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  • il y a 1 jour
Ce jeudi 6 novembre, Antoine Larigaudrie et Éric Lewin, stratégiste actions chez Bourse Direct, vous présentent le placement à suivre dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00Tout pour investir, le placement à suivre.
00:04Et nous sommes avec Eric Léouine de Bourse Direct. Bonjour Eric.
00:07Bonjour mon cher Antoine.
00:09Bonjour mon cher Eric. Alors un petit coup d'œil sur les indices.
00:13On va dire qu'on est un peu à l'unisson du CAC 40.
00:15Globalement on est sur une temporisation sur la semaine qui vient de s'écouler avec des baisses d'un et demi,
00:192% sur le CAC Smolémide et le CAC Smol.
00:22Est-ce que vous y voyez un changement structurel de tendance
00:26ou est-ce qu'on ne fait que vraiment se mettre au diapason de tout le reste ?
00:29On a le sentiment quand même que les gérants sont en panne de liquidités
00:32parce qu'il y a quelques bonnes nouvelles mais finalement dans les cours de bourse ça ne se voit pas vraiment.
00:37On a le sentiment également qu'on a le sentiment que les gérants expédient les affaires courantes
00:42avec un CAC Smol qui gagne 43% depuis le début de l'année, un CAC Mid qui gagne 10%.
00:46Alors il y a quand même eu quelques bonnes nouvelles.
00:48Viridien plus 55%. Vous savez c'est l'ex-géophysique dans les prestations de services géosismiques.
00:54Alors spectaculaire amélioration sur le T3 avec un ébidance de 70%.
00:59Marge de 53%. Plus 55% sur la semaine.
01:02Mais d'un autre côté on a dans les semi-conducteurs un fondeur belge qui s'appelle XFAB
01:07qui a perdu 26%. Alors la marge débit d'aille très bien à 23,6%.
01:11Mais il y a des prises de commandes en baisse de 25%.
01:15Mais ce qu'on doit dire quand même sur ces publications mon cher Antoine, c'est comme un petit peu sur le CAC 40.
01:19C'est quand même pas joli joli avec bien évidemment des interrogations sur ce que nous font les députés, les sénateurs.
01:25Vous êtes une entreprise, une PME. Est-ce que vous avez envie d'investir dans les conditions actuelles ?
01:29Je ne suis pas sûr. Donc c'est vrai qu'il y a un attentisme et que les gérants n'ont pas envie non plus d'acheter des boîtes françaises
01:34en se disant on ne sait pas où on va. Donc c'est vraiment la prudence qui l'emporte.
01:38Évidemment. Comme sur l'ensemble des marchés, on sent de la nervosité.
01:42Pas trop de volatilité mais quand même de la nervosité. Beaucoup de questions.
01:45Alors un des principaux catalyseurs quand même de ce marché des small limits depuis le début de l'année,
01:50ça reste les opérations financières. Et là on en a une à regarder sur UV Germie que j'ai découvert à cette occasion.
01:57Qu'est-ce que c'est ? Expliquez-nous Eric.
01:59Alors UV Germie, 9 millions d'euros de capi. Alors on est dans le traitement des eaux usées,
02:03la purification de l'air. Petite société qui en bourse a connu un parcours cata puisque moins 70% en 5 ans.
02:10Du coup la direction, voyant qu'il y avait peu de liquidités, qu'il ne se passait pas grand chose,
02:14a décidé de faire une opra à 3,30€. Quand un dernier cours de clôture de 2,10€ était mardi,
02:20la prime était de 57% par rapport aux cours de clôture. Mais cette opra est simplement sur 24,8% du capital.
02:28Ce qui veut dire que la direction, enfin la société, ne rachète pas l'ensemble des actions.
02:31Ce qui est intéressant, c'est que le PDG qui a 26,5% du capital, lui, il n'apporte pas ses titres.
02:36Alors quand un PDG n'apporte pas ses titres sur une autre marque de rachat, il croit quand même en sa société.
02:42Oui, ça arrive souvent ce cas de figure-là.
02:44Non, ça n'arrive pas souvent. C'est plutôt une bonne nouvelle.
02:48Alors donc opération à 3,30€. Là ça vaut 2,90€.
02:51Vous allez me dire, mais attendez, comment c'est possible ?
02:53Comme il rachète simplement 24,8% du capital, le titre ne s'ajuste pas à 3,30€.
02:58Et il y a donc une décote. Ce qu'on peut dire quand même sur ce dossier, c'est que le S1 a été médiocre,
03:03avec moins 22% en termes de chiffre à faire.
03:05Alors que faut-il faire sur ce dossier pour ceux qui n'en ont pas ? Ne rien faire.
03:08Pour ceux qui en ont, moi j'apporterais quand même une partie de ma participation.
03:13Disons que si on a 100 titres, on en amène 50 à 3,30€.
03:18Comme ça on génère une petite plus-value, si tant est qu'on est rentré en dessous des 3,30€.
03:22Pour le reste, on garde. Parce qu'encore une fois, un PDG qui ne vend pas ses titres, c'est plutôt une bonne nouvelle.
03:29Oui, effectivement. C'est vrai que ce n'est pas courant.
03:31Et puis l'opération est intéressante en tant que telle.
03:33Alors le dernier titre dont vous vouliez parler, alors on le connaît, c'est LDLC.
03:38On est dans la distribution de matériel informatique.
03:41C'est vrai que c'est un parcours boursier ces dernières années qui n'a pas été folichon.
03:45Mais cette année, il se passe des choses et de bonnes choses.
03:49Et c'est à souligner.
03:50Oui, alors qu'est-ce qu'on peut dire sur ce dossier ?
03:52C'est vrai que sur 5 ans, moins 62%, c'est cata.
03:54Mais depuis le début de l'année, plus 64%, plus 14,5% sur la semaine.
03:59On est bien sûr sur le B2B, B2C avec également des magasins en physique.
04:03Une capitale de 90 millions d'euros.
04:04Le S1 est bon. C'est un exercice décalé.
04:07267 millions d'euros.
04:08Ça fait plus 8,6% en organique.
04:11Avec une accélération au T2, plus 11,1%.
04:14Le B2C, c'est-à-dire la vente aux particuliers, ça fait plus 14,7%.
04:18C'est 72% du chiffre d'affaires.
04:20Et ce qu'on peut dire sur ce dossier, c'est qu'on devrait avoir une année assez correcte.
04:24Un chiffre d'affaires autour de 570 millions d'euros.
04:27Alors la marge opérationnelle courante, elle est à 1,5%.
04:29Vous allez me dire, non, mais c'est pas du tout rentable.
04:31Vous avez raison, mais dans ce secteur, dans ce secteur, et même quand vous regardez les comptes d'Amazon, où est-ce qu'Amazon gagne beaucoup d'argent, c'est pas sur le e-commerce.
04:40C'est sur le cloud.
04:41La problématique, c'est comme elle, DLC n'a pas de cloud.
04:43On est sur le e-commerce, on a une rentabilité de 1,5%.
04:46Donc c'est assez faible, mais ça reste toujours entre 1 et 3%, ce genre de business model, sauf si vous avez des marques propres.
04:53Ce que j'ai envie de dire, c'est que ça vaut 15 fois 2026.
04:56En V sur EBITDA, ça vaut 6 fois.
04:58Je considère que le plus gros du parcours a été fait sur ce dossier depuis le début de l'année, puisqu'on est à plus 64%.
05:04Et qu'il faudrait peut-être encore une nouvelle amélioration sur le S2, puisque là, il y a eu la publication d'un sein, pour revenir sur ce dossier.
05:11Mais encore une fois, je vous l'ai dit, on l'a dit ce matin, il n'y a pas beaucoup de belles publications quand même.
05:17Il n'y a pas de quoi s'enthousiasmer.
05:19Alors il y a eu Neurone ce matin, j'ai oublié d'en parler, qui fait plus 10, parce qu'il relève leur prévision de croissance organique.
05:24Mais du côté de l'orline, qui fait une augmentation de capital, on est passé entre moins 7, plus 2, moins 2.
05:29En fait, on sent vraiment que les gérants n'ont pas du tout, du tout envie de prendre des positions.
05:34Et ça, c'est le problème le plus gênant en ce moment sur les marchés, mon cher Antoine.
05:37C'est ce qui explique cette atmosphère à la fois de nervosité, mais en même temps, un marché qui tient à peu près le coup, qui se tient.
05:45Il n'y a pas de mouvement de dégagement massif, mais enfin, il n'y a pas trop de convictions non plus.
05:48Et alors, un petit coup d'œil sur la scorecard d'LDLC dont vous me parliez.
05:52Effectivement, en 5 ans, ça perd un petit peu plus de 60%, mais depuis le 1er janvier, ça en gagne un petit peu plus de 60%.
05:58Donc effectivement, il se passe quelque chose, c'est à regarder, c'est une dynamique intéressante.
06:01Merci beaucoup Eric Lewin de Bourse Direct.

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