- il y a 2 semaines
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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans Arnaud Direct. On est ensemble avec nos éditorialistes qui devisent depuis tout à l'heure.
00:00:06Vous avez l'air en forme. Ils échangent sur l'actualité comme ils vont le faire avec nous dans quelques instants sur les grands sujets du jour.
00:00:12Justement, regardons le programme avec d'abord la facture d'électricité qui pourrait bien baisser.
00:00:18On le souhaite, en tout cas, on en rêve. Des pistes sont à l'étude comme la baisse des objectifs en matière d'éolien et de solaire offshore.
00:00:25Nous verrons ce que ça pourrait changer directement pour le pouvoir d'achat.
00:00:27Et à propos des prix, tiens, justement, la viande, le chocolat, le café, vous avez l'impression que leurs prix ont explosé ces derniers mois alors qu'on ne cesse de vous dire que l'inflation baisse.
00:00:35Eh bien, figurez-vous que vous avez raison et les chiffres sont là pour le prouver. Nous vous les donnerons.
00:00:41Et puis, le scénario du casse du Louvre, il était écrit mot pour mot dans un rapport datant de 2018.
00:00:48Et oui, les dirigeants du musée ne l'avaient visiblement pas bien lu. En revanche, peut-être que les commanditaires, eux, l'avaient fait.
00:00:55On se posera la question. Allez, c'est parti pour deux heures de direct.
00:00:57Et on commence par un journal complet présenté ce matin par Marie Gentric. Bonjour Marie.
00:01:12Bonjour.
00:01:13À la une, donc, l'actualité, la facture pourrait baisser.
00:01:16Oui, en tout cas, c'est ce que demande le Premier ministre Sébastien Lecornu. Bonne nouvelle, alors que le prix de l'électricité a beaucoup augmenté au cours des cinq dernières années.
00:01:24Vous le voyez sur ce graphique. Et c'est le ministre en charge de l'économie, Roland Lescure, qui va travailler sur le dossier.
00:01:29Il faut éviter les formules magiques. J'ai vu que le Rassemblement national votait une baisse de la TVA sur l'électricité. Ça coûte une fortune. Ça ne sert à rien.
00:01:38Et donc, de regarder de manière sérieuse des amendements qui aujourd'hui tournent. Il y en a au Sénat, il y en a à l'Assemblée pour baisser ce qu'on appelle les assises sur l'électricité.
00:01:47Le problème qu'on a, et comme sur toutes les mesures qui sont bonnes à regarder, c'est comment on finance. Moi, devant chaque plus, je veux un moins.
00:01:55Et donc, il faut qu'on trouve les manières de financer de potentielles baisses de taxes, de manière à potentiellement baisser les factures d'énergie.
00:02:03Et les taxes, votre pouvoir d'achat, eh bien, ce seront les grands thèmes de le forum ce soir.
00:02:07Dès 20h45, impôts, dépenses, à quoi jouent nos élus ? Soirée spéciale présentée par Maxime Switek.
00:02:12– L'enquête sur le cambriolage du Louvre, elle a progressé hier, on vous l'a dit, sur BFM TV.
00:02:19Il y a un autre élément qui est également inversé au dossier.
00:02:23C'est un rapport qui a été publié, Marie, par le journal Le Monde sur la sécurité du musée.
00:02:27– Oui, c'est un rapport accablant pour le musée.
00:02:29Plus précisément, c'est un audit qui avait été commandé par le Louvre en 2018,
00:02:33qui pointait déjà des failles de sécurité et qui prédisait quasiment mot pour mot le déroulé du casse.
00:02:39Et effectivement, en parallèle, vous le disiez, Julien, l'enquête progresse.
00:02:42Quatre nouveaux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:02:45Jérémy Brossard, l'un de ces quatre suspects pourrait être le quatrième homme du casse.
00:02:51– Oui, en tout cas, on a très peu d'informations pour l'instant.
00:02:53Rien ne filtre, les enquêteurs sont extrêmement discrets pour ne pas parasiter le déroulé de l'enquête.
00:02:58Mais effectivement, parmi les quatre personnes interpellées,
00:03:01il y a sans doute le quatrième membre présumé de ce commando du 19 octobre dernier.
00:03:07On a peu d'informations sur lui. On sait qu'il est originaire de la région parisienne.
00:03:11On sait qu'il est connu des services de police.
00:03:14Et les trois personnes interpellées avec lui, ce sont des proches.
00:03:17Il s'agit de son frère, sa soeur et une amie.
00:03:20Alors, c'est un long travail de la police scientifique et technique qui a permis cette nouvelle avancée,
00:03:24notamment l'analyse des véhicules, le scooter et le camion nacelle,
00:03:28mais aussi l'analyse des images de vidéosurveillance.
00:03:31C'est la troisième vague d'interpellations en un peu plus d'un mois.
00:03:35On rappellera aussi que quatre personnes sont déjà mises en examen dans le cadre de cette affaire.
00:03:39Et vous surveillez bien sûr l'évolution de cette garde à vue.
00:03:41Merci beaucoup Jérémy avec Gaëtan Malakhin pour les images.
00:03:45Dans l'actualité également, cette annonce du garde des Sceaux, la fin des centres éducatifs fermés.
00:03:51Oui, les CEF qui sont le dernier échelon avant la prison pour les mineurs.
00:03:55Eh bien, le garde des Sceaux estime qu'il ne fonctionne pas et qu'il coûte trop cher.
00:03:58Le modèle des centres éducatifs fermés s'est épuisé et il ne tient pas ses promesses.
00:04:04Ils n'ont jamais constitué l'alternative à l'incarcération voulue par le législateur.
00:04:09Ils ont même, regardant les choses en face, échoué.
00:04:13Un taux de fugue identique à celui des foyers classiques.
00:04:16Un coût de 25% plus élevé.
00:04:20Parfois plus lorsque le centre éducatif ne connaît pas les 12 jeunes prévus normalement dans les textes.
00:04:25La plateforme Chine est devant la justice tout à l'heure.
00:04:30Et alors que cette audience va commencer à 11h, l'État ne va pas ailleurs porter plainte contre deux autres plateformes.
00:04:36Oui, il s'agit d'AliExpress et de Joom.
00:04:38Elles sont accusées de vendre, elles aussi, des poupées pédopornographiques.
00:04:41C'est le ministre du Commerce, Serge Papin, qui l'a annoncé tout à l'heure.
00:04:44Il y a deux plateformes, AliExpress et Joom, qui peuvent faire l'objet d'une plainte au judiciaire.
00:04:54Qui peuvent, ça veut dire quoi ?
00:04:55Il va y avoir une plainte au judiciaire aussi sur ces deux plateformes.
00:04:58De la part de l'État ?
00:04:59De la part de l'État, puisqu'elles vendent des poupées pédopornographiques aussi.
00:05:04Actualité internationale avec toujours l'Ukraine et de nouvelles frappes russes.
00:05:08Oui, une attaque de drones cette nuit qui a eu lieu à Zaporizhia, dans le sud du pays.
00:05:1212 personnes ont été blessées.
00:05:14Frappe qui contraste avec l'optimisme américain,
00:05:16alors que Donald Trump affirme que les négociations pour la paix font des progrès.
00:05:21Tout le monde est en train de réaliser que c'est un très bon plan pour les deux parties.
00:05:25On travaille avec l'Europe qui sera largement impliquée.
00:05:29Et au sujet de ces négociations, l'émissaire spécial américain Steve Witkoff sera à Moscou dès la semaine prochaine.
00:05:34Il rencontrera Vladimir Poutine.
00:05:35Oui, c'est l'un des sujets qu'on abordera tout à l'heure avec François Clémenceau qui est avec nous
00:05:39et qui surveille tout ça évidemment de près.
00:05:40D'abord, autre sujet sur lequel on va s'attarder, c'est la possible baisse de la facture d'électricité.
00:05:46Parce qu'évidemment, tout le monde voudrait savoir de quel bois se chauffer.
00:05:49C'est le cas de le dire.
00:05:50Le Premier ministre demande donc à Bercy de plancher des pistons sur la table.
00:05:54Ça pourrait arriver vite, d'ici à la fin de l'année.
00:05:56C'est en tout cas le souhait du Premier ministre.
00:05:58Il y a un Conseil des ministres qui commence en ce moment même.
00:06:01Ça a commencé à 10h.
00:06:03Mathieu Couache est à l'Elysée.
00:06:05Mathieu, évidemment, cette question du pouvoir d'achat, elle est centrale pour le gouvernement.
00:06:10Oui, la question du pouvoir d'achat est importante.
00:06:12Mais vous allez voir, Julien, que la politique n'est pas bien loin.
00:06:15D'abord, concrètement, il n'y a pas 50 façons de faire baisser le prix de l'électricité.
00:06:19Et la principale piste, pour ne pas dire la seule, c'est de faire baisser les taxes sur l'électricité.
00:06:25Le ministre de l'Économie et des Finances l'a confirmé ce matin.
00:06:28Il a dit que c'était à l'étude.
00:06:29Alors pourquoi le gouvernement s'est-il réveillé avec l'idée de faire baisser les recettes de l'État, baisser les taxes,
00:06:35alors qu'il doit, au contraire, trouver des dizaines de milliards d'euros d'ici au 31 décembre ?
00:06:40Alors c'est un peu contre-intuitif.
00:06:42Sauf que la stratégie de Sébastien Lecornu, c'est de trouver des mesures qu'aucun parti politique à l'Assemblée ne pourrait rejeter publiquement.
00:06:49Qui oserait s'opposer à la baisse du prix de l'électricité ?
00:06:53Et une fois que les parlementaires seraient d'accord sur plusieurs mesures populaires comme celle-ci,
00:06:58eh bien il espère que cela les contraindrait à voter le budget avant la fin de l'année.
00:07:02C'est loin d'être gagné.
00:07:04D'autres ont essayé avant lui.
00:07:06À la même époque, Michel Barnier, l'an dernier, avait eu exactement la même stratégie.
00:07:10Et vous connaissez la fin de cette histoire.
00:07:12Ça n'a pas fonctionné pour faire voter le budget.
00:07:15– Oui, vous avez raison de nous rappeler ces antécédents douloureux.
00:07:18Mathieu, merci beaucoup.
00:07:20Gaëtan Mélin, on voit bien que le gouvernement marche sur des yeux sur cette affaire.
00:07:23On a entendu une ministre dans le journal tout à l'heure de Marie, Roland Lescure.
00:07:26Il dit qu'il y a des plus, il y a des moins.
00:07:28Voilà, on fait des grandes annonces.
00:07:29Mais derrière, on ne voit pas bien le détail.
00:07:31Arrivée, ça pourrait être quoi ?
00:07:32– Alors il y a deux leviers.
00:07:33Le premier, c'est bien évidemment la fiscalité.
00:07:35Même si le ministre, on l'a entendu, est contre la baisse de la TVA
00:07:40qui est proposée par le groupe LFI à l'Assemblée,
00:07:42qui est passé de 20% à 5% sur l'abonnement.
00:07:47C'est entre 4 et 6 milliards de recettes fiscales en moins.
00:07:50C'est pour ça qu'il y est opposé.
00:07:52Mais effectivement, de toute façon, ça pourrait faire baisser la facture d'électricité.
00:07:56Non, l'autre option fiscale, c'est l'accise.
00:07:59Effectivement, c'est une proposition sénatoriale.
00:08:02L'idée serait de baisser cette taxe sur la consommation d'énergie,
00:08:07sur l'électricité, de la compenser par une hausse de l'accise sur le gaz.
00:08:12Le problème, c'est qu'aujourd'hui, on a 11 millions de foyers français
00:08:14qui ont une chaudière au gaz.
00:08:17Et généralement, ce sont les plus modestes.
00:08:19Donc, en quelque sorte, on ferait baisser la facture d'électricité.
00:08:22On ferait payer la baisse de la facture d'électricité
00:08:24aux ménages qui se chauffent au gaz.
00:08:27Donc, ça reste un peu compliqué.
00:08:28En tout cas, c'est ce que proposent aujourd'hui les sénateurs.
00:08:31On verra si le gouvernement retient cette option.
00:08:34L'autre proposition, ce serait de faire des contrats ad hoc
00:08:38aux entreprises et aux ménages les plus modestes,
00:08:42comme ça a été le cas pour les entreprises électro-intensives.
00:08:47C'est-à-dire qu'on fait des contrats sur une certaine durée
00:08:51à des prix qui sont inférieurs à celui du marché.
00:08:56On rappelle une chose...
00:08:56Et au cas par cas.
00:08:57Et au cas par cas, effectivement.
00:08:58Pour les entreprises, mais aussi pour les ménages les plus modestes.
00:09:01Encore une fois, c'est une piste qui est évoquée.
00:09:06Le gouvernement parie aussi sur une chose qui est très importante.
00:09:09C'est qu'effectivement, sur les dix dernières années,
00:09:11les prix d'électricité sont considérablement augmentés.
00:09:14Mais quand on regarde sur un an,
00:09:16on a une très forte baisse des prix d'électricité
00:09:18sur les marchés de gros.
00:09:20Et d'ailleurs, on estime que cette baisse,
00:09:22elle pourrait continuer.
00:09:23Donc, c'est un pari que fait le gouvernement aujourd'hui.
00:09:25On va voir, pendant que vous nous dites ça,
00:09:27le graphique de l'évolution du prix.
00:09:30On voit bien ici que ça a beaucoup monté.
00:09:31Et qu'ensuite, il y a eu une baisse.
00:09:32Olga Giverney est avec nous, députée Macroniste de l'Ain
00:09:35et ancienne ministre déléguée en charge de l'énergie.
00:09:37Ces sujets, vous les connaissez bien.
00:09:38Quelle est la piste que vous privilégieriez ?
00:09:41Écoutez, la question de l'Axis, justement.
00:09:44Alors, rappelez-nous ce que c'est l'Axis,
00:09:45parce que c'est vrai que c'est un peu technique.
00:09:46L'Axis sur la consommation d'énergie.
00:09:47Voilà.
00:09:47Donc, c'est une part de fiscalité qui est mise sur l'énergie.
00:09:52Ce n'est pas une nouvelle proposition,
00:09:54puisque nous l'avions fait avec Agnès Pagno-Rinaché
00:09:57lorsque nous étions au ministère.
00:09:59Et l'arbitrage n'avait pas été fait en ce sens.
00:10:02Il avait été différent.
00:10:03D'ailleurs, on avait obtenu quand même les moins 15%
00:10:06qui se sont appliqués ensuite au mois de février.
00:10:11Mais effectivement, c'est une solution que nous portons
00:10:14et que nous avons pu pousser par le passé.
00:10:17Pardonnez-moi-mêmes.
00:10:18Baisser l'Axis sur l'électricité,
00:10:20ça permettrait de baisser la facture annuelle des Français
00:10:22de 150 à 180 euros.
00:10:26Et ça permet aussi de rééquilibrer par rapport au gaz.
00:10:30Il faut savoir que notre objectif,
00:10:32c'est de sortir des énergies fossiles.
00:10:33de notre dépendance à ces énergies fossiles
00:10:36qui sont principalement importées
00:10:38à des pays pétroliers ou gaziers.
00:10:42Et l'objectif, c'est de consommer notre électricité propre
00:10:46que nous produisons sur notre sol
00:10:48et que nous avons en abondance.
00:10:50Donc, c'est vrai que c'est incomprésensible
00:10:51de se dire que quand l'offre est au rendez-vous,
00:10:54le prix devrait normalement baisser.
00:10:56Et c'est ce qui se passe au niveau des prix du marché.
00:10:57Donc, la question, c'est comment est-ce qu'on reporte
00:10:59cette baisse de prix du marché
00:11:01avec une axis qui est suffisamment équilibrée
00:11:03pour voir distinctement cette baisse
00:11:06sur la facture des Français ?
00:11:07Et la facture moyenne pour les Français,
00:11:08c'est un peu plus de 1 000 euros par an aujourd'hui
00:11:10sur l'électricité.
00:11:11C'est sur cette facture globale.
00:11:12Donc, cette baisse dont vous nous parlez,
00:11:14Gaëtan, pourrait se...
00:11:15Il faut vraiment avoir en tête,
00:11:17c'est qu'il faut se poser la question.
00:11:19Est-ce qu'il faut faire payer aux ménages
00:11:21les plus modestes qui se chauvent au gaz
00:11:23cette baisse de la facture d'électricité ?
00:11:25C'est ça, la proposition aujourd'hui.
00:11:27Thomas Vacheron est également avec nous,
00:11:30secrétaire confédérale de la CGT.
00:11:32Bonjour.
00:11:33La CGT qui est très impliquée aussi
00:11:34sur ces sujets d'énergie,
00:11:36très présente à EDF.
00:11:39Quel est votre point de vue à vous ?
00:11:41Est-ce qu'on entend aussi comme piste possible,
00:11:43parce qu'il y a des taxes, mais il y a aussi
00:11:44une baisse des objectifs sur ce qu'on appelle
00:11:46le renouvelable offshore, l'éolien, le solaire.
00:11:50Et ça, c'est une piste aussi qui est dans l'air.
00:11:52Est-ce que ça vous semble être une bonne piste,
00:11:53toujours pour favoriser le nucléaire ?
00:11:55Je dis ça parce que la CGT est très alente
00:11:57sur le sujet du nucléaire.
00:11:58La CGT, elle défend le mix énergétique.
00:12:00La question de l'énergie, c'est quelque chose
00:12:01de très important.
00:12:02C'est une question sociale, le prix des factures.
00:12:05Et au lieu de chercher encore des choses
00:12:06extrêmement compliquées, pendant l'été,
00:12:09depuis le 1er août, la TVA a augmenté
00:12:11et passait de 5,5 à 20 %.
00:12:13Donc la première mesure, et tout le monde
00:12:14nous comprend ce qu'il nous regarde,
00:12:16c'est de repasser la facture de 20 % de TVA
00:12:18à 5,5 %, point barre.
00:12:20C'est une demande de la Commission européenne.
00:12:22Il faut préciser.
00:12:23Ce n'est pas la France qui a décidé
00:12:25d'un coup d'un solde d'augmenter cette TVA
00:12:27de 5,5 à 20.
00:12:28Il y a une possibilité de la France
00:12:28de revenir à 5,5.
00:12:29L'énergie, c'est aussi une question d'affrontement.
00:12:32On ne peut pas dire tout le temps
00:12:33l'Union européenne et finalement
00:12:34quand ça les arrange.
00:12:35Oui, mais c'est important de le rappeler.
00:12:37C'est important de rappeler
00:12:38qu'il y a des directives libérales européennes
00:12:40et qu'on peut faire front
00:12:41comme on le fait sur d'autres sujets.
00:12:43Par exemple, l'Espagne avait fait d'autres choix.
00:12:45D'autres pays ont fait aussi d'autres choix.
00:12:46Donc nous, on le dit de manière très simple
00:12:47pour qu'on se comprenne.
00:12:48Il faut du pouvoir d'achat pour les gens
00:12:49puisque c'est la question, le niveau de vie.
00:12:51Et donc baisser la TVA à 5,5.
00:12:53La remettre, nous on ne demande pas
00:12:55quelque chose d'essentiel.
00:12:56Et d'ailleurs, en ce moment,
00:12:57depuis le mois de septembre,
00:12:58il y a des mobilisations dans l'énergie
00:13:00comme vous le rappeliez
00:13:00depuis le 2 septembre
00:13:02sur la question des salaires
00:13:03et sur la question des factures
00:13:04pour toutes et tous.
00:13:05Donc de manière simple,
00:13:06pour que tout le monde comprenne bien,
00:13:07on passe de 20% à 5,5%.
00:13:09C'est plusieurs centaines d'euros par an
00:13:11pour tout le monde.
00:13:12De l'autre côté, pour les entreprises
00:13:13parce que la question de l'énergie
00:13:14est très importante
00:13:15pour le tissu industriel en France.
00:13:19C'est pour ça qu'on pense
00:13:19qu'il faut relancer les investissements
00:13:22dans l'industrie énergétique d'un côté
00:13:24et permettre d'avoir une énergie
00:13:26qui est sortie du marché.
00:13:27Et pour tout ça,
00:13:28ça ne se fera pas par miracle.
00:13:29Ça se fera en faisant pression
00:13:30puisqu'on voit bien qu'à chaque fois,
00:13:32il y a des argusties
00:13:32qui sont trouvées pour en sortir.
00:13:34Et donc nous, on appelle à se mobiliser
00:13:35le 2 décembre.
00:13:36D'ailleurs, mes collègues de l'énergie
00:13:37me le disaient encore ce matin
00:13:39sur la question du prix de l'énergie
00:13:40et d'une manière générale
00:13:42sur la question des salaires.
00:13:43Et c'est ces deux axes
00:13:44qui vont permettre
00:13:44de réinfluer positivement.
00:13:47En fait, le gouvernement,
00:13:47il est confronté à un dilemme.
00:13:49Il a un enjeu de court terme
00:13:50qui est le pouvoir d'achat des Français.
00:13:51Et il a un enjeu de long terme,
00:13:52vous en parlez.
00:13:53C'est qu'il faut investir
00:13:54dans le nouveau nucléaire.
00:13:55Et ça, c'est 450 milliards d'euros
00:13:57d'investissement à faire
00:13:58dans les prochaines années.
00:13:59Le problème, si on baisse
00:14:00le prix de l'électricité,
00:14:01c'est qu'on a moins d'argent
00:14:02pour financer ces nouveaux projets.
00:14:04C'est difficile de régler
00:14:05cette question-là.
00:14:06C'est pour ça qu'il y a
00:14:07des choix à faire.
00:14:07Vous avez raison d'interroger.
00:14:08On ne peut pas à la fois baisser...
00:14:10Alors, ça, c'est ce que vous nous expliquez.
00:14:13Mais nous, on propose d'autres choix.
00:14:14Par exemple, dans les aides publiques
00:14:16aux entreprises privées,
00:14:17il y a 211 milliards de masses.
00:14:19Ah oui, on revient toujours
00:14:20à ces fameuses aides aux entreprises
00:14:21qui n'ont rien à voir
00:14:22avec les enjeux énergétiques.
00:14:23Il y a un rapport juste,
00:14:23à les réponses de l'gagé.
00:14:25Mais ça montre qu'il y a
00:14:26des masses d'argent
00:14:26à certains endroits
00:14:27à repiloter
00:14:29pour être utiles
00:14:30pour l'avenir.
00:14:31Parce que vous avez raison.
00:14:32La France doit être leader
00:14:33en européen français.
00:14:34Et le risque, c'est en fait
00:14:35d'opposer les projets
00:14:36et de dire
00:14:37non, on ne va plus financer
00:14:39les renouvelables
00:14:40pour financer le nucléaire.
00:14:41Dire qu'il faut arrêter
00:14:43les énergies renouvelables
00:14:45pour faire baisser la facture,
00:14:46c'est un raccourci
00:14:47qui en devient une fake news.
00:14:48C'est faux.
00:14:50Nous avons des moyens
00:14:51de production.
00:14:52Il faut regarder
00:14:53pour chacun de ces moyens
00:14:54à faire en sorte
00:14:54que l'investissement
00:14:56soit le plus efficace possible,
00:14:57effectivement.
00:14:58Mais dans tous
00:14:59nos moyens de production
00:15:00que nous développons,
00:15:01nous avons la capacité
00:15:02d'avoir des prix
00:15:04les plus efficaces,
00:15:05les coûts
00:15:05les plus efficaces possibles.
00:15:07Il n'y a pas que
00:15:07la moyenne de production,
00:15:08il y a aussi les questions
00:15:09de réseau et d'approvisionnement.
00:15:11Donc là, il faut regarder
00:15:12et il faut faire très attention.
00:15:13C'est que tant qu'on reste
00:15:14en boucle sur un débat
00:15:16est-ce que le nucléaire
00:15:16est moins cher,
00:15:17est-ce que c'est
00:15:17les énergies renouvelables,
00:15:19on ne se projette pas
00:15:19sur le fait
00:15:21de qu'est-ce que va être
00:15:22la copie finale
00:15:23des paysages de l'énergie
00:15:24en France
00:15:25et de cette capacité
00:15:26à fournir cette électricité
00:15:28en France ?
00:15:28Évidemment, un sujet
00:15:28très important
00:15:29sur lequel il faut faire
00:15:29beaucoup de pédagogie,
00:15:30surtout que la plupart
00:15:31des Français restent
00:15:32persuadés que l'électricité,
00:15:34ça coûte moins cher
00:15:35en France
00:15:35que dans la moyenne européenne
00:15:37ou dans les autres pays.
00:15:38Ça n'est plus vrai.
00:15:39Regardez ici ce comparatif.
00:15:40La France,
00:15:41elle est plutôt au-dessus
00:15:42de la moyenne de l'Union européenne.
00:15:43Il y en a qui sont plus chères,
00:15:44il y en a qui sont moins chères,
00:15:44mais la France,
00:15:44elle est plutôt au-dessus
00:15:46de cette moyenne.
00:15:47On voit que l'Espagne
00:15:48a beaucoup d'énergie renouvelable
00:15:49et arrive à maintenir
00:15:50des prix qui sont...
00:15:51Sur la question du pouvoir d'achat,
00:15:53il y a un autre sujet
00:15:54qui est également dans le débat,
00:15:55c'est le sujet du prix
00:15:56de certaines denrées alimentaires.
00:15:58Parce qu'on ne cesse de dire
00:15:59que l'inflation,
00:16:00elle est basse
00:16:00et c'est statistiquement vrai,
00:16:02mais pour certains produits,
00:16:03les prix augmentent énormément
00:16:05et ce sont des produits
00:16:06du quotidien,
00:16:07comme vont nous le montrer
00:16:08tout de suite
00:16:08nos éclaireurs
00:16:08avec Fanny Beckscheide.
00:16:09C'est vrai, Fanny,
00:16:12que sur certains produits
00:16:13de tous les jours,
00:16:14la viande, le chocolat,
00:16:16le café, les prix,
00:16:17ils ont exposé.
00:16:17Oui, alors de manière générale,
00:16:19en fait,
00:16:19les prix ont augmenté
00:16:21en ce mois de novembre 2025
00:16:24de 1,4%,
00:16:26vous le voyez ici,
00:16:27par rapport au même mois
00:16:29de l'année dernière.
00:16:30Voici donc cette dernière inflation
00:16:31mesurée par le baromètre
00:16:32Circana,
00:16:33ce leader de l'analyse
00:16:35des types de consommation.
00:16:38Alors, ça paraît
00:16:39assez modérée
00:16:40par rapport à ce qu'on a connu
00:16:41notamment mi-2023
00:16:42avec des records d'inflation,
00:16:44mais on voit quand même
00:16:45que l'évolution
00:16:46est assez conséquente
00:16:47sur un an.
00:16:48Si on regarde à la loupe,
00:16:49justement,
00:16:49vous évoquez ces produits
00:16:51qui ont vu leur inflation
00:16:52exploser cette dernière année.
00:16:55Eh bien, si à midi,
00:16:55vous comptiez prendre
00:16:56un steak frites
00:16:57et finir avec un café chocolat,
00:16:58vous avez le combo perdant
00:17:00puisque le café a augmenté
00:17:01de plus de 27%
00:17:03cette dernière année,
00:17:05suivi par le chocolat,
00:17:06quasiment 20% d'augmentation
00:17:07en un an.
00:17:08La viande hachée,
00:17:09plus 12,6%.
00:17:11À l'inverse également,
00:17:12il y a des produits
00:17:13forcément qui ont vu
00:17:14leur inflation baisser.
00:17:16C'est le cas
00:17:16des lessives,
00:17:18par exemple,
00:17:18moins 6,4%.
00:17:20Les huiles,
00:17:21moins 5,1%
00:17:23et à peu près
00:17:23le même niveau
00:17:24pour la farine.
00:17:26Alors, ce qu'il faut préciser,
00:17:27Fanny,
00:17:27c'est que ces variations
00:17:28de prix,
00:17:28elles varient
00:17:29en fonction
00:17:30des points de vente
00:17:31et des marques.
00:17:32Oui.
00:17:32Alors, sans grande surprise,
00:17:34ce sont dans les commerces
00:17:36de proximité
00:17:37que ces prix ont le plus
00:17:38augmenté.
00:17:38Vous voyez,
00:17:39plus 2,4%
00:17:40cette dernière année
00:17:41d'augmentation des prix.
00:17:43Là où,
00:17:44en hypermarché,
00:17:45supermarché
00:17:45ou sur les commandes
00:17:47en ligne,
00:17:47on est autour
00:17:47d'une augmentation
00:17:48de 1% des prix.
00:17:50Si on regarde maintenant
00:17:51dans un autre détail
00:17:53sur les types
00:17:54de marques
00:17:55qui ont augmenté,
00:17:57on va le voir
00:17:57tout de suite,
00:17:58eh bien,
00:17:59là, ce sont
00:18:00les marques
00:18:01des grands groupes,
00:18:02là aussi,
00:18:02sans grande surprise,
00:18:04qui ont vu
00:18:04leur prix augmenter.
00:18:06Eux aussi,
00:18:06de 2,4%
00:18:07cette dernière année.
00:18:09Là où,
00:18:09dans les entreprises
00:18:11de taille plus réduite,
00:18:12les groupes intermédiaires,
00:18:13les PME
00:18:14et aussi
00:18:15les marques
00:18:15de distributeurs,
00:18:16donc les marques
00:18:16vendues
00:18:17qui sont créées
00:18:18par les commerces
00:18:19eux-mêmes,
00:18:20eh bien,
00:18:20on voit qu'on est aussi
00:18:21autour de 1%
00:18:22d'augmentation.
00:18:24Les seuls prix
00:18:24qui ont baissé
00:18:25et qui tiennent
00:18:26leur promesse,
00:18:26ce sont les premiers
00:18:27prix dans les magasins
00:18:29qui, eux,
00:18:30ont même vu
00:18:30leur prix,
00:18:30vous le voyez,
00:18:31baisser de 0,2%
00:18:33cette dernière année.
00:18:34De manière générale,
00:18:36les marques
00:18:37nationales françaises,
00:18:38elles,
00:18:38ont vu leur prix
00:18:39augmenter de 1,5%
00:18:41cette dernière année.
00:18:42Difficile.
00:18:43Merci beaucoup,
00:18:43Fanny,
00:18:43dans ces conditions,
00:18:44Olga Giverney,
00:18:45de dire aux Français
00:18:46les prix n'augmentent pas
00:18:48ou à peine,
00:18:49alors qu'on voit bien
00:18:49que sur certains produits
00:18:50qui sont des produits
00:18:50du quotidien,
00:18:51ils sont touchés directement
00:18:52et ces chiffres
00:18:52sont assez impressionnants
00:18:53quand même.
00:18:54Oui, oui,
00:18:54je crois qu'il faut
00:18:54vraiment encore sensibiliser
00:18:56les grands groupes
00:18:57pour limiter cette hausse.
00:18:59D'ailleurs,
00:19:00il y avait un travail
00:19:01qui avait été fait
00:19:02longuement
00:19:03pour limiter
00:19:04notamment
00:19:04les denrées alimentaires.
00:19:07Je crois que,
00:19:08malheureusement,
00:19:08la période politique
00:19:09fait qu'on est
00:19:10sur d'autres sujets,
00:19:11notamment budgétaires,
00:19:13mais il y a
00:19:13un besoin
00:19:14de mobilisation politique
00:19:15pour pouvoir s'assurer
00:19:17que cette inflation
00:19:18qui est très contenue
00:19:20finalement en France,
00:19:22eh bien,
00:19:22on n'en profite pas
00:19:23pour pousser un peu
00:19:24les prix vers le haut
00:19:25et améliorer ses marges.
00:19:26Vers le bas ?
00:19:28Il faut pousser les prix
00:19:29vers le bas.
00:19:30Oui, oui,
00:19:30vous avez dit vers le haut,
00:19:31c'est pour ça.
00:19:32Que les grands groupes
00:19:33en profitent
00:19:34pour pousser les prix
00:19:34vers le haut
00:19:35pour eux-mêmes
00:19:35améliorer leur marge.
00:19:36Question,
00:19:37juste à Lucie,
00:19:37est-ce qu'il y a derrière ça,
00:19:38il y a un risque
00:19:38de reprise de l'inflation
00:19:40ou pas ?
00:19:40Non, l'inflation...
00:19:41Dans ce qu'on a connu
00:19:41ces deux dernières années
00:19:43précédemment,
00:19:44la baisse.
00:19:44Non,
00:19:45elle est contenue,
00:19:45l'inflation,
00:19:46elle est à 1,4%.
00:19:47Les salaires,
00:19:47ils sont à plus de 2,1%.
00:19:49Donc,
00:19:49en pouvoir d'achat,
00:19:49on augmente,
00:19:50mais ce n'est qu'une moyenne,
00:19:51on le sait,
00:19:52et on est particulièrement
00:19:52censé.
00:19:53Il n'y a pas de risque
00:19:53que ça reparte
00:19:53comme après le début
00:19:55de la guerre en Ukraine ?
00:19:56A priori,
00:19:56non,
00:19:56l'inflation reste tout à fait contenue,
00:19:57en tout cas en Europe,
00:19:58aux Etats-Unis.
00:19:59Ça fait sourire,
00:19:59Thomas Vachon,
00:20:00ce que vous dites.
00:20:00Ça fait sourire.
00:20:02Je rigeonne,
00:20:03si je puis me permettre,
00:20:03pour la simple et bonne raison.
00:20:05C'est que non,
00:20:05les salaires n'ont pas retrouvé
00:20:06leur niveau de 2019.
00:20:06Plus 2,1%.
00:20:08Mais attendez,
00:20:09les salaires...
00:20:09Alors,
00:20:10pareil,
00:20:10on va vérifier.
00:20:12Les salaires n'ont pas retrouvé,
00:20:13je le dis,
00:20:13le salaire minimum de base,
00:20:15celui qui est en haut
00:20:16de la fiche de paye,
00:20:17n'a pas retrouvé
00:20:17son niveau de 2019.
00:20:18Les salaires ont recusé,
00:20:20reculé en euros constants.
00:20:21Premier élément,
00:20:22c'est très important.
00:20:23Parce que sinon,
00:20:23les gens qui nous regardent,
00:20:24ils ne comprennent pas.
00:20:24On leur dit,
00:20:25comme vous dites,
00:20:26les salaires en moyenne ont augmenté,
00:20:27ils regardent leur fiche de paye,
00:20:28ce n'est pas le cas.
00:20:28Donc,
00:20:29le salaire ont reculé,
00:20:30le niveau médian est très bas,
00:20:32le SMIC en France,
00:20:32il est à 1426 euros
00:20:33et c'est très important,
00:20:351801 euros brut.
00:20:36Demain soir,
00:20:37on saura si le groupe d'experts
00:20:38propose enfin
00:20:40une réévaluation du SMIC ou pas.
00:20:42Depuis 17 ans d'existence,
00:20:44ils n'ont jamais proposé
00:20:44la réévaluation du SMIC.
00:20:46On pense que demain,
00:20:47vu que l'Allemagne a enfin
00:20:48augmenté son SMIC,
00:20:49ça va être le cas en France
00:20:50et que ça va y répondre.
00:20:51Alors,
00:20:51on se verra.
00:20:52Oui,
00:20:52alors,
00:20:53d'un mot.
00:20:53Et le deuxième élément,
00:20:54c'est la question de la spéculation.
00:20:55Parce que,
00:20:56quand on parle de moyenne,
00:20:56c'est pareil.
00:20:57Quand on a des petits salaires,
00:20:58qu'on est au niveau médian,
00:21:002200 euros net,
00:21:01les produits d'alimentation,
00:21:03ça coûte très cher.
00:21:04Et donc,
00:21:04pour tout ça,
00:21:04on dit qu'il faut augmenter
00:21:05les salaires pour vivre correctement.
00:21:07C'est vrai pour les pensions,
00:21:08pas les bloquer comme
00:21:09c'est le projet du budget.
00:21:10On se surveillera la conclusion
00:21:10de cette réunion dont vous nous parlez
00:21:11demain soir.
00:21:11Vous avez raison de le souligner.
00:21:13C'est un rendez-vous
00:21:14effectivement important.
00:21:16Vous restez sur BFM TV
00:21:17parce que dans quelques instants,
00:21:18on va vous donner
00:21:18les dernières infos
00:21:19sur ce qui s'est passé
00:21:20du côté du Louvre
00:21:21avec ses interpellations.
00:21:22Est-ce que les gardés revus
00:21:24sont en train de parler ?
00:21:25Que deviennent les bijoux ?
00:21:26Et puis,
00:21:26il y a ce rapport
00:21:27qui date de 2018
00:21:28qui indiquait presque mot pour mot
00:21:29le scénario du casse
00:21:31auquel on a assisté
00:21:32il y a quelques semaines
00:21:33maintenant.
00:21:34Les suites du casse du Louvre,
00:21:36on va vous dire
00:21:37dans quelques instants
00:21:37où on est l'enquête
00:21:38parce qu'elle a beaucoup évolué
00:21:39ces dernières 24 heures.
00:21:41Mais d'abord,
00:21:42les révélations du journal Le Monde.
00:21:43On apprend qu'un rapport
00:21:44de sûreté avait identifié
00:21:46le point de vulnérabilité
00:21:47du balcon dès 2018.
00:21:50On va retrouver Marie Roux
00:21:52sur place.
00:21:53Marie,
00:21:54quand vous regardez
00:21:54ce balcon qui n'est pas loin de vous,
00:21:57est-ce que ce point de vulnérabilité
00:21:58vous semble évident
00:22:00avec les images de William Gay ?
00:22:02Effectivement,
00:22:06vous l'avez dit,
00:22:07le journal Le Monde révèle
00:22:08cette audite de sécurité.
00:22:09Il date de 2018.
00:22:10Dans les faits,
00:22:11il avait été commandé
00:22:12par le musée du Louvre
00:22:13auprès du bijoutier Van Cleef
00:22:15et Harpels
00:22:16et déjà noir sur blanc,
00:22:18il pointait la vulnérabilité
00:22:19de ce balcon
00:22:20et de cette fenêtre
00:22:21que vous voyez juste derrière moi.
00:22:23Les experts sont même allés
00:22:25jusqu'à imaginer
00:22:26un scénario
00:22:26où des malfaiteurs
00:22:27pourraient utiliser
00:22:28une nacelle
00:22:29ou un mont de charge
00:22:30pour tenter d'entrer
00:22:31par effraction
00:22:31à l'intérieur du musée.
00:22:33Vous le savez,
00:22:34c'est exactement
00:22:34ce qui s'est déroulé
00:22:36le 19 octobre dernier.
00:22:38Dans ce rapport,
00:22:39on apprend également
00:22:40que cette zone
00:22:40est jugée comme sensible
00:22:41car les vidéos
00:22:42de caméras de surveillance
00:22:44ne couvrent pas assez la zone.
00:22:46Le problème,
00:22:47c'est que cet audit de sécurité
00:22:49n'avait pas été
00:22:50transmis à la nouvelle direction
00:22:52du Louvre.
00:22:53Il était tombé
00:22:54dans l'oubli.
00:22:55La direction,
00:22:56elle s'explique en disant
00:22:57que le rapport
00:22:57ne leur a pas été transmis
00:22:59au moment du changement
00:22:59de direction,
00:23:00c'est-à-dire en 2021.
00:23:03Depuis cet audit de sécurité
00:23:04très précis,
00:23:05il a été transmis
00:23:06à l'inspection
00:23:07des affaires culturelles
00:23:09mais pas encore
00:23:09aux juges d'instruction
00:23:10alors que les enquêteurs
00:23:12tentent toujours
00:23:12de trouver
00:23:13d'éventuels
00:23:14aux commanditaires
00:23:16de ce cambriolage.
00:23:17Les enquêteurs
00:23:18vont désormais
00:23:19se poser plusieurs questions.
00:23:21Déjà,
00:23:21comment ce rapport
00:23:22de sécurité
00:23:23a-t-il pu tomber
00:23:25dans l'oubli
00:23:26et surtout,
00:23:27est-ce qu'il a fuité
00:23:28vu que le scénario
00:23:30qui est écrit
00:23:30dans ce rapport
00:23:31est exactement celui
00:23:32qui s'est déroulé
00:23:33le 19 octobre dernier
00:23:35où 8 bijoux royaux
00:23:36ont été volés,
00:23:37des bijoux qui sont
00:23:38toujours introuvables.
00:23:39Merci beaucoup Marie
00:23:40avec William Guay
00:23:41pour les images.
00:23:42Didier Rikner
00:23:43est avec nous
00:23:44le fondateur
00:23:44de la Tribune de l'Art
00:23:45que vous inspire
00:23:46ces nouvelles révélations.
00:23:47Une fois de plus,
00:23:48on s'aperçoit
00:23:49que la sécurité
00:23:50a été totalement négligée.
00:23:52Alors on nous dit
00:23:52que le Louvre,
00:23:53c'est ce que dit le Louvre,
00:23:54la direction actuelle,
00:23:55qu'elle en a eu connaissance
00:23:56de ce rapport
00:23:57Van Cleef,
00:23:57c'est un Arpels,
00:23:59qu'elle en a eu connaissance
00:24:00après le casse.
00:24:01C'est ce que dit le Louvre.
00:24:03Moi, j'ai pu
00:24:03depuis quelques semaines
00:24:05montrer avec d'autres
00:24:07que le Louvre
00:24:07racontait
00:24:08n'importe quoi,
00:24:10n'importe quoi.
00:24:11Par exemple,
00:24:12devant l'Assemblée nationale,
00:24:14Laurence Descartes,
00:24:14la présidente du Louvre,
00:24:15a dit qu'en 2022,
00:24:17elle a refait faire,
00:24:18enfin,
00:24:19elle a poursuivi
00:24:19les schémas directeurs
00:24:20parce qu'ils ne contenaient
00:24:22pas la vidéosurveillance,
00:24:23ils ne contenaient pas
00:24:23la réflexion,
00:24:24les postes du commandement.
00:24:25C'est totalement faux.
00:24:25J'ai les documents
00:24:26qui prouvent qu'en 2022,
00:24:27tout était déjà inclus.
00:24:28Donc moi,
00:24:29je n'ai pas confiance
00:24:29dans ce que dit le Louvre.
00:24:31Comment ce document
00:24:32aussi important
00:24:33a-t-il pu échapper
00:24:33à la nouvelle direction ?
00:24:34Je n'y crois pas.
00:24:35Donc voilà,
00:24:38protégé,
00:24:39un vol est toujours possible,
00:24:40mais là,
00:24:40rien n'a été fait.
00:24:41Vous parlez de cette commission
00:24:43à l'Assemblée nationale.
00:24:44Figurez-vous que la vice-présidente
00:24:45de la commission culture
00:24:46de l'Assemblée
00:24:46est avec nous, justement.
00:24:47C'est Céline Calves
00:24:48qui était donc présente
00:24:48lors de cette commission.
00:24:51Bonjour.
00:24:51Alors,
00:24:52précisons les choses.
00:24:53Vous, à la commission,
00:24:53vous n'étiez pas non plus,
00:24:55j'imagine,
00:24:55en tout cas,
00:24:55je vous pose la question,
00:24:56au courant de l'existence
00:24:56de ce rapport
00:24:57ou bien si vous en aviez
00:24:58entendu parler ?
00:25:00Non,
00:25:00on n'était pas en connaissance
00:25:01de ce rapport
00:25:02et au-delà de la commission,
00:25:03notre commission
00:25:04s'est déplacée hier
00:25:05pour voir les installations
00:25:06de sécurité
00:25:06puisque plus d'un mois
00:25:08après le casse
00:25:09du 19 octobre
00:25:10et une fois que les premières
00:25:12avancées d'enquête
00:25:13ont été faites,
00:25:14il nous semblait nécessaire
00:25:15d'aller voir sur place.
00:25:16Donc,
00:25:16on est allé aussi bien
00:25:17au poste de sécurité centrale
00:25:20que dans la galerie Apollon
00:25:21où se sont déroulés les faits.
00:25:24Et donc,
00:25:24moi,
00:25:24ce que j'ai apprécié aussi
00:25:26avec les équipes du Louvre
00:25:27hier,
00:25:28c'est qu'ils nous ont
00:25:29davantage expliqué
00:25:30comment l'intrusion
00:25:32avait été
00:25:32repérée
00:25:34par les alarmes
00:25:35sismiques,
00:25:36en fait,
00:25:36les petits mouvements
00:25:37et comment avait été
00:25:39surtout orchestré
00:25:40l'évacuation
00:25:41des personnes
00:25:42puisque quand vous avez
00:25:43un tel risque,
00:25:44c'est d'abord
00:25:44aux personnes
00:25:45qui étaient à l'intérieur,
00:25:46que ce soit les gardiens
00:25:47mais aussi les visiteurs
00:25:48qu'il faut penser.
00:25:49Et ça,
00:25:49je pense que ça n'avait pas
00:25:49été assez éclairé.
00:25:51Maintenant,
00:25:52la sécurité,
00:25:52il y a beaucoup de choses
00:25:53à faire.
00:25:53Quand on se rend compte
00:25:54de la qualité,
00:25:55du manque de qualité
00:25:55des caméras,
00:25:57de la complexité
00:25:58pour faire passer
00:26:00telle ou telle chose
00:26:01dans un complexe
00:26:02qui réunit à peu près
00:26:0430 000 personnes
00:26:05par jour,
00:26:06ça paraît énorme
00:26:06et donc il y a des besoins
00:26:07de renfort
00:26:08et ça,
00:26:09ça en est vraiment
00:26:10acerti.
00:26:11Maintenant,
00:26:11il y a une enquête.
00:26:12Est-ce que vous n'êtes pas
00:26:13un petit peu quand même
00:26:14étonné pour le moins
00:26:14d'apprendre que
00:26:15la direction actuelle
00:26:17du Louvre
00:26:18n'a pas entendu parler
00:26:19de ce rapport
00:26:20parce qu'il a été commandé
00:26:21par l'équipe précédente ?
00:26:22Ça pose quand même
00:26:22une question
00:26:23sur la transmission
00:26:25des informations ?
00:26:26Oui,
00:26:27alors la transmission
00:26:28de l'information,
00:26:29vous savez,
00:26:29en termes de passage,
00:26:31c'est clé.
00:26:32Ça n'a pas été fait.
00:26:33Moi, je ne sais pas,
00:26:34je ne connais pas
00:26:34le contenu de ce rapport
00:26:36et quel a été
00:26:36le commanditaire,
00:26:38la façon dont se sont
00:26:39transmis ce rapport.
00:26:41Bien sûr,
00:26:41on aimerait
00:26:42qu'à chaque moment
00:26:43et on va l'exiger
00:26:44que toutes les informations
00:26:45qui, notamment
00:26:47la sécurité
00:26:47de notre patrimoine,
00:26:48puissent être transmises.
00:26:49Maintenant,
00:26:50c'est ce à quoi
00:26:51on s'appelle,
00:26:52on est appelé,
00:26:53c'est un sursaut
00:26:54dans l'investissement,
00:26:55dans la sécurité
00:26:56et notre exigence,
00:26:57elle doit être là.
00:26:58C'est-à-dire que
00:26:58de recouper les responsabilités,
00:27:00on peut toujours le faire
00:27:01et je vous rappelle
00:27:02qu'il y a eu une enquête
00:27:03et c'est la justice
00:27:04qui en est saisie.
00:27:05Nous, notre rôle
00:27:06de parlementaire,
00:27:07c'est de trouver
00:27:07là où il y a eu des failles.
00:27:08Alors quand c'est
00:27:09des failles administratives,
00:27:10comment on peut garantir
00:27:11que ça soit mieux transmis
00:27:12et puis surtout
00:27:13sur une faille d'investissement
00:27:15et quand on voit
00:27:16l'ensemble du patrimoine
00:27:17qui doit être protégé,
00:27:18c'est l'intérêt des Français
00:27:19et même de l'humanité
00:27:21de pouvoir davantage investir.
00:27:22On en a eu l'occasion
00:27:24lors des débats budgétaires,
00:27:25on a même proposé
00:27:26à ce qu'il y ait
00:27:27une commission d'enquête.
00:27:29Moi, ce que je note aujourd'hui,
00:27:30c'est que nous avons
00:27:30notre collègue
00:27:31Jérémy Patrier-Liettus
00:27:32à qui le gouvernement
00:27:33a confié une mission
00:27:35de quelques mois
00:27:36pour pouvoir mettre en place
00:27:37justement ce qui est
00:27:38d'ordre financier,
00:27:39administratif,
00:27:40voire législatif
00:27:41pour pouvoir renforcer.
00:27:42C'est ce à quoi
00:27:43nous appelle ce casse.
00:27:45Merci beaucoup
00:27:45madame la députée
00:27:46sur l'enquête maintenant
00:27:47Boris Karlamov.
00:27:48C'est vrai,
00:27:49Céline Calavez
00:27:50en parlait
00:27:50il y a quelques instants.
00:27:51Elle a donc fait
00:27:52des progrès spectaculaires.
00:27:53On rappelle que
00:27:54quatre suspects
00:27:54ont été interpellés
00:27:55dont un homme
00:27:56qui est suspecté
00:27:57d'être le quatrième
00:27:58membre direct du commando
00:27:59qui s'est attaqué
00:27:59à ce balcon
00:28:00qu'on voit actuellement
00:28:00en direct.
00:28:02De quels éléments
00:28:02disposent-nous ?
00:28:03On va reprendre
00:28:04le fil des événements.
00:28:04Dans cette affaire,
00:28:05vous le savez,
00:28:06il y a déjà quatre personnes
00:28:06qui ont été mises en examen
00:28:08pour vol en bande organisée
00:28:09et association de malfaiteurs
00:28:10en vue de commettre,
00:28:13en vue de préparer
00:28:13un crime ou un délit.
00:28:15Mardi matin,
00:28:16hier matin,
00:28:16il y a donc eu
00:28:17cette troisième vague
00:28:17d'interpellations.
00:28:18Quatre personnes interpellées,
00:28:21deux hommes
00:28:21âgés de 38 et 39 ans
00:28:23et deux femmes
00:28:23âgées de 31 et 40 ans.
00:28:26Tous sont originaires
00:28:27de la région parisienne
00:28:28et ils sont actuellement
00:28:29entendus dans les locaux
00:28:30de la police judiciaire
00:28:32au siège de la police judiciaire
00:28:33à Paris.
00:28:34Une garde à vue
00:28:34qui peut durer au maximum
00:28:36jusqu'à 96 heures,
00:28:37soit
00:28:37donc jusqu'à samedi matin.
00:28:40Dans ce nouveau coup de filet,
00:28:41ce qui est intéressant,
00:28:41c'est qu'il y a
00:28:42ce quatrième membre
00:28:44présumé du commando
00:28:46du Louvre.
00:28:47C'est dit moins
00:28:47ce que suspectent
00:28:48les enquêteurs aujourd'hui.
00:28:50Il s'agirait donc
00:28:50de ce chauffeur manquant
00:28:51dans des scooters
00:28:52qui a pris la fuite
00:28:54après le casse
00:28:55il y a quasiment
00:28:55un peu plus d'un mois.
00:28:57C'est un trentenaire
00:28:58originaire d'Aubervilliers
00:29:00qui a donc été interpellé
00:29:01hier matin à Laval
00:29:02dans le département
00:29:03de la Mayane.
00:29:04Il est connu
00:29:04des services de police,
00:29:06interpellation
00:29:07par la brigade de répression
00:29:08du banditisme.
00:29:09Et parmi les trois autres
00:29:10interpellés,
00:29:11on retrouve des personnes
00:29:12de son entourage.
00:29:15Non pas qu'on les suspecte
00:29:16d'avoir fait partie
00:29:17du volet opérationnel
00:29:18lors de ce casque,
00:29:19mais on les suspecte
00:29:20d'être en contact
00:29:21avec ce membre
00:29:21présumé du commando,
00:29:23la famille
00:29:24ou bien encore
00:29:25des amis.
00:29:26La BRB a pu remonter
00:29:28jusqu'à cet objectif
00:29:29grâce au travail
00:29:30tréchant de la police
00:29:31technique et scientifique
00:29:32dans cette affaire
00:29:32puisqu'on va rappeler
00:29:33qu'ils avaient laissé
00:29:34derrière eux
00:29:34un certain nombre
00:29:35d'indices,
00:29:36notamment le fameux
00:29:38camion nacelle,
00:29:39un casque de moto
00:29:40en extinteur
00:29:41et puis surtout
00:29:41la disqueuse,
00:29:42donc une garde à vue,
00:29:43des gardes à vue en cours
00:29:43jusqu'à au moins
00:29:44samedi matin.
00:29:45Une centaine d'enquêteurs
00:29:46étaient mobilisés
00:29:47et Didier Reckner,
00:29:48on se voit qu'ils gardent
00:29:49le silence pour l'instant
00:29:50sur les bijoux.
00:29:51Vous gardez malgré tout
00:29:52espoir qu'on puisse
00:29:53remonter la filière
00:29:54ou pas ?
00:29:54Bien sûr,
00:29:55moi je garde espoir
00:29:55tant qu'on n'aura pas
00:29:56d'informations contraires.
00:29:58Les bijoux seront
00:29:58probablement retrouvés,
00:29:59en tout cas je l'espère,
00:30:01et qu'ils pourront
00:30:02revenir au Louvre,
00:30:02bien sûr.
00:30:04Merci beaucoup
00:30:05Didier Reckner
00:30:06pour ces dernières précisions
00:30:09et tous ces rebondissements
00:30:10du côté du Louvre.
00:30:11L'actualité judiciaire
00:30:12elle est aussi marquée
00:30:13depuis hier
00:30:14par l'arrestation
00:30:14de quatre suspects,
00:30:16des personnes suspectées
00:30:17d'être des agents russes.
00:30:19Vous en avez entendu
00:30:19parler sur BFM TV,
00:30:21parmi elles il y a une femme
00:30:21qui se présente
00:30:22comme la représentante
00:30:23d'une organisation humanitaire
00:30:24pour le Donbass,
00:30:25une femme qui était présente,
00:30:27qui était présente
00:30:27en tout cas sur les réseaux sociaux.
00:30:29Regardez.
00:30:30Les amis,
00:30:31les afflux sont disponibles
00:30:33pour les télécharger
00:30:34à tout le monde
00:30:35et pour les dans votre pays
00:30:37si vous êtes amis
00:30:38de la Russie
00:30:38et que vous êtes
00:30:39au programme
00:30:40pour regarder un jour.
00:30:42Alors,
00:30:42on a besoin
00:30:43d'un peu plus de précision
00:30:44avec vous,
00:30:45Mathias Tesson,
00:30:45de qui s'agit-il précisément ?
00:30:47Alors,
00:30:48cette femme,
00:30:49Anna Novikova,
00:30:50c'est la fondatrice
00:30:52d'une association
00:30:53qui s'appelle
00:30:53SOS Donbass,
00:30:55association dite humanitaire.
00:30:58Et cette femme,
00:30:58Anna Novikova,
00:31:00elle est dans le radar
00:31:01des enquêteurs,
00:31:01notamment de la DGSI,
00:31:03qui en janvier dernier
00:31:05a signalé au parquet de Paris
00:31:06des activités de sa part
00:31:07pour le moins préoccupantes
00:31:09parce qu'à ce moment-là,
00:31:10elle était soupçonnée
00:31:11d'approcher des cadres
00:31:12de différentes sociétés françaises
00:31:14afin d'obtenir
00:31:15des informations
00:31:16relatives
00:31:17aux intérêts économiques français.
00:31:20Quelques mois plus tard,
00:31:21une autre affaire
00:31:22préoccupe la justice.
00:31:24Vous vous en souvenez,
00:31:26des affichettes
00:31:26avaient été retrouvées
00:31:27sur l'arc de triomphe
00:31:28représentant
00:31:29un soldat soviétique
00:31:31avec une petite inscription
00:31:32assez étonnante
00:31:33« 10 merci
00:31:34aux soldats soviétiques
00:31:36vainqueurs ».
00:31:37Et depuis,
00:31:38la justice a fait le lien
00:31:39entre ces deux affaires
00:31:40parce que
00:31:40l'homme qui est soupçonné
00:31:42d'avoir posé
00:31:42ces affichettes
00:31:43rendait en fait
00:31:44des comptes
00:31:45à cette femme
00:31:45dont on a parlé
00:31:46juste avant,
00:31:47Anna Novikova.
00:31:48Et la justice
00:31:50soupçonne maintenant
00:31:52une espèce d'opération
00:31:53de déstabilisation
00:31:54d'envergure
00:31:55qui concerne aussi bien
00:31:56ces affichettes
00:31:58que d'autres
00:31:59velléités
00:32:00de déstabilisation
00:32:01économique
00:32:01dont je vous parlais
00:32:02au tout début.
00:32:03Si bien que
00:32:04ces deux personnes,
00:32:06cette franco-russe
00:32:07et ce russe
00:32:08âgé d'une quarantaine
00:32:08d'années,
00:32:09ont été mis en examen
00:32:10et incarcérés provisoirement.
00:32:12Et,
00:32:13élément encore plus étonnant,
00:32:14il y a également
00:32:14deux Français
00:32:15qui sont soupçonnés
00:32:17et mis en examen
00:32:18dans cette affaire.
00:32:19Deux Français âgés
00:32:19d'une soixantaine d'années.
00:32:21L'un a aussi été
00:32:22incarcéré provisoirement
00:32:23et l'autre a été placé
00:32:24en détention provisoire.
00:32:25Un petit mot de commentaire
00:32:26là-dessus,
00:32:26François Clémenceau.
00:32:27Ça ressemble
00:32:28aux méthodes russes ?
00:32:30Oui.
00:32:30Et ce qui est très troublant,
00:32:32c'est effectivement
00:32:33le voir qu'au-delà
00:32:34de ces franco-russes
00:32:35ou de ces expatriés russes
00:32:37installés de longue date
00:32:38en France
00:32:38et qui sont instrumentalisés
00:32:40par les services russes,
00:32:42il y a aussi effectivement
00:32:43des Français
00:32:43qui, d'une façon
00:32:46ou d'une autre,
00:32:47rendent service
00:32:48entre guillemets
00:32:48à la Russie.
00:32:49Soit en adoptant
00:32:50le narratif de la Russie
00:32:51sur la guerre en Ukraine,
00:32:53soit tout simplement
00:32:53en jouant un peu
00:32:54parfois à leur détriment
00:32:56les idiots utiles
00:32:57du poutinisme
00:32:58en France.
00:32:59Et c'est leur discours
00:33:00et notamment dans les médias
00:33:01qui effectivement
00:33:02fait beaucoup de mal
00:33:02parce que pour le coup
00:33:04on ne peut pas
00:33:05je veux dire
00:33:05arrêter quelqu'un
00:33:06ou soupçonner quelqu'un
00:33:07ou même l'accuser
00:33:08uniquement pour ses opinions.
00:33:09mais lorsqu'effectivement
00:33:10ça a une influence
00:33:11comme ces organisations-là,
00:33:13effectivement là
00:33:14ça devient très problématique.
00:33:15C'est un fil juridique
00:33:16effectivement ténu
00:33:17avec lequel travaillent
00:33:19les agents de la DGSI
00:33:20qui sont mobilisés
00:33:21sur cette affaire.
00:33:23Merci beaucoup
00:33:24Mathias.
00:33:25C'est l'heure des points de vue.
00:33:26Nos éditorialistes
00:33:26se mouillent comme chaque jour.
00:33:30Avec d'abord la politique
00:33:31et une affaire
00:33:31qui vous a interpellé.
00:33:33Guillaume ce matin
00:33:33c'est une élue de Saint-Ouen.
00:33:35C'est la candidate écologiste
00:33:37pour la prochaine municipale.
00:33:38qui ne l'est plus.
00:33:39Exactement.
00:33:40Elle a jeté l'éponge.
00:33:40Pourquoi ?
00:33:41Eh bien parce qu'elle se dit
00:33:43victime d'homophobie
00:33:44de la part de son propre corps.
00:33:46Oui c'est quelque chose
00:33:47qu'elle a choisi de dénoncer.
00:33:48Elle était pourtant
00:33:48très engagée dans cette campagne.
00:33:50Elle avait bien sûr
00:33:51envie d'être élue maire.
00:33:52Elle s'appelle Sabrina de Canton
00:33:54et ce qu'elle explique
00:33:55c'est qu'elle est contrainte
00:33:57et forcée de retirer
00:33:58sa candidature
00:33:59en raison, dit-elle,
00:34:01effectivement
00:34:01de comportements
00:34:03et de propos inacceptables.
00:34:05Effectivement pas de ses opposants
00:34:06non qui ?
00:34:07Du groupe écologiste local.
00:34:10Groupe écologiste
00:34:11qu'elle accuse finalement
00:34:12de la cibler
00:34:13par homophobie.
00:34:15On va voir effectivement.
00:34:16Mon orientation sexuelle
00:34:17est évoquée, dit-elle,
00:34:18comme un obstacle
00:34:19à ma candidature
00:34:20et une éventuelle victoire.
00:34:22Une position que je considère
00:34:23stigmatisante
00:34:25et discriminatoire.
00:34:26Certains estiment, dit-elle, quoi ?
00:34:28Eh bien, que son homosexualité
00:34:30serait, je cite,
00:34:31incompatible, d'après ses propos,
00:34:33avec le soutien
00:34:34des quartiers populaires.
00:34:35Ça veut dire quoi ?
00:34:35Ça veut dire qu'on est dans une vision
00:34:36extrêmement communautariste
00:34:38de la politique.
00:34:39Ça veut dire que,
00:34:40d'après ses dires,
00:34:40il y en a certains
00:34:41au sein de ce groupe écolo
00:34:43de local
00:34:44pour la mairie de Saint-Ouen
00:34:45qui considèrent que
00:34:46parce que ce sont
00:34:47des quartiers populaires,
00:34:48peut-être parce qu'il y a
00:34:49des Français
00:34:49qui sont à majorité
00:34:50de confession musulmane
00:34:52et qui seraient hostiles
00:34:53à une candidate homophobe,
00:34:55elle ne peut pas être...
00:34:55Homosexuelle.
00:34:56Homosexuelle, pardon.
00:34:57Elle ne peut pas être candidate
00:34:59alors même que c'est un parti
00:35:00qui se veut
00:35:01l'un des premiers défenseurs
00:35:02de la cause homosexuelle
00:35:04et évidemment
00:35:04d'une diversité totale.
00:35:06Quelles sont les réactions ?
00:35:07Alors, réaction d'indignation
00:35:09déjà du maire socialiste sortant,
00:35:10Karim Boindrang,
00:35:11qui lui a apporté son soutien.
00:35:12Réaction aussi de soutien,
00:35:14évidemment,
00:35:14de la patronne
00:35:15des écologistes,
00:35:16Marine Tondelier,
00:35:16qui s'est exprimée
00:35:17dans un tweet
00:35:18lui apportant, je cite,
00:35:19son soutien total.
00:35:21Elle évoque des pratiques
00:35:22inacceptables
00:35:22qui la scandalisent.
00:35:24Jamais l'homophobie
00:35:25n'aura sa place
00:35:26dans d'autres mouvements,
00:35:27dit-elle.
00:35:27Ça montre quoi ?
00:35:28Ça montre que
00:35:29ces élections locales,
00:35:30elles vont être concernées
00:35:31par effectivement
00:35:32les mêmes problèmes
00:35:33qu'il y a des fois
00:35:33au niveau national
00:35:34et ça montre quoi ?
00:35:36Que les premiers adversaires
00:35:37sont souvent
00:35:37dans son propre camp,
00:35:39pas chez les opposants.
00:35:40Absolument.
00:35:41C'est vrai
00:35:41pour ces questions-là.
00:35:43C'est vrai aussi parfois
00:35:43sur les questions budgétaires
00:35:45que vous traitez,
00:35:47Lucie.
00:35:48Le point de vue aujourd'hui,
00:35:49c'est sur la gauche
00:35:50qui propose,
00:35:51on l'a vu un petit peu
00:35:52tout à l'heure,
00:35:52on l'a déjà un petit peu aperçu,
00:35:54qui propose,
00:35:54après la taxe Zoukman,
00:35:56une nouvelle piste
00:35:56pour faire payer
00:35:57les plus fortunés.
00:35:58Voici l'emprunt forcé
00:36:00qui sort du chapeau
00:36:02et vous nous dites ce matin
00:36:02que ça,
00:36:03ça n'est pas une bonne idée.
00:36:04Un emprunt forcé,
00:36:05finalement,
00:36:06ça n'est rien d'autre
00:36:06qu'une augmentation
00:36:07d'impôt déguisé.
00:36:08Quand vous prêtez
00:36:09à taux zéro,
00:36:09vous ne faites aucun bénéfice
00:36:11sur la somme
00:36:11que vous immobilisez
00:36:12pour l'État.
00:36:13Alors évidemment,
00:36:13c'est mieux
00:36:14qu'une hausse d'impôt
00:36:15en bonne et due forme,
00:36:16mais c'est un très mauvais signal.
00:36:17D'ailleurs,
00:36:17la première fois
00:36:18que la France
00:36:19a lancé un emprunt forcé
00:36:21sur les plus riches,
00:36:22c'était sous Robespierre
00:36:24pendant la convention
00:36:24montagnère de 1793.
00:36:27On ne peut pas dire
00:36:27que c'était une période
00:36:28très très lumineuse
00:36:29sur le plan des idées
00:36:30et de l'économie.
00:36:31Moi,
00:36:31je pense que l'idée
00:36:32d'un emprunt volontaire
00:36:33est une bien meilleure idée
00:36:34car les riches,
00:36:35ils ont prouvé
00:36:36qu'ils pouvaient être
00:36:36très très généreux
00:36:37quand ils étaient convaincus
00:36:39par le projet.
00:36:40On se souvient tous
00:36:41de la reconstruction
00:36:42de Notre-Dame.
00:36:43340 000 donateurs privés
00:36:44pour plus de 800 millions
00:36:46d'euros versés.
00:36:47Tout à fait.
00:36:48Et là,
00:36:49ce n'était pas de l'emprunt,
00:36:50c'était vraiment des dons.
00:36:51Alors,
00:36:52même si ici,
00:36:54les élus,
00:36:55en tout cas,
00:36:55qui promeuvent
00:36:56cet emprunt forcé
00:36:57disent que ce serait
00:36:57pour la défense nationale,
00:36:58c'est une cause importante.
00:36:59Oui,
00:37:00c'est même le thème parfait
00:37:01pour en appeler
00:37:01au patriotisme et économique
00:37:03des plus fortunés.
00:37:04François ne me démentira pas.
00:37:05Le problème,
00:37:06c'est que personne n'y croit.
00:37:08Tout le monde est convaincu
00:37:08que si on donne
00:37:09de l'argent à l'État,
00:37:10ce sera avant tout
00:37:11pour financer
00:37:11les dépenses courantes.
00:37:12Et là,
00:37:13les députés
00:37:13nous en ont donné la preuve
00:37:14ces dernières semaines,
00:37:15ils ont tout fait
00:37:16pour préserver
00:37:16les dépenses de fonctionnement.
00:37:18Pas un mot sur l'avenir,
00:37:19pas un mot sur les investissements
00:37:21dans la défense,
00:37:22mais aussi dans l'éducation,
00:37:23dans l'hôpital,
00:37:24ils s'en fichent.
00:37:25Voilà,
00:37:25je pense que si l'État
00:37:26réduisait vraiment
00:37:27ses dépenses de fonctionnement
00:37:28et avait des projets
00:37:29pour mobiliser les Français,
00:37:30les riches seraient vraiment
00:37:31prêts à l'aider,
00:37:32à payer plus d'impôts
00:37:33et à être plus patriotes.
00:37:35Ce n'est pas faux,
00:37:36ce n'est pas faux,
00:37:37il faut fixer un objectif
00:37:38pour mobiliser derrière.
00:37:40C'est vrai,
00:37:41c'est évoqué par Bruno Le Maire
00:37:42même à l'époque
00:37:43pour les entreprises.
00:37:43C'est assez modéré
00:37:44pour l'instant.
00:37:45Ah oui, c'est vrai, tiens.
00:37:46Pour les entreprises françaises,
00:37:47on en reparlera.
00:37:49Allez,
00:37:49puisqu'on est sur
00:37:50les questions de défense,
00:37:51on va aller en Ukraine
00:37:52avec vous, François,
00:37:53parce qu'on entend parler
00:37:54depuis plusieurs jours
00:37:55sur la paix,
00:37:56qu'est-ce que ça va donner,
00:37:58est-ce que ça va mettre fin
00:37:58à la guerre ?
00:38:00Vous nous dites non,
00:38:00non,
00:38:00il ne faut pas s'emballer,
00:38:02loin s'en faut,
00:38:03la paix n'est pas pour demain.
00:38:04Non,
00:38:05en même temps,
00:38:05c'est vrai
00:38:05qu'il y a une accélération,
00:38:08indiscutablement,
00:38:08en l'espace de moins
00:38:09de trois semaines
00:38:10entre la Floride,
00:38:12Genève,
00:38:13Abu Dhabi
00:38:13où se discute en ce moment
00:38:14un cessez-le-feu,
00:38:16Paris,
00:38:16hier,
00:38:17avec la coalition des volontaires
00:38:18où on a décidé
00:38:19de s'associer aux Etats-Unis
00:38:20dans cette fameuse coalition
00:38:22pour apporter des garanties
00:38:23de sécurité à l'Ukraine.
00:38:24Il y a une accélération
00:38:25et d'ailleurs,
00:38:26c'est ce qui fait dire
00:38:27au conseiller du président Zelensky,
00:38:30André Yermak,
00:38:31lorsqu'il dit
00:38:32le plan révisé,
00:38:33c'est-à-dire initial
00:38:35plus les contributions
00:38:36européennes et ukrainiennes,
00:38:38eh bien,
00:38:38respecte les lignes rouges
00:38:40et les intérêts de l'Ukraine
00:38:41avec maintenant
00:38:42des garanties de sécurité
00:38:43juridiquement contraignantes.
00:38:45Ah,
00:38:45très bien,
00:38:46on a obtenu ça
00:38:46grâce à l'accélération
00:38:48américaine et européenne.
00:38:49Maintenant,
00:38:50il faut effectivement
00:38:50vendre ça à Moscou,
00:38:52je le dis entre guillemets,
00:38:53parce que c'est un promoteur immobilier
00:38:54qui va se rendre à nouveau sur place,
00:38:56Steve Whitkoff,
00:38:57la semaine prochaine à Moscou.
00:38:59Et là,
00:38:59oui,
00:38:59il faut être prudent
00:39:00et se dire que ça ne va pas se faire
00:39:01en un claquement de doigts.
00:39:03Pourquoi ?
00:39:03Parce que les Russes
00:39:04sont sur une position
00:39:06où en gros,
00:39:07c'est face,
00:39:08je gagne,
00:39:09pile,
00:39:09tu perds.
00:39:10Soit j'ai un accord
00:39:11qui nous favorise
00:39:12et on le signe,
00:39:13soit on continue la guerre
00:39:14et ça nous favorise également.
00:39:16Et puis,
00:39:16avec des Européens
00:39:17qui restent encore,
00:39:18malgré toute leur agilité
00:39:19et toute leur capacité
00:39:21à contraindre l'Amérique
00:39:23à changer de position parfois,
00:39:24eh bien,
00:39:25ils restent aussi un peu divisés
00:39:26et notamment,
00:39:26par exemple,
00:39:27sur ces avoirs russes,
00:39:28ces 200 milliards d'avoirs russes
00:39:30qui pourraient servir justement
00:39:31de façon décisive
00:39:33et qui,
00:39:33pour le coup,
00:39:34eh bien,
00:39:34ne sont toujours pas décidés
00:39:35à comment l'utiliser.
00:39:36On verra ça au Conseil européen
00:39:37du mois de décembre.
00:39:39C'est dans une grosse quinzaine de jours.
00:39:41Après l'Ukraine,
00:39:42la Chine,
00:39:43dans quelques instants,
00:39:44la plateforme Chine,
00:39:45va-t-elle voir son activité
00:39:46suspendue en France ?
00:39:47Une audience judiciaire
00:39:48commence dans 10 minutes.
00:39:50Maintenant,
00:39:50nous verrons
00:39:51quels sont les enjeux
00:39:52et ce qui pourrait faire pencher
00:39:53la balance d'un côté
00:39:54ou de l'autre.
00:39:55A tout de suite.
00:39:57– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:40:25Bonjour,
00:40:28il y a du travail,
00:40:28en effet,
00:40:29depuis le week-end dernier
00:40:30pour un bon nombre
00:40:31d'agents communaux
00:40:32en montagne
00:40:33comme ici à Neivage
00:40:34dans le département
00:40:35des Hautes-Alpes.
00:40:35Regardez la quantité de neige
00:40:37encore tombée
00:40:37ces dernières heures
00:40:38sous forme d'avers.
00:40:39Ce n'est pas tout à fait fini.
00:40:41On le verra dans un instant
00:40:42avec cette perturbation
00:40:43qui est assez loin
00:40:44désormais de notre territoire
00:40:45mais qui continue
00:40:45de nous envoyer
00:40:46des nuages,
00:40:47de l'humidité
00:40:47et donc quelques gouttes
00:40:48de pluie en pleine
00:40:49et de la neige
00:40:50à ces basses altitudes.
00:40:52On va aller très haut
00:40:52pour retrouver
00:40:53les premiers flocons
00:40:53encore une fois
00:40:54cet après-midi
00:40:55pour les Vosges
00:40:55et le Jura,
00:40:56500 mètres,
00:40:57600 mètres ailleurs,
00:40:57800 pour la montagne
00:40:59de Corse
00:40:59avec un temps d'ailleurs
00:41:00assez agité
00:41:01et puis à signaler
00:41:02quand même
00:41:02parce que ça fait du bien
00:41:03le soleil présent
00:41:04sur deux grandes zones
00:41:05de France.
00:41:06Alors ici pour la première
00:41:08entre les côtes landaises,
00:41:09le Poitou-Charentes
00:41:10et la Bête-Seine
00:41:10et puis vous avez aussi
00:41:12de l'autre côté
00:41:12en Méditerranée,
00:41:13côté continent,
00:41:14ces belles éclaircies
00:41:15mais Gareauvent,
00:41:16Mistral, Tramontane
00:41:16assez puissant.
00:41:17Il plonge évidemment
00:41:18ces vents régionaux
00:41:19en direction de la Méditerranée.
00:41:20et les températures du jour
00:41:21entre 4 et 16 degrés.
00:41:24On se quitte
00:41:24avec de nouveau
00:41:25des images
00:41:26du département
00:41:27des Hautes-Alpes.
00:41:27Regardez ces images
00:41:28de drones
00:41:28franchement magnifiques.
00:41:30On a envie d'y être
00:41:31au cœur de ces sapins
00:41:32dans ces chalets
00:41:33sans doute bien réchauffés.
00:41:35Quantité de neige
00:41:36notable.
00:41:37Il est parfois tombé
00:41:38en seulement 48 heures,
00:41:3972 heures,
00:41:40l'équivalent
00:41:40d'un mètre de neige
00:41:41sur les Alpes du Nord.
00:41:42Il sera bientôt 11h.
00:41:45Vous êtes dans Arnaud Direct
00:41:46et regardez ce qui nous attend
00:41:47pour l'heure qui vient
00:41:48le programme jusqu'à midi
00:41:49avec d'abord le suspense
00:41:50pour le géant chinois
00:41:52Chine.
00:41:53Les activités de l'entreprise
00:41:55pourraient être suspendues
00:41:56par la justice.
00:41:57En tout cas,
00:41:57l'audience commence
00:41:58dans quelques secondes.
00:41:59Maintenant,
00:42:00à la demande du gouvernement
00:42:01après le scandale
00:42:01des poupées pédopornographiques.
00:42:04Les sénateurs,
00:42:05ils se rebiffent.
00:42:07Ils remettent la réforme
00:42:07des retraites
00:42:08au programme du budget
00:42:09de la Sécu.
00:42:10Nous verrons
00:42:10si ça peut rester en état
00:42:11ou bien si les députés
00:42:13repasseront derrière.
00:42:14Une figure des sénateurs
00:42:15macronistes,
00:42:16François Patria,
00:42:17sera avec nous.
00:42:18Et puis,
00:42:18finalement,
00:42:19la hausse de la taxe foncière
00:42:20pour plus de 7 millions
00:42:21de logements.
00:42:22Cette hausse pourrait bien attendre.
00:42:24Le gouvernement avait lancé
00:42:25l'idée,
00:42:25mais vu le contexte politique
00:42:27et la banca,
00:42:28une réunion va être organisée
00:42:29à Bercy dans quelques minutes
00:42:31pour tenter de calmer les esprits.
00:42:33Voilà pour le programme.
00:42:34Les dernières infos
00:42:44avec vous,
00:42:45Marie-Jean Tricq.
00:42:46Et d'abord,
00:42:47l'électricité
00:42:48avec une facture
00:42:48qui pourrait baisser.
00:42:49En tout cas,
00:42:50c'est le souhait du gouvernement.
00:42:51Exactement.
00:42:52C'est ce que demande précisément
00:42:53le Premier ministre,
00:42:53Sébastien Lecornu,
00:42:54face à la flambée
00:42:55des coûts de l'énergie.
00:42:56Il faut dire qu'au cours
00:42:57des cinq dernières années,
00:42:58vous le voyez sur ce graphique,
00:43:00les prix de l'électricité
00:43:01ont augmenté.
00:43:02Et c'est le ministre en charge
00:43:03de l'économie,
00:43:04Roland Lescure,
00:43:04qui va travailler sur le dossier.
00:43:06Il faut éviter
00:43:07les formules magiques.
00:43:08J'ai vu que le Rassemblement
00:43:09national votait une baisse
00:43:10de la TVA sur l'électricité.
00:43:11Ça coûte une fortune.
00:43:12Ça ne sert à rien.
00:43:14Et donc,
00:43:14de regarder de manière sérieuse
00:43:17des amendements
00:43:18qui aujourd'hui tournent.
00:43:19Il y en a au Sénat,
00:43:20il y en a à l'Assemblée
00:43:20pour baisser ce qu'on appelle
00:43:21les assises sur l'électricité.
00:43:23Le problème qu'on a,
00:43:24comme sur toutes les mesures
00:43:26qui sont bonnes à regarder,
00:43:27c'est comment on finance.
00:43:29Moi, devant chaque plus,
00:43:30je veux un moins.
00:43:30Et donc,
00:43:31il faut qu'on trouve
00:43:32les manières de financer
00:43:34de potentielles baisses de taxes
00:43:35de manière à potentiellement
00:43:37baisser les factures d'énergie.
00:43:38Roland Lescure,
00:43:39qui annonce également
00:43:40que le bonus écologique
00:43:41sera augmenté
00:43:41jusqu'à 5 700 euros
00:43:43en 2026.
00:43:45Et la question
00:43:45de votre pouvoir d'achat,
00:43:47ce sera l'un des grands sujets
00:43:47ce soir lors du forum BFM TV.
00:43:49Soirée spéciale
00:43:50présentée par Maxime Switek.
00:43:52Impôts, dépenses,
00:43:53à quoi jouent nos élus ?
00:43:53Rendez-vous à ne pas rater
00:43:55sur BFM TV.
00:43:57Les suites maintenant
00:43:58du cambrayolage du Louvre
00:43:59plus d'un mois après.
00:44:00on apprend
00:44:02qu'un rapport
00:44:03avait été remis
00:44:04à la direction en 2018.
00:44:05Oui, c'est un audit
00:44:06qui avait été commandé
00:44:07par le Louvre en 2018
00:44:08effectivement
00:44:08et qui est assez accablant
00:44:10puisqu'il pointait déjà
00:44:11des failles de sécurité
00:44:12et prédisait quasiment
00:44:13mot pour mot
00:44:14le casque qui a eu lieu.
00:44:16En parallèle,
00:44:16l'enquête,
00:44:16elle continue de progresser.
00:44:18Quatre nouveaux suspects
00:44:19ont été interpellés
00:44:19et placés en garde à vue hier.
00:44:21Et on apprend,
00:44:22Jérémy Brossard,
00:44:22que ces gardes à vue
00:44:23ont été prolongées.
00:44:26Oui, information
00:44:27du parquet
00:44:28à BFM TV.
00:44:29Des gardes à vue
00:44:30prolongées,
00:44:31elles peuvent durer
00:44:32au total 96 heures.
00:44:34Ça nous amène
00:44:34au tout début
00:44:35du week-end,
00:44:36samedi prochain.
00:44:37Évidemment,
00:44:37c'est le temps nécessaire
00:44:39pour les enquêteurs
00:44:40de recueillir
00:44:40le maximum d'éléments
00:44:42qui pourraient peut-être
00:44:42permettre
00:44:43de retrouver
00:44:44les bijoux volés
00:44:45le 19 octobre dernier.
00:44:47Il y a quatre personnes
00:44:47toujours entendues
00:44:49ici même derrière moi
00:44:50au QG de la police judiciaire
00:44:52parisienne.
00:44:53Deux hommes,
00:44:53deux femmes.
00:44:54Et parmi ces quatre personnes,
00:44:55il y a celui
00:44:56qu'on soupçonne
00:44:56d'être le quatrième membre
00:44:57du commando.
00:44:59On a peu d'informations
00:45:00sur lui.
00:45:01On sait qu'il est originaire
00:45:02de la région parisienne.
00:45:03On sait qu'il est connu
00:45:04des services de police.
00:45:07C'est un long travail
00:45:08de la police scientifique
00:45:09et technique
00:45:10qui a permis
00:45:10cette nouvelle avancée
00:45:11avec notamment
00:45:11l'analyse des véhicules,
00:45:13le scooter,
00:45:13le camion nacelle
00:45:14et l'analyse
00:45:15également des images
00:45:16de vidéosurveillance.
00:45:18Voilà des auditions
00:45:20qui se poursuivent
00:45:21jusqu'à 96 heures
00:45:23donc et peut-être
00:45:24des mises en examen
00:45:25au tout début du week-end
00:45:26en tout cas.
00:45:27Trois, quatre, pardon,
00:45:28quatre personnes
00:45:29ont déjà été mises
00:45:30en examen
00:45:30dans le cadre
00:45:31de cette enquête.
00:45:32Jérémy Brossard
00:45:33pour les dernières infos
00:45:34sur cette enquête
00:45:34avec Gaëtan Malakhin
00:45:35à vos côtés
00:45:36pour les images
00:45:37dans l'actualité judiciaire
00:45:38également.
00:45:39Nicolas Sarkozy
00:45:40dans le dossier
00:45:41Big Malion.
00:45:41Oui, de nouveau
00:45:42face à la justice
00:45:43donc Nicolas Sarkozy.
00:45:44On le rappelle
00:45:45l'affaire Big Malion
00:45:45et bien c'est cette affaire
00:45:46liée au dépassement massif
00:45:48des comptes de campagne
00:45:48en 2012.
00:45:49La cour de cassation
00:45:50se prononce cet après-midi
00:45:51sur le pourvoi
00:45:52de l'ancien président.
00:45:54Deux issues sont possibles
00:45:55soit un nouveau procès
00:45:56soit une condamnation définitive.
00:45:58Ce serait la deuxième
00:45:58pour Nicolas Sarkozy
00:45:59après celle rendue
00:46:00dans l'affaire des écoutes.
00:46:01Merci beaucoup.
00:46:03Réponse donc.
00:46:04Cet après-midi,
00:46:05Marie,
00:46:06actualité judiciaire
00:46:07toujours avec le géant Chine.
00:46:09La plateforme chinoise
00:46:10va-t-elle voir son activité
00:46:12suspendue en France ?
00:46:13Une audience très attendue
00:46:15commence maintenant
00:46:17au tribunal.
00:46:18On va retrouver Lola Baye
00:46:19sur place.
00:46:20Bonjour Lola,
00:46:20expliquez-nous
00:46:21comment ça va se passer.
00:46:25Bonjour Julien.
00:46:26Avant d'entrer dans les détails,
00:46:27je voulais juste vous montrer
00:46:28avec Lucas David,
00:46:29signe de cette attention médiatique.
00:46:30Vous le voyez,
00:46:31énormément de caméras
00:46:32sont réunies ici.
00:46:33C'est une journée,
00:46:34comme vous l'avez dit,
00:46:34qui est décisive pour Chine.
00:46:36L'État demande aujourd'hui
00:46:37au tribunal judiciaire de Paris
00:46:38la suspension du site
00:46:39pour au moins trois mois
00:46:41en cause.
00:46:42La découverte sur la plateforme
00:46:43de vente de poupées
00:46:45apparences d'enfants
00:46:46à caractère pédopornographique
00:46:48et la vente d'armes
00:46:49de catégorie A.
00:46:51Des faits extrêmement graves
00:46:52puisqu'on le rappelle,
00:46:53il y a jusqu'à 7 ans de prison
00:46:54et 100 000 euros d'amende
00:46:56pour les contenus pédopornographiques,
00:46:573 ans de prison
00:46:58et 75 000 euros
00:46:59pour les âmes.
00:47:00C'est une procédure accélérée,
00:47:01c'est-à-dire que le délibéré,
00:47:02la décision ne tombera pas aujourd'hui,
00:47:04mais dans les prochains jours.
00:47:05C'est à la libre appréciation du juge
00:47:07qu'il peut décider une suspension
00:47:07pour plus de trois mois,
00:47:09pour une durée indéterminée
00:47:11ou alors aucune suspension.
00:47:13Il faut le rappeler aussi,
00:47:14il y en a certains
00:47:15qui estiment
00:47:16qu'il n'y a plus
00:47:16en fait vraiment
00:47:17raison de faire ce procès
00:47:19puisque Chine a retiré
00:47:21de son site
00:47:21le contenu
00:47:23à caractère illicite.
00:47:24mais si la suspension
00:47:25est prononcée,
00:47:26en fait c'est l'État
00:47:26qui a demandé
00:47:27à ce que soit l'ARCOM,
00:47:28le régulateur numérique
00:47:29qui va surveiller
00:47:31toutes les mesures correctives
00:47:32pour éviter toute récidive
00:47:33et le mouvement
00:47:34il s'étend.
00:47:35Il y a une nouvelle enquête
00:47:36qui a été lancée
00:47:36à propos de la plateforme
00:47:37d'Ibée
00:47:37et aussi ce matin
00:47:40le ministre des PME
00:47:41Serge Papin
00:47:42a annoncé
00:47:42assigner en justice
00:47:43les plateformes chinoises
00:47:45Aliexpress
00:47:45et la plateforme russe
00:47:47Joom.
00:47:48L'objectif affiché
00:47:49du gouvernement
00:47:49je cite
00:47:50c'est de mettre fin
00:47:50je cite
00:47:51au Far West numérique
00:47:52avant de lancer
00:47:53une bataille
00:47:53au niveau européen.
00:47:54Merci beaucoup
00:47:55Lola Bay
00:47:56avec les images
00:47:57de David Lucas
00:47:58Gaëtan Mélin
00:47:58expliquez-nous
00:47:59ce que demande précisément
00:48:00l'État
00:48:01et ce qui pourrait advenir.
00:48:03Tout simplement
00:48:03l'État est en train
00:48:04de s'attaquer
00:48:04à tous les produits illicites
00:48:06non conformes
00:48:07à la législation européenne
00:48:09mais aussi
00:48:09à la législation
00:48:10française
00:48:11tout simplement
00:48:13pour éviter
00:48:14que ces produits
00:48:16inondent notre marché.
00:48:18En s'attaquant à Chine
00:48:19le gouvernement
00:48:20est en train
00:48:21de lancer
00:48:21un avertissement
00:48:23aux autres plateformes
00:48:24en expliquant
00:48:25qu'ils iront
00:48:26jusqu'au bout.
00:48:27On a bien vu
00:48:28qu'il y avait d'abord
00:48:29une procédure
00:48:30qui avait été lancée
00:48:31par Bercy
00:48:32initialement
00:48:33et qui finalement
00:48:34n'avait pas été aboutie
00:48:35parce que très rapidement
00:48:37comme le Labai
00:48:37l'a indiqué
00:48:38Chine s'est mise
00:48:39en conformité
00:48:40avec les demandes
00:48:41du gouvernement
00:48:42et a tout simplement
00:48:43fermé sa marketplace
00:48:45qui inondait
00:48:46son site
00:48:47de produits illicites.
00:48:48Aujourd'hui
00:48:49on est sur
00:48:50le volet judiciaire
00:48:51et ensuite
00:48:52il y aura
00:48:53le volet européen
00:48:54puisque
00:48:54la ministre du Numérique
00:48:56en France
00:48:57est en coordination
00:48:58avec les autorités
00:48:59européennes
00:48:59pour lancer
00:49:00des enquêtes
00:49:02au niveau européen
00:49:03et essayer
00:49:03justement
00:49:04de faire
00:49:04bouger les choses.
00:49:06Alors le gouvernement
00:49:06essaie aussi
00:49:08d'être très prudent
00:49:09il ne faut pas
00:49:10que ça soit
00:49:10une attaque
00:49:11contre les plateformes
00:49:13chinoises.
00:49:14La France
00:49:14ne s'attaque pas
00:49:15à la Chine
00:49:16c'est d'ailleurs
00:49:16pour cela
00:49:17qu'il y a eu une plainte
00:49:18qui a été déposée
00:49:19aujourd'hui
00:49:19contre la plateforme
00:49:21russe
00:49:22Jum
00:49:22mais en tout cas
00:49:23on va montrer
00:49:23qu'il y en a pour tout le monde
00:49:24et qu'on ne vise pas
00:49:25simplement la Chine
00:49:26parce qu'attention aussi
00:49:27aux mesures de rétorsion
00:49:29il ne faudrait pas non plus
00:49:30que les marques
00:49:32qui sont présentes en Chine
00:49:33soient aujourd'hui
00:49:34les victimes collatérales
00:49:35de cette décision
00:49:36contre Chine
00:49:37mais en tout cas
00:49:38aujourd'hui
00:49:39le gouvernement
00:49:40veut vraiment
00:49:41marquer les esprits
00:49:42en indiquant
00:49:42qu'il fera
00:49:43tout ce qu'il faut faire
00:49:45pour éviter
00:49:46encore une fois
00:49:47que des produits illicites
00:49:49soient proposés
00:49:50à notre public français
00:49:52et surtout
00:49:52effectivement
00:49:53à des personnes
00:49:55qui ont moins de 18 ans
00:49:56aujourd'hui
00:49:56et c'est une procédure
00:49:57que va particulièrement
00:49:58suivre Yann Rivoal
00:50:00qui est avec nous
00:50:01et on aura d'ailleurs
00:50:02les résultats
00:50:03très prochainement
00:50:04puisque c'est une procédure
00:50:05accélérée
00:50:06on envisage d'avoir
00:50:08la réponse du tribunal
00:50:09d'ici la fin de la semaine
00:50:10ou début de la semaine prochaine
00:50:11ça va venir vite
00:50:12Yann Rivoal
00:50:13vous êtes président
00:50:14de la fédération
00:50:14du prêt-à-porter féminin
00:50:15est-ce que vous y
00:50:16vous y croyez vous
00:50:17à la suspension de Chine
00:50:18ou pas ?
00:50:20Sur les faits
00:50:23on peut y croire
00:50:23parce que
00:50:24vendre des objets
00:50:25aussi atroces
00:50:26sur un site
00:50:27c'est évidemment unique
00:50:28et donc il faut
00:50:30une sanction
00:50:30aussi extrêmement sévère
00:50:32après on est dans
00:50:33une aventure judiciaire
00:50:34qui est nécessairement complexe
00:50:35on peut souligner
00:50:36l'audace du gouvernement
00:50:37qui a voulu tout faire
00:50:38pour pouvoir les arrêter
00:50:39et j'attends
00:50:40avec impatience
00:50:41le résultat
00:50:42de se référer
00:50:43Ce serait une bouffée d'oxygène
00:50:44pour votre secteur
00:50:45d'apprendre que Chine
00:50:46serait suspendue
00:50:47pendant trois mois ?
00:50:51Alors ce serait
00:50:52une bouffée d'oxygène
00:50:53non seulement
00:50:53pour notre secteur
00:50:54évidemment
00:50:54mais surtout
00:50:55pour tous les français
00:50:56pensons aux français
00:50:57qui ne sont pas au courant
00:50:59que Chine vend par exemple
00:51:00des jouets
00:51:00qui sont dangereux
00:51:01pour la santé
00:51:02pensez aux français
00:51:03qui veulent acheter
00:51:04des chargeurs
00:51:05sur le site de Chine
00:51:05qui risquent
00:51:06d'incendier leur maison
00:51:07donc au-delà
00:51:08de tous ces objets
00:51:09horribles
00:51:10qui ont été vendus
00:51:11Chine est de toute façon
00:51:12une atrocité
00:51:13pour notre secteur
00:51:14une atrocité
00:51:14pour tous les consommateurs
00:51:15qui achètent chez eux
00:51:16et donc de toute urgence
00:51:18il faut pouvoir les arrêter
00:51:19Et est-ce que les coups judiciaires
00:51:20qui sont portés à Chine
00:51:21celui du jour
00:51:22mais aussi une plainte
00:51:23pour concurrence déloyale
00:51:25qui a été portée
00:51:26par des centaines
00:51:28de commerçants
00:51:29dont ceux
00:51:29de votre fédération
00:51:30est-ce que ces coups
00:51:31commencent à porter ou pas ?
00:51:36Alors je pense
00:51:36qu'au fur et à mesure
00:51:37des différents coups
00:51:38qu'on donne
00:51:38en effet
00:51:39on est en train
00:51:40d'arrêter Chine
00:51:41mais n'oublions pas
00:51:42Chine de l'autre côté
00:51:43est en train aussi
00:51:45de nous donner
00:51:45des coups phénoménaux
00:51:47que ce soit le BHV
00:51:48que ce soit l'association
00:51:49avec Pinky
00:51:50que ce soit la publicité
00:51:51supplémentaire
00:51:52qu'ils peuvent faire
00:51:53sur leur site
00:51:53que ce soit les faux rabais
00:51:54qu'ils mettent en place
00:51:55en permanence
00:51:56là aussi sur leur site
00:51:57de toute façon Chine
00:51:58nous attaquent en permanence
00:52:00et donc nous nous défendons
00:52:01juste à la hauteur
00:52:03des attaques successives
00:52:04qu'ils nous donnent
00:52:05Yann Riveau-Allen en direct
00:52:07depuis le palais de justice
00:52:09merci beaucoup
00:52:09pour cette réaction
00:52:11c'est l'heure maintenant
00:52:12du match
00:52:13d'Arnaud Direct
00:52:14avec d'un côté
00:52:19Xavier Yacovelli
00:52:20qui est vice-président
00:52:22du Sénat
00:52:22sénateur macroniste
00:52:24des Hauts-de-Seine
00:52:24et face à vous
00:52:24Benjamin Lucas
00:52:25lundi député écologiste
00:52:27et social
00:52:28génération des Yvelines
00:52:29bonjour à tous les deux
00:52:30je me tourne vers vous
00:52:31Benjamin Lucas
00:52:32parce qu'il y a
00:52:33cette affaire
00:52:33dont nous parlait
00:52:34Guillaume Daré
00:52:34qui secoue
00:52:36les élus écologistes
00:52:37dans leur ensemble
00:52:38à commencer par le parti
00:52:40évidemment
00:52:40les écologistes
00:52:41mais c'est à Saint-Ouen
00:52:42une élue qui renonce
00:52:42à se présenter
00:52:43à la mairie
00:52:44parce que dans son groupe
00:52:45on lui dit
00:52:45qu'une homosexuelle
00:52:46ne peut pas obtenir
00:52:48le soutien des quartiers populaires
00:52:49elle a reçu bien sûr
00:52:50le soutien de Marine Tondelier
00:52:51mais est-ce que
00:52:53sur le fond
00:52:53de cette décision
00:52:54évidemment lourde
00:52:55qu'elle prend
00:52:56vous êtes surpris
00:52:58vous êtes choqué
00:52:59oui surpris
00:53:00abasourdi
00:53:01je lui exprime
00:53:01ma solidarité
00:53:02comme Marine Tondelier
00:53:03d'ailleurs l'a fait
00:53:03très rapidement
00:53:05l'homophobie
00:53:07n'a sa place nulle part
00:53:07et encore moins
00:53:08dans les formations
00:53:09politiques progressistes
00:53:10Xavier Yacovelli
00:53:12sur ce point
00:53:13et sur le fait
00:53:13qu'une élue renonce
00:53:15la question ici aussi
00:53:16un peu sous-jacente
00:53:17c'est est-ce qu'il n'y a pas
00:53:18dans une partie de la gauche
00:53:19peut-être on ne s'est pas
00:53:20un peu voilé la face
00:53:21sur certains réflexes communautaires
00:53:24vis-à-vis de la communauté homosexuelle
00:53:25en tout cas ce qui est clair
00:53:27c'est que l'orientation sexuelle
00:53:29ne doit pas être un critère
00:53:30il faut juger les élus
00:53:31et les candidats
00:53:32sur ce qu'ils proposent
00:53:33et ce qu'ils font
00:53:34et pas ce qu'ils sont
00:53:34et donc effectivement
00:53:36moi je lui apporte
00:53:36tout à fait mon soutien républicain
00:53:38et moi je ne permettrai pas
00:53:40de juger tel ou tel parti
00:53:41sur les positions
00:53:42vis-à-vis des minorités
00:53:44et de la lutte contre
00:53:45les discriminations
00:53:46je pense que
00:53:47quand on est progressiste
00:53:48et je pense que
00:53:49moi en tout cas
00:53:49je le suis
00:53:50et je pense que
00:53:51les écologistes
00:53:52se revendiquent du progressisme
00:53:54et donc on ne doit pas
00:53:55effectivement
00:53:55mettre de côté
00:53:56une candidate
00:53:58par rapport à son orientation sexuelle
00:53:59alors ça sur la condamnation
00:54:00évidemment
00:54:00tout le monde va être d'accord
00:54:01mais encore une fois
00:54:01Benjamin Lucas
00:54:02sur le fond
00:54:03est-ce que vous comprenez
00:54:04que des militants
00:54:04puissent dire
00:54:05bah vous savez
00:54:06chez nous
00:54:06les quartiers populaires
00:54:07une candidate
00:54:09homosexuelle
00:54:10ça passera pas
00:54:11est-ce que vous comprenez
00:54:12pourquoi ils disent ça ?
00:54:13non je ne le comprends pas
00:54:14je vais même plus loin
00:54:15je pense que c'est faux
00:54:16moi je suis élu
00:54:17de quartier populaire
00:54:18j'y croise pas plus
00:54:18d'homophobes qu'ailleurs
00:54:19j'y croise pas plus
00:54:20d'homophobes
00:54:21que dans les
00:54:21centres-villes
00:54:23bourgeois
00:54:24plus traditionnels
00:54:25l'homophobie
00:54:26malheureusement
00:54:27comme le racisme
00:54:28comme le sexisme
00:54:28c'est peut-être parce que
00:54:28vous n'êtes pas homosexuel
00:54:29vous n'avez pas déclaré tel
00:54:31gangrène
00:54:31l'ensemble de la société
00:54:33c'est un fléau
00:54:33il faut le combattre
00:54:34et le combattre partout
00:54:35il n'y a pas
00:54:36de lutte contre l'homophobie
00:54:38à géométrie variable
00:54:39donc je ne comprends pas
00:54:40cette réflexion
00:54:42qui a pu être faite
00:54:42par certains
00:54:43pour vous elle est présente
00:54:44de la même façon
00:54:47dans tous les quartiers
00:54:48elle est présente partout
00:54:49dans toutes les sphères
00:54:49de la société
00:54:50c'est une réalité
00:54:51aujourd'hui
00:54:52regarder ce que sont
00:54:53les études qui sont faites
00:54:54regarder ce qu'est la réalité
00:54:55aussi par exemple
00:54:56de ce qui remonte
00:54:57de la part des enseignantes
00:54:58et des enseignants
00:54:58dans les écoles
00:54:59parce qu'on sait
00:55:00qu'il se passe beaucoup
00:55:00d'ailleurs dans les cours
00:55:01de récréation
00:55:02regarder ce qui se passe
00:55:03quand nous distribuons
00:55:04des documents
00:55:04sur les marchés
00:55:05etc
00:55:05pour moi malheureusement
00:55:06l'homophobie
00:55:07le racisme
00:55:07le sexisme
00:55:08les discriminations
00:55:09la haine et l'intolérance
00:55:10elles traversent la société
00:55:11et c'est pourquoi
00:55:12il faut les combattre
00:55:12totalement et fermement
00:55:13sur ce point
00:55:14juste Xavier Coillier
00:55:15est-ce que vous êtes d'accord
00:55:16est-ce que vous dites oui
00:55:16elle est également répartie partout
00:55:18bah oui
00:55:19en fait
00:55:20c'est à l'image de la société
00:55:22en fait
00:55:22il n'y a pas
00:55:22à la fois les homophobes
00:55:24dans les quartiers
00:55:25populaires
00:55:26et ceux qui seront
00:55:28progressistes
00:55:28dans les quartiers
00:55:29plutôt huppés
00:55:30comme il n'y a pas
00:55:32des homosexuels
00:55:32dans les quartiers huppés
00:55:33et pas d'homosexuels
00:55:34dans les quartiers populaires
00:55:34la réalité c'est que
00:55:35l'orientation sexuelle
00:55:37on ne la choisit pas
00:55:37elle est comme ça
00:55:39et donc
00:55:39quel que soit le quartier
00:55:40et quelle que soit
00:55:41la couche sociale
00:55:42d'où on vient
00:55:43on peut avoir
00:55:44des orientations sexuelles
00:55:45différentes
00:55:45et donc forcément
00:55:46il y a aussi des homophobes
00:55:47sur lesquelles il faut lutter
00:55:48parce que la lutte
00:55:49contre les discriminations
00:55:50je crois que c'est un élément
00:55:51qui peut rassembler
00:55:52l'ensemble des français
00:55:53puisque vous êtes d'accord
00:55:53sur ce point
00:55:54passons à un sujet
00:55:55sur lequel je pense
00:55:56vous serez en désaccord
00:55:57c'est cette proposition
00:55:58d'une partie de la gauche
00:55:59pour faire payer
00:56:00les plus fortunés
00:56:01après l'attaque Zuckman
00:56:01voici l'impôt obligatoire
00:56:03on apprend que Bercy
00:56:04travaille sur l'idée
00:56:05Xavier Diacoveli
00:56:06elle est bonne ou pas
00:56:06cette idée d'un impôt obligatoire
00:56:08qui est soumise actuellement
00:56:09aux députés
00:56:10bah moi je
00:56:11non je ne suis pas favorable
00:56:12à cet emprunt
00:56:13un emprunt pardon
00:56:14j'ai dit un impôt
00:56:15un emprunt
00:56:15cet emprunt obligatoire
00:56:16qui est effectivement proposé
00:56:18par les socialistes
00:56:18et honnêtement
00:56:20c'est assez cocasse
00:56:21parce qu'on a l'impression
00:56:22de revenir à ce que
00:56:23Moroy avait proposé
00:56:24dans les années 83
00:56:25donc il y a une espèce
00:56:26de nostalgie fiscale
00:56:27où en fait
00:56:28on obligerait
00:56:29les plus fortunés
00:56:30à la fois à emprunter
00:56:31mais sans intérêt
00:56:33et sans contrepartie
00:56:36donc moi je pense
00:56:36qu'au contraire
00:56:37il faut les inciter
00:56:38à investir dans l'économie réelle
00:56:40à investir dans les sociétés
00:56:41à investir dans l'innovation
00:56:42pour notre pays
00:56:43parce que c'est comme ça
00:56:44qu'on pourra développer
00:56:45et faire de la création
00:56:48de richesses pour notre pays
00:56:49et pas sur des emprunts forcés
00:56:51Benjamin Lucas
00:56:51moi cette proposition
00:56:52ne me choque pas
00:56:53mais enfin je pense
00:56:54qu'elle n'est pas
00:56:54la bonne réponse
00:56:55la bonne réponse
00:56:56c'est la justice fiscale
00:56:57la bonne réponse
00:56:58c'est le rétablissement
00:56:59de l'impôt solidarité
00:56:59sur la fortune
00:57:00la bonne réponse
00:57:01c'est la taxe Zuckman
00:57:02c'est-à-dire de faire payer
00:57:03au plus fortuné
00:57:03au plus gros patrimoine
00:57:05dans notre pays
00:57:05ben non c'est mort
00:57:06c'est vous qui le dites
00:57:06je mène un combat politique
00:57:08excusez-moi
00:57:08mais on croit comprendre
00:57:09que si le PS soumet
00:57:11cette histoire d'emprunt forcés
00:57:12c'est justement
00:57:12parce qu'ils n'ont pas réussi
00:57:13à imposer la taxe Zuckman
00:57:14oui mais je pense
00:57:15qu'à force de réduire
00:57:16nos ambitions à la baisse
00:57:17on n'obtiendra pas
00:57:18l'effet que nous recherchons
00:57:19et l'effet que nous recherchons
00:57:20c'est quoi ?
00:57:21c'est que le vote des français
00:57:22en juillet 2024
00:57:23se traduit dans les faits
00:57:24et dans les faits c'est quoi ?
00:57:25pourquoi les françaises
00:57:26et les français ont décidé
00:57:27de balayer électoralement
00:57:28la Macronie aux européennes
00:57:29et aux législatives ?
00:57:30c'est pour changer de politique
00:57:31c'est pour rompre avec une décennie
00:57:32de cadeaux aux ultra-riches
00:57:33de cadeaux démesurés
00:57:35faits aux grandes entreprises
00:57:36et aux plus gros patrimoines
00:57:37de notre pays
00:57:37et donc qu'on suscite
00:57:39un emprunt
00:57:39chez les plus fortunés
00:57:41pourquoi pas
00:57:41mais d'abord
00:57:41remettons la justice fiscale
00:57:43partout où elle doit se faire
00:57:44notamment sur les hauts patrimoines
00:57:45sur l'héritage
00:57:46sur la rente
00:57:47sur l'accumulation aujourd'hui
00:57:48indécente
00:57:49mortifère
00:57:50de la richesse
00:57:51par une infime minorité
00:57:52de privilégiés
00:57:53non moi je veux pas polémiquer
00:57:54mais effectivement
00:57:55la Macronie n'a pas été balayée
00:57:57la Macronie effectivement
00:57:59a perdu les élections
00:58:00mais a priori
00:58:00la gauche
00:58:01la gauche n'a pas gagné
00:58:02non plus les élections
00:58:03et donc force est de constater
00:58:04que les français ont fait un choix
00:58:05de morceler aujourd'hui
00:58:07l'Assemblée nationale
00:58:08ce qui oblige du coup
00:58:09les partenaires
00:58:10et les partis
00:58:11à se parler
00:58:12et donc sur la question
00:58:13de la justice fiscale
00:58:14moi je suis complètement d'accord
00:58:16je pense qu'il faut arriver
00:58:17sur plus de justice fiscale
00:58:18je pense que les français
00:58:19attendent effectivement
00:58:20que chacun paye
00:58:21à proportion
00:58:22de ses revenus
00:58:23et c'est aussi ça
00:58:24notre système français
00:58:26maintenant il faut faire en sorte
00:58:27c'est pas dans le sens
00:58:27qu'ont voté vos amis
00:58:28à l'Assemblée nationale
00:58:29et de ce que je vois
00:58:29c'est pas dans le sens
00:58:30que vous votez au Sénat
00:58:31il faut faire en sorte
00:58:31je vous invite à regarder
00:58:33mes votes au Sénat
00:58:34et je pense qu'il faut faire en sorte
00:58:36effectivement
00:58:36de lutter contre
00:58:37l'optimisation fiscale
00:58:38parce que c'est ça
00:58:38qui crée de l'injustice
00:58:39fiscale aujourd'hui
00:58:40parce que l'impôt
00:58:41réellement
00:58:42est aujourd'hui progressif
00:58:44mais il faut faire en sorte
00:58:47niches qui permettent
00:58:47effectivement aux plus fortunés
00:58:49de ne pas contribuer
00:58:50à hauteur de ce que
00:58:51les plus modestes
00:58:51de la classe moyenne
00:58:52peuvent payer
00:58:53il faut pas que ce soit toujours
00:58:54entre le Sénat
00:58:55et l'Assemblée nationale
00:58:55il y a peut-être une distance
00:58:56qui est vraiment démesurée
00:58:57mais enfin maintenant
00:58:57on a les moyens de s'informer
00:58:58vos amis à l'Assemblée nationale
00:58:59effectivement je ne suis pas
00:59:00avec assiduité vos votes
00:59:01vous m'en excuserez
00:59:02vos amis à l'Assemblée nationale
00:59:03le groupe macroniste
00:59:04c'est opposé à toutes les remises
00:59:05en cause des niches fiscales
00:59:06pour les ultra riches
00:59:07pour les gros patrimoines
00:59:08et pour les grandes entreprises
00:59:09dans le débat budgétaire
00:59:09on vient de sortir
00:59:10de longues semaines de débat
00:59:11donc je ne sais pas
00:59:12de quoi vous me parlez
00:59:12mais en l'occurrence
00:59:13concrètement
00:59:13quand nous nous proposons
00:59:14de remettre en cause
00:59:15des mécanismes de contournement
00:59:16vous appelez ça optimisation
00:59:18j'appelle ça du contournement
00:59:19j'appelle ça du détournement
00:59:20de la juste part
00:59:20que devraient payer
00:59:21les ultra riches
00:59:22et les grandes entreprises
00:59:23à l'impôt
00:59:23à chaque fois vos amis
00:59:24et le gouvernement
00:59:24que vous soutenez s'y opposent
00:59:26donc pardon
00:59:26il y a un peu d'inquiétude
00:59:27dans ce que vous dites
00:59:27je vous invite
00:59:28moi je n'ai pas demandé impératif
00:59:29et je dois des comptes
00:59:30à mes électeurs uniquement
00:59:31et donc vous verrez mes votes
00:59:32en l'occurrence
00:59:33moi je suis pour
00:59:33de la justice fiscale
00:59:34je suis pour la lutte
00:59:35contre l'optimisation fiscale
00:59:36je suis pour par contre
00:59:37inciter les plus fortunés
00:59:38à investir dans l'économie réelle
00:59:40investir dans la création
00:59:41de richesse pour notre société
00:59:42parce que c'est la création
00:59:43de richesse qui crée de l'emploi
00:59:44et qui permet justement
00:59:45d'avoir les classes moyennes
00:59:46et les plus modestes
00:59:47d'entre nous
00:59:48d'avoir un système social
00:59:49et de protecteur
00:59:50pour les français
00:59:50pardon mais la création
00:59:51de richesse qui crée de l'emploi
00:59:52pourquoi pas
00:59:53d'abord ce sont les salariés
00:59:53qui se lèvent tous les matins
00:59:54ce sont les salariés
00:59:55qui se lèvent tous les matins
00:59:56qui créent de la richesse
00:59:57oui mais les salariés
00:59:58s'il n'y a pas d'entreprise
00:59:58il n'y a pas de salaire
00:59:59il n'y a pas d'emploi
01:00:00monsieur Lucas
01:00:01vous êtes opposé
01:00:02à l'entreprise
01:00:03et aux entrepreneurs
01:00:04mais s'il n'y a pas d'investisseurs
01:00:05s'il n'y a pas de chef d'entreprise
01:00:06dans notre pays
01:00:07il n'y a pas d'emploi
01:00:08et il n'y a pas de salariés
01:00:09regardez aussi mes votes
01:00:09et mes propositions
01:00:10moi je défends les PME
01:00:11les artisans
01:00:12les commerçants
01:00:13tous ceux qui aujourd'hui
01:00:13ont besoin de la puissance publique
01:00:14et les grandes entreprises aussi
01:00:15et effectivement
01:00:15il y a aussi des grandes entreprises
01:00:17de grands groupes
01:00:17qui se gavent d'argent public
01:00:18comme ArcelorMittal par exemple
01:00:19mais qui licencie
01:00:20et qui attaque notre souveraineté
01:00:21c'est un autre sujet
01:00:22mais en l'occurrence
01:00:23la richesse aujourd'hui
01:00:24elle existe
01:00:24elle est très mal répartie
01:00:26et les inégalités
01:00:27entre la part de la richesse nationale
01:00:28qui va au capital
01:00:29et celle qui va aux travailleurs
01:00:30elle s'est amplifiée
01:00:32elle s'est accentuée
01:00:32ces dernières années
01:00:33c'est insupportable
01:00:34là il y a une question
01:00:35de décence
01:00:35de morale élémentaire
01:00:36pour remettre un peu de justice
01:00:37un peu d'équilibre
01:00:38dans un modèle économique
01:00:40qui s'est totalement déséquilibré
01:00:41au détriment des salariés
01:00:42au détriment des plus précaires
01:00:44et aux bénéfices
01:00:44oui
01:00:44des plus grandes fortunes
01:00:45les ultra riches d'aujourd'hui
01:00:46feraient palir de jalousie
01:00:48les ultra riches d'hier
01:00:49on a une ultra richesse
01:00:51qui est devenue
01:00:51totalement démentielle
01:00:52on n'est plus dans l'exemple
01:00:53des capitaines d'industrie
01:00:54dont on pouvait parler autrefois
01:00:55on est dans des gens
01:00:56monsieur Arnaud
01:00:57monsieur Bolloret etc
01:00:57qui gagnent de l'argent
01:00:58uniquement en dormant
01:00:59uniquement de la rente
01:01:00uniquement de l'héritage
01:01:01ça c'est insupportable
01:01:02non mais je sais très bien
01:01:03y compris sur l'héritage
01:01:04vous êtes très opposé
01:01:05je pense aujourd'hui
01:01:06que la question de l'héritage
01:01:07est aussi importante
01:01:08qu'aujourd'hui
01:01:09les français attendent aussi
01:01:10de pouvoir s'aider
01:01:12et faire des donations
01:01:13à leurs enfants
01:01:14et à leurs petits-enfants
01:01:15sans être obligés
01:01:15d'être taxés
01:01:16une fois de plus
01:01:16par le tas
01:01:18moi je suis très opposé
01:01:19aujourd'hui
01:01:19à l'accumulation de taxes
01:01:22que vous pouvez avoir
01:01:22et la prénésie fiscale
01:01:24que vous pouvez avoir
01:01:25y compris sur l'héritage
01:01:26et les donations
01:01:27c'est pas la prénésie fiscale
01:01:27mais si c'est la prénésie fiscale
01:01:29je vous donne un chiffre
01:01:29monsieur le député
01:01:30je vous ai laissé parler
01:01:31en l'occurrence
01:01:32moi je pense qu'aujourd'hui
01:01:34il est nécessaire
01:01:34de faire des économies
01:01:35de rationaliser
01:01:36et de faire en sorte
01:01:37qu'on ait le même service
01:01:39plus efficients
01:01:40mais en taxant moins
01:01:41les français
01:01:41les français en ont marre
01:01:43qu'à chaque fois
01:01:43que la gauche
01:01:44ouvre la bouche
01:01:46c'est pour inventer
01:01:47une nouvelle taxe
01:01:48vous n'avez aucune solution
01:01:49d'économie
01:01:50vous n'avez aucune solution
01:01:51de réforme
01:01:52sur les 211 milliards
01:01:53d'allos entreprise
01:01:53j'ai plein de solutions
01:01:54aujourd'hui
01:01:54oui mais c'est ça
01:01:55c'est encore une fois
01:01:56des impôts supplémentaires
01:01:57pour l'intégralité
01:01:59mais c'est pas des économies
01:02:00là pour le coup
01:02:00c'est des taxes supplémentaires
01:02:01que vous proposez
01:02:02aujourd'hui nous avons besoin
01:02:03de rationaliser notre système
01:02:05si on veut sauver
01:02:06notre modèle social
01:02:07et notre modèle
01:02:08de solidarité
01:02:09qui est certainement
01:02:11unique au monde
01:02:11et que les français
01:02:12sur lesquels sont très attachés
01:02:13et je le suis également
01:02:14il faut pouvoir le réformer
01:02:16il ne faut pas être
01:02:16dans le conservatisme
01:02:17et dans le statu quo
01:02:18comme vous voulez
01:02:18avec une taxe supplémentaire
01:02:20dès qu'il y a un point
01:02:20je vous donne un chiffre
01:02:22il y a quelques années
01:02:22la part du patrimoine
01:02:24des français
01:02:24qui venait de l'héritage
01:02:25c'était 35%
01:02:26aujourd'hui c'est 60%
01:02:27ça veut dire que
01:02:27vous fabriquez
01:02:29une société dans laquelle
01:02:29si vos parents sont riches
01:02:31vous serez riches
01:02:31si vos parents sont pauvres
01:02:32vous serez pauvres
01:02:33et on n'en déviera pas
01:02:34et donc vous acceptez
01:02:35une société dans laquelle
01:02:38les inégalités de naissance
01:02:39sont les inégalités
01:02:40tout au long de la vie
01:02:40et bien moi je n'accepte pas ça
01:02:41au nom de la conception
01:02:42que nous avons je crois
01:02:43de ce que doit être la république
01:02:44de l'égalité entre les citoyens
01:02:46et même de ce que vous appelez vous
01:02:47la méritocratie
01:02:48et bien il faut aujourd'hui
01:02:49remettre de la décence
01:02:50de la morale
01:02:50pour que du simple fait
01:02:51de l'héritage
01:02:52du simple fait de votre naissance
01:02:52vous ne soyez pas
01:02:53toute votre vie
01:02:54soit en bas de l'échelle
01:02:55soit en haut
01:02:55mais moi je suis opposé à ça
01:02:57et je pense aujourd'hui
01:02:58qu'il faut peut-être inciter
01:03:00parce que généralement
01:03:02on hérite de ses parents
01:03:03à partir de 60 ans
01:03:04l'immense majorité des gens
01:03:06n'hérite pas par ailleurs
01:03:06l'immense majorité des gens
01:03:08moi je vous parle
01:03:08de plus haut patrimoine
01:03:09quel que soit le niveau
01:03:10mais le problème
01:03:10c'est que vous parlez
01:03:11toujours des hauts patrimoines
01:03:12mais sauf que
01:03:12l'impact de vos politiques
01:03:15celle que vous voulez mettre en place
01:03:17elles toucheront également
01:03:18les plus modestes
01:03:18et elles toucheront également
01:03:20les classes moyennes
01:03:20et donc aujourd'hui
01:03:21quand je vous parle
01:03:21de patrimoines de plus de 100 millions d'euros
01:03:23moi je ne connais pas personne
01:03:23qui a un patrimoine
01:03:24de plus de 100 millions d'euros
01:03:25dans mon entourage par exemple
01:03:26il faut inciter aussi
01:03:27les français
01:03:28à pouvoir faire des donations
01:03:29plus facilement
01:03:30à pouvoir accéder
01:03:33à la succession
01:03:34et plus jeunes
01:03:35parce qu'effectivement
01:03:36aujourd'hui il y a un âge moyen
01:03:37qui est à 60 ans
01:03:38quand on hérite
01:03:40de ses parents
01:03:40ou de ses grands-parents
01:03:41et donc il faut pouvoir
01:03:42avoir cette capacité
01:03:43de faire circuler l'argent
01:03:45et l'héritage
01:03:45beaucoup plus tôt
01:03:47y compris pour les jeunes
01:03:48pour se lancer dans un...
01:03:48Encore faut-il avoir
01:03:49de quoi hériter
01:03:49encore vous dire
01:03:50de quoi vous transmettre
01:03:51mais l'héritage
01:03:52est la réussite
01:03:53vous voyez là où l'inégalité se situe
01:03:53mais vous savez monsieur le député
01:03:54le patrimoine aujourd'hui
01:03:55a qu'après quelques-uns
01:03:56contrairement à vous
01:03:56moi je pense que l'héritage
01:03:57et la réussite dans notre pays
01:03:58c'est pas un gros mot
01:03:59que gagner de l'argent
01:04:00dans notre pays
01:04:01c'est pas un gros mot
01:04:01Pour vous la réussite
01:04:02c'est gagner de l'argent
01:04:03peut-être pas pour moi
01:04:03effectivement on a peut-être
01:04:04une différence de valeur là-dessus
01:04:05Il y a plusieurs réussites
01:04:06mais le problème
01:04:07c'est que c'est pas un gros mot
01:04:07la réussite dans notre pays
01:04:09moi je vois des gens
01:04:10par exemple
01:04:10Moi j'irai pas de patrimoine immobilier
01:04:12mais d'une belle collection de bouquins
01:04:13c'est pour moi
01:04:13qui ont grandi avec moi
01:04:14qui ont grandi avec moi
01:04:15dans la cité jardin de Suren
01:04:16et qui aujourd'hui
01:04:17gagnent plusieurs millions
01:04:19dans leur entreprise
01:04:20parce qu'effectivement
01:04:21l'école de la République
01:04:22Si vous en gagnez 10
01:04:23je pense que vous pouvez
01:04:23consentir en donner un de plus
01:04:24vous vivrez toujours
01:04:25très confortablement
01:04:26L'école de la République
01:04:27a fait qu'ils ont pu s'en sortir
01:04:28et ils ont pu sortir
01:04:29de leur milieu social
01:04:30et donc ça il faut le valoriser
01:04:31et moi je trouve
01:04:32que c'est bien de valoriser
01:04:33ces réussites
01:04:34C'est un bon exemple
01:04:35grâce à l'école de la République
01:04:36grâce à l'école de la République
01:04:38les gens s'en sortent
01:04:39et réussissent
01:04:39L'argent, la réussite
01:04:40c'est pas un gros mot
01:04:41mon cher collègue
01:04:42Aujourd'hui notre école républicaine
01:04:43elle a besoin de moyens
01:04:44de couvrir ma voix
01:04:45pour ne pas écouter
01:04:46ce que je vous dis
01:04:47aujourd'hui
01:04:47la réussite
01:04:48aujourd'hui
01:04:49gagner de l'argent
01:04:50ce n'est pas un gros mot
01:04:51et il ne faut pas
01:04:52que ce soit un gros mot
01:04:52il faut le valoriser
01:04:53il faut valoriser
01:04:54les réussites individuelles
01:04:55et les réussites collectives
01:04:56parce que c'est ce qui fait
01:04:57la richesse
01:04:58Non monsieur
01:04:59Je pense qu'on est fier
01:05:01quand on a réussi
01:05:01comme vous dites
01:05:02de contribuer au bien commun
01:05:03et à ce que d'autres réussissent
01:05:04Vous prenez l'exemple
01:05:05de l'école
01:05:06Aujourd'hui on a besoin
01:05:07d'investir dans l'éducation
01:05:08de nos enfants
01:05:08Aujourd'hui on a besoin
01:05:09d'investir aussi
01:05:10pour que tous les enfants
01:05:10de ce pays
01:05:11puissent partir en vacances
01:05:12et bien mettons à contribution
01:05:14justement
01:05:14ceux qui ont réussi
01:05:15pour que l'école publique
01:05:16bénéficie à tous
01:05:17et ne soit plus inégalitaire
01:05:18Monsieur le député
01:05:19vous avez complètement raison
01:05:19mais pour ça
01:05:20pour pouvoir faire la réussite
01:05:21pour avoir des enseignants supplémentaires
01:05:23comme les 4000 enseignants
01:05:25qui sont prévus supplémentaires
01:05:26il faut voter un budget
01:05:27et aujourd'hui
01:05:28vous refusez de voter un budget
01:05:30qui permettrait aux français
01:05:31d'avoir un enseignement
01:05:32de qualité
01:05:33Merci beaucoup à tous les deux
01:05:33pour cet échange de qualité
01:05:35apaisant
01:05:35éclairant
01:05:36c'était intéressant
01:05:37de confronter
01:05:38vos points de vue
01:05:39vous parliez des impôts
01:05:40de la taxe foncière
01:05:41tiens au menu
01:05:42il y a quelques jours
01:05:43le gouvernement
01:05:44semble-t-il
01:05:44en train de reculer
01:05:45sur une possible hausse
01:05:46pour 7 millions de logements
01:05:48comment ?
01:05:48le gouvernement
01:05:50le gouvernement ne touche rien
01:05:51sur la taxe foncière
01:05:51vous le savez très bien
01:05:52non il ne touche pas
01:05:52mais c'est lui en l'occurrence
01:05:54c'est les parlementaires
01:05:54qui décident
01:05:55on vous donne toutes les précisions
01:05:57dans quelques minutes
01:05:58à tout de suite
01:05:59il est précisément 11h30
01:06:02et c'est à cette heure là
01:06:03qu'étaient convoqués
01:06:04les invités à Bercy
01:06:05pour une réunion
01:06:06autour d'un thème important
01:06:08pour tous ceux
01:06:09qui sont propriétaires
01:06:10d'un logement
01:06:10c'est le thème
01:06:11de la taxe foncière
01:06:12vous vous souvenez
01:06:13qu'il y a quelques jours
01:06:14la ministre du budget
01:06:15avait confirmé
01:06:16que le gouvernement
01:06:17réfléchissait bien
01:06:17à une hausse
01:06:18pour ceux qui avaient fait
01:06:19certains travaux
01:06:20dits de confort
01:06:22vous avez expliqué
01:06:22de quoi il s'agissait exactement
01:06:23alors finalement
01:06:24évidemment le timing
01:06:25n'est peut-être pas optimal
01:06:26on va retrouver devant Bercy
01:06:27Nargis Hadji
01:06:28Nargis expliquez-nous
01:06:29elle se déroule comment
01:06:30cette réunion
01:06:31il y a qui sur place ?
01:06:33il y a Philippe Juvin
01:06:35on l'a vu arriver
01:06:36il y a tout juste
01:06:37quelques minutes
01:06:37on le sait
01:06:38donc cette réunion
01:06:40est à l'initiative
01:06:41d'Amélie de Montchardin
01:06:42la ministre des comptes
01:06:44publics
01:06:44et donc Philippe Juvin
01:06:45le rapporteur général
01:06:46de la commission des finances
01:06:47à l'Assemblée nationale
01:06:48député également
01:06:49donc est arrivé
01:06:50différents élus locaux
01:06:51également sont arrivés
01:06:52on a discuté
01:06:53avec certains d'entre eux
01:06:54qui nous ont dit
01:06:54il ne faut pas
01:06:55qu'on se moque de nous
01:06:56car on le rappelle
01:06:57le gouvernement envisage
01:06:58de réformer
01:06:59cette taxe foncière
01:07:01et donc la ministre
01:07:02des comptes publics
01:07:03organise cette réunion
01:07:04plusieurs sujets sur la table
01:07:05est-ce que cette taxe foncière
01:07:06est désuète par exemple
01:07:07est-ce qu'il faut
01:07:08actualiser la base imposable
01:07:10et comment réajuster
01:07:11l'impôt de ceux qui paient
01:07:12la bonne taxe déjà
01:07:14pour le moment
01:07:14pour le rappel
01:07:15le gouvernement
01:07:16avait annoncé
01:07:17il y a plus d'une semaine
01:07:18une hausse de cette taxe foncière
01:07:19pour 2026
01:07:20en moyenne 63 euros
01:07:21et plus de 7 millions
01:07:22de foyers qui sont concernés
01:07:24effectivement Nargis
01:07:25on vous avait donné
01:07:26les précisions
01:07:27sur qui était concerné
01:07:27on va vous les rappeler
01:07:29peut-être
01:07:29ces conditions Gaëtan
01:07:31quand on parlait
01:07:32de plus de 7 millions
01:07:33de logements
01:07:33c'était quel type
01:07:34de logements exactement ?
01:07:36en fait ce sont
01:07:36tous les logements
01:07:37qui ont bénéficié
01:07:38de rénovation
01:07:39de confort
01:07:41comme on le dit
01:07:41à savoir
01:07:42qui ont aujourd'hui
01:07:44de l'eau
01:07:45de l'électricité
01:07:46qui ont des toilettes
01:07:48des douches
01:07:49des baignoires
01:07:50bref
01:07:50ce qu'il faut avoir
01:07:51en tête
01:07:52c'est que cette base
01:07:53taxable
01:07:53qui sert aujourd'hui
01:07:54à calculer
01:07:55votre taxe foncière
01:07:57elle n'a pas été revue
01:07:58depuis 1970
01:08:01et qu'entre 1970
01:08:02et aujourd'hui
01:08:04on estime
01:08:05que certains logements
01:08:06ont bénéficié
01:08:07de grosses rénovations
01:08:09des rénovations
01:08:10qui n'ont pas été
01:08:11déclarées
01:08:12à l'administration fiscale
01:08:13parce que c'est ça
01:08:14en fait
01:08:14qu'il faut avoir en tête
01:08:15c'est que
01:08:16à chaque fois
01:08:17que vous faites
01:08:17des travaux
01:08:19de rénovation
01:08:20vous êtes censé
01:08:21le déclarer
01:08:21si vous ne le faites pas
01:08:23et bien effectivement
01:08:23vous n'avez pas
01:08:24cette réévaluation
01:08:26là où Nargis
01:08:27a tout à fait raison
01:08:28c'est que ça tombait
01:08:29au mauvais moment
01:08:31ça fait des années
01:08:32qu'on veut réformer
01:08:34cette taxe foncière
01:08:35et effectivement
01:08:36l'administration fiscale
01:08:37a décidé
01:08:37de le sortir
01:08:38maintenant
01:08:39en plein budget
01:08:41reste que
01:08:42du côté de Bercy
01:08:43on nous explique
01:08:44qu'en juin dernier
01:08:45déjà
01:08:46il y avait eu
01:08:47une réunion
01:08:48avec ses élus locaux
01:08:49parce que
01:08:49ce qu'il faut avoir
01:08:50en tête aussi
01:08:50c'est que
01:08:51cette hausse
01:08:52de la taxe foncière
01:08:53elle va surtout
01:08:55bénéficier
01:08:56aux collectivités
01:08:57territoriales
01:08:58ces dernières
01:08:59doivent récupérer
01:09:01pas moins de
01:09:01466 millions d'euros
01:09:03donc aujourd'hui
01:09:04on est confronté
01:09:06à une chose
01:09:07très simple
01:09:08c'est
01:09:09est-ce qu'on augmente
01:09:10est-ce qu'on revoit
01:09:11la hausse
01:09:11basse taxable
01:09:12ou pas
01:09:13et que donne-t-on
01:09:15aux collectivités
01:09:16territoriales
01:09:17c'est d'ailleurs
01:09:17pour ça qu'aujourd'hui
01:09:18tout est sur la table
01:09:20notamment aussi
01:09:21la possibilité
01:09:22de tout simplement
01:09:23réformer
01:09:24cette taxe foncière
01:09:25une taxe foncière
01:09:26qui pourrait dépendre
01:09:27aujourd'hui
01:09:28et bien
01:09:29tout simplement
01:09:29de l'endroit
01:09:30où vous habitez
01:09:31de votre maison
01:09:34et non pas juste
01:09:35de ces éléments
01:09:36de confort
01:09:36c'est vrai Guillaume
01:09:37qu'on rappelle
01:09:38le timing politique
01:09:39cette annonce
01:09:40elle était tombée
01:09:41pendant le congrès
01:09:42des maires de France
01:09:42évidemment
01:09:44les maires
01:09:45ils peuvent difficilement
01:09:46applaudir
01:09:47une hausse
01:09:47de la taxe foncière
01:09:48et en même temps
01:09:49c'est de l'argent pour eux
01:09:50absolument
01:09:51et c'est pour ça
01:09:51qu'il y avait une contradiction
01:09:52finalement
01:09:52ce que nous disait
01:09:53le gouvernement
01:09:54entre évidemment
01:09:55les citoyens
01:09:56le message politique
01:09:57et ce que leur disaient
01:09:57les élus en coulisses
01:09:58c'est-à-dire dire
01:09:58on a besoin de cet argent-là
01:09:59on avait vu hier
01:10:00le ministre justement
01:10:02qui est en charge
01:10:02de la ville
01:10:03expliquer que lui
01:10:04de son côté
01:10:05il avait été surpris
01:10:06ce sont ces mots
01:10:06par ce timing
01:10:07rappelez-vous
01:10:07il y a quelques jours
01:10:08la porte-parole du gouvernement
01:10:09qui avait dit
01:10:09que la mesure
01:10:10serait réinterrogée
01:10:12effectivement
01:10:12d'ici quelques semaines
01:10:14clairement
01:10:14en coulisses
01:10:15un ministre me confié
01:10:16il y a 2-3 jours
01:10:17que c'était probablement
01:10:18la première grosse bourde
01:10:19faite par ce gouvernement
01:10:21que c'était une façon
01:10:21un petit peu
01:10:22de se tirer une balle
01:10:22dans le pied
01:10:23mais on voit que la question
01:10:24du pouvoir d'achat
01:10:24effectivement
01:10:25est absolument centrale
01:10:26c'est un sujet explosif
01:10:27cette taxe foncière
01:10:28Gaëtan
01:10:28parce que c'est vrai
01:10:29qu'à plus ou moins
01:10:30long terme
01:10:31la taxe foncière
01:10:32elle pourrait
01:10:33pour les raisons
01:10:34que vous nous avez expliquées
01:10:34elle pourrait changer
01:10:35radicalement
01:10:35mais pour tous
01:10:36les propriétaires
01:10:37et ça peut être
01:10:38des différences colossales
01:10:39bien au-delà
01:10:39de ces 7 millions
01:10:40de logements
01:10:41dont on a parlé
01:10:41la semaine dernière
01:10:41oui mais ça pose aussi
01:10:42la question
01:10:43de l'équité
01:10:44devant l'impôt
01:10:44est-ce qu'il est normal
01:10:46aujourd'hui
01:10:47que certains propriétaires
01:10:49de maisons
01:10:51qui ont bénéficié
01:10:53de grosses rénovations
01:10:54et bien
01:10:55payent moins
01:10:55de taxes foncières
01:10:57que d'autres
01:10:58qui ont fait
01:10:59le choix
01:11:00de déclarer
01:11:01ces travaux
01:11:01ça pose véritablement
01:11:03toutes ces questions
01:11:04et puis
01:11:05par ailleurs
01:11:06on rappellera une chose
01:11:06ce n'est pas
01:11:07Bercy
01:11:08qui a lancé
01:11:09cette petite bombe
01:11:10c'est bien
01:11:10l'administration fiscale
01:11:12qui a décidé
01:11:13de dévoiler
01:11:14cette étude
01:11:15sur la Basse-Axap
01:11:16qui encore une fois
01:11:17n'est pas une nouveauté
01:11:19ça fait quelques années
01:11:20maintenant
01:11:20qu'on doit revenir dessus
01:11:22et encore une fois
01:11:23il y a eu une réunion
01:11:24à ce sujet
01:11:25en juin dernier
01:11:26donc pourquoi
01:11:27c'est sorti
01:11:28maintenant
01:11:28encore une fois
01:11:29ce n'est pas du tout
01:11:31dans l'intérêt du gouvernement
01:11:32alors Bercy travaille
01:11:33sur cette évolution
01:11:35possible de la taxe foncière
01:11:36on a aussi
01:11:37Guillaume Daré
01:11:38eu cette annonce politique
01:11:39ce matin
01:11:40du ministre de l'économie
01:11:41sur le bonus écologique
01:11:43qui va être
01:11:44réhaussé
01:11:45c'est vrai que
01:11:46ça a un petit peu
01:11:47pris tout le monde
01:11:48par surprise
01:11:48maintenu en 2026
01:11:51et réhaussé
01:11:51jusqu'à 5700 euros
01:11:53c'est ce qu'a annoncé
01:11:54effectivement
01:11:54Roland Lescure
01:11:56il explique
01:11:56que si vous achetez
01:11:57un véhicule électrique
01:11:58qui est fait en France
01:11:58et en Europe
01:11:59vous aurez jusqu'à
01:11:595700 euros
01:12:01de primes
01:12:02ça avait baissé
01:12:02effectivement
01:12:03ces dernières années
01:12:04on était sur un bonus
01:12:05une aide globale
01:12:06cette année
01:12:06je ne dis pas de bêtises
01:12:07qui était de l'ordre
01:12:07de 4200 euros
01:12:08pour les ménages
01:12:09qui sont les moins riches
01:12:11c'est pour tenter de dire
01:12:12oui on fait des économies
01:12:13mais on fait des choix politiques
01:12:14et donc l'engagement écologique
01:12:16on ne le sacrifie pas
01:12:17rappelez-vous
01:12:18qu'il y a quelqu'un
01:12:18pendant l'entre-deux-tours
01:12:19qui avait dit
01:12:19mon quinquennat sera écologique
01:12:21ou ne sera pas
01:12:22il s'appelait Emmanuel Macron
01:12:23ah bah justement
01:12:24tiens Emmanuel Macron
01:12:25on va retrouver tout de suite
01:12:26quelqu'un qui le connaît bien
01:12:27qui l'a accompagné
01:12:28depuis ses tout débuts
01:12:30un macroniste historique
01:12:31figure du Sénat également
01:12:33c'est François Patria
01:12:34le patron des sénateurs
01:12:36macronistes
01:12:37bonjour à vous
01:12:38monsieur le sénateur
01:12:39merci d'être là
01:12:42peut-être une première réaction
01:12:43sur ce dont vient de nous parler
01:12:44Guillaume Daré
01:12:45cette hausse prévisible
01:12:49en tout cas prévue
01:12:49du bonus écologique
01:12:51c'est une bonne nouvelle
01:12:52ou pas une bonne idée
01:12:53il faut le faire
01:12:53est-ce qu'on en a les moyens
01:12:54surtout ?
01:12:55il faut regarder le contexte
01:12:56vous savez que dans le domaine
01:12:57de l'automobile électrique
01:12:58aujourd'hui
01:12:58nous avons un immense retard
01:13:00en Europe
01:13:00sur ce qu'est la Chine aujourd'hui
01:13:01et que la Chine
01:13:02qui a même des surplus
01:13:03qui va essayer de casser les marchés
01:13:05en vendant des véhicules chinois
01:13:07à prix très très bas
01:13:08et même avec les taxes
01:13:09qu'a mis l'Europe aujourd'hui
01:13:10donc il y a un défi
01:13:12pour l'industrie européenne
01:13:13aujourd'hui
01:13:13dans le domaine de l'électrique
01:13:14elle doit combler ce retard
01:13:16ce sera compliqué
01:13:17elle doit pouvoir exister aujourd'hui
01:13:18donc je crois qu'il y a un double effet
01:13:20effet pour le consommateur
01:13:21aujourd'hui
01:13:22l'acheteur de véhicules électriques
01:13:23pour demain
01:13:23et dans le même temps
01:13:24un effet pour redonner
01:13:25une certaine dynamisme
01:13:28au marché de l'automobile
01:13:29en Europe
01:13:29c'est pour donner un coup de pouce
01:13:30aux voitures électriques françaises
01:13:31européennes
01:13:32européennes
01:13:33européennes
01:13:34oui très bien
01:13:34je pense que c'est
01:13:35une mesure nécessaire
01:13:36je m'en suis entretenu hier
01:13:38avec le ministre de l'économie
01:13:39et des finances
01:13:40qui est venu nous rencontrer au groupe
01:13:41je crois que c'est une mesure
01:13:42qui permet aujourd'hui
01:13:43nous avons un très très grand retard
01:13:44vous savez
01:13:45l'industrie automobile européenne
01:13:46est très menacée aujourd'hui
01:13:47par les milliards et les milliards
01:13:49qu'a mis la Chine dans l'automobile
01:13:50nous devons pouvoir aujourd'hui
01:13:51nous avons les moyens
01:13:53je suis très fier de voir aujourd'hui
01:13:54que l'AR5 électrique
01:13:56par exemple
01:13:56est plus vendu que Tesla
01:13:57dans ce pays
01:13:58fabriqué à Douai
01:13:59mais pourtant
01:14:00on a encore des constructeurs
01:14:01automobiles français
01:14:02notamment
01:14:02qui rechignent à passer
01:14:04sur le tout électrique
01:14:05Renault effectivement
01:14:06a annoncé l'AR5 électrique
01:14:08la Twingo
01:14:09des petits véhicules
01:14:10qui marchent très très fort
01:14:12pourquoi ?
01:14:12parce que le prix aussi
01:14:14est beaucoup plus bas
01:14:14parce qu'on a aussi
01:14:15un autre problème
01:14:16de positionnement
01:14:17c'est à dire qu'aujourd'hui
01:14:18les constructeurs
01:14:19automobiles français
01:14:20et européens
01:14:21proposent des voitures
01:14:22des SUV
01:14:23des gros modèles
01:14:24qui sont très très chers
01:14:25à titre personnel
01:14:27moi je pense
01:14:28que de suspendre
01:14:29la réforme des retraites
01:14:30c'est un message
01:14:31c'est un mauvais message
01:14:32envoyé aux français
01:14:33et à nos voisins
01:14:34pourquoi ?
01:14:35parce que d'abord
01:14:36les français
01:14:36on veut leur faire croire
01:14:37que la réforme
01:14:38elle est derrière nous
01:14:39elle sera abandonnée
01:14:40et qu'on va reculer
01:14:41ils entendent ça
01:14:42et puis à côté
01:14:42les pays autour de nous
01:14:43disent aujourd'hui
01:14:44bah voilà
01:14:45ce pays est incapable
01:14:46de faire des réformes
01:14:47de structure
01:14:47d'économie
01:14:48donc vous avez voté
01:14:48pour le rétablissement
01:14:49non alors
01:14:50non
01:14:50je vous dis
01:14:52c'est dur de se retrouver
01:14:53non non non
01:14:53j'étais favorable
01:14:54bien entendu
01:14:55j'étais opposé
01:14:57à ce qu'on suspende
01:14:57maintenant j'ai vu
01:14:58le premier ministre
01:14:59et puis j'ai vu
01:15:00qu'il y avait le choix
01:15:00entre la peste
01:15:01et le choléra
01:15:01est-ce qu'il faut
01:15:02aujourd'hui
01:15:03revenir sur cette réforme
01:15:04momentanément
01:15:05la décaler
01:15:06comme l'a dit
01:15:06le chef de l'état
01:15:07ou bien
01:15:07ne pas avoir de budget
01:15:08je pense qu'aujourd'hui
01:15:09en accord avec
01:15:11avec Sébastien Lecornu
01:15:13que la France a besoin
01:15:14d'un budget
01:15:14qu'une loi spéciale
01:15:15ça coûte 11 milliards
01:15:16que les ordonnances
01:15:17c'est très difficile
01:15:18à mettre en place
01:15:19et que entre le milliard
01:15:21et demi qu'on perd
01:15:21sur deux ans de décalage
01:15:23et les 11 ou 12 milliards
01:15:24qu'on perd en votant
01:15:25pas le budget
01:15:25donc ce que je fais
01:15:26j'essaie d'aider le gouvernement
01:15:28qui a fait ce compromis
01:15:29je trouve que les socialistes
01:15:30exagèrent dans leur démarche
01:15:31parce qu'ils en demandent
01:15:32toujours plus
01:15:33le compte n'est pas
01:15:34vous n'en donnez
01:15:35mais on en demandera plus
01:15:36je pense qu'ils ont eu
01:15:37la réforme des retraites
01:15:38en suspension
01:15:39que maintenant
01:15:40on devrait pouvoir arriver
01:15:41et je trouve
01:15:41j'ai le sentiment
01:15:42que peut-être
01:15:43j'ai bien fait
01:15:44de m'abstenir hier
01:15:45je le dis hier
01:15:45voilà
01:15:45je me suis abtenu
01:15:46en ce sens
01:15:47je voulais dire
01:15:47écoutez moi
01:15:48je suis favorable
01:15:50à ce que
01:15:51la réforme des retraites
01:15:52ne soit pas suspendue
01:15:54mais dans le même temps
01:15:54j'aide le gouvernement
01:15:55à passer un budget
01:15:56François
01:15:56vous disiez
01:15:57c'est un mauvais message
01:15:58pour nos voisins
01:15:59on voit aujourd'hui
01:16:00par exemple
01:16:00que l'Allemagne
01:16:01bien sûr
01:16:01le Fonds Monétaire International
01:16:03dit à l'Allemagne
01:16:04vous ne faites pas
01:16:05de réformes suffisamment audacieuses
01:16:07ils ont un problème
01:16:07démocratique pire que nous
01:16:08bien sûr
01:16:09qu'on a souvent présenté
01:16:10comme étant un modèle pour nous
01:16:11mais là en l'occurrence
01:16:12j'allais dire
01:16:13on ne va pas se consoler
01:16:15en se comparant
01:16:15mais on a un vrai souci
01:16:17de porter des réformes
01:16:18ensemble en européen
01:16:20Monsieur Mathilde Personnel
01:16:20je suis pour la retraite
01:16:22à 65 ans
01:16:22mais pas
01:16:23en termes de temps
01:16:24je crois que c'est le nombre
01:16:25d'annuités
01:16:26qui doit compter
01:16:26de trimestre aujourd'hui
01:16:27qu'on ne peut pas
01:16:28qu'on puisse repartir
01:16:29les gens qui travaillent
01:16:30à 16-17 ans
01:16:31et ceux qui travaillent
01:16:32plus tard aujourd'hui
01:16:33donc il faut
01:16:34j'étais très favorable
01:16:35à la réforme systémique
01:16:37qui a mis en place
01:16:38Emmanuel Macron
01:16:38je pense qu'il faut y revenir
01:16:40il faudra y revenir demain
01:16:41mais on n'échappera pas
01:16:42à un allongement
01:16:43de la durée du travail
01:16:45il faut qu'en France
01:16:46on travaille plus
01:16:46et à introduire
01:16:47un peu de capitalisation
01:16:48un peu
01:16:49un peu je pense
01:16:49où sont les économies
01:16:50François Patria ?
01:16:52les économies
01:16:53il y en a
01:16:53alors d'abord
01:16:54le budget que nous avons voté hier
01:16:55est un budget
01:16:55qui est à la fois constant
01:16:56et responsable
01:16:57moi je ne mets pas
01:16:59au pilori
01:16:59l'Assemblée Nationale
01:17:00je ne comprends pas
01:17:01comment ils travaillent aujourd'hui
01:17:02j'y ai siégé pendant 18 ans
01:17:03mais nous avons voté
01:17:06un budget
01:17:06qui est conforme
01:17:07à la demande
01:17:07aujourd'hui
01:17:08budgétaire
01:17:09c'est à dire que nous avons voté
01:17:10un projet de loi
01:17:11de réforme
01:17:12de la sécurité sociale
01:17:14de finances
01:17:15pardon
01:17:16qui a 17 milliards
01:17:17de déficit
01:17:19il y a des économies
01:17:20par rapport à ce qu'a proposé
01:17:21l'Assemblée Nationale
01:17:22qui a proposé un budget
01:17:23à 24 milliards de déficit
01:17:25donc maintenant
01:17:26il faut tenir
01:17:27les économies
01:17:28on a quand même
01:17:29mené des pistes
01:17:30moi je ne parle pas seulement
01:17:31de la réforme
01:17:32des agences ou autres
01:17:33qui sont minimes
01:17:34mais je crois que
01:17:35à la fois
01:17:36dans les réformes
01:17:37et dans les efforts
01:17:38qu'on doit faire
01:17:38j'entends bien
01:17:40j'ai entendu hier
01:17:40à l'Assemblée
01:17:41que tout le monde
01:17:41ne doit pas faire d'efforts
01:17:42si
01:17:42l'État doit faire des efforts
01:17:44les collectivités
01:17:45doivent faire des efforts
01:17:46la Sécu doit faire des efforts
01:17:48on en a trouvé
01:17:49dans la santé
01:17:49on en a trouvé
01:17:50même si j'ai vu
01:17:51que sur certains dossiers
01:17:52on revenait encore en arrière
01:17:53mais je pense qu'il y a
01:17:55c'est vrai que la difficulté
01:17:56des deux quinquennats
01:17:58d'Emmanuel Macron
01:17:59c'était peut-être
01:18:00de ne pas pouvoir faire
01:18:01les réformes de l'État
01:18:02qui étaient nécessaires
01:18:03on n'a pas pu les faire
01:18:04pour des raisons très simples
01:18:05d'abord il y a l'accumulation
01:18:06de 40 ans de renoncement
01:18:08auquel j'ai participé moi-même
01:18:09donc je peux le dire
01:18:10mais à coup de pas
01:18:10et puis les crises
01:18:12en même temps
01:18:12qui sont tombées
01:18:13je crois qu'il ne faut pas
01:18:14aujourd'hui
01:18:14à ce point
01:18:16je veux dire
01:18:17mettre
01:18:17le chef de l'État
01:18:19en bouc émissaire
01:18:20tel qu'il est aujourd'hui
01:18:21je ne le pense pas du tout
01:18:21et je le soutiens toujours
01:18:22parce que je pense que
01:18:23l'accumulation des renoncements
01:18:25et des facilités
01:18:26qu'on s'est octroyé
01:18:27depuis 40 ans
01:18:28qu'on paye aujourd'hui
01:18:29dans un pays
01:18:30où on pense qu'il faudrait
01:18:31on travaille beaucoup moins
01:18:32je ne veux pas revenir
01:18:32sur tous les poncifs
01:18:33on travaille moins
01:18:34que d'autres pays
01:18:35aujourd'hui
01:18:36moi j'étais favorable
01:18:37tant pis
01:18:38si c'était contraire
01:18:39à ce que j'avais pu
01:18:39non pas voter
01:18:40mais vu par le passé
01:18:41une heure de travail supplémentaire
01:18:4336 heures par exemple
01:18:44et où est passé
01:18:45le grand réformateur Macron
01:18:46je vous l'ai dit
01:18:47je vous l'ai dit
01:18:48il est tombé
01:18:49sur les crises
01:18:49vous savez
01:18:49la réforme des retraites
01:18:51elle tombe en plein Covid
01:18:52on dit comme ça
01:18:53les autres réformes de l'État
01:18:54elles tiennent au moment
01:18:55où il y a de l'inflation
01:18:56ou la crise énergétique
01:18:57je pense que le chef de l'État
01:18:59souhaitait
01:19:00et souhaite toujours
01:19:00faire des réformes
01:19:02de la structure
01:19:03de l'État
01:19:04sur les collectivités
01:19:05moi je savais
01:19:06j'ai présidé une région
01:19:07mais l'empilement
01:19:09des collectivités aujourd'hui
01:19:09la décentralisation
01:19:10par exemple
01:19:11chaque étage
01:19:12décentralisation
01:19:13a coûté plus cher
01:19:14qu'il n'a rapporté
01:19:14alors si maintenant
01:19:16je l'ai dit
01:19:16au Premier ministre
01:19:18moi je veux bien
01:19:18qu'on reparle à nouveau
01:19:19des décentralisations
01:19:21mais alors vraiment
01:19:22il faut une clarification
01:19:23des compétences
01:19:24il y a la suppression
01:19:25d'un échelon
01:19:26on ne pourra pas le faire
01:19:27avant 2027
01:19:28je l'ai bien compris
01:19:28je le regrette
01:19:29parce que là
01:19:30il y a vraiment des économies
01:19:30mais quel constat d'échec
01:19:32quand on vous entend
01:19:32on vous sent
01:19:33désabusé
01:19:35François Patria
01:19:36on a l'impression
01:19:37qu'il y a eu quand même
01:19:3710 ans
01:19:38allez pas pour rien
01:19:39mais presque
01:19:40ah non
01:19:40alors là
01:19:41je vais vous dire le contraire
01:19:42je pense si vous voulez
01:19:43d'abord
01:19:45un constat politique
01:19:46global
01:19:46si vous pouvez intervenir
01:19:48je vois encore au Sénat
01:19:49la droite et la gauche
01:19:50vouloir réveiller
01:19:51le vieux clivage
01:19:52gauche-droite classique
01:19:52or ce clivage
01:19:54gauche-droite classique
01:19:54il intéresse
01:19:5530 à 40%
01:19:57des électeurs aujourd'hui
01:19:57maintenant
01:19:58le clivage
01:19:59il est extrême droite
01:19:59extrême gauche
01:20:00et personne ne veut le voir
01:20:02alors
01:20:02personne ne veut le voir
01:20:03sauf que les sondages
01:20:04nous l'imposent
01:20:06et vous l'imposent
01:20:06vous avez vu hier
01:20:07ce sondage
01:20:08qui met Jordan Bardella
01:20:09en tête
01:20:10au second tour
01:20:10dans tous les cas de figure
01:20:11à 53-47
01:20:13contre
01:20:14Edouard Philippe
01:20:15et ça vous a inspiré quoi
01:20:16de voir ces chiffres ?
01:20:17et bien ça devrait
01:20:18réveiller les consciences
01:20:19des socialistes
01:20:20et des républicains
01:20:21dans ce pays
01:20:22pour dire que le danger
01:20:23il est là
01:20:24et que si vraiment
01:20:25on continue à avoir
01:20:26nos guerres picro-collines
01:20:27entre les républicains
01:20:29et les socialistes
01:20:29comme je l'ai vu
01:20:30hier soir
01:20:31réveillés dans l'hémicycle
01:20:32on va droit à la catastrophe
01:20:33alors maintenant
01:20:34pour le reste
01:20:34vous me dites
01:20:35non
01:20:35désabusez pas du tout
01:20:37moi je me souviens
01:20:38d'avoir dit
01:20:39une fois au chef de l'état
01:20:39monsieur le président
01:20:41les grandes lois
01:20:42les français
01:20:43ça les intéresse
01:20:43dans les médias
01:20:44mais en fin de compte
01:20:45ils n'en voient pas
01:20:46les effets
01:20:47ceux qui voient
01:20:48les français
01:20:49c'est leur quotidien
01:20:50ceux qui les rend
01:20:51c'est le pouvoir
01:20:53et bien je pense
01:20:53que dans ce domaine
01:20:54dans les réformes
01:20:55du quotidien
01:20:55on a fait
01:20:57une multitude
01:20:58de réformes
01:20:58que les français
01:20:59ont oubliées
01:20:59le prélèvement à la source
01:21:01le versement
01:21:02des pensions alimentaires
01:21:03etc
01:21:03des mesures comme ça
01:21:04des mesures de facilitation
01:21:06pour le handicap
01:21:07pour l'environnement
01:21:08pour tout
01:21:08on a pris des tonnes
01:21:09de mesures
01:21:10et là j'en suis très fier
01:21:11qu'il faudra demain
01:21:12réhabiliter
01:21:13quand le quinquennat
01:21:14sera fini demain
01:21:15parce que là
01:21:16effectivement
01:21:16sur les grandes lois
01:21:17les réformes
01:21:18on n'a pas pu avancer
01:21:19à cause de la conjoncture
01:21:20mais sur le quotidien
01:21:22des français
01:21:22on a beaucoup avancé
01:21:23oui mais on ne retiendra
01:21:24qu'une chose finalement
01:21:25c'est l'augmentation
01:21:25des taxes
01:21:26qui risque d'être votée
01:21:27dans ce budget de 2026
01:21:28d'abord j'espère
01:21:30qu'il n'y aura pas
01:21:30de retaxe
01:21:31contrairement à ce que
01:21:31moi je vote contre
01:21:32l'augmentation des taxes
01:21:33quelle qu'elle soit
01:21:34aujourd'hui
01:21:34donc ce que je vois
01:21:35c'est que
01:21:36là je rejoins un peu
01:21:37ce que disent les républicains
01:21:39pas de taxes supplémentaires
01:21:40mais surtout
01:21:41les économies réelles
01:21:42et les économies réelles
01:21:43on a trouvé des pistes
01:21:44au Sénat
01:21:45il faudra encore en trouver
01:21:46d'autres demain
01:21:46dans le domaine de la santé
01:21:47en particulier
01:21:48aujourd'hui on l'a vu
01:21:49sur le personnel hôpital
01:21:50on peut faire
01:21:51sur tas de choses
01:21:52je dis par exemple
01:21:53je donne un exemple
01:21:53sur la santé
01:21:54est-ce qu'il est normal
01:21:55qu'une prothèse en France
01:21:56prothèse cardiaque par exemple
01:21:57coûte le double du prix
01:21:59qu'elle est en Allemagne
01:21:59est-ce que c'est normal
01:22:01aujourd'hui
01:22:02est-ce que vous pensez
01:22:02aujourd'hui
01:22:03que le prix parfois
01:22:03des implantations
01:22:04je parle aussi
01:22:05en cardiaque
01:22:05soit de 2500-3000 euros
01:22:07alors qu'il est de 400 euros
01:22:08en Allemagne aujourd'hui
01:22:09pour les prothèses
01:22:10je donne cet exemple là
01:22:12je me mettrai d'où
01:22:12encore les médecins
01:22:13ou les cardiologues
01:22:14mais j'espère
01:22:14mais je veux dire par là
01:22:15qu'il y a des tas de pistes
01:22:16d'économie
01:22:17sur lesquelles
01:22:18regardez
01:22:19hier
01:22:19pourquoi les fait-t-on pas ?
01:22:20pourquoi les fait-t-on pas ?
01:22:21on est de courage
01:22:22un exemple
01:22:24le dossier médical partagé
01:22:26voilà quelque chose
01:22:27qui ferait des économies
01:22:28formidables
01:22:29au vu de refaire
01:22:29tous les jours
01:22:31différentes imageries
01:22:34etc
01:22:35et bien écoutez
01:22:36ça éviterait
01:22:36les économies
01:22:37les médecins n'en veulent pas
01:22:38parce que c'est un peu compliqué
01:22:39qu'ils ne veulent pas
01:22:39c'est ça la difficulté de ce pays
01:22:41le jugement
01:22:41sans concession
01:22:43d'une figure
01:22:43du macronisme
01:22:45François Patria
01:22:46dans Arnaud Direct
01:22:47une image
01:22:48avant de donner le flambeau
01:22:50à Christophe Delay
01:22:51et à Roselyne Dubois
01:22:52c'est à Hong Kong
01:22:53que ça se passe
01:22:54regardez
01:22:55comme cet incendie
01:22:56est impressionnant
01:22:57ce sont des immeubles
01:22:59qui ont pris
01:22:59un complexe résidentiel
01:23:01ravagé par les flammes
01:23:02ce sont vraisemblablement
01:23:03des échauffonnages
01:23:03en bambou
01:23:04installés le long des façades
01:23:05qui sont à l'origine
01:23:06de l'incendie
01:23:07et le bilan
01:23:08est déjà
01:23:08de 4 morts
01:23:09et vu
01:23:11les images
01:23:12qu'on est en train
01:23:13de voir en ce moment
01:23:14on peut redouter
01:23:15que ce bilan
01:23:16hélas
01:23:17ne s'alourdisse encore
01:23:18on vous en dira plus
01:23:19dans quelques instants
01:23:20avec donc
01:23:20Roselyne Dubois
01:23:21et Christophe Delay
01:23:22nous on se retrouve demain
01:23:23et puis on se retrouve demain
01:23:23après
01:23:24on se retrouve demain
01:23:24et puis on se retrouve demain
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