- il y a 6 jours
Ce mardi 23 septembre, Armand Thiberge, président fondateur de Brevo, Benoit Trivulce, directeur général par intérim de Business France, Yannick Jarlaud, président fondateur du groupe Imagine Human, et Olivier Piepsz, président et cofondateur de Prométhée Earth Intelligence, se sont penchés sur le développement international de la tech française, qui constitue à la fois une nécessité et un risque, dans l'émission Tech&Co Business présentée par Frédéric Simottel. Tech&Co Business est à voir ou écouter le mardi sur BFM Business.
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00:00BFM Business présente Tech & Co Business, le magazine de l'accélération digitale.
00:08Frédéric Simotel.
00:10Voilà, deuxième partie de cette émission Tech & Co Business depuis l'Accor Arena où se déroule l'événement big.
00:16Cet événement, on peut dire gigantesque.
00:18Ce sont des dizaines de milliers d'entrepreneurs réunis ici, rassemblés par BPI France.
00:22Vous le voyez, la dernière mois, il y a plein de conférences, d'ateliers.
00:25Et nous, nous allons parler, on vient de vous parler de quantique pendant la première demi-heure.
00:28On va parler du développement de la Tech française à la conquête de l'international.
00:33Parce que vous savez aujourd'hui, les incertitudes, il y en a en France, mais on en a quand même beaucoup aussi au niveau international.
00:38Les taxes américaines, la rivalité sino-américaine avec l'Europe prise au milieu de tout ça.
00:43On parle beaucoup de souveraineté numérique.
00:45Et bien justement, on va essayer de comprendre avec nos entrepreneurs ici présents, pourquoi l'international, c'est évidemment une nécessité, c'est aussi un risque.
00:52Et je vous les présente tout de suite avec nous.
00:55Armand Thiberge, bonjour.
00:56Bonjour.
00:56Armand, merci d'être avec nous. Vous êtes fondateur et président de Brevaux.
00:59Alors Brevaux, on ne connaît pas forcément cette marque, mais finalement, on l'utilise ou on reçoit des messages tous les jours.
01:05Puisque c'est une entreprise française spécialisée dans le marketing relationnel.
01:09Donc les emails, les SMS marketing, l'automatisation, les parcours clients, le CRM, les chatbots.
01:15Et vous avez 70% de vos revenus hors de France.
01:18Par exemple, quand on reçoit un SMS de Brevaux, ça peut être qui comme client ?
01:23Alors, on en a 500 000 clients partout dans le monde.
01:25C'est toutes les PME, mais aussi on a des grands groupes, on a des associations qui sont clientes partout dans le monde.
01:32Donc ça peut être un FNAC d'artie.
01:35On a la FNAC en effet comme client qui envoie tous ces emails transactionnels avec nous.
01:39Mais on a aussi des petits commerçants, des coiffeurs, des boulangers.
01:43On a tout type de clients.
01:45Voilà.
01:45Et donc, on va beaucoup parler international parce que je le disais à l'instant, 70% de votre chiffre d'affaires, un international.
01:51Avec nous également, Yannick Jarlot.
01:53Bonjour.
01:54Bonjour, Eric.
01:54Merci d'être avec nous.
01:55Vous êtes président fondateur du groupe Imagine Human.
01:57Vous êtes un éditeur lyonnais de solutions logicielles destinées.
02:00Alors, on est sur la QSE, la RSE.
02:03Ce sont tous ces domaines.
02:04Vous êtes présente dans 40 pays.
02:06Donc, on va aussi revenir sur ce que vous faites.
02:07Avec nous également, Olivier Pips.
02:09Bonjour, Olivier.
02:10Bonjour.
02:11On vous aperçoit de temps en temps sur les antennes de Tech & Co, la quotidienne avec François Sorel.
02:16Président de Prométhé Earth Intelligence.
02:18Un opérateur français dans le New Space, constellation de satellites.
02:22On reviendra là-dessus dans un instant.
02:24Et puis, avec nous, merci d'être avec nous, Benoît Trivuls.
02:26Bonjour.
02:27Bonjour.
02:27Benoît, directeur général par intérim de Business France.
02:30Donc, le rôle de Business France, c'est d'accompagner évidemment les entreprises à l'international.
02:35Alors, justement, tiens, je vais démarrer avec vous, Benoît.
02:37Le climat, il est comment aujourd'hui pour les entrepreneurs qui sont là, qui sont autour de cette table,
02:41mais qui sont aussi présents pour aller à l'international ?
02:44Je parlais des États-Unis.
02:45Ça se complexe.
02:46C'est un peu complexe.
02:48Voilà, racontez-nous.
02:49Alors, le climat, le monde est plus compliqué, plus brutal.
02:52C'est inévident.
02:53Je pense que les entrepreneurs le diront.
02:55Pour autant, nous, ce qu'on constate, c'est que les entreprises vont plus à l'international.
02:59Donc, si on compare cette année et l'année dernière, on a à peu près une croissance de la demande de 30%.
03:03C'est un très bon signe.
03:04Parce que si on est ici à Bigg aujourd'hui, c'est pour inoculer le virus de l'international.
03:08Et aujourd'hui, le virus qu'il faut inoculer, c'est celui de la rage.
03:10Parce qu'il faut y aller, il faut se battre.
03:12Et vous le savez, c'est un combat permanent.
03:14Donc, c'est un peu paradoxal, mais pas tant que ça.
03:17On sait que la France est 2,5% du PIB, 1% de la population, 1% de croissance.
03:21Donc, le marché, il est à l'étranger.
03:2397% du marché est à l'étranger.
03:26La croissance, 4% est à l'étranger.
03:27Le client est aussi à l'étranger.
03:30Et donc, c'est notre rôle.
03:31Et c'est surtout leur action.
03:33Armand, quand on crée Brevo, on se dit tout de suite qu'on a une visée internationale dès le départ ?
03:38Alors, la particularité de Brevo, c'est que je l'ai monté en Inde.
03:41Donc, dès le début, l'entreprise était indienne, avec un confondateur indien.
03:44Et on était internationale dès le début, dès 2012, quand on a lancé la solution.
03:48On a tout de suite le site à la fois en français et en anglais.
03:50Et on a installé à Seattle notre première antenne aux Etats-Unis dès 2015, donc 3 ans après.
03:57Il n'empêche que développer les Etats-Unis, on va en reparler, j'imagine.
04:01Mais ce n'est pas facile.
04:02Mais dès Day One, on s'est dit, le marché mondial, nous, on a un produit, on est leader européen.
04:07C'est REM leader européen, le marché mondial.
04:10Et il faut y aller, il ne faut pas avoir part des Américains.
04:13On a aujourd'hui, tous nos concurrents sont américains.
04:15Et pourtant, on se bat et on les bat même chez les deux Etats-Unis.
04:19Surtout que vous êtes sur un marché très concurrentiel.
04:21Extrêmement concurrentiel.
04:22Donc, qu'est-ce qui va faire le plus de Brevo ?
04:25Alors, la qualité, évidemment, des produits.
04:27Mais sur le marché international, qu'est-ce qui va faire que, tout d'un coup,
04:29on va plutôt vous choisir qu'un acteur, peut-être local ?
04:32Alors, je pense qu'il faut d'abord dire qu'on n'a rien de moins.
04:35On a tout le temps, si ce n'est plus que des Américains.
04:38On a des supers ingénieurs.
04:40On a la BPI qui est là, ici, qui nous a poussé énormément.
04:44On a vachement de chance d'être en France.
04:46Donc, il ne faut pas avoir peur.
04:48Pour l'histoire de Brevo, nous, ce qui nous a permis d'arriver à ce niveau,
04:53c'est qu'on a été toujours, on a collé nos concurrents.
04:57C'est-à-dire, les concurrents, ils font des choses.
04:59Il faut vraiment être meilleur que lui.
05:01Il faut être moins cher que lui.
05:03Il faut être là où il est.
05:06Et dans un marché où les gens, ils vont regarder notre concurrent,
05:09regarder notre solution, ils vont tester les deux,
05:10ils vont choisir le meilleur.
05:11Il faut être le meilleur.
05:12Il faut être le meilleur.
05:13Donc, l'exécution, j'aurais envie de dire, avant tout,
05:15vous exécutez mieux que vos concurrents.
05:17et vous êtes meilleur.
05:18Vous gagnez.
05:19La première recette.
05:21Yannick, évidemment, d'accord avec ce que dit Armand.
05:24Concrètement, je suis passé très rapidement.
05:26Éditeur lyonnais de logiciel, donc USERSE.
05:28Donc, c'est un axe, un segment bien identifié.
05:32L'international, aujourd'hui, représente un 40 pays,
05:34mais vous en êtes un peu au début du développement international.
05:37Oui, tout à fait.
05:38Pour nous, nous éditons des solutions qui permettent à nos clients
05:41d'avoir un impact positif, soit vers leurs clients,
05:44soit vers les salariés ou vers l'environnement.
05:47Aujourd'hui, on a à peu près 20% de notre chiffre d'affaires à l'international.
05:52Nos clients sont un peu partout.
05:53Les enjeux de...
05:54Vous partez de France et vous les accompagnez, vos clients ?
05:57C'est comme ça que ça a démarré ?
05:59Et puis, racontez-nous.
06:00On a plusieurs dispositifs pour aller à l'international.
06:03On a d'abord des équipes qui sont implantées dans plusieurs pays.
06:08Ensuite, on a un réseau de distributeurs et d'agents
06:10qui nous permettent d'aller accompagner nos clients
06:13dans les différentes géographies du monde.
06:14Mais on a choisi d'avoir plusieurs modèles pour l'international.
06:18Souvent, on ne pense qu'à un seul modèle,
06:20qui est d'ouvrir un bureau, de recruter des équipes.
06:23On l'a fait dans certains pays où on avait identifié un fort potentiel,
06:27où on avait des risques minimisés.
06:30Oui, peut-être une culture un peu plus proche.
06:32Il y a ça aussi qui doit jouer.
06:33Exactement, une culture plus proche.
06:34Mais quand vous allez au Maroc ou quand vous allez en Arabie Saoudite,
06:37la culture est différente.
06:39Les dispositifs doivent être différents.
06:40Et c'est ce qui nous a permis d'aller quand même très vite en deux ans à l'international.
06:44Et alors, je parlais d'incertitude aujourd'hui.
06:46Comment vous vivez un peu ce que l'on vit tous au quotidien,
06:50en regardant les actualités ?
06:51Mais quand on est un entrepreneur ?
06:53Écoutez, je pense d'abord que l'international, c'est une vraie opportunité.
06:58Et je crois qu'aujourd'hui, il faut qu'on se le dise,
07:00nous tous, les entrepreneurs ici,
07:01qu'on soit dirigeant d'une grande entreprise ou d'une PME,
07:04le marché français, c'est 3% du marché mondial.
07:08Donc, savoir investir et se déployer très vite à l'international,
07:12c'est aujourd'hui un savoir-faire indispensable pour une entreprise française.
07:15Donc, avant toute chose, c'est une opportunité.
07:17Alors, oui, en effet, en ce moment, Benoît le disait,
07:20on est dans un contexte géopolitique très complexe.
07:23qui apporte beaucoup de tensions, qui fragilise les relations commerciales.
07:28Dans le discours grand public, on entend beaucoup parler
07:30de la relation avec les États-Unis d'Amérique, les US.
07:34Mais je peux vous dire que beaucoup plus près,
07:36des relations sont très tendues.
07:37Je prends par exemple l'exemple de l'Algérie,
07:39où les relations commerciales avec la France sont très compliquées.
07:43Donc, pour nous, il faut s'adapter,
07:44il faut savoir aller d'un marché à l'autre.
07:46Mais c'est aussi peut-être ça, l'opportunité de l'international.
07:49Olivier Pips, à l'international, vous partez même dans quelques jours en Ukraine.
07:53C'est ça ?
07:55Oui, tout à fait.
07:56J'en pars en Ukraine et accompagné par BPI.
08:00Donc, je crois que c'est pour nous, moi, c'est une start-up.
08:02Alors, peut-être en deux mots quand même.
08:04On est opérateur de constellations,
08:07de petits satellites d'observation de la Terre
08:09avec deux notions fondamentales,
08:11la souveraineté et la maîtrise du temps.
08:13puisqu'on va amener, en fait, un système qui permet
08:16de regarder quasi en temps réel,
08:19c'est-à-dire multiplier par 100 la fréquence d'observation
08:22par rapport aux grands systèmes comme Copernicus.
08:24Alors, je parle de souveraineté.
08:25Copernicus, qui est cet immense,
08:27enfin, c'est grand satellite d'observation de la Terre
08:29qui, ça fait une dizaine d'années qu'il y a cette constellation.
08:32Tout à fait, qui est la référence pour le moment.
08:34Et ce qui est dingue, l'international est clé
08:35puisque dans cette souveraineté,
08:37l'origine de Prométhée,
08:38c'est de découvrir qu'énormément de petits pays
08:40avaient une ambition de souveraineté.
08:43Donc, voulaient maîtriser leur environnement,
08:45leurs frontières.
08:47On avait assez de se faire piller
08:50leurs ressources halieutiques,
08:52donc tout ce qui est poissons, etc.
08:54Et ça, c'est presque l'origine.
08:55L'origine est venue de l'extérieur.
08:58Et aujourd'hui, évidemment,
08:59on est dans des solutions qu'on travaille
09:00au niveau de l'Europe et de la France
09:02pour une souveraineté,
09:03avoir des moyens à pouvoir fonctionner
09:05sans aucun blocage possible hors Europe,
09:08c'est-à-dire avoir des fonds,
09:10la maîtrise des fonds de la souveraineté,
09:13des technos.
09:14Et qui sont vos clients ?
09:14Qui vous allez démarcher, par exemple, en Ukraine ?
09:16Vous allez voir qui est peut-être
09:18en position plutôt particulière,
09:20mais qui sont vos clients à l'international ?
09:22Je crois que vous avez bien suivi l'actualité
09:24dont vous parliez.
09:25L'Ukraine, c'était une capacité
09:27à pouvoir voir, quasi en temps réel,
09:30avec des images américaines,
09:32il y avoir une communication entre les troupes
09:34qui venaient des Etats-Unis.
09:36Il y a eu des moments
09:37où il y a eu l'effet on-off.
09:39C'est Starling, notamment.
09:41Un off Starling, on coupe Starling.
09:44C'est toute l'Ukraine qui s'arrête.
09:45Donc l'Ukraine a tout de suite compris
09:48qu'être souverain dans ses moyens satellitaires
09:50était essentiel.
09:52Donc ils font appel à la France,
09:54en particulier parce que la France
09:55a cette tradition de transfert technologique,
09:58de pas seulement transférer, je dirais,
10:00un produit, mais transférer le no-ho
10:03de telle manière qu'ils puissent progresser
10:05dans la mise en place d'un système complet
10:07qu'ils maîtriseront.
10:09Aujourd'hui, Benoît Trivuls avec Business France,
10:12vous êtes plusieurs, on parle de BPI France,
10:14Business France, vous êtes beaucoup,
10:15il y a les French Tech Hub aussi
10:17qui sont là pour accompagner les entrepreneurs.
10:19Est-ce qu'il y a des secteurs,
10:20là on voit, on a des secteurs très divers,
10:22mais est-ce qu'il y a des secteurs
10:23qui sont un peu plus porteurs que d'autres
10:25sur l'international ?
10:26On parle de tech, et la tech, oui.
10:28Alors la tech, on peut la décliner.
10:29Il y a la tech habituelle qu'on penche
10:31tout ce qui est service,
10:32mais la Deep Tech, la Health Tech.
10:34Aujourd'hui, on a 2500 boîtes en France
10:36dans la Deep Tech, 2500 dans l'Health Tech,
10:38cybersécurité, tous ces sujets-là,
10:40on est très bons.
10:41Un exemple très concret,
10:42j'étais au Japon la semaine dernière
10:44parce que, vous savez,
10:45il y a l'expo universelle d'Osaka.
10:47On accompagnait en même temps
10:489 boîtes de la Deep Tech
10:49qui allaient au Japon et en Corée.
10:51Un petit peu avant,
10:51on accompagnait des boîtes
10:52qui travaillaient vraiment sur Sushi Tech,
10:55dans le tech plus traditionnel,
10:57et puis la semaine prochaine.
10:58Et est-ce que c'est intéressant ?
10:59En fait, c'est que l'entrepreneur,
11:00il a trois temps à l'international
11:02et chacun d'entre vous a décrit le deux temps.
11:04Il y a le temps de la stratégie,
11:06ce que tu as décrit.
11:07Il faut qu'on soit un produit
11:08qui soit de meilleure qualité
11:09et le meilleur service possible.
11:11Ensuite, il y a le temps de l'adaptation
11:12et on ne va pas de la même façon au Japon,
11:14en Algérie.
11:14Et après, il y a le temps de l'action.
11:15C'est-à-dire, on va sur le marché.
11:17Et l'entrepreneur,
11:18il faut qu'il prenne du temps,
11:19il faut qu'il en perde.
11:20Il en perde pour que son produit
11:21soit le plus performant,
11:22le plus adapté dans l'action.
11:23Et le rôle de Business France,
11:25mais de la BPI,
11:25des chambres de commerce,
11:27c'est ensuite de lui faire gagner du temps.
11:28C'est d'aller plus vite
11:29parce que si notre métier,
11:30c'est quoi à nous à la fin du truc ?
11:31Ce n'est pas de dire
11:32ce qui se passe en Algérie.
11:33C'est de savoir qu'en Algérie,
11:34si demain, on travaille en Algérie
11:35ou au Japon, si on travaille au Japon,
11:37qu'on a un donneur d'ordre
11:38qui veut acheter vos produits.
11:40Et notre rôle, nous,
11:40c'est de le connaître,
11:41de savoir ce qu'il achète,
11:42combien il achète,
11:43comment il achète
11:44et quand est-ce qu'il achète.
11:45Et c'est ça notre rôle.
11:46Et on fait ce matchmaking
11:47et après, c'est à vous de jouer.
11:49Les erreurs qu'il faut éviter,
11:52Armand, selon vous,
11:53justement,
11:53dans cet univers de la tech,
11:56c'est peut-être se croire trop petit
11:57parce que dès qu'on parle tech
11:58et qu'on parle du marché américain,
12:01on pense tout de suite à des géants.
12:04Non, il faut oser ?
12:05Oui.
12:06Évidemment, il faut être très ambitieux.
12:08Il faut oser.
12:08Encore une fois,
12:09on n'a rien à envoyer
12:10à nos amis américains.
12:12On a autant qu'eux.
12:14Il faut aussi être intelligent.
12:15C'est-à-dire que
12:16vous allez aux Etats-Unis,
12:17c'est un énorme pays.
12:18Ils ont des moyens marketing
12:19de folie.
12:20Ils ont beaucoup de financement aussi.
12:22Donc,
12:23tout est une affaire d'angle.
12:24Comment on aborde les choses ?
12:25Et donc,
12:26on ne peut pas dire
12:27je vais conquérir ce pays
12:28sans stratégie,
12:30sans idée,
12:31sans...
12:32J'appelle ça un angle.
12:33On n'arrive pas
12:33avec ces gros savots
12:34en disant c'est bon,
12:35je vais prendre le marché.
12:35Par exemple,
12:36vous,
12:36pour les Etats-Unis,
12:37quels sont un peu
12:38les points sur lesquels
12:38vous appuyez ?
12:40Moi,
12:40quand on est arrivé en 2015,
12:42parce que je suis un peu
12:43dans l'introspection,
12:44moi,
12:44j'ai dit
12:45on va conquérir les Etats-Unis,
12:47c'était mon grand truc,
12:48j'avais de l'argent,
12:50on allait être énorme
12:50aux Etats-Unis.
12:5310 ans après,
12:53on est à 15%
12:55de notre chiffre d'affaires global,
12:55donc on fait...
12:57Oui,
12:57c'est déjà bien.
12:5830 millions,
12:5940 millions aux Etats-Unis,
13:00voilà,
13:00mais ça reste très petit
13:01par rapport à l'échelle
13:02du marché américain.
13:02Et on n'a pas autant cru
13:05qu'on pensait,
13:06parce que le marché
13:07est quand même hyper dur
13:09et je pense que...
13:10Il est perdu pourquoi ?
13:11Parce qu'on n'a pas assez
13:12de commerciaux
13:12pour aller vraiment
13:13démarcher toutes ces entreprises ?
13:15Toute une affaire d'hommes,
13:16je veux dire d'hommes et de femmes.
13:17Une entreprise,
13:18c'est d'abord des hommes
13:18et des femmes
13:19et donc quand on va
13:19dans un pays,
13:20ou alors vous y allez personnellement,
13:21c'est un choix si vous le pouvez,
13:23ou un des fondateurs
13:24de l'entreprise y va,
13:26ou alors vous appuyez
13:27sur des gens très forts
13:29qui connaissent bien le pays,
13:30vous bâtissez une relation
13:31de confiance avec eux,
13:32vous l'avez déjà,
13:32avec des gens qui s'expatrient.
13:34Mais ce qui est essentiel
13:35si vous voulez réussir un pays,
13:36c'est d'avoir les bonnes personnes.
13:38Les bonnes personnes,
13:38c'est hyper clé.
13:39Et si vous arrivez à trouver
13:40la bonne personne
13:41pour redévelopper le pays,
13:43qui a les bons réseaux,
13:43qui a les bons codes,
13:44qui s'est recruté,
13:45parce qu'à la fin,
13:45vous allez créer une équipe là-bas,
13:47vous avez gagné.
13:49Et il ne faut pas juste y aller,
13:50Yannick Harlow,
13:51pour se dire,
13:52tiens, il y a sans doute
13:53une opportunité.
13:54Tiens, c'est un pays
13:54avec un fort pouvoir d'achat
13:56où les entreprises
13:57ont l'air de bien tenir la route.
13:59Il ne faut pas y aller
14:00par hasard ou par opportunité.
14:01Il faut vraiment bâtir.
14:03Ça paraît un peu évident,
14:03ce que je dis,
14:04mais parfois,
14:04enfin, je connais des entrepreneurs
14:05qui sont allés en se disant,
14:06tiens, là, ça doit être...
14:07On se dit, tiens,
14:08les États-Unis, c'est immense.
14:09Je m'installe
14:10et puis ça va forcément marcher.
14:11Même un petit pourcentage,
14:13ça suffira.
14:14Alors, c'est vrai
14:14que ça, c'est quelque chose
14:15de difficile
14:16parce que nous,
14:16les entrepreneurs,
14:17on aime y aller au flair.
14:19On aime, on dit,
14:20on y va à l'audace,
14:21on y va avec la rage, etc.
14:23Nous, on a appris
14:24et on a appris
14:25qu'il faut surtout
14:26faire les bons choix.
14:27Le plus difficile
14:28à l'international,
14:29c'est de choisir
14:29les pays
14:30où on veut s'implanter.
14:32Nous, au départ,
14:32quand on a commencé,
14:33on était très simple.
14:34C'est où est-ce qu'il y a
14:35des opportunités
14:35et où est-ce que c'est simple
14:36d'aller ?
14:37Et en fait,
14:38l'expérience,
14:39elle montre qu'il faut
14:40être beaucoup plus précis.
14:42Il faut avoir des plans,
14:43il faut avoir des outils
14:44qui permettent de dire
14:45cette géographie-là,
14:47c'est la bonne géographie
14:48pour nous.
14:48Et après,
14:49tout dépend aussi
14:49de sa surface financière,
14:50mais moi,
14:51je dis souvent aux équipes,
14:52il faut bien savoir choisir
14:53et après,
14:54on investit au maximum.
14:55Donc,
14:55j'en dis souvent,
14:57il ne faut pas aller
14:57à l'international
14:57pour avoir des miles,
14:58il faut aller à l'international
14:59pour gagner.
15:00Et donc,
15:01il faut bien cibler nos pays,
15:03il faut identifier les risques,
15:04il faut identifier les opportunités,
15:06il faut parfois être prêt
15:07à adapter nos produits
15:08à un marché.
15:09Donc, vous voyez,
15:10quand on va dans un pays,
15:11on doit y avoir bien réfléchi.
15:13Aller dans un pays,
15:14ouvrir un pays,
15:16c'est comme créer une entreprise,
15:17créer une start-up.
15:18Il faut vraiment
15:20qu'on soit sûr
15:20de notre coup.
15:22Et c'est là où vous intervenez,
15:23notamment en Business France,
15:24justement pour,
15:25ce que vous disiez tout à l'heure,
15:26Benoît Tribulse,
15:27pour montrer les risques.
15:28Voilà,
15:28vous avez déjà quand même
15:29quelques...
15:30Nous,
15:30on a les produits
15:31pour vous aider.
15:32Vous parliez d'hommes,
15:34nous,
15:34on a un produit et de femmes.
15:35On a un produit
15:36qui s'appelle
15:36le Volontaire International
15:37Entreprises.
15:37Business France gère
15:38le Volontariat
15:39International Entreprises.
15:40C'est 7000 jeunes
15:40qui partent tous les ans
15:41à l'étranger,
15:42qui travaillent dans des TPE,
15:43des PME,
15:43c'est un programme
15:44qu'on gère entièrement.
15:45C'est hyper facile
15:46à mettre en oeuvre,
15:47ça ne coûte pas très cher.
15:48Donc déjà,
15:48c'est la première chose.
15:49Si vous voulez avoir
15:50des jeunes à l'étranger...
15:51Je suis parti en Inde,
15:51au début j'ai créé ma boîte
15:52grâce à Le Veilleux.
15:53Voilà,
15:53Le Veilleux.
15:54Non mais donc c'est génial,
15:55c'est génial.
15:55Il y a plein de jeunes ici,
15:57ils adoraient partir
15:58dans vos entreprises
15:58et on fera tout
15:59pour vous aider.
16:00On a aussi des équipes
16:01à l'étranger,
16:02Business France emploi,
16:02des Chinois,
16:03des Japonais,
16:03des Brésiliens,
16:04des Sud-Africains,
16:05des Tunisiens,
16:06des Allemands.
16:06C'est des gens
16:07qui connaissent le marché
16:07et donc moi je pense
16:08qu'on peut vous aider
16:10avec ces équipes-là.
16:11On peut vous aider aussi
16:12parce que tu parlais d'analyse,
16:14on travaille avec la BPI,
16:15tu parlais de la BPI,
16:16on a monté un nouveau produit
16:16qu'on lance là depuis un mois
16:18qui s'appelle
16:18Diagnostic Business International
16:20où on aide l'entrepreneur
16:21avec la BPI,
16:22avec nos épis
16:23qui a regardé
16:23quel est le bon marché,
16:24comment on y va
16:25et quand est-ce qu'on y va.
16:26Donc travaillons ensemble
16:26sur ce sujet
16:27et moi ce que je vous propose,
16:29ce n'est pas la fin
16:29mais c'est ce que je propose maintenant,
16:30c'est on se revoit
16:31dans trois ans,
16:32on regarde avec vous
16:37si vous voulez,
16:38on fait où vous voulez,
16:39où vous voulez
16:39et dans un an on se revoit
16:40et on raconte trois succès
16:42ailleurs dans les pays
16:43dans lesquels ils ont déjà développé.
16:44Rendez-vous au prix
16:44au prochain BPI
16:46justement sur ce sujet Olivier.
16:51Il y a aussi
16:51quand on va dans un pays
16:52il y a tous les engagements
16:53aussi,
16:53il y a un choc réglementaire,
16:55un choc fiscal,
16:56je vous le dis
16:56comment on fait justement
16:57pour un peu être bien documenté
16:59sur tout ce sujet ?
16:59Mais c'est un mélange
17:00de réponses à votre question
17:01et à cette question des risques.
17:03Je pense qu'il ne faut pas
17:03y aller seul
17:04et qu'en France
17:05on a vraiment
17:06des gens
17:07qui depuis le début
17:08nous donnent une chance.
17:10On a été en Afrique
17:11plusieurs fois
17:11avec Business France
17:12ce qui nous a permis
17:13de rencontrer
17:14les partenaires clés
17:15c'est souvent
17:16Business France,
17:17BPI
17:17parce que je pense
17:19qu'en France
17:19les différentes équipes
17:20travaillent très bien
17:21ensemble
17:22comme je vous dis
17:23aller en Ukraine
17:24on n'y va pas seul.
17:26Je vais vous dire une chose
17:26c'est que pour nous
17:27il y avait
17:28la souveraineté française
17:29européenne
17:30et l'export à égalité
17:31mais aujourd'hui
17:31j'ai entendu
17:33cette phrase hier
17:33qui m'a fait sourire
17:34c'est
17:35la phrase c'est
17:38les promesses
17:41rendent heureux
17:42les fous.
17:44C'était un peu
17:45la réponse
17:45à votre première question.
17:46Ça veut dire quoi ?
17:47Ça veut dire
17:48je crois que la France
17:49on a des vrais atouts
17:50à l'export
17:51il faut y aller.
17:52Pour le moment
17:53il y a de l'incertitude
17:54en France
17:54on gagnera des points
17:56en France
17:56quand ça ira mieux
17:58en allant se battre
17:59et en ramenant
18:00des victoires
18:01à l'export
18:02et c'est ce qu'on fait
18:03et BPI nous aide beaucoup
18:04BPI nous on a évidemment
18:06j'en ai pas parlé
18:06mais les satellites
18:08c'est énormément de données
18:09donc l'intelligence artificielle
18:11est clé
18:11c'est BPI
18:12au travers de BPI Tech
18:13qui nous aide
18:14à développer le moteur
18:15d'intelligence artificielle
18:17donc on a une aide totale
18:18un écosystème
18:20Exactement
18:20et c'est important
18:22et des événements
18:23comme aujourd'hui
18:23le montrent clairement
18:24Yannick
18:25vous pouvez rebondir sur
18:27Oui tout à fait
18:28je pense qu'il faut
18:30je pense qu'il faut
18:31y aller différemment
18:32l'aide de Business France
18:34Benoît faisait un peu
18:35de publicité tout à l'heure
18:35mais je pense qu'il est clé
18:36je pense qu'il faut
18:37bien connaître les aides
18:38qu'on a pour aller dans les pays
18:40d'abord
18:41on a des aides avec BPI
18:42on a des aides avec Business France
18:43Je parlais des French Tech Hub
18:46aussi
18:46Les French Tech Hub
18:47il faut investir du temps
18:49aujourd'hui moi
18:50en qualité d'ambassadeur
18:51de la team France Export
18:52j'utilise ces outils
18:54parce que ces outils
18:54sont magnifiques
18:55ça permet aux entreprises
18:56françaises
18:57à l'international
18:57ils sont encore mal connus
18:58je pense qu'on pourra en parler
19:00et après il faut bien
19:01choisir ces dispositifs
19:02on ne peut pas aller
19:03de la même manière
19:04en Arabie Saoudite
19:05qui est un pays
19:05où ce n'est pas un pays
19:07de prospection par exemple
19:08donc il faut avoir des réseaux
19:10on ne va pas pareil
19:11en Arabie Saoudite
19:12ou en Italie
19:13et donc je crois
19:13que c'est là
19:14où il faut que nous
19:14les Français
19:15on adapte nos modèles
19:17français
19:18aux différentes géographies
19:20aux modèles
19:21de ces géographies
19:22nous aujourd'hui
19:23on a choisi
19:23plusieurs modèles
19:24pour y aller
19:25on a par exemple
19:26parfois des distributeurs
19:27qui sont implantés
19:28dans les pays
19:28et qui ne travaillent
19:29que pour nous
19:29voilà c'est ce qu'on a
19:31par exemple
19:31au Portugal
19:32ou en Roumanie
19:33on a parfois
19:34nos propres équipes
19:35comme on l'a au Maroc
19:36en Tunisie
19:37donc vous voyez
19:38il faut savoir s'adapter
19:39à des marchés
19:39et ça
19:40tout seul
19:41c'est difficile
19:41ou alors on l'apprend
19:42en tombant
19:43et puis une fois
19:44qu'on est implanté
19:45Armand Tiberge
19:46avec Brevo
19:46dans ces différents pays
19:47quand on a son regard
19:49depuis son poste
19:50de président
19:51de l'entreprise
19:53il faut savoir
19:54aussi
19:54j'étais il y a quelques jours
19:56avec un patron
19:57d'une entreprise américaine
19:59il me disait
20:00moi je me bats
20:00une fois par mois
20:01pour je voudrais récupérer
20:03un budget marketing
20:04pour l'Europe
20:05mais je ne me bats pas
20:06contre un budget marketing
20:07pour d'autres pays
20:08pour d'autres continents
20:09je me bats contre
20:10quelqu'un d'autre
20:10qui dit
20:10ah oui moi je voudrais
20:1110 développeurs
20:12aux Etats-Unis
20:13un qui dit
20:14non non moi je voudrais
20:14monter une centaine
20:15de développeurs
20:16en Inde
20:17et l'autre qui dit
20:17non moi c'est un data center
20:18que je veux développer
20:19en Afrique du Sud
20:21donc on voit
20:22l'arbitrage
20:23pour un président
20:24voilà
20:25c'est ça aussi
20:26c'est de ne pas
20:26il faut jouer
20:28de cette hétérogénéité
20:30aussi
20:30ok
20:31et
20:32quand on va à l'international
20:33c'est
20:33c'est beaucoup de pays
20:34à la fois
20:35et donc
20:35quelque chose
20:36qu'on a un peu dit ici
20:37mais
20:38les arbitrages
20:39c'est de choisir
20:39choisir
20:40on ne peut pas tout faire
20:40et il y a aussi
20:41une autre
20:42quelque chose
20:42on n'a pas parlé
20:43que nous on a fait aussi
20:44chez Brevo
20:44c'est
20:45de racheter des entreprises
20:47dans les pays
20:47des concurrents
20:49des entreprises
20:50qui ont eu leur succès
20:52dans un pays
20:52qui sont peut-être
20:53un peu plus petits
20:54qui sont un peu moins développés
20:55et en fait
20:56vous rachetez aussi
20:56une équipe locale
20:57parce qu'en fait
20:58un pays
20:59il faut comprendre
20:59comment il marche
21:00et rien de tel
21:01qu'avoir des gens
21:02qui ont monté
21:02la même boîte
21:03que vous
21:03mais dans un autre pays
21:04on a fait ça en Allemagne
21:05avec beaucoup de succès
21:06on n'avait pas du tout
21:06à percer l'Allemagne
21:07on a essayé plein de choses
21:08et en fait
21:09on a racheté
21:10notre concurrent allemand
21:10on regarde le numéro 1 ou 2
21:12et puis voilà
21:12exactement
21:13on allait les voir
21:14et on a fait un deal
21:16ils nous ont accompagnés
21:17ils se sont intégrés
21:18on a intégré leurs équipes
21:19et maintenant
21:20l'Allemagne
21:20c'est un pays
21:21presque aussi important
21:22que la France
21:22c'est 20% de notre chiffre d'affaires
21:24parce qu'on a fait cette acquisition
21:25mais sans ça
21:26ce serait encore 1 ou 2%
21:28Sur les Etats-Unis
21:30alors on voit tous
21:32au quotidien
21:33l'actualité américaine
21:36qui lie économie, politique
21:37tout cela
21:39autour de son président
21:40les Etats-Unis
21:42ça reste incontournable
21:43pour les sociétés tech
21:44aujourd'hui Benoît
21:45il n'y a pas de plan B
21:45il n'y a pas de plan B
21:47les Etats-Unis
21:48c'est 25% du PIB mondial
21:50il faut y aller
21:51d'ailleurs ce qui est intéressant
21:52je donnais 2 exemples
21:53les importateurs
21:54de fromage américain
21:55français
21:55nous demandent
21:56de continuer à travailler
21:57avec eux
21:57et nous appellent
21:58en nous disant
21:59comment on peut continuer
22:00parce que la demande
22:02existe en fromage
22:03et il faut continuer
22:03je vous donne un autre exemple
22:05les entreprises françaises
22:06qui nous demandaient avant
22:07trouvez-moi un distributeur
22:08maintenant on nous demande
22:09quelle est notre stratégie
22:10sur les pays
22:11où l'électorat
22:12est plutôt démocrate
22:13pourquoi ?
22:13parce qu'ils considèrent
22:14que l'environnement
22:15sera plus propice
22:16au développement
22:17de leur entreprise
22:17donc ça continue
22:19ça continue sur des chemins différents
22:20ça continue avec plus d'intensité
22:23mais il n'y a pas de plan B
22:24il faudra continuer aux Etats-Unis
22:25malgré tout
22:26c'est ce que vous disiez
22:27la diversification
22:28elle est essentielle
22:29c'est pour ça que nous
22:29chez Business France
22:30on est présent dans 53 pays
22:3253 pays
22:33c'est 95% du PIB mondial
22:34et c'est là-dessus
22:35qu'on doit travailler ensemble
22:37alors vous citiez
22:38plein d'acteurs
22:38ça commence avec
22:39les chambres en France
22:39chambre de commerce
22:40qui prépare
22:41ce qui forme
22:41on a tous commencé
22:42la BPI
22:43qui finance et garantie
22:44Business France
22:45qui accompagne
22:46et puis il y a aussi
22:46tous les acteurs privés
22:47les chambres de commerce
22:49à l'étranger
22:49qui vous accueillent
22:50dans une communauté
22:51vous avez parlé
22:51des French takers
22:52qui sont présents
22:53les French founders
22:54et puis on a aussi
22:55des consultants
22:55ou des grands groupes
22:57comme Mazars
22:57qui sont là
22:58pour vous aider
22:58donc vous le disiez
22:59on a quand même
23:00une très grande chance française
23:01c'est qu'on n'est
23:02ni colbertiste
23:03ni libéral
23:03on est pragmatique
23:04et donc c'est ça
23:05qu'on doit développer
23:05c'est ce pragmatisme
23:06de la collaboration
23:07et puis j'imagine
23:07qu'on a aussi
23:08des réseaux
23:08de ventures capitalistes
23:09qui sont à travers
23:11Yannick
23:11vous voulez redouter quelque chose ?
23:13moi pour les US
23:13je vais avoir un discours différent
23:16en tant que patron
23:18d'une PME française
23:19je pense qu'il faut être pragmatique
23:20et les US
23:22surtout dans un domaine
23:23comme le RSE
23:24enfin voilà
23:25mais même dans la tech
23:27bien sûr
23:27ça nous fait tous rêver
23:28nous les entrepreneurs
23:29de la tech
23:29les US
23:29mais il ne faut pas oublier
23:31que c'est un marché
23:32qui est loin
23:32c'est des heures de vol
23:34c'est un marché
23:36qui est en forte tension
23:37puis le Texas
23:38n'est pas la Californie
23:39qui n'est pas
23:40le monde de la finance
23:41à New York
23:42alors qu'on a
23:43d'autres marchés
23:44assez incroyables
23:45à deux heures
23:46ou trois heures
23:46d'avion de Paris
23:47et une région du monde
23:50dont on parle peu
23:51chez nous en France
23:52mais c'est le Moyen-Orient
23:53avec des pays
23:54qui sont en très fort développement
23:55je pense notamment
23:56à l'Arabie Saoudite
23:57puisque nous
23:57on fait partie
23:58de la délégation française
23:59de Business France
24:00en Arabie Saoudite
24:01c'est un énorme marché
24:02c'est un marché
24:03qui a besoin de tech
24:04c'est un marché
24:05qui veut se désengager
24:06de l'industrie pétrolière
24:08et développer
24:09une industrie
24:09de haute performance
24:11ce sont des pays
24:12qui pensent beaucoup
24:13à une performance durable
24:14et donc
24:15on a notre carte à jouer
24:16à quelques heures
24:17d'avions de Paris
24:18et qui ont de l'argent
24:19et qui ont
24:19l'Arabie Saoudite
24:21c'est notre plus forte croissance
24:22depuis trois ans
24:23l'Arabie Saoudite
24:24plus forte croissance
24:24depuis trois ans
24:25donc il faut être pragmatique
24:26les régions sur lesquelles
24:28on a parlé de l'Ukraine
24:28évidemment Olivier
24:29mais les régions sur lesquelles
24:30vous allez avec Prométhée
24:31aujourd'hui
24:31nous pour le moment
24:32on est très actifs
24:33sur l'Afrique
24:34puisque ce sont des pays
24:36il y a la 26ème agence spatiale
24:37africaine
24:38qui a ouvert ses portes
24:39donc ils veulent se développer
24:41ils veulent des constellations
24:42des petites constellations
24:43de satellites
24:44toujours cette volonté
24:46d'ambition spatiale
24:47qui est forte
24:48je pense que les Etats-Unis
24:51c'est toujours compliqué
24:52parce que les Etats-Unis
24:53dans notre domaine
24:54ils sont extrêmement actifs
24:55pour conquérir l'Europe
24:57quand je prends des planètes
24:58des Black Sky
24:59même des Loft
24:59ils sont là
25:00ils sont présents
25:01et il est important pour nous
25:02de développer un cœur
25:04souverain français
25:05pour pouvoir jouer
25:06pas tout de suite
25:08d'égal à égal
25:08mais pour pouvoir roufrir
25:10dès qu'il y aura un marché
25:11une capacité européenne
25:12d'une certaine manière
25:13on bloquera les Américains
25:15et on aura une place
25:16sur le marché américain
25:17il faut conclure
25:19un dernier mot de conclusion
25:19on a parlé d'Afrique
25:20trois dates
25:21la semaine prochaine
25:22ou la semaine suivante
25:23un forum Sénégal
25:24où on va parler business
25:25au Sénégal
25:26le 16 et 17 novembre
25:27Ambition Africa
25:281500 entreprises africaines
25:29qui viennent
25:30et font des rencontres B2B
25:31et mai 2026
25:32le sommet France-Afrique
25:34au Kenya
25:34avec une dimension business
25:35qui sera organisée
25:36par BPI et Business France
25:37et vous y êtes en Afrique
25:38avec Brevo ?
25:39pas beaucoup
25:40pas assez
25:40et bien voilà
25:41vous serez avec nous
25:42en boucle 17 novembre
25:43Ambition Africa
25:44merci à tous les quatre
25:45Yannick Jarlot
25:46président fondateur
25:47du groupe Imagine Human
25:47Armand Thiberge
25:48fondateur président de Brevo
25:49Benoît Tribulse
25:50Business France
25:51et Olivier Pips
25:52président de Prométhée
25:53merci tous les quatre
25:54de nous avoir vraiment
25:55intéressé à ce développement
25:57international
25:57on était à l'Accor Arena
25:58où BPI France
26:00organise son grand événement
26:01big
26:01allez rendez-vous
26:02la semaine prochaine
26:03on sera encore
26:04en délocalisation
26:05vous verrez
26:05on parlera aussi
26:06intelligence artificielle
26:07à très bientôt
26:08sur BFM Business
26:09Tech & Co Business
26:12sur BFM Business
26:13Sous-titrage Société Radio-Canada
26:15Sous-titrage Société Radio-Canada
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