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  • il y a 9 heures
Ce vendredi 7 novembre, Jean-François Robin, responsable mondial de la recherche de Natixis CIB, Hervé Goulletquer, conseiller économique senior chez Accuracy, et Stéphanie Maugey, gérante de portefeuilles à la Financière d'Uzès, se sont penchés sur la réforme de l'État en France, la possibilité, pour les bénéficiaires d’Obamacare, de changer de prestataire d’assurance santé via un site dédié, la semaine horribilis de Donald Trump, dans Le top / flop de la semaine, dans l'émission C'est Votre Argent présentée par Marc Fiorentino. C'est Votre Argent est à voir ou écouter le vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00Allez, on passe tout de suite au top 3, pardon, au top flop de la semaine, Hervé.
00:04Je vais prendre un top.
00:06On reparle de réforme de l'État en France, on en a souvent parlé, on n'a jamais rien fait.
00:13Peut-être que cette fois-ci, dans la configuration politique compliquée qu'on a, ça va marcher.
00:17La décolonisation de la province, comme disait Michel Rocard en 1966, c'est une vraie nécessité, c'est un breton qui vous le dit.
00:25Et en fait, si enfin on pouvait commencer, ça libérerait un peu les énergies chez nous.
00:29Donc la Bretagne sera bientôt indépendante ?
00:31Je n'ai pas dit ça du tout.
00:33Sébastien, top ou flop ?
00:35Un flop, c'est aux États-Unis actuellement, ça vient de commencer du 1er novembre au 15 janvier.
00:40Les Américains qui bénéficient d'Obamacare, donc de l'assurance minimum santé,
00:45peuvent aller sur un site et changer, pendant cette période-là, de prestataires de services d'assurance santé.
00:53L'année dernière, quand cette période s'est ouverte, ça concerne 24 millions d'Américains.
00:56Là, il y avait une hausse de 6% à peu près des coûts.
01:00Là, ils sont en train de découvrir que leur assurance santé,
01:03qui leur coûte entre 50 dollars et 1000 dollars par mois en fonction de votre configuration, etc.,
01:07elle est en moyenne de plus 26%.
01:10Et qu'il y a même des articles de presse qui montrent qu'il y a des gens qui la voient carrément doublée.
01:13On parle de 150, 500, 1000 dollars de plus par mois,
01:17une ponction sur le pouvoir d'achat extrême,
01:19qui est due à quoi, naturellement, la santé, dont les coûts augmentent,
01:23mais surtout, en fait, la fin de crédits fédéraux liés au Covid,
01:28et que les Républicains ne veulent plus du tout remettre,
01:32les Démocrates veulent remettre, mais le problème, c'est qu'il n'y a pas de débat,
01:34c'est le shutdown.
01:35Et pour les Américains, c'est pas bon.
01:38Et donc, pour M. Trump, c'est très mauvais dans les sondages.
01:42Jean-François ?
01:42Alors, je continue.
01:43Pour moi, c'est la semaine horribiliste pour Donald Trump.
01:45C'est ça, mon flop.
01:47C'est quand même Trump, c'est la semaine horrible,
01:48puisqu'on a effectivement le shutdown le plus long de l'histoire,
01:51qui ne se termine pas.
01:53Donc, il va y avoir des impacts économiques qui vont commencer à rentrer à partir du 1er novembre.
01:57Deuxièmement, on a quand même une séquence politique très, très compliquée
02:00avec les deux gouverneurs qui sont largement élus avec une participation de plus de 80%.
02:04On a la Californie qui a réussi à contrer un peu l'effet du Texas
02:07pour contrer l'effet, la volonté de Trump de changer un petit peu
02:12les circonscriptions électorales.
02:13On a eu, pareil, des élections qui ont été largement remportées par les démocrates.
02:18Et puis, deux dernières choses, quand même,
02:19on voit des chiffres de l'emploi qu'on n'a jamais vus depuis 2003 aux États-Unis.
02:24C'est les plus fortes destructions d'emplois pour un mois d'octobre depuis 2003.
02:28C'est en hausse de 180% par rapport à l'année dernière.
02:30Donc, on a un marché du travail qui confirme, quand même, sans doute,
02:32et qui valide pourquoi la Fed baisse ses taux alors qu'on a 3% d'inflation.
02:36Le marché du travail ne va pas bien du tout.
02:38Puis, je termine par cette dernière chose.
02:39Quand vous avez le succès des États-Unis en ce moment,
02:42qui est autour de l'IA, 400 milliards d'investis sur l'IA,
02:44on le disait tout à l'heure, un gros, gros, gros pan de la croissance américaine,
02:48vous avez le CEO de Nvidia qui vous dit, c'est la Chine qui va gagner.
02:51Ça, c'est dingue.
02:51Et pourquoi la Chine va gagner ?
02:52Alors que lui, il est aux US et est le moteur de la croissance américaine aujourd'hui.
02:55Le mec de Nvidia, il dit, la Chine va gagner.
02:57Pourquoi ?
02:57Parce qu'ils auront l'électricité plus compétitive que l'autre.
02:59Et ils auront moins de réglementation.
03:00Et pourquoi ils auront moins d'électricité plus compétitive ?
03:03Parce qu'ils font du renouvelable.
03:03C'est quand même énorme pour Donald Trump.
03:06Très rapidement, c'est fait.
03:07Oui, alors moi, c'est la note de l'Institut Montaigne
03:09sur la manière dont le Kremlin va envahir l'Europe,
03:13en tout cas, va attaquer l'Europe d'ici trois ou quatre ans.
03:16Ça, c'est un gros flop.
03:17Et il y a le chef d'état-major des armées, Fabien Mandon,
03:20qui a rebondi sur ce point-là en disant
03:22qu'il était extrêmement urgent d'investir.
03:25Aujourd'hui, il manquerait 2000 milliards d'investissements
03:28en défense en Europe.
03:29Et donc, c'est vrai que ça peut être une thématique.
03:32Je pense que ça signe le réveil.
03:34Il faut...
03:35On a beaucoup de sociétés en France.
03:37Il faut les soutenir.
03:37Il faut les soutenir.
03:38On n'a que des petites et des grandes.
03:39Il y a l'initiative qu'il faut saluer de la BPI
03:41avec le fonds de défense.
03:43Exactement.
03:43Je vais parler de ce fonds de la BPI.
03:45Merci.
03:46Merci.
03:47Merci.
03:48Merci.

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