- il y a 3 semaines
Chaque jour, François Gapihan vous accompagne de 10h à 12h dans Arnaud Direct sur BFMTV.
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00:00:00Et bonjour à tous, bienvenue dans BFM Direct, nous sommes ensemble jusqu'à midi, à mes côtés comme chaque jour, la bande du 10-12, bonjour Charles Sapin, politique, Philippe Mavie pour l'économie, bonjour Philippe et François Clémenceau, pour l'international, bienvenue à tous les trois, le gouvernement réitère ce matin son opposition à l'attaque Zuckmann, même Light, c'est la porte-parole du gouvernement, Maude Bréjon, qui le dit sur BFM TV,
00:00:24alors que le sujet sensible doit être débattu à l'Assemblée dans les prochains jours, les socialistes et les français d'ailleurs, 3 sur 4 sont pour, y tiennent fermement.
00:00:34Le trafic ferroviaire entre Paris et le Sud-Est est-il revenu totalement à la normale ce matin au lendemain d'une journée cauchemardesque pour des dizaines de milliers de voyageurs, on va voir ça dans un instant,
00:00:43et nous reviendrons sur les derniers éléments de l'enquête concernant l'acte de sabotage à l'origine de ces perturbations, avec un élément troublant, vous verrez, à savoir un premier incendie la nuit dernière,
00:00:52dans une carrière tout près de la ligne vandalisée. Et puis, on suit de très près ce matin l'évolution de Mélissa Ouragan décrit comme exceptionnelle,
00:01:01qui s'approche de la Jamaïque avec des rafales pouvant aller jusqu'à 340 km heure à la vitesse d'un TGV, les images sont déjà très impressionnantes,
00:01:10à suivre le témoignage d'une française qui habite en Jamaïque et qui s'est déjà calfeutrée.
00:01:22D'abord, l'essentiel de l'actualité avec vous, Pauline, bonjour, et les débats sur le budget qui reprennent ce matin à l'Assemblée.
00:01:33Les députés qui ont rejeté hier la cotisation patronale sur les chèques restaurants, mais également sur les chèques vacances,
00:01:39pas d'instauration non plus d'une surtaxe exceptionnelle sur les contrats de complémentaire santé,
00:01:43ça devrait en partie financer, vous savez, la suspension de la réforme des retraites.
00:01:47En revanche, les députés votent en faveur d'une surtaxe des bénéfices sur les grandes entreprises.
00:01:53Débat très attendu depuis un moment qui devrait normalement avoir lieu d'ici la fin de semaine autour de l'attaque Zuckman,
00:01:59mais le gouvernement s'y oppose.
00:02:02Vous pouvez l'appeler Zuckman, Zuckman Lite, à partir du moment où ça touche à l'appareil productif,
00:02:07aux usines, aux grandes start-up qui créent de l'innovation, nous serons contre.
00:02:14Le gouvernement est opposé et restera opposé à la taxe Zuckman.
00:02:18Et on ne l'est pas par dogmatisme, on ne l'est pas par volonté de blocage.
00:02:22Mais on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'emploi, on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'innovation,
00:02:27on ne peut pas faire n'importe quoi avec les entreprises.
00:02:30On doit préserver l'emploi, on doit préserver ce qui marche en France.
00:02:34Pour autant, on est évidemment ouvert à discuter.
00:02:37On verra ce qui se passe dans l'hémicycle, mais je remarque qu'en commission des finances,
00:02:41la semaine dernière, elle a été rejetée par une majorité de députés.
00:02:45C'est la déclaration politique de la journée, ça se passe sur BFM TV, évidemment.
00:02:49On y revient à 10h30 dans BFM Direct.
00:02:51Le trajet d'au moins 50 000 voyageurs de TGV a été perturbé hier par de probables actes de vandalisme, Pauline.
00:02:58Et François, une enquête est ouverte.
00:03:00L'une des pistes évoquait un sabotage lié à des revendications.
00:03:03Il y a eu un incendie et des calpes qui ont été sectionnés.
00:03:06En parallèle, un autre incendie a été constaté, pas très loin, dans la Drôme.
00:03:11L'entreprise Visé participe à des travaux de création d'un échangeur sur l'autoroute A16.
00:03:16Échangeur qui est contesté localement.
00:03:19Vous y reviendrez évidemment, François, dans votre émission.
00:03:22Bonjour Alexis Plouyette, vous êtes en direct depuis la gare de Marseille.
00:03:25En parallèle de l'enquête, il y a eu des réparations.
00:03:28Est-ce que le trafic a pu reprendre normalement ce matin ?
00:03:30Alors écoutez, ce matin, il avait repris depuis 6 heures.
00:03:35Les trains circulaient normalement dans les 200 sur la ligne grande vitesse.
00:03:38Mais là, en fait, ce qui se passe, depuis un peu plus d'une demi-heure, il y a un colis abandonné.
00:03:42Donc l'accès est bloqué.
00:03:43Le trafic est interrompu ici à Marseille.
00:03:45Donc vous voyez, tous les passagers, les voyageurs, patientent calmement.
00:03:49Ici, devant la gare Saint-Charles et la SNCF espère un retour à la normale d'ici 10 heures.
00:03:55On attend les démineurs.
00:03:57Mais donc, ça perturbe un petit peu ce retour à la normale qui avait pourtant bien commencé.
00:04:01On a rencontré ce matin beaucoup de voyageurs qui étaient soulagés après la journée de galère d'hier.
00:04:05Notamment une dame qui devait faire Lyon-Marseille hier qui a pu ce matin voyager
00:04:09et qui est arrivée ici sous le soleil de Marseille sans problème.
00:04:12Simplement, les trains étaient assez bondés, assez complets.
00:04:14Parce qu'il y a eu beaucoup de reports sur tous les gens qui n'ont pas pu voyager hier et du coup qui voyagent aujourd'hui.
00:04:18Donc tout se passait bien jusqu'à 9h30.
00:04:20Depuis 9h30, c'est à nouveau un petit peu la pagaille ici à Marseille.
00:04:23Mais voilà, on espère un retour à la normale une nouvelle fois vers 10 heures.
00:04:27Mais ça devrait engendrer une nouvelle fois quelques retards sur le trafic ferroviaire ici au départ de Marseille.
00:04:32À surveiller, Alexis, on vous retrouve un peu plus tard.
00:04:34Merci beaucoup, on dirait que de Marseille.
00:04:36Autre affaire, autre enquête, Pauline et deux gardes à vue qui se poursuivent ce matin.
00:04:39Suspectées d'avoir participé au cambriolage du Louvre.
00:04:42Elles ont été interpellées, je vous le rappelle, samedi.
00:04:44Bonjour, Marie Gentric.
00:04:46Ces deux hommes peuvent rester en garde à vue.
00:04:48Marie, jusqu'à demain soir.
00:04:52Exactement, Pauline, puisque la garde à vue peut durer jusqu'à 96h.
00:04:56Si on fait le calcul, cela peut donc nous amener jusqu'à demain soir maximum.
00:05:00Je vous redonne les informations principales concernant ces deux hommes
00:05:04qui sont interrogés par la BRB, la brigade de la répression et du banditisme,
00:05:07en ce moment même derrière ces murs.
00:05:09Deux hommes qui ont une trentaine d'années.
00:05:11L'un d'eux a été interpellé samedi soir à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle
00:05:15alors qu'il s'apprêtait à prendre un vol pour l'Algérie.
00:05:18L'autre a été interpellé à Aubervilliers.
00:05:20Pour l'instant, toujours aucune trace des bijoux.
00:05:23Mais l'histoire n'est pas terminée puisque, comme je le disais,
00:05:26derrière ces murs, les gardes à vue se poursuivent.
00:05:29Gardes à vue qui pourraient donc durer jusqu'à demain soir
00:05:32avant un déferment et une très probable mise en détention provisoire
00:05:36le temps que l'enquête se poursuive.
00:05:37Marie Jentrique avec Gaëtan Malak en direct sur BFM TV.
00:05:41J'ajoute qu'une délégation de sénateurs de la Commission des affaires culturelles
00:05:44s'est rendue justement au Louvre ce matin.
00:05:46Notamment une visite autour des installations de sûreté du musée, la Commission,
00:05:51qui entendra aussi aujourd'hui Rachida Dati, entre autres,
00:05:54sur la question des moyens accordés dans le cadre de la sécurisation des musées.
00:05:58Et on entendra dans une heure le président de cette Commission des affaires culturelles du Sénat
00:06:02en déplacement au Louvre ce matin.
00:06:03La Jamaïque en alerte cyclonique maximale, Pauline, ce matin.
00:06:07L'ouragan Mélissa qui va toucher l'île des Caraïbes dans la journée.
00:06:11Il pourrait être le plus violent jamais répertorié avec des vents à 280 km heure,
00:06:16des rafales jusqu'à 320 km heure.
00:06:19Pour vous donner une idée, c'est la vitesse d'un TGV.
00:06:22La particularité également, c'est qu'il se déplace très lentement,
00:06:26ce qui est un facteur aggravant.
00:06:27Il y a de très gros risques d'inondations, de glissements de terrain.
00:06:29J'ajoute que trois personnes sont mortes ce matin parce qu'elles, justement,
00:06:33elles préparaient l'arrivée de l'ouragan.
00:06:36Elles étaient en train de couper des branches.
00:06:37C'est dire à quel point déjà les vents sont violents.
00:06:40On sera en direct tout à l'heure avec une Française qui habite en Jamaïque.
00:06:43Donald Trump poursuit sa tournée en Asie.
00:06:45Il doit rencontrer son homologue chinois après-demain.
00:06:47Et Volodymyr Zelensky qui espère que le président américain
00:06:51fera pression sur Xi Jinping dans le but que Pékin diminue son soutien à Moscou
00:06:56et donc ses importations d'hydrocarbures.
00:06:59Le corps d'un nouvel otage remis hier soir à l'armée israélienne.
00:07:02Toujours dans le cadre de cet accord, de ce feu, vous le savez, entre Israël et le Hamas.
00:07:05La dépouille qui se trouvait toujours dans la bande de Gaza
00:07:08qui a été d'abord récupérée par la Croix-Rouge.
00:07:11Il resterait encore 12 corps d'otages détenus, François, par le Hamas.
00:07:16Merci Pauline. Prochain point sur l'actualité dans une heure.
00:07:18À 11h.
00:07:19À tout à l'heure.
00:07:20L'enquête se poursuit au lendemain de perturbations monstres sur le réseau ferroviaire
00:07:23causées par un acte de vandalisme probable.
00:07:26Bonjour Romain Etuin.
00:07:27Vous êtes ce matin dans une entreprise de BTP qui, vous allez nous le raconter,
00:07:31juste avant ces dégradations, a été le théâtre de fait assez troublant.
00:07:37Bien tout à fait troublant.
00:07:39C'est vraiment le mot d'une part parce que la ligne ferroviaire qui a été impactée
00:07:43se trouve juste derrière nous et d'autre part parce que, vous l'avez dit,
00:07:46les deux incidents ont vraiment une proximité de temps qui est assez louche.
00:07:51L'incendie sur la ligne ferroviaire a eu lieu aux alentours de 4h du matin
00:07:55dans la nuit de dimanche à lundi alors que, juste derrière moi, dans cette carrière,
00:08:00quelques dizaines de minutes plus tôt, ce sont plusieurs départs de feu
00:08:04qui ont été signalés avec des engins qui ont brûlé à l'intérieur.
00:08:09Il faut savoir que le préjudice est tout de même estimé
00:08:11à plusieurs millions d'euros.
00:08:13Nous avons pu rencontrer le PDG de cette société de BTP
00:08:17qui se dit très inquiet par cet acte probablement de vandalisme.
00:08:21Écoutez-le.
00:08:23Le fait accidentel des feux, certainement c'est plutôt criminel effectivement.
00:08:28Donc il y a une enquête en cours qui pourra apporter des réponses, je l'espère.
00:08:31Il y a 5 matériels qui ont été brûlés, ils sont élonnés les uns des autres.
00:08:35Et puis il y a le site d'installation industrielle qui a été aussi enflammé.
00:08:41Donc il y a plusieurs départs de feu.
00:08:43Alors il faut savoir que cette entreprise de BTP travaille actuellement
00:08:48sur des projets de chantiers d'échangeurs sur l'autoroute A7.
00:08:52Des projets qui sont assez décriés localement, notamment pour leur impact environnemental.
00:08:57Ce sera à l'enquête de déterminer si ces actes de sabotage sont liés
00:09:01et surtout si les deux incidents sont aussi liés.
00:09:05Merci Romain.
00:09:06Bonjour Pauline Revenach, du service police de justice de BFM TV.
00:09:09En fait les enquêteurs tirent un ou plusieurs fils dans cette affaire.
00:09:12Déjà ils vont essayer de faire le lien entre effectivement cette entreprise
00:09:15dans laquelle se trouvait Romain et l'incendie de 4h30
00:09:18qui sont des incendies de câbles de signalisation.
00:09:22Et puis il y a un poème qui a été publié sur une plateforme IndieMedia.
00:09:26Souvenez-vous c'est cette plateforme qui flèche un peu vers la mouvance ultra-gauche
00:09:29et qui a servi de relais notamment à plusieurs revendications
00:09:33et à la revendication de l'incendie dans les locaux de la gendarmerie à Grenoble.
00:09:37C'était en 2017.
00:09:39Je ne vais pas vous lire le poème mais grosso modo il fait référence quand même très explicitement
00:09:42à ces dégradations commises l'avant-veille.
00:09:46Et il cite la ville de Saint-Péret
00:09:49qui est l'endroit effectivement où il y a ce projet d'échangeurs
00:09:53avec une mouvance radicale qui s'est locale,
00:09:56qui s'est bien organisée pour contester cette construction d'échangeurs.
00:10:00Donc ça c'est un des fils que tirent les enquêteurs.
00:10:03Ils essayent de comprendre si ce texte est authentifié,
00:10:05si c'est un poème d'opportunité si vous voulez
00:10:08ou si grâce à ce poème on va pouvoir remonter les auteurs.
00:10:12À l'heure où on se parle il n'y a pas d'interpellation encore.
00:10:14Écoutons le ministre des Transports hier.
00:10:16C'est un incendie volontaire qui s'est déroulé au sud de Valence.
00:10:22L'ultra-gauche ?
00:10:23L'ultra-gauche écoutez c'est une des pistes.
00:10:25Le procureur aura l'occasion.
00:10:27L'une des pistes ou la piste privilégiée ?
00:10:29Écoutez c'est au procureur de le dire,
00:10:31c'est au garde des Sceaux, au ministre de l'Intérieur.
00:10:33Ce que je sais c'est qu'il y a eu des conséquences qui ont été très fortes.
00:10:36C'est vrai que depuis un certain nombre de mois
00:10:38certains opposants à des projets notamment d'aménagement
00:10:41que ce soit routiers et ferroviaires
00:10:44souhaitent mettre la panique dans notre pays
00:10:47et utiliser ce genre de moyens pour faire entendre leur voix.
00:10:51Une autre piste semble écartée Pauline ?
00:10:52Oui ce qui est intéressant c'est que le même ministre des Transports
00:10:55hier parlait de la piste de l'ingérence étrangère.
00:10:57À l'heure où on se parle avec les fils dont on a parlé il y a quelques instants
00:10:59on est plus sur de la mouvance ultra-gauche que sur de l'ingérence étrangère.
00:11:02Benoît Sarade est avec nous également.
00:11:03Bonjour Benoît, reporter Ligne Rouge.
00:11:05Vous avez travaillé autour de ces actes de sabotage.
00:11:08Ce ne sont pas les premiers.
00:11:09Contre le réseau ferroviaire français.
00:11:13Benoît, vous êtes arrivé même avec des petits éléments matériels
00:11:17pour que l'on comprenne bien ce qui se passe en pareilles circonstances
00:11:21avec les conséquences celles qu'on a vues hier
00:11:24c'est-à-dire des dizaines de milliers de voyageurs privés de trains
00:11:27ou en tout cas avec des annulations qui se comptaient en heures.
00:11:28Et à peu près la même chose s'est passée en septembre du côté de Bordeaux
00:11:33et là c'était des opposants prétendus
00:11:36enfin ceux qui sont dans la cible des enquêteurs
00:11:39de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse
00:11:42qui avait incendié des câbles
00:11:44et donc là on a les câbles d'alimentation
00:11:49de la signalisation qui se trouve le long des voies ferroviaires
00:11:54et là on a les câbles en fibre optique
00:11:57qui transmettent les données
00:11:59et donc en fait ces câbles sont présents
00:12:02et jalonnent les voies ferroviaires
00:12:04on a 28 000 km, ça a été répété
00:12:072800 km de LGV, donc de lignes à grande vitesse
00:12:11et en fait ces câbles pour permettre aux techniciens
00:12:14quand il y a des pertes de données
00:12:16quand ils sont en défaut d'intervenir dessus
00:12:18il y a ce qu'on appelle des chambres de tirage
00:12:21et c'est ça, c'est à cet endroit
00:12:25où il y a une vulnérabilité du réseau
00:12:27et c'est à cet endroit, encore une fois
00:12:29que les saboteurs ont agi
00:12:33parce que en fait ces câbles ne résistent pas au feu
00:12:37on peut mettre des retardataires de feu
00:12:40mais ça prend quand même
00:12:41d'autant que ces câbles
00:12:43quand ils sont dans les chambres de tirage
00:12:45il y a un couvercle en béton qui est mis dessus
00:12:48donc vous imaginez la chaleur qui s'en dégage
00:12:51et la propension qu'ils ont à prendre complètement feu
00:12:54et à être détruit
00:12:56Comment on protège 28 000 km de rails ?
00:13:00C'est la question sous-jacente
00:13:02au lendemain de ces énormes perturbations
00:13:03on en parle avec vous Elsa Jordan-Hengo
00:13:05bonjour, vous êtes dirigeante
00:13:06commesse-consultant, société spécialisée en sécurité au travail
00:13:09mais aussi dans le secteur ferroviaire
00:13:12de nombreuses interrogations subsistent
00:13:15face à la multiplication d'actes de vandalisme
00:13:17sur le réseau ferroviaire français
00:13:19Oui, alors ces 28 000 km
00:13:23il est évidemment impossible de les surveiller en permanence
00:13:26de les sécuriser
00:13:26et les 2800 km de LGV
00:13:29ligne grande vitesse
00:13:30au départ ont été fermés par des grillages
00:13:33qui n'étaient pas du tout à destination
00:13:36d'empêcher des sabotages
00:13:38mais plutôt d'empêcher les animaux
00:13:40les enfants, les adultes
00:13:41de traverser, de rentrer
00:13:43c'est la même fermeture
00:13:45que l'on va trouver sur des autoroutes
00:13:47donc il y a aussi des portillons d'accès
00:13:50pour des secours
00:13:51mais aussi pour les maintenances
00:13:52il est facile
00:13:54si on vraiment a envie
00:13:55de rentrer dans les espaces TGV
00:13:58ça n'a jamais été prévu
00:13:59pour empêcher une volonté humaine de pénétrer
00:14:03Impossible d'assurer, nous dites-vous
00:14:04un contrôle total
00:14:06de garantir une sécurité
00:14:07sans faille
00:14:08ce qui s'est passé hier
00:14:09dernier exemple en date
00:14:11ça s'est passé la nuit
00:14:12et ce n'est pas un détail
00:14:13Alors, ce n'est pas un détail
00:14:15parce que la nuit
00:14:16ça permet que
00:14:17tout un chacun
00:14:18qui vaque à ses occupations
00:14:20n'identifie pas des gens
00:14:21sur une zone
00:14:22qui n'est pas censée être
00:14:24avec de l'humain
00:14:26mais la nuit en plus
00:14:29selon la tranche horaire
00:14:31il n'y a pas de circulation de train
00:14:32à part des trains de travaux
00:14:33donc ce qui veut dire
00:14:34que là les gens sont tranquilles
00:14:36ferroviairement
00:14:37pour intervenir
00:14:39sans risquer de se faire taper
00:14:40par un train
00:14:40Est-ce que le système ferroviaire
00:14:42est vieillissant ?
00:14:43C'est une autre question
00:14:43parce qu'il a été construit
00:14:44à une époque
00:14:45où les sujets de sécurité
00:14:46n'étaient pas aussi importants
00:14:48et les causes éventuelles
00:14:49d'actes de vandalisme
00:14:50n'étaient pas aussi variées
00:14:51si je puis dire, n'est-ce pas ?
00:14:53Alors, ça n'a pas été conçu
00:14:54pour empêcher le vandalisme
00:14:56il n'empêche qu'aujourd'hui
00:14:57la surveillance
00:14:58elle ne pourrait pas se faire
00:14:59humainement
00:15:00ou techniquement
00:15:00de partout
00:15:01la SNCF
00:15:02s'est dotée
00:15:03de drones
00:15:03de surveillance
00:15:04je pense que
00:15:05la technique
00:15:06d'aujourd'hui
00:15:07SNCF
00:15:08évolue
00:15:09avec l'évolution
00:15:10de notre société
00:15:11c'est une évolution
00:15:12de société
00:15:13que de faire face
00:15:14à des sabotages
00:15:14que ce soit
00:15:16au niveau de l'énergie
00:15:17et des transports
00:15:18transports de trains
00:15:20c'est volontaire
00:15:21que ça arrive
00:15:21pile pendant les vacances
00:15:22Ce n'est pas la première fois
00:15:24que les infrastructures
00:15:24de la SNCF
00:15:25sont volontairement sabotées
00:15:27on voit ça avec Fanny Weckscheider
00:15:28Bonjour Fanny
00:15:29vous avez recensé pour nous
00:15:30les faits les plus récents
00:15:31les plus marquants surtout
00:15:32Oui, qui concernent à chaque fois
00:15:33des câbles
00:15:34des détériorations
00:15:35de câbles électriques
00:15:36on va voir ça
00:15:37avec les faits
00:15:37les plus récents
00:15:39aux plus anciens
00:15:40tout d'abord
00:15:41mi-septembre
00:15:43en Gironde
00:15:44quatre départs de feu
00:15:45sur la ligne
00:15:46donc de grande vitesse
00:15:47ont été enregistrés
00:15:48du côté de Villeneuve d'Ornon
00:15:50de Cadojac
00:15:51et d'Aigues Mortes-les-Graves
00:15:53qui avaient entraîné
00:15:54de fortes perturbations
00:15:55entre Bordeaux et Toulouse
00:15:57des tags anti-LGV
00:15:58également
00:15:59avaient été remarqués
00:16:00sur le site
00:16:02sans que des liens
00:16:02n'aient pu être établis
00:16:04formellement
00:16:04entre les deux actes
00:16:05de vandalisme
00:16:06en tout cas
00:16:06une enquête
00:16:07pour dégradation
00:16:08par incendie
00:16:08en bande organisée
00:16:09avait été ouverte
00:16:11d'autres dégradations
00:16:12également
00:16:13vous allez le voir
00:16:13avec ces faits survenus
00:16:16on était donc
00:16:17à deux semaines d'intervalle
00:16:18entre la fin août
00:16:19et mi-septembre
00:16:21en Saône-et-Loire
00:16:21cette fois-ci
00:16:22avec des câbles
00:16:23qui avaient été volés
00:16:25vous le voyez
00:16:25on était du côté
00:16:26du Creuseau
00:16:27avec donc
00:16:28de fortes perturbations
00:16:29sur la LGV Sud-Est
00:16:31à l'époque
00:16:31et des enquêtes
00:16:32qui sont toujours ouvertes
00:16:34pour vol en réunion
00:16:35d'autres cas
00:16:36également recensés
00:16:38dernièrement
00:16:38ces derniers mois
00:16:39il s'agit cette fois-ci
00:16:40de vols
00:16:41et de coupures
00:16:41de câbles
00:16:42dans le nord
00:16:43on est près de Lille
00:16:44avec tout d'abord
00:16:46le 25 juin
00:16:47plus de 600 mètres
00:16:48de câbles
00:16:49qui avaient été volés
00:16:50et coupés
00:16:50et quelques mois plus tôt
00:16:52quatre mois plus tôt
00:16:52plusieurs centaines de mètres
00:16:53de vol de câbles
00:16:55également enregistrés
00:16:56avec des enquêtes ouvertes
00:16:58et également
00:16:59cette fois-ci
00:16:59la piste de la revente
00:17:00de cuivre
00:17:01qui avait été envisagée
00:17:03dans ce cas-là
00:17:04il y avait également eu
00:17:05des détériorations
00:17:06à l'époque
00:17:06des Jeux Olympiques
00:17:07souvenez-vous
00:17:08le jour de la cérémonie
00:17:10d'ouverture
00:17:10on va le voir
00:17:11des Jeux Olympiques
00:17:13notamment
00:17:14on était le 26 juillet
00:17:15avec des incendies
00:17:16qui avaient été
00:17:17notés
00:17:18sur la ligne
00:17:19grande vitesse
00:17:19atlantique
00:17:20la ligne nord
00:17:22et la ligne est
00:17:22quatre axes de malveillance
00:17:24sur ces trois lignes
00:17:25l'un avait été déjoué
00:17:27cette fois-ci
00:17:27sur l'axe
00:17:28Paris sud-est
00:17:29mais fortement
00:17:30impacté
00:17:32le trafic
00:17:32avait notamment
00:17:33affecté
00:17:34800 000 voyageurs
00:17:35et également
00:17:36toujours en marge
00:17:37des JO
00:17:37cette fois-ci
00:17:38le jour de l'arrivée
00:17:39de la flamme olympique
00:17:40à Marseille
00:17:41le 8 mai
00:17:42de l'année dernière
00:17:43et bien
00:17:43une enquête
00:17:43avait été ouverte
00:17:44après des faits
00:17:45d'un engin incendiaire
00:17:47qui avait été retrouvé
00:17:48sur la LGV sud
00:17:49sur la ligne reliant
00:17:50Aix-en-Provence
00:17:51à Marseille
00:17:51Merci Fanny
00:17:52Arnaud Aimé
00:17:53bonjour
00:17:54vous êtes expert
00:17:54transport au sein
00:17:55du cabinet
00:17:55SIA Partners
00:17:56la vulnérabilité
00:17:57du réseau
00:17:58ferroviaire français
00:17:59est synonyme
00:18:00de conséquences économiques
00:18:01énormes
00:18:03hier le ministre
00:18:03des transports
00:18:04a promis
00:18:04que toutes les personnes
00:18:05qui ont été impactées
00:18:06seront remboursées
00:18:07il y a donc ça
00:18:07et puis il y a
00:18:08la réparation
00:18:09après de tels actes
00:18:10de sabotage
00:18:11probables
00:18:12on a une idée
00:18:14du coup
00:18:15oui on a une idée
00:18:16du coup
00:18:17alors déjà sur les impacts
00:18:18concernant le réseau
00:18:20ferré français
00:18:21je voudrais d'abord préciser
00:18:22que ce phénomène
00:18:24tant le vol de câbles
00:18:25en cuivre
00:18:25que le vandalisme
00:18:28voire le sabotage
00:18:28ça concerne tous les réseaux
00:18:29ferrés européens
00:18:31et là
00:18:31c'est pas un cas
00:18:33spécifique français
00:18:34c'est pas non plus
00:18:34un cas spécifique
00:18:35à l'évolution
00:18:36de la société
00:18:37à laquelle
00:18:37il était fait allusion
00:18:39tout à l'heure
00:18:39c'est de tout temps
00:18:40qu'il y a eu
00:18:41des sabotages
00:18:41du vandalisme
00:18:42sur les réseaux ferrés
00:18:44ensuite pour revenir
00:18:45à la question du coup
00:18:46le vol de câbles
00:18:47en cuivre
00:18:47la SNCF estime
00:18:50que ça coûte
00:18:50entre 20 et 30 millions
00:18:52d'euros par an
00:18:53entre le coût
00:18:54pour s'approvisionner
00:18:55en câbles de rechange
00:18:56et puis les coûts
00:18:56de main d'oeuvre
00:18:57pour faire l'intervention
00:18:59il y a l'impact
00:19:00aussi pour les transporteurs
00:19:01concernés
00:19:02donc au premier rang
00:19:03desquels
00:19:03le transporteur historique
00:19:05SNCF Voyager
00:19:05mais aussi les nouveaux entrants
00:19:06puisqu'on est dans un monde
00:19:08libéralisé
00:19:09qui circulent aussi
00:19:11sur la ligne
00:19:12à grande vitesse
00:19:13en dessous de Lyon
00:19:14donc tous doivent
00:19:16dédommager
00:19:16les voyageurs
00:19:17ça prend du temps
00:19:18cela dit
00:19:18l'impact
00:19:19est quand même
00:19:19limité
00:19:20par le fait
00:19:21que les réparations
00:19:22sont quand même
00:19:22extrêmement rapides
00:19:23les faits
00:19:25se sont produits
00:19:26en début de matinée
00:19:27lundi
00:19:28et en fin de journée
00:19:29tout était réparé
00:19:30et les circulations
00:19:31étaient à nouveau opérationnelles
00:19:32donc l'idée
00:19:33ce n'est pas seulement
00:19:33de réduire la probabilité
00:19:34mais aussi de réduire
00:19:35l'impact
00:19:36merci à tous les quatre
00:19:37c'est un monstre
00:19:39qui s'approche
00:19:40de la Jamaïque
00:19:41bonjour Kevin Fleury
00:19:42bonjour
00:19:42Mélissa
00:19:43au ragone catégorie 5
00:19:44niveau maximal
00:19:45fonce droit
00:19:46en ce moment même
00:19:47vers la Jamaïque
00:19:47c'est ça ?
00:19:48oui en effet
00:19:48on le surveille
00:19:49voilà maintenant
00:19:50plusieurs heures
00:19:51grâce notamment
00:19:52aux satellites météo
00:19:53qui sont installés
00:19:53au-dessus de la mer des Caraïbes
00:19:55et qui captent
00:19:56minute après minute
00:19:57son déplacement
00:19:58déplacement très lent
00:19:59qui inquiète
00:20:00en plus de sa force
00:20:01puisqu'on a 4 km par heure
00:20:03de vitesse de déplacement
00:20:04donc c'est un bulldozer
00:20:05qui avance très lentement
00:20:06vers des terres habitées
00:20:08la Jamaïque
00:20:09que vous voyez ici
00:20:09au large immédiat
00:20:11donc de ce point rouge
00:20:11qui vous donne
00:20:12voilà l'intensité
00:20:13des vents actuellement relevés
00:20:14280 km par heure
00:20:16en moyenne
00:20:17ce sont les vents relevés
00:20:18en ce moment
00:20:18et vous avez donc ici
00:20:19une nouvelle image
00:20:20satellitaire
00:20:21vraiment là
00:20:22du cœur
00:20:23de l'ouragan
00:20:24avec un noyau
00:20:25bien défini
00:20:25et un risque majeur
00:20:26pour les prochaines heures
00:20:27pour les terres habitées
00:20:28Lisa est avec nous
00:20:29bonjour Lisa
00:20:30merci
00:20:30vous habitez en Jamaïque
00:20:32vous êtes française
00:20:33vous êtes originaire de Bretagne
00:20:34vous êtes installée en Jamaïque
00:20:35depuis un an et demi
00:20:36votre mari est jamaïcain
00:20:38expliquez-nous
00:20:38dans quelles conditions
00:20:39vous vivez
00:20:40au moment où on se parle
00:20:41à 6-7 heures
00:20:42de l'arrivée
00:20:43très probable
00:20:43de Mélissa
00:20:45sur la Jamaïque
00:20:46on est stressé
00:20:50stressé
00:20:52un peu impatient
00:20:53également
00:20:54parce que ça fait
00:20:55des jours maintenant
00:20:56qu'on nous dit
00:20:59que cet ouragan
00:20:59va t'arriver
00:21:00qu'on se prépare
00:21:02donc un peu impatient
00:21:04que ça passe
00:21:06vous vous préparez comment
00:21:07qu'est-ce que vous avez
00:21:08mis en place
00:21:09à l'approche
00:21:09de l'arrivée
00:21:10de Mélissa
00:21:10on a protégé
00:21:13comme on pouvait
00:21:14nos vitres
00:21:15avec de la tôle
00:21:18avec beaucoup de scotch
00:21:19des sacs plastiques
00:21:20pour l'eau
00:21:22pour pas que l'eau
00:21:23s'infiltre
00:21:24on a mis aussi
00:21:26des blocs de ciment
00:21:27devant les portes
00:21:28pour pas que
00:21:28l'inondation
00:21:29dépasse
00:21:31dans la maison
00:21:32on a éloigné
00:21:36notre lit
00:21:36des fenêtres
00:21:38on a chargé
00:21:40nos téléphones
00:21:41nos batteries
00:21:42préparé un sac
00:21:43à manger
00:21:44au cas où
00:21:45s'il faut partir
00:21:45vite
00:21:46un sac de secours
00:21:48également
00:21:48voilà
00:21:50votre mari
00:21:50jamaïcain
00:21:51je le rappelle
00:21:52il a déjà vécu ça
00:21:53oui mais
00:21:56pas d'une catégorie
00:21:57aussi intense
00:21:58jusque là
00:21:59ça avait toujours été
00:22:00des petits ouragans
00:22:01seulement 37 ans
00:22:03il y a 37 ans
00:22:04il y a eu
00:22:05un très gros ouragan
00:22:07mais
00:22:08jamais de cette catégorie
00:22:09donc
00:22:10ici les gens
00:22:11sont pas
00:22:12réellement stressés
00:22:13je pense qu'il n'y a pas
00:22:14une prise de conscience
00:22:16face à cette réalité
00:22:17moi je sais pas
00:22:20je sais pas
00:22:21qu'est-ce que ça
00:22:22je n'ai jamais vécu
00:22:23donc je suis
00:22:24dans l'impatience
00:22:26de voir
00:22:27et de la surprise
00:22:28je peux
00:22:29expérimenter
00:22:30plus tard
00:22:31mais
00:22:32oui
00:22:33l'impatience
00:22:34vous attendez de voir
00:22:35et espérez
00:22:37que la puissance
00:22:38sera un peu moindre
00:22:39que celle qui est redoutée
00:22:40merci Lisa
00:22:41et évidemment
00:22:42on vous retrouvera
00:22:43si possible
00:22:43tout au long de la journée
00:22:44protection évidemment
00:22:45priorité
00:22:46pour vous
00:22:47et votre foyer
00:22:48à l'approche
00:22:49de l'arrivée
00:22:50de l'ouragan
00:22:50Mélissa
00:22:51de catégorie 5
00:22:52c'est-à-dire le niveau
00:22:52maximal
00:22:53vers la Jamaïque
00:22:55dans quelques instants
00:22:56vous entendrez
00:22:56la porte-parole
00:22:57du gouvernement
00:22:58qui sur BFM TV
00:22:59ce matin réitère
00:23:00l'opposition du gouvernement
00:23:01à la taxe Zuckman
00:23:02même si elle est light
00:23:04c'est le sujet épineux
00:23:05de la semaine
00:23:05sur le plan politique
00:23:06ça va se jouer à l'Assemblée
00:23:07à tous
00:23:0710h30
00:23:08soyez les bienvenus
00:23:09si vous nous rejoignez
00:23:09dans BFM Direct
00:23:10c'est l'un des sujets
00:23:11les plus attendus
00:23:12de la semaine
00:23:13dans l'hémicycle
00:23:13de l'Assemblée Nationale
00:23:15la taxe Zuckman
00:23:16voulue par les socialistes
00:23:18et trois quarts des français
00:23:19voici ce qu'en dit ce matin
00:23:20la porte-parole du gouvernement
00:23:22ici même
00:23:22sur BFM TV
00:23:23vous pouvez l'appeler
00:23:25Zuckman
00:23:25Zuckman light
00:23:26à partir du moment
00:23:27où ça touche
00:23:28à l'appareil productif
00:23:29aux usines
00:23:30aux grands
00:23:32start-up
00:23:33qui créent de l'innovation
00:23:34nous serons contre
00:23:36le gouvernement
00:23:37est opposé
00:23:38et restera opposé
00:23:39à la taxe Zuckman
00:23:40et on ne l'est pas
00:23:41par dogmatisme
00:23:42on ne l'est pas
00:23:43par volonté de blocage
00:23:44mais on ne peut pas faire
00:23:45n'importe quoi
00:23:46avec l'emploi
00:23:47on ne peut pas faire
00:23:48n'importe quoi
00:23:48avec l'innovation
00:23:49on ne peut pas faire
00:23:50n'importe quoi
00:23:50avec les entreprises
00:23:52on doit préserver l'emploi
00:23:53on doit préserver
00:23:54ce qui marche en France
00:23:55pour autant
00:23:56on est évidemment
00:23:58ouvert à discuter
00:23:59on verra ce qui se passe
00:24:00dans l'hémicycle
00:24:01mais je remarque
00:24:02qu'en commission des finances
00:24:04la semaine dernière
00:24:05elle a été rejetée
00:24:06par une majorité
00:24:06de députés
00:24:07voilà des propos
00:24:08qui bonjour
00:24:09Edgar Becker
00:24:10ne sont peut-être
00:24:10pas de nature
00:24:11à refroidir
00:24:12le chaudron
00:24:13ça c'est clair
00:24:14François
00:24:15pour Maude Bréjean
00:24:16la porte-parole
00:24:17du gouvernement
00:24:17ce sera
00:24:18ni la taxe Zuckman
00:24:19ni la taxe Zuckman
00:24:21bis
00:24:21vous le savez
00:24:22la taxe Zuckman
00:24:23bis
00:24:24c'est l'amendement
00:24:24de compromis
00:24:25l'amendement
00:24:25de repris
00:24:26proposé par les socialistes
00:24:28qui excluraient
00:24:29les entreprises familiales
00:24:30et les start-up
00:24:31mais cette déclaration
00:24:32de Maude Bréjean
00:24:33mais alors
00:24:34elle ne passe pas du tout
00:24:35auprès de certains socialistes
00:24:37l'un d'eux me dit
00:24:38ce matin
00:24:39c'est irresponsable
00:24:40en acceptant
00:24:40de ne pas rester accroché
00:24:42à la taxe Zuckman
00:24:44donc on parle de la taxe Zuckman
00:24:46de compromis
00:24:46plébiscité par 86% des français
00:24:48nous faisons un pas
00:24:50à eux
00:24:50de faire un effort
00:24:51s'ils ne veulent pas
00:24:52de dissolution
00:24:53une autre parlementaire PS
00:24:55me disait également
00:24:56l'enjeu ce n'est pas
00:24:57Zuckman ou Zuckman Light
00:24:59l'enjeu c'est d'aller trouver
00:25:0015 milliards d'euros
00:25:01chez ceux qui le peuvent
00:25:02mais si elle reste sur cette ligne
00:25:04en parlant de Maude Bréjean
00:25:06j'espère qu'elle prépare
00:25:07ses cartons
00:25:08une taxe Zuckman Light
00:25:11comme on l'appelle
00:25:11qui ne plaît pas non plus
00:25:12à certains députés
00:25:14Renaissance
00:25:15l'un d'eux
00:25:15me disait hier
00:25:16en parlant
00:25:17de cette taxe Zuckman
00:25:19de compromis
00:25:19ce n'est pas
00:25:20un amendement
00:25:21Zuckman Light
00:25:22c'est un amendement
00:25:23Zuckman
00:25:23avec sucre ajouté
00:25:24Merci Edgar
00:25:26on guette également
00:25:27à l'Assemblée
00:25:27toujours une réaction
00:25:28et Boris Vallaud
00:25:29le patron
00:25:30des députés socialistes
00:25:31aussi celle
00:25:32éventuellement
00:25:33de Marine Le Pen
00:25:34chef des députés
00:25:36RN
00:25:37Bonjour Jean-Didier Berger
00:25:38Bonjour
00:25:38Merci d'être avec nous
00:25:39ce matin dans BFM Direct
00:25:40vous êtes député
00:25:41droite républicaine
00:25:41des Hauts-de-Seine
00:25:42la droite
00:25:42l'ELR
00:25:43vous êtes content
00:25:44ce matin
00:25:44quand vous entendez
00:25:45Maude Bréjean
00:25:46qui rejette au nom
00:25:47du gouvernement
00:25:48toute taxe Zuckman
00:25:49même Light
00:25:51c'est pour vous
00:25:51qu'elle dit ça
00:25:52quelque part
00:25:52Oui écoutez
00:25:53moi je suis l'auteur
00:25:54de l'amendement
00:25:54qui en commission des finances
00:25:55a fait tomber
00:25:56tout ce qui ressemblait
00:25:57de près ou de loin
00:25:58à une taxe Zuckman
00:25:59donc évidemment
00:26:00je me satisfais
00:26:01de cette déclaration
00:26:02de notre collègue
00:26:04Maude Bréjean
00:26:04mais je crois
00:26:05qu'il faut bien
00:26:06regarder les choses en face
00:26:07le parti socialiste
00:26:08est engagé
00:26:08dans une forme
00:26:09de chantage fiscal
00:26:10il faut qu'il fasse
00:26:11très attention
00:26:12parce qu'à force
00:26:12de jouer avec le feu
00:26:13il peut y avoir
00:26:14un énorme retour de flamme
00:26:15pour le parti socialiste
00:26:16et je pense que
00:26:16nos compatriotes
00:26:17voient très bien
00:26:18qui fait des concessions
00:26:19et qui n'en fait pas
00:26:20le parti socialiste
00:26:22a déjà obtenu
00:26:22de la part du gouvernement
00:26:23deux choses très importantes
00:26:25le renoncement
00:26:26au 49-3
00:26:27qui était une demande
00:26:28expresse de la gauche
00:26:29et puis
00:26:30l'introduction
00:26:31dans le texte
00:26:32du gouvernement
00:26:33d'un décalage
00:26:34suspension
00:26:34de la réforme
00:26:35des retraites
00:26:36donc si c'est pour
00:26:37essayer de faire en sorte
00:26:38que ce soit le programme
00:26:39du nouveau fonds populaire
00:26:41et de la France insoumise
00:26:42qui soit appliqué
00:26:43ça ne vaut pas le coup
00:26:44ça veut dire
00:26:45qu'à ce moment-là
00:26:46on n'est pas sur
00:26:46une forme de compromis
00:26:47on est sur une forme
00:26:48d'intransigeance
00:26:49idéologique
00:26:50de la part de la gauche
00:26:51et c'est très dommage
00:26:53parce que je pense
00:26:53que nos compatriotes
00:26:54les sanctionneront
00:26:55durement dans les urnes
00:26:56Charles Sapin
00:26:57il y a des limites
00:26:57au propos de Maude Bréjean
00:26:59on sait que la ligne
00:26:59gouvernementale
00:27:00elle n'est pas spécialement
00:27:00majoritaire
00:27:01pas sûr qu'elle le soit
00:27:02à l'Assemblée
00:27:03donc que le gouvernement
00:27:04réitère son opposition
00:27:05à l'attaque Zuckmann
00:27:07même light
00:27:07ne veut pas dire
00:27:07qu'elle n'existera jamais
00:27:09on le saura
00:27:09en fait là
00:27:11dans les 48-72
00:27:12prochaines heures
00:27:12Ah tout à fait
00:27:13je vous confirme
00:27:14que l'Assemblée nationale
00:27:15n'a pas changé
00:27:16qu'elle est toujours
00:27:16aussi fracturée
00:27:17qu'il n'y a pas de majorité
00:27:18non ce que Maude Bréjean
00:27:19a voulu dire ce matin
00:27:19c'est que finalement
00:27:20là il s'agissait
00:27:22de la concession
00:27:23de trop
00:27:24elle a voulu mettre
00:27:26en fait le hola
00:27:27à ce qu'on voit
00:27:28ces derniers jours
00:27:28c'est-à-dire une surenchère
00:27:29du parti socialiste
00:27:30qui menaçait
00:27:31de censure
00:27:32le gouvernement
00:27:32s'il n'acceptait pas
00:27:34cette taxe Zuckmann
00:27:35ou une de ses variantes
00:27:36finalement
00:27:38on voit bien
00:27:39le cœur
00:27:39du problème
00:27:40c'est-à-dire que
00:27:41Sébastien Lecornu
00:27:42en abandonnant
00:27:42le 49-3
00:27:43en acceptant
00:27:44cette suspension
00:27:44des réformes des retraites
00:27:45lui pensait
00:27:46pouvoir obtenir
00:27:47des concessions
00:27:47en retour
00:27:48du parti socialiste
00:27:49sauf que
00:27:50il découvre
00:27:51à ses dépens
00:27:52que pas du tout
00:27:52que le parti socialiste
00:27:54n'est pas du tout
00:27:54dans une logique
00:27:55de trouver
00:27:55un budget de compromis
00:27:57mais de faire boire
00:27:58en fait cette potion fiscale
00:27:59jusqu'à la lit
00:28:00à la Macronie
00:28:02et là ce qui est intéressant
00:28:03et on va regarder
00:28:04c'est la réaction
00:28:05du parti socialiste
00:28:06notamment d'Olivier Fort
00:28:07à ses déclarations
00:28:08de Maude Bréjean
00:28:08on peut imaginer
00:28:09parce que le gouvernement
00:28:10n'a pas mille options
00:28:11que c'est pour ça
00:28:13que le gouvernement
00:28:13a chamboulé
00:28:14le calendrier parlementaire
00:28:16pour que cette taxe
00:28:17Zuckman soit discutée
00:28:17le plus tard possible
00:28:18dans la semaine
00:28:19pour essayer de trouver
00:28:19des compromis
00:28:20là hier
00:28:21il y a eu un vote
00:28:21très important
00:28:22où le gouvernement
00:28:23allié au parti socialiste
00:28:24a reconduit
00:28:26et augmenté
00:28:27cette super taxe
00:28:28sur les bénéfices
00:28:29des grandes entreprises
00:28:29est-ce que ça fait partie
00:28:30d'un compromis possible
00:28:31on le saura
00:28:32dans les prochaines heures
00:28:33sur la taxe Zuckman
00:28:34même light
00:28:34Jean-Didier Berger
00:28:36que la droite soit
00:28:37ce matin satisfaite
00:28:38c'est une chose
00:28:38que la situation
00:28:39soit réglée
00:28:40à l'Assemblée
00:28:41loin de là
00:28:43et vous parlez
00:28:44de chantage des socialistes
00:28:44ils ont encore
00:28:45la main
00:28:46pour ce qui est
00:28:46des éventuels bâtons
00:28:48dans les roues
00:28:48ces prochains jours
00:28:50oui mais écoutez
00:28:50je pense qu'il faut
00:28:51que les français
00:28:52s'aperçoivent
00:28:52qu'il ne s'agit pas
00:28:53simplement pour les socialistes
00:28:55de taxer
00:28:55les ultra-riches
00:28:58oui mais il faut
00:28:58que les français
00:28:59comprennent
00:28:59qu'en fait
00:29:00quand on leur fait croire
00:29:02qu'on pourrait régler
00:29:03le problème de la France
00:29:04en taxant
00:29:05quelques centaines
00:29:06ou 1800 familles
00:29:07en France
00:29:08il faut voir
00:29:09que les ordres de grandeur
00:29:10n'y sont pas du tout
00:29:11et que le parti socialiste
00:29:12vote à l'Assemblée nationale
00:29:14des taxes
00:29:14qui concernent directement
00:29:15les classes moyennes
00:29:16les 7 millions d'actionnaires
00:29:18il y a 7 millions d'actionnaires
00:29:19en France
00:29:20il faut qu'ils sachent
00:29:21qu'hier
00:29:21le parti socialiste
00:29:23et leurs amis
00:29:24ont voté
00:29:24une taxation supplémentaire
00:29:26pour eux
00:29:27il faut que
00:29:27toutes les familles
00:29:29divorcées
00:29:31il faut qu'ils sachent
00:29:32qu'il y a
00:29:32500 millions
00:29:33d'impôts supplémentaires
00:29:34qui ont été votés
00:29:35à l'Assemblée nationale
00:29:36par la gauche
00:29:38et le Rassemblement national
00:29:39donc au début
00:29:40on dit
00:29:40vous inquiétez pas
00:29:41la fiscalité
00:29:42ça ne vous concernera pas
00:29:43et puis en fait
00:29:43quand on regarde
00:29:44dans le détail
00:29:44tout le monde est concerné
00:29:46c'est ça le vrai sujet
00:29:47pour notre part
00:29:48nous avons obtenu
00:29:49la réindexation
00:29:50de l'impôt sur le revenu
00:29:52nous avons obtenu
00:29:53la défiscalisation
00:29:54des pouvoirs
00:29:55et nous avons obtenu
00:29:57la défiscalisation
00:29:58des heures supplémentaires
00:29:59voilà
00:29:59trois victoires concrètes
00:30:00que nous avons obtenues
00:30:01nous
00:30:02élus de la droite républicaine
00:30:03à l'Assemblée nationale
00:30:03et dont on parle également
00:30:05avec vous David Denona
00:30:05bonjour
00:30:06bonjour
00:30:06bienvenue
00:30:07vous êtes vice-président
00:30:08de l'Union des métiers
00:30:08et des industries
00:30:09de l'hôtellerie
00:30:09l'Île-de-France
00:30:11la branche nocturne
00:30:12la branche nuit
00:30:13des établissements
00:30:13de nuit
00:30:15comment réagissez-vous
00:30:17notamment
00:30:17à ce dont vient de parler
00:30:18Jean-Didier Berger
00:30:19à savoir la défiscalisation
00:30:20des pourboires
00:30:21jusqu'en 2028
00:30:22vote des députés
00:30:25hier
00:30:26bon ce deux
00:30:26bon de nouvelles
00:30:27pour nos salariés
00:30:27en tout cas
00:30:28c'est vrai que
00:30:29ça permettra
00:30:30d'augmenter le pouvoir d'achat
00:30:31de nos salariés
00:30:32en tout cas
00:30:33pour ce qui est
00:30:33de la défiscalisation
00:30:34des pourboires
00:30:35parce que c'est vrai
00:30:36qu'on était un peu
00:30:37sur une jambe
00:30:37à chaque fois
00:30:38on ne savait pas
00:30:38si chaque année
00:30:39cette mesure
00:30:40allait être renouvelée
00:30:40j'imagine que ça varie
00:30:42énormément
00:30:43d'un salarié à l'autre
00:30:44mais quand vous dites
00:30:44augmentation du pouvoir d'achat
00:30:46à travers la défiscalisation
00:30:48des pourboires
00:30:48ça peut représenter
00:30:50combien par second
00:30:51ou par mois ?
00:30:52vous serez surpris
00:30:53sur certains établissements
00:30:54si je prends ceux
00:30:55que je connais
00:30:55en tout cas les miens
00:30:56cet été
00:30:57ça pouvait faire une variation
00:30:59entre 300 et 500 euros
00:31:00par mois
00:31:01sachant que nous avons
00:31:02déjà augmenté
00:31:03la grille salariale
00:31:04de 16%
00:31:04il y a deux ans
00:31:05cette défiscalisation
00:31:08permet évidemment
00:31:09du pouvoir d'achat
00:31:10supplémentaire
00:31:10pour nos employés
00:31:12c'est très intéressant
00:31:13c'est une récompense
00:31:14pour le service
00:31:15sachez bien
00:31:15qu'il faut bien
00:31:16distinguer le service
00:31:17qui est compris
00:31:17qui sert à payer
00:31:19nos salariés
00:31:20et puis c'est pourboire
00:31:21qui sont une proposition
00:31:23que le serveur
00:31:24ou la serveuse
00:31:25propose
00:31:26au client
00:31:28pour savoir
00:31:28s'il est satisfait
00:31:29du service accompli
00:31:30c'est le sourire en plus
00:31:31et effectivement
00:31:32pour certains
00:31:33c'est pas un complément
00:31:33de salaire
00:31:34c'est beaucoup plus
00:31:34pour certains
00:31:35c'est beaucoup plus
00:31:35vu les montants
00:31:36que vous évoquez
00:31:37et nous
00:31:38nous avons décidé
00:31:39en tout cas
00:31:39dans nos entreprises
00:31:40de le partager
00:31:41avec la cuisine
00:31:41en tout cas
00:31:42sur 20-30%
00:31:44de l'ensemble
00:31:44des pourboires
00:31:45vous savez qu'aujourd'hui
00:31:46tout est digitalisé
00:31:47ces pourboires
00:31:48sont avec la monétique
00:31:49répartie
00:31:50avec un système
00:31:51en fonction du nombre
00:31:53d'heures
00:31:53que chacun fait
00:31:54et des jours
00:31:55travaillés
00:31:56et nous avons
00:31:57la possibilité
00:31:57effectivement
00:31:58de permettre
00:31:59une augmentation
00:32:00salariale
00:32:01assez conséquente
00:32:03Autre mesure
00:32:04qui j'imagine
00:32:05vous fait réagir
00:32:06et représente
00:32:06quelque chose
00:32:07de très concret
00:32:07dans votre activité
00:32:08l'adoption
00:32:08le week-end dernier
00:32:09de la défiscalisation
00:32:10complète
00:32:11des heures supplémentaires
00:32:13trophées
00:32:13brandies par la droite
00:32:14ça aussi
00:32:15alors expliquez-nous
00:32:16concrètement
00:32:17ce que ça veut dire
00:32:18C'est vrai que ça fait
00:32:18trois ans
00:32:19que nous sommes
00:32:20dans un marasme
00:32:21pour trouver du personnel
00:32:22dans notre secteur
00:32:23d'activité
00:32:24et cette mesure
00:32:26nous permettra
00:32:27évidemment
00:32:27de répondre
00:32:29à toutes ces fluctuations
00:32:30que nous avons
00:32:31notamment sur la saisonnalité
00:32:32de nos métiers
00:32:32vous le savez
00:32:33que ce soit
00:32:34dans les grandes villes
00:32:35ou sur les bords de mer
00:32:36nous avons des problèmes
00:32:37à recruter du personnel
00:32:38et à les faire travailler
00:32:40un peu plus
00:32:40en défiscalisant
00:32:42ça permettra vraiment
00:32:43de garder
00:32:43de fidéliser
00:32:44et de permettre
00:32:45à notre personnel
00:32:46d'être satisfait
00:32:48de travailler
00:32:48dans nos métiers
00:32:49Sur les débats
00:32:50en cours
00:32:50à l'Assemblée nationale
00:32:52sans garantie de succès
00:32:53je le rappelle
00:32:53voici ce qu'on dit ce matin
00:32:54je voudrais vous faire réagir
00:32:55à cela Jean-Didier Berger
00:32:56la porte-parole du gouvernement
00:32:57et le chef des députés
00:32:58modem
00:32:59de représentants
00:33:00du socle commun
00:33:01je mets des guillemets
00:33:01pas exactement
00:33:02sur la même longueur d'onde
00:33:03a priori
00:33:05il y a trois semaines
00:33:05le Premier ministre
00:33:06s'est engagé
00:33:07sur une chose
00:33:08ne pas utiliser le 49-3
00:33:09et qu'est-ce qu'on voit
00:33:10depuis trois jours
00:33:11on voit un hémicycle
00:33:12qui est rempli
00:33:12avec des débats
00:33:13qui sont techniques
00:33:14qui sont exigeants
00:33:15qui sont longs
00:33:16mais qui sont de
00:33:17bonne qualité
00:33:18on a parlé
00:33:19du gel du barème
00:33:20on a parlé de l'impôt
00:33:22sur les sociétés
00:33:23sur certains sujets
00:33:24on arrive à aller
00:33:25vers du compromis
00:33:26et moi aujourd'hui
00:33:26je vois des parlementaires
00:33:28dont les français
00:33:28peuvent être fiers
00:33:29on n'est pas rodé
00:33:30à cet exercice
00:33:30du dialogue
00:33:31du compromis
00:33:32j'ai dit qu'il y avait
00:33:33un risque dans le 49-3
00:33:34parce que ça nécessitait
00:33:35d'être mûr
00:33:36collectivement
00:33:37mûr
00:33:38démocratiquement
00:33:39pour essayer de dialoguer
00:33:40je constate
00:33:41mais je dis collectivement
00:33:42je me mets dedans aussi
00:33:43parce que chacun
00:33:44doit faire sa part
00:33:45attention aux faux-semblants
00:33:46à l'Assemblée
00:33:47cette semaine
00:33:48Jean-Di Diverger
00:33:48je pense que les deux
00:33:51ont raison
00:33:51Maude Bréjon
00:33:52a raison
00:33:53de constater
00:33:54que par rapport
00:33:55à une situation
00:33:56où il y avait peu
00:33:57de motivation
00:33:57de venir
00:33:58à l'Assemblée
00:33:59quand on sait
00:33:59que finalement
00:34:00on débat pour rien
00:34:01et qu'à la fin
00:34:01c'est le texte du gouvernement
00:34:02qui va trouver
00:34:03à s'appliquer
00:34:03c'est difficile quand même
00:34:05de se dire
00:34:06qu'on ne participe pas
00:34:06à une mascarade
00:34:07donc aujourd'hui
00:34:08ce qui est voté
00:34:09a une vraie chance
00:34:10d'aboutir
00:34:11en revanche
00:34:12ce qui est vrai
00:34:13c'est que si jamais
00:34:13on aboutit
00:34:14à un texte
00:34:16protéiforme
00:34:17à un texte
00:34:17Frankenstein
00:34:18où les différents
00:34:20partis extrêmes
00:34:22arrivent à faire voter
00:34:23tout et n'importe quoi
00:34:24et défigurent
00:34:25la copie du gouvernement
00:34:26c'est un vrai risque
00:34:27il risque en réalité
00:34:28de rendre populaire
00:34:29le 43
00:34:30qui était l'outil
00:34:31le plus impopulaire
00:34:31vous dites Frankenstein
00:34:32c'est peut-être ça
00:34:33c'est l'inverse du compromis
00:34:34c'est l'inverse du compromis
00:34:35le compromis
00:34:36c'est quand chacun
00:34:37fait un pas vers l'autre
00:34:38pour aboutir
00:34:39à une copie cohérente
00:34:40là
00:34:41à quoi on risque
00:34:42d'assister
00:34:43si on laisse
00:34:43la France Insoumise
00:34:45le Rassemblement National
00:34:46voter comme ils l'ont fait
00:34:48des impôts nouveaux
00:34:49dans tous les sens
00:34:50c'est d'aboutir
00:34:51à quelque chose
00:34:51qui ne ressemble à rien
00:34:52et finalement
00:34:53les Français
00:34:53qui détestaient le 49-3
00:34:55risquent de se dire
00:34:56finalement
00:34:56c'était peut-être
00:34:57pas si mal que ça
00:34:58Merci
00:34:58Merci Jean-Dédier Berger
00:34:59merci David Zenouda
00:35:00d'avoir rendu visite
00:35:01sur le plateau
00:35:02de BFM Direct ce matin
00:35:03c'est l'heure
00:35:03du point de vue
00:35:04de nos chroniqueurs
00:35:07avec d'abord
00:35:09Charles
00:35:09Charles vous voulez
00:35:11nous parler d'un livre
00:35:11qui interroge énormément
00:35:13Exactement
00:35:13je le sors de ma cachette secrète
00:35:15l'univers politique
00:35:16mais pas seulement
00:35:17d'ailleurs
00:35:17le livre du président
00:35:19du Rassemblement National
00:35:20le nouveau livre
00:35:20même non ?
00:35:21Eh bah oui
00:35:22écoutez
00:35:22un an pile après
00:35:23Ce que je cherche
00:35:24qui s'est quand même vendu
00:35:25à 220 000 exemplaires
00:35:26Jordan Bardella
00:35:27Récidive
00:35:28Ce que je trouve
00:35:29non ?
00:35:30Ah non
00:35:31je croyais que c'était
00:35:31le titre du nouveau livre
00:35:32Ah non
00:35:33l'ancien c'est ce que je cherche
00:35:34j'arrive sur le nouveau
00:35:35le nouveau c'est ce que veulent
00:35:36les français
00:35:37donc voilà
00:35:38donc un an pile
00:35:39après le précédent
00:35:40on va y arriver
00:35:41Jordan Bardella
00:35:41donc présente
00:35:42un nouveau livre
00:35:44400 pages
00:35:45publié chez Fayard
00:35:46demain
00:35:46Ce que veulent
00:35:48les français
00:35:49alors ce nouveau livre
00:35:50il se veut
00:35:51un peu moins
00:35:52introspectif
00:35:53que le précédent
00:35:53c'est finalement
00:35:54une galerie
00:35:55de témoignages de français
00:35:56glanés ici ou là
00:35:57en marge de ses meetings
00:35:59ou en marge
00:36:00de ses séances
00:36:02de dédicaces
00:36:03alors vous allez me dire
00:36:04qu'un homme politique
00:36:04écrive un livre
00:36:06c'est pas très original
00:36:07c'est vrai qu'on a
00:36:08en mémoire
00:36:09les mémoires de De Gaulle
00:36:11les poèmes de Pompidou
00:36:12les romans de Giscard
00:36:14les six livres programmatiques
00:36:15de François Mitterrand
00:36:16mais pour ce qui est
00:36:17Jordan Bardella
00:36:18il a une raison
00:36:19peut-être un petit peu
00:36:19plus personnelle
00:36:20de prendre la plume
00:36:21et c'est un parlementaire
00:36:23RN qui nous le livre
00:36:25sous anonymat
00:36:26pour lui il explique
00:36:28cela lui permet
00:36:29d'occuper le terrain
00:36:30de commencer à faire campagne
00:36:31sur son nom
00:36:32sans en avoir l'air
00:36:33et d'ainsi ménager
00:36:34les susceptibilités
00:36:36Celle de qui ?
00:36:36Et ben voilà
00:36:37il faut comprendre
00:36:38celle de Marine Le Pen
00:36:40la chef de file
00:36:41du Rassemblement National
00:36:41est surpersuadée
00:36:43qu'elle sera
00:36:44bel et bien candidate
00:36:45en 2027
00:36:46malgré sa condamnation
00:36:47en première instance
00:36:48à une peine d'inégibilité
00:36:49Jordan Bardella
00:36:50quant à lui
00:36:50en serait beaucoup moins sûr
00:36:52et n'a qu'une crainte
00:36:53c'est de se retrouver
00:36:54prétendant à la présidentielle
00:36:56par défaut
00:36:57sans en avoir lu le temps
00:36:59de crédibiliser sa candidature
00:37:00et d'avoir tissé
00:37:01en fait un lien
00:37:01charnel
00:37:02avec les français
00:37:03Mais en quoi son livre
00:37:04peut-il remédier à cela ?
00:37:06Et ben qui dit livre
00:37:07dit tournée de promotion
00:37:08et lors de son premier livre
00:37:10Jordan Bardella
00:37:11avait effectué
00:37:11pas moins de 25 étapes
00:37:13qu'il avait amené
00:37:13de Perpignan à Bruxelles
00:37:14en passant
00:37:15par Versailles
00:37:17ou Ajaccio
00:37:17c'est autant d'heures
00:37:19de discussions
00:37:20d'échanges
00:37:21avec son lectorat électoral
00:37:22si je puis me permettre
00:37:23il veut battre son propre record
00:37:25avec ce second livre
00:37:27avec une trentaine
00:37:28de nouvelles villes
00:37:29il va aussi échanger
00:37:31avec son lectorat
00:37:33d'ici dimanche
00:37:34il y a déjà 5 étapes
00:37:35inédites qui sont prévues
00:37:36dans le Pas-de-Calais
00:37:37dans Lyon
00:37:38dans l'Aude
00:37:38dans le Gard
00:37:39c'est ni plus ni moins
00:37:40à la première pierre
00:37:41de la différenciation
00:37:43Bardella-Le Pen
00:37:43auquel on est en train
00:37:44d'assister
00:37:44Merci Charles
00:37:45Philippe Mabille
00:37:46retour au débat fiscal
00:37:47avec vous
00:37:49qui nous dites-vous
00:37:50ce matin
00:37:50part vraiment
00:37:51dans tous les sens
00:37:51à l'Assemblée
00:37:52hier ce sont
00:37:52les grandes entreprises
00:37:53qui se sont senties
00:37:55comme étant
00:37:55les dindons de la farce
00:37:56Oui on l'a un peu dit
00:37:57tout à l'heure
00:37:57le sujet c'est la cohérence
00:37:58de la copie fiscale
00:37:59qui va sortir de ce budget
00:38:01et il y a la copie
00:38:02du gouvernement
00:38:02et puis il y a les débats
00:38:03à l'Assemblée
00:38:04alors effectivement
00:38:04initialement
00:38:05le gouvernement avait prévu
00:38:06de diviser par deux
00:38:07le montant supplémentaire
00:38:08prélevé sur les entreprises
00:38:09en 2026
00:38:11de 8 à 4 milliards d'euros
00:38:12finalement
00:38:13à cause justement
00:38:14d'une nécessité
00:38:15de financer
00:38:16ce qui a été dit tout à l'heure
00:38:17le non-gel du barème
00:38:19etc
00:38:19ce prélèvement
00:38:20va être prolongé d'un an
00:38:21et permettra d'apporter
00:38:226 milliards d'euros
00:38:23au budget
00:38:23alors ces 2 milliards
00:38:24supplémentaires seront payés
00:38:25principalement
00:38:26par les plus grandes entreprises
00:38:27c'est là où c'est malin
00:38:28et épargneront
00:38:29les PME
00:38:30et les ETI
00:38:31Bercy joue clairement
00:38:32la carte des gros
00:38:33contre les petits
00:38:34alors que le CAC 40
00:38:35veut faire de nouveaux records
00:38:36cette décision
00:38:38qui va à rebours
00:38:38de la promesse
00:38:39que la surtaxe soit temporaire
00:38:40a provoqué
00:38:41la fureur de l'AFEB
00:38:42l'association française
00:38:43des entreprises privées
00:38:44Priorité au direct
00:38:45pardonne-moi
00:38:46Philippe
00:38:47Marine Le Pen
00:38:47va sans doute réagir
00:38:48La région dit
00:38:49que que ce soit
00:38:50la taxe Zuckman
00:38:51ou la taxe Zuckman Light
00:38:53ce sera non
00:38:54pour le gouvernement
00:38:54est-ce que vous êtes
00:38:55d'accord avec elle ?
00:38:56Oui
00:38:56La taxe Zuckman allégée
00:38:58non mais elle n'est pas
00:38:59d'abord elle n'est pas
00:39:00du tout allégée
00:39:01il faut regarder le texte
00:39:02en réalité
00:39:03elle est aggravée
00:39:05puisqu'elle va toucher
00:39:06beaucoup plus
00:39:07de personnes
00:39:08et donc la cible
00:39:09n'est plus du tout la même
00:39:10donc il n'en est
00:39:11pas question pour nous
00:39:12voilà Zuckman
00:39:13non
00:39:14ni light
00:39:15ni hard
00:39:16ni rien du tout
00:39:16comment vous jugez-vous
00:39:18les échanges
00:39:18entre le PS
00:39:19et les Macronistes
00:39:19sur ce budget
00:39:20comment dire
00:39:23tendre
00:39:26tendre
00:39:27tendre
00:39:27vous croyez un vote
00:39:294k sur la partie recette
00:39:31ou ça c'est sans espoir
00:39:33C'est intéressant
00:39:36la réaction de Marine Le Pen
00:39:39sur la taxe Zuckman
00:39:40et la position du gouvernement
00:39:41qui réitère ce matin
00:39:42à travers Maude Bréjon
00:39:43sur BFM TV
00:39:43son opposition à Zuckman
00:39:45et même light
00:39:45en réalité
00:39:46Oui tout à fait
00:39:46en fait il y a deux dimensions
00:39:48dans la réaction de Marine Le Pen
00:39:49déjà une dimension programmatique
00:39:50c'est-à-dire que
00:39:51le Rassemblement National
00:39:52depuis le début
00:39:53se dit opposé
00:39:54à une taxe Zuckman
00:39:55quelle que soit sa variante
00:39:57light, sans sucre
00:39:58ce que vous voulez
00:39:58pourquoi ?
00:39:59Parce qu'eux proposent
00:40:00finalement
00:40:01une impôt sur la fortune mobilière
00:40:03qui serait l'exact
00:40:04inverse
00:40:06de l'impôt sur la fortune
00:40:09immobilière
00:40:11merci beaucoup
00:40:11donc évidemment
00:40:12après il y a un jeu politique
00:40:14c'est-à-dire que
00:40:14le Rassemblement National
00:40:15depuis la nomination
00:40:16du gouvernement Le Cornu 2
00:40:17n'a qu'une envie
00:40:18n'a qu'un besoin
00:40:19il le répète sur tous les plateaux
00:40:20c'est une nouvelle dissolution
00:40:22donc si vous voulez
00:40:22il ne va pas commencer
00:40:24à crédibiliser une proposition
00:40:25une proposition
00:40:26une proposition de compromis
00:40:28entre le PS et le gouvernement
00:40:29pourquoi ?
00:40:29parce qu'il n'a qu'une envie
00:40:30c'est que ce gouvernement tombe
00:40:31pour qu'il y ait
00:40:32de nouvelles élections
00:40:33législatives
00:40:35après une dissolution
00:40:35nom à Zuckman
00:40:36Jean-Didier Berger
00:40:38gouvernement
00:40:39LR
00:40:40RN
00:40:41même combat
00:40:41il y a une vraie ambivalence
00:40:43du Rassemblement National
00:40:44sur les impôts
00:40:45l'année dernière
00:40:46ils ont voté
00:40:4660 milliards d'impôts supplémentaires
00:40:48avec la France Insoumise
00:40:49cette année
00:40:49ils continuent
00:40:50avec la création
00:40:51d'un impôt universel
00:40:52avec la fiscalisation
00:40:53des familles divorcées
00:40:55avec tout un tas
00:40:56de
00:40:56une ribambelle
00:40:57de choses
00:40:58plus farfelues
00:40:59les unes que les autres
00:41:00là
00:41:00ils ont un projet
00:41:01un peu de rétablissement
00:41:02de l'ancienne ISF
00:41:04et d'un autre côté
00:41:05ils essaient de faire croire
00:41:06aux gens
00:41:07que finalement
00:41:08ils seraient là
00:41:09pour les protéger
00:41:09en matière de hausse fiscale
00:41:10donc il faudrait
00:41:11qu'ils mettent leur vote
00:41:12en conformité
00:41:13avec leurs paroles
00:41:15et on voit bien
00:41:16que ce qui intéresse
00:41:17Marine Le Pen
00:41:17c'est uniquement
00:41:18son calendrier judiciaire
00:41:21uniquement le fait
00:41:21de retourner
00:41:22aux urnes
00:41:23le plus rapidement possible
00:41:23pour essayer
00:41:24de trouver un antidote
00:41:26à ce qui est en train
00:41:26de lui arriver
00:41:27je crois que l'intérêt
00:41:28des français
00:41:29c'est pas d'avoir
00:41:30des pyromanes
00:41:31aux manettes
00:41:32c'est d'avoir
00:41:32des gens
00:41:33qui ramènent
00:41:34la stabilité
00:41:35et qui leur permettent
00:41:36d'éviter
00:41:36l'augmentation
00:41:37des taux d'intérêt
00:41:37on n'en a pas pour eux
00:41:38d'en finir
00:41:39avec le débat
00:41:40et notamment à l'assemblée
00:41:41sur la taxation
00:41:42des plus grandes fortunes
00:41:44des entreprises
00:41:44et donc une partie
00:41:45de leur patrimoine
00:41:46en février
00:41:47qui avait été votée
00:41:48à l'assemblée nationale
00:41:49avec l'abstention
00:41:50du RN
00:41:50et qui était passée
00:41:52la taxe humaine
00:41:52avait été votée
00:41:53elle a été ensuite
00:41:53rejetée par le Sénat
00:41:54ce qui est intéressant
00:41:55dans le virage du RN
00:41:56c'est qu'ils essayent
00:41:58effectivement
00:41:58même s'ils ont cet impôt
00:41:59sur la fortune mobilière
00:42:00qui serait une sorte
00:42:01de nouvelle ISF
00:42:02qui n'est pas très très claire
00:42:04ils font un peu
00:42:04un virage orthodoxe
00:42:06et libéral
00:42:06ils essayent de séduire
00:42:07les entreprises
00:42:08les grands patrons
00:42:09on voit bien en ce moment
00:42:09donc ils sont contre
00:42:10la taxe humaine
00:42:11parce que c'est proposé
00:42:12par la gauche
00:42:12et par LFI
00:42:13et d'un autre côté
00:42:14effectivement
00:42:15quelle est la cohérence
00:42:15de cette position
00:42:16par rapport à l'idée
00:42:17de créer un nouvel ISF
00:42:18aujourd'hui on voit bien
00:42:19qu'il y a quand même
00:42:19un grand brouillard
00:42:20sur le programme économique
00:42:21et la cohérence
00:42:22du programme économique
00:42:23Merci à tous les cinq
00:42:24je suis obligé de m'arrêter
00:42:26et de vous arrêter là
00:42:27on en reparle évidemment
00:42:28dans quelques toutes petites minutes
00:42:29merci à tous les cinq
00:42:30la suite de BFM Direct
00:42:31dans quelques instants
00:42:32on reviendra
00:42:33sur l'enquête
00:42:34sur l'acte de sabotage
00:42:37vraisemblable
00:42:38qui a engendré
00:42:39des énormes perturbations
00:42:41retards et trains supprimés
00:42:43hier sur le réseau ferroviaire
00:42:44entre Paris et le Sud-Est
00:42:45ça va mieux ce matin
00:42:45on nous parle d'un retour
00:42:46quasi à la normale
00:42:48on fera le point tout de suite
00:42:49il est 11h
00:42:51et BFM Direct
00:42:52soyez les bienvenus
00:42:53si vous nous rejoignez
00:42:54continue jusqu'à midi
00:42:56alors que le gouvernement
00:42:57réitère son opposition
00:42:59à l'attaque Zuckmann
00:43:00même si elle est light
00:43:01c'est la porte-parole
00:43:01du gouvernement
00:43:02Maude Bréjon
00:43:03qui l'a dit ce matin
00:43:04sur BFM TV
00:43:05vous l'entendrez
00:43:05le sujet doit être débattu
00:43:06âprement dans les prochains jours
00:43:08à l'Assemblée nationale
00:43:09les socialistes
00:43:10et les français aussi
00:43:11trois quarts d'entre eux
00:43:12y tiennent fermement
00:43:13vous entendrez la réponse
00:43:14de Marine Le Pen
00:43:15à l'instant
00:43:16le trafic ferroviaire
00:43:18entre Paris et le Sud-Est
00:43:19est revenu quasiment
00:43:20à la normale ce matin
00:43:21au lendemain d'une journée
00:43:21cauchemardesque
00:43:22pour des dizaines
00:43:23de milliers de voyageurs
00:43:25on va revenir sur
00:43:26les derniers éléments
00:43:27de l'enquête
00:43:27concernant l'acte de sabotage
00:43:29à l'origine des perturbations
00:43:31et puis
00:43:31un foyer sur trois
00:43:33qui peine à régler
00:43:33ses factures de gaz
00:43:34et d'électricité
00:43:35le constat est très inquiétant
00:43:36difficultés de paiement
00:43:37qui n'ont jamais été
00:43:38aussi répandues
00:43:39on sait aussi
00:43:40que la restriction de chauffage
00:43:42pour raison financière
00:43:43concerne aujourd'hui
00:43:44trois quarts des foyers
00:43:45on va y revenir
00:43:46D'abord un nouveau point
00:43:55sur l'actualité avec vous
00:43:56Pauline
00:43:56et le débat
00:43:57autour de la taxe Zuckmann
00:43:58qui n'a pas encore
00:43:59débuté à l'Assemblée
00:44:00mais le gouvernement
00:44:01dit ou redit déjà
00:44:02non
00:44:02Alors que les discussions
00:44:04ont repris ce matin
00:44:05autour de ce budget
00:44:062026
00:44:07la porte-parole
00:44:08du gouvernement
00:44:09effectivement
00:44:09qui est revenu
00:44:10dans l'interview
00:44:11du face-à-face
00:44:12sur la taxe Zuckmann
00:44:13vous allez voir
00:44:13que le gouvernement
00:44:14dit non
00:44:15mais le Rassemblement
00:44:16National également
00:44:16Vous pouvez l'appeler
00:44:18Zuckmann
00:44:19Zuckmann Light
00:44:19à partir du moment
00:44:21où ça touche
00:44:21à l'appareil productif
00:44:22aux usines
00:44:24aux grandes start-up
00:44:26qui créent de l'innovation
00:44:28nous serons contre
00:44:30le gouvernement
00:44:30le gouvernement est opposé
00:44:31et restera opposé
00:44:33à la taxe Zuckmann
00:44:34et on ne l'est pas
00:44:34par dogmatisme
00:44:36on ne l'est pas
00:44:36par volonté de blocage
00:44:37mais on ne peut pas
00:44:38faire n'importe quoi
00:44:39avec l'emploi
00:44:40on ne peut pas faire
00:44:41n'importe quoi
00:44:41avec l'innovation
00:44:42on ne peut pas faire
00:44:43n'importe quoi
00:44:44avec les entreprises
00:44:45on doit préserver
00:44:46l'emploi
00:44:47on doit préserver
00:44:47ce qui marche en France
00:44:48pour autant
00:44:49on est évidemment
00:44:51ouvert à discuter
00:44:52on verra ce qui se passe
00:44:53dans l'hémicycle
00:44:54mais je remarque
00:44:55qu'en commission des finances
00:44:57la semaine dernière
00:44:58elle a été rejetée
00:44:59par une majorité de députés
00:45:00elle n'est pas du tout allégée
00:45:02il faut regarder le texte
00:45:03en réalité
00:45:03elle est aggravée
00:45:05puisqu'elle va toucher
00:45:06beaucoup plus
00:45:07de personnes
00:45:09et donc la cible
00:45:10n'est plus du tout la même
00:45:11donc il n'en est
00:45:11pas question pour nous
00:45:13Zuckmann non
00:45:14ni light
00:45:15ni hard
00:45:16ni rien du tout
00:45:17et pendant ce temps
00:45:19le premier ministre
00:45:19poursuit ses discussions
00:45:20avec les parlementaires
00:45:21bonjour Loïc Besson
00:45:22Sébastien Lecornu
00:45:23qui va tenter
00:45:24de rassurer la droite
00:45:25oui officiellement
00:45:26il répond simplement
00:45:27positivement
00:45:28à n'importe quel groupe
00:45:29de la plateforme de stabilité
00:45:30qui souhaiterait l'inviter
00:45:31comme il a pu le faire
00:45:32la semaine dernière
00:45:33avec les députés Renaissance
00:45:34voilà ce qu'on nous dit
00:45:35dans son entourage
00:45:36une façon de minimiser l'enjeu
00:45:38parce que Sébastien Lecornu
00:45:39a bien l'intention
00:45:40de tenter
00:45:41en fait on écoute le président
00:45:42le président de la commission culture
00:45:43au Sénat
00:45:44et qui avec ses collègues
00:45:44est actuellement au Louvre
00:45:459 jours à Pellecasse
00:45:47nous avons vu un PC de site
00:45:51et le PC central
00:45:52et puis nous sommes également
00:45:54allés par la galerie d'Apollon
00:45:55pour des raisons de confidentialité
00:45:58évidemment nous ne rentrerons pas
00:45:59dans le détail
00:46:00de ce que nous avons vu
00:46:02mais nous ressortons
00:46:03de cette visite
00:46:04avec l'intime conviction
00:46:06qu'il est nécessaire maintenant
00:46:08de réaliser dans les plus rapides délais
00:46:10ce schéma directeur de sécurité
00:46:12qui est un des éléments
00:46:14du projet Louvre Renaissance
00:46:16et donc nous allons être
00:46:17extrêmement vigilants
00:46:18en tant que parlementaires
00:46:20dès le projet de loi de finances
00:46:222026 sur le fait
00:46:23qu'il faut que les crédits
00:46:25soient inscrits
00:46:26et que cette démarche
00:46:28de rénovation du Louvre
00:46:29qui est indispensable
00:46:31soit menée dans un calendrier
00:46:36le plus rapide possible
00:46:37ce que vous avez constaté
00:46:38c'est que les conditions de sécurité
00:46:39ne sont pas optimales sur le site
00:46:40il y a de nombreuses améliorations
00:46:42à faire
00:46:42on est sur une organisation
00:46:45de la sécurité
00:46:46qui n'est pas conforme
00:46:49à ce qu'on peut attendre
00:46:50d'un musée d'aujourd'hui
00:46:51et il est indispensable
00:46:53de réaliser enfin
00:46:54les travaux nécessaires
00:46:55que ce soit sur le réseau
00:46:56ou que ce soit sur le matériel
00:46:58de vidéosécurité
00:46:595 caméras sur l'extérieur
00:47:01de toute la façade
00:47:02de l'ouvre
00:47:03écoutez
00:47:05Laurence Descartes a été très claire
00:47:07l'autre jour là-dessus
00:47:08il y a une faiblesse
00:47:09sur les caméras extérieures
00:47:11ça relève du Louvre
00:47:13mais ça ne relève pas
00:47:14que du Louvre
00:47:15puisqu'il y a également
00:47:15la préfecture de police
00:47:17et la ville de Paris
00:47:18qui sont concernées
00:47:19dès lors qu'il y a
00:47:19des caméras extérieures
00:47:21nous organisons demain
00:47:22au Sénat
00:47:23une table ronde
00:47:23sur les questions de sécurité
00:47:25en interrogeant
00:47:27différentes personnes
00:47:28de la police
00:47:30dont le préfet de police
00:47:30ça fait partie des questions
00:47:31que nous aurons certainement
00:47:32à poser demain
00:47:33Madame Rachida Baptiste
00:47:35sera auditionnée
00:47:35cet après-midi
00:47:36qu'est-ce que vous allez lui demander ?
00:47:38Elle est auditionnée
00:47:39dans le cadre
00:47:39d'une audition budgétaire
00:47:40puisque nous commençons
00:47:41à travailler sur le budget
00:47:422026 au Sénat
00:47:43nous allons évidemment
00:47:45lui poser des questions
00:47:45générales sur le budget
00:47:46qui relèvent de son ministère
00:47:48et puis certainement
00:47:49des questions plus particulières
00:47:51sur la question
00:47:52de la sécurité
00:47:53du Louvre
00:47:54mais pas uniquement du Louvre
00:47:55puisque nous sommes attentifs
00:47:56à ce que cette problématique
00:47:58de la sécurité des musées
00:47:59ne soit pas traitée
00:48:00uniquement sur le Louvre
00:48:01mais que tous les musées
00:48:03qui peuvent être concernés
00:48:04par des faiblesses
00:48:06en termes de sécurité
00:48:07soient également
00:48:07clairement identifiés
00:48:09et que des mesures soient prises
00:48:10Est-ce que selon vous
00:48:11Madame Dati
00:48:11aurait déjà accepté
00:48:12la démission
00:48:13de la directrice du Louvre ?
00:48:15Ce n'est pas à nous
00:48:15d'en juger
00:48:16la directrice a remis
00:48:19sa démission
00:48:20sous le coup
00:48:22de l'événement
00:48:23la ministre a jugé
00:48:25que ce n'était pas nécessaire
00:48:26nous n'avons pas
00:48:27de commentaire à faire
00:48:28sur cette décision
00:48:29Parmi les pistes
00:48:30abordées
00:48:32sur le camp de la journée
00:48:33il y a la piste
00:48:34d'une complicité interne
00:48:35est-ce que ça a été abordé
00:48:36aujourd'hui ?
00:48:37Non écoutez
00:48:37chacun a sa place
00:48:39nous sommes des parlementaires
00:48:40nous ne faisons pas
00:48:41l'enquête de police
00:48:41à la place de la police
00:48:43donc nous n'avons posé
00:48:44aucune question
00:48:45relative à l'enquête
00:48:46Plus concrètement
00:48:47sur votre visite
00:48:48qu'est-ce qui vous a marqué
00:48:49qu'est-ce qui vous a peut-être choqué
00:48:51est-ce qu'à un moment
00:48:51vous vous êtes arrêté
00:48:52vous vous êtes dit
00:48:52en effet on est peut-être
00:48:54Encore une fois
00:48:55je ne rentrerai pas
00:48:56dans le détail
00:48:56mais je pense que nous avons
00:48:57tous remarqué
00:48:58que le matériel
00:49:00de sécurité
00:49:02n'était pas adapté
00:49:03à un musée
00:49:04digne du 21ème siècle
00:49:05sur un site en plus
00:49:07qui est un site particulier
00:49:08pour la France
00:49:09c'est le site du Louvre
00:49:09c'est notre vaisseau amiral
00:49:11il doit être exemplaire
00:49:12et au jour d'aujourd'hui
00:49:13on ne peut pas qualifier
00:49:15les conditions de sécurité
00:49:16comme étant exemplaire
00:49:17au sein du Louvre
00:49:17Donc qu'est-ce qu'il faut retenir
00:49:19de cette visite ce matin alors ?
00:49:20Il faut retenir
00:49:22qu'il faut absolument
00:49:22mettre en oeuvre
00:49:23le schéma directeur
00:49:25de sécurité
00:49:25à travers le plan
00:49:27Louvre-Renaissance
00:49:28et qu'il y ait
00:49:28les moyens financiers
00:49:29nécessaires
00:49:30pour financer
00:49:31le schéma directeur
00:49:32je vous rappelle le chiffre
00:49:32c'est 80 millions d'euros
00:49:34donc c'est une somme
00:49:35assez conséquente
00:49:36il faut absolument
00:49:37que cet effort budgétaire
00:49:39soit réalisé
00:49:40dans les plus brefs délais
00:49:41Merci
00:49:43Le président de la commission
00:49:48culture au Sénat
00:49:49entouré des membres
00:49:50de la commission
00:49:51qui vient donc
00:49:51de s'exprimer
00:49:529 jours après le casse
00:49:53au Louvre
00:49:54Pauline
00:49:54revena
00:49:55la sécurité
00:49:56au Louvre
00:49:57n'est aujourd'hui
00:49:58pas à un niveau
00:49:59conforme
00:49:59pas au niveau
00:50:00attendu
00:50:00pour un musée
00:50:01comme le Louvre
00:50:01qui on le rappelle
00:50:02est le musée
00:50:02le plus visité
00:50:04au monde
00:50:04le plus grand
00:50:05au monde
00:50:05la commission culture
00:50:06du Sénat
00:50:07qui sort à l'instant
00:50:08du lieu du crime
00:50:09oui et puis
00:50:10ils ont visité
00:50:11le PC sécurité
00:50:13et grosso modo
00:50:14ce qui ressort
00:50:14c'est que c'est pas
00:50:15à la hauteur
00:50:15c'est pas à la hauteur
00:50:16des enjeux
00:50:17de la fréquentation
00:50:18et des technologies
00:50:19dont on peut disposer
00:50:20au 21ème siècle
00:50:21donc ce qu'on comprend
00:50:22c'est qu'ils demandent
00:50:23de l'argent
00:50:24des budgets
00:50:24des lignes budgétaires
00:50:26et de nombreuses
00:50:27améliorations sont à faire
00:50:28notamment des travaux
00:50:29nécessaires
00:50:30sur ce matériel
00:50:31de vidéosécurité
00:50:32et quand on lui pose
00:50:33la question
00:50:33est-ce qu'ils ont évoqué
00:50:34cette idée
00:50:35de complicité interne
00:50:36parce que vous le savez
00:50:37la question qu'on se pose
00:50:38et c'est forcément
00:50:39l'une des questions
00:50:40que se posent les enquêteurs
00:50:41comment ces 4 malfaiteurs
00:50:42au moins 4 malfaiteurs
00:50:43ont eu l'idée
00:50:44de passer
00:50:45par cet endroit-là
00:50:46par cette fenêtre-là
00:50:47ont-ils bénéficié
00:50:48de complicité interne
00:50:49ou externe
00:50:50c'est une des questions
00:50:51qui se posent
00:50:51et ce qui est intéressant
00:50:53c'est que là
00:50:53les sénateurs
00:50:54n'ont pas voulu répondre
00:50:55ils renvoient à l'enquête
00:50:57ils font référence aussi
00:50:58à l'audition de Rachida Dati
00:50:59qu'on suivra ce soir
00:51:00à qui on demandera
00:51:02des comptes
00:51:02sur la sécurité du Louvre
00:51:04mais également
00:51:04aux autres musées
00:51:05pour qu'il faut
00:51:07dans l'objectif
00:51:08que cette sécurité
00:51:09soit maximale
00:51:10effectivement
00:51:11dans ce lieu très fréquenté
00:51:12le musée le plus fréquenté
00:51:13du monde
00:51:13mais il y a aussi
00:51:14d'autres musées sensibles
00:51:15qui visiblement
00:51:16ne sont pas à la hauteur
00:51:17en termes de sécurité
00:51:18la commission culture du Sénat
00:51:19qui appelle à une rénovation
00:51:20du Louvre
00:51:21dans un calendrier
00:51:22le plus rapide possible
00:51:24estimant que
00:51:24de nombreuses améliorations
00:51:27restent à faire
00:51:29Jean-Marc Bloch
00:51:29bonjour
00:51:30bonjour
00:51:30vous nous avez rejoint
00:51:31vous êtes ancien commissaire de police
00:51:32de la brigade de recherche
00:51:33et d'intervention
00:51:33alors je ne sais pas
00:51:35si ma question dépasse
00:51:36un peu vos compétences
00:51:36mais est-ce que
00:51:38vous trouvez normal aujourd'hui
00:51:39est-ce que vous êtes étonné
00:51:40que le public
00:51:41non dans la galerie d'Apollon
00:51:42mais dans le reste du Louvre
00:51:43puisse revenir au Louvre
00:51:44étant donné
00:51:46les failles
00:51:47sécuritaires
00:51:48qui existent toujours
00:51:51tant qu'il n'y aura pas
00:51:52d'amélioration
00:51:52auquel vient de faire référence
00:51:55le président
00:51:55de la commission culture
00:51:56du Sénat
00:51:57vous l'ancien flic
00:51:59vous vous dites
00:52:00c'est risqué
00:52:01ou comment vous réagissez ?
00:52:02ça me paraît difficile
00:52:03de fermer le Louvre
00:52:04parce qu'il y a eu
00:52:05un vol au Louvre
00:52:06ça me paraît difficile
00:52:07alors ce que je voudrais préciser
00:52:08l'ampleur des failles de sécurité
00:52:10en fait
00:52:10l'ampleur des failles de sécurité
00:52:11oui
00:52:12mais c'est très difficile
00:52:13de concilier
00:52:14une sécurité totale
00:52:16avec des visiteurs
00:52:17c'est ça le problème
00:52:18le Louvre
00:52:18c'est pas un coffre-fort
00:52:19et ça ne peut pas être
00:52:20un coffre-fort
00:52:21c'est pas la Banque de France
00:52:22c'est pas ça du tout
00:52:23il faut que les gens
00:52:24puissent voir les collections
00:52:25donc les collections
00:52:27elles sont accessibles
00:52:28le problème c'est que là
00:52:28ils peuvent les voir
00:52:29et pour certains d'entre eux
00:52:30repartir avec
00:52:31donc c'est quand même
00:52:31oui là c'est embêtant
00:52:32mais enfin
00:52:33c'est vrai que c'est une problématique
00:52:34c'est une vraie problématique
00:52:35que de faire coïncider
00:52:36un afflux de visiteurs important
00:52:38avec une sécurité maximum
00:52:40c'est une ville dans la ville
00:52:41c'est une ville dans la ville
00:52:42le Louvre
00:52:42c'est difficilement
00:52:43alors resécuriser
00:52:44ou améliorer considérablement
00:52:46la sécurité du Louvre
00:52:47c'est un
00:52:48ça vous paraît
00:52:49un chantier
00:52:50c'est un chantier
00:52:51c'est un chantier
00:52:51pour de la mettre les originaux
00:52:52le Louvre renaissance
00:52:53ça s'appelle
00:52:54le schéma directeur de sécurité
00:52:56selon les termes
00:52:57oui carrément
00:52:58mettre les originaux
00:52:59dans des coffres
00:53:00et exposer des copies
00:53:01c'est la sécurité maximum
00:53:02vous n'êtes pas le premier
00:53:03à évoquer cela
00:53:06oui
00:53:06bah oui
00:53:07bah oui c'est une
00:53:08si vous voulez
00:53:09c'est comment faire
00:53:10pour que des gens
00:53:11puissent approcher
00:53:12des objets de valeur
00:53:13sans être tentés
00:53:15là il y a une tentation
00:53:16forcément
00:53:16ces gamins
00:53:18enfin c'est pas des gamins
00:53:18ces jeunes gens
00:53:19des banlieues
00:53:21probablement
00:53:22ils ne connaissaient pas
00:53:22le Louvre
00:53:23ou quasiment pas le Louvre
00:53:25avant qu'on leur en ait parlé
00:53:26des jeunes gens
00:53:27en tout cas
00:53:27deux jeunes hommes
00:53:29qui
00:53:29bonjour Marie Gentric
00:53:30sont toujours en garde à vue
00:53:32elle se poursuit
00:53:33elle peut aller jusqu'à
00:53:33demain soir
00:53:34oui effectivement
00:53:38puisque la garde à vue
00:53:39au maximum
00:53:40peut durer
00:53:4096 heures
00:53:41cela peut donc
00:53:42nous emmener
00:53:42jusqu'à demain soir
00:53:44effectivement
00:53:44ces deux hommes
00:53:46âgés d'une trentaine d'années
00:53:47qui continuent donc
00:53:48à être interrogés
00:53:49juste derrière ces murs
00:53:50il y a quelques minutes
00:53:50d'ailleurs
00:53:51on a croisé
00:53:51deux avocats
00:53:52qui représentaient
00:53:53l'un des suspects
00:53:54qui entrait
00:53:55à l'intérieur du bâtiment
00:53:57pour l'accompagner
00:53:58lors de sa garde à vue
00:53:59alors pour vous rappeler
00:54:00quelques faits
00:54:01concernant ces deux hommes
00:54:02je le disais
00:54:02ils sont âgés
00:54:03d'une trentaine d'années
00:54:04ils ont été interpellés
00:54:05samedi soir
00:54:06l'un d'eux
00:54:06à l'aéroport
00:54:07Roissy-Charles-de-Gaulle
00:54:08alors qu'il s'apprêtait
00:54:09à prendre un vol
00:54:10pour l'Algérie
00:54:11l'autre à Aubervilliers
00:54:13ce sont les prélèvements
00:54:14les nombreux prélèvements
00:54:15qui ont été réalisés
00:54:16sur la scène
00:54:17du cambriolage
00:54:18qui ont permis
00:54:19aux enquêteurs
00:54:21des ADN retrouvés
00:54:23correspond à l'ADN
00:54:24de l'un des suspects
00:54:26pour l'instant
00:54:26malheureusement
00:54:27toujours aucune trace
00:54:28des bijoux
00:54:29mais l'histoire
00:54:30est loin d'être terminée
00:54:31puisqu'effectivement
00:54:32la garde à vue
00:54:34pourrait se poursuivre
00:54:35pendant encore
00:54:35plus de 24 heures
00:54:36jusqu'à demain soir
00:54:37Merci Marie-Jean Tric
00:54:39merci Pauline
00:54:40merci Jean-Marc Bloch
00:54:41d'avoir été en direct
00:54:43avec nous
00:54:44intéressons-nous
00:54:45à présent
00:54:46aux conséquences
00:54:47de l'acte
00:54:49de sabotage
00:54:50vraisemblable
00:54:51opéré
00:54:52il y a
00:54:53un peu plus
00:54:53de 24 heures
00:54:54maintenant
00:54:55près de Valence
00:54:56et qui
00:54:57a occasionné
00:54:59d'énormes perturbations
00:55:00sur le trafic ferroviaire
00:55:01Romain Etuin
00:55:01vous êtes ce matin
00:55:02dans une entreprise
00:55:03de BTP
00:55:03qui juste avant
00:55:05ses dégradations
00:55:05sur le réseau ferroviaire
00:55:07a été le théâtre
00:55:08de fait
00:55:08assez troublant
00:55:10Oui tout à fait
00:55:13parce qu'évidemment
00:55:14à juste titre
00:55:15on a beaucoup parlé
00:55:16de cet incendie
00:55:17sur cette ligne ferroviaire
00:55:18mais il y a aussi
00:55:19cette carrière
00:55:20qui a été victime
00:55:22de multiples départs
00:55:24de feu
00:55:24de multiples départs
00:55:25d'incendie
00:55:26quelques dizaines
00:55:27de minutes à peine
00:55:27avant cet incendie
00:55:29sur cette ligne ferroviaire
00:55:30on rejoint tout de suite
00:55:32Jean-Pierre Cheval
00:55:33vous êtes le directeur
00:55:34du groupe
00:55:35quelle a été
00:55:36votre première réaction
00:55:37quand vous avez assisté
00:55:38justement à cet incendie
00:55:39Je suis le président
00:55:40du groupe Cheval
00:55:41c'est une entreprise
00:55:42éponyme
00:55:42de trois générations
00:55:43la première réaction
00:55:45c'est la colère
00:55:46on ne comprend pas
00:55:47on se pose des questions
00:55:48on essaye de comprendre
00:55:50c'est inadmissible
00:55:52bon après
00:55:54aujourd'hui
00:55:55ce sont des emplois
00:55:56qui sont détruits
00:55:56instantanément
00:55:57au-delà du matériel
00:55:58c'est une désorganisation
00:56:00de notre entreprise
00:56:01voilà
00:56:03alors on va laisser
00:56:04travailler les gendarmes
00:56:05et voir ce que l'enquête
00:56:06amène
00:56:07on a quand même
00:56:08pu constater
00:56:09des départs de feu
00:56:10distincts
00:56:10donc forcément
00:56:12on a compris
00:56:13que ce n'était pas
00:56:13un sinistre accidentel
00:56:16c'est visiblement
00:56:18la piste
00:56:19qui est envisagée
00:56:20un acte de vandalisme
00:56:21une action organisée
00:56:23avec des revendications
00:56:24potentiellement
00:56:25d'ultra-gauche
00:56:26est-ce que
00:56:27voilà
00:56:28quelle est un petit peu
00:56:29votre réaction
00:56:30par rapport à ça
00:56:30écoutez
00:56:31je ne m'avancerai pas
00:56:32sur les publics
00:56:33qui ont agi
00:56:34ce qui est sûr
00:56:35c'est plutôt inadmissible
00:56:37et irresponsable
00:56:38quand on défend une cause
00:56:40on essaye de travailler
00:56:41sur la cause
00:56:41pour le coup
00:56:42on est la première société
00:56:43à mission
00:56:44du domaine des travaux publics
00:56:46depuis 2020
00:56:46on a intégré
00:56:48beaucoup de réflexions
00:56:49et modifié nos process
00:56:50travailler avec des outils
00:56:52moins impactants
00:56:53pour justement
00:56:54œuvrer
00:56:55à l'impact de nos activités
00:56:57sur l'environnement
00:56:58on travaille au quotidien
00:57:00pour le bien-être
00:57:00des populations
00:57:01pour permettre
00:57:02l'accès aux ressources
00:57:04en eau
00:57:04en énergie
00:57:05en communication
00:57:05on travaille sur la mobilité
00:57:07je pense que
00:57:08tout le monde
00:57:09utilise ces infrastructures
00:57:11aujourd'hui
00:57:12tant mieux
00:57:13si des acteurs
00:57:13comme nous
00:57:14et notre profession
00:57:14en général
00:57:15puisque les travaux publics
00:57:16sont acteurs pour la planète
00:57:18se transforment
00:57:19et c'est par
00:57:20ces agissements
00:57:21qu'on modifie les choses
00:57:22c'est pas par des actes
00:57:23de violence
00:57:23voilà
00:57:25donc vous avez entendu
00:57:26Jean-Pierre Cheval
00:57:27qui est forcément
00:57:28très mécontent
00:57:29de cet acte
00:57:30de vandalisme
00:57:30on rappelle qu'à ce stade
00:57:31il n'y a pas
00:57:32de lien
00:57:33entre ces deux incidents
00:57:35c'est à l'enquête
00:57:35de déterminer
00:57:37quels sont ces liens
00:57:37merci Romain
00:57:38Pauline
00:57:39pas de lien
00:57:40néanmoins
00:57:40quelques éléments troublants
00:57:41de votre côté
00:57:43si je puis dire aussi
00:57:43parce que parallèlement
00:57:45à ces deux
00:57:46actes de vandalisme
00:57:47et les enquêteurs
00:57:48se demandent
00:57:48si c'est coordonné
00:57:49puisqu'on a quelque chose
00:57:50à 4h30
00:57:51et quelque chose avant
00:57:52devant cette entreprise
00:57:53juste à côté
00:57:53juste à côté
00:57:54à quelques centaines de mètres
00:57:55on a un poème
00:57:56qui a été édité
00:57:57par la plateforme
00:57:57Indie Media
00:57:58vous savez c'est une plateforme
00:57:59qui flèche vers
00:58:00l'ultra gauche
00:58:01et qui sert
00:58:01de plateforme
00:58:02de revendication
00:58:04notamment
00:58:05en 2017
00:58:06c'est sur cette plateforme
00:58:07qui avait été postée
00:58:08la revendication
00:58:09de l'incendie
00:58:10de la caserne
00:58:10de gendarmerie
00:58:11de Grenoble
00:58:12et bien ce poème
00:58:12je ne vais pas vous le lire
00:58:14mais le sous-titre du poème
00:58:15c'est un poème
00:58:16d'une attaque
00:58:16contre Cheval-Tépé
00:58:17cette entreprise
00:58:18de bâtiment
00:58:19qui a été ciblée
00:58:19dont le patron
00:58:20s'est exprimé à l'instant
00:58:20et la SNCF
00:58:22donc effectivement
00:58:23les enquêteurs
00:58:23ils travaillent sur ce document
00:58:25et ils essayent de voir
00:58:26si c'est un poème
00:58:28d'opportunité
00:58:29si vous voulez
00:58:29ou si derrière ce poème
00:58:31se cachent
00:58:31un, plusieurs auteurs
00:58:33identifiés
00:58:33et en lien
00:58:34avec ces destructions
00:58:35Connel, Bruno Keza
00:58:36qui est avec nous
00:58:37bonjour
00:58:37bonjour
00:58:37bienvenue
00:58:38ancien commandant
00:58:38de la section de recherche
00:58:39de gendarmerie de Nancy
00:58:40c'est la section de recherche
00:58:41de Grenoble
00:58:42qui pilote
00:58:45l'enquête
00:58:46sur l'incendie
00:58:48qui a touché
00:58:50des voies
00:58:51et des câbles
00:58:52d'alimentation
00:58:53du réseau ferroviaire français
00:58:55qui a engendré
00:58:56des retards
00:58:57et des annulations
00:58:58pour des dizaines
00:59:00de milliers
00:59:00de voyageurs
00:59:01hier
00:59:01comment on travaille
00:59:02par les circonstances
00:59:03on étudie
00:59:03toutes les hypothèses
00:59:05et en faire des portes
00:59:06une à une
00:59:07là a priori
00:59:09l'ingérence étrangère
00:59:09même si on a eu
00:59:10un petit semblant
00:59:11de voix différente
00:59:12au sein du gouvernement
00:59:13hier
00:59:14la piste de l'ingérence étrangère
00:59:15est aujourd'hui
00:59:16exclue
00:59:18ce serait donc
00:59:20un acte de sabotage
00:59:22des revendications
00:59:22portées par
00:59:24l'ultra-gauche
00:59:25c'est pas
00:59:26la piste étrangère
00:59:30très honnêtement
00:59:31si elle ne peut pas
00:59:32être complètement écartée
00:59:33par construction
00:59:34quand on a été
00:59:35un enquêteur
00:59:36elle représente
00:59:37une hypothèse
00:59:38extrêmement fine
00:59:38dans ce cas de figure
00:59:41dès lors que vous avez
00:59:42dans un premier temps
00:59:44des actes
00:59:45sur les voies ferrées
00:59:46hier
00:59:46et puis
00:59:47aujourd'hui
00:59:48on sait
00:59:49qu'il y a eu
00:59:49un autre acte
00:59:51de destruction
00:59:53sur une entreprise
00:59:54de travaux publics
00:59:56qui est localement contestée
00:59:58par certains
00:59:59rapportée au fait
00:59:59effectivement
01:00:00rapportée au fait
01:00:00que vous avez
01:00:01actuellement
01:00:02un chantier
01:00:03sur l'autoroute
01:00:05A7
01:00:05qui cristallise
01:00:06un certain nombre
01:00:07de contestations
01:00:08donc on est
01:00:09dans une forme
01:00:10de démarche
01:00:11qu'on a déjà identifiée
01:00:12sur d'autres terrains
01:00:13et dans d'autres secteurs
01:00:14A69
01:00:16déchets du bur
01:00:17les lignes
01:00:18à grande vitesse
01:00:19j'en passe
01:00:20et des meilleurs
01:00:20donc c'est un domaine
01:00:21dans lequel
01:00:21la gendarmerie
01:00:23malheureusement
01:00:24si j'ose dire
01:00:24puisque ces faits-là
01:00:25sont survenus
01:00:26quasiment exclusivement
01:00:27en zone de gendarmerie
01:00:28a acquis de l'expérience
01:00:30la connaissance des réseaux
01:00:32les méthodes de travail
01:00:33c'est-à-dire
01:00:34les enquêtes
01:00:34traditionnelles
01:00:36doublées
01:00:36d'un travail
01:00:37de police technique
01:00:38et scientifique
01:00:39absolument
01:00:40déterminant
01:00:43dans ces cas-là
01:00:43puisque
01:00:44quand on est au milieu
01:00:45de nulle part
01:00:45si vous me permettez
01:00:46l'expression
01:00:47la gendarmerie scientifique
01:00:49a une part prépondérante
01:00:50dans la gestion
01:00:51de l'enquête
01:00:52là c'est en zone
01:00:53gendarmerie
01:00:54comme on dit
01:00:55que ça se passe
01:00:55c'est-à-dire
01:00:55schématiquement
01:00:56en zone rurale
01:00:57dans ces endroits-là
01:00:58il y a peut-être
01:00:58moins de caméras
01:00:59de vidéosurveillance
01:01:00non mais il y a peut-être
01:01:01des empreintes
01:01:01et des empruntes
01:01:02c'est-à-dire
01:01:03peut-être que ça fait
01:01:05certains moyens
01:01:05en moins d'enquête
01:01:07pour la gendarmerie
01:01:07vous avez une multitude
01:01:08de traces potentielles
01:01:09d'ailleurs on l'a vu
01:01:10dans l'affaire du Louvre
01:01:11que je ne commande pas
01:01:11c'est un dossier police
01:01:12mais 150 prélèvements
01:01:15ça vous laisse à penser
01:01:18que les délinquants
01:01:18en général
01:01:19laissent quand même
01:01:19un petit peu de traces
01:01:20de leur passage
01:01:20et là pour le coup
01:01:21ils en ont même laissé
01:01:22pas mal
01:01:22donc on a quand même
01:01:24une entreprise
01:01:25qui est concernée
01:01:26qui est une entreprise
01:01:27de travaux publics
01:01:28avec des engins
01:01:29qui coûtent extrêmement cher
01:01:30on peut quand même
01:01:31légitimement imaginer
01:01:32qu'elle avait mis en place
01:01:33des moyens de surveillance
01:01:34bien sûr je parlais
01:01:35au bord des voies
01:01:35mais effectivement
01:01:36donc ça c'est une situation
01:01:39qui va apporter probablement
01:01:40des éléments d'information
01:01:42intéressants aux enquêteurs
01:01:43de la section de recherche
01:01:44qui ne travaillent pas seuls
01:01:45je tiens à le dire
01:01:46en gendarmerie
01:01:47on travaille en synergie
01:01:48donc si la SR pilote le dossier
01:01:49elle s'appuie aussi
01:01:51sur le travail initial
01:01:51de la brigade de recherche
01:01:52de Romand
01:01:53qui avait été initialement saisie
01:01:54et sur l'ensemble
01:01:55des gendarmes départementaux
01:01:57qui vont aller à la pêche
01:01:58au renseignement
01:01:59auprès de la population
01:02:01des agents SNCF
01:02:02etc.
01:02:03Pauline vous vouliez ajouter
01:02:04Je voulais dire
01:02:05qu'il y avait pas mal
01:02:06de précédents
01:02:06et qu'il y a des câbles
01:02:07à grande vitesse
01:02:08il y en a beaucoup
01:02:09qui ont été visés
01:02:09ces derniers mois
01:02:10et que globalement
01:02:11il y a peu d'interpellations
01:02:12dans ces dossiers
01:02:13c'est assez dur de remonter
01:02:14alors là on va voir
01:02:14si c'est le cas effectivement
01:02:15avec les vidéosurveillances
01:02:16autour de l'entreprise
01:02:17c'est une très bonne piste
01:02:18et il y aura peut-être
01:02:19du matériau pour les enquêteurs
01:02:20mais sinon il y a quand même
01:02:21pas mal de difficultés
01:02:22à remonter le ou les auteurs
01:02:24et à les identifier clairement
01:02:25Alors on a des résultats
01:02:26en 30 secondes
01:02:27on a des résultats
01:02:28effectivement
01:02:28mais quand il s'agit
01:02:29de pures exactions
01:02:32qui disent
01:02:33à revendre
01:02:34le cuivre
01:02:36sur les marchés extérieurs
01:02:38là on a des résultats
01:02:39j'ai cité hier
01:02:40les résultats
01:02:40de la brigade des recherches
01:02:41d'Autun
01:02:41le dossier plus complexe
01:02:43là on a affaire
01:02:44à des activistes
01:02:45qui sont totalement débridés
01:02:47qui se cachent
01:02:48derrière la désobéissance civile
01:02:49pour se livrer
01:02:49à des actes
01:02:50totalement inadmissibles
01:02:50c'est plus complexe
01:02:52L'autre question ce matin
01:02:53Arnaud Aimé
01:02:53c'est comment on protège
01:02:5528 000 kilomètres
01:02:57de rails
01:02:57en France ?
01:02:59On ne peut pas les protéger
01:03:00complètement
01:03:01partout
01:03:02tout le temps
01:03:02évidemment
01:03:03c'est dans des zones
01:03:04peu denses
01:03:05vous parlez de zones rurales
01:03:06effectivement
01:03:07on n'a pas les mêmes moyens
01:03:08de vidéosurveillance
01:03:10de proximité
01:03:11la SNCF
01:03:13n'a pas non plus
01:03:13des moyens infinis
01:03:15elle ne peut pas
01:03:15se substituer
01:03:16à l'action
01:03:17des forces de l'ordre
01:03:18du ministère de l'Intérieur
01:03:20plus d'une centaine
01:03:22de millions d'euros
01:03:23investis chaque année
01:03:23dans ce sens
01:03:24sur l'ensemble du réseau
01:03:25d'après le ministre
01:03:25des Transports
01:03:26quand même
01:03:26Oui tout à fait
01:03:27mais ça ne peut pas
01:03:28se substituer non plus
01:03:29à l'action du ministère
01:03:30de l'Intérieur
01:03:30qu'il s'agisse
01:03:32d'actions sur le terrain
01:03:32ou bien de surveillance
01:03:34de groupuscules
01:03:35politiques disons
01:03:38ou bien de filières
01:03:39criminelles organisées
01:03:40qui sont en général
01:03:41à l'échelle européenne
01:03:42et pas seulement
01:03:43en France
01:03:44donc il y a un certain
01:03:45nombre de moyens
01:03:46de protection
01:03:47quand même
01:03:48on a parlé ces derniers temps
01:03:49des drones
01:03:49il y a aussi
01:03:50les alarmes
01:03:51les caméras
01:03:52tout simplement
01:03:52le clôturage
01:03:53des voies ferrées
01:03:55des tournées
01:03:56d'agents de maintenance
01:03:57des tournées
01:03:57d'agents de surveillance
01:03:58etc
01:03:58mais j'ai envie de dire
01:04:00il n'y a pas que ça
01:04:02qui compte
01:04:02il n'y a pas que la protection
01:04:03qui compte
01:04:04certes la protection
01:04:05ça permet de minimiser
01:04:07la probabilité
01:04:08que ce genre
01:04:08d'événements surviennent
01:04:09mais ce sur quoi
01:04:10on peut travailler aussi
01:04:11c'est minimiser
01:04:12l'impact
01:04:13de ça
01:04:14donc c'est vrai
01:04:15que c'était la pagaille
01:04:16hier dans le sud-est
01:04:18par contre
01:04:19en une journée
01:04:20tout a été réparé
01:04:21et c'est ça aussi
01:04:21sur lequel la SNCF
01:04:22investit beaucoup
01:04:23il faut le souligner
01:04:24vous avez raison
01:04:25merci à tous
01:04:25dans quelques instants
01:04:26on reparle de la taxe Zuckman
01:04:28dont il est beaucoup
01:04:29question ce matin
01:04:30dans et peut-être même
01:04:31surtout hors
01:04:32de l'hémicycle
01:04:33de l'Assemblée nationale
01:04:34avec ici même
01:04:35sur BFM TV
01:04:36une porte-parole du gouvernement
01:04:37qui réitère son opposition
01:04:38à une taxe Zuckman
01:04:39même light
01:04:40ensuite Marine Le Pen
01:04:41qui dit qu'elle s'opposera
01:04:43elle-même à la version
01:04:44même allégée
01:04:44de la taxe Zuckman
01:04:45et à l'instant
01:04:46le patron du PS
01:04:47qui répond à Marine Le Pen
01:04:49pour l'extrême droite
01:04:49les classes populaires
01:04:50doivent payer l'impôt
01:04:51des milliardaires
01:04:51et Sim Olivier Faure
01:04:53on débat de tout ça
01:04:54dans un instant
01:04:54à tout de suite
01:04:55il est 11h30
01:04:56soyez les bienvenus
01:04:57si vous nous rejoignez
01:04:58dans BFM direct
01:04:59la taxe Zuckman
01:05:00quelle que soit
01:05:02son ampleur
01:05:03doit être discutée
01:05:04c'est un des points
01:05:05principaux de cette semaine
01:05:06à l'Assemblée nationale
01:05:07dans l'hémicycle
01:05:08ça n'a pas encore commencé
01:05:10mais le débat
01:05:10lui vit très fort
01:05:12en dehors de l'hémicycle
01:05:14ça a commencé ici même
01:05:15ce matin sur BFM TV
01:05:16la taxe Zuckman
01:05:17voici ce qu'en dit
01:05:18la porte-parole du gouvernement
01:05:19vous pouvez l'appeler
01:05:20Zuckman
01:05:21Zuckman Lite
01:05:22à partir du moment
01:05:23où ça touche
01:05:23à l'appareil productif
01:05:24aux usines
01:05:26aux grandes start-up
01:05:28qui créent de l'innovation
01:05:30nous serons contre
01:05:32le gouvernement
01:05:32est opposé
01:05:33et restera opposé
01:05:35à la taxe Zuckman
01:05:36et on ne l'est pas
01:05:37par dogmatisme
01:05:38on ne l'est pas
01:05:38par volonté de blocage
01:05:39mais on ne peut pas faire
01:05:40n'importe quoi
01:05:41avec l'emploi
01:05:42on ne peut pas faire
01:05:43n'importe quoi
01:05:44avec l'innovation
01:05:44on ne peut pas faire
01:05:45n'importe quoi
01:05:46avec les entreprises
01:05:47on doit préserver
01:05:48l'emploi
01:05:49on doit préserver
01:05:50ce qui marche en France
01:05:51pour autant
01:05:52on est évidemment
01:05:53ouvert à discuter
01:05:54on verra ce qui se passe
01:05:55dans l'hémicycle
01:05:56mais je remarque
01:05:57qu'en commission des finances
01:05:59la semaine dernière
01:06:00elle a été rejetée
01:06:01par une majorité de députés
01:06:02première réaction
01:06:04au propos
01:06:05de la porte-parole
01:06:05du gouvernement
01:06:06Edgar Becquet
01:06:06à l'Assemblée
01:06:07on l'a vécu en direct
01:06:08celle de Marine Le Pen
01:06:09Oui François
01:06:10parce qu'on le rappelle
01:06:10il y a deux formats
01:06:11de la taxe Zuckman
01:06:13il y a la taxe Zuckman classique
01:06:15un impôt minimum
01:06:17de 2%
01:06:18sur les hauts patrimoines
01:06:19à partir
01:06:20de 100 millions d'euros
01:06:21et désormais
01:06:22il y a la taxe Zuckman bis
01:06:24la taxe Zuckman light
01:06:26appelée là
01:06:26comme vous le souhaitez
01:06:28l'amendement
01:06:29de compromis
01:06:30l'amendement
01:06:30de repli
01:06:31des socialistes
01:06:32un impôt minimum
01:06:33cette fois
01:06:33de 3%
01:06:34toujours
01:06:34sur les très hauts patrimoines
01:06:36à partir
01:06:37de 10 millions d'euros
01:06:37mais qui exclurait
01:06:38les entreprises familiales
01:06:40et les entreprises innovantes
01:06:41on a interrogé
01:06:42tout à l'heure
01:06:43Marine Le Pen
01:06:44sur cette fameuse
01:06:44taxe Zuckman
01:06:45on l'a fait réagir
01:06:47aux déclarations
01:06:47de la porte-parole
01:06:48du gouvernement
01:06:48Baud Bréjot
01:06:50mais pour la chef de file
01:06:51des députés RN
01:06:52taxe Zuckman light
01:06:53ou taxe Zuckman hard
01:06:55ce sera non
01:06:55écoutez-la
01:06:56elle n'est pas du tout allégée
01:06:58il faut regarder le texte
01:07:00en réalité
01:07:00elle est aggravée
01:07:02puisqu'elle va toucher
01:07:03beaucoup plus
01:07:04de personnes
01:07:05et donc
01:07:06la cible n'est plus
01:07:07du tout la même
01:07:08donc il n'en est
01:07:08pas question pour nous
01:07:09voilà
01:07:10Zuckman non
01:07:11ni light
01:07:12ni hard
01:07:13ni rien du tout
01:07:13Voilà pour les propos
01:07:15de Marine Le Pen
01:07:16et pour revenir
01:07:17sur les déclarations
01:07:18de Maude Bréjot
01:07:18qui dit
01:07:19ce sera ni la taxe Zuckman
01:07:21ni la taxe Zuckman bis
01:07:22et bien ces déclarations
01:07:23ne passent
01:07:24mais alors pas du tout
01:07:24auprès des socialistes
01:07:26une députée socialiste
01:07:28me disait
01:07:28tout à l'heure
01:07:29la taxe Zuckman
01:07:30ça reste le meilleur outil
01:07:32une autre députée PS
01:07:34me disait
01:07:34si elle reste sur cette ligne
01:07:35en parlant de Maude Bréjot
01:07:37j'espère qu'elle prépare
01:07:38ses cartons
01:07:38et enfin
01:07:39un autre député PS
01:07:41me disait lui
01:07:41c'est irresponsable
01:07:42en acceptant
01:07:43de ne pas rester accroché
01:07:44à Zuckman
01:07:45nous faisons un pas
01:07:46à eux de faire un effort
01:07:48s'ils ne veulent pas
01:07:48la dissolution
01:07:49Merci Edgar
01:07:50le RN qui s'oppose
01:07:51qui dit qu'il s'opposera
01:07:53à la version allégée
01:07:54de la taxe Zuckman
01:07:55proposée par le PS
01:07:56réaction d'Olivier Faure
01:07:57le patron des socialistes
01:07:58il y a quelques instants
01:07:59sur les réseaux sociaux
01:08:00on va voir son tweet
01:08:01pour l'extrême droite
01:08:02les classes populaires
01:08:03doivent payer
01:08:04l'impôt des milliardaires
01:08:05l'extrême droite
01:08:06vient d'annoncer
01:08:06qu'elle s'opposera
01:08:07à tout impôt minimal
01:08:07sur les milliardaires
01:08:08hier elle s'est opposée
01:08:09écrit encore Olivier Faure
01:08:10à 2 milliards d'euros
01:08:11d'impôts
01:08:13sur les 400 plus grosses entreprises
01:08:15ayant un chiffre d'affaires
01:08:16de plus d'un milliard
01:08:17c'est pourtant en taxant
01:08:18les ultra-riches
01:08:18estime le patron du PS
01:08:19que l'on pourra éviter
01:08:20le gel
01:08:21des pensions de retraite
01:08:23des prestations sociales
01:08:24allocation familiale
01:08:25allocation adulte handicapé
01:08:26fiscalisation des malades
01:08:27en affection longue durée
01:08:28abattement fiscal
01:08:30pour les retraites
01:08:30pour les retraités
01:08:31réduction aux chèques
01:08:32restaurants et vacances
01:08:32et toutes les horreurs
01:08:34fin de citation
01:08:34contenu dans le PLF
01:08:35et le PLFSS
01:08:37Laurent Baumel
01:08:38est avec nous
01:08:38bonjour
01:08:38vous êtes précisément
01:08:40un proche d'Olivier Faure
01:08:41vous êtes député socialiste
01:08:42et apparenté d'Indre-et-Loire
01:08:43vous sentez-vous affaibli
01:08:44ce matin
01:08:45par toutes ces oppositions
01:08:47à votre taxe Zuckman
01:08:48même si elle est light ?
01:08:50L'opposition
01:08:51madame Le Pen
01:08:52elle est de mon point de vue
01:08:53à la fois révélatrice
01:08:54en effet
01:08:55Olivier Faure a raison
01:08:55du fait que
01:08:57le Rassemblement National
01:08:58fait semblant
01:08:59de défendre
01:09:00les couches populaires
01:09:00mais qu'en réalité
01:09:01quand on est face
01:09:02à des décisions budgétaires
01:09:04concrètes
01:09:04défendent plutôt
01:09:05les gens les plus riches
01:09:07bon
01:09:08et puis elle est insignifiante
01:09:09cette opposition
01:09:09parce que madame Le Pen
01:09:10a annoncé la couleur
01:09:11il y a déjà un moment
01:09:12elle veut une dissolution
01:09:13elle veut retourner aux urnes
01:09:14et donc elle fera tout
01:09:15ils feront tout
01:09:16pour torpiller
01:09:17toute tentative
01:09:17de compromis
01:09:19dans cette assemblée
01:09:20du côté de la porte-parole
01:09:22du gouvernement
01:09:22je dirais que c'est
01:09:23plus préoccupant
01:09:24parce qu'en effet
01:09:25il faudrait que les macronistes
01:09:27maintenant comprennent
01:09:28qu'il va falloir
01:09:29faire des concessions
01:09:30bon
01:09:31ils en ont fait une sur la question
01:09:32le chantage comme certains
01:09:33estiment que c'en est
01:09:34ne semble pas fonctionner
01:09:35en tout cas pour l'instant
01:09:36on verra
01:09:38c'est pas un chantage
01:09:39la question si vous voulez
01:09:40c'est qu'on représente
01:09:41un tiers des français
01:09:42un tiers de l'assemblée nationale
01:09:44et qu'il faut que les idées
01:09:45dont nous sommes porteurs
01:09:46et notamment les idées
01:09:47de rééquilibrage
01:09:48de justice fiscale
01:09:49se retrouvent
01:09:50à la fin dans le budget
01:09:51si on veut que ce soit
01:09:52le budget de la nation
01:09:53si on veut qu'il puisse
01:09:54être adopté
01:09:55par une majorité
01:09:57ou qu'il y ait des gens
01:09:58qui puissent en tout cas
01:09:58le laisser passer
01:09:59ce qui pourrait être notre cas
01:10:00le cas des écologistes peut-être
01:10:02le cas des communistes peut-être
01:10:03mais pour cela
01:10:04il faut qu'il y ait dans ce budget
01:10:05les valeurs que nous défendons
01:10:07ça peut pas être un budget
01:10:08100% macroniste
01:10:09et je pense qu'il serait temps
01:10:10que nos collègues
01:10:12du gouvernement
01:10:13nos collègues macronistes
01:10:14le comprennent
01:10:14ça fait un an qu'il faut
01:10:15Pour que celles et ceux
01:10:16qui nous regardent
01:10:17comprennent bien
01:10:17Laurent Baumel
01:10:18s'il n'y a pas de taxe Zuckman
01:10:19dans le prochain budget
01:10:20Zuckman, Zuckman Light
01:10:22qu'est-ce qui va se passer ?
01:10:24Il n'y aura pas de budget
01:10:25il n'y aura plus
01:10:25le gouvernement Le Cornu
01:10:26dans quelques jours ?
01:10:28Il y a un risque
01:10:28que le budget ne soit pas voté
01:10:29à partir du moment
01:10:30où le budget n'est pas voté
01:10:31effectivement
01:10:31il y a un problème majeur
01:10:33je pense que le gouvernement
01:10:34ne peut pas rester en place
01:10:35donc on repart
01:10:36dans un cycle de crise
01:10:37et peut-être
01:10:39de retour aux urnes
01:10:39prématurés
01:10:40peut-être inutiles
01:10:41donc en fait nous
01:10:42ce qu'on essaye
01:10:43c'est d'éviter au pays ça
01:10:44mais on ne peut pas le faire
01:10:45en s'asseyant complètement
01:10:46sur les valeurs
01:10:48pour lesquelles
01:10:48on a été aussi mandaté
01:10:49on a été mandaté
01:10:50pour amener de la justice fiscale
01:10:52dans ce pays
01:10:52et on ne demande pas
01:10:54non plus aux macronistes
01:10:55de renier l'intégralité
01:10:56de leur bilan
01:10:57c'est eux qui tiennent la plume
01:10:58ils ont voulu absolument
01:10:59rester à Matignon
01:11:00la gauche avait proposé
01:11:02de prendre le manche
01:11:03ils ont voulu garder Matignon
01:11:04ils font une copie initiale
01:11:05qui est la leur
01:11:06donc ce qu'on demande
01:11:07c'est qu'elle soit rééquilibrée
01:11:08pour essayer d'épargner
01:11:09les couches populaires
01:11:10et moyennes
01:11:10on fait notre boulot
01:11:13de gauche
01:11:14et donc il faut qu'ils le comprennent
01:11:16et qu'ils l'entendent
01:11:16s'ils ne le comprennent pas
01:11:18et qu'ils ne l'entendent pas
01:11:19ils seront responsables
01:11:20de la crise
01:11:20et du retour aux urnes
01:11:21Merci Laurent Baumel
01:11:22Retournons à l'Assemblée
01:11:23retrouver Loïc Besson
01:11:24Loïc vous nous expliquez
01:11:25cette séance de calinothérapie
01:11:28du Premier ministre
01:11:28auprès de la droite
01:11:29en cette fin de matinée
01:11:30à l'Assemblée
01:11:31Oui c'est ce que Sébastien Lecornu
01:11:32va tenter de faire
01:11:33puisqu'il est attendu ici
01:11:34dans une vingtaine de minutes
01:11:36pour participer à la réunion
01:11:37hebdomadaire des Républicains
01:11:38c'est la première fois
01:11:39qu'il y participe
01:11:40alors du côté de Matignon
01:11:42on nous explique tout simplement
01:11:43qu'il répond positivement
01:11:45au groupe de la plateforme
01:11:47de stabilité
01:11:48qui lui en ferait la proposition
01:11:50c'est une manière en effet
01:11:51de sous-estimer
01:11:53minimiser le fait
01:11:54que Sébastien Lecornu
01:11:54vient surtout pour tenter
01:11:56de rassurer la droite
01:11:57comme il l'a déjà fait hier
01:11:59devant les sénateurs de droite
01:12:00en leur assurant
01:12:01qu'il n'avait pas de deal
01:12:03avec le parti socialiste
01:12:04parce que c'est bien
01:12:05ce soupçon qui plane
01:12:06après déjà la suspension
01:12:08de la réforme des retraites
01:12:09qui a toujours du mal
01:12:10à passer à droite
01:12:11mais aussi chez les macronistes
01:12:12alors c'est vrai que
01:12:13la porte-parole du gouvernement
01:12:14ce matin a été assez claire
01:12:16sur BFM TV
01:12:17nous ne soutenons pas
01:12:19nous ne soutiendrons pas
01:12:20la taxe Zuckmann
01:12:21ce n'est pas du dogmatisme
01:12:22et on ne peut pas faire
01:12:23n'importe quoi
01:12:24voilà ce que devrait répéter
01:12:25Sébastien Lecornu
01:12:26devant les troupes
01:12:28de Laurent Wauquiez
01:12:29qui veulent le prendre au mot
01:12:31qui ont parfois le sentiment
01:12:32d'être baladés
01:12:34par le Premier ministre
01:12:35qui leur dit
01:12:35moi je ne fais pas de deal
01:12:36je ne fais de deal avec personne
01:12:37de toute façon
01:12:38c'est vous les parlementaires
01:12:39qui avez les cartes en main
01:12:40alors oui
01:12:40une sorte d'alliance
01:12:41de circonstances
01:12:42même qui se dessine
01:12:43entre les troupes
01:12:44de Gabriel Attal
01:12:44et de Laurent Wauquiez
01:12:45pour s'opposer
01:12:46à toute nouvelle hausse d'impôt
01:12:48d'autant que
01:12:49contre la taxe Zuckmann
01:12:50ils sont majoritaires
01:12:51avec le Rassemblement national
01:12:52on vient de l'entendre
01:12:53et tant pis
01:12:54si ça met en difficulté
01:12:56le Premier ministre
01:12:57face aux socialistes
01:12:58qui n'auraient pas
01:13:00cette concession à la fin
01:13:01merci Loïc Besson
01:13:03en direct de l'Assemblée
01:13:04où le Premier ministre
01:13:05va arriver dans quelques minutes
01:13:06pour s'entretenir
01:13:07avec les membres
01:13:08de la droite républicaine
01:13:09dont vous êtes
01:13:10Yann Boucard
01:13:10bonjour
01:13:10bonjour
01:13:11bienvenue dans BFM direct
01:13:12vous êtes député
01:13:12du territoire de Belfort
01:13:13et vice-président
01:13:14du groupe droite républicaine
01:13:16incluant LR
01:13:16donc à l'Assemblée nationale
01:13:18vous entendiez ici même
01:13:20ce matin
01:13:20Maude Bréjon
01:13:20porte-parole du gouvernement
01:13:21est-ce qu'elle n'a pas
01:13:22en quelque sorte
01:13:22grillé la politesse
01:13:23à son chef
01:13:26le Premier ministre
01:13:27en tendant la main
01:13:30à la droite
01:13:31à travers son opposition
01:13:33réitérée à la taxe Zuckman
01:13:34quelle qu'elle soit
01:13:35ça je ne sais pas
01:13:35après les macronistes
01:13:36s'organisent entre eux
01:13:37nous en tout cas
01:13:37sur la taxe Zuckman
01:13:38on est clair depuis le début
01:13:39qu'il y a un débat
01:13:41sur la justice fiscale
01:13:42c'est un débat
01:13:42qui se pose d'ailleurs
01:13:42dans le pays
01:13:43mais qu'il y a un débat
01:13:44qu'il y a un impôt
01:13:44qui cible le capital productif
01:13:46c'est une folie
01:13:46aujourd'hui
01:13:47vouloir renchérir
01:13:48le coût du travail
01:13:49vouloir faire en sorte
01:13:50qu'il n'y ait plus d'usines
01:13:51qui puissent s'installer
01:13:51dans notre pays
01:13:52parce que les socialistes
01:13:53se sont arc-boutés
01:13:54sur ce contexte
01:13:54mais que le gouvernement
01:13:55ce matin
01:13:55dise, réitère son opposition
01:13:58à la taxe Zuckman
01:13:59même si elle est light
01:14:01quand vous avez
01:14:02devant votre télé
01:14:03entendu Maude Bréjon
01:14:04dire ce qu'elle a dit
01:14:05comment avez-vous réagi
01:14:06vous avez été surpris
01:14:07rassurés
01:14:08ça va mieux
01:14:08hier c'était quand même
01:14:09un peu chaud
01:14:09parce que Maude Bréjon
01:14:10dit la même chose
01:14:11depuis le début
01:14:12maintenant j'attends
01:14:12de voir ce que va dire
01:14:13le Premier ministre
01:14:13Sébastien Lecornu
01:14:14Maude Bréjon est dans son rôle
01:14:15de porte-parole
01:14:16mais elle est aussi
01:14:16parfois dans son rôle
01:14:17où elle dit ce qu'elle pense
01:14:18qu'est-ce que vous attendez
01:14:19Sébastien Lecornu
01:14:20dans quelques minutes
01:14:20alors là
01:14:21qu'ils disent quoi
01:14:22à la droite
01:14:23qu'ils nous explicitent
01:14:24ce qu'ils comptent faire
01:14:25qu'ils nous disent aussi
01:14:26quelles sont les négociations
01:14:27qui sont menées
01:14:27parce qu'on l'a dit
01:14:28nous on n'a pas censuré
01:14:29ce gouvernement
01:14:29parce qu'on souhaite
01:14:30qu'il y ait un budget
01:14:30pour le pays
01:14:32on est conscient
01:14:32que des compromis
01:14:33doivent être faits
01:14:34parce que personne
01:14:34n'est majoritaire
01:14:35à l'Assemblée nationale
01:14:36c'est marrant
01:14:36parce que chacun
01:14:37a le mot compromis
01:14:37à la bouche
01:14:38mais personne ne semble
01:14:38véritablement être prêt
01:14:40à en faire
01:14:40chacun veut tirer
01:14:42la couverture des idées
01:14:42à soi
01:14:43et qu'on adopte
01:14:44le maximum
01:14:44de ses propres mesures
01:14:45chacun défend ses valeurs
01:14:47chacun défend ses idées
01:14:47c'est précisément
01:14:48ce que nous faisons
01:14:49depuis vendredi
01:14:49à l'Assemblée nationale
01:14:50les valeurs de la droite
01:14:51à quel compromis êtes-vous prêt
01:14:52vous par exemple
01:14:52sur la fiscalité
01:14:53et notamment celle
01:14:54visant les plus grands
01:14:55nous on est prêt
01:14:56à regarder ce qui sera voté
01:14:57dans l'Assemblée nationale
01:14:58et ce que je vous disais
01:14:59nous nos priorités
01:15:00elles sont claires
01:15:01c'est pas de nouvelles
01:15:01hausses d'impôts
01:15:02parce qu'il faut
01:15:02de la baisse
01:15:03de la dépense publique
01:15:04ce qui n'est pas fait
01:15:05depuis vendredi dernier
01:15:06très clairement
01:15:06c'est moins d'assistanat
01:15:13qu'il y a des choses
01:15:13que nous on va voter
01:15:14ou ne pas voter
01:15:15mais qu'il y a aussi
01:15:15des choses qui seront
01:15:16majoritaires dans l'hémicycle
01:15:17et qui doivent faire du coup
01:15:19l'objet d'un compromis
01:15:20rien sur la fiscalité
01:15:21dites-vous même
01:15:22pour ce qui est des plus riches
01:15:23que ce soit employés
01:15:25ou économiques
01:15:25je vous ai dit précisément
01:15:26au début de mon intervention
01:15:27qu'il fallait qu'il y ait
01:15:28un débat sur cette question
01:15:29parce que ce débat se pose
01:15:30dans le pays
01:15:31sur la question de la justice fiscale
01:15:32donc vous n'êtes pas opposé
01:15:33il se trouve que les socialistes
01:15:33ont choisi de centrer ce débat
01:15:35uniquement sur la taxe du Kman
01:15:37rien que la taxe du Kman
01:15:37uniquement la taxe du Kman
01:15:43Vous suivez assidûment
01:15:46les débats parlementaires
01:15:46vous savez qu'on a commencé
01:15:47à la voir hier
01:15:48avec la prolongation par exemple
01:15:50de l'impôt exceptionnel
01:15:51sur les plus hautes fortunes
01:15:52qui avait été proposée
01:15:53je le rappelle à l'époque
01:15:53par le gouvernement
01:15:54de Michel Barnier
01:15:55il se trouve qu'une partie
01:15:56de mon groupe s'y est opposée
01:15:57parce que nous sommes
01:15:58sur la ligne pas de hausse d'impôt
01:15:59une autre partie du groupe
01:16:00a accompagné la prolongation
01:16:02d'un an de cette mesure
01:16:04ce débat on doit l'avoir
01:16:04parce que c'est un débat
01:16:05qui se pose dans le pays
01:16:06et c'est pas parce que
01:16:07ce n'est pas nos valeurs
01:16:08nos priorités
01:16:09qu'on va absolument fermer le débat
01:16:10par contre la taxe du Kman
01:16:11évidemment on y est totalement opposée
01:16:12je vous l'ai dit
01:16:13parce que c'est un impôt
01:16:14qui cible les moyens de production
01:16:15c'est pas gagné
01:16:16la question qui est posée
01:16:18c'est qui va payer
01:16:18finalement
01:16:19les français n'y comprennent plus rien
01:16:20dans le budget
01:16:21il y avait donc
01:16:22le gel du barème
01:16:23qui faisait payer les ménages
01:16:243 milliards d'euros en plus
01:16:26ça a été supprimé
01:16:27par un amendement de la droite
01:16:28vous avez raison de le rappeler
01:16:29je vous remercie
01:16:29donc il y a 3 milliards
01:16:30qui manquent
01:16:30là vous dites
01:16:31il faut être cohérent
01:16:32vous voulez à la fois
01:16:33baisser la dette
01:16:33et ne pas augmenter les impôts
01:16:35donc si on fait ce geste
01:16:38en faveur des ménages
01:16:39il va bien falloir que quelqu'un
01:16:40paye les 3 milliards qui manquent
01:16:41le gouvernement a proposé hier
01:16:43vous l'avez dit
01:16:43la surtaxe d'impôts
01:16:44sur les très grandes entreprises
01:16:45et vous dites
01:16:46la droite est divisée là-dessus
01:16:47donc à ce moment-là
01:16:48qui va payer
01:16:49est-ce que ça doit être
01:16:50une contribution plus forte
01:16:51des très hauts revenus
01:16:52il y a aussi le débat
01:16:53sur la taxation des holdings
01:16:54la taxation
01:16:55le fameux pacte d'Utreil
01:16:57est-ce que vous avez là-dessus
01:16:59le sentiment
01:16:59qu'il va falloir
01:17:00à un moment donné
01:17:00dire aux français clairement
01:17:02qui va payer la facture
01:17:03de ce budget
01:17:05assez impossible d'ailleurs
01:17:06un peu le débat
01:17:06qu'on doit avoir déjà
01:17:07dans le pays le plus imposé
01:17:08au monde
01:17:09c'est quel effort
01:17:10on fait sur la dépense publique
01:17:11depuis vendredi dernier
01:17:12on ne fait aucun effort
01:17:12sur la dépense publique
01:17:13depuis tout à l'heure
01:17:14vous vous rappelez
01:17:14toutes les hausses d'impôts
01:17:16plus ou moins folles
01:17:16qui sont proposées
01:17:17on proposait hier
01:17:18de fiscaliser les pourboires
01:17:19on proposait hier
01:17:20quand je dis on
01:17:21c'est le budget actuel
01:17:22parce qu'évidemment
01:17:22on nous s'y opposait
01:17:23et on a obtenu gain de cause
01:17:24le budget actuel
01:17:25proposait de fiscaliser
01:17:26les frais de scolarité
01:17:27des parents qui ont des gamins
01:17:28qui sont scolarisés
01:17:29la question c'est la question
01:17:30aussi de la dette publique
01:17:32on doit se poser la question
01:17:34sur la dépense
01:17:34vous grandissez des trophées
01:17:35depuis ce week-end
01:17:36vous la droite
01:17:37qui coûtent cher
01:17:38des milliards
01:17:40non mais attendez
01:17:41quand on est élu
01:17:42sur le principe
01:17:42pas d'augmentation d'impôts
01:17:43on ne peut pas accepter
01:17:44que le gel de l'impôt
01:17:45sur le revenu
01:17:45que le barème
01:17:48de l'impôt sur le revenu
01:17:48soit gelé
01:17:49qu'il y ait 200 000
01:17:50nouveaux contribuables
01:17:51des petits retraités
01:17:51des salariés
01:17:52avec des salaires faibles
01:17:54qui rentrent
01:17:54qui deviennent imposables
01:17:55et que tous les français
01:17:57voient leur impôt
01:17:57sur le revenu progresser
01:17:58oui on revendique
01:17:59d'avoir fait abroger
01:18:00cette mesure
01:18:00on est très content
01:18:01d'avoir obtenu
01:18:02cette victoire
01:18:04Charles ?
01:18:05Non mais ce qui est intéressant
01:18:05c'est si vous voulez
01:18:06moi hier je pensais
01:18:07qu'une dissolution
01:18:08était inéluctable
01:18:08je le pense encore aujourd'hui
01:18:10et je le penserai encore demain
01:18:11pourquoi ?
01:18:12Parce qu'on voit bien
01:18:12que le fait que le Premier ministre
01:18:14se soit privé
01:18:15de l'arme du 49-3
01:18:16n'a absolument pas changé
01:18:17la fracturation
01:18:20au sein de l'Assemblée nationale
01:18:20et on voit tous ces débats
01:18:22depuis le début
01:18:23de l'examen du budget
01:18:24finalement
01:18:25une assemblée
01:18:26qui est morcelée
01:18:26entre une gauche
01:18:27qui ne veut absolument pas
01:18:30couper dans les dépenses publiques
01:18:31et qui veulent à tout prix
01:18:32augmenter les impôts
01:18:33et de l'autre
01:18:33une droite
01:18:34qui veulent à tout prix
01:18:35geler les impôts
01:18:36et qui veulent faire
01:18:37une coupe franche
01:18:37dans les dépenses publiques
01:18:38et si vous voulez
01:18:38à partir de ce moment-là
01:18:40vous avez des positions
01:18:40orthogonales
01:18:41ce qui explique pourquoi
01:18:42la première partie du budget
01:18:44sur les recettes
01:18:45n'a pas été votée
01:18:46en commission
01:18:48le PLFSS
01:18:49en commission
01:18:49prend exactement
01:18:50le même chemin
01:18:51aujourd'hui
01:18:52il y a 3700 amendements
01:18:54qui ont été déposés
01:18:54sur le budget
01:18:55ça prend
01:18:56mais un temps immense
01:18:58à être discuté
01:18:59or on ne voit pas
01:19:00de terrain de compromis
01:19:01et je rappelle juste
01:19:02qu'il y a un délai constitutionnel
01:19:04c'est-à-dire que les parlementaires
01:19:05ont 50 jours
01:19:07pour s'accorder
01:19:09sur le projet
01:19:09de loi de finances
01:19:10de la sécurité sociale
01:19:1070 pour s'accorder
01:19:12sur le budget général
01:19:13au-delà de ce temps-là
01:19:15le gouvernement
01:19:16aura constitutionnellement
01:19:18les mains libres
01:19:19pour faire passer
01:19:19le budget qu'il veut
01:19:20et vous imaginez bien
01:19:21que c'est ce que
01:19:22les oppositions
01:19:22est pas ordonnance
01:19:23à tous les trois
01:19:25on verra ce qu'il en est
01:19:26dans les prochains jours
01:19:27qui seront déterminants
01:19:28merci Yann Bicard
01:19:28merci à vous
01:19:29d'avoir rendu visite
01:19:29alors que le froid
01:19:31commence à arriver
01:19:32dans notre pays
01:19:33le médiateur national
01:19:34de l'énergie
01:19:35vient de publier
01:19:35un rapport très inquiétant
01:19:37sur la précarité énergétique
01:19:39il montre que les dépenses
01:19:40d'énergie
01:19:40sont une préoccupation
01:19:42dite importante
01:19:43pour 85%
01:19:44des ménages
01:19:45sondés
01:19:46on voit le détail
01:19:46avec vous
01:19:47Fanny Weckcheider
01:19:48dans les éclaireurs
01:19:50Fanny
01:19:51il est plus difficile
01:19:52de plus en plus difficile
01:19:53pour les français
01:19:54de régler
01:19:55de payer leurs factures
01:19:55de gaz et d'électricité
01:19:56cela concerne
01:19:57plus d'un tiers
01:19:59des français
01:19:59qui ont été sondés
01:20:00cette année
01:20:01vous voyez
01:20:0136% déclarent
01:20:02qu'ils ont du mal
01:20:03à payer leurs factures
01:20:04d'électricité
01:20:05ou de gaz
01:20:06c'est bien plus
01:20:08que même en 2023
01:20:09là on était au pic
01:20:10de la crise énergétique
01:20:11à cause de la guerre
01:20:12en Ukraine
01:20:13et c'est quasiment
01:20:14le double
01:20:14d'il y a 5 ans
01:20:16difficulté donc
01:20:16à payer ses factures
01:20:18alors on va voir
01:20:19dans le détail également
01:20:20que c'est très difficile
01:20:21pour les français
01:20:23parce qu'ils souffrent
01:20:23du froid
01:20:24pendant l'hiver
01:20:25en effet
01:20:26pareil à peu près
01:20:27un tiers
01:20:27plus d'un tiers
01:20:28déclarent avoir souffert
01:20:29du froid
01:20:29plus de 24 heures
01:20:30chez eux
01:20:31en hiver dernier
01:20:32c'est 35%
01:20:34donc cette année
01:20:35c'était 30%
01:20:36vous le voyez
01:20:36l'année dernière
01:20:37on était à 26%
01:20:38en 2023
01:20:39donc pendant la crise
01:20:40énergétique
01:20:41la plus forte
01:20:42c'est plus du double
01:20:43donc qu'en 2020
01:20:45on voit que les français
01:20:47se restreignent
01:20:48ça concerne principalement
01:20:49les foyers les plus modestes
01:20:50parce que parmi ceux
01:20:51qui souffrent le plus du froid
01:20:52on retrouve 59%
01:20:53des bénéficiaires
01:20:54du chèque énergie
01:20:55pour les foyers modestes
01:20:57alors forcément
01:20:57ce n'est pas par choix
01:20:58c'est par obligation
01:20:59que ces personnes ont froid
01:21:01puisqu'elles décident
01:21:01sciemment
01:21:02de couper leur chauffage
01:21:04pour raisons financières
01:21:05c'est le cas
01:21:06de trois quarts
01:21:07quasiment
01:21:07des français sondés
01:21:08cette année
01:21:08vous le voyez
01:21:09on reste sur
01:21:10même si c'est une baisse
01:21:11on est quasiment
01:21:11au niveau de 2023
01:21:13on était à un record
01:21:14de 79%
01:21:15donc on reste encore
01:21:16à beaucoup de français
01:21:17une grande majorité
01:21:18qui se restreignent
01:21:19volontairement
01:21:20quand on regarde
01:21:20les motivations
01:21:21d'ailleurs des français
01:21:22sur les raisons
01:21:24pour lesquelles
01:21:25elles souhaitent
01:21:25être sobres énergétiquement
01:21:27c'est plus subi
01:21:28que choisi
01:21:28puisqu'on le voit
01:21:29près de neuf français
01:21:31sur neuf foyers
01:21:32sur dix interrogés
01:21:33déclarent que c'est
01:21:34pour réduire leurs factures
01:21:36qu'elles font
01:21:36de la sobriété énergétique
01:21:38là où seulement
01:21:38un tiers déclare
01:21:40que c'est pour
01:21:41préserver l'environnement
01:21:42merci Fanny
01:21:43ce matin
01:21:44on suit également
01:21:45de très près
01:21:46l'évolution
01:21:46d'un monstre
01:21:47bonjour Loïc Rivière
01:21:48bonjour François
01:21:49qui s'apprête à frapper
01:21:50les grandes Antilles
01:21:51l'ouragan
01:21:51Mélissa de catégorie 5
01:21:53le niveau maximal
01:21:54qui s'apprête à balayer
01:21:55la Jamaïque
01:21:55oui
01:21:56et l'oeil du cyclone
01:21:57l'oeil de l'ouragan
01:21:58n'a pas encore
01:21:59touché terre
01:21:59en réalité
01:22:00alors c'est prévu
01:22:01à 17h
01:22:0119h
01:22:02heure de Paris
01:22:03ces heures sont critiques
01:22:05pour la Jamaïque
01:22:06réveillées cette nuit
01:22:08par le mur de l'oeil
01:22:09avec des rafales
01:22:10à plus de 300
01:22:11voire même
01:22:11340 km heure
01:22:13enregistrées
01:22:14et des vents soutenus
01:22:15sur une minute
01:22:16à 280 km heure
01:22:18c'est l'ouragan
01:22:19le plus puissant
01:22:20à traverser l'île
01:22:21en réalité
01:22:22depuis Gilbert
01:22:23en 1988
01:22:24qui lui était en catégorie 4
01:22:26là nous sommes encore
01:22:27sur la catégorie maximale
01:22:28c'est également
01:22:29l'ouragan
01:22:29le plus fort
01:22:30enregistré
01:22:31cette année
01:22:32pourtant il y a eu
01:22:32trois ouragans majeurs
01:22:34en athlétique
01:22:34au total
01:22:35avec également
01:22:35Erin et Umberto
01:22:36et alors vous nous parlez
01:22:37de ce système
01:22:37très organisé
01:22:38qui mesure
01:22:38plus de 1000 km
01:22:40et son oeil
01:22:42est visible
01:22:42depuis l'espace
01:22:43regardez
01:22:44il pourrait recouvrir
01:22:44la France entière
01:22:46en réalité
01:22:46c'est effectivement
01:22:47un système
01:22:48très puissant
01:22:49on le voit simplement
01:22:50à la forme de l'oeil
01:22:51très distinct
01:22:52on voit même
01:22:53ces éclairs
01:22:54en ce moment
01:22:54cette activité électrique
01:22:56autour du mur de l'oeil
01:22:58c'est un immense rouage
01:22:59donc
01:22:59qui transforme
01:23:01la chaleur
01:23:01l'humidité
01:23:02en énergie
01:23:03un système
01:23:04thermodynamique
01:23:05alors l'US Air Force
01:23:06a même traversé
01:23:08le mur de l'oeil
01:23:08pour
01:23:09visiter
01:23:11cette zone
01:23:12très particulière
01:23:13en réalité
01:23:14il y a
01:23:15beaucoup moins de vent
01:23:16à l'intérieur de l'oeil
01:23:18là le temps
01:23:18est très calme
01:23:19très sec
01:23:20c'est un record
01:23:20c'est l'oeil
01:23:21le plus sec
01:23:22jamais observé
01:23:23et vous voyez
01:23:24cette forme
01:23:24en amphithéâtre
01:23:25en réalité
01:23:26la base
01:23:26est plus resserrée
01:23:27en allant au sommet
01:23:29c'est un peu plus élargi
01:23:30ça veut dire que
01:23:31l'ouragan est en train
01:23:32de s'effondrer
01:23:33sur lui-même
01:23:33en réalité
01:23:34il va progresser
01:23:36c'est pas du tout
01:23:36une bonne nouvelle
01:23:36ce n'est pas du tout
01:23:37une bonne nouvelle
01:23:38surtout qu'il progresse
01:23:39très lentement
01:23:39à 4 km heure seulement
01:23:41ce qui va accentuer
01:23:42ses effets
01:23:43le vent bien évidemment
01:23:44mais aussi
01:23:45les pluies
01:23:46des inondations
01:23:46probables
01:23:47avec jusqu'à
01:23:481000 litres d'eau
01:23:50au mètre carré
01:23:50c'est une lame d'eau
01:23:52d'un mètre
01:23:53l'équivalent
01:23:53d'un an et demi
01:23:54de pluie
01:23:55à Paris
01:23:56alors il poursuit sa course
01:23:57vers Cuba
01:23:58Haïti
01:23:58qui seront touchés
01:23:59la nuit prochaine
01:24:00puis l'est des Bahamas
01:24:02cette fois-ci
01:24:03ce sera pour la journée
01:24:03de mercredi
01:24:04une conséquence
01:24:05qui pourrait être
01:24:06terrible
01:24:07alors qu'au moins
01:24:07un million de personnes
01:24:09un million et demi
01:24:10de personnes
01:24:10pourraient être touchées
01:24:12selon la Croix-Rouge
01:24:14c'est dire
01:24:15les inquiétudes légitimes
01:24:17au regard
01:24:18de la trajectoire
01:24:19et de la force
01:24:20actuelle
01:24:21de l'Elysat
01:24:23c'est le plus puissant
01:24:23jamais observé
01:24:24sur ce secteur
01:24:24qui ne doit arriver
01:24:25dont l'œil ne doit arriver
01:24:26sur la Jamaïque
01:24:27notamment
01:24:27que dans plusieurs heures
01:24:28oui fin d'après-midi
01:24:30et pourtant
01:24:30la situation
01:24:31est déjà très délicate
01:24:33en ce moment
01:24:34il y a eu déjà
01:24:35plusieurs morts
01:24:36le bilan arrivera
01:24:37certainement
01:24:38beaucoup plus tard
01:24:39on s'attend
01:24:39évidemment
01:24:40à une catastrophe
01:24:41pour la Jamaïque
01:24:42pour Haïti
01:24:43pour Cuba
01:24:43mais aussi pour les Bahamas
01:24:44on suit ça de près
01:24:45toute la journée
01:24:46sur BFM TV
01:24:46particulièrement
01:24:47fin d'après-midi
01:24:48merci beaucoup Loïc
01:24:48dans quelques instants
01:24:49c'est votre émission
01:24:50midi et BFM
01:24:51avec Roselyne Dubois
01:24:53et Mathieu Coache
01:24:53je vous retrouve demain
01:24:54pour BFM Direct
01:24:55à 10h
01:24:56bonne journée à tous
01:24:57à demain
01:24:57Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
1:22:59
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À suivre
1:39:18
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