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  • il y a 5 jours
Chaque jour, Arnaud Direct vous accompagne de 10h à 12h dans Arnaud Direct sur BFMTV.

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00:00Bonjour à tous, bienvenue dans Arnaud Direct. On est ensemble jusqu'à midi avec nos éditorialistes.
00:06Guillaume Daré qui vient de s'installer, qui arrive un petit peu en retard parce qu'il suit les débats de l'Assemblée.
00:10Vous allez voir que...
00:11Maintenant, c'est la direction le Sénat.
00:13Ah bah c'est normal, il faut être entre les deux chambres.
00:15Vous faites la navette, comme on dit Guillaume.
00:17Il y a aussi Lucie Rampquin qui était avec nous et François Clémenceau, bien sûr.
00:20Bonjour à tous en ce jour un peu particulier, évidemment, puisque nous sommes le 13 novembre 2025,
00:275-10 ans après les commémorations, évidemment, vous les suivrez en direct sur l'antenne de BFM TV en intégralité
00:33à partir de 11h25, 11h30, la première cérémonie qui se déroulera au Stade de France.
00:38On vous donnera le programme tout à l'heure.
00:40Vous entendrez aussi des témoignages particulièrement forts, celui d'une femme qui sera avec nous tout à l'heure.
00:45Elle avait été blessée au Bataclan, elle avait reçu deux balles dans les jambes
00:49et aujourd'hui encore elle vit avec ce souvenir terrible, physiquement et psychologiquement.
00:54Il y aura aussi l'un des médecins du RET qui est intervenu ce soir-là avec la colonne de policiers.
00:59Et puis, au sommaire également de l'actualité de ce jeudi, le débat sur l'abattement dont bénéficient les retraités.
01:05À la seconde, on apprend que les retraités vont continuer à bénéficier de cet abattement
01:09puisque le gouvernement voulait le supprimer, mais les députés ont rejeté cette proposition.
01:15Voilà pour le programme. C'est parti pour 2h de direct.
01:17Et on commence par un journal complet présenté par Pauline Pioche.
01:33Bonjour Pauline.
01:34Bonjour Julien.
01:3413 novembre 2025, donc il y a 10 ans, les attentats du Stade de France, des terrasses parisiennes et du Bataclan.
01:41Comment la France avait été confrontée à l'horreur ce jour-là ?
01:45Et ce sont des souvenirs qu'elle va commémorer aujourd'hui.
01:48Trois commandos terroristes qui, effectivement, visaient ces trois lieux.
01:51Je vous rappelle 132 personnes qui ont été tuées, 350 blessés.
01:56Il s'agit des attentats les plus meurtriers que la France ait connues.
01:58Une journée d'hommage organisée, un temps de recueillement, notamment sur chacun des trois sites touchés.
02:03Ce sera bien sûr à suivre en direct sur BFM TV.
02:07Laurent Nunez, d'ailleurs, était l'invité de BFM ce matin, le ministre de l'Intérieur,
02:11qui confirme qu'une menace terroriste est toujours bien présente sur le territoire,
02:15mais qu'elle est différente aujourd'hui.
02:17Le terrain de la menace, elle est toujours très élevé.
02:20Le type d'attaque comme celle qu'on a connue, malheureusement, il y a 10 ans, le 13 novembre,
02:24est moins probable, parce que le niveau de coopération entre tous les services de renseignement
02:31s'est renforcé, y compris à l'international.
02:34L'affaiblissement de l'État islamique fait que c'est beaucoup moins probable.
02:38Maintenant, la menace reste élevée parce qu'elle est toujours très endogène,
02:42avec des individus présents sur le territoire national, qui se radicalisent très vite
02:46et qui foment des projets d'action violentes.
02:48C'est exactement ce qu'on a vu avec le dernier attentat des jouets.
02:51Trois jeunes femmes, 18, 19 ans, 21 ans, qui fomentent un projet d'action violente
02:56avec une radicalisation ultra rapide, ce qui rend la tâche des services de renseignement plus compliquée.
03:02Voilà, menace moins probable, on entend les mots évidemment choisis du ministre de l'Intérieur.
03:07Autre titre de l'actualité ce matin, l'arrivée de Boilem Sansal,
03:11qui a quitté l'Algérie et qui a rejoint l'Almanie hier soir.
03:14Après un an de détention en Algérie, l'écrivain de 81 ans,
03:17qui a été gracié après des négociations entre le gouvernement algérien
03:21et le président allemand, Frank Walter Stenmeyer.
03:25Bonjour Marie Gentry.
03:26Alors, pour le moment, Boilem Sansal, en fait, se trouve à l'hôpital.
03:33Exactement, dans l'hôpital militaire que vous voyez juste derrière moi.
03:36Il est arrivé dans cet hôpital hier soir, juste après avoir atterri à Berlin.
03:41Alors, la grande question ce matin, c'est dans quel état de santé se trouve Boilem Sansal ?
03:45On rappelle qu'il est âgé, 81 ans, et que son état de santé est fragile,
03:49puisqu'il est traité pour un cancer de la prostate.
03:53On sait également que son épouse va le rejoindre aujourd'hui.
03:56On ne sait pas encore à quelle heure, mais elle doit venir lui rendre visite.
03:59Elle arrive également d'Algérie.
04:01Alors, pourquoi Boilem Sansal reçoit-il des soins en Allemagne ?
04:04Pourquoi a-t-il été rapatrié ici ?
04:07Eh bien, parce que l'Allemagne, vous l'avez dit, a joué un rôle de premier plan,
04:10un rôle phare dans sa libération.
04:11C'est le président allemand qui avait notamment envoyé une lettre au président algérien
04:15en lui demandant de gracier Boilem Sansal pour des motifs humanitaires.
04:20Emmanuel Macron a salué le rôle de l'Allemagne et l'a remercié, je cite,
04:24pour ses bons services dans cette libération de l'écrivain franco-algérien.
04:28Marie Gentric, en direct depuis Berlin, j'ajoute qu'un journaliste français
04:32est toujours détenu en ce moment en Algérie.
04:33Il s'agit de Christophe Gleiz, collaborateur entre autres du magazine SoFoot.
04:38Il a été arrêté en mai 2024.
04:40L'abattement fiscal des retraités ne sera pas supprimé, on l'apprend à l'instant.
04:44C'est un peu la surprise du jour, effectivement, Julien.
04:47Il en était question depuis ce matin parmi les différents points abordés à l'Assemblée nationale.
04:52Vous savez, le gouvernement avait proposé de remplacer cet abattement fiscal de 10%
04:56par une déduction forfaitaire de 2 000 euros, finalement donc rejetée.
05:02Puis une multitude de taxes restent ensuite à examiner encore aujourd'hui,
05:05par exemple celles qui concernent les petits colis.
05:07A l'étranger, Donald Trump rattrapé une nouvelle fois par l'affaire Epstein.
05:12La raison, des mails, des mails qui ont été dévoilés par des élus démocrates.
05:16Bonjour Antoine Hollard.
05:18Dans ces documents, Antoine, le président américain est directement incriminé.
05:24Oui, ces mails apprennent deux choses.
05:26D'abord, Epstein affirme, je le cite, que Trump savait à propos des filles.
05:31Il explique que Trump passait beaucoup de temps chez lui et ne pouvait pas ignorer ce qui s'y passait.
05:35Et puis deuxièmement, Epstein laisse entendre que Trump aurait couvert ses crimes.
05:40Lorsque la police a commencé à enquêter, il n'aurait rien dit.
05:43Alors tout cela relance les spéculations.
05:45Trump a-t-il quelque chose à cacher, quelque chose à se reprocher ?
05:49Il faut rappeler que pendant la campagne, il avait lui-même alimenté toutes sortes de théories complotistes,
05:53affirmant que des personnalités démocrates faisaient partie du réseau pédophile d'Epstein.
05:57Il avait promis de tout déclassifier.
06:00Finalement, une fois à la Maison-Blanche, il a fait marche arrière.
06:03Résultat, cette affaire aujourd'hui lui revient en pleine figure.
06:06C'est lui désormais qui paraît suspect.
06:08Alors la porte-parole de Trump dénonce de fausses informations pour salir le président.
06:12Mais ces révélations ont clairement semé un vent de panique à la Maison-Blanche.
06:16Trump hier a convoqué en urgence une réunion dans la Situation Room,
06:20cette salle d'habitude réservée aux crises internationales.
06:23Ce qui l'inquiète particulièrement, c'est que la semaine prochaine,
06:25le Congrès va voter une loi pour contraindre le gouvernement à publier l'ensemble du dossier Epstein.
06:31Trump fait tout ce qu'il peut pour empêcher ce vote, sans succès.
06:35Plusieurs élus républicains sont prêts à le lâcher.
06:38Cette affaire n'en finit plus de diviser le camp trumpiste et d'affaiblir le président américain.
06:43Les conséquences de l'affaire Epstein qui se poursuivent donc pour Donald Trump.
06:46Merci beaucoup Pauline.
06:47Rendez-vous à 11h pour un nouveau point sur l'actualité.
06:50D'abord, on va revenir sur cette information qu'on vous a donnée il y a quelques instants.
06:53L'Assemblée qui rejette donc la suppression de l'abattement fiscal dont bénéficient les retraités.
06:59Abattement de 10%.
07:00Direction l'Assemblée tout de suite avec Edgar Becker.
07:03Racontez-nous les circonstances de ce vote, Edgar.
07:05Oui Julien, bye bye le budget de la Sécu et rebonjour au budget de l'État puisque les députés depuis 9h recommencent à examiner la partie recette du projet de loi de finances.
07:20Et vous l'avez dit il y a quelques instants, la suppression de l'abattement fiscal de 10% sur les pensions de retraite a été rejetée par les députés.
07:30Notamment par les députés de gauche et par ceux du Rassemblement national.
07:35La suppression de l'abattement fiscal de 10% sur les pensions de retraite figurait dans le projet de loi de finances initiale présenté par Sébastien Lecornu.
07:46Les députés sont donc maintenant à l'article 7.
07:48L'article suivant qui concerne les aides aux entreprises dans les Outre-mer.
07:53Grosse journée aujourd'hui à l'Assemblée nationale puisqu'il y a un autre moment important qui va avoir lieu aujourd'hui.
08:01Ce sera dans l'après-midi.
08:02Les députés vont débattre de la contribution à l'Union européenne.
08:07Ce sera en fin d'après-midi aux alentours de 16h.
08:11Je vous le disais, les députés examinent la partie recette du projet de loi de finances.
08:15Il reste un peu plus de 1500 amendements à examiner sur cette partie du budget.
08:20Ça fait beaucoup, sachant que nous ne sommes qu'à l'article 7.
08:23Il y a une cinquantaine d'articles sur la partie recette du budget alors que le vote solennel doit avoir lieu lundi prochain, le 17 novembre.
08:33C'est dans très peu de temps.
08:34Donc nous sommes très peu optimistes, me confiait tout à l'heure une source parlementaire.
08:39C'est vrai que vu ces chiffres que nous donnaient, on voit mal comment les timings peuvent être respectés.
08:44Merci beaucoup Edgar.
08:45D'abord, Lucie Roque, un petit rappel sur cette histoire de l'abattement.
08:49De quoi parle-t-on exactement ?
08:50L'idée était de remplacer cet abattement de 10% pour tous les retraités par une déduction forfaitaire de 2000 euros.
08:56Ça devait apporter une économie de 1,2 milliard par an à l'État.
09:00Ça faisait énormément de perdants, 1,5 million de perdants parmi tous ces retraités qui gagnent plus de 20 000 euros par an.
09:08C'est pour ça que la mesure a été largement rejetée.
09:10Elle a été rejetée en quelques minutes.
09:11Ensuite, le paradoxe, c'est que cette mesure, elle était plutôt redistributive.
09:15Elle était favorable aux plus petites retraites, ceux qui gagnent moins de 20 000 euros par an.
09:20Et ça faisait 10 000 gagnants parmi les Français.
09:22Alors évidemment, il y avait beaucoup plus de perdants que de gagnants.
09:25C'est pour ça que la mesure a été rejetée.
09:26Il va falloir la compenser.
09:28Pour l'instant, on voit que les députés effacent la plupart des économies qui ont été proposées par le gouvernement
09:32et ne proposent pas de mesures de compensation.
09:35Le déficit de la sécurité sociale et de l'État vont donc a priori déraper encore l'an prochain.
09:40Ça, c'est vrai que sur la partie taxes et impôts, on voit bien tout ce qui augmente.
09:43Mais sur la partie dépenses, on a du mal à voir où sont les économies.
09:47Guillaume Daré, ce qui frappe dans ce rejet de la part de l'Assemblée, c'est le rapport de force.
09:54Puisqu'on a les chiffres maintenant.
09:55Il y a eu 213 voix contre la suppression et 17 voix seulement pour.
10:01Alors qu'on rappelle que cette suppression, elle a été portée par le gouvernement.
10:05Déjà à l'époque de François Bayrou et encore sous ce gouvernement-là.
10:09Oui, mais gouvernement, les chiffres le rappellent, qui n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
10:12Et donc, il y a des majorités qui se constituent effectivement en fonction des intérêts partisans
10:15et des propositions que chacun met sur la table, qui parfois, effectivement, peuvent se retrouver.
10:21Et ça, c'est l'exemple type.
10:22Ça rappelle aussi, effectivement, les positions des socialistes, du reste de l'hémicycle.
10:26Et le fait, on le disait et on le dit souvent, mais c'est vrai,
10:29c'est qu'il y a une attention particulière qui est portée aux retraités
10:32parce que cette question des retraites, ça reste toujours inflammable.
10:35Je rappelle, les retraités sont ceux qui votent le plus, il ne faut jamais l'oublier.
10:38Et oui, évidemment, c'est une clé très, très importante pour comprendre ce vote.
10:42Patrick Vignel est avec nous, ancien député de l'Hérault, ancien député macroniste.
10:48Comment, avec le regard maintenant, vous êtes libéré de vos droits de réserve,
10:51si j'ose dire, même si vous en étiez déjà libéré à l'époque de votre mandat.
10:56Est-ce que ce résultat, il vous navre ?
10:58Ou est-ce que vous dites, bah non, voilà, c'est normal, les retraités n'ont pas à payer plus ?
11:02Je crois que Guillaume Garret l'a dit, ceux qui votent, c'est les plus de 50 ans.
11:05Donc, en ce moment, peut-être qu'avec ce climat explosif politique
11:09où on a une partie de classe politique en ruine, je pense qu'on va essayer d'apaiser.
11:14Alors, moi, je vais être clair, depuis 60 ans, en fait,
11:17on a un vrai débat sur la réforme des retraites.
11:19Vous auriez voté quoi, vous, ce matin ?
11:20Ah, moi, je leur ai voté, déjà, j'aurais voté la suspension
11:23parce que je veux apaiser le climat.
11:25Je vous rappelle qu'une motion de censure et de dissolution,
11:27c'est entre 8 et 12 milliards d'euros.
11:30Aujourd'hui, cher ami, depuis ce matin,
11:33ça va vous coûter 300 000 euros en 2026
11:36et 1,9 millions...
11:38Alors là, vous parlez de la suspension de la réforme des retraites.
11:41Moi, je vous parle du vote sur l'abattement ce matin.
11:43Mais on est obligé de voter, de le voter, cet amendement.
11:46On est obligé de voter contre.
11:47Parce qu'aujourd'hui, vous avez, même si des retraités sont très, très riches,
11:51aujourd'hui, on doit apaiser le pays.
11:53Mais le vrai débat, en fait, le vrai débat,
11:55c'est est-ce qu'on peut se poser la question des retraites ?
11:58Aujourd'hui, la natalité n'a jamais été aussi basse.
12:01Aujourd'hui, c'est un actif, virgule 5 pour les retraités.
12:04On a un vrai débat sur ça.
12:05Non, mais...
12:06Enfin, c'est d'accord.
12:06Mais vous dites qu'il faut apaiser...
12:08Enfin, il y a une question de finances publiques aussi.
12:09Mais on n'a pas la majorité.
12:10Il faut payer ?
12:11On n'a pas la majorité.
12:12Donc, on s'endesse ?
12:14Mais bien sûr, malheureusement.
12:15Moi, je le regrette.
12:17Sauf que c'est...
12:17Vous dites que vous le regrettez,
12:18mais que vous auriez rejeté, vous aussi, cette...
12:21Mais parce que nous, on a besoin d'avoir un budget.
12:23Mais parce qu'on a...
12:24On est chez les fous.
12:25Donc, je n'ai pas de souci avec ça.
12:26Nous sommes chez les fous depuis cette dissolution.
12:30Mais ça ne remonte pas à la dissolution.
12:32Ça remonte à la réforme des retraites.
12:33Rappelez-vous, j'étais un des seuls macronistes qui avait dit
12:36« Laissons le choix aux gens ».
12:38Le vrai débat va être demain.
12:40Cette réforme des retraites, ça date de François Mitterrand.
12:43On est passé de 65 ans à 60 ans.
12:45Sauf qu'aujourd'hui, c'est la France.
12:47Ceux qui disent comme Edouard Philippe
12:49« Je vais mettre un delta d'âge à 67 ans »
12:51ne vont pas être élus.
12:53Moi, je pense qu'on a un vrai débat.
12:54Et ce que portera Gabriel Attal,
12:56c'est la réflexion sur la relation au travail,
12:59Julien Arnaud.
12:59Donc, vous voyez bien.
13:00C'est les actifs, une nouvelle fois, qui vont...
13:02Mais c'est pour ça qu'on va changer.
13:04C'est pour ça qu'une introduction en capitalisation,
13:08et quand Gabriel Attal propose 1 000 euros dès l'enfance,
13:11ça peut être intéressant sur l'éducation.
13:13Mais ça ne remboursera pas la dette d'aujourd'hui.
13:16Ce sont deux sujets distincts.
13:18Mais vous savez, depuis quand, la dette ?
13:20Sous le mandat de Nicolas Sarkozy,
13:22600 milliards supplémentaires.
13:24Le mandat de François Hollande,
13:25dont j'étais le parlementaire,
13:26400 milliards supplémentaires.
13:28Si, moi, je suis patron d'entreprise,
13:30si je gérais ma boîte comme l'État,
13:32je serais déjà en faillite.
13:33Mais ce n'est pas depuis aujourd'hui, on est d'accord.
13:36Ce n'est pas depuis 10 ans, Julien Arnaud.
13:38Le vrai débat, cette réforme des retraites...
13:40Ça s'est accéléré, on n'est pas loin de 1 000 milliards avec Emmanuel Macron.
13:42Oui, 490 milliards pour les retraites,
13:45400 milliards pour le quoi qu'il en coûte.
13:47Parce que moi, je suis venu sur ce plateau défendre les clubs de sport,
13:50les restaurateurs, les pépiniéristes,
13:52et qu'à Emmanuel Macron,
13:53et vous savez que je peux être dur avec lui,
13:55quand il sortait les chèques, tout le monde l'aimait.
13:57Du jour au lendemain, il faut bien le payer.
14:00Alors, qui doit le payer ?
14:01Les actifs d'aujourd'hui ?
14:02Non ?
14:03Vous savez, tout à l'heure, je parlais avec un de vos jeunes.
14:05Ce n'est pas les actifs, ce n'est pas les retraités, c'est qui ?
14:07Ce seront nos enfants, finalement.
14:08Ben oui, je parlais à un de ces jeunes, là, qui est chez vous,
14:10qui aura 25 ans, il me dit
14:12« De toute façon, je n'aurai jamais de retraite.
14:14On doit changer ce système. »
14:15Et vous savez quoi ?
14:16On n'a jamais été courageux d'avoir une réflexion
14:19sur ce que coûtent les retraites aujourd'hui.
14:21Est-ce que c'est normal que les retraites privées, publiques,
14:24ne soient pas au même niveau ?
14:25Mais le courage, ça aurait été de reporter l'âge légal de départ à la retraite.
14:27Vous avez tous voté...
14:29Mais madame, parce que c'était impossible, nous n'avions pas la majorité pour le faire.
14:32Il ne vous a pas échappé que la réforme des retraites,
14:35on a mis 80% des gens à la rue.
14:37Vous vous rappelez ?
14:38On va être clair.
14:39Ce pays est très dur à réformer.
14:41Mais ce que vous nous dites, c'est terrible,
14:44parce qu'on vous entend et on entend l'impuissance du politique
14:46qui dit « Ben oui, c'est vrai, les problèmes, ils sont là,
14:49mais il ne faut surtout pas les régler. »
14:50Mais vous savez quoi ?
14:51Il faut un budget.
14:52Comment je paie mes fonctionnaires ?
14:54Comme il faut un budget, on fait des compromis.
14:56Et le compromis aujourd'hui, on en est là.
14:58Si on a le Parti Socialiste qui nous soutient,
15:02on retourne aux urnes.
15:04C'est un moment où il faudra clarifier les choses.
15:06Vous savez, quand vous allez clarifier ?
15:08En 2027.
15:09Et moi, j'attends des candidats un vrai courage
15:12sur cette réforme des retraites.
15:13Vous croyez vraiment qu'un candidat va être élu à la présidentielle
15:17en promettant du sein et des larmes sur les retraites ?
15:18Mais ce n'est pas du sein et des larmes.
15:19C'est une autre façon de financer la retraite.
15:23Vous n'avez pas envie de parler d'autre chose des retraites ?
15:24Ça fait 35 ans qu'on parle des retraites.
15:26Dans ce budget, on ne parle pas de jeunesse,
15:28pas d'éducation, pas de recherche.
15:29Ça ne vous choque pas ?
15:30Vous savez, madame, moi, je suis chef d'entreprise.
15:33Quand je vois que la Chine est en train de prendre le lead
15:35sur l'intelligence artificielle,
15:37quand je vois que 50% des métiers vont changer,
15:40quand je vois mes copains entrepreneurs
15:42qui ont envie de réussir et qui me disent
15:44« je vais me tirer de la France »,
15:46je me dis « mais à quoi sert le politique ? »
15:48Je n'ai pas de soucis avec ça.
15:51Je pense qu'aujourd'hui, on a une France qui est à genoux.
15:53On a une France qui, tous les jours, se plaint.
15:56Donc j'ai le vrai débat entre la relation au travail,
15:58le nombre de gamins qui rouillent au bas de l'immeuble
16:00et le nombre de seniors.
16:02Vous savez qu'à 50 ans, les boîtes vous mettent dehors
16:04alors que vous avez justement cette expertise, cette expérience.
16:07C'est très français, pardonnez-moi.
16:09C'est très français.
16:10Pourquoi est-ce qu'un gouvernement de gauche en Espagne
16:12fait voter la retraite à 65 ans et plus ?
16:15Et peut-être 60 ans en un jour ?
16:1667 pour les hommes et 65 pour les femmes.
16:20Pourquoi est-ce qu'en Italie,
16:22avec un gouvernement d'union des droites,
16:23on a aussi augmenté l'âge de la retraite ?
16:25Autrement dit, ce n'est pas une question d'idéologie,
16:27de droite ou de gauche.
16:28C'est juste du courage politique,
16:30où que l'on soit, sur l'échec politique.
16:32Vous savez pourquoi ?
16:33Parce que je pense qu'on impose un âge dans l'instant T.
16:35On arrive, les candidats disent,
16:37je prends le cas du Ravion de la Nation,
16:39ils disent, nous, ça sera 62 ans.
16:41Mélenchon dit 60.
16:43En fait, il pense petit.
16:45Un gamin qui a 25 ans,
16:47je ne vais pas lui poser la question
16:48qu'il partira à la retraite à 67 ans,
16:50on lui proposait un projet de vie.
16:52Et le problème, c'est qu'on n'a jamais osé
16:53parler sur le long terme.
16:55La Suède, l'Espagne,
16:57ils ont préparé quoi ?
16:59Ils ont préparé à long terme,
17:00nous, on s'en sert d'un objet politique.
17:03Jean-Luc Mélenchon, il dit en court terme,
17:05ça sera 60 ans.
17:06On va retourner...
17:07C'est ça qui nous gêne.
17:08On va retourner à l'Assemblée
17:10parce qu'il y a Edwige Diaz qui nous y attend,
17:12qui est député Rassemblée Nationale de la Gironde.
17:15On imagine, Edwige Diaz,
17:16que vous avez voté contre la suppression
17:19de cet abattement ce matin.
17:21Est-ce que vous êtes soulagé
17:23de ce résultat assez massif finalement
17:24pour rejeter la suppression de cet abattement de 10% ?
17:27Oui, tout à fait.
17:28Je me réjouis de voir que l'amendement
17:29du Rassemblement National visant à protéger
17:31le pouvoir d'achat des retraités
17:33ait été adopté.
17:34Vous savez, ça faisait partie
17:35de nos engagements de campagne
17:37et aussi des engagements que nous avons pris
17:39devant les Français depuis que nous sommes élus.
17:41C'est qu'on ne touche pas au pouvoir d'achat
17:43des Français, de ceux qui travaillent,
17:45de ceux qui voudraient travailler,
17:46mais aussi de ceux qui ont travaillé.
17:48Et donc, oui, je partage le soulagement
17:50d'un certain nombre de nos retraités
17:51dans notre pays qui vont pouvoir
17:53ne pas être victimes
17:55de cette injustice fiscale.
17:56Mais ça veut dire, Edwige Diaz,
17:57que ce sont les actifs qui vont payer ?
18:00Alors ça, c'est selon la copie du gouvernement.
18:02Vous savez, ce n'est pas comme ça
18:03que nous, nous voyons les choses.
18:05Nous, nous avons proposé
18:06toute une série de mesures,
18:07notamment sur l'immigration,
18:09la contribution de la France
18:10au budget de l'Union européenne,
18:12la lutte contre la fraude,
18:13la lutte contre la multiplication des agences.
18:15Donc en fait, il y a d'autres moyens
18:17de récupérer de l'argent
18:18sans pénaliser les retraités
18:21et aussi les actifs.
18:23Maintenant, en effet,
18:23le gouvernement n'en a pas terminé
18:25avec la traque fiscale
18:26vis-à-vis de ceux qui travaillent.
18:28C'est la raison pour laquelle,
18:29nous, avec Marine Le Pen,
18:30nous sommes très mobilisés
18:31sur ce budget
18:31pour essayer de rejeter
18:33les amendements
18:34qui pourraient faire du mal
18:35à nos compatriotes.
18:36Et la question de la contribution
18:37française à l'Union européenne,
18:38ce sera cet après-midi.
18:39Lucie ?
18:40Cette mesure,
18:41elle faisait de nombreux gagnants,
18:42notamment parmi ceux gagnant
18:43moins de 20 000 euros par an.
18:45On est un peu étonnés
18:45de vous voir attaquer
18:47le pouvoir d'achat
18:47des plus modestes ?
18:49Non, je viens de vous expliquer
18:51le contraire,
18:52que nous,
18:53avec Marine Le Pen,
18:54nous allons précisément
18:55continuer de lutter
18:57contre tout ce qui relève
18:58de la spoliation fiscale,
19:00que ce soit,
19:01et en particulier
19:02pour les plus modestes.
19:03Vous savez,
19:04nous sommes élus,
19:05pour la plupart d'entre nous,
19:06dans des circonscriptions rurales,
19:07de cette France qui travaille,
19:09souvent,
19:09cette France des oubliés.
19:11Et je veux dire
19:11à nos électeurs
19:12que nous ne les oublierons pas
19:14et que nous ne les trahirons pas.
19:15C'est la raison pour laquelle
19:16nous sommes très présents
19:17à l'occasion de ce budget,
19:18précisément pour les protéger.
19:19On a entendu ce que nous disait
19:21tout à l'heure Edgar Becket
19:22sur le timing.
19:24Et je parle sous le contrôle
19:24de Guillaume Daré.
19:25On a l'impression
19:26que ce sera très compliqué
19:27d'aller au bout de la discussion.
19:28Est-ce que vous craignez
19:29que le gouvernement
19:29ne finisse par passer en force
19:31et au fond,
19:31qu'on en arrive à une situation
19:33à peu près similaire
19:34au 49-3 ?
19:35Oui, vous avez tout à fait raison.
19:36Et d'ailleurs,
19:37tout cet été,
19:37je suis venue sur vos plateaux
19:39pour vous dire
19:40que c'était exactement ça
19:41qui allait se passer,
19:42que le gouvernement
19:43est en train d'enfumer
19:44le Parlement et les Français.
19:46On voit bien
19:46la lenteur des débats.
19:48On voit bien les ministres
19:49qui saisissent
19:50la moindre opportunité
19:51pour parler.
19:52Et donc, en fait,
19:52à chaque fois qu'ils parlent,
19:53souvent pour se répéter
19:54et parfois pour ne rien dire,
19:56eh bien, en fait,
19:57il y a le sablier
19:57qui s'écoule.
19:59Et donc, en effet,
20:00moi, ce que je crains,
20:01c'est que le 49-3,
20:03tant détesté par les Français,
20:05soit remplacé
20:06par les ordonnances
20:07savamment préparées
20:09par ce gouvernement.
20:11Ce que dément pour l'instant
20:12le gouvernement.
20:13Merci beaucoup,
20:14Edwige Diaz,
20:14pour avoir été en direct
20:15avec nous
20:16depuis l'Assemblée nationale.
20:18Politiquement,
20:18l'utilisation des ordonnances,
20:20ce serait quand même
20:20très compliqué.
20:21C'est possible, évidemment,
20:22mais sur l'usage politique,
20:23par exemple,
20:23Laurent Wauquiez,
20:24patron des députés
20:25de droite républicaines,
20:27me disait la semaine dernière
20:27que ce serait pire
20:28que le 49-3,
20:29ce serait, on le disait,
20:30Hiroshima et Nagasaki
20:31en même temps.
20:31Ah oui, effectivement,
20:32avec le sens de la mesure
20:33qu'ils caractérisent.
20:34Dans quelques instants,
20:35des témoignages très forts
20:36sur l'antenne de BFM TV,
20:38une femme qui était présente
20:39le soir du Bataclan
20:40et qui a été blessée
20:41sera avec nous
20:43pour nous dire
20:43comment elle a vécu
20:44ce soir-là,
20:45mais aussi, évidemment,
20:45l'après et comment
20:46elle vit cette journée
20:46très, très particulière.
20:48A tout de suite.
20:51Les commémorations
20:52du 13 novembre,
20:53elles commencent
20:53dans une heure maintenant.
20:55Vous les vivrez, bien sûr,
20:56en direct et en intégralité
20:58sur BFM TV.
20:59Regardez cette image
20:59en direct du Stade de France
21:00parce que c'est là
21:02que ça va commencer
21:03et on retrouvera
21:04nos équipes
21:05dans quelques instants.
21:06Ensuite,
21:07il y aura les terrasses
21:08de café et de restaurant
21:09à Paris.
21:11Ce sera à midi et demi
21:11puis en début d'après-midi,
21:13le Bataclan.
21:16Avant ce soir,
21:17les cérémonies
21:18et l'inauguration
21:18d'un jardin,
21:19le Bataclan
21:20où vous étiez.
21:21Sophie Parra,
21:22bonjour à vous.
21:23Merci d'être avec nous.
21:24Ce matin,
21:24vous aviez été
21:25grièvement blessée
21:26ce soir-là.
21:28Évidemment,
21:28la première question
21:29qu'on a envie de vous poser
21:29c'est cette journée
21:30très particulière.
21:31Vous la vivez comment ?
21:33C'est assez bizarre
21:35parce que c'était
21:35il y a dix ans.
21:37C'est loin
21:37et en même temps,
21:39quand on se retourne,
21:39on se rend compte
21:40que c'était hier.
21:41C'est une journée
21:41qui est plus dure
21:44que les autres.
21:44Plus dure ?
21:45Oui.
21:46Les dix ans,
21:47ils piquent un peu.
21:48On prend conscience
21:50de tout le chemin
21:50qui a été fait
21:52de tout le temps
21:53qui est passé
21:54et depuis la fin du procès,
21:55je trouve que
21:57c'est plus compliqué.
21:58Les 13 novembre
21:59sont plus compliqués maintenant.
22:00Vous êtes malgré tout
22:01satisfaite
22:01que ces commémorations ?
22:03Oui, c'est important.
22:04C'est important
22:04qu'on ne nous oublie pas.
22:05C'est important
22:05qu'on pense à nous,
22:07qu'on pense à toutes les personnes
22:08qui sont décédées.
22:09Il ne faut surtout pas nous oublier.
22:11Et vous êtes également satisfaite
22:13de retrouver d'autres personnes
22:15qui ont été blessées ce soir-là
22:16avec qui peut-être vous aviez noué
22:17des liens particuliers ?
22:18Oui, c'est un peu
22:20une réunion de famille en fait.
22:22On est un peu
22:22une grosse famille cabossée
22:23et on va tous se retrouver.
22:25On va se faire des câlins.
22:26Ça va être super.
22:27Cette journée,
22:28vous l'attendiez
22:29ou vous la redoutiez ?
22:31C'est un peu des deux.
22:32C'est un peu les deux
22:33parce que c'est revivre
22:36un peu cette journée-là
22:37heure par heure
22:39et en même temps,
22:40on se dit vivement
22:42qu'on y soit,
22:43qu'elle passe
22:44et qu'on puisse avancer,
22:45qu'on puisse avancer,
22:45qu'on puisse passer
22:46un peu à autre chose.
22:46Alors racontez-nous évidemment
22:47ce soir-là,
22:49qu'est-ce qui s'est passé pour vous ?
22:51Il s'est passé un vendredi
22:53d'une trentenaire parisienne.
22:54À la base,
22:55c'était censé être
22:56une soirée normale.
22:57On va boire des verres
22:59au Batacan café
23:00juste avant le concert.
23:01J'étais avec une amie
23:02et puis on commence le concert.
23:06C'est vraiment
23:07une soirée normale en fait.
23:08Tout le monde est content.
23:09Il y a cette osmose
23:10avec le groupe.
23:11C'est vraiment super.
23:11Et tout à coup,
23:13on entend en fait
23:13ce qui est pour nous
23:15des pétards en fait.
23:16Et là, on se dit
23:16waouh,
23:17en fait,
23:17ils font ça à vraiment
23:18un show à l'américaine.
23:19Il y a des pétards,
23:21c'est cool.
23:21Et en fait,
23:22je pense qu'on commence
23:23à entendre des cris
23:24et on se dit
23:26est-ce que c'est des cris de joie ?
23:27Est-ce que c'est des cris de peur ?
23:28On voit les lumières
23:29qui se rallument,
23:30le groupe qui part.
23:30Et là, on se dit
23:31je pense que comme beaucoup,
23:33Charlie est encore
23:34très présent
23:35dans les esprits en fait.
23:36on se dit
23:37ouais, en fait,
23:39là non, ça pue.
23:39C'est pas des pétards.
23:42Et voilà,
23:43on voit ces trois personnes
23:43qui rentrent,
23:44qui commencent à hurler.
23:45C'est pour la Syrie,
23:46c'est pour l'Irak
23:47et qui tirent sur tout le monde.
23:49Et là, on se dit
23:50ok,
23:51là, en fait,
23:51il y a un attentat
23:52et je suis dedans.
23:53Et vous allez prendre
23:54une première balle ?
23:55En fait,
23:56je me suis retrouvée au sol
23:57allongée assez rapidement
23:58et j'ai senti
24:00un espèce,
24:01comme un coup de marteau
24:02dans ma jambe.
24:03Et en fait,
24:03en me relevant,
24:04j'ai vu,
24:05désolé pour le truc
24:06un peu graphique,
24:06j'ai vu un monticule de chair
24:07sur mon mollet.
24:09Et en fait,
24:09j'ai regardé mon amie,
24:10je lui ai dit
24:10je suis blessée,
24:12j'ai mal.
24:13Et puis,
24:14ouais,
24:14en fait,
24:15j'ai pris,
24:16après,
24:16on a su que j'avais pris
24:17deux balles,
24:18une dans le mollet
24:18et une dans la cuisse
24:19qui étaient remontées
24:20jusqu'à mon bassin.
24:21Et malgré ces deux balles
24:22que vous prenez dans la jambe,
24:23vous allez parvenir
24:24à vous échapper ?
24:26Comment ça s'est passé,
24:27cette exfiltration ?
24:28En fait,
24:30il y a un moment
24:30où ils sont montés à l'étage.
24:32Enfin,
24:32quand ils sont montés au balcon,
24:33il y a eu un espèce
24:34de mouvement de foule.
24:36Moi,
24:36j'étais juste à côté
24:37des toilettes
24:38et il y a une sortie
24:39de secours dans les toilettes.
24:41Et en fait,
24:41je suis sortie par là
24:42avec ce mouvement de foule.
24:44Quand on sort par le passage,
24:46c'est le passage
24:46Pierre Hamelot,
24:47je crois.
24:49En fait,
24:49la première chose
24:50qu'on voit,
24:51c'est des hommes armés encore.
24:52Et notre première réaction,
24:53c'est de leur dire
24:53s'il vous plaît,
24:54ne nous tuez pas.
24:55Parce que...
24:56Alors que ce sont des policiers.
24:57Alors que c'est des policiers.
24:58Et en fait,
24:58ils nous disent
24:58barrez-vous,
24:59et en fait,
25:00on court
25:00et mon amie me met
25:03dans un hall d'immeuble
25:03pour trouver quelqu'un
25:05pour m'emmener à l'hôpital.
25:07Elle trouve un garçon
25:08qui est dans un Uber.
25:10En fait,
25:10elle lui demande
25:11s'ils sont OK
25:11pour nous emmener à l'hôpital.
25:13Et c'est comme ça
25:13que je me suis retrouvée
25:14à Saint-Antoine.
25:15Je pense que j'étais
25:16dans les premiers
25:17à arriver à l'hôpital
25:19parce que,
25:20dans mon souvenir,
25:21les secours
25:21n'étaient pas forcément
25:22encore arrivés.
25:23Il n'y avait pas eu l'assaut.
25:24Il n'y avait rien eu du tout.
25:25Donc,
25:26on savait
25:27dans les hôpitaux
25:28qui se passaient
25:29des choses à Paris,
25:30mais c'est vrai
25:31que j'ai été
25:32dans les premiers à arriver.
25:33Il y a combien de temps
25:33entre les premiers cris
25:35et le moment
25:36où vous arrivez à sortir ?
25:38Je dirais 20 minutes,
25:39une demi-heure.
25:40Et pendant 20 minutes,
25:41une demi-heure,
25:41c'est le cauchemar absolu ?
25:43C'est voir des gens
25:46qui ont peut-être
25:4710 ans de moins que moi
25:48dire à d'autres personnes
25:49« Allez-y,
25:50si vous voulez partir,
25:51vous pouvez partir »
25:52et qu'ils leur tirent
25:53dans le dos
25:53en étant mort de rire.
25:55C'est l'enfer.
25:56C'est quelqu'un
25:57qui meurt sur moi.
25:58et que j'utilise
25:59comme un sac de sable.
26:00Si jamais ils me tirent dessus,
26:02au moins,
26:03je pourrais me protéger.
26:04J'imagine que c'est quelque chose
26:06évidemment qu'on voit
26:06dans d'autres cas,
26:07la télé,
26:08tout là.
26:08Et on se dit
26:09là, en fait,
26:10ça doit être extrêmement dur
26:12de se dire
26:12« En fait, ça y est,
26:13comme vous disiez,
26:14j'y suis ».
26:14En fait,
26:16on pense tout de suite
26:17à Charlie Hebdo.
26:18Je veux dire,
26:19on a imaginé
26:20ce qu'ils ont pu vivre
26:21et puis une fois
26:22qu'on le vit,
26:24c'est vraiment
26:25autre chose.
26:26puis c'est surtout se dire
26:28« Est-ce que je vais vivre ? »
26:31Et en même temps,
26:31c'est sentir mon téléphone
26:33qui vibre contre moi
26:34et me dire
26:34« En fait,
26:36arrête de vibrer,
26:37arrêtez de m'appeler
26:38parce qu'il faut que je disparaisse.
26:41S'ils ne me voient pas,
26:42je ne meurs pas. »
26:43Et c'était surtout ça,
26:44essayer de disparaître
26:46pour pouvoir survivre.
26:48Ce qui est frappant
26:48dans votre récit,
26:49c'est qu'on entend
26:50que vous arrivez
26:50à garder votre sang-froid,
26:51à raisonner
26:51comme vous venez de le faire
26:52alors que vous êtes
26:53en train de vivre
26:54ce que vous êtes en train de vivre.
26:55Rétrospectivement,
26:56vous semblez garder le contrôle.
26:59Ce qui est complètement étonnant
27:00parce que je ne suis pas comme ça.
27:01À la base,
27:01je suis quelqu'un
27:02qui est très spontané,
27:04très vive,
27:05je suis bruyante même,
27:06je dirais.
27:07Non, mais c'est vrai.
27:09Et mon amie
27:11qui est avec moi,
27:12c'est plutôt l'inverse.
27:13C'est une personne
27:13qui est très posée
27:14et en fait,
27:14on a complètement échangé
27:15nos personnalités
27:16à ce moment-là.
27:17Elle, elle pleurait,
27:17elle criait.
27:18Moi, je lui pinçais les fesses
27:18en lui disant
27:19« Tais-toi,
27:19il faut qu'on se taise,
27:21il faut qu'on disparaisse. »
27:22Moi, là, ça ne se voit pas,
27:23mais j'ai énormément
27:24de tatouages en plus
27:24et j'étais en débardeur.
27:27Et à ce moment-là,
27:28je me dis
27:28« Il faut que je mette mon pull
27:29pour pouvoir vraiment me fondre,
27:34disparaître dans le sol. »
27:36Ça, c'est des instincts de survie ?
27:37C'est quoi ?
27:38C'est complètement...
27:38Je pense que c'est ça.
27:39Il y a un moment donné,
27:41c'est plus le...
27:43On ne réfléchit pas,
27:44en fait.
27:45On essaye juste de faire.
27:46Parce que la salle est éclairée
27:47à partir du moment, c'est ça ?
27:49Oui, en fait,
27:50ils ont éclairé assez rapidement.
27:52Et du coup...
27:53C'est encore plus difficile
27:54de se cacher, j'imagine.
27:55C'est ça.
27:55Surtout que moi,
27:56je suis dans la fosse.
27:58Donc, ils passent,
27:59ils repassent,
28:00ils m'enfrôlaient le pied.
28:03Il y avait des fois,
28:04ils passaient,
28:05ils regardaient des gens,
28:06ils rigolaient,
28:06ils leur tiraient une balle
28:06dans la tête
28:07et puis ils repartaient.
28:08Donc, je me disais
28:08« S'ils me frôlent,
28:10il va se passer quelque chose. »
28:12Et à ce moment-là,
28:13je me dis...
28:14En fait, je pense à mes parents.
28:15Je me dis « Mais qu'est-ce que... »
28:17Et c'est bête,
28:18mais c'est « Qu'est-ce que je suis en train
28:20d'infliger à mes parents
28:21et à ma famille ? »
28:22Parce que je sais qu'ils savent
28:24où je suis.
28:25Ils ne savent pas
28:26comment je vais, en fait.
28:28Et en fait,
28:29c'est la première pensée.
28:30Vous pensez aux autres
28:30plus qu'à vous, finalement,
28:31à ce moment-là.
28:32Oui.
28:32Ben oui,
28:33parce que moi,
28:34tant que je suis vivante,
28:35ça va, en fait.
28:35Je veux dire,
28:36je suis en train
28:36de me vider de mon sang,
28:40dont vous nous parlez.
28:41C'est des sentiments
28:42que vous connaissez,
28:43vous aussi,
28:44Mathieu Langlois,
28:45vous qui étiez aussi ce soir-là,
28:46mais avec un regard
28:47un petit peu professionnel,
28:48si j'ose dire,
28:48parce que vous y êtes
28:49en tant que médecin du RAID.
28:50Vous intervenez avec le RAID
28:52qui est présent
28:52ce soir-là au Bataclan.
28:54Vous entrez, vous,
28:55dans cette salle
28:57où le massacre s'est déjà produit.
28:59Racontez-nous ce que vous voyez
29:00en entrant ce soir-là.
29:02Ben, d'abord,
29:03merci beaucoup, Sophie.
29:05Ça m'émeut, évidemment,
29:06d'écouter un témoignage
29:09avec une vision
29:10un petit peu différente,
29:11comme vous l'avez dit.
29:12Alors, nous,
29:13on est arrivé plus tard
29:14par rapport à ton récit,
29:17mais ça montre
29:18dans ce que tes paroles,
29:21j'ai évidemment vu
29:24ce que j'ai vécu
29:25un peu plus tard,
29:26c'est-à-dire à la fois
29:27un chaos total
29:30avec beaucoup de violence.
29:31Avec les téléphones,
29:32les téléphones dont tu parles.
29:33Moi, le problème,
29:35c'est qu'évidemment,
29:36nous, on va être dans l'action,
29:37donc on se met dans une...
29:38On est obligé de se protéger.
29:40Ce qu'on avait beaucoup entendu,
29:40c'est que quand les colonnes entrent,
29:42ce qui les frappe,
29:43c'est tous les écrans des téléphones.
29:44Moi, je n'ai jamais dit ça
29:45parce que, honnêtement...
29:47Ce n'est pas ça qui frappe,
29:47je pense.
29:48Non, mais surtout,
29:49avant de rentrer,
29:52alors là,
29:52on est traversé par de la peur,
29:53par beaucoup de choses,
29:54mais une fois qu'on est à l'intérieur,
29:56on est tellement concentré
29:57sur ce qu'on doit faire
29:59et évidemment,
30:01d'être le plus efficace possible
30:02sur nos actions.
30:04La menace est toujours là.
30:06Et donc,
30:07on se met dans une...
30:09Ce n'est pas qu'on devient des robots
30:10ou quoi que ce soit,
30:11mais on se met dans une bulle sensorielle,
30:14un petit peu.
30:15Et moi, honnêtement,
30:16les portables,
30:17les visages,
30:18je m'en souviens,
30:19des paroles,
30:20des regards,
30:21des souffrances.
30:22Mais encore une fois,
30:23je suis médecin.
30:23Vous vous y êtes déjà parti
30:24quand l'aurait d'être arrivé ?
30:25Oui, oui, probablement.
30:26Moi, j'ai dû partir
30:27sur les délais que...
30:28En fait, vous vous êtes succédé
30:29visiblement, chronologiquement,
30:30vous sortez quand vous
30:31vous allez rentrer.
30:32Mais ce que je voulais dire
30:34par rapport à ce qu'a dit Sophie,
30:36c'est-à-dire qu'à la fois,
30:37il y a énormément de violence
30:38dans son récit
30:39et de la sidération
30:40qui nous glace tous,
30:42même dix ans après.
30:44Mais ce que je retiens,
30:45c'est ce qu'elle a dit aussi après.
30:47C'est-à-dire qu'elle a trouvé
30:49des ressources,
30:50une énergie insoupçonnée.
30:52Et ça...
30:53C'est l'adrénaline,
30:54c'est médical,
30:55ça s'explique aussi.
30:55Non, non, mais aujourd'hui,
30:56elle est là.
30:56Ah oui, aujourd'hui, bien sûr.
30:57Mais ce que je veux dire,
30:59c'est que ça...
31:00Alors, les victimes l'ont vécu,
31:02il y a des citoyens
31:03qui se sont portés au secours,
31:05qui ont aussi eu ce courage-là.
31:07Et puis, moi,
31:08j'ai aussi le souvenir
31:09de tous les policiers
31:10qui étaient là.
31:11Alors, je ne parle pas du RAID
31:12qui était, on va dire,
31:13très entraîné, préparé
31:15à ces situations-là.
31:16Mais j'ai vu chez des policiers
31:18la même sidération
31:20et la même violence
31:23dans leurs yeux,
31:24mais aussi cette capacité
31:25à se surpasser
31:27et à faire face.
31:29Et on est aux 10 ans
31:30de cette date tragique.
31:33Et je pense que c'est
31:33ces messages-là
31:34qu'il faut retenir
31:36parce que c'est les plus positifs.
31:38Tous ces témoignages,
31:38Asdine Ahmed Chaouj,
31:39vous les avez entendus
31:40lors du procès,
31:40vous étiez présent tous les jours.
31:42Est-ce que,
31:43de ce que vous avez ressenti,
31:44à ce moment-là,
31:45vous avez vu
31:46chez toutes les victimes
31:47que vous avez croisées
31:48un avant et un après procès ?
31:49Oui, bien sûr.
31:50Déjà, j'ai vu.
31:51Sophie, je l'ai même interrogé.
31:53Donc, tout à l'heure,
31:53quand on s'est vu dans les coulisses,
31:54il y a quand même
31:54une petite émotion.
31:56Vous n'étiez pas revu
31:56depuis le procès ?
31:57Non, c'est pas revu.
31:58Non, c'est pas revu.
31:59On l'avait interviewé
31:59pour Quotinien à l'époque.
32:00Je travaillais pour Quotinien
32:01sur TMC.
32:02Et oui, évidemment,
32:03un avant et un après.
32:04En plus, pour les journalistes
32:05qui ont couvert ces sujets,
32:07on était un peu,
32:09on va se dire,
32:09en phase 1,
32:11comme tout le monde,
32:12acteur, spectateur
32:13presque de l'intérieur.
32:14On a tous un ami
32:15qui était intérieur,
32:16on a perdu quelqu'un.
32:18Et assez vite,
32:18il a fallu se replonger
32:20dans, comme je vous regarde,
32:21ici à BFM,
32:22il a fallu se replonger
32:23dans l'expertise,
32:24dans la recherche
32:24de témoignages et autres.
32:26Et c'est vrai
32:26que ce qui peut-être
32:27m'a marqué,
32:28c'est la variété
32:29de ces petites histoires
32:30qui font cette grande histoire.
32:31Je me souviens, par exemple,
32:33c'était à la Belle Équipe,
32:33il y a beaucoup de témoignages,
32:34c'est difficile d'en tirer.
32:35À la Belle Équipe,
32:36il y avait cette jeune femme
32:37qui fêtait son anniversaire,
32:38je crois,
32:38c'est 28 ans.
32:40Et elle a envoyé
32:41à une partie du groupe
32:42rendez-vous à la Belle Équipe
32:44et à l'autre,
32:44elle a fait une erreur
32:45avec le correcteur d'orthographe,
32:46elle a envoyé
32:46à la Belle Époque,
32:47qui est un autre barque,
32:48je crois, dans le 19ème.
32:48Et ils vivent à cause de ça.
32:50Et ceux qui ont reçu
32:52la Belle Époque
32:52ont été sauvés.
32:54Et c'est toutes ces histoires
32:55qui nous replongent.
32:56On s'était, pour certains,
32:58promis de ne pas retravailler
32:59sur ce sujet.
33:00En fait, on est rattrapé
33:01sans arrêt
33:01par un anniversaire,
33:03par un livre,
33:03par un documentaire.
33:04Alors, c'est vrai
33:05que sur l'après,
33:05vous avez raison de le souligner,
33:07Sophie Parra,
33:07il y a des choses
33:08malgré tout magnifiques.
33:10Vous avez notamment
33:10une petite fille.
33:11Depuis, ça ne vous a pas empêchée
33:13de continuer à avancer,
33:14malgré le traumatisme,
33:15malgré les blessures.
33:17La vie,
33:17elle continue à gagner.
33:20Je pense qu'il y a
33:20un moment donné
33:21où, en fait,
33:23on n'a pas le choix.
33:23Il faut qu'on avance.
33:25Je veux dire,
33:25on a toujours
33:26cet énorme boulet.
33:27Et puis,
33:28comme le dit Asdine,
33:29en fait,
33:30le procès,
33:30il a fait du bien.
33:32Il a fait beaucoup de mal,
33:33mais il a fait du bien aussi.
33:35Et à un moment donné,
33:37la vie,
33:38elle continue.
33:39Moi,
33:39j'ai pu tomber enceinte.
33:43Alors,
33:43à la base,
33:44je n'étais pas censée
33:45pouvoir,
33:45je ne pouvais pas
33:45parce que les blessures
33:46que j'ai eues
33:46avaient fait que
33:47je ne pouvais pas
33:48avoir ma fille naturellement.
33:49Donc,
33:50on est passé par fécondation
33:51in vitro.
33:52Ça a pris du premier coup.
33:53Il y a quand même
33:54un moment où on se dit
33:55dans tout ça,
33:56j'ai quand même eu
33:56une chance immense.
33:58Donc,
33:59on essaie juste
34:00à la fin de prendre
34:01le positif
34:01pour pouvoir avancer.
34:03Vous avez fait une BD aussi.
34:05Je sais que ça vous a aidé
34:06à poser des mots.
34:07Et quels mots
34:08vous choisissez
34:08pour votre fille
34:09qui peut-être
34:09vous pose des questions
34:10quand elle vous voit
34:11monter à Paris
34:12pour les commémorations.
34:13Est-ce que vous arrivez
34:13à lui en parler
34:14ou est-ce que pour l'instant,
34:15c'est quelque chose
34:15qu'on n'aborde pas
34:16parce qu'il y a un gros enjeu
34:17de mémoire collective aussi ?
34:18Ma fille,
34:20elle a six ans.
34:21Donc,
34:21pour l'instant,
34:22ce que je lui ai dit,
34:24c'est que
34:24quand j'habitais à Paris,
34:26j'étais allée à un concert.
34:27Il y a des messieurs
34:28qu'elle appelle
34:29les méchants messieurs.
34:30Il y a des messieurs
34:31qui sont venus
34:32dans la salle,
34:33qui m'ont fait du mal,
34:33qui ont fait du mal
34:34à d'autres personnes.
34:35Et maintenant,
34:36ils sont en prison
34:36parce qu'elle m'a vue
34:37monter à Paris
34:38pour le procès.
34:38Déjà,
34:40à l'époque,
34:41elle avait 2-3 ans
34:42donc elle ne comprenait pas trop.
34:44Mais voilà,
34:44elle sait qu'il y a ça.
34:47Après,
34:47c'est une histoire
34:48qu'elle s'approprie elle-même
34:49puisque des fois,
34:50elle en parle
34:50à ses copains à l'école.
34:53Elle réécrit un peu le truc
34:54en disant
34:54un jour,
34:55ma maman,
34:57les méchants messieurs
34:57qui sont venus,
34:57lui ont tapé sur la jambe
34:58et maintenant,
34:58ils sont en prison.
35:00Les questions viendront
35:01au fur et à mesure.
35:02Mais après,
35:03ça la travaille.
35:04J'ai une jambe
35:06avec 80 centimètres
35:07de cicatrice
35:07donc voilà,
35:08elle le voit,
35:09elle le sait
35:09donc elle me pose des questions.
35:11À un moment donné,
35:12je pense que ces questions
35:13vont être plus précises
35:13et il va falloir
35:15que je lui raconte
35:17et elle a feuilleté
35:17ma BD aussi
35:18donc des fois,
35:19elle voit juste les images
35:21et elle dit
35:21« Ah, eux,
35:22c'est les méchants messieurs. »
35:22Je dis « Oui,
35:23en effet,
35:23c'est les méchants messieurs. »
35:24Puis elle est fière,
35:25elle est dans ma BD
35:25donc elle dit
35:26« Ah, ça c'est moi. »
35:28La vie continue.
35:29Merci de ce témoignage,
35:30Sophie Parra.
35:31Merci infiniment
35:31également Mathieu Langlois.
35:33Azine,
35:33on vous retrouve tout à l'heure
35:35à 11h30
35:36pour les cérémonies.
35:38C'est l'heure
35:38des points de vue
35:39où il sera également
35:41question du terrorisme
35:43avec François Clémenceau
35:44qui va nous rejoindre
35:45parce que François,
35:46ce que vous nous dites
35:47ce matin,
35:48c'est que dix ans après,
35:49non,
35:50l'État islamique,
35:51même si on a entendu
35:52tout à l'heure
35:52la mesure
35:53du ministre de l'Intérieur
35:55Laurent Nunez
35:55dire que le risque
35:57d'une projection
35:57de l'État islamique
35:58n'était pas très probable.
36:00Je crois que c'est ça
36:00son expression.
36:01L'État islamique
36:02n'est pas mort.
36:03Il a été sérieusement
36:05éradiqué en 2019
36:06lorsque la coalition
36:08internationale
36:08contre Daesh
36:10s'est mobilisée
36:12pendant plusieurs mois
36:13à Raqqa
36:13puis à Mossoul
36:14dans cette coalition
36:16qui fait 80 pays.
36:18C'est quand même
36:18assez considérable
36:19et qui,
36:20avec les Kurdes aussi,
36:21qu'on oublie souvent
36:22mais dont il faut rappeler
36:23l'importance,
36:24ont effectivement réussi
36:25à terrasser
36:26le califat de Daesh
36:28en Syrie
36:29comme en Irak.
36:29Mais c'est vrai
36:30que Daesh
36:31n'a pas disparu.
36:32Laurent Nunez
36:33le disait exactement
36:34dans ses termes
36:35ce matin
36:35sur BFM TV.
36:37Le type d'attaque
36:38comme celle
36:38qu'on a connue
36:39malheureusement
36:39il y a dix ans
36:40le 13 novembre
36:41est moins probable
36:42parce que
36:43le niveau
36:45de coopération
36:46entre tous les services
36:47de renseignement
36:48s'est renforcé
36:49y compris à l'international
36:51l'affaiblissement
36:52de l'état islamique
36:53fait que
36:54c'est beaucoup
36:55moins probable.
36:56En même temps
36:57ça fait depuis
36:58onze mois maintenant
36:58en Syrie précisément
37:00depuis la chute
37:00de Bachar Al-Assad
37:01et depuis l'arrivée
37:02des factions islamistes
37:04dirigées par
37:05Mohamed El-Chara
37:05qu'il y a une forme
37:06de relative
37:09dispersion
37:11en fait
37:11de ces forces
37:12Daesh
37:13qui ont réussi
37:14à se remobiliser
37:15à retrouver
37:15de la mobilité
37:16à se doter
37:19de nouveaux armements
37:19en particulier
37:21sur ce qui restait
37:21de l'armée
37:22de Bachar
37:22et qui aujourd'hui
37:23continuent
37:24à être menaçantes
37:26sans oublier
37:26qu'il y a aussi
37:27150 anciens combattants
37:28de Daesh
37:29français
37:29qui se trouvent
37:30aujourd'hui
37:30dans des camps
37:31gardés par les coups.
37:31Alors résurgence en Syrie
37:33mais activité aussi
37:34du côté de l'Asie centrale.
37:35Oui vous le voyez
37:36sur cette carte
37:37aujourd'hui
37:38ce qui est considéré
37:39comme la menace
37:39la plus prégnante
37:40et la plus forte
37:41elle vient non plus
37:42du Levant
37:43mais effectivement
37:43de toute cette grande région
37:45que les islamistes
37:46eux-mêmes radicaux
37:47appellent le Khorasan
37:48c'est-à-dire
37:48une grande région
37:49qui va du Pakistan
37:50à l'Afghanistan
37:51et jusqu'en Ouzbékistan
37:52et qui est déjà responsable
37:54de deux grands attentats
37:56qui ont marqué les esprits
37:57le premier en janvier 2024
37:59c'était en Iran
38:00au moment des obsèques
38:03du général Soleimani
38:05vous savez
38:05qui était l'un des grands chefs
38:06des immunités d'élite
38:08de gardien de la révolution
38:09et là il y avait eu
38:1184 morts
38:11et puis cet attentat
38:13dont on se souvient aussi
38:14à Moscou
38:15contre le Crocus City Hall
38:18le Bataclan russe
38:19en quelque sorte
38:19143 morts
38:21et ça effectivement
38:23ça nous a permis
38:24de constater
38:24à quel point
38:25Daesh au Khorasan
38:27était capable
38:27de téléguider des actions
38:29depuis là-bas
38:30vers l'Europe
38:31et notamment
38:32auprès des communautés
38:33tchétchènes
38:33ou du Caucase
38:34qui sont aujourd'hui
38:35en Europe
38:35et en France
38:36l'actualité internationale
38:37l'actualité politique
38:39et économique
38:39également
38:40avec les débats
38:41qui se poursuivent
38:42Lucie
38:42du côté de l'Assemblée nationale
38:44et hier
38:45les députés
38:45ils ont voté
38:45un nouveau congé de naissance
38:46de deux mois
38:47alors sur le papier
38:47évidemment
38:48tout le monde dit
38:48super
38:49on pourra s'occuper des enfants
38:50sauf que
38:51tout ça
38:52ça a un coût
38:52et vous dites
38:52on n'a pas les moyens
38:53bah oui
38:54ça surprend un peu
38:54dans le contexte actuel
38:55ce congé
38:56il va vous permettre
38:57de prendre
38:57deux mois supplémentaires
38:59pour chaque parent
38:59vous toucherez
39:0070% de votre salaire net
39:02la première année
39:0260% le deuxième mois
39:04pardon
39:04et ça va coûter
39:05300 millions d'euros
39:07à l'état
39:08chaque année
39:09alors l'idée
39:10elle avait été lancée
39:11par Emmanuel Macron
39:11en janvier de 24
39:13l'idée c'était
39:13d'amorcer
39:14le réarmement
39:15démographique
39:16de la France
39:16le problème
39:17c'est que
39:17pour redonner confiance
39:18aux français
39:19et leur donner envie
39:20de faire des bébés
39:20il faut avant tout
39:21engager le réarmement
39:22économique et budgétaire
39:24et on n'en prend
39:24absolument pas le chemin
39:26vous l'avez vu
39:26ces derniers jours
39:27Julien
39:27alors c'est vrai
39:28qu'il aime beaucoup
39:29ces métaphores
39:30guerrières
39:30le président
39:31réarmement démographique
39:32voilà
39:33mais les députés
39:33peuvent faire des économies
39:34ailleurs
39:35pour financer cette charge
39:36bah oui
39:36mais ils font l'exact inverse
39:37vous l'avez vu
39:38ces derniers jours
39:39les députés ont terminé
39:40leurs travaux
39:40cette nuit
39:41ils viennent d'envoyer
39:42leurs copies au Sénat
39:43ils ont très lourdement
39:45alourdi la dette
39:46de la sécurité sociale
39:47vous savez qu'ils ont
39:48suspendu la réforme
39:49des retraites
39:50ça coûtera 2 milliards
39:51à l'horizon 2025
39:52et il y avait des mesures
39:54qui étaient prévues
39:54pour compenser cette suspension
39:56et bah là aussi
39:56les députés ont dit non
39:57ils ont dit non
39:58à la taxe sur les mutuelles
40:00ils ont dit non
40:00au gel des prestations sociales
40:02tous les députés
40:03affichent un attachement
40:04immense à la sécurité sociale
40:05qui fête ses 80 ans
40:06vous le savez
40:07et ils sont en train
40:08de torpiller le système
40:09et ce débat
40:10il consterne quelqu'un
40:11que vous avez
40:12pu avoir au téléphone
40:14à qui vous avez pu parler
40:15Guillaume
40:16qui ne s'exprime pas
40:16beaucoup publiquement
40:17mais qui vous a
40:18quand même confié
40:19un peu son état d'esprit
40:20et son silence en dit long
40:21il s'agit de François Bayrou
40:22Ah vous ne l'entendez pas
40:23vous ne l'entendez plus
40:25depuis qu'il a cité Batignon
40:26il ne s'est pas exprimé
40:28depuis son départ
40:29mais je peux vous dire
40:29que lui
40:30il écoute tout
40:31il regarde tout
40:32et il scrute tout
40:33rien ne lui échappe
40:34de ce qui se passe
40:34du débat budgétaire actuel
40:35et certainement pas
40:36la suspension
40:37de la réforme des retraites
40:38qui a été votée hier
40:39d'autant plus que rappelez-vous
40:40lui-même avait posé
40:42l'idée d'un fameux conclave
40:44notamment sur cette question
40:45des retraites
40:46qui n'avait pas abouti
40:47et pourtant il y a
40:48certaines des mesures
40:49issues du conclave
40:49qui ont été votées hier
40:52notamment sur la question
40:53évidemment
40:53des retraites
40:54des carrières longues
40:55et des retraites
40:56des femmes
40:57c'est finalement le point commun
40:58avec Sébastien Lecornu
40:59c'est que c'est ce dossier
41:00des retraites
41:00qui avait permis à François Bayrou
41:01dans un premier temps
41:02de se maintenir
41:04grâce à ce conclave
41:05c'est pour l'instant
41:06ce dossier des retraites
41:07qui permet à Sébastien Lecornu
41:08d'étirer son bail
41:09à Matignon
41:10ça montre aussi
41:10que finalement
41:11ils ont le même interlocuteur
41:12ce sont les socialistes
41:13finalement
41:14qui décident de leur avenir
41:15et c'est Olivier Faure
41:17aujourd'hui
41:17qui dicte en partie sa loi
41:18et il en pense quoi alors ?
41:20il n'en pense pas du bien
41:21son silence
41:21je peux vous le dire
41:22c'est en soi
41:23une prise d'opposition politique
41:25et clairement
41:26une désabrobation
41:27de ce qui est en train
41:28de se passer
41:29derrière ce silence
41:30clairement
41:31il y a le sentiment
41:32quand on échange avec lui
41:33qu'il y a
41:34finalement
41:34un gouvernement
41:35qui lâcherait tout
41:36et qui aurait abandonné
41:37la réduction
41:38effectivement
41:38de la dette
41:39et des déficits
41:40lui qui a souhaité
41:41incarner finalement
41:42cette prise d'opposition
41:43essayer de faire prendre
41:44conscience aux Français
41:45cette question de la dette
41:47le sentiment aussi finalement
41:49que c'est le coût politique
41:51qui a été effacé
41:52en disant
41:52finalement c'est pas bien grave
41:54ce que ça va coûter économiquement
41:55mais l'objectif c'est de se maintenir
41:56il ne veut pas
41:57pour l'instant
41:58prendre la parole
41:59Julien
41:59pour ne pas avoir l'air du mauvais joueur
42:01pas pour l'instant
42:02les coulisses dévoilées tous les jours
42:04par Guillaume Daré
42:05par nos éditorialistes
42:07merci beaucoup
42:08coulisses
42:08sur la décision
42:10le vote
42:11plutôt
42:11des députés
42:12tout à l'heure
42:13qui ont décidé
42:13de ne pas supprimer
42:14l'abattement
42:15dont bénéficient
42:15les retraités
42:16on vous donne
42:16les chiffres
42:17les circonstances de ce vote
42:18dans quelques minutes
42:19attention
42:19il est précisément 11h
42:22vous êtes dans Arnaud Direct
42:24et dans quelques instants
42:24nous assisterons ensemble
42:26au début des commémorations
42:28en mémoire des victimes
42:29du 13 novembre
42:3010 ans après
42:31les cérémonies commenceront
42:33au Stade de France
42:34nous serons sur place
42:35bien sûr
42:35direction ensuite
42:36les terrasses parisiennes
42:37puis le Bataclan
42:38parmi ceux qui étaient présents
42:39ce soir là
42:40au concert
42:41il y avait un médecin
42:43il a tout vu
42:44depuis le balcon
42:45il nous racontera
42:45ce qu'il a vécu
42:47et ce qui a changé
42:48depuis pour lui
42:49après cette soirée
42:50terrible
42:51et puis
42:51le débat parlementaire
42:52il se poursuit
42:53pendant ce temps là
42:54avec des amendements
42:55qui sont étudiés
42:55les uns après les autres
42:56par les députés
42:58il y a eu un vote
42:59ce matin
43:00sur la suppression
43:01de l'abattement
43:02dont bénéficient
43:03les retraités
43:04cette suppression
43:04a été rejetée
43:06par les députés
43:07on vous explique pourquoi
43:08dans quelques secondes
43:09c'est pas
43:09et on commence
43:17par un tout dernier point
43:18sur l'info
43:19avec vous
43:20Pauline Pioche
43:21en ce 13 novembre
43:232025
43:24la France rend donc
43:25hommage aux victimes
43:25des attentats
43:26d'il y a 10 ans
43:27une journée consacrée
43:28à ces 132 personnes
43:29qui ont été tuées
43:30350
43:31plus de 350
43:32blessés
43:33vous allez voir
43:34ces images
43:35voilà
43:35en direct
43:36depuis
43:36la place de la république
43:38à Paris
43:38où de nombreux français
43:39se recueillent déjà
43:40depuis même hier
43:41des hommages prélus
43:42donc toute la journée
43:43ce sera évidemment
43:44à suivre
43:45sur BFM TV
43:47l'un des lieux
43:47ciblés par l'un des trois
43:49commandos terroristes
43:50c'est le stade de France
43:51où vous vous trouvez
43:51Clémence Dibout
43:52bonjour Clémence
43:53c'est là qu'une première
43:54cérémonie va débuter
43:55d'ici une demi-heure
43:57le président de la république
44:01est intervenu ici
44:02à 11h30
44:03pour se rendre
44:03près de la plaque
44:04commémorative
44:04à Manuel Diaz
44:05il y a déjà
44:06beaucoup de monde
44:07on a vu par exemple
44:08Stéphane Peux
44:08le sénateur
44:09Saint-Denis
44:10Mathieu Anotin
44:10le maire
44:12de la ville
44:12de Saint-Denis
44:14ça devrait commencer
44:15notamment par
44:16des discours
44:18notamment un discours
44:19de la fille
44:19de Manuel Diaz
44:21et puis un dépôt de gerbe
44:22notamment par la veuve
44:23et également sa famille
44:25puis une minute de silence
44:27en l'hommage
44:28de ce premier mort
44:30de cet attentat
44:31de novembre 2016
44:32il est 21h16
44:33quand Manuel Diaz
44:35était ici
44:36pour déposer des clients
44:37au stade de France
44:38il a été tué
44:39lors d'une première attaque
44:40kamikaze ici
44:41les trois terroristes
44:42dans trois explosions différentes
44:43sont également morts
44:45s'en suivra
44:45une très longue nuit
44:46dont la France se rappelle
44:48et qui sera donc commémorée
44:49aujourd'hui
44:49cette plaque commémorative
44:51elle avait été déposée
44:51en 2016
44:53un an après les attentats
44:54et cette fois-ci
44:55et bien en dix ans après
44:57ce sera le président
44:58de la République
44:59qui viendra solennellement
45:00ici rendre hommage
45:01à cette toute première victime
45:03il avait 62 ans
45:05il venait de Reims
45:06il venait pour travailler
45:06déposer des clients
45:07il a été tué
45:08dans cette explosion
45:09aux abords
45:10du stade de France
45:10merci beaucoup
45:12Clémence
45:13Julie Roder
45:14à vos côtés
45:14pour les images
45:15je retournerai bien sûr
45:16au stade de France
45:17lorsque les cérémonies
45:18commenceront d'abord
45:19l'Assemblée nationale
45:20Pauline avec un vote
45:22ce matin sur la niche fiscale
45:23dont bénéficient
45:23les retraités
45:24ne sera pas supprimé
45:25les députés ont voté
45:26ce matin
45:27dans le détail
45:28213 pour
45:3017 contre
45:32vous savez le gouvernement
45:32qui avait en fait proposé
45:33de remplacer
45:34cet abattement fiscal
45:35de 10%
45:36par une déduction
45:37forfaitaire
45:38de 2000 euros
45:38par ailleurs
45:39une multitude de taxes
45:41vont être examinés
45:42également aujourd'hui
45:43dont celle qui concerne
45:44les fameux
45:45les petits colis
45:45l'actualité
45:46l'agenda judiciaire
45:47surtout
45:48avec un procès
45:50pour Nicolas Sarkozy
45:51en appel
45:51ce sera dans 4 mois
45:52du 16 mars
45:53au 23 juin prochain
45:55dans l'affaire
45:56des financements libyens
45:57l'ancien chef d'état
45:59qui a été condamné
46:00je vous le rappelle
46:00le 25 septembre
46:01à 5 ans de prison
46:02pour ferme
46:03pour association
46:03de malfaiteurs
46:04on le voit ici
46:04au lendemain de sa libération
46:05à la sortie
46:06d'un restaurant
46:08où il avait déjeuné
46:09avec sa femme
46:10des interpellations
46:11ce matin
46:11après l'incendie
46:12d'un immeuble
46:13vous vous souvenez
46:14de ces images
46:14évidemment terribles
46:15à rire la pape
46:164 au total
46:17dans le cadre
46:18d'une vaste opération
46:18de police
46:19en banlieue lyonnaise
46:205 jours après
46:21le tournage
46:21d'un clip illégal
46:22de musique
46:23qui a dégénéré
46:24à la fois en violence
46:24contre les forces de l'ordre
46:25et puis en incendie
46:26de cet immeuble
46:27le rappeur de 18 ans
46:29qui est à l'origine
46:30de ce clip
46:31qui est d'ailleurs
46:31originaire du Rhône
46:32fait partie des personnes
46:33qui ont été interpellées
46:34ce matin
46:35à noter également
46:36qu'il y a eu
46:36une dizaine de perquisitions
46:38Merci beaucoup Pauline
46:40l'un des événements
46:42dont vous nous parlez
46:42c'est le rejet
46:43ce matin
46:44de la suppression
46:45de l'abattement
46:45dont bénéficient
46:46les retraités
46:46on va aller
46:47à l'Assemblée nationale
46:48pour en savoir
46:48un petit peu plus
46:49sur ce qui s'est passé
46:49parce qu'évidemment
46:50ça concerne
46:51de très très nombreuses
46:52personnes en France
46:53tous les retraités
46:53qui payent des impôts
46:54Edgar Bequet
46:55comment ça s'est passé
46:57ce vote
46:57ce matin
46:58quand on regarde
46:59les chiffres
47:00il n'y a pas eu
47:00vraiment débat
47:00en réalité
47:01Oui Julien
47:03c'était l'un
47:04des principaux
47:05points chauds
47:06de cette nouvelle journée
47:07ici à l'Assemblée nationale
47:09et donc
47:09cette suppression
47:10de l'abattement
47:12sur les pensions
47:13de retraite
47:14de l'abattement
47:14de 10%
47:15sur les pensions
47:16de retraite
47:16a donc été rejeté
47:18par les députés
47:19en partie
47:19grâce aux députés
47:21du Rassemblement national
47:22mais aussi
47:22grâce aux députés
47:24de la gauche
47:26seule une poignée
47:27de députés
47:28Horizon
47:29et de députés
47:30Renaissance
47:30étaient favorables
47:32à cette suppression
47:33dont l'ancien ministre
47:35de la fonction publique
47:35Guillaume Casbarian
47:37avec qui
47:37je me suis entretenu
47:39il y a seulement
47:39quelques minutes
47:40Guillaume Casbarian
47:41qui déplore
47:42le résultat
47:43de ce vote
47:44il était favorable
47:46à la suppression
47:46de l'abattement
47:47de 10%
47:48sur les pensions
47:49de retraite
47:50je vous le disais
47:51nouvelle journée
47:52d'examen
47:53du projet de loi de finances
47:55aujourd'hui
47:55à l'Assemblée nationale
47:56on parle toujours
47:57de la partie recette
47:58du budget
47:59de l'Etat
48:00cet après-midi
48:01les députés
48:02vont débattre
48:03de la contribution
48:04à l'Union européenne
48:05autre mesure forte
48:07qui va aussi
48:07être débattue
48:08aujourd'hui
48:09vous savez
48:09la taxation
48:10de petits colis
48:12qui viennent
48:13de pays
48:13hors Union européenne
48:15cette mesure
48:15pourrait être débattue
48:17soit ce soir
48:18soit demain matin
48:19cela va dépendre
48:20du rythme
48:21d'examen
48:21des débats
48:22parce que
48:23je vous le disais
48:24il reste encore
48:24plus de 1500
48:25amendements
48:26à examiner
48:27dans la partie
48:28recette
48:28du budget
48:29de l'Etat
48:30ça fait beaucoup
48:31sachant que
48:32le vote solennel
48:33doit avoir lieu
48:34lundi prochain
48:35le 17 novembre
48:36prochain
48:36dans quelques jours
48:37donc nous ne sommes pas
48:39très optimistes
48:39me confier tout à l'heure
48:41une source parlementaire
48:42ça semble même
48:43mission impossible
48:43merci beaucoup
48:44Edgar
48:45en direct de l'Assemblée nationale
48:46où c'est Olivier Grégoire
48:47qui est en train de s'exprimer
48:48vous voyez ici l'image en direct
48:49il y a deux députés
48:50qui sont avec nous
48:50sur ce plateau
48:52l'un est Macroniste
48:53c'est Pierre Cazeneuve
48:53député ensemble
48:54pour la République
48:55des Hauts-de-Seine
48:56et l'autre
48:57est un député
48:58de la gauche
48:59Aurélien Taché
49:00député de Sergi Pontoise
49:01d'abord
49:01Pierre Cazeneuve
49:02vous étiez ce matin
49:04pour le vote
49:04ou pas ?
49:04j'étais en chemin pour ici
49:06et en rendez-vous juste avant
49:07donc je n'y étais pas
49:07j'aurais voté favorable
49:08enfin j'aurais voté contre
49:10l'amendement de suppression
49:11voilà j'aurais tenté
49:13de préserver cette suppression
49:14donc vous regrettez ce vote
49:16vous regrettez ce résultat
49:17dites-nous pourquoi
49:17oui parce qu'il faut demander
49:20un effort à tout le monde
49:21on sait la crise budgétaire
49:23dans laquelle on est aujourd'hui
49:25et on ne peut pas
49:25l'idée est de demander
49:27un maximum d'efforts
49:29qui soient le mieux réparti possible
49:30le plus juste possible
49:31et donc cet effort-là
49:32on l'a demandé principalement
49:33aux grandes entreprises
49:34c'est ce qu'on a fait
49:35avec cette IS exceptionnelle
49:37sur les 40 entreprises
49:39les plus importantes
49:40c'est ce qu'on a fait
49:40avec un certain nombre
49:43la contribution
49:44sur les très très hauts revenus
49:45les personnes gagnent
49:45plus de 250 000 euros par mois
49:46mais on voit bien
49:47que c'est un effort collectif
49:48qui est demandé
49:49or cet effort
49:50il ne peut pas reposer
49:50que sur les actifs
49:51il faut qu'il soit partagé
49:53ça ne peut pas être
49:53que sur les retraités non plus
49:54moi je suis contre
49:55cette guerre générationnelle
49:56que certains essayent d'installer
49:58mais tout le monde comprend
50:00qu'il faut faire des efforts
50:01aujourd'hui
50:01peut-être que c'était
50:02cet amendement
50:03peut-être que ce dispositif
50:04il était un peu trop massif
50:05il y avait des corrections à faire
50:06parce que cet effort
50:07d'1,2 milliard
50:08était très important
50:09à demander aux retraités
50:10mais en tout cas
50:11moi j'étais pour
50:11avoir un effort équilibré
50:13il faut avoir ce discours de vérité
50:14tout le monde doit faire des efforts
50:15ça ne peut pas reposer
50:16que sur les actifs
50:17c'est impossible
50:18on est en train d'étouffer
50:19toute une partie de la population
50:21sur qui repose aujourd'hui
50:23l'ensemble des efforts
50:24et l'ensemble des cotisations
50:24pour dire les choses clairement
50:25Aurélien Taché
50:26est-ce que cet amendement
50:27enfin cette suppression
50:28n'a pas été rejetée
50:29pour des raisons strictement électorales
50:31parce qu'on sait que
50:31les retraités aux élections
50:33se mobilisent davantage
50:33que les autres
50:34non non
50:35écoutez nous
50:36depuis le départ
50:37on a un principe simple
50:38on dit que pour demander
50:39des efforts aux uns ou aux autres
50:40comme Pierre Cazeneuve
50:41le dit à l'instant
50:42il faut commencer par en demander
50:43à ceux qui peuvent en faire le plus
50:45et notamment aux grosses entreprises
50:46notamment aux gros patrimoines
50:48et on peut refaire le débat
50:49sur les recettes
50:49ce sont les retraités
50:53qui payent des impôts
50:53vous savez très bien
50:54que de cette part d'effort là
50:56il n'a quasiment pas été question
50:58on a eu
50:59Pierre Cazeneuve nous dit
51:00il y a eu une surtaxe
51:00sur l'impôt sur les sociétés
51:02au final
51:02on les remet au niveau
51:03où Emmanuel Macron
51:04les avait trouvés en 2017
51:05le taux à 25%
51:07il avait déjà été réduit
51:08depuis des années
51:09arrêtez
51:11rétablir quelque chose
51:13qui existait avant
51:13les gens ne le prennent pas vraiment
51:14comme quelque chose
51:15qui soit un progrès
51:166 milliards d'efforts
51:16demandés aux entreprises
51:17il faut arrêter de plaisanter
51:18les seuls à qui on ne demande pas d'efforts
51:20c'est les gros patrimoines
51:21et les grandes entreprises
51:22par contre c'est vrai
51:22que tous les autres
51:23ils y passent
51:23les retraités
51:24les gens qui perçoivent
51:25l'allocation pour adultes handicapés
51:27l'hôpital
51:27les malades
51:28sur les 7 milliards
51:29que devait contenir
51:31la hausse de l'ondame
51:32la hausse du budget
51:33des hôpitaux
51:33on aura seulement
51:34grâce aux socialistes
51:35merci messieurs
51:37les socialistes
51:371 milliard qui sera préservé
51:40sinon il y a quand même
51:406 milliards d'économies
51:41vous savez
51:42hier devant l'Assemblée nationale
51:43il y avait un collectif
51:44qui s'appelle
51:44Cancer en colère
51:45qui manifestait
51:46c'est des gens
51:46qui sont donc
51:47atteints de pathologies
51:48extrêmement graves
51:48de cancer et autres
51:49et qui expliquent
51:49effectivement
51:50un budget de l'ondame
51:51où on demande
51:52le plafonnement
51:53des indemnités journalières
51:54moi dans ma circonscription
51:55j'ai vu des gens
51:56qui véritablement
51:57des gens malades
51:58en chimiothérapie
51:58qui vont au resto du coeur
51:59ça oui on demande
52:00des efforts à tout le monde
52:01par contre la taxe Zuckman
52:02par contre effectivement
52:03la fiscalité sur le grand capital
52:04on n'en parle jamais
52:05Pierre Cazeneuve
52:06que répondez-vous
52:06à votre collègue député
52:07est-ce qu'il y a quand même
52:08un fond de sauce
52:09un peu électoraliste
52:10dans ce rejet ?
52:12je viens de vous dire
52:12j'ai assumé une position
52:13oui bien sûr
52:14qui n'est pas très
52:15ça c'est pas populaire
52:16en train de vous électeur
52:16extrêmement impopulaire
52:17je rêverais de vivre
52:18dans le monde formidable
52:19de la France insoumise
52:19où il n'y a aucun problème
52:20et on peut raser gratis
52:21matin, midi et soir
52:22où voilà
52:23on dit qu'on n'accompagne
52:25pas l'hôpital
52:25alors que le budget
52:26de la sécurité sociale
52:27va augmenter de 5 milliards d'euros
52:28qu'on est déjà à 20 milliards
52:28de déficit
52:29sur le budget
52:30uniquement de la sécurité sociale
52:31mais au-delà de cette politique
52:32est-ce qu'il n'y a pas
52:33bon non mais
52:33est-ce qu'il n'y a pas
52:34un petit problème de sens
52:37quand même à donner aux mesures
52:38c'est-à-dire que
52:38si on dit aux retraités
52:40on va vous taxer davantage
52:41en fait ils ont l'impression
52:42que c'est le tonneau des dénaïdes
52:43et qu'ils arrosent le désert
52:44qu'on leur prend toujours plus
52:45mais qu'en face
52:46il n'y a pas d'effort
52:47notamment sur les économies
52:49que l'État ne se réforme pas
52:51excusez-moi
52:51c'est simplement pas vrai
52:53on a demandé
52:53on a beaucoup préservé
52:55et c'est normal
52:55les retraités de ce pays
52:57depuis 8 ans
52:58aujourd'hui on voit bien
52:59qu'on a basculé
53:00dans un effort global
53:01dans un budget extrêmement difficile
53:03qui demande des efforts
53:04à tout le monde
53:04et donc c'est normal
53:05qu'il y ait une contribution
53:05également des retraités
53:07je ne demande pas
53:07que ça soit uniquement sur eux
53:08encore une fois
53:09je ne rejoue pas
53:09cette guerre générationnelle
53:10que je trouve complètement délirante
53:11mais c'est normal
53:12que tout le monde participe un peu
53:13et donc c'est normal
53:14que tous les efforts
53:15ne reposent pas sur les actifs
53:16encore une fois
53:17je vous l'ai redit
53:186 milliards d'impôts
53:19sur les sociétés
53:19la contribution sur le revenu
53:21ce que dit M. Taché
53:22est parfaitement faux
53:22on a demandé les efforts
53:23aux personnes qui le pouvaient
53:25quant aux économies
53:26là ça sera la deuxième partie
53:28du budget
53:28là aussi il y en a
53:29qui sont proposées
53:31et évidemment
53:32j'espère que la France Insoumise
53:33sera au rendez-vous
53:34pour les voter
53:36mais on sait bien
53:36que ce n'est pas vrai
53:37et que quand il s'agit
53:38de faire des économies
53:38on se retrouve à nouveau
53:39bien seul
53:40avec le groupe
53:41Ensemble pour la République
53:42parce que finalement
53:43faire des économies
53:44c'est évidemment
53:44être impopulaire
53:45et être impopulaire
53:46ça demande un tout petit peu
53:46ça demande un tout petit peu de courage
53:48d'être sincère
53:50mais non
53:50nous on a dit depuis le départ
53:51qu'on considère
53:51qu'il y avait un problème de recettes
53:52on ne va pas commencer
53:53à vous dire maintenant
53:54que le sujet
53:54c'est les dépenses
53:55en fait
53:55on aurait commencé
53:56par regarder vraiment
53:57ce qu'on pouvait faire
53:58sur les recettes
53:59de manière sérieuse
54:00c'est la fameuse taxe
54:01sur les holdings
54:02qu'on nous avait vendu
54:02ce que Pierre Cazeneuve
54:03évoque à l'instant
54:04sur le capital
54:05c'est 300 millions d'euros
54:06maintenant
54:07mais enfin
54:07on parle de quoi là
54:08franchement
54:08donc il y a eu effectivement
54:09un tout petit réhaussement
54:10de l'impôt sur les sociétés
54:11et de deux ou trois mesures
54:13par-ci par-là
54:13pour vraiment essayer
54:14de sauver les meubles
54:15mais en fait
54:16la simple taxe Zuckman
54:17c'était 20 milliards
54:18les 26 milliards
54:19qu'on pouvait aller chercher
54:20sur les multinationales
54:20qui ne payent pas
54:21leur juste impôt en France
54:22parce qu'elles font leurs bénéfices
54:23ailleurs
54:24et qu'elles le cachent
54:25c'était aussi
54:25des 26 milliards de plus
54:27et on pourrait continuer comme ça
54:29donc non
54:29on ne va pas
54:29Est-ce qu'il y a des dépenses inutiles
54:30quand même ou pas ?
54:31Des dépenses inutiles
54:32moi je ne vais pas vous dire
54:33que si là où
54:34dans telle ou telle administration
54:35des gens considèrent
54:36qu'on peut faire des économies
54:37sur tel aspect
54:37pourquoi pas
54:38mais en tout cas
54:39je n'ai pas l'impression
54:41qu'il y a assez de postes
54:42de policiers en France
54:43je n'ai pas l'impression
54:43qu'il y a assez de postes
54:44d'enseignants
54:44je n'ai pas l'impression
54:45qu'il y a assez de gens
54:45qui fassent vivre le service public
54:46dans notre pays
54:47donc là comme ça tout de suite
54:48c'est vrai que ce n'est pas
54:49ce qui me vient
54:49comme une évidence
54:50Il faut plutôt dépenser plus
54:51sur ces secteurs-là
54:52Mais ce n'est pas tellement dépensé
54:53c'est qu'est-ce qu'on fait
54:54qu'est-ce qu'on propose aux Français
54:55est-ce que vous croyez
54:56que les gens aujourd'hui
54:56quand on leur demande
54:57s'ils payent des impôts
54:58et qu'ils considèrent
54:58que les services publics
54:59sont de qualité en face
55:00ils vous répondent oui
55:01Franchement ils répondent
55:02assez souvent quand même
55:03Justement c'est bien ça le problème
55:04ils disent
55:04il y a énormément de fonctionnaires
55:06peut-être plus comparativement
55:07que dans les autres pays
55:08et pourtant on a l'impression
55:09que le service public
55:10est moins bien rendu
55:11Ou alors on revient toujours au même
55:11il y a une partie des Français
55:12qui payent
55:13et ceux qui auraient
55:13beaucoup plus de moyens
55:14pour payer davantage
55:15et qui permettraient
55:16d'avoir des services
55:16de public de qualité
55:17pour les exonères
55:18C'est un débat politique
55:19On est dans le pays
55:20le plus fiscalisé du monde
55:21dans le pays le plus redistributif
55:23au monde
55:24Arrêtez de dire
55:25Mais évidemment
55:26que ce sont les plus fortunés
55:27d'entre nous
55:28qui payent aujourd'hui
55:28On est dans le pays
55:29le plus redistributif
55:30et c'est une chance formidable
55:31et on a un très beau pays pour ça
55:33Mais arrêtez de jeter
55:34nos pauvres
55:34sur une partie de la population
55:35C'est insupportable
55:38Les Français ont du mal
55:40en tout cas à s'y retrouver
55:41Vous vous en rendez compte
55:42dans ces discussions
55:43dans ces budgets
55:43On ne sait pas trop
55:44ce qui est gardé
55:45ce qui n'est pas gardé
55:45Vous allez voir
55:46avec nos éclaireurs
55:48qu'il y a un certain nombre
55:48de mesures
55:49qui n'étaient pas prévues
55:50dans un premier temps
55:51que finalement
55:51le gouvernement devrait garder
55:53Elisa Trannin
55:54Quelles sont ces mesures ?
55:55Eh bien oui
55:56En effet Julien
55:56ces dernières semaines
55:57certaines mesures
55:59ont été validées
56:00par les députés
56:01et devraient donc
56:02bien figurer
56:02dans la copie finale
56:03du projet de loi
56:04de financement
56:05de la sécurité sociale
56:07à commencer évidemment
56:08par la suspension
56:09de la réforme des retraites
56:10qu'elle a été intégrée
56:11au texte initial
56:13donc ça c'est sûr
56:14ça figurera
56:15dans la version finale
56:16avec le dispositif
56:17carrière longue
56:18qui a été adopté hier
56:19devrait figurer également
56:21le dispositif
56:23d'amélioration
56:24de la retraite
56:25des mères de famille
56:27un trimestre
56:27de bonification
56:29par enfant
56:29né après 2004
56:31et puis la durée
56:33des arrêts de travail
56:35qui a été rallongée
56:36par rapport
56:37à ce que prévoyait
56:38le gouvernement
56:39le gouvernement prévoyait
56:40initialement
56:40de fixer
56:41la limite
56:42des arrêts de travail
56:43à 15 jours
56:44par décret
56:45finalement ce sera
56:46un mois d'arrêt initial
56:47et deux mois
56:48de prolongation
56:49devrait figurer
56:51également la taxe
56:52sur les ruptures
56:53conventionnelles
56:55le taux de contribution
56:56patronale
56:57devait être
56:58rehaussé
56:58mais les parlementaires
57:00s'y sont opposés
57:01en commission
57:02et puis enfin
57:03le congé de naissance
57:05voté hier soir
57:06juste avant
57:07la clôture
57:07des débats
57:08qui s'ajoute
57:09au congé maternité
57:10et paternité existants
57:12Merci beaucoup
57:13Elisa
57:14Guillaume Daré
57:15il y a un problème
57:16de timing
57:16on le voit bien
57:17il nous l'a expliqué
57:18tout à l'heure Edgar
57:19est-ce que ces discussions
57:20elles pourront aller au bout
57:20et si ce n'est pas le cas
57:21comme on semble quand même
57:22en prendre le chemin
57:23il va se passer quoi ?
57:23Il y a deux options
57:24effectivement
57:25on le sait
57:25il y a effectivement
57:26la possibilité
57:27d'une loi spéciale
57:28c'est ce qui avait été fait
57:29l'année dernière
57:29avec Michel Barnier
57:30où postérieurement
57:31au 1er janvier
57:32effectivement
57:33dans un premier temps
57:34sont reconduits
57:35les dépenses
57:36et les recettes
57:37je pense de l'année précédente
57:38je ne veux pas dire de bêtises
57:39sur la question des recettes
57:40ce qui avait permis
57:41d'ailleurs pendant deux mois
57:42je parle sous votre contrôle
57:43que finalement
57:44il y a un certain nombre
57:44d'économies qui soient faites
57:45parce que c'était le budget
57:46de l'année d'avant
57:46qui était appliqué
57:48soit la question des ordonnances
57:49ça n'a jamais été fait
57:50dans l'histoire
57:51de la 5ème République
57:52donc je sais qu'il y a un débat
57:53effectivement y compris
57:54avec le Conseil d'État
57:55le gouvernement
57:58enjeu politique
57:58qui serait beaucoup plus compliqué
57:59parce qu'avoir renoncé
58:01au 49-3
58:02qui est vu par certains
58:03comme une arme
58:04finalement anti-parlementaire
58:05bien qu'elle fasse partie
58:06de la Constitution
58:07pour utiliser les ordonnances
58:09ça serait bien pire
58:10aux yeux de certains
58:10c'est vrai que ça déchaînerait
58:11encore plus le débat
58:13et on le constatera
58:14avec vous messieurs
58:15si vous revenez
58:15dans Arnaud Direct
58:16merci infiniment
58:17vous restez sur BFM TV
58:19parce que dans quelques instants
58:20les cérémonies d'hommage
58:21aux victimes du 13 novembre 2015
58:24elles vont commencer
58:24ça sera au Stade de France
58:26que ça va se passer
58:27avec un premier hommage
58:28à la victime du Stade de France
58:30Emmanuel Diaz
58:31il y a un moment de recueillement
58:33qui est prévu là-bas
58:34et nous allons le vivre
58:34évidemment en direct
58:36à tout de suite
58:36et nous allons le voir
58:39à la victime du Stade de France
58:39et nous allons le voir
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