Georges Fenwick, Eliott Deval, Gautier Le Brette et Olivier Guenet.
00:06Vous aviez peut-être une réaction avec cette vidéo, ce sujet de France Info, plus exactement, qu'on a vu Noël toujours attaqué.
00:14C'est une vidéo qui a fait parler d'elle hier, les marchés de Noël, une tradition réhabilitée par les nazis.
00:19Écoutez Delphine Ernotte qui était auditionnée hier sur ce sujet.
00:23Je n'ai pas vu ce reportage dont vous parlez. Vous savez que France Info est une construction commune.
00:29Je ne peux pas vous laisser dire que sur France Info, comme sur n'importe quelle autre chaîne, il y a des choses complètement scandaleuses qui passent.
00:39Il y a une réaction intéressante de Ségolène Royal qui a dit
00:41« C'est honteux cet amalgame entre nazis et marchés de Noël fait sur une chaîne de radio au moment où les enfants et les familles se préparent à être heureux,
00:47à rêver en éloignant un peu les anxiétés au moment où les artisans et commerçants donnent le meilleur de leur savoir-faire pour partager la joie de Noël.
00:55On reste atterré par la bêtise et la méchanceté des obsessions anti-Noël.
00:58Il a été privé de Noël quand il était petit. Ce journaliste, il n'arrive pas à s'en remettre.
01:03Je trouve qu'elle exprime avec beaucoup de bon sens Ségolène Royal, une pensée qui est sans doute partagée par beaucoup de gens.
01:10C'est un procédé intellectuel qui consiste à nazifier Noël et pourquoi pas, puisque Noël évidemment est une fête à la base catholique,
01:18pourquoi pas pour cibler aussi le catholicisme ?
01:21C'est-à-dire que c'est l'exemple que je prenais hier, c'était pas le mien d'ailleurs, c'était Marion Maréchal qui avait répondu ça à Sonia de Villers lors d'une interview,
01:26qui lui disait « Vous aimez la famille, vous n'êtes pas un peu pétiniste ».
01:29Et Marion Maréchal lui a répondu « On m'a dit que vous aimiez la confiture de fraises, Hitler aussi, donc vous êtes hitlérien ».
01:35C'est le même procédé intellectuel, c'est le marché de Noël qu'on tente de nazifier, c'est évidemment insupportable.
01:41Moi je trouve que le seul fait d'avoir retiré la vidéo n'est pas suffisant, il mérite le licenciement pur et simple, il a heurté la sensibilité de millions de catholiques, écoute.
01:52C'est le message de France Info.
01:55C'est très intéressant de voir la manière dont ça a été fait.
01:57Je crois que c'est dans une école de journalisme, c'est ça ?
01:58Non, c'est pas ça, c'est surtout le message qu'ils ont mis sur les réseaux sociaux.
02:01Ils mettent « Nous avons publié une vidéo sur les marchés de Noël, le titre était un raccourci, point, nous choisissons de la retirer ».
02:07Mais c'est fou complètement, c'était pas du tout un raccourci, c'était tout le sujet.
02:11Mais non, c'est toute la réflexion, donc il n'y a pas une fois des excuses qui sont présentées à ceux qui ont été heurtés, c'est-à-dire la grande majorité des Français qui sont tombés.
02:20C'est pour moi ce tweet de France Info, c'est le nouveau symbole de l'impunité à France Info.
02:27Alors, c'est plus compliqué que ça, parce que je crois, Laurent Tessier, que ce sujet a été fait par le CFJ.
02:33Partenariat entre le CFJ, le centre de formation des journalistes, qui est l'une des écoles reconnues par la profession.
02:38Alors, ce qui montre d'ailleurs qu'en fait, ce sont des journalistes en Eau de France Inter qui vont faire des cours au CFJ.
02:44Il y a un partenariat, ils ont le temps, mais c'est pas grave.
02:47C'est vrai qu'ils sont pas débordés.
02:49Et ça montre surtout comment sont formés les jeunes journalistes.
02:54Ce que je pense, c'est ce que je sais.
02:56C'est-à-dire que les jeunes journalistes, aujourd'hui, dans les écoles de journalisme,
02:59il y a un formatage qui est fait, parce que quand t'as des profs de France Inter,
03:03et que t'es jeune journaliste, et que tu es un étudiant,
03:07pour avoir une bonne note, je sais à peu près le type de sujet que tu dois traiter.
03:09En fait, c'est toujours la même chose, tu ouvres le capot.
03:13C'est-à-dire que ça a été validé dans un cours d'étudiants.
03:17Certains ont dit, qu'est-ce qu'on fait comme sujet ?
03:20Est-ce le prof, est-ce l'élève qui l'a proposé ?
03:22Et le type a dit, ouais, bonne idée, fais-le, etc.
03:25Et ça montre un état d'esprit.
03:27C'est pour ça que ces sujets, je les trouve toujours formidables.
03:30Parce qu'ils révèlent quelque chose.
03:31Vous pensez que France Info a validé ?
03:33Ah bah, il s'est passé sur France Info.
03:36C'est pour ça qu'il n'a pas de sens de distancier le journalisme.
03:38Oui, et d'ailleurs, je pense que c'est un jeune journaliste qui doit être en école.
03:41Mais non seulement France Info l'a validé,
03:44mais s'il n'y a pas les réactions, c'est ça la déconnexion.
03:46Ils ne se rendent pas compte.
03:48Je ne pense même pas qu'ils veuillent attaquer Noël absolument.
03:52Pour eux, c'est naturel.
03:55Et c'est les réactions qui...
03:56Mais ça, ça, c'est intéressant.
03:58J'ai pas de preuves, mais je...
04:00En revendant le lien avec le nazisme,
04:02vous trouvez que c'est peut-être de l'ignardisme de leur part ?
04:04Enfin, pardon, mais il y a une volonté idéologique...
04:06Je ne suis même pas sûr.
04:07Je pense qu'il y a beaucoup de bêtises qui se niche chez beaucoup de journalistes.
04:11journalistes, c'est d'attaquer en permanence les valeurs,
04:14le substrat culturel français, qui est la religion catholique.
04:17Je les vois beaucoup moins, par exemple, attaquer d'autres religions.
04:20Et quant à Delphine Ernotte, pardon,
04:22sauf erreur de ma part, elle n'a pas apporté son soutien
04:24à sa journaliste de France TV, madame Nathalie Saint-Cricq,
04:27qui s'est fait la pauvre cyberharcelée
04:30après l'interview qu'elle a accordée à Alexis Corbière.
04:33Ce qui peut être intéressant, c'est de se dire qu'il y a quelques années,
04:44ce type de reportage, il n'y aurait pas eu cette levée de boucliers.
04:48Et aujourd'hui...
04:49Il n'aurait pas existé, surtout.
04:50Attendez, il y a 3, 4, 5 ans,
04:52il n'y aurait pas eu des responsables politiques
04:54qui se seraient soulevés comme Ségolène Royal,
04:56il n'y aurait pas peut-être eu un relais médiatique
04:58pour dire, mais qu'est-ce que vous faites sur France Info ?
05:00Il vous arrive quoi ? Il n'y aurait peut-être pas eu les réseaux sociaux ?
05:03Donc, c'est aussi intéressant de voir ce rétro-pédalage.
05:06Mais en revanche, moi, ce qui me choque,
05:07c'est qu'il n'y ait pas une fois où on vous présente nos excuses.
05:09Ça paraît évident.
05:10Charles Aloncle a écouté.
05:12D'abord, c'est le député UDR, vous le savez,
05:13il est rapporteur de la commission d'enquête.
05:15Il a interrogé ce matin des responsables des écoles de journalisme.
05:17École supérieure de journalisme de Lille,
05:19école de journalisme de Sciences Po Paris,
05:20institut de journalisme de Bordeaux.
05:22Bon, moi, je les connais tous.
05:23École supérieure de journalisme de Lille.
05:24Je vous assure, c'est...
05:26Il me semble, je vois les...
05:28Moi, j'ai très souvent à Lille, je vous le dis.
05:31Je vois que Serge Grouard m'envoie un petit message.
05:33Bonjour Pascal, impossible que votre standard me connecte à vous.
05:36Je ne sais pas pourquoi il me dit ça.
05:38Serge Grouard, vous avez peut-être essayé de le joindre ?
05:41Ah oui, d'accord, temps de parole.
05:42Ben non, mais vous avez donné la réponse, temps de parole.
05:44C'est terrible.
05:45Temps de parole, parce qu'il est LR.
05:48Ben oui, mais c'est terrible.
05:49Mais Charles Aloncle, j'ai le droit de l'écouter quand même ?
05:51Il est UDR ?
05:52Bon, alors Charles Aloncle, il est avec Marie Mawad,
05:56qui est doyenne de l'école de journalisme de Sciences Po.
05:59À Sciences Po notamment, vous avez envoyé une liste de 175 intervenants,
06:03en essayant de les catégoriser.
06:05Sur les 175, les médias apparentés de droite,
06:08il n'y en a que deux intervenants du Figaro.
06:11J'envoie sept d'RMC, si on peut casser RMC comme étant de droite.
06:15Je n'envoie aucun, par exemple, de CNews ou de Valeurs Actuelles.
06:19Et je crois que pour l'ESJ de Lille, c'est la même chose.
06:24Comment est-ce que vous pouvez donner un sentiment de pluralisme, d'opinion auprès de vos étudiants ?
06:30Encore sur une liste de 175 intervenants, il n'y en a que deux d'un média de droite et c'est le Figaro.
06:36En effet, vous avez cette liste sous les yeux de 175 intervenants.
06:42Au-delà des cas individuels ou autres, ce qui nous paraît extrêmement important,
06:49c'est de retrouver chez nos intervenants l'expertise et la rigueur de méthode,
06:54qui est celle que nous souhaitons transmettre à nos étudiants.
06:57Et donc, madame la directrice exécutive, vous décrivez tout à l'heure certaines des compétences
07:03pour lesquelles nous devons trouver des enseignants à la fois capables
07:07d'aborder des choses parfois très techniques, très précises,
07:11et puis en même temps, de pouvoir rapporter ces choses très techniques, très précises.
07:16C'est extraordinaire.
07:17Non mais c'est extraordinaire, mais moi je l'assure, c'est un drame les écoles de journalisme.
07:20Non mais ça veut dire, si je résume, si vous n'avez pas été contacté par Pascal Praud,
07:24c'est parce que finalement, vous ne respectez pas cette règle de l'expertise
07:29qu'on va demander aux étudiants, et c'est pour ça qu'on va plus aller vers des journalistes d'autres médias
07:34que de vous contacter alors que vous êtes première chaîne nationale tous les matins.
07:37Non, jamais. Vous savez, leur dieu, c'est d'où ils plénèrent.
07:41Mais ils ne lui parleront évidemment pas de l'affaire Baudis,
07:45ils ne lui parleront pas de ce qu'il y a.
07:46Du faux dans Nicolas Sarrou, de l'affaire Célibert.
07:48Voilà, ça, ils ne lui parleront pas de cela.
07:49Dominique, bien sûr, il ne lui parleront pas de ça.
07:52C'est extraordinaire.
07:53Leur dieu, c'est Louis Plénèrent, comprenez bien cela.
07:55C'est ultra-gauche, bien sûr.
07:57Mais ça ne se passe pas dans toutes les écoles.
07:58Mais dans les écoles de journalisme, les professeurs qui sont dans les écoles de journalisme,
08:05ESJ, CFJ, etc., souvent c'est des gens qui ne sont pas dans la profession,
08:09puisqu'ils ont un peu plus de temps.
08:11Ça peut être des intervenants, non ?
08:13Il peut y avoir des intervenants, mais ceux qui sont...
08:15Ça fait cinq ans que j'interviens dans une école de journalisme,
08:18mais qui n'est pas l'ESJ, etc.
08:20C'est l'Institut Européen de Journalisme, où travaille également Bruce Toussaint.
08:25Il y a évidemment une pluralité d'intervenants.
08:29Les étudiants sont de bonne volonté.
08:32On va sur le terrain.
08:33C'est absolument passionnant d'ailleurs de faire ça.
08:35Mais l'ESJ de Lille, les journalistes de l'ESJ de Lille...
08:39Si vous rajoutez aux questions des...
08:41Pardon, je vous interromps plus.
08:42Simplement, je voulais simplement dire à les écoles de journalisme,
08:44vous rajoutez les écoles de magistrats.
08:46Vous avez un concert médiatico-judiciaire, un complexe médiatico-judiciaire absolument irrésistible.
08:52Vous avez parfaitement raison.
08:53Alors écoutez avant la pub, Charles Alloncle toujours,
08:57et Pierre Savary, alors lui est directeur de l'école supérieure de journalisme de Lille.
09:00J'ai pu voir une quinzaine de tweets récents, particulièrement hostiles au Rassemblement National,
09:06à l'Union des Droites, ou encore à Nicolas Sarkozy.
09:08Je n'en cite qu'un, mais les personnes qui nous écoutent pourront aller le voir.
09:12Je vois que vous retweetez un tweet qui explique, de Marine Le Pen,
09:16on la savait voleuse, trois petits points.
09:19Il y en a un certain nombre d'autres.
09:20Vous savez que la loi Léotard garantit des principes de neutralité, d'indépendance,
09:24de pluralisme, d'honnêteté de l'information.
09:27Comment pouvez-vous inculquer ces principes-là,
09:30alors que vous-même montrez tous les signes de manque cruel d'indépendance politique ?
09:36Concernant les réseaux sociaux et l'utilisation des réseaux sociaux,
09:40d'abord je pense que vous parlez d'un compte X Twitter personnel,
09:44et pas celui de l'école, on est bien d'accord,
09:46sur lequel je suis, je pense que vous le reconnaîtrez,
09:50si vous y êtes relativement peu actif, avec relativement peu d'activité.
09:55Quelques retweets, effectivement, que je pense être un peu plus variés
09:59que ce que vous évoquez là, et peut-être que les retweets que vous évoquez là,
10:04je ne les conteste pas, je ne veux pas en avoir un souvenir précis,
10:08je suis assez peu présent et actif sur Twitter.
10:10Il y a des retweets qui peuvent exister et que vous retrouverez,
10:14qui me semblent ne pas être avec la ligne idéologique ou politique que vous évoquez.
10:20Et donc je ne pense pas que l'étude, si je peux me permettre de le dire comme ça,
10:24de ce compte-là, puisse arriver à la conclusion qui est la vôtre.
10:30Bon, M. Savary, il n'est pas très brillant, manifestement, dans sa explication.
10:35Il est peut-être...
10:36Ah, ils sont un peu en difficulté quand ils sont attaqués, ces braves genres.
10:39Ils sont très forts entre eux pour attaquer les autres,
10:42mais là, il bredouillait, M. Savary.
10:44Oui, parce que la vérité, bon, lui, il est quoi ?
10:46Il est directeur de l'École supérieure de journalisme de Lille.
10:49Bon, je ne sais pas dans quel exercice il a excellé, M. Savary,
10:55pour être directeur de l'École supérieure de journalisme.
10:58Mais évidemment, ce sont des gens qui...
11:01Ils ont le droit, d'ailleurs.
11:03Et une orientation politique très forte, bien sûr,
11:06et qu'elle n'est pas à droite.
11:07On peut le dire comme ça.
11:08Il est 16h57.
11:10Donc, on va marquer une pause,
11:11mais comme toute la presse française,
11:13comme 80% ou 90% de la presse française.
11:16On marque une pause,
11:17et nous revenons pour la deuxième partie de l'émission.
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