- il y a 2 jours
Ce mercredi 5 novembre, François Sorel a reçu Delphine Remy-Boutang, fondatrice & CEO de JFD (Join Forces & Dare), Iris Maréchal, cofondatrice de Theremia, Margaret Entrepreneure 2025, Imane Fard, consultante technique IBM, Margaret Intrapreneure 2025, et Aya Aïdouni, étudiante en ingénierie logicielle à l’ESIEE IT, Margaret Junior 2025. Elles sont revenues sur les prix Margaret 2025 dédiés à l'IA et se sont aussi penchées sur la place des femmes dans la tech et l'intelligence artificielle, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
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00:00Tech & Co, la quotidienne, les invités.
00:05Et on va parler des prix Margaret à l'occasion de ce rendez-vous United by Tech
00:11que va nous présenter Delphine Rémy-Boutan qui est fondatrice et CEO de JFD.
00:17JFD, oui, JFD, John Forsynder.
00:21Parfait, merci d'être là Delphine, on s'était déjà vu sur le plateau Tech & Co il y a quelques mois de cela.
00:25Est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu votre combat, en tout cas la motivation qui vous porte
00:32concernant bien justement la diversité et puis surtout le fait de mettre en avant les femmes qui sont dans la tech ?
00:39Je sais que c'est l'un de vos combats.
00:41Alors c'est un combat et un engagement que je porte depuis 14 ans avec JFD.
00:46Effectivement, JFD qui est la première plateforme de business et d'influence dans la tech et plus récemment de l'IA
00:57qui connecte les entreprises, les chercheurs, les médias, les partenaires privés-publics autour d'un sujet
01:06qui est comment la technologie peut être au service du bien commun s'y aller penser par tous et par toutes.
01:13Et aujourd'hui, dans la tech, comme partout d'ailleurs, les femmes sont sous-représentées.
01:19Même s'il y a quand même quelques améliorations.
01:21Oui, il y a des signes positifs quand même.
01:23Des signes positifs.
01:23Parce qu'on est parti de loin.
01:24On est parti de très loin.
01:26Et l'intelligence artificielle aujourd'hui, c'est à peu près un tiers des postes...
01:33Qui sont tenus par des femmes.
01:34Qui sont tenus par des femmes.
01:35Donc, on n'est pas encore à la parité qui n'est pas un symbole, mais qui est vraiment un levier de performance.
01:43Et c'est pour ça que nous, chez JFD, on fait deux choses.
01:48On montre chaque année justement ces chiffres au travers le baromètre européen de l'IA, qu'on lancera également demain.
01:55Et le prix Les Margarets pour en révéler justement les visages, alors que le baromètre montre ses données, ses chiffres.
02:01Et nous, on avait envie aussi d'incarner en fait cette nouvelle génération de leaders, de la tech, de l'IA.
02:08Et beaucoup de femmes qui les représentent, elles sont là, elles sont bien présentes.
02:12D'ailleurs, quand elles entreprennent, quand elles innovent, quand elles le font, elles le font avec intelligence.
02:18Et je pense que dans l'intelligence artificielle, on a surtout besoin d'intelligence humaine.
02:22C'est bien dit.
02:23Et vous êtes venue, ma chère Delphine, avec trois talents de la tech française qui portent l'IA.
02:29Et qui sont aussi lauréates des prix Margarets.
02:32On va les présenter tout de suite.
02:33Et puis bien sûr, vous pouvez intervenir si vous voulez évidemment compléter le profil de chacune.
02:39Nous avons Iris Maréchal qui est là.
02:40Bonsoir Iris.
02:41Bonsoir François.
02:42Co-fondatrice de Teremia, donc avec ce prix de Margaret Entrepreneuse 2025 et lauréate dans la catégorie des visionnaires pour le prix des lauréates.
02:52Donc, Imane Phare est avec nous aussi.
02:53Bonsoir Imane.
02:54Bonsoir.
02:55Imane est consultante technique chez IBM.
02:57Tiens, on en parlait tout à l'heure de l'actualité qui n'est pas forcément heureuse chez IBM.
03:00Mais quand on a 270 000 employés, il est tout à fait normal d'avoir, on va dire, une marge d'eux où on embauche et où on débauche de temps en temps.
03:11En tous les cas, merci d'être là.
03:12Et nous avons aussi Aya Aydouni.
03:14Bonsoir Aya.
03:15Bonsoir.
03:15Aya, vous êtes étudiante en ingénierie logicielle à les, comment on prononce ça, les CIE ?
03:21Les CIT.
03:22Les CIT.
03:23Voilà, j'étais pas loin, à quelques lettres près.
03:26Et donc, l'oréate du Margaret Junior 2025.
03:29On va peut-être commencer par vous, Iris.
03:32Parlez-nous de Teremia.
03:33Teremia, tiens, pour commencer.
03:34Oui, alors, je suis la fondatrice et la CEO de Teremia.
03:38C'est une entreprise qui fait de la médecine de précision en neurologie et en psychiatrie.
03:43Donc, concrètement, on développe des modèles d'intelligence artificielle qui vont essayer d'améliorer les traitements sur des pathologies comme Parkinson, Alzheimer ou la dépression.
03:52Donc, d'un côté, on va travailler avec des hôpitaux et des instituts de recherche, comme l'Institut du cerveau ou la pitié salpitrière.
03:57On va essayer de comprendre pourquoi certains traitements ne fonctionnent pas bien sur certains patients.
04:02Et puis, derrière, on va travailler en termes de clients et de business avec des entreprises qui développent les médicaments, des biothèques et des groupes pharmaceutiques,
04:09pour les aider à développer des médicaments plus efficaces et avec moins d'effet secondaire.
04:13Et vous avez levé 3 millions d'euros en 2024, c'est ça ?
04:15Exactement.
04:16On a levé 3 millions d'euros il y a à peu près un an.
04:18Maintenant, on est une équipe de 15 personnes incubées à Agoranoff, à Paris.
04:22Et on a validé nos modèles maintenant sur plusieurs pathologies.
04:25Très bien.
04:25Vous travaillez avec des hôpitaux, j'imagine, vous collaborez avec des hôpitaux, des centres hospitaliers français notamment ?
04:31Oui, tout à fait.
04:31Et c'est essentiel.
04:32C'est-à-dire qu'on travaille notamment avec l'hôpital Foch, l'hôpital Rothschild, Bichat, l'hôtel Dieu.
04:37C'est essentiel pour nous pour récupérer de la donnée de patients, déjà, pour monter des gros projets de recherche
04:42et surtout co-créer la solution avec des praticiens.
04:46Moi, je suis convaincue que l'IA ne va pas remplacer les médecins, mais il faut qu'elle soit co-développée et surtout validée par des médecins
04:52qui aient toute cette capacité, ces connaissances sur les pathologies.
04:55Oui, on parle beaucoup d'intelligence artificielle pour personnaliser au maximum les traitements
05:00pour qu'en fait, au lieu d'être véritablement avec une espèce de fusil qui part dans tous les sens,
05:05qu'on soit en sniper pour avoir évidemment le bon traitement pour la bonne personne, notamment dans le cancer.
05:11C'est valable aussi pour la neuro en fait ?
05:13Tout à fait.
05:13C'est-à-dire que moi, j'ai créé l'entreprise il y a deux ans avec une neurologue qui s'appelle le docteur Chloé Geoffroy
05:18et elle m'a dit aujourd'hui, les traitements en neurologie sont développés avec une approche standardisée,
05:22le même médicament, la même dose, la fréquence pour tous les patients,
05:24peu importe le sexe, l'âge, l'ethnie, le poids, ça ne fait pas sens.
05:28Il y a 60% des patients qui ne vont pas répondre ou avoir des effets secondaires au traitement.
05:31Il faut faire changer ça et il faut arriver à prendre en compte ces caractéristiques pour personnaliser le traitement.
05:35Oui, et ça va de plus en plus vite.
05:37Ça va de plus en plus vite, grâce à lire les mathématiques.
05:40Quand on discute souvent dans Tech & Co, je parle souvent de santé tech parce que c'est un sujet qui est passionnant
05:44et notamment l'intelligence artificielle qui est en train de bouleverser les avancées en termes de recherche médicale.
05:49Et on risque de pouvoir soigner des maladies qu'on n'imaginait même pas pouvoir soigner bientôt
05:54dans quelques années.
05:56Donc c'est passionnant tout ça.
05:58Vous restez là bien sûr Iris.
06:00Iman Fahd, donc, rebonsoir Iman.
06:02Vous, vous travaillez sur une IA qui révolutionne la communication entre personnes entendantes et malentendantes, c'est ça ?
06:08Oui, c'est un avatar qui permet de la traduction directionnelle entre la langue parlée et la langue de signes en temps réel.
06:18Expliquez-nous comment ça marche.
06:20C'est avec un smartphone ? Comment ça fonctionne ?
06:23En fait, l'avatar, elle est inclut dans les outils de visioconférence.
06:26Et en fait, quand tu es dans une visiocall, tu te parles et il y a un avatar qui fait de la transcription pour la personne malentendante.
06:34Et ça se fait de façon bidirectionnelle.
06:36Pour lui, s'il fait de la langue de signes, tu auras la transcription.
06:41C'est-à-dire que si quelqu'un, je suis en visio avec quelqu'un qui s'exprime en langue des signes, j'aurai une retranscription vocale pour moi ou des sous-titres pour comprendre ce qui se passe ?
06:53Oui, comme tu veux.
06:55Génial !
06:56Tu peux choisir si tu veux texte ou comme tu veux.
07:00Et ça marche bien aujourd'hui, ça ?
07:01Pour le moment, on n'a qu'un prototype pour le projet.
07:04C'est pour ça qu'on a commencé à faire des prix pour créer la start-up.
07:10Parce que les outils IA, comme vous le savez, sont venus plus chers.
07:15C'est pour ça qu'on a arrêté pour le prototype.
07:17Raconte-toi un petit peu ton parcours.
07:20Tu viens d'où ?
07:21Quelles ont été tes études ?
07:23Et comment en es-tu arrivée aujourd'hui chez IBM ?
07:27Moi, j'étais au Maroc.
07:28J'ai fait mes études au Maroc et je suis venue en France.
07:30Ça fait deux ans maintenant.
07:32Et puis, c'est dans ces deux années que je suis venue ici.
07:35Je commençais à travailler sur le projet de l'ASPIC-EAS en tant qu'étudiante au début, avec une équipe passionnante.
07:42Et après, en parallèle, j'ai fait un stage de fin d'études à IBM.
07:47Mais là, je travaille là-dessus.
07:48En parallèle, je travaille sur mon projet.
07:50On va en parler dans un instant avec notre troisième invité, Delphine.
07:53Mais c'est vrai qu'il y a une multitude de profils, en fait, dans ces prix Marguerite.
07:56Oui, et c'est ça qui est intéressant.
07:58Et c'est ça que nous, on avait envie de démontrer.
08:00Que toutes ces pépites, en fait, elles sont là.
08:03Elles existent.
08:04Elles ont juste besoin d'être propulsées, d'être accélérées.
08:07Et ce n'est pas forcément des entrepreneurs, finalement.
08:09Ce sont des personnes qui étudient.
08:11On va en parler dans un instant avec Aya.
08:14Alors, justement, il y a trois catégories dans ce prix.
08:17Et les Marguerite, qui est le seul prix tech féminin sous le haut patronage du président de la République,
08:21entrepreneurs comme Iris, intrapreneurs comme Imane.
08:26Et puis, nos juniors, comme Aya, qui sont les juniors qui ont entre 14 et 22 ans et qui peuvent candidater.
08:34Et elles ont un potentiel.
08:35Et elles sont ensuite accélérées pendant un an.
08:37Elles reçoivent un prix d'une valeur d'un million d'euros pour les aider à se développer, à accélérer, à avoir de la visibilité également,
08:46à rentrer aussi en relation avec des investisseurs.
08:49On sait à quel point c'est difficile aujourd'hui de lever des fonds.
08:52Oui, c'est-à-dire que vous ouvrez après le réseau, c'est ça ?
08:54On va vraiment les mettre en relation, on va ouvrir notre écosystème, l'écosystème tech et business pour ces Marguerite.
09:05Les Marguerite, c'est des anciennes femmes aussi comme Roxane Varza, qui a reçu le prix en 2017.
09:11Donc nous, on aime bien aller les choisir au début.
09:15Donc vous verrez, ces jeunes femmes peu connues ou pas assez encore connues aujourd'hui,
09:20dans 10 ans, ce sera les prochaines championnes européennes de la tech et l'IA.
09:25Et en tout cas, elles montrent l'importance d'avoir une vision humaine, une vision d'impact et pas seulement business,
09:39même si aujourd'hui, la performance est rémise à le monde.
09:43Oui, c'est-à-dire qu'au bout d'un moment, il faut un business.
09:45Évidemment.
09:45Évidemment.
09:46Mais on peut faire les deux.
09:47Et c'est ça que font les femmes très très bien, cher François.
09:51Je m'en rends compte ce soir.
09:52Je l'avais déjà remarqué.
09:54Avant de donner la parole à Ia, encore une petite question pour vous, Imane.
09:57Pourquoi avoir choisi ce thème, on va dire, justement, des personnes en situation de handicap,
10:03avec ces personnes qui sont malentendantes ou entendantes, justement ?
10:08Oui, l'idée du projet est venue d'une histoire personnelle.
10:12À l'époque, je connaissais une personne qui a perdu son audition
10:15et à cause de manque des outils d'accessibilité pour les personnes malentendantes,
10:20elle a quitté ses études.
10:22Alors, en Covid, je me suis rendue compte à tel point les outils de visioconférence
10:28sont devenus vraiment indispensables pour notre vie.
10:31Et du coup, je me suis dit, avec l'équipe Speak Easy, bien sûr,
10:34que pourquoi on ne peut pas utiliser ces outils-là comme sorte de passerelle
10:38de communication entre nous et les personnes malentendantes ?
10:42C'est intéressant parce qu'on voit que tous ces outils de visio,
10:46que ce soit les Zoom, que ce soit Google, que ce soit Apple, Microsoft avec Team, etc.,
10:51n'ont pas pensé à cet outil-là ?
10:52Ils n'ont pas un équivalent ?
10:54Il y a des personnes qui font des transcriptions, mais avec l'IA.
10:58Oui, mais comme à la télé, quoi, enfin, je veux dire,
11:00il n'y a pas un outil d'IA qui fait ça ?
11:03Ils n'ont pas développé ça, encore ?
11:05Il y a des outils séparés, genre, tu dois les installer séparément,
11:08et il y en a aussi des personnes...
11:11Non, il n'y a que Speak Easy.
11:13Non, mais c'est intéressant de voir.
11:15Mais complètement ?
11:15Je veux dire, toutes ces boîtes qui dépensent des milliards,
11:18en fait, dans l'innovation, n'est pas pensé à ce truc,
11:21j'allais dire tout bête, mais ce n'est pas péjoratif,
11:23mais c'est tellement évident, en fait.
11:24Bien sûr.
11:24Et on pourrait imaginer aussi une version pour les malvoyants, finalement,
11:29qui pourrait pouvoir interagir, justement, lors de visio, etc.,
11:33comprendre ce qui se passe.
11:34C'est peut-être plus facile, ça, parce que, finalement,
11:35la retranscription vocale et écrite
11:39est peut-être mieux gérée pour les personnes malvoyantes.
11:43Bravo, en tout cas, Speak Easy, donc.
11:45Et vous imaginez une entrée, on va dire,
11:49dans le quotidien des gens, quand, en fait ?
11:52Là, vous en êtes où dans le développement de cette solution ?
11:54Là, comme je l'ai dit, on avait le prototype,
11:59on peut suivre des prix, et là, on attend d'avoir un prix
12:01pour qu'on puisse déployer le projet,
12:03utiliser les outils, les grands outils IA,
12:06et ouvrir notre...
12:08Donc, il vous faut quoi ? De l'argent ? Du financement ? Tout ça, c'est ça ?
12:10Exactement.
12:11Bon, voilà, Delphine est là.
12:12Tout à fait, Delphine.
12:16Allez, on donne la parole, maintenant, à notre troisième invité, Aya Aydounir.
12:20Bonsoir, Aya.
12:21Alors, vous, vous êtes étudiante en ingénierie logicielle de l'ECIT.
12:26Expliquez-nous ce que vous faites.
12:28On vous écoute.
12:29Je fais plein de choses.
12:31Tout plein de choses.
12:32Dans le domaine de la tech, bien sûr.
12:33Bien sûr, toujours.
12:34Je suis un peu un couteau suisse.
12:36Mais, oui, du coup, je finis mes études en ingénierie logicielle.
12:41J'ai également monté la Stars Factory, du coup, il y a plus d'un an et demi, maintenant.
12:48Et vous êtes en alternant chez Thalès ?
12:50Maintenant, plus chez Thalès.
12:51Maintenant, je travaille chez Ariane Espace.
12:53Ariane Espace ?
12:54Oui, complètement.
12:54C'est pas mal non plus.
12:55C'est pas mal non plus.
12:56Je me rapproche...
12:57Mais racontez-nous votre expérience chez Thalès.
12:58Vous y êtes restée combien de temps ?
13:00J'y suis restée deux ans et demi.
13:02Ah oui ? Donc, c'était une belle alternance.
13:03Complètement.
13:04Que j'ai appréciée.
13:05J'ai acquéris énormément de compétences.
13:08J'ai beaucoup appris du monde des grosses entreprises, surtout.
13:12Les mondes des start-up, j'en avais déjà appris.
13:15Mais des grosses entreprises, j'ai beaucoup appris.
13:17Et donc, ça m'a permis ensuite d'être propulsée chez Ariane Espace.
13:19Parce que Thalès, c'est monstrueux, en fait.
13:23Il faut énormément de choses.
13:25Vous étiez dans quelle branche ?
13:27Moi, j'étais sur la branche qui gérait le réseau de télécommunications militaires.
13:34Top secret.
13:34Non, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de, on va dire, de technologies sensibles chez Thalès.
13:40C'est passionnant aussi, j'imagine, tout cela.
13:42Donc, partie de chez Thalès.
13:43Oui.
13:44Vous voilà donc chez Ariane Espace.
13:45Oui.
13:46Pour une nouvelle aventure.
13:47Complètement.
13:48Et pour faire quoi ?
13:49Je développe des logiciels.
13:52Des logiciels qui vont venir adapter leur travail.
13:56C'est un pôle de transformation digitale sur la direction des opérations.
14:00Et en gros, ce que je fais, c'est simplifier le travail des autres via des logiciels, via de l'intelligence artificielle, via de la nouvelle technologie.
14:08D'accord.
14:09Voilà.
14:09C'est l'intégration de nouvelles technologies chez Ariane Espace.
14:12Passionnant.
14:12Très bien.
14:13Est-ce que vous avez un but ?
14:14Parce que là, aujourd'hui, vous êtes toujours étudiante.
14:16Quel est votre rêve ?
14:17Vous aimeriez faire quoi dans 10 ans ?
14:21C'est une bonne question.
14:23Je pense que...
14:23Vous y pensez ou pas ?
14:24Je vis un peu au jour le jour en me disant que je prends les opportunités qu'il y a sur mon chemin.
14:28D'accord.
14:28Donc, j'ai beau dire que j'aimerais faire quelque chose dans 10 ans, j'y serai sûrement pas.
14:33Je serai sûrement quelque chose d'autre.
14:35Mais je dirais que je continuerai toujours à travailler dans le spatial.
14:38Peu importe dans quelle société, que ce soit dans la mienne ou dans une autre, je continuerai à travailler dans le spatial.
14:42Est-ce qu'il y a des boîtes qui vous font rêver ?
14:44Je ne sais pas, moi, Ariane Espace, vous y êtes, mais est-ce que SpaceX vous fait rêver ?
14:47Est-ce que vous auriez envie d'aller aux Etats-Unis, par exemple, pour vous émanciper, aller travailler à la NASA ?
14:53Alors, j'y suis déjà allée plusieurs fois aux Etats-Unis.
14:57J'y suis déjà allée plusieurs fois aux Etats-Unis.
14:58C'est d'ailleurs là-bas que j'ai monté ma startup.
15:00Mais c'est vrai que SpaceX et la NASA, ça apparaît tentant.
15:05Mais je préfère rester sur le marché français pour l'instant.
15:07Très bien. Souveraineté. Super, bravo.
15:09Absolument.
15:10Souveraineté, autonomie.
15:11Tu peux dire aussi que tu reviens juste là d'avoir vu le lancement d'Ariane 6 ?
15:15Oui.
15:16Le lancement hier soir en étant à la salle avec toutes les personnes qui vont travailler pour cette fusée-ci.
15:23Mais tu étais à Paris ou tu étais à Kourou ?
15:25Non, on était sur la retransmission de Paris.
15:27Mais on suivait, en fait, on devait suivre à la même heure que Kourou.
15:32Oui, voilà, c'est ça.
15:32Donc, c'est-à-dire 23 heures, ce genre de choses.
15:34Tu n'as pas pris l'avion, etc. pour y aller, parce que c'est un peu loin quand même.
15:39Parfait.
15:39Oui, mais il y a plein d'entreprises françaises aujourd'hui qui travaillent dans l'espace,
15:43enfin, sur le spatial, etc.
15:44Et Space qui s'est lancé en France.
15:49Enfin, il y en a beaucoup.
15:51Et moi, j'aime beaucoup le profil d'Haya qui représente vraiment ce qu'était Margaret Hamilton, finalement.
15:57Ce qui est Margaret Hamilton, puisqu'elle est encore en vie.
15:59Mais voilà, cette femme codeuse informaticienne de la NASA qui a fait que l'homme a marché sur la Lune.
16:04Et c'est toutes ces femmes, en fait.
16:05C'est incroyable.
16:05Elle a un film, d'ailleurs, je crois.
16:07Les figures de l'ombre.
16:08Oui, c'est incroyable.
16:09Je vous invite à le regarder, d'ailleurs.
16:12Absolument, absolument.
16:13Mais voilà, elle représente toutes...
16:15C'est les constellations, d'ailleurs, les petites...
16:18Les broches qu'elles ont, c'est les broches lunaires,
16:21qui sont dessinées par Constance Guisset, que je remercie au passage,
16:24qui a dessiné, voilà, c'est les broches en Lune de nos margarets.
16:29Tu parlais tout à l'heure de start-up.
16:30Tu as fondé une start-up déjà, Haya ?
16:31Oui.
16:32Aux Etats-Unis, c'était ?
16:34Alors, j'ai commencé aux Etats-Unis,
16:35parce que j'étais partie pour un bootcamp entrepreneurial.
16:39Ce n'était pas du tout ce que je faisais à l'époque,
16:40parce que j'étais que dans la tech, dans le logiciel, etc.
16:44On m'a proposé ça.
16:45Je me suis dit que je pouvais toujours apprendre de nouvelles choses.
16:48Ce n'était pas forcément mon domaine.
16:50Et j'ai adoré.
16:51Je suis partie en Silicon Valley.
16:53J'ai rencontré plein de géants de là-bas, des Etats-Unis.
16:57Dans tous les cas, c'est un peu la capitale de la tech, là-bas.
17:01J'ai pu étudier à Sanford.
17:04Et donc, c'est de là que m'est venue aussi l'idée de la Sars Factory que j'ai montée depuis là-bas.
17:09Voilà.
17:10Et donc, en ce moment, chez Ariane Espace.
17:12Oui.
17:12C'est top.
17:13Delphine, quelle est la suite de ces margarets ?
17:17Donc là, on est fin d'année.
17:19J'imagine que vous préparez déjà l'édition 2026 ?
17:23Absolument.
17:23Donc demain, c'est l'ouverture officielle de l'appel à candidature des margarets 2026.
17:29Donc, cette promotion « Women Raising » se poursuit avec la nouvelle promotion, la 14e, sous le patronage de notre président, qui s'appelle « United by Tech ».
17:40Parce que je suis encore une fois convaincue que l'Europe a tous les talents, les idées, les technologies pour réussir l'ère de l'intelligence artificielle.
17:50Ce qu'il faut maintenant, c'est l'audace pour les unir.
17:52Et donc, demain, on se réunira chez notre partenaire Edmond Rothschild pour fédérer tout l'écosystème tech et business pour annoncer, en présence de la ministre Aurore Berger, l'ouverture officielle de l'appel à candidature 2026, qui s'ouvre donc demain et qui se clôturera au 27 février.
18:11Donc, toutes les femmes et jeunes filles peuvent candidater.
18:14Qui nous écoutent, qui nous regardent.
18:15Absolument.
18:16Voilà.
18:16Sur johnjfd.com, dès demain matin, 9h, et pourront le faire jusqu'au 27 février minuit.
18:23Et elles seront donc la prochaine promotion 2026.
18:26On va leur concocter un programme d'accompagnement avec tous nos partenaires avec qui on travaille depuis des années, que je remercie d'ailleurs pour leur confiance, parce que sans eux, elles ne seraient pas propulsées autant qu'elles le pourraient.
18:39Et même si elles font elles-mêmes un travail formidable, on ne se construit jamais seul et on a vraiment besoin de cet écosystème pour réussir.
18:51Donc, demain, appel à candidature du prix Les Margarets 2026.
18:56Donc, elles pourront toutes candidater et elles pourront aussi voir ce que ça leur a apporté.
19:02Et aussi, je pense que ça aide beaucoup.
19:05Il y a un avant-après, il me semble.
19:07Évidemment.
19:08Et puis, ça vous permet aussi de vous retrouver.
19:10Ça nous permet de vous découvrir vos profils et de vous faire découvrir auprès des auditeurs et des téléspectateurs de BFM Business.
19:18Merci beaucoup à toutes les quatre.
19:20Merci, Ndelphine.
19:21À très bientôt.
19:21Merci.
19:21On va suivre, évidemment, l'édition 2026 des Margarets.
19:25Delfine Rémi-Bouton, fondatrice et CEO de JFD.
19:27Merci à Iris Maréchal, cofondatrice de Teremia, Imane Fard, consultant technique chez IBM et Aya Aïdouni, étudiante en ingénierie logicielle à l'ECIT.
19:38J'ai bien prononcé pour la fin.
19:39Très bien.
19:40Voilà, mieux vaut tard que jamais.
19:42Très belle soirée.
19:42Merci de nous avoir suivis sur BFM Business.
19:44Rendez-vous demain soir pour Tech & Co dès 19h30 d'ici là.
19:48Eh bien, passez une très belle soirée.
19:51Les replays et les podcasts de cette émission qui vous attendent dans quelques minutes.
19:53Et puis, n'hésitez pas aussi à retrouver toutes les anciennes émissions de Tech & Co sur la page YouTube de Tech & Co.
20:00Voilà, ça, c'est la bonne nouvelle.
20:01Très belle soirée.
20:02À demain.
20:04Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business.
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