- il y a 12 heures
Vendredi 7 novembre 2025, retrouvez Arnaud Morel (Gérant de portefeuille et Directeur de la Gestion Sous Mandat, Promepar AM), Tom Schönenberger (Gérant, Clartan) et Emeric Blond (Gérant fonds actions, Tailor AM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Musique
00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart4Change
00:20pour rester à l'écoute des marchés.
00:21Chaque jour, vous nous suivez en direct à 17h à la télévision via vos box,
00:25vous nous suivez en live également sur les réseaux sociaux et notamment sur le compte LinkedIn de Bsmart4Change
00:31et vous nous retrouvez bien sûr en rattrapage chaque soir sur bsmart.fr
00:35ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:38Au sommaire de cette édition ce soir, novembre sera-t-il le mois des doutes chez les investisseurs et dans les marchés ?
00:46En tout cas, cette première semaine de novembre, une semaine qui aura vu un certain nombre de doutes s'installer,
00:51les questions autour de l'IA qui étaient déjà sous-jacentes sont de plus en plus explicites,
00:57des doutes sur la valorisation de certaines valeurs, de certains dossiers boursiers
01:02qui ont pu atteindre des niveaux stratosphériques, autant le dire,
01:07et puis des questions très légitimes évidemment sur la manière dont les dépenses d'investissement seront financées demain
01:14tant les engagements sont importants aujourd'hui et on a vu effectivement un certain nombre de grandes entreprises de la tech américaine,
01:21les hyperscalers, lever plusieurs dizaines de milliards de dollars de dettes au cours des dernières semaines
01:28pour assurer le financement de ces dépenses liées à l'intelligence artificielle.
01:33Des doutes également peut-être sur la macroéconomie.
01:36En l'absence de données dures américaines, les investisseurs cherchent à comprendre comment l'économie américaine peut évoluer.
01:44C'est vrai que les données d'emploi qu'on a pu avoir de la part d'instituts privés
01:47vont plutôt dans le sens d'un marché du travail qui est en train de se refroidir encore un peu plus
01:55et la voie pour une nouvelle baisse de taux de la réserve fédérale américaine d'ici la fin de l'année
02:00semble toujours ouverte quand bien même Jérôme Poel s'était retenu de garantir ou de préannoncer
02:06une future baisse de taux pour le meeting de la Fed en décembre.
02:11Et puis des doutes également peut-être sur les résultats ou certains résultats d'entreprises
02:18qui ont pu décevoir les investisseurs.
02:21Nous y reviendrons avec nos invités de Planète Marché dans un instant.
02:25En attendant, la micro continue d'animer les marchés.
02:27Pauline Grattel vous apportera quelques détails sur les publications,
02:31les dernières publications qui auront marqué cette semaine à Paris.
02:35Notez-le, le titre Euronext fait figure de vedette et tient la dragée haute au sein du CAC 40
02:43aujourd'hui après sa publication trimestrielle.
02:46Enfin, nous resterons dans l'univers micro dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse
02:49avec notre rendez-vous mensuel avec les équipes de Clartan associées
02:53pour décrypter un cas d'investissement.
02:56Sous le prisme de l'analyse fondamentale, nous évoquerons la nouvelle star du running,
03:01Onn, la société suisse qui est entrée en bourse il y a quelques années à peine,
03:05faisant de Roger Federer un vrai milliardaire.
03:09Il avait déjà beaucoup gagné d'argent dans le tennis,
03:11mais l'introduction en bourse de Onn lui a permis de franchir le cap
03:15du milliard de dollars de fortune personnelle.
03:20Et nous en parlerons bien sûr dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse
03:23avec les équipes de Clartan associées.
03:35Mais d'abord, nous retrouvons comme chaque soir Pauline Grattel
03:38qui vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
03:40Bonsoir Pauline, une semaine particulièrement chaotique
03:44qui se conclut sur une note négative pour tous les grands indices actions
03:48et notamment en Europe.
03:49Oui, en Europe, le stock 600 cède 1,5% sur la semaine.
03:53Aujourd'hui, la tendance reste rouge pour les indices européens
03:56dans le sillage donc de cette semaine.
03:58En France, le CAC 40 cède environ 0,5% autour de 7900 points aujourd'hui.
04:04L'indice français boucle sa pire semaine depuis le mois d'août,
04:07une semaine en repli de 2,5%.
04:10Aux Etats-Unis, les indices sont ouverts en repli également de 1%
04:14pour le Nasdaq qui est en passe de clôturer la semaine en chute de 4%.
04:18Un mot des marchés obligataires.
04:20Quels sont les équilibres constatés en cette fin de semaine, Pauline ?
04:22Aux Etats-Unis, le rendement américain à 10 ans est stable à 4,10%.
04:27Aujourd'hui, en Europe, le rendement allemand de même échéance
04:30l'est aussi autour de 2,65%.
04:33A noter le rendement britannique à 10 ans qui bondit d'une dizaine de points de base
04:37pour s'établir autour de 4,50%.
04:40Sur le marché d'échange, l'euro dollar se traite autour de 1,1550 au cours de la séance.
04:45Et enfin, le bitcoin reste sous 100 000 dollars.
04:48Sur le marché boursier français, le dernier rentrant au sein du CAC 40 tire aujourd'hui l'indice.
04:53Oui, il s'agit d'Euronext qui s'affiche en tête du CAC 40 en hausse de 2,5% après sa publication du troisième trimestre.
05:00Euronext fait état d'un bénéfice et d'un EBITDA supérieur aux attentes,
05:05bien que le bénéfice net soit en repli de 6%.
05:07Les ventes progressent de plus de 10% sur la période.
05:11Cela fait six trimestres consécutifs que Euronext publie une croissance à deux chiffres.
05:15Le groupe annonce également un rachat d'actions de 250 millions d'euros.
05:19Des points de déception dans la publication de JC Decaux en revanche, Pauline, avec un titre qui cède 3%.
05:25Oui, les prévisions du quatrième trimestre déçoivent le marché parce qu'elles sont inférieures aux attentes.
05:31Le chiffre d'affaires devrait rester stable sur un an alors que les analystes anticipaient une progression de plus de 2%.
05:37Sur le troisième trimestre, les ventes reculent de plus de 2% en données publiées.
05:42Et puis une opération sur Capital aujourd'hui qui retient l'attention avec une baisse sévère pour le titre Ticéo Capital
05:48qui plonge de 15%.
05:49Oui, un de ses actionnaires, le fonds souverain singapourien Temasek, a vendu 1,25 million d'actions du groupe français
05:56au prix de 15,25 euros, soit une des cotes de 12% par rapport à la clôture d'hier.
06:02Après cette cession, Temasek détient encore environ 4,4% du capital.
06:06Aux Etats-Unis, les investisseurs ont suivi hier soir, après la clôture, les résultats d'Airbnb.
06:12Oui, Airbnb fait état de bénéfice plus élevé au troisième trimestre porté par des fortes réservations en Amérique du Sud et en Asie Pacifique.
06:21Les investisseurs saluent aussi les perspectives de la société pour la fin d'année qui sont optimistes pour les revenus,
06:27notamment du quatrième trimestre. Le titre ouvre à l'équilibre.
06:30Et puis on votait hier du côté des actionnaires de Tesla.
06:33Oui, ils ont validé la potentielle rémunération exorbitante d'Elon Musk qui se chiffre donc à 1 000 milliards de dollars sur 10 ans.
06:42Ce package a été approuvé par les trois quarts des voix présentes à l'AG.
06:46Cette rémunération pourrait donc atteindre les 1 000 milliards, mais uniquement si les objectifs de croissance sont atteints et ils sont très élevés.
06:54Le titre Tesla est en repli de 5%.
06:56Quels seront les temps forts la semaine prochaine sur les marchés pour les investisseurs, Pauline ?
07:00On prendra connaissance la semaine prochaine de l'indice ZOO allemand du mois de novembre.
07:04La suite des estimations de croissance du troisième trimestre est attendue avec celle de la zone euro et du Royaume-Uni notamment.
07:11Le calendrier américain devrait continuer d'être perturbé par le shutdown.
07:15Côté micro, on regardera les résultats de SoftBank mardi, Cisco mercredi, Tencent et Alibaba jeudi.
07:23Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, les infos clés du jour sur les marchés avec Pauline Grattel.
07:30Deux invités avec nous ce soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
07:42Arnaud Morel est avec nous, directeur de la gestion sous mandat de premier part à Asset Management.
07:46Bonsoir Arnaud.
07:46Bonsoir Grégoire.
07:47Et Aymeric Blanc nous accompagne, gérant action chez Taylor Asset Management.
07:51Bonsoir Aymeric.
07:51Bonsoir Grégoire.
07:52Le bilan de la semaine avec vous messieurs, semaine marquée par un narratif un peu différent peut-être autour de l'intelligence artificielle.
08:00Aymeric, il y a une semaine ou dix jours, le marché continuait de vibrer au rythme de l'IA et des annonces de deals, de projections, de perspectives.
08:09Le patron d'Nvidia, Assures, 500 milliards de dollars de commandes fermes à fin 2026.
08:15Bref, tout allait bien dans le monde de l'IA.
08:17Sur le plan boursier, en tout cas cette semaine, les choses ont patiné un peu plus.
08:23Oui, c'est vrai, ça a coïncidé avec la saison de publication.
08:26Il y a plusieurs acteurs d'importance qui ont publié, qui ont donné des messages, pas qui étaient décevants, mais des messages qui étaient surprenants.
08:35Par rapport à leur consommation de cash, par rapport à la manière dont ils allaient investir dans l'IA, les besoins en financement qu'ils allaient avoir et comment ils allaient financer ces projets dans l'IA.
08:46On a vu Meta qui avait annoncé une composante chiffrée sur les CAPEX qui était un petit peu floue et qui allait nous laisser penser qu'on allait avoir recours probablement à d'autres choses que du cash flow.
09:00Probablement de la dette, probablement peut-être qu'un jour on aura des augmentations de capitales aussi qu'on va voir arriver.
09:08Tout ça pour financer effectivement les besoins très importants qui leur paraissent en tout cas inéluctables à ces grands dirigeants de la tech.
09:16Qu'est-ce que ça change ?
09:17Parce que vu les montants engagés ou les promesses de montants, on se doutait bien qu'à un moment peut-être que la dette allait être un instrument qui allait servir quand même à financer ces CAPEX historiques, monstrueux,
09:29qu'on n'a pas vus depuis des générations peut-être dans nos économies, Emmerich.
09:35Qu'est-ce qui a changé ?
09:37Est-ce que le marché se projette déjà dans l'idée que ces grands hyperscalers auront un statut boursier différent demain ?
09:46Oui, alors après il ne faut pas oublier que ces acteurs-là, les META, Amazon et tous les autres, Alphabet, etc.,
09:54tous ces acteurs-là ont certes des valos dignes de leur statut dans la tech, donc des valos normativement élevés,
10:01mais elles avaient des générations de cash qui étaient absolument phénoménales aussi,
10:03avec des niveaux de marge nette qui étaient très importants, des générations de fric-achot qui étaient très importantes.
10:08Jusqu'à présent, les CAPEX qu'elles avaient étaient des CAPEX normatifs qui ne sortaient pas quelque part,
10:13qui ne faisaient pas de déviation par rapport au narratif global.
10:18Donc on pouvait racheter ces actions, on pouvait mettre en place des programmes pour les actionnaires, etc.
10:23Exactement, plan de retour à l'actionnaire, des investissements par-ci, par-là, sans que ça nuise effectivement à la bottom line.
10:28Et là, ce qu'on voit pour la première fois, c'est qu'on voit que ces investissements-là vont devoir être tellement massifs
10:32qui vont impacter la génération de cash, potentiellement le bilan,
10:36et qu'effectivement, on va avoir des énormes besoins en argent frais pour tous ces acteurs-là.
10:44Et ça, c'est nouveau.
10:45Mais ce n'est pas, quelque part, ce n'est pas anormal.
10:49Là, on a l'ancien logiciel, c'était des boîtes de tech très fortement margées,
10:54beaucoup de générations de cash, qui suffisaient à financer les projets.
10:56Aujourd'hui, je veux dire, quand Meta se plantait dans le Metaverse,
11:00et avait grillé plusieurs dizaines de milliards, personne n'avait sourcié.
11:04Et là, aujourd'hui...
11:04Vas-y, pendant deux ans, plus personne ne voulait du titre.
11:07Oui, alors bon, je vous invite à regarder la trajectoire de Meta.
11:09Ça n'a pas duré deux ans ?
11:10Ah non, mais depuis, c'était l'air, je suis d'accord.
11:12Mais pendant au moins 12 mois, c'était un vote d'edmonie.
11:15Plus personne ne voulait toucher Meta.
11:16Voilà, parce que les gens se demandaient ce qui se passait.
11:18Mais ça n'a jamais remis en cause la viabilité de l'entreprise, c'est sûr.
11:21Exactement.
11:22Et là, aujourd'hui, on a vraiment cette...
11:24On retourne dans un logiciel standard d'investissement.
11:26Une société qui est en croissance, normalement, investit.
11:28Et elle investit comment ?
11:29Il y a plusieurs solutions.
11:30C'était effectivement par son génération de cash,
11:33par son endettement ou par des levées sur les marchés.
11:35Et c'était le modèle normal de croissance.
11:37Et c'est normal que boursièrement, effectivement, ça se paye négativement.
11:41Parce que si c'est investir pour générer de la croissance,
11:44gagner des parts de marché,
11:46asseoir une position dominante dans un monde technologique
11:50qui vibre au rythme de l'IA,
11:53ça peut être bénéfique, y compris pour l'actionnaire.
11:55Bien sûr.
11:56Pour l'instant, ce n'est pas en première intention.
11:58En tout cas, ce n'est pas un mouvement qu'on observe.
11:58Normalement, investir, c'est vraiment ça.
12:00C'est investir pour le futur.
12:01En se disant...
12:02Amazon a passé des années à investir.
12:03J'investis aujourd'hui pour demain.
12:05Et c'est ça.
12:05Et c'est un petit peu ça, le corollaire du raisonnement initial.
12:10C'est de dire, bon, on investit aujourd'hui,
12:12mais pour quelle finalité ?
12:13Et la finalité, aujourd'hui, c'est...
12:15On se demande si on arrivera à générer suffisamment de chiffres d'affaires
12:18pour compenser ces investissements.
12:20Et alors, on va prendre à plusieurs débats.
12:23Qui va bénéficier de l'IA ?
12:25Qui va, effectivement, avoir des gros problèmes ?
12:29Bon, ça, c'est des sujets secondaires.
12:30Oui.
12:31Qui vont...
12:32Qui sont en...
12:33Oui, c'est ça, secondaires.
12:34Qui arrivent devant nous.
12:34Qui arrivent devant nous, voilà.
12:35Les sujets les plus importants sont là.
12:38Mais c'est encore un jeu très ouvert de ce produit-là.
12:40Voilà, exactement.
12:41Bon, on a franchi quand même une étape
12:43dans la relation entre le marché, les investisseurs
12:46et ce thème de l'IA
12:47avec ce qui s'est passé cette semaine,
12:49comme le décrivait Emmerich,
12:50de voir du financement par la dette, etc.
12:54On n'est plus dans la pure hype
12:56qu'on a connue ces dernières semaines
12:59et ces derniers mois.
13:01Déjà, il faut voir l'avenir aussi.
13:03Comme Emmerich l'a dit,
13:04voilà, aujourd'hui, les cash flow,
13:05il faut pouvoir avoir la suffisance
13:08et la visibilité dans les prochaines années
13:09pour financer l'ensemble de ces projets.
13:10On a parté juste sur la consolidation du marché américain.
13:14Quand même, il y avait quelques signaux techniques.
13:15Je me fermais, bien sûr.
13:17Il y a le narratif actuel
13:18où on a les valorisations, les CAPEX,
13:20nanani, nanana.
13:21Il y a quand même un taux de participation
13:23qui était assez faible.
13:24On avait quand même 50% des boîtes
13:26aux indices américains
13:27qui étaient au-dessus de la moyenne mobile 200 jours.
13:29Ça, c'était quand même un événement important.
13:32Et vous avez aussi quand même, mine de rien,
13:33un shutdown.
13:34Vous avez des taux longs qui restent élevés.
13:36Vous avez la communication
13:37de la Banque centrale américaine.
13:39Les chiffres d'inflation qui sont sortis,
13:40certes, légèrement de ça,
13:42de ce qui était attendu,
13:43mais c'est quand même sur une dynamique importante.
13:45Ces éléments sont déjà des avertissements.
13:48Alors maintenant, on peut trouver le narratif.
13:49On les voit tous passer
13:50à les niveaux de valorisation,
13:51les CAPEX qui reviennent
13:52sur les niveaux des dot com.
13:54On voit la corrélation.
13:55On a tout fait reposer sur Palantir
13:56au cœur de la semaine.
13:58C'était la faute de Palantir.
13:59C'est vraiment ce mouvement.
14:00Et on va dire que la consolidation,
14:02le mouvement final,
14:02on le trouve sur les nouveaux gagnants de l'IA.
14:05Justement, Oracle, Broadcom, AMD,
14:07qui ont des valorisations.
14:09Il y en a une, c'est 300, 60, 50 fois.
14:12Voilà, c'est un peu plus difficile.
14:13Quand on revient sur le reste de la côte,
14:15sur les hyperscalers et tout ça,
14:16on regarde en termes de valorisation.
14:19Enfin, c'est cher,
14:20mais c'est en dessous du niveau du Nasdaq
14:21pour l'année prochaine.
14:23Quelque chose près,
14:23mais le Nasdaq, c'est 29 fois.
14:25Les 7 magnifiques, c'est 28 fois.
14:28Avec quand même une génération de fricage
14:30à 26 %,
14:31des IPS qui sont aux alentours de 16 %.
14:33On est quand même assez à l'aise
14:35avec des niveaux de trésor,
14:36comme Émeric l'a souligné,
14:37qui sont quand même importants.
14:38Donc, sur cette partie-là,
14:40la valo, elle est justifiée.
14:42Maintenant...
14:43Ce n'est pas ces boîtes-là
14:43qui sont en bulle.
14:44C'est vraiment les...
14:45C'est ce qu'il y a autour.
14:46C'est les oracles, les AMD,
14:48les broadcoms.
14:49Enfin, les niveaux de valo,
14:50on la voit sur la publication de Palantir
14:52qui est excellente.
14:53Enfin, il n'y a pas de sujet
14:54sur la publication de Palantir.
14:56Ça sort, on ne s'attend pas à ça.
14:58Il relève leur objectif.
14:59Au début, 5 et moins 10 derrière.
15:03Et donc, c'est un peu ces éléments
15:04aujourd'hui qui chatouillent tout ça.
15:05Mais on a besoin de respirer
15:06sur le marché américain.
15:08Et on voit, c'est surtout
15:09toute la partie,
15:10et Bessent l'a dit l'autre jour,
15:11qu'il y a un pan de la cote
15:12qui est en récession.
15:13Il parlait de l'immobilier.
15:14Je trouvais que c'était assez intéressant.
15:16On voit comment la construction
15:16est traitée aujourd'hui aux États-Unis.
15:18Enfin, c'est des éléments
15:19qui sont quand même assez salvateurs.
15:21Donc, le requiem pour cette fin d'année
15:24et pour les prochains mois,
15:25c'est quand même de regarder
15:26ce qui peut aller.
15:27Donc, on voit une stat
15:29qu'on n'a pas l'habitude de regarder.
15:30C'était le Challenger.
15:31Oui, bien sûr.
15:32On l'a tous regardé.
15:32L'enquête Challenger,
15:33les destructions d'emplois
15:34sur le mois d'octobre.
15:35Voilà, plus de 150 000.
15:36Notre ami Digé
15:37qui en parle souvent.
15:38Mais voilà, après,
15:39pour une fois, on a une stat.
15:40Tout le monde n'a regardé que ça.
15:42Donc, si on a un marché de l'emploi
15:43qui se dégrade,
15:44on sait que l'inflation
15:45pour le pro reste au niveau 3%.
15:46La Banque Centrale
15:47pourrait quand même
15:48réduire, on va dire,
15:51sa politique monétaire
15:52et réduire ses taux.
15:53Et ça, ce serait un élément
15:54positif pour avoir
15:55une accalmie, on va dire,
15:56sur les taux longs,
15:57voire un peu baisser
15:58et voir toutes les valeurs
16:00un peu proxytos
16:00qui reprennent le relais
16:02sur les prochaines semaines.
16:03Je vais un peu loin.
16:03C'est une partie qui est en récession.
16:04Toute cette partie
16:05dans la projection
16:06qui est dans un cycle
16:07un peu embourbé.
16:08Et que Trump et Bessent
16:09animent un petit peu.
16:10Donc, c'est quand même
16:11les éléments que je trouve
16:12intéressants.
16:12Donc, l'idée d'une rotation
16:13ou de la mise en place
16:15d'une rotation,
16:16ce serait un minimum légitime.
16:17On en a besoin
16:18pour poursuivre comme ça.
16:19Après, c'est de voir
16:20un petit peu le PIB
16:21ne sort pas mal.
16:22Si on a des capex
16:23qui sont énormément investis
16:25aux Etats-Unis,
16:25ça représente 40%
16:26pratiquement de la croissance
16:27du PIB cette année.
16:29Et l'année prochaine,
16:30on repart avec 600 milliards.
16:31Donc, on a une croissance
16:32qui peut être là.
16:33Maintenant, c'est où en est
16:34le marché de l'emploi.
16:35Donc, on va en savoir un peu plus.
16:36J'espère qu'on va avoir
16:36des nouvelles positives
16:37sur le showdown.
16:38Voilà.
16:39Ça n'a pas l'air d'être
16:40en train de se régler
16:40au moment où on se parle.
16:41Mais on verra.
16:42Peut-être que les prochains jours
16:43seront plus prolifiques
16:44de ce point de vue-là.
16:46Quels sont les éléments
16:47que vous surveillez
16:48par rapport à l'idée
16:49d'une bulle ?
16:51Où est-ce qu'il y a peut-être
16:52déjà beaucoup trop de surchauffe ?
16:55Où est-ce qu'il n'y en a pas
16:56forcément ?
16:57Ce que disait Arnaud.
16:58C'est vrai que quand on regarde
16:59les P.E. des hyperscalers,
17:00bon, c'est pas 60, 80 ou 100 fois
17:05le chiffre d'affaires.
17:06Dans les marchés,
17:07enfin, en tout cas,
17:07dans l'asset management,
17:08il y a une doctrine qui dit
17:10que les valorisations,
17:11c'est un petit peu
17:11le facteur de rappel.
17:15C'est un facteur de soutien,
17:16mais aussi un facteur de rappel.
17:17Ça nous rappelle un petit peu
17:18à ce que doit être la réalité
17:19sur les moyens historiques,
17:2010 ans, 15 ans, 30 ans,
17:22tout ce qu'on veut.
17:23Mais, effectivement,
17:24s'il y a des déviations
17:25trop importantes,
17:26là, oui, effectivement,
17:27on peut commencer
17:28à se poser des questions.
17:29Et comme le disait
17:29très justement Arnaud,
17:31les plus gros hyperscalers,
17:32les plus gros investisseurs,
17:33les plus gros acteurs
17:34qu'on a cités jusqu'à présent
17:35sont des acteurs
17:36qui ont des valos.
17:37Ils ont des valos
17:38qui sont autour de la moyenne,
17:40voire un peu plus parfois.
17:41Parfois, certains sont
17:42sur la déviation standard,
17:43plus un,
17:44mais c'est souvent...
17:46Il y a des valos.
17:47Quand on regarde,
17:48effectivement...
17:48Mais par contre,
17:49il y en a certains
17:49qui ont des valos
17:50qui ont vraiment fortement dévié
17:51ou qui sont extrêmement élevés.
17:53Je pense à Palantir,
17:53aujourd'hui,
17:54on a 240 fois.
17:56De l'année prochaine,
17:57on est à 180.
17:58C'est un petit peu sur ça
17:59que les gens s'écharpent
18:00aujourd'hui.
18:00D'accord.
18:02Mais quand on regarde NVIDIA,
18:04NVIDIA,
18:05on est à 45.
18:06Oui, oui.
18:06Donc, voilà.
18:08C'est pas NVIDIA qui...
18:09En comptant la baisse,
18:09en comptant la baisse récente,
18:10on est à la moyenne.
18:11Oui, oui, oui.
18:12Donc, voilà.
18:13Donc, c'est vraiment
18:14cette histoire de valorisation
18:15et c'est vrai que beaucoup de...
18:17Alors, c'est vrai que
18:17quand on valose à l'Amérique,
18:18on regarde le V sur EBITDA.
18:20Oui.
18:20Donc, on ne regarde pas
18:21la marge nette,
18:22on ne regarde pas les PE,
18:23souvent.
18:23C'est vrai.
18:24Et ça occulte le fait
18:25que parfois,
18:25on n'est pas break-even nette.
18:27Donc, quand on n'est que
18:29break-even EBITDA,
18:30c'est quand même un problème.
18:31Et dans la tech,
18:32c'est vrai qu'on regarde
18:32beaucoup ce ratio
18:33et c'est vrai qu'il y a
18:33beaucoup de valeurs,
18:34aujourd'hui,
18:34qui ne sont pas rentables du tout.
18:36Et c'est quoi ?
18:36C'est plus la partie logicielle,
18:38alors,
18:38qui est peut-être
18:38en surchauffe aujourd'hui ?
18:39Oui, la partie logicielle.
18:40On se targue de licornes
18:43à plus d'un milliard de capilles
18:44en Europe et en France.
18:45Mais aux États-Unis,
18:46c'est des levées
18:47de 1, 5, 10 milliards
18:49pour des centaines de licornes.
18:52Des boîtes privées,
18:53donc,
18:53qui ne sont pas
18:54dans le marché public.
18:55Oui, qui sont en prêt
18:55avec des boutiques,
18:55qui ont levé des fonds
18:57et qui,
18:58alors dont on ne parle pas souvent,
18:59mais qui, effectivement,
19:00vendent du concept
19:01sur, effectivement,
19:02la gestion des données
19:03de la santé,
19:04sur les données professionnelles.
19:08Enfin,
19:08plein de concepts
19:08un petit peu comme ça
19:09autour de l'IA,
19:10avec le data mining,
19:12le data monitoring,
19:13le data,
19:14la gestion de la data.
19:16Et un peu comme Valentir.
19:17Oui, le raffinage.
19:18Valentir est la boîte
19:19la plus mature,
19:20en fait,
19:20dans ce secteur.
19:21Mais, voilà,
19:22tous ces acteurs-là,
19:23à mon avis,
19:24vont être, effectivement,
19:25soumis à ces rues d'épreuve,
19:27à mon avis,
19:27à court-moyen terme.
19:28Et d'un point de vue
19:29de gestion,
19:31il y a un risque
19:33dans ces marchés privés
19:34qui peut contaminer
19:35à un moment
19:36les grands marchés
19:37publics cotés ?
19:39Ça, je ne peux pas dire non.
19:40Il y aura toujours du remous.
19:43Est-ce que le risque
19:44est plus dans le privé
19:44que dans le public ?
19:45Oui, je pense.
19:46D'accord.
19:46Je pense.
19:47Après, il y a toujours
19:48un phénomène de diffusion,
19:51plus ou moins sévère.
19:52Je pense qu'il sera
19:53plutôt diffus que sévère.
19:55Parce que, effectivement,
19:56ça fait un moment
19:57qu'on guette le private equity.
19:58On parle beaucoup
19:59de fonds qui arrivent
20:00à échéance
20:00et qui n'arrivent pas,
20:01effectivement,
20:02à délester les dossiers
20:03dans lesquels
20:04ils étaient rentrés
20:04sur des valeurs
20:05assez considérables.
20:06Et donc, là,
20:07on commence à se demander
20:07si dans le private equity,
20:08il n'y a pas une bulle
20:09qui risque d'exploser.
20:11Bon, c'est plus vrai
20:12en Europe qu'aux US.
20:13Parce qu'effectivement,
20:14aux US, la vigueur
20:14du private equity
20:15est beaucoup plus importante.
20:19Mais, voilà,
20:19je pense qu'il ne faut pas
20:21perdre raison.
20:22Il faut rester un petit peu prudent
20:26mais pondérer
20:27dans la réaction adverse
20:29qu'on pourrait s'infliger.
20:30Je pense à Curie,
20:31la personne qui a shorté massivement
20:34les...
20:34Oui, Michael Burry.
20:35Oui, oui, oui.
20:36Alors, il short.
20:37Palantir, à la limite,
20:38on peut comprendre
20:39100 fois le chiffre d'affaires.
20:40Il y a peut-être
20:40une forme de déconnexion
20:42entre la valo de Palantir
20:43et sa valetée.
20:44Mais il short aussi Nvidia.
20:45Et donc, vous disiez
20:46qu'effectivement,
20:47Nvidia s'écarte assez peu
20:48de ses standards
20:49de valeur historique.
20:49Oui, mais dans son portefeuille,
20:51son short Nvidia,
20:52c'est 10%.
20:53Palantir, c'est 70%.
20:55Donc, il y a...
20:57Il y a quand même
20:58une discrimination.
20:58Et on voit
20:59sur ce vers quoi
21:00il pense qu'il y aura
21:01un problème.
21:02Oui, je comprends.
21:03Et c'est vrai,
21:04si demain,
21:05Palantir éclate
21:05ou a un problème
21:06plus ou moins grave.
21:09Valeurs très retail aussi.
21:10Je me permets
21:10de le dire au passage.
21:11Non, mais très retail
21:12dans le sens, le grand public.
21:13Oui.
21:14Ça fait partie des valeurs
21:15adorées par le grand public
21:16américain aujourd'hui.
21:17Évidemment,
21:18il y aura un phénomène,
21:19pas de contagion,
21:20mais un phénomène de diffusion
21:21proportionné à Nvidia
21:23parce qu'effectivement,
21:24Palantir travaille
21:25avec Nvidia.
21:26Bien sûr.
21:26Mais voilà,
21:27ça peut s'arrêter là.
21:28D'ailleurs,
21:28il y a tellement
21:29de débouchés
21:30pour l'IA
21:31et d'attentes
21:32par rapport à ce secteur
21:33que si ces valeurs-là
21:36éclatent,
21:38il y aura d'autres acteurs
21:39qui prennent en relais.
21:40Oui,
21:41effectivement.
21:42On verra.
21:43Ça a été aussi un peu
21:43le sujet de la discussion
21:44cette semaine
21:45avec cette petite bourde
21:46de la CFO d'OpenAI.
21:48Mais quand on lui demande
21:49comment vous allez financer
21:51et assurer
21:51les 1,5 trillion de dollars
21:53d'engagement
21:54que vous avez pris
21:55en quelques semaines,
21:56quelques mois,
21:57depuis le début de l'année,
21:59elle évoque des solutions
22:00de private equity,
22:01bien sûr,
22:02des solutions industrielles
22:03avec leurs partenaires
22:03avec lesquels ils sont
22:04en train de nouer
22:04un certain nombre
22:05de grands deals,
22:07de grands accords.
22:08Et puis,
22:08dans la même phrase,
22:09elle évoque la possibilité
22:10d'un backstop.
22:11Elle dit
22:11backstop gouvernemental.
22:13Et là,
22:14tout le monde s'est dit
22:15mais attendez,
22:16on n'était pas informé
22:17que pour financer
22:18ce trillion et demi
22:21de dépenses,
22:23d'investissements,
22:24vous attendiez
22:25une garantie gouvernementale
22:27sur votre dette
22:28et en même temps,
22:29quand on y pense,
22:30on se dit
22:30mais ça fait partie
22:31de la stratégie
22:32d'une administration
22:33comme celle de Trump
22:34de développer massivement
22:35cette technologie.
22:36Oui,
22:37l'Infession Reduction Act,
22:39tout ce SHIP Act,
22:41enfin le plan Stargate,
22:42tout ça,
22:42c'est des plans d'investissement
22:43assez massifs.
22:44Et en fait,
22:45je pense qu'elle a été
22:46malheureuse dans ces termes
22:46et qu'elle a voulu dire
22:50des partenariats
22:51publics-privés,
22:52un peu les pipiers.
22:52Je comprends,
22:53le mot n'était pas le bon.
22:54Elle l'a dit elle-même,
22:55ça a brouillé mon message.
22:56Voilà, c'est ça.
22:56Je pense qu'elle a perdu
22:57un peu les gens
22:58et les gens se sont dit
22:59on a peut-être un problème.
23:00Mais ça a mis le doigt
23:01quand même sur l'idée
23:02que ces boîtes-races
23:02sont systémiques
23:03et qu'on ne pourra pas
23:04les laisser tomber.
23:05Ça a mis la loupe
23:06sur un problème
23:07qu'on avait identifié
23:09mais dont on ne savait pas
23:12trop quoi faire.
23:13Et c'est vrai
23:14que 1 500 milliards
23:14sur 10 ans,
23:16c'est pas mal d'argent.
23:19Quand même.
23:20Je sais bien,
23:21c'est pas plat
23:22pour demain tout de suite.
23:23Mais voilà,
23:23maintenant,
23:24il va falloir trouver
23:25les financements.
23:25Oui, Arnaud ?
23:27Je disais que oui,
23:28c'était largement relégué
23:29sur les réseaux
23:30et après,
23:31on voit aujourd'hui
23:31tous les investisseurs
23:32qui ont quand même été
23:33très très bons
23:34sur l'année 2025.
23:35Après,
23:36ils ont racheté
23:36toutes les baisses.
23:38Est-ce qu'on a
23:38forcément fait ?
23:38Un peu moins cette semaine,
23:39j'ai l'impression.
23:40Peut-être,
23:42on va voir.
23:43On verra.
23:45Il y a eu des parcours stellaires.
23:47La logique de prise de profit
23:49n'est pas illégitime,
23:50quel que soit le déclencheur,
23:51le narratif,
23:52etc.
23:53Il y a matière
23:53à prendre des profits
23:54sur ces entreprises
23:55sans que ça remette en cause
23:57ni le thème de l'IA
23:59ni la performance boursière
24:00de ces boîtes-là.
24:01Mais Arnaud,
24:01point sur le doigt
24:02sur un sujet important,
24:03c'est la résilience
24:04du retail
24:05et des investisseurs
24:06par rapport aux baisses.
24:07Ça, c'est quelque chose
24:08qu'on n'avait pas avant.
24:09Avant,
24:09on avait des baisses
24:10avec des mécanismes
24:11auto-entretenus
24:11qui faisaient que les baisses
24:13pouvaient s'accélérer.
24:14Aujourd'hui,
24:14les baisses sont rattrapées
24:15immédiatement.
24:16Il y a un backstop !
24:16Voilà,
24:16il y a un backstop assez court
24:17comme s'il y avait
24:18une moyenne mobile
24:19avec très peu de jours
24:23et qui faisait qu'effectivement
24:24dès qu'on sentait
24:25un certain niveau de baisse,
24:26le marché se précipitait
24:27pour racheter en se disant
24:28« Ah là, je fais une bonne affaire,
24:29ça va baisser un petit peu. »
24:30Bon, on verra.
24:31Après 2, 2, 3% de baisse,
24:334% de baisse
24:34pendant les accès de semaine,
24:35on verra effectivement
24:36si des acheteurs se présentent
24:37pour racheter
24:38ces points bas de marché.
24:40L'idée de la rotation,
24:41je veux bien qu'on y revienne
24:42aussi, Arnaud,
24:43sur le marché américain,
24:44vous dites
24:45« Il y a de la place
24:47pour voir quand même
24:48d'autres sujets
24:49que le seul sujet
24:50de l'intelligence artificielle. »
24:52Oui, clairement,
24:52déjà,
24:53on a un secteur
24:53qui a été matraqué
24:54aux États-Unis,
24:55c'est la santé.
24:56Je pense qu'on commence
24:57à avoir un peu plus
24:58de visibilité
24:59avec la jurisprudence mère,
25:00la Corriere,
25:01même s'il vaut ce qu'il vaut
25:02avec Novo et Lilili.
25:03Donc c'est Pfizer,
25:04c'est ça,
25:04qui a signé un deal ?
25:05Oui, Pfizer,
25:06avec l'administration américaine.
25:07Avec la plateforme
25:10de distribution
25:10qui s'appelle TrumpX,
25:11c'est de mémoire.
25:12Mais oui, c'est Trump
25:12qui va distribuer.
25:13Je le dis de mémoire.
25:14Non, mais c'est ça.
25:14Ça ne représente pas grand-chose
25:15du chiffre d'affaires.
25:16C'est plus de la communication
25:17qu'autre chose.
25:18Mais la santé,
25:18il me semble quand même
25:19pas mal.
25:20Et après,
25:20toutes les valeurs
25:21potentiellement sur la construction,
25:23clairement,
25:24aujourd'hui,
25:24qui est un peu en déroute
25:25comme aux États-Unis,
25:27ça, c'est un sujet
25:28qui serait quand même intéressant.
25:29Ce que je vous dis,
25:29c'est toutes les valeurs
25:30proxito
25:30qui devraient normalement
25:31prendre le relais.
25:32Et on regarde,
25:33on nous l'oublie souvent,
25:33et je regardais,
25:34ce matin en regardant,
25:35les Nasdaq Next 100.
25:37Oui.
25:38Mais qui fait deux fois
25:38la perf du Nasdaq
25:39cette année.
25:39Et c'est des valeurs
25:40qui ne sont pas forcément rentables.
25:42On en revient un peu
25:43sur tout ce qu'on dit,
25:44mais cette euphorie
25:45apporte aussi quand même
25:47pas mal d'interrogations
25:48dans la performance
25:49de certaines valeurs.
25:51Mais ça,
25:51je pense qu'on en parlera
25:52peut-être un peu plus tard.
25:53Mais voilà,
25:54il faut qu'on ait
25:54un marché plus dense
25:55pour avoir une pérennité
25:57de cette hausse.
25:58Sinon,
25:58ça va être des sujets
25:59comme on a cette semaine
26:00qui vont revenir
26:01de façon plus assidue,
26:02je pense.
26:02L'immobilier,
26:04il faut soutenir
26:06le soldat immobilier.
26:08C'est à la fois
26:08ce que dit
26:09Stephen Mayran
26:10au sein de la Réserve
26:10fédérale américaine,
26:12soutenu évidemment
26:12par Scott Besson
26:13qui a fixé
26:15comme principal indicateur
26:17de performance
26:18ou de réussite
26:19le taux long,
26:20le 10 ans américain.
26:21Ce n'est pas les taux courts,
26:21lui,
26:22que Besson veut voir baisser.
26:23C'est vraiment les taux longs.
26:24La Fed est en train
26:24de l'aider
26:25en la matière,
26:26Arnaud,
26:27on parle du bilan,
26:28on arrête la réduction
26:29du bilan,
26:30on verra peut-être
26:31une Fed nette acheteuse
26:32à nouveau
26:33dans le marché
26:34en 2026.
26:35La fin du QT
26:35le 1er décembre.
26:37Déjà,
26:37ça va être peut-être
26:38une force de soutien
26:39aussi avec des liquidités.
26:40Déjà,
26:40il y en a beaucoup
26:41sur le marché.
26:41Pour la partie longue
26:42de la cour,
26:42ça peut aider.
26:43Donc ça,
26:44c'est quand même
26:44les choses qui sont,
26:45je pense,
26:46Salvatore,
26:47et c'est bien
26:47drivé par le secrétaire
26:49du Trésor
26:50qui fait beaucoup
26:51d'émissions très courtes
26:51aussi,
26:52ce qui aide aussi
26:54sur cette partie-là.
26:54peut-être
26:59mouvement
27:00effectivement
27:00de baisse des taux.
27:01En tout cas,
27:01tous les secteurs
27:03et les valeurs
27:03proxito
27:04ont peut-être
27:04peut-être amenés
27:08à retrouver
27:09de l'intérêt
27:10pour les marchés
27:10et pour les investisseurs.
27:11Emmerich,
27:12c'est génial
27:13parce que Taylor,
27:15vous lancez là
27:15un fonds action
27:16large cap
27:18américaine,
27:19c'est ça ?
27:20Ça m'intéresse
27:21beaucoup de comprendre
27:22effectivement la stratégie
27:23quand on lance
27:24un fonds dédié
27:25aux actions américaines
27:26aujourd'hui
27:27avec de l'argent
27:28qu'il va falloir déployer
27:29et investir
27:30dans des marchés
27:30dont on dit
27:31c'est cher.
27:33Oui.
27:34Alors,
27:34si on regarde
27:35le S&P
27:36ces 20 dernières années,
27:38il a toujours été cher.
27:40Non mais,
27:40si on attend
27:41le point bas
27:42ou un bon moment
27:43pour investir,
27:44on n'y va jamais
27:44et on rate le train
27:45depuis 20 ans.
27:47Du coup,
27:48il y a un moment donné,
27:48il faut toujours investir
27:49et quand on veut,
27:51on paye.
27:54Effectivement,
27:55la zone US
27:56était une zone
27:57digne d'intérêt
27:58boursièrement parlant,
27:59c'était une zone
27:59importante
28:01pour compléter
28:01notre allocation
28:02en interne
28:05et par rapport
28:05à notre clientèle.
28:08On a une approche
28:10un petit peu top-down
28:11chez nous.
28:12Effectivement,
28:13on est amené
28:14assez naturellement
28:15à étudier
28:15les valeurs US
28:16et les valeurs européennes
28:17et donc,
28:18c'était un complément
28:20assez naturel
28:20de la gamme.
28:21Donc,
28:21oui.
28:23Est-ce que c'était
28:23le bon timing
28:24pour commencer à investir
28:25ou alors,
28:26est-ce que c'est
28:26le bon moment
28:26ou est-ce qu'il y a...
28:27Comment on fait ?
28:28Voilà.
28:28C'est-à-dire,
28:28au regard des paramètres
28:30du marché américain
28:31aujourd'hui,
28:33c'est quoi la stratégie
28:34pour déployer
28:35de l'argent frais
28:35dans ces marchés-là ?
28:36C'est là où il faut
28:37avoir une approche
28:38un petit peu spécifique,
28:39je pense,
28:39parce que si on se contente
28:40de faire du bottom-up
28:41avec une approche discriminée
28:42sur stock picking,
28:44que des valeurs,
28:45avec des histoires
28:45très spécifiques
28:46pour chacune des valeurs
28:46ou des valeurs faibles,
28:49on l'a vu,
28:49Arnaud l'évoqué,
28:50il y a pas mal
28:51de value trap
28:51sur la côte américaine
28:52en ce moment.
28:53Il y a beaucoup
28:53de secteurs
28:53qui n'ont pas marché
28:54et qui ne remplissent pas
28:56du tout
28:56leur objectif boursier,
28:57entre guillemets,
28:58leur mandat.
28:59Les valeurs défensives,
29:00les valeurs psychiques,
29:01ces valeurs-là,
29:01ne fonctionnent pas.
29:03On parle de l'immobilier,
29:04on parle de l'énergie,
29:05on parle de la santé,
29:08enfin,
29:08plein de sujets comme ça
29:09qui, effectivement,
29:10ont des problèmes
29:11de comportement.
29:14Et donc,
29:14je pense qu'il faut
29:15vraiment avoir
29:15cette approche
29:16un petit peu,
29:18là encore,
29:18effectivement,
29:19top-down,
29:20où on va aller dire
29:20qu'est-ce qui va marcher
29:22court, moyen, long terme.
29:23Essayer de capter
29:23des grandes thématiques,
29:25des grands thèmes
29:26dans lesquels
29:26on va pouvoir investir
29:27et pas faire que du buy and all,
29:29parce qu'on peut,
29:29effectivement,
29:30être actif
29:30au sein de ces allocations
29:31thématiques,
29:32mais aller,
29:33effectivement,
29:33identifier ces grands thèmes
29:34et qui,
29:35en théorie,
29:36vu l'argent
29:37qui est en train
29:37d'être déployé
29:38dans l'économie américaine
29:38sur ces sujets-là,
29:39devrait être porteur
29:41à court,
29:41moyen, long terme.
29:42Donc,
29:42ça part forcément de l'IA.
29:44Ça part forcément de l'IA.
29:45Ça peut être,
29:45voilà,
29:46exactement.
29:46Alors,
29:46il y a l'IA,
29:47évidemment.
29:48Alors,
29:48nous,
29:49on est plus,
29:49effectivement,
29:50après avoir étudié
29:51longuement la partie IA,
29:53on est beaucoup plus
29:54sur la partie équipement,
29:56donc équipement,
29:57infrastructure.
29:58Donc,
29:58voilà,
29:58ça,
29:58c'est déjà sur la partie
29:59IA pure.
30:00Après,
30:00sur les sujets
30:01connexes à l'IA,
30:02aujourd'hui,
30:03les data centers,
30:04on ne communique pas
30:04sur la puissance calculée.
30:05On communique sur les mégawattheures
30:07ou gigawattheures.
30:09Donc,
30:09on communique sur la puissance
30:10électrique consommée.
30:11Donc,
30:11ça nous donne un signal
30:12qu'on va avoir besoin
30:13d'énergie,
30:14on va avoir besoin
30:14de resizer les réseaux électriques
30:16qui sont vieillissants,
30:17ils ont plus de 45 ans
30:17dans les US.
30:19On va avoir besoin
30:20d'infrastructures,
30:21on va avoir besoin,
30:21effectivement,
30:22de construction.
30:23Je veux dire,
30:24j'ai étudié
30:25ce secteur énergétique
30:26cette semaine.
30:28Chez la plupart
30:29des énergéticiens
30:29qui,
30:30effectivement,
30:30sont connectés
30:30dans des endroits
30:31un petit peu
30:31dits d'intérêt
30:32pour les data centers,
30:33il y a des centaines
30:34de demandes
30:35de connexion
30:36de data centers.
30:38C'est un marché
30:38en pleine expansion
30:39et qui,
30:40effectivement,
30:40est en cours
30:41de déploiement
30:42d'un point de vue financier.
30:44Donc,
30:44je pense qu'il y a
30:45plein d'intérêts
30:47sur le cours
30:47moyen-long terme.
30:48Des boîtes
30:48comme Legrand,
30:49Schneider en Europe,
30:50ça fait déjà un moment
30:51qu'on les a identifiées
30:52comme étant des boîtes
30:53connectées justement
30:54à ce thème de l'IA
30:55et y compris sur le marché
30:56américain.
30:56C'est des boîtes
30:57qui ont de l'activité
30:57sur le marché américain.
30:59C'est vrai qu'on a tous été surpris
30:59là-dessus.
31:00Legrand a eu un petit pain
31:01cette semaine.
31:02Visiblement,
31:03c'est juste un petit incident
31:05boursier,
31:06un problème de communication
31:07avec le marché
31:08et les investisseurs
31:08ou il y a autre chose
31:09dans ce que nous dit
31:10Legrand cette semaine
31:11sur cet aspect
31:12d'efficience énergétique
31:13et data center,
31:14j'entends ?
31:14Non, bien sûr.
31:15C'est vrai que tous ces acteurs,
31:16les Simons,
31:17Schneider,
31:17Legrand,
31:18n'avaient jamais vraiment
31:20communiqué sur cette partie
31:21data center.
31:22C'est donc,
31:25c'est 20% de leur activité
31:26aujourd'hui.
31:26Absolument.
31:26C'était rien il y a 10 ans,
31:29c'est passé de 0 à 20
31:30en 10 ans.
31:31Et du coup,
31:31ça a pris un peu
31:31tout le monde par surprise.
31:33Et quand on a commencé,
31:34et du coup,
31:35ça a effectivement commencé
31:36à faire dévier un petit peu
31:37les valorisations
31:37parce que les gens se sont dit
31:38c'est peut-être un peu plus tech,
31:40il faudrait peut-être
31:40les valoriser un peu mieux
31:41et effectivement,
31:42il y a de la croissance.
31:45Donc oui,
31:45alors Legrand,
31:46sur la partie publication,
31:4820% chiffre d'affaires,
31:50c'est l'acteur
31:51qui a les marges
31:51les plus élevées du secteur.
31:52C'est un best-in-class.
31:55Mais effectivement,
31:56sur la partie communication,
31:57ils ont toujours été prudents.
31:59Ils ont toujours été
31:59très conservateurs.
32:00Et là,
32:01fidèles à leurs habitudes,
32:02ils n'ont pas dit
32:03les amis,
32:04on va faire plus 30% de croissance.
32:06Ils ont dit
32:07croissance,
32:08comme on a annoncé,
32:08on va remplir les objectifs
32:09de l'année 2025.
32:112026 ne devrait pas
32:12tomber se passer non plus.
32:12La feuille de route, quoi.
32:13Voilà, la feuille de route.
32:14Le problème,
32:15c'est que le marché
32:15s'attendait mieux.
32:17Mais alors,
32:17c'est peut-être lié au fait
32:18qu'au T2,
32:19ils avaient très positivement
32:20surpris le match.
32:22Le marché s'attendait
32:23à une nouvelle surprise.
32:25Et ça ne s'est pas passé.
32:27Et du coup,
32:28il y a eu une réaction
32:28un petit peu forte
32:29et un peu épidermique.
32:31Je pense que c'est,
32:32sans donner de conseils,
32:33c'est...
32:33Oui, ça ne remet pas en cause
32:34l'histoire.
32:35C'est une bonne opportunité
32:36de rajouter.
32:37Je comprends.
32:37Très clair.
32:38Qu'est-ce que vous retenez ?
32:39Globalement,
32:40des publications en Europe,
32:41notamment Arnaud,
32:43et en dehors du thème de l'IA,
32:44est-ce qu'il y a eu
32:45des bonnes choses ?
32:46Est-ce qu'il y a matière,
32:47justement,
32:47peut-être à revenir
32:48sur certains secteurs ?
32:50Là aussi,
32:50à favoriser une rotation.
32:52Donc,
32:52aux États-Unis,
32:52c'est la tech leader,
32:53bien sûr,
32:54et le reste qui ne fait rien.
32:56En Europe,
32:56le secteur fort,
32:57c'est plutôt le secteur bancaire,
32:58financier.
32:59L'industrie,
33:00ce qu'on porte plutôt bien
33:01aussi en Europe.
33:04Déjà,
33:05nous ne voulons pas
33:05notre plaisir.
33:06Les publications,
33:07elles ont été quand même
33:07très bonnes
33:08en termes de création d'IPS.
33:09Et ça,
33:10c'est quand même
33:10quelque chose d'important.
33:11Le mois dernier,
33:12je l'avais souligné,
33:13on avait révisé drastiquement
33:14à la baisse les IPS.
33:15On était attendu,
33:16je crois,
33:16à moins 2.
33:17Là,
33:17on est repassé
33:17à plus 2.
33:18Donc,
33:18sur le période de publication,
33:20on reprend plus 4.
33:21Déjà,
33:21c'est un peu positif.
33:22Peut-être qu'on va finir l'année
33:23en positif.
33:25Ouais,
33:25c'est ce qui est quand même bien
33:25parce que ça fait deux ans
33:27que ça ne se passe pas comme ça
33:28forcément en Europe.
33:30La publication,
33:31quand même dans le luxe.
33:32Ce que vous disiez,
33:32Grégoire,
33:33tout à l'heure,
33:33c'est qu'on a des secteurs leaders.
33:34Bon,
33:34la tech,
33:35clairement,
33:35avec les SML
33:36qui a été confirmé.
33:37C'est vrai.
33:38SAP,
33:38voilà,
33:39ça se porte pas mal.
33:40les financières,
33:42la tech
33:42qui se porte bien.
33:43Les industriels
33:44où ça commence à se casser
33:45un petit peu,
33:46notamment sur les publications
33:47de Saint-Gobain et SPI.
33:48On en arrive toujours
33:49avec des niveaux de valorisation
33:50et des volumes
33:51qui commençaient un petit peu
33:52à se tasser quand même
33:52sur la partie européenne.
33:54Donc,
33:54ça,
33:54c'était les points
33:54un petit peu saillants.
33:56Et il faut qu'on ait,
33:57pareil,
33:57un élargissement de la cote
33:58et des points de relais.
33:59Et là,
33:59on a le luxe qui publie,
34:01notamment LVMH
34:01qui revient en croissance
34:03organique positive.
34:04Ça faisait pratiquement 18 ans
34:05et que ce n'était pas le cas.
34:06Donc,
34:06ça,
34:06c'est un point quand même fort.
34:07On voit que toutes les divisions
34:08sont en croissance.
34:09On a des effets volume.
34:10On n'a pas encore
34:11des effets prix.
34:13Dior,
34:13ça marche très bien.
34:14Donc,
34:14ça,
34:15c'est pour nous très bon.
34:16La valorisation,
34:17ça se paye à 26 fois aujourd'hui
34:18mais le BPA
34:19n'a pas encore travaillé.
34:20Donc,
34:20la valo,
34:21pour moi,
34:21aujourd'hui,
34:21je n'en parle pas
34:22parce que ce n'est pas un sujet.
34:23Donc,
34:24le secteur du luxe
34:25me semble aujourd'hui intéressant.
34:26Richemont,
34:26je crois que ça s'est pas trop mal passé aussi.
34:31Kering,
34:31voilà,
34:32toujours en croissance
34:32on restructure,
34:38on baisse le niveau de dette.
34:39C'est le cahier des charges
34:40de la famille Pinault,
34:41clairement.
34:42Et ensuite,
34:43on a Hermès
34:44qui est un peu déçu
34:45mais pareil,
34:45c'est un niveau de valorisation élevé.
34:47Ils font leur 10%
34:48de croissance organique.
34:49Quand même.
34:49Excusez du peu.
34:50Quand même.
34:50Mais on était habitués
34:51à avoir une latitude
34:52un peu plus importante
34:53et être un peu plus
34:54des deux chiffres.
34:56Voilà un petit peu
34:56ce que je reprends
34:58à l'intérieur.
34:59Et hier,
35:00une publication d'Astraeneca
35:01qui était très bonne.
35:02AstraZeneca ?
35:03Oui, AstraZeneca.
35:04Sanofi aussi,
35:04ça s'est très bien passé.
35:05Alors,
35:05on challenge toujours Sanofi,
35:07Monoproduits.
35:08Mais ils font des belles acquisitions
35:09sur des biotech
35:10pour pouvoir avoir les relais
35:11de croissance
35:12sur le Dupixent
35:13post-2030.
35:15C'est une valorisation
35:16qui est au rabais,
35:17qui a un dividende.
35:18C'est un bon management.
35:19Monsieur Hudson,
35:19il s'est débrouillé très bien
35:20depuis qu'il est arrivé à la tête.
35:22Il a fait le travail,
35:24on va dire,
35:24de vendre
35:26tout ce qui n'était pas
35:27forcément rentable
35:27où on est arrivé
35:28en fin de cycle.
35:29Donc ça,
35:30c'est un peu les éléments
35:30qu'on aime bien.
35:32Et la bonne surprise,
35:32c'est aussi les pétrolières
35:33qui se tiennent bien
35:34avec un baril de pétrole
35:35très volatile.
35:36On voit des ovnis
35:37comme Enir,
35:37Epsol qui se tiennent
35:38très très bien.
35:39Voilà, pareil,
35:40ils sont moins exposés
35:40au Moyen-Orient.
35:41Ceci peut être expliquant cela
35:42par rapport à une totale
35:44où c'est un peu plus délicat.
35:46Et les utilities aussi
35:47qui se tiennent bien,
35:48notamment sur les...
35:49Très bon secteur en Europe
35:50cette année.
35:50Iberdrola en leader.
35:52On a les traitements
35:53des eaux aussi en Italie
35:55qui repart un petit peu.
35:56Il y a de l'aspect,
35:56mais les...
35:57Enfin voilà,
35:58je ne vais pas les citer
35:58parce que je ne suis pas
35:59investi dedans,
35:59mais c'est des points
36:00que je surveille à l'intérieur.
36:01Un EDPR,
36:02j'ai trouvé la publication
36:02assez dur.
36:03En Portugal, ça, d'accord.
36:04Voilà, 60% du business
36:05aux Etats-Unis
36:06sur les énergies renouvelables.
36:07Ça a un peu souffert aussi
36:08de tout ça.
36:08Donc les utilities,
36:10le luxe,
36:10il prend le relais
36:11en gros secteur derrière.
36:12Donc ça, c'est bien.
36:13Peut-être qu'il va prendre le relais
36:14sur les industriels européens
36:15où hier,
36:16la publication de Rennes Metal,
36:17on va dire,
36:18on est un peu court
36:19par rapport à ce qu'on était
36:20sur les derniers temps.
36:21des attentes qui se sont envolées.
36:23Sur Thalès aussi.
36:24Donc voilà,
36:26ce serait l'idée
36:26d'avoir un marché
36:27qui reprend un petit peu
36:28là-dessus.
36:29Des prévisions de 10 pièces
36:30qui sont assez bonnes
36:31l'année prochaine.
36:31Peut-être optimiste,
36:32mais c'est le jeu
36:33de chaque année.
36:35Voilà,
36:35des valorisations
36:35qui sont en moyenne
36:37en Europe.
36:38On a une Allemagne
36:39avec un plan de relance,
36:40une France,
36:40le peu ou prou,
36:41qui va peut-être trouver...
36:42Ah, mais il y a des arguments
36:43positifs.
36:43Voilà, il y a quand même
36:44des éléments.
36:44Quand je regarde...
36:45Même si on parle de Valot,
36:47le Valot ne fait pas tout,
36:48mais ça donne quand même,
36:51c'est les TRI,
36:52les rendements
36:53comme dans l'immobilier
36:54ou bien d'autres choses
36:55ou comme sur le marché
36:56obligataire.
36:56J'en finis là.
36:57C'est juste pour dire,
36:58donc en Europe,
36:59on est sur la moyenne historique
37:00et c'est là où on a les BPA
37:02qui sont les plus dynamiques
37:02pour l'année prochaine.
37:04Au Japon,
37:04vous êtes sur des Valot
37:05très très élevés.
37:06Aux Etats-Unis,
37:07on en vient d'en parler.
37:08Et la Chine,
37:09mine de rien,
37:09elle a repassé aussi
37:10au-dessus de sa moyenne historique
37:11des 10 dernières années.
37:12On a 12 fois la moyenne,
37:13je crois,
37:13la moyenne,
37:13on sait.
37:14Donc l'Europe
37:15et les Etats-Unis
37:16peuvent être des bons animaux
37:18à travailler
37:18sur le marché des actions
37:19l'année prochaine.
37:20Sur l'Europe,
37:21je ne sais pas
37:22si vous réagissiez
37:23au secteur du luxe,
37:24mais oui,
37:24est-ce qu'on peut avoir
37:25une forme de rotation ?
37:26Est-ce que des secteurs
37:27qui ont été des darlings
37:28historiques du marché
37:29peuvent revenir,
37:31retrouver de l'intérêt
37:31auprès des investisseurs ?
37:33Emric ?
37:34Alors dans le luxe,
37:36modulo post-Covid,
37:38où il y avait eu
37:38des excédents d'épargne
37:39qui s'étaient créés
37:40très très importants
37:41et où il y avait eu
37:42effectivement
37:42des croissances
37:44phénoménales dans le luxe.
37:45Les années folles.
37:46Voilà, les années folles.
37:47C'était vraiment ça.
37:48Le normatif du luxe,
37:50c'est ce qu'on vit actuellement.
37:51On vit une normalisation
37:52du secteur du luxe.
37:54Mais ce qui se passe,
37:55c'est qu'aujourd'hui,
37:56le luxe,
37:57après s'être normalisé,
37:59doit retrouver
37:59des zones d'achalandise
38:02en croissance,
38:04nommément les US,
38:06la Chine.
38:07Et effectivement,
38:07la Chine,
38:08c'est un peu
38:08la grosse interrogation
38:09et on a vu
38:10que c'était
38:11un petit peu reparti.
38:11et sans plan de relance
38:13en Chine.
38:14Parce qu'on a eu
38:14des plans de préservation
38:15de différents secteurs
38:16qui étaient sinistrés,
38:17les banques et l'immobilier.
38:18On n'a pas eu
38:19de plan de relance
38:19en Chine
38:20de la consommation.
38:21Du coup,
38:22c'est effectivement
38:23des facteurs
38:24un petit peu d'espoir
38:25parce qu'on se dit
38:26qu'on a une zone économique
38:28importante
38:29pour nos sociétés
38:30parce qu'effectivement,
38:31les sociétés européennes
38:32sont très fortement
38:33exportatrices.
38:34qu'on se dit
38:36qu'on a peut-être
38:37effectivement...
38:38Et ça peut riréter
38:39alors le secteur du luxe ?
38:41Potentiellement.
38:42Potentiellement,
38:43oui.
38:43Je pense qu'il va falloir
38:45qu'on confirme
38:46la prochaine publication,
38:48les deux prochaines publications,
38:49qu'on confirme un petit peu
38:50ce mouvement
38:50de réappréciation
38:51et de maintien
38:52de la croissance
38:53aux US
38:53et en Europe
38:54et en Chine,
38:56parce que l'Europe,
38:57ce n'est pas ça.
38:59Et oui,
39:00pourquoi pas ?
39:01C'est un peu trop tôt,
39:02je pense,
39:02pour se prononcer
39:03sur l'auto,
39:03par exemple.
39:04Là,
39:04pour l'instant,
39:05je pense qu'on a encore...
39:05En octobre,
39:06ça a été un bon mois
39:07pour le secteur auto,
39:07non ?
39:08Non ?
39:09Je ne sais pas.
39:10Je ne sais pas,
39:11mais partant d'abord
39:12boursièrement.
39:13Boursièrement,
39:14il y a eu des réactions
39:14positives à des nouvelles
39:16qui continuent
39:16d'être des mauvaises nouvelles.
39:17Voilà.
39:18Mais c'est ça qui est intéressant.
39:19Mais c'est ça.
39:19Notre problème à nous,
39:20en tant qu'asset manager
39:21sur les marchés aujourd'hui,
39:22c'est la dissonance
39:23d'informations.
39:24On a des publications
39:25qui parfois sont désastreuses
39:26et on a des marchés
39:27qui montent
39:28pour des raisons de momentum,
39:29flux passif,
39:30enfin tout ce que vous voulez.
39:32Ou alors,
39:33tout simplement,
39:33l'espérance
39:33que les choses
39:34pourraient s'améliorer
39:34et qu'on touche
39:35le fond de la piscine.
39:37Et sur l'auto,
39:37c'est une question ?
39:38Sur l'auto,
39:39il y a une vraie question
39:40en suce pour là-dessus.
39:41C'est à voir
39:41si on est au fond du trou
39:43ou pas encore.
39:44Voilà.
39:45Par exemple,
39:46publication dans Lux,
39:47ce n'était pas fou,
39:48mais c'était vraiment pas mal
39:49en amélioration.
39:50Et donc,
39:50ça nous a donné l'espoir
39:51qu'on allait pouvoir
39:52se projeter à terme.
39:53Les semis,
39:54pareil,
39:54on s'attendait
39:54à des publications
39:55qui n'étaient pas terribles.
39:56Et au final,
39:56quand elles sont sorties
39:57sur le chiffre d'affaires,
39:59sur les marges,
40:00même le carnet,
40:02ce n'était pas fou.
40:04Mais le message,
40:05la tonalité du message
40:06était positive.
40:07Donc là,
40:07effectivement,
40:08on a eu un point d'infection.
40:10Il y a pas mal
40:10d'investisseurs
40:11qui étaient en dehors
40:12du luxe et des semis
40:13qui ont raté
40:14la vague de hausse
40:15en septembre.
40:17Sur l'auto,
40:18vous voulez dire, Arnaud ?
40:19Il y avait la fin
40:19des crédits d'impôts
40:20au 30 septembre.
40:22Mais ça,
40:22c'est clairement,
40:23on le voit,
40:24avec toutes les marques américaines.
40:26Voilà,
40:26c'est peut-être
40:27l'arbre qui se cache la forêt.
40:28Après,
40:28je ne vais pas être
40:29l'oiseau de mauvaise augure.
40:30De toute façon,
40:30après,
40:30la performance du secteur.
40:31Oui,
40:32j'allais dire,
40:32ça fait déjà un moment
40:33que ça s'est craché.
40:33Et après,
40:34il y a un secteur,
40:35moi,
40:35j'ai bien aimé une publication
40:36qui s'est fait longtemps,
40:37c'est la publication de Nestlé,
40:38pour le coup.
40:39Volume,
40:39prix.
40:40Alors,
40:40on est d'accord,
40:41ça ne fait pas rêver.
40:43Mais c'est quand même
40:44une belle croissance.
40:44Normalement,
40:45c'est un animal
40:45qui travaille à 5-6%.
40:46Enfin,
40:46il y en a une société
40:47qui fait 5-6%
40:48de croissance organique,
40:49qui travaille mieux que Danone.
40:52Oui,
40:52ça peut être un dossier intéressant.
40:54Donc,
40:55vraiment des fonds de portefeuille.
40:56Oui,
40:56moi,
40:57je l'ai trouvé,
40:57voilà,
40:57on attendait ça depuis longtemps.
40:59Il y a beaucoup d'histoires
40:59en plus sur chez Nestlé,
41:01beaucoup de controverses aussi.
41:02Donc,
41:03voilà,
41:03ça,
41:03c'est les points quand même
41:04à notifier.
41:04Après,
41:05le beau parcours de Danone,
41:06why not sur l'année
41:072026 aussi ?
41:08Et sur notre secteur leader
41:10depuis 5 ans en Europe,
41:12le secteur des financières
41:13et des banques ?
41:14Les banques ?
41:14Qu'est-ce qu'on dit ?
41:15On dit,
41:16bravo.
41:18Enfin,
41:19les publics sont magnifiques.
41:20Encore une fois,
41:20je le redis à chaque fois.
41:21C'est rien à dire.
41:22Mieux que le Nasdaq
41:23depuis 2020,
41:24le stock 600 banques.
41:26C'est un secteur qui,
41:26effectivement,
41:27en fait,
41:28c'est lié à des circonstances.
41:30Le secteur bancaire,
41:31en Europe,
41:32il a appris à vivre
41:33dans un environnement adverse.
41:34Complètement.
41:35Taux en baisse,
41:36taux bas,
41:37taux à zéro,
41:38taux négatif.
41:39Il a appris,
41:39il a appris à compter tout ça.
41:40Le choc réglementaire,
41:41les banques digitales,
41:44les banques en ligne,
41:44les produits digitalisés,
41:46les paiements digitalisés.
41:48Enfin,
41:48plein de trucs
41:49qui sont des disruptions massives
41:50pour un secteur en tant que mal.
41:52Et ils ont appris
41:52à survivre
41:53et à s'adapter
41:54à ce genre de choses
41:54et à prospérer.
41:57Et maintenant,
41:57effectivement,
41:58que les taux
41:58ont un peu remonté,
41:59effectivement,
42:00le profil de rentabilité
42:01de ces banques
42:02a explosé.
42:03Et c'est ce qui explique,
42:05effectivement,
42:05cette forte rentabilité,
42:07ces plans de retour.
42:089% de rendement.
42:10Cash et dividendes,
42:11buyback et dividendes,
42:13c'est 9% de rendement
42:14pour l'actionnaire.
42:15Et ça fait 3 ans
42:16que ça dure.
42:17Après 3 ans de hausse continue
42:18à 2 chiffres chaque année,
42:21les valos,
42:23toujours à 7.
42:24Donc,
42:25PE de 7 sur le secteur bancaire,
42:27c'est en dessous de la moyenne.
42:28Donc,
42:28ça laisse une espérance
42:29de gain potentiel
42:30de 30%
42:31si on veut revenir à la moyenne.
42:32Oui,
42:32je comprends.
42:33Donc,
42:34c'est intéressant
42:34que c'est un secteur achetable.
42:35On a pensé à un moment
42:37que toutes les fintechs du paiement
42:38allaient récupérer
42:39tout le business
42:40de paiement des banques,
42:41etc.
42:42Allez regarder dans quel état
42:43ce sont des boîtes
42:43comme Worldline aujourd'hui
42:44ou d'autres
42:45ou en Allemagne,
42:46Wirecard n'existe plus.
42:47Enfin,
42:47voilà,
42:47ce monde-là a été décimé.
42:50Ce monde-là a été décimé.
42:51Oui,
42:51sur les banques,
42:52ça reste un...
42:53La book value
42:54par rapport aux Etats-Unis
42:54en relatif
42:55et la performance boursière.
42:56Alors,
42:56bien sûr,
42:57on n'est pas sur le même niveau
42:57de rentabilité,
42:58c'est toujours la même chose.
42:59On est bien d'accord.
43:00Mais il y a quand même
43:01un terrain propice
43:07il y a eu beaucoup
43:07la périphérie,
43:09les Unicredit,
43:10Intesa,
43:11tout ça,
43:11c'est des fusées
43:13plus importantes
43:14qu'Nvidia encore.
43:15Est-ce qu'il faut rester encore
43:16sur cette idée-là ?
43:18En Tofix,
43:18c'est surtout en France,
43:19je ne dis pas de bêtises.
43:21Donc,
43:21c'est quand même assez difficile.
43:24Enfin,
43:24voilà,
43:24il y a Société Générale,
43:25c'est encore une histoire
43:25de restructuration.
43:27BNP,
43:27voilà,
43:28on a un petit chat noir
43:28pour le moment dessus.
43:30Crédit Agricole,
43:31voilà,
43:32c'est moins fun
43:33en termes de performance
43:34et tout et tout.
43:35Mais pour l'instant,
43:36normalement,
43:36il n'y a pas,
43:37et je le vois bouger,
43:38les banques au Centaider,
43:39BBVA,
43:40sur la dernière semaine,
43:4110 derniers jours,
43:42c'est ce qui marche le mieux
43:42en termes de performance boursière
43:43au sein des financières européennes.
43:45Alors que les taux
43:46ont repris un pouille à main.
43:49Donc,
43:49voilà,
43:49il y a toujours
43:50une dynamique économique aussi
43:51qui soutient ces zones-là
43:53et ces pays-là.
43:53Et les LATAM
43:54sont bien repris.
43:55On connaît toute l'histoire
43:56de l'Argentine,
43:56le Brésil qui ne se tient
43:57pas trop mal aussi.
43:58Et c'est exposé là-bas.
44:00Le print bancaire
44:01est toujours bien sur les rails.
44:02Histoire éménée en Italie.
44:03Voilà,
44:04donc normalement,
44:06il n'y a pas trop à changer.
44:07Il faut avoir un peu de tout,
44:08diversifier.
44:09Comme disait Arnaud,
44:11c'est la partie taux,
44:12composante
44:13des emprunts taux,
44:15fixes,
44:16variables et importantes.
44:17Et la géographie aussi.
44:20Aujourd'hui,
44:20on a une décote,
44:21quand on parle des banques françaises,
44:22il y a une décote
44:23sur les banques françaises,
44:24une décote sur les banques allemandes
44:26parce qu'effectivement,
44:27c'est un peu,
44:28ce n'est pas les grands malades
44:29de l'Europe,
44:29mais le feuilleton politique
44:31aujourd'hui
44:31qui dure sur le déploiement
44:34budgétaire en Allemagne,
44:35ils n'arrivent pas
44:36à prendre des décisions
44:37pour dépenser
44:37parce qu'ils n'ont plus l'habitude.
44:39Et la France,
44:40où on a ce feuilleton politique
44:41continu depuis un an,
44:44c'est des dossiers
44:45qui sont effectivement
44:46un peu plus prônes
44:46à subir ces aléas politiques.
44:49Alors qu'effectivement,
44:49en sud de l'Europe,
44:50aujourd'hui,
44:50ça me fait plutôt mal.
44:51Portugal, Espagne, Italie, Grèce,
44:53ce sont des banques
44:54qui carburent.
44:55Merci beaucoup messieurs.
44:56Merci d'avoir été avec nous
44:57pendant cette première partie
44:59d'émission Planète Marché
45:00avec Emeric Blontet,
45:01leur Asset Management
45:02et Arnaud Morel,
45:03premier part à Asset Management.
45:15Le dernier quart d'heure
45:16de Smartbourg,
45:17chaque soir,
45:17c'est le quart d'heure thématique
45:18et une fois par mois,
45:19nous avons rendez-vous
45:20avec les équipes
45:21de Clartan Associés
45:22pour décrypter un cas
45:23d'investissement
45:24à travers notamment
45:25le prisme
45:26de l'analyse fondamentale.
45:28Le gérant qui est avec nous
45:28ce soir,
45:29c'est Tom Schoenenberger.
45:30Bonsoir Tom.
45:31Bonsoir Grégoire.
45:31Et le cas que nous développons
45:33avec vous Tom,
45:34c'est celui de
45:35On On Running
45:36ou On Holding,
45:37je crois,
45:38qui est le nom
45:40de la société cotée,
45:41société suisse,
45:42donc.
45:43Et pour ceux qui
45:44aiment courir le week-end
45:46ou qui aiment
45:46la mode lifestyle
45:49pour dire les choses,
45:50je pense que On,
45:51effectivement,
45:51est une des marques
45:52qui a connu
45:54une des trajectoires
45:54de croissance
45:55les plus impressionnantes
45:56dans l'univers
45:57de la basket.
45:58Au départ,
45:59c'est 4, 5 dernières années
46:01peut-être, Tom ?
46:02Oui, alors tout à fait.
46:03Et d'ailleurs,
46:04je pense qu'aux téléspectateurs,
46:05l'on l'ont très bien vu.
46:06Donc, c'est cette marque
46:08de chaussures suisses
46:08avec un look,
46:10une silhouette très atypique
46:11avec ses clouds
46:12ou ses trous dans la semelle.
46:13C'est les alvéoles,
46:14c'est ça ?
46:14Grosse semelle.
46:15Tout a des grosses semelles
46:16maintenant dans le running.
46:17Oui.
46:17Avec des alvéoles,
46:19c'est ça ?
46:19Ils appellent ça
46:20des clouds.
46:20Des clouds.
46:21Des petits nuages.
46:23Et pour dire la vérité,
46:24l'histoire,
46:26donc l'invention des clouds.
46:28Et c'est un triathlète
46:30du nom d'Olivier Bernard
46:31qui se blesse
46:33lors d'un entraînement
46:34et comme tous les athlètes,
46:35il ne peut pas s'empêcher
46:36de courir.
46:37Donc, il va dans son garage,
46:39il décide de déchirer
46:42la semelle de sa paire de Nike
46:43et d'y coller
46:44des tuyaux d'arrosage.
46:47Et en fait,
46:48ça lui prend 3 ans.
46:49Il prend une question d'amorti,
46:50c'est ça ?
46:50Il se dit que ça va mieux
46:51amortir les chocs ?
46:53Apparemment.
46:54Enfin, c'est son idée.
46:54En tout cas, c'est son idée
46:55et ça lui prend 3 ans
46:57à développer un prototype.
46:59Il va approcher Nike
47:02avec son premier prototype
47:03et il décrit la sensation
47:04comme courir sur des nuages
47:05en million clouds.
47:07Et Nike va complètement refuser.
47:09Ils ne voient pas le concept
47:11et donc ils vont refuser
47:13de l'aider à commercialiser
47:14ce concept.
47:15Ça, c'est au milieu
47:15des années 2000 alors ?
47:16Oui, on est 2009 en fait.
47:18C'est ce refus
47:21qui vraiment lui donne envie
47:22de monter sa boîte.
47:25Il s'associe
47:26avec son agent de l'époque,
47:27il s'associe
47:28avec un ami
47:28David Allemann
47:30et il fonde
47:31à Zurich
47:32On Holding.
47:33Ils sont 3 encore là,
47:353 encore au management
47:36et activement.
47:38Ils sont encore
47:39les 3 à la tête de la boîte,
47:40ils ont tous encore
47:41la peau dans le jeu.
47:42D'accord.
47:43Quelle est la stratégie
47:44qu'ils ont épousée
47:45dès le départ justement
47:47pour se confronter
47:48à Nike
47:49ou Adidas
47:51ou les 2-3 gros géants
47:53du secteur
47:54dont on pensait
47:55qu'ils avaient verrouillé
47:56peut-être
47:56pour des générations encore
47:58le marché
47:59de la sneakers
48:00et du running ?
48:01Pour ça,
48:02il faut aussi remonter
48:03un tout petit peu
48:03pour remettre le contexte.
48:04Les années 2010,
48:08les 3 marques
48:08qui dominent le marché,
48:10c'est évidemment
48:10Nike, Adidas,
48:12Puma
48:12et il y a quelques challengers
48:13comme Lululemon,
48:14Under Armour
48:15et en fait,
48:17c'est Nike
48:17qui va leur permettre
48:18de commencer
48:19à monter en puissance
48:20puisqu'en 2017,
48:22ils décident
48:22de refocaliser
48:24100% de leur stratégie
48:25sur le D2C
48:26donc la vente
48:27directe aux consommateurs.
48:28Donc Nike
48:29sort des outlets,
48:30sort des...
48:31Ils ne vont pas sortir
48:32complètement,
48:33ils vont laisser
48:33le champ libre
48:34en tout cas,
48:34ils vont créer
48:34des trous béants
48:36dans les étalages
48:38et donc ça va permettre
48:39à des marques
48:39comme Oka,
48:40On,
48:41de commencer
48:41à se prouver
48:42et ça fonctionne
48:43très bien
48:43parce que les chaussures
48:45en fait plaisent énormément,
48:46elles attirent le client
48:47dans le magasin
48:48avec le look atypique
48:49et une fois mis au pied
48:51ça convertit rapidement
48:52et d'ailleurs ça ne convertit pas
48:54que les consommateurs.
48:57Non mais déjà
48:57l'aspect technique
48:58c'est quelque chose
48:59effectivement qui fonctionne
49:00c'est-à-dire qu'il y a
49:00une vraie promesse
49:02technologique
49:03j'ai envie de dire
49:04qui fait qu'on cible
49:06quand même des gens
49:07qui sont d'abord
49:08oui des gens
49:09qui courent pour de vrai
49:10avant de s'étendre
49:11peut-être à un marché
49:12un peu plus large
49:13qui est celui du lifestyle
49:14c'est quoi le positionnement
49:15qu'ils veulent avoir ?
49:16Alors au début
49:17en vrai
49:17à vrai dire
49:18le positionnement
49:20n'est pas très clair
49:21en fait
49:21ils vendent les chaussures
49:22là où ils peuvent
49:232017 ils font 63 millions
49:25de ventes
49:25c'est vraiment une marque
49:26de niche
49:27mais ça séduit
49:28des personnalités
49:29comme Roger
49:31une petite figure du tennis
49:32Roger Federer
49:33et d'ailleurs c'est marrant
49:35parce que 2017
49:36il est en plein
49:37renouvellement de contrat
49:39avec Nike
49:39le management donne
49:41on entend parler
49:42à travers des amis
49:44en commun
49:45et il l'approche
49:46et ils ne vont pas
49:47l'approcher
49:47comme on l'approche
49:48à Michael Jordan
49:48ils vont lui dire
49:49on ne va pas te donner
49:5050 millions d'euros
49:51c'est toi qui vas nous donner
49:5250 millions
49:53tu vas prendre
49:543% du capital
49:55et ça
49:56ça met la marque
49:57en orbite
49:58et il joue le jeu
49:59Federer
50:00il est actionnaire
50:02il est actionnaire
50:03il est encore actionnaire
50:03aujourd'hui
50:04il a ses 3% du capital
50:05et il a sa propre marque
50:07ses propres modèles
50:09d'ailleurs
50:09est-ce que On
50:10leur a rendu plus riche
50:11que le tennis
50:11ou pas ?
50:12c'est une vraie question
50:15je pense
50:16ça s'équilibre
50:17mais c'est vrai
50:17qu'à l'entrée en bourse
50:18ils en font
50:19de Federer
50:20un milliardaire
50:21avec quelques pourcents
50:22du capital
50:23où est-ce qu'on est
50:24l'entreprise
50:25aujourd'hui
50:26comment la stratégie
50:27peut-être
50:27s'est consolidée
50:29elle s'est peut-être
50:29précisée
50:30aussi
50:31qu'est-ce qu'on peut dire
50:32effectivement
50:33de l'état des lieux
50:34de l'entreprise
50:34On
50:34aujourd'hui
50:35partant
50:36au tournant
50:36des années 2015
50:372017
50:37des quelques dizaines
50:39de millions d'euros
50:40ou de francs suisses
50:40de chiffres d'affaires
50:41aujourd'hui
50:43la boîte
50:44est cotée
50:45à New York
50:45c'est leur plus gros marché
50:47aux Etats-Unis
50:47ils font 9 milliards
50:49de francs suisses
50:50de capitalisation
50:51pour 3 milliards
50:52de chiffres d'affaires
50:52cette année
50:53donc le parcours
50:54a été
50:55complètement
50:55complètement fou
50:58stratosphérique
50:59et d'ailleurs
51:01depuis la pandémie
51:03ça croit
51:05à une vitesse
51:05plus rapide
51:06que certaines boîtes
51:07de logiciels
51:07notamment Palentir
51:08en taux de croissance
51:12annuelle composée
51:13c'est supérieur
51:14à un Palentir
51:15donc c'est au-delà
51:15de 40%
51:17oui tout le monde
51:17s'est mis au running
51:18post-Covid
51:18ils ont bénéficié
51:20aussi de cette espèce
51:21de besoin
51:22de retrouver
51:23l'extérieur
51:24l'outdoor
51:25d'aller courir
51:26j'imagine
51:26ils sont arrivés
51:27pile au bon moment
51:28ils sont arrivés
51:29pile au bon moment
51:29et aussi un moment
51:30où les grandes marques
51:31ont laissé un peu de place
51:32ils ont ouvert la brèche
51:34et puis effectivement
51:35le lifestyle
51:36depuis le Covid
51:36tout le monde
51:37est en basket
51:38même avec des costards
51:39jogging et basket
51:40maintenant c'est le nouvel uniforme
51:42c'est quoi les facteurs
51:43clés de succès
51:43dans la stratégie
51:45de Hawn aujourd'hui
51:45justement
51:46alors eux
51:46ils ont un positionnement
51:48premium
51:48une paire de baskets
51:49lifestyle chez Hawn
51:50ça commence à 150 euros
51:52et ça peut aller jusqu'à
51:53550 euros
51:53la paire
51:54donc ils ont une paire
51:55avec l'OEV
51:56la marque de Bernard Arnault
51:58et du coup
52:00les facteurs clés de succès
52:01c'est la désirabilité
52:01dans un premier temps
52:02ensuite la performance
52:04donc il faut apporter
52:05quelque chose
52:05et l'innovation
52:07la désirabilité
52:08je dirais
52:09c'est un peu
52:10le pricing
52:10mais c'est aussi
52:12les égéries
52:12Roger Federer
52:13ils ont aussi
52:15séduit Zendaya
52:16une des plus grandes
52:17influenceuses
52:18du moment
52:19et aussi
52:21au niveau sportif
52:22c'est beaucoup
52:22d'égéries
52:23la semaine passée
52:25Hélène Aubiry
52:26qui est une courreuse
52:27de marathon
52:28elle a gagné
52:29le marathon
52:29de New York
52:30avec Hawn
52:30et d'ailleurs
52:32c'est leur dernier modèle
52:33qui est un modèle
52:34imprimé en 3D
52:36et ça
52:37forcément
52:38ça porte la marque
52:39bien sûr
52:40il y a besoin
52:41d'avoir l'aspect
52:41performance
52:42quand même
52:42pour une marque
52:43comme celle-là
52:45aujourd'hui
52:45dans ce monde
52:46du running
52:47vous parliez
52:48de la croissance
52:48une croissance organique
52:49plus importante
52:50que celle de Palantir
52:51sur les dernières années
52:52c'est quoi les perspectives
52:53c'est quoi la feuille de route
52:54sur quel type
52:55de perspectives
52:56est-ce que le management
52:57de Hawn
52:57guide aujourd'hui
52:58les marchés
52:59les investisseurs
53:00alors eux
53:00ils sont sur un cycle
53:01on va dire
53:02de 3 ans
53:02qui a commencé en 2023
53:03ils visent à doubler
53:04le chiffre d'affaires
53:06tous les 3 ans
53:06tous les 3 à 4 ans
53:07et ils sont en avance
53:09sur leur objectif
53:10complètement
53:10et du coup
53:12ils ont une stratégie
53:13franchement
53:14où tout fonctionne
53:15sur toutes les géographies
53:16donc ils s'appuient
53:17ils essaient de modérer
53:18la croissance
53:19à un rythme
53:20qui est manœuvrable
53:21on va dire
53:22autour de 25-30%
53:24pour maintenir
53:25justement cette désirabilité
53:26vendre les chaussures
53:27à plein prix
53:27et faire minimiser
53:28les promotions
53:29ils sont présents
53:30sur toutes les géographies
53:31aujourd'hui
53:31marché américain
53:32forcément le plus gros marché
53:33derrière tout de suite
53:35c'est l'Asie
53:35j'imagine
53:35non c'est l'Europe
53:37l'Europe d'abord
53:37l'Europe d'abord
53:38et puis
53:39ils sont très présents
53:40dans la partie germanique
53:42mais les pays en croissance
53:45aujourd'hui
53:45c'est la France
53:46la Grande-Bretagne
53:47l'Italie
53:47l'Espagne
53:48il y a encore un boulevard
53:49devant eux en Europe
53:49et d'ailleurs en Asie
53:51aussi
53:52ils viennent d'ouvrir
53:53aujourd'hui
53:54leur premier magasin
53:55à Séoul
53:56en Chine
53:57c'est la seule marque
53:58qui accélère
53:58par rapport à Nike
54:00qui baisse à deux chiffres
54:01cette année
54:01pour un marché du sport
54:03qui est finalement
54:04peut-être en léger repli
54:05cette année
54:05bon
54:06le point faible
54:07c'est quoi
54:08c'est ce que oui
54:09la désirabilité
54:10tant que ça fonctionne
54:11etc
54:11mais
54:12c'est aussi un marché de mode
54:14j'imagine
54:15Tom
54:16comment ils appréhendent
54:17ce point là
54:18vous en tant qu'investisseur
54:19actionnaire
54:19comment vous suivez
54:20cette capacité
54:22à toujours être
54:23dans le bon train
54:23alors évidemment
54:25le plus gros risque
54:26avec des sociétés
54:27comme ça
54:28des business comme ça
54:29c'est le passage de mode
54:30alors moi
54:31on parle du passage de mode
54:32depuis 2021
54:33sur On
54:34c'est vrai
54:34donc eux
54:37ils le gèrent très bien
54:38de nouveau
54:38ils sont très sélectifs
54:39dans les distributeurs
54:41avec lesquels
54:42ils vont rentrer
54:43en partenariat
54:44et aussi
54:45ils vont rester innovants
54:47donc je parlais
54:48des chaussures
54:49imprimées en 3D
54:49et ils continuent
54:50d'innover
54:50et d'améliorer
54:52justement aussi
54:52leur technologie de cloud
54:53qu'est-ce que vous aimez
54:54bien dans ce dossier
54:55chez Clartan
54:56et effectivement
54:57j'imagine
54:58quand on achète
54:59du On
54:59Holding
55:01en l'occurrence
55:01à New York
55:02on achète de la croissance
55:03on l'appelle
55:04combien etc
55:05et qu'est-ce que vous aimez
55:06dans ce cas d'investissement
55:07là aujourd'hui
55:07je commencerai
55:08chez Clartan
55:09on aime beaucoup
55:09la gouvernance
55:10management
55:11on aime les fondateurs
55:13qui ont encore
55:14la peau dans le jeu
55:14qui ont des ambitions
55:16déclarées
55:18et très claires
55:19et on aime aussi
55:21quand on a une vue
55:23un peu divergente
55:23à moyen terme
55:24par rapport au marché
55:25donc le marché
55:26aujourd'hui
55:26il oublie complètement
55:28la croissance
55:28au-delà de 2027
55:29ce qui
55:30si on parle
55:31au management
55:31ce ne sera pas le cas
55:32et il oublie
55:34que les marges
55:35vont potentiellement
55:36doubler
55:36d'ici la fin de la décennie
55:38à savoir que eux
55:39ils ont des
55:40enfin que On
55:41a des marges brutes
55:42qui sont du même acabit
55:43qu'un LVMH
55:44qui sont supérieurs
55:45à Lululemon
55:46On, Decker
55:47c'est un Oka
55:47et donc eux
55:49qui ont des marges
55:50opérationnelles
55:51de 20%
55:51contre On
55:5210% aujourd'hui
55:53donc voilà
55:54on a
55:54le marché refuse
55:57de voir au-delà
55:57de 2027
55:58oui
55:58aujourd'hui
55:59le marché ne voit pas
56:00au-delà de 2027
56:01c'est ce que je comprends
56:02on ne peut pas en faire
56:03un centre de portefeuille
56:05d'avoir des marques
56:06de chaussures
56:07ça c'est clair
56:07mais pour un complément
56:08ça se paye combien
56:11alors du coup
56:11une boîte comme ça
56:12alors l'année prochaine
56:13ça se paye 40 fois
56:14donc c'est honnête
56:16pour une boîte
56:17qui peut faire fois 4
56:18en termes de profitabilité
56:20d'ici la fin de la décennie
56:21Nike c'est 35 fois
56:23l'année prochaine
56:23et ils ne vont pas croire
56:25oui je comprends
56:26c'est pas délirant
56:28bon bah le cas On
56:29effectivement
56:30à suivre de près
56:31encore pour les prochaines années
56:32merci beaucoup
56:33Tom d'être venu nous en parler
56:34Tom Schoenenberger
56:36j'ai rangé Clartan Associé
56:37qui était avec nous
56:38l'invité de ce dernier quart d'heure
56:39de Smart France
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