- il y a 3 mois
Chaque jour, Arnaud Direct vous accompagne de 10h à 12h dans Arnaud Direct sur BFMTV.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00:00Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver pour Arnaud Direct, nouveau rendez-vous sur BFM TV avec nos chroniqueurs
00:00:05Lucie Rogbin, Guillaume Daré, François Clémenceau, bonjour à tous au programme aujourd'hui.
00:00:11Marine Le Pen et Jordan Bardella dans le bureau de François Bayrou, ils sont arrivés il y a quelques instants.
00:00:16Va-t-il leur faire des promesses le Premier ministre pour les convaincre de ne pas faire tomber le gouvernement lundi ?
00:00:21Il avait fait un premier pas sur l'immigration, c'était dimanche.
00:00:24Les viticulteurs, ils passent à l'action eux-mêmes pour déloger les milliers de participants à une rêve partie dans l'eau.
00:00:30Nous verrons si les tensions se sont calmées ce matin. Bruno Retailleau, lui de son côté, veut durcir la loi.
00:00:36Et puis, un témoignage en direct tout à l'heure, ce sera celui du père de Léni.
00:00:40Vous savez, cet enfant de 12 ans qui est mort, écrasé par un pilier il y a quelques jours.
00:00:44Les parents accusent la mairie de ne pas avoir suffisamment retenu les installations et les secours, de ne pas être arrivé à temps.
00:00:50Voilà pour le programme, c'est parti pour 2h d'info.
00:00:54Et on commence comme chaque jour par un journal complet présenté par Nargis Hadji.
00:01:09Bonjour à vous Nargis.
00:01:10Bonjour Julien.
00:01:11Alors commençons donc par la politique justement avec le bal des partis qui se poursuit.
00:01:16On est à 6 jours maintenant du vote de confiance et le Premier ministre tente toujours de convaincre.
00:01:21Il a des nouveaux invités en ce moment dans son bureau.
00:01:23Oui, ce sont Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:01:25Après les communistes hier, Raphaël Glucksmann ce matin, les membres du Rassemblement national viennent tout juste d'arriver.
00:01:33On le voit sur ces images, direction donc le bureau du Premier ministre.
00:01:37Et justement, on va aller rue de Varennes retrouver Sophie Dupont et Mathieu Le Penier.
00:01:40Alors Sophie, Marine Le Pen n'a cessé de le répéter.
00:01:43Elle n'a rien de cette rencontre et pourtant elle est bel et bien présente.
00:01:47Oui, c'est presque un rendez-vous pour rien qui va avoir lieu ce matin parce que le RN a accepté en effet l'invitation,
00:01:55mais uniquement par courte assise républicaine à affirmer Marine Le Pen qui a résumé les prestations de François Bayrou ces derniers jours en trois mots.
00:02:013D déni, déconnexion, déresponsabilité.
00:02:05Celle qui est arrivée avec le président du parti Jordan Bardella sans un mot à la presse est venue dire à François Bayrou aujourd'hui que c'était trop peu,
00:02:11trop tard alors que le RN a cessé de rappeler que la lettre que Marine Le Pen a envoyée fin juillet au Premier ministre est restée sans réponse.
00:02:18Pour le parti Le Penis, la décision de voter contre, elle est prise, elle est irrévocable.
00:02:22Sauf miracle, a affirmé Jordan Bardella qui a tout de suite précisé qu'il ne croyait pas au miracle.
00:02:27Marine Le Pen, elle, a appuyé.
00:02:28Rien ne nous permet de développer la moindre once de confiance.
00:02:31Le parti Le Penis est déjà dans l'après et pousse pour une dissolution.
00:02:36Il pense déjà à remplacer François Bayrou.
00:02:38Une dissolution qui est pour l'instant exclue par l'Elysée.
00:02:41Mais Jordan Bardella rétorque, ne pas le vouloir, ne veut pas dire qu'il ne sera pas contraint à un moment donné.
00:02:46Le président du RN qui se verrait d'ailleurs bien être le nouvel hôte de Matignon en cas d'obtention de la majorité.
00:02:50On attend désormais la sortie de Raphaël Glucksmann que vous allez pouvoir suivre sur BFM TV
00:02:55qui était dans le bureau du Premier ministre de 9h à 10h et qui donc devrait quitter les lieux dans les toutes prochaines minutes.
00:03:00Et on ne sait pas s'ils se sont croisés les uns et les autres d'ailleurs dans les couleurs de Matignon.
00:03:04Merci beaucoup Sophie avec Mathieu Le Penier pour les images.
00:03:08Dans l'actualité également ce matin, Nargis, les suites de cette rêve partie qui se poursuit depuis dimanche
00:03:13mais qui est en train de se terminer ce matin dans l'Aude.
00:03:15Oui, pendant trois jours, des centaines de teufeurs ont occupé des parcelles de terre ravagées.
00:03:20Cet été, par un méga-feu, des affrontements hier ont opposé agriculteurs et fêtards.
00:03:25Et ce matin, le maire de Fonjon-Couze affirme sur BFM TV que certains fêtards avaient des armes à feu.
00:03:32Célia Vallée, justement, vous êtes sur place.
00:03:34Quelle est la situation ce matin ?
00:03:38Il y a encore 900 personnes sur place selon la préfecture.
00:03:42Alors la situation, nous on l'a vu, ce sont des fêtards qui sont en train de prendre le départ,
00:03:46qui nettoient également les lieux sur lesquels ils ont fait la fête depuis plusieurs jours.
00:03:51C'est le calme qui revient dans la commune de Fonjon-Couze.
00:03:53Le calme qui n'est pas pour déplaire aux habitants que l'on a rencontrés ce matin.
00:03:57Justement, on est avec l'un d'entre eux.
00:03:58Stéphane, merci d'être avec nous.
00:04:00Ils sont sur le départ, c'est fait tard.
00:04:02Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que c'est un soulagement pour vous ?
00:04:05Bonjour, oui, c'est un soulagement.
00:04:06Ce n'était pas de très bonne augure, finalement.
00:04:10Ce n'était pas une très très bonne idée, je pense, de se venir danser ici.
00:04:12Il y a des gens qui ont vraiment tout perdu.
00:04:15C'était une faute de goût, une vraie faute de goût, je trouve.
00:04:18Il y a eu des échauffourées hier.
00:04:20Les viticulteurs ont décidé d'aller sur place avec notamment des barres de fer.
00:04:25On l'a vu sur les images.
00:04:26Qu'est-ce que vous pensez de ces images, de cette action ?
00:04:29Je les comprends.
00:04:32Apparemment, ce pays, c'est le pouvoir de nuisance qui fait qu'on a de la force.
00:04:38La préfecture, les gendarmes, j'imagine, ont laissé passer ces gens.
00:04:43Ils n'avaient peut-être pas le choix à ce moment-là.
00:04:44Mais toujours est-il que je comprends des gens qui ont tout perdu
00:04:48et qui voient des gens venir s'installer, saccager le peu qui restait encore un peu vert.
00:04:53Il y avait notamment quelqu'un qui avait une petite parcelle de plantiers,
00:04:57c'est-à-dire de jeunes vignes qu'on essaye de tenter pour des nouveaux cépages dans l'avenir.
00:05:02Ça s'est flingué encore une fois alors que c'était à peu près propre.
00:05:05Je comprends qu'ils puissent se mettre en colère, oui, vraiment.
00:05:08Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:05:09Ces viticulteurs qui ont notamment brisé, cassé des voitures.
00:05:13Voilà pourquoi il y aura des problèmes ce matin pour certains fêtards pour quitter les lieux.
00:05:18Les gendarmes sont là pour encadrer ces départs.
00:05:20Il y aura plus de 260 gendarmes sur place aujourd'hui.
00:05:23Merci beaucoup, Célia, et ces images des affrontements d'hier.
00:05:27Nous les verrons tout à l'heure dans Arnaud Direct.
00:05:29La rentrée des classes, ça s'est passé hier, sauf dans deux départements,
00:05:33les Bouches-du-Rhône et le Var.
00:05:34Ça y est, les élèves ont enfin retrouvé leur classe.
00:05:37Oui, ils sont de retour et on trouve camarades des professeurs,
00:05:39les élèves des Bouches-du-Rhône.
00:05:42Rentrés donc reportés d'un jour à cause des intempéries dans le sud-est du pays.
00:05:46Rentrés aujourd'hui aussi pour les élèves dans le Var.
00:05:49Au total, 700 000 élèves étaient concernés par ce report de rentrée.
00:05:53Dans l'actualité judiciaire, Nargis, ce matin, l'ouverture d'un procès,
00:05:57celui d'un policier qui est accusé d'avoir tué sa compagne.
00:06:00Oui, ancien policier accusé d'avoir tué sa compagne à Paris en janvier 2022.
00:06:05L'homme avait fini par se rendre après plus de trois semaines de cavale.
00:06:09Il comparait à partir d'aujourd'hui devant les assises de Paris.
00:06:13Le procès va durer trois jours.
00:06:15Et justement, Mélanie Bertrand, vous êtes journaliste pour le service police-justice de BFM TV.
00:06:19Vous êtes sur place, l'homme en cours, la réclusion criminelle à perpétuité.
00:06:23Oui, et le procès a commencé il y a quelques minutes.
00:06:28On a vu le principal accusé, Arnaud Bonnefoy, cheveux coupés rats, chemise blanche, arriver dans le box.
00:06:33La mère de la victime le fixait non-stop.
00:06:36Lui a décliné son identité d'une toute petite voix.
00:06:39Pendant ces trois jours d'audience, il va devoir s'expliquer sur ce drame qui s'est joué un jour de janvier 2022.
00:06:45De ce jour-là, Arnaud Bonnefoy avait appelé son travail, le commissariat du Blanc-Ménil, pour dire qu'il ne venait pas travailler.
00:06:50Et cela avait inquiété ses collègues parce qu'ils savaient qu'Arnaud avait une tendance dépressive.
00:06:55Ils ont donc envoyé une patrouille à son domicile à Paris, dans le 19e arrondissement.
00:06:59Et là, dans leur appartement, ils ont retrouvé le corps sans vie d'une jeune femme.
00:07:02La compagne d'Arnaud Bonnefoy, Amanda Glin, 28 ans, LJ, dans la salle de bain, a été étranglée.
00:07:08Mais le principal suspect, lui, reste introuvable.
00:07:11A l'époque, des moyens très importants avaient été mis en place pour tenter de le retrouver.
00:07:16Le père de l'accusé avait même lancé un appel sur notre antenne à son fils pour qu'il se rende.
00:07:21Un monsieur retraité aujourd'hui avec qui on a pu discuter tout à l'heure,
00:07:24qui attend que toute la lumière soit faite pendant ce procès qui va durer jusqu'à jeudi.
00:07:29Au bout de trois semaines, finalement, Arnaud Bonnefoy s'était rendu.
00:07:32Et face aux enquêteurs, il avait expliqué qu'Amanda Glin voulait le quitter
00:07:36et qu'il n'avait pas supporté l'idée d'une séparation.
00:07:39Il avait reconnu avoir perdu les pédales.
00:07:41Aujourd'hui, vous le disiez, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
00:07:45Sa personnalité d'un homme dangereux et dépressif sera au cœur de l'audience
00:07:49qui va durer donc jusqu'à jeudi soir.
00:07:52Merci beaucoup, Mélanie. Théo Touché qui vous accompagne.
00:07:54Merci à vous, Nargis. On vous retrouve à 11h pour un nouveau point sur l'info
00:07:58et notamment sur les consultations politiques qui continuent de se dérouler maintenant du côté de Matignon.
00:08:03Vous avez vu tout à l'heure l'arrivée de Marine Le Pen et de Jordan Bardella
00:08:08dans le bureau du Premier ministre.
00:08:10Marie Chantret, est-ce qu'on peut avoir une idée de l'ambiance et du ton
00:08:14qui sont en vigueur en ce moment-là dans le bureau du Premier ministre ?
00:08:19C'est cordial, c'est tendu, c'est comment ?
00:08:21C'est cordial, c'est cordial, voilà ce que dit Marine Le Pen.
00:08:24On y va par courtoisie républicaine.
00:08:26Nous n'avons jamais refusé aucun rendez-vous.
00:08:28Mais sur le contenu, il ne faut pas en attendre de grand-chose.
00:08:33Marine Le Pen l'a dit, nous voterons contre la confiance.
00:08:36Notre décision est irrévocable avec cette volonté finalement
00:08:39d'enjamber le 8 septembre et de passer d'ores et déjà à la suite.
00:08:44Les images d'hier, pilotées par la communication du RN,
00:08:49cette introduction de ce bureau politique évoquant une éventuelle dissolution
00:08:54d'un rassemblement national d'ores et déjà prêt,
00:08:57avec un objectif, une majorité à l'Assemblée,
00:09:00traduit parfaitement cela.
00:09:03C'est-à-dire que François Bayrou s'est terminé
00:09:05et c'est sans doute ce qu'ils vont lui dire dans ce bureau
00:09:08durant cette heure de consultation.
00:09:10Gaëtan Duchoset est avec nous pour le RN.
00:09:13Député des Vosges, bonjour à vous.
00:09:14On a quand même entendu tout à l'heure,
00:09:17Jordan Bardella, il a dit « sauf miracle ».
00:09:19Même s'il ne croyait pas beaucoup au miracle.
00:09:20La porte n'est pas complètement fermée quand même ou si ?
00:09:24Non, je pense qu'en effet, la donne a quand même peu de chances
00:09:27de changer au cours de ces discussions.
00:09:29Vous disiez au moment de la présentation du journal
00:09:31qu'il y aurait eu soi-disant un petit pas.
00:09:33Alors que presse publique a été reçue,
00:09:35c'est Raphaël Glucksmann ici qui sort et qui s'exprime.
00:09:40La discussion, on ne refuse pas la possibilité d'échanger
00:09:45avec le Premier ministre de la France.
00:09:49Aussi parce que nous, nous avions dit depuis le début
00:09:53que nous étions prêts à une négociation.
00:09:57que vu qu'il n'y a pas de majorité dans l'Assemblée,
00:10:02il y a la nécessité de négocier de manière sérieuse.
00:10:07Quand la copie a été présentée en juillet,
00:10:11on a dit qu'on était très, très, très loin
00:10:14d'une copie acceptable pour nous,
00:10:17que nous allions travailler à des contre-propositions
00:10:20et qu'ensuite commenceraient des négociations
00:10:22et qu'il pouvait y avoir un chemin
00:10:25si le Premier ministre et le gouvernement
00:10:28acceptaient qu'ils n'ont pas de majorité
00:10:31et que donc ils doivent construire un compromis.
00:10:33L'annonce du vote du 8 septembre
00:10:41a cassé la possibilité de ces négociations.
00:10:47Et donc c'était à prendre ou à laisser
00:10:49la confiance, l'enveloppe, la dimension de l'enveloppe,
00:10:55tout cela était à prendre ou à laisser.
00:10:57Nous ne signions aucun chèque en blanc.
00:11:00Et du coup, en faisant cette annonce,
00:11:04le Premier ministre a rendu tout le processus,
00:11:07qui est un processus de dialogue,
00:11:10eh bien, compromis.
00:11:12Donc nous, nous avons dit une chose simple.
00:11:15Déjà, pourquoi ?
00:11:17Pourquoi ? Parce qu'on ne comprend pas.
00:11:19Et c'est la première question
00:11:21qu'on a posée au Premier ministre.
00:11:23Pourquoi avoir fait cela ?
00:11:27Et je peux vous dire que je ne comprends toujours pas.
00:11:30Qu'est-ce qu'il vous a répondu ?
00:11:32Qu'il fallait un geste fort
00:11:37pour placer les gens face à leurs responsabilités,
00:11:40que le mur de la dette exigeait une telle démarche.
00:11:45Mais ce qui est nécessaire
00:11:47quand on fait face à un problème grave,
00:11:51c'est d'apporter une solution qui est réaliste et crédible.
00:11:53Et ça suppose une capacité à accepter un fait simple,
00:11:59mais qui ne semble toujours pas être accepté
00:12:01par les dirigeants de ce pays,
00:12:03c'est qu'il n'y a pas de majorité.
00:12:05Et que donc, ce qui est réaliste,
00:12:08c'est d'être capable de construire
00:12:10un processus de négociation
00:12:12pour obtenir une majorité pour un budget.
00:12:14ça veut dire que vous êtes obligés de prendre
00:12:16ce que réclament, exigent vos oppositions.
00:12:21Et donc, ça supposait un processus
00:12:25au courant du mois de septembre
00:12:27qui aurait pu aboutir soit à un compromis,
00:12:30soit à une censure,
00:12:31mais en laissant la chance à la discussion,
00:12:34au dialogue, au rapport de force
00:12:35et à la démocratie parlementaire.
00:12:40Guillaume Daré, on voit pour ce premier
00:12:42retour d'expérience,
00:12:44retour d'échange, en tout cas,
00:12:46c'est manifestement le dialogue de Sour qui se poursuit.
00:12:47C'est surtout l'incompréhension, en fait.
00:12:49On voit que même parmi ceux
00:12:50qui ne sont pas officiellement les soutiens
00:12:53du Premier ministre,
00:12:55on ne comprend pas pourquoi il a fait ça.
00:12:56Et on dit, mais finalement, c'est lui
00:12:57qui s'est effectivement mis une balle dans le pied.
00:13:00Peut-être l'aurait-on censuré
00:13:01à l'issue d'une discussion parlementaire.
00:13:04Mais nous souhaitions une discussion parlementaire
00:13:07pendant plusieurs semaines
00:13:08sur cette question du budget.
00:13:10Et c'est ce que me disait en coulisses hier
00:13:11un membre dirigeant du Rassemblement national.
00:13:16C'était de dire, on n'avait pas prévu
00:13:17de censurer tout de suite.
00:13:19Nous, on avait prévu de discuter, d'échanger,
00:13:20de demander des concessions au Premier ministre
00:13:22jusqu'au mois de novembre.
00:13:23C'est ce qu'on lui avait fait passer comme message.
00:13:25Et au mois de novembre,
00:13:26on aurait vu quel choix on faisait.
00:13:28Donc on voit que ce qui domine,
00:13:30c'est peut-être à une plus petite échelle,
00:13:32mais c'est un peu le même sentiment
00:13:34de sidération, le mot est peut-être trop fort,
00:13:35mais qu'au moment de la dissolution
00:13:38au moment des Européennes de 2024
00:13:40par Emmanuel Macron,
00:13:41c'est le sentiment que la décision
00:13:44du Premier ministre elle-même
00:13:45est incompréhensible.
00:13:46Et Léonore Carrois est avec nous,
00:13:48députée des Macronistes
00:13:50Ensemble pour la République.
00:13:51Est-ce que vous comprenez
00:13:53cette incompréhension, si j'ose dire,
00:13:55de Raphaël Glucksmann
00:13:56et que rien que sur l'explication du message,
00:13:58on n'y est déjà pas ?
00:13:59Alors bon, sur la suite, encore moins.
00:14:00Alors, moi j'entends très bien
00:14:02ce que dit Raphaël Glucksmann
00:14:03et je comprends qu'il ait pu être,
00:14:05comme beaucoup d'entre nous d'ailleurs,
00:14:06assez surpris par cette proposition
00:14:08que fait le Premier ministre.
00:14:10Mais on n'arrive pas à dépasser ce choc-là,
00:14:11c'est ça qui est intéressant.
00:14:12Mais c'est justement là
00:14:13où je voulais en venir.
00:14:14C'est-à-dire que vous avez une situation
00:14:15que vous n'avez pas prévue,
00:14:17ça arrive tous les jours à tout le monde.
00:14:18Vous avez une situation qui peut...
00:14:19Oui, pas de ce niveau-là,
00:14:20pas avec une telle résonance.
00:14:22Mais laissez-moi peut-être juste avancer.
00:14:24Vous avez une situation
00:14:24qui clairement mène à une impasse
00:14:26ou à une situation potentiellement
00:14:28de blocage politique.
00:14:29Après, certains y auront un intérêt,
00:14:31mais quand même, les Français,
00:14:32dans leur grande majorité,
00:14:33n'y ont pas d'intérêt.
00:14:34Qu'est-ce que vous faites ?
00:14:35Soit vous vous dites
00:14:36« Ah mince, le jeu ne me plaît pas
00:14:38et je ne sais pas comment jouer »
00:14:39ou alors vous reprenez le rapport de force.
00:14:42Raphaël Glucksmann,
00:14:43au lieu de sortir comme ça, dépité,
00:14:44il pourrait très bien dire
00:14:45« Moi, je suis allée voir le Premier ministre
00:14:46et je lui ai dit
00:14:47« Très bien, je pose mes conditions »
00:14:49parce que ce qu'il faut quand même rappeler
00:14:51à tout le monde,
00:14:52c'est que le vote selon l'article 49
00:14:55alinéa 1 de la Constitution,
00:14:56qui n'est pas d'ailleurs un vote de confiance,
00:14:58c'est le gouvernement qui engage sa responsabilité,
00:15:01ça n'engage à rien, entre guillemets,
00:15:04pour les parlementaires.
00:15:05Le lendemain, non mais c'est vrai,
00:15:06le lendemain, vous pouvez censurer.
00:15:08Ça ne vous empêche pas de censurer
00:15:10si bon vous semble.
00:15:11Donc à un moment donné,
00:15:12ce que vous dites,
00:15:13c'est que vous avez un rapport de force
00:15:14qui est inversé.
00:15:15Vous dites au gouvernement
00:15:16« On ne part pas de votre copie,
00:15:17on part de la nôtre. »
00:15:18Ok, d'accord, on se met d'accord sur la base.
00:15:20La base, c'est qu'il faut faire des économies.
00:15:22Peut-être que vous,
00:15:23vous n'êtes pas d'accord avec ça d'ailleurs,
00:15:24j'aimerais bien vous entendre.
00:15:25Mais si on arrive tous à se mettre d'accord
00:15:27sur le fait qu'on fait des économies
00:15:28et que vous êtes un parlementaire dans l'opposition,
00:15:30justement, vous reprenez la main.
00:15:33Ça fait sourire Aurélien Lecog,
00:15:34député LFI,
00:15:35LFI qui ne participe pas,
00:15:36qui a refusé l'invitation de François Bayrou.
00:15:39On le rappelle.
00:15:40Réponse Aurélien Lecog.
00:15:41Non, je voudrais dire une première chose.
00:15:44C'est que nous, nous saluons
00:15:45la décision de François Bayrou
00:15:47de solliciter un vote de confiance le 8 septembre.
00:15:50Nous saluons d'abord parce que ce sera la première fois
00:15:52depuis cinq ans en Macronie
00:15:54que l'Assemblée nationale pourra se prononcer
00:15:57sur un vote de confiance au gouvernement.
00:15:59C'est normalement la norme en démocratie.
00:16:01Et donc oui, effectivement,
00:16:02évidemment, nous voterons contre.
00:16:03Et François Bayrou tombera le 8 septembre,
00:16:05c'est une certitude.
00:16:06Mais c'est normal.
00:16:08Cela veut dire qu'enfin,
00:16:09l'ordre républicain,
00:16:11la réalité démocratique,
00:16:12le résultat des élections
00:16:13va enfin être respecté dans ce pays
00:16:16parce qu'on a un Premier ministre qui dit
00:16:17« ai-je une majorité au Parlement ou pas ? »
00:16:20Il n'en a pas, il tombe, il s'en va.
00:16:22Maintenant, on ne participe pas
00:16:23à cette mascarade,
00:16:24à ce cirpe qui se passe à Matignon
00:16:26puisque nous n'avons rien à négocier,
00:16:28rien à discuter avec François Bayrou.
00:16:30La réalité, c'est qu'aujourd'hui,
00:16:31François Bayrou est un mort-vivant politique.
00:16:33Mais il est le symptôme,
00:16:35le représentant d'une Macronie
00:16:36qui en réalité est en mort cérébrale.
00:16:38Donc le vrai sujet,
00:16:39et je termine par là,
00:16:40c'est que le 8 septembre,
00:16:41d'accord, Bayrou va tomber.
00:16:43Mais la vraie question,
00:16:45c'est qu'est-ce qu'on fait ensuite ?
00:16:46Et ce qu'on fait ensuite,
00:16:47eh bien, c'est...
00:16:47Il n'y a pas de majorité alternative.
00:16:49Et c'est parce qu'il n'y a pas
00:16:50de majorité alternative,
00:16:51Madame Carrois,
00:16:52que la solution du retour
00:16:53à l'ordre républicain dans ce pays,
00:16:55c'est la destitution
00:16:56ou la démission du président de la République.
00:16:58Ce pourquoi, dès le 9 septembre,
00:16:59nous déposerons une motion de destitution
00:17:01et ce pourquoi nous appelons
00:17:02les Françaises et les Français
00:17:03à rejoindre les mobilisations du 17 octobre ?
00:17:05On doit revenir à l'exécutif.
00:17:07En fait, en tant que parlementaire,
00:17:08ce que vous dites...
00:17:09Non, mais on a voté il y a un an.
00:17:11Et les Français ont massivement voté.
00:17:14Et vous n'avez pas respecté
00:17:15le résultat des juridiques.
00:17:15Arrêtez de me pointer du doigt,
00:17:16c'est pas moi qui nomme le gouvernement.
00:17:18D'accord, mais vous reconnaissez
00:17:19qu'Emmanuel Macron
00:17:20n'a pas respecté le résultat des juridiques.
00:17:21Laissez-moi juste vous répondre.
00:17:22Il y a un gouvernement
00:17:23qui essaye de composer
00:17:25avec l'Assemblée nationale.
00:17:27Laissez-moi juste vous répondre.
00:17:29Qui essaye de composer
00:17:29avec l'Assemblée nationale
00:17:30telle qu'elle est aujourd'hui
00:17:31qui n'a pas de majorité claire ?
00:17:32Parce que je vous rappelle
00:17:32que votre chef,
00:17:33à l'issue de la dissolution,
00:17:35a dit que c'est le NFP
00:17:36qui a gagné.
00:17:36Il faut le programme du NFP
00:17:38et rien que le programme du NFP.
00:17:39Madame Caron,
00:17:40attendez, attendez.
00:17:40Je voudrais qu'on entende tout le monde.
00:17:42Gaëtan Duceau, c'est...
00:17:43Aujourd'hui, la question,
00:17:44c'est qu'elle est la majorité alternative.
00:17:45Juste une question.
00:17:46Non, non, non, non.
00:17:47Pardon, pardon.
00:17:48S'il vous plaît.
00:17:49Gaëtan Duceau, c'est aussi là.
00:17:50Il se trouve que le RN
00:17:51et le parti
00:17:51qui est en ce moment
00:17:52entendu par le Premier ministre.
00:17:53Donc, évidemment,
00:17:54c'est intéressant de vous entendre.
00:17:56On voit le dialogue de sourds.
00:17:57Ici, on voit l'incompréhension.
00:17:58Est-ce que le sentiment
00:18:00au sein du RN,
00:18:02il est le même
00:18:02que Raphaël Guzman
00:18:03qui vient de sortir
00:18:05visiblement un peu désemparé ?
00:18:06Non, mais là,
00:18:07on assiste sur ce plateau
00:18:08au divorce des amendillaires,
00:18:10à ceux qui se sont désistés
00:18:11les uns pour les autres,
00:18:12les autres pour les uns
00:18:13l'année dernière
00:18:13pour empêcher
00:18:14la seule majorité stable
00:18:15et naturelle
00:18:15qui existait dans notre pays,
00:18:17à savoir une majorité
00:18:17du mouvement national
00:18:18avec Jordan Bardella,
00:18:19Premier ministre.
00:18:20Vous avez mis le pays
00:18:21dans cette situation,
00:18:22c'est-à-dire que
00:18:22pour vous mettre autour
00:18:23d'une table,
00:18:24essayer, négocier
00:18:25pour savoir comment
00:18:25vous allez sauver votre place,
00:18:26il n'y a pas de problème,
00:18:27il y a du monde.
00:18:27Par contre, pour savoir
00:18:28quelle majorité de projets
00:18:29on trouve pour diriger le pays,
00:18:31gouverner le pays
00:18:32pendant deux ans
00:18:32en attendant la prochaine
00:18:33échéance présidentielle,
00:18:34là, il n'y avait plus personne.
00:18:35Donc, aujourd'hui,
00:18:36cette situation d'instabilité,
00:18:38de blocage,
00:18:39du fait qu'on fait quasiment
00:18:40du sur place
00:18:40et de l'immobilisme,
00:18:41c'est de votre fait
00:18:42la Macronie d'un côté,
00:18:43le NFP de l'autre.
00:18:44Maintenant,
00:18:45sur la question,
00:18:45parce que
00:18:46ceux qui ont protégé,
00:18:47qui n'ont pas censuré
00:18:47à 10 reprises le gouvernement,
00:18:49c'est bien vous,
00:18:49le Rassemblement National.
00:18:50Oui, et vous,
00:18:51vous avez refusé
00:18:52de voter
00:18:53Emmanuel Macron,
00:18:54vous avez refusé
00:18:54de voter
00:18:55la proposition
00:18:56de référendum
00:18:56sur l'adresse.
00:18:57Si Bayrou est toujours...
00:18:58Vous avez refusé de voter
00:18:58du Sousset.
00:18:59Si Bayrou...
00:19:00Non, non, s'il vous plaît,
00:19:01pas en même temps,
00:19:01ça ne sert à rien.
00:19:02S'il vous plaît,
00:19:02M. Lecoq,
00:19:03M. Lecoq,
00:19:04ça ne sert à rien.
00:19:05Si on parle de ça,
00:19:05on n'est pas obligé
00:19:06de bordéliser le monde
00:19:06de côté.
00:19:07Et Léonore Carroi,
00:19:08vous répond,
00:19:09si vous le voulez,
00:19:09bien,
00:19:09sur François Bayrou,
00:19:10un tout petit mot.
00:19:11Il y a quand même
00:19:12quelque chose
00:19:12qui est assez indécent
00:19:13de la part du Premier ministre,
00:19:14en particulier,
00:19:15depuis sa conférence de presse
00:19:15il y a une semaine,
00:19:17c'est l'incapacité
00:19:18de ce gouvernement
00:19:18à assumer ses propres responsabilités
00:19:21dans la situation actuelle.
00:19:22C'était vrai
00:19:23sur la situation
00:19:23de blocage institutionnel
00:19:24et démocratique
00:19:25du fait des accords
00:19:26de l'an passé,
00:19:27mais c'est vrai aussi
00:19:27sur le fait que François Bayrou
00:19:28n'a pas dénié
00:19:29une seule seconde
00:19:30répondre à toutes les propositions
00:19:31de toutes les oppositions
00:19:32qui sont connues
00:19:33depuis très longtemps.
00:19:34Les Français ont voté
00:19:34massivement au premier
00:19:36et au deuxième tour
00:19:37de l'élection législative
00:19:38qui a eu lieu
00:19:38il y a un an.
00:19:40Et il y a un message
00:19:40qu'on peut tous interpréter
00:19:42et qu'on peut tous lire,
00:19:42c'est qu'ils n'ont pas voulu
00:19:44que le Rassemblement national
00:19:45ait une majorité dans ce pays.
00:19:46Déjà au premier tour,
00:19:48déjà au premier tour,
00:19:49il était très loin,
00:19:51si vous me laissez juste terminer.
00:19:53À un moment donné,
00:19:54le Rassemblement national
00:19:55veut y aller
00:19:56et moi je comprends très bien
00:19:57que vous vouliez y aller
00:19:57et que vous vouliez prendre le pouvoir.
00:19:59Et d'ailleurs,
00:19:59tout ce que vous avez
00:20:00comme argument,
00:20:00c'est de dire
00:20:01on n'a jamais eu le pouvoir,
00:20:02ce qui d'ailleurs est faux,
00:20:03vous êtes élu,
00:20:03y compris dans des municipalités
00:20:05et donc il faudrait
00:20:05que les Français nous essayent.
00:20:06Mais moi j'ai en tête
00:20:07l'intérêt des Français,
00:20:09pas l'intérêt des partis,
00:20:10pas l'intérêt des élus
00:20:11qui veulent garder leur place.
00:20:13Et je pense qu'aujourd'hui,
00:20:14une dissolution
00:20:15avec le même mode de scrutin,
00:20:17avec les mêmes forces politiques
00:20:18donnerait le même résultat
00:20:19et que si les oppositions
00:20:20ne se saisissent pas
00:20:21de cette possibilité
00:20:23qui leur est donnée
00:20:23de faire des compromis
00:20:25et de proposer un projet,
00:20:26eh bien nous allons nous trouver
00:20:27dans la même situation.
00:20:28Est-ce que d'un mot,
00:20:30tuer le nouveau Front Populaire
00:20:31malgré les noms d'oiseaux
00:20:33qui ont été échangés
00:20:33avec le PS depuis des mois ?
00:20:35Non mais attendez,
00:20:35moi je vais vous...
00:20:35Non mais c'est là-dessus
00:20:36que je vous pose la question.
00:20:37Oui mais c'est pas là-dessus
00:20:38que se pose la question aujourd'hui.
00:20:40Quelle est la question
00:20:40qui nous est posée aujourd'hui ?
00:20:41Pour avoir une majorité quand même.
00:20:42Non, la question
00:20:43qui nous est posée aujourd'hui,
00:20:44c'est comment on fait
00:20:45pour débloquer la situation
00:20:46dans le pays
00:20:47et pour aider les Françaises
00:20:48et les Français ?
00:20:49Eh bien peut-être que Mme Carrois
00:20:50et les macronistes
00:20:51ne veulent pas l'entendre.
00:20:52Mais le problème originel,
00:20:53c'est que nous avons
00:20:54un président de la République
00:20:55qui oui a convoqué des élections
00:20:56et non ne les a pas respectées.
00:20:58Si aujourd'hui
00:20:58il y avait une nouvelle dissolution
00:20:59qui est l'hypothèse
00:21:00que vous posez,
00:21:01qu'est-ce qui nous assure
00:21:02qu'Emmanuel Macron
00:21:03respectera le résultat
00:21:04de cette nouvelle dissolution ?
00:21:05Qu'est-ce qui nous assure
00:21:06qu'à la sortie de cette dissolution
00:21:07nous ne serons pas
00:21:08dans le même blocage
00:21:09que celui dans lequel
00:21:10nous sommes aujourd'hui ?
00:21:11C'est pourquoi
00:21:11je termine par là
00:21:14de proposer des choses
00:21:15que vous ne renvoyez pas.
00:21:15Vous ne m'avez pas
00:21:16vous interrompt,
00:21:17je vous demande de faire un problème.
00:21:18C'est vrai.
00:21:18Parce que ce que vous dites
00:21:18est intéressante.
00:21:19C'est pourquoi
00:21:21parce que la dissolution
00:21:22n'est de fait pas une solution,
00:21:24il y a un seul moyen
00:21:25de débloquer la situation politique
00:21:27dans ce pays,
00:21:28c'est de revenir
00:21:28à une élection présidentielle
00:21:29anticipée.
00:21:30Et pour cela,
00:21:31il faut la démission
00:21:31ou la dissolution.
00:21:32Allez, le message est passé.
00:21:33Et c'est cela que nous demanderons
00:21:34aussi dans la rue.
00:21:35Dans un instant.
00:21:36Dans un instant.
00:21:38Ne travaillons jamais avec vous
00:21:39parce que vous avez mené
00:21:40une vie de misère aux Français.
00:21:41Il n'y a pas que la politique
00:21:42dans l'actualité.
00:21:43Il y a aussi la rêve partie
00:21:44dans l'aude.
00:21:45Les viticulteurs hier
00:21:47ont commencé à se faire justice
00:21:48eux-mêmes
00:21:49alors que les évacuations
00:21:49ont commencé ce matin.
00:21:51Mais les images sont assez saisissantes
00:21:52et on verra dans quelques instants.
00:21:53Et puis,
00:21:54vous entendrez un témoignage
00:21:55très fort,
00:21:55celui du père de Lény,
00:21:56cet enfant de 12 ans
00:21:57qui est mort écrasé
00:21:58par un pilier
00:21:59il y a quelques jours
00:22:01maintenant.
00:22:01Et la famille porte plainte
00:22:02contre la municipalité
00:22:03à tout de suite.
00:22:05Les suites de la rêve partie
00:22:07dans l'aude.
00:22:08L'événement est en train
00:22:09de se terminer.
00:22:10Les fêtards sont en train
00:22:11d'évacuer au grand soulagement
00:22:13des habitants
00:22:14et des viticulteurs sur place
00:22:16après que l'attention
00:22:18a atteint une forme
00:22:18de paroxysme hier soir.
00:22:21Les viticulteurs,
00:22:22de nombreux viticulteurs
00:22:22en tout cas,
00:22:23sont arrivés
00:22:23pour déloger eux-mêmes
00:22:24les fêtards
00:22:25à coups de barres de fer
00:22:27et de retournement
00:22:27de véhicules.
00:22:29Les images des incidences
00:22:30sont assez saisissantes
00:22:32sous l'œil des forces mobiles
00:22:33qui n'ont pas réussi
00:22:35à intervenir
00:22:36et qui ne savaient pas
00:22:37vraiment comment se situer.
00:22:38Regardez ces images
00:22:39tournées par Célia Vallet
00:22:41et son équipe.
00:22:42Elles sont commentées
00:22:42par Mathilde Couvillet-Flornois.
00:22:45Armés de bâtons
00:22:46et de barres de fer,
00:22:48ces agriculteurs
00:22:49s'en prennent
00:22:49aux véhicules
00:22:50des fêtards.
00:22:53Des vitres sont cassées,
00:22:55des pneus sont crevés,
00:22:57les véhicules
00:22:58sont même parfois
00:22:58retournés.
00:23:00Aux alentours
00:23:00de 18h hier,
00:23:02une cinquantaine
00:23:02d'agriculteurs
00:23:03a tenté de déloger
00:23:04les participants
00:23:05de la rave party.
00:23:07Exaspérés,
00:23:08ils souhaitent récupérer
00:23:08leurs parcelles
00:23:09comme ce viticulteur.
00:23:10Il faut qu'ils partent,
00:23:11on a du travail nous,
00:23:12on ne va pas attendre,
00:23:13on a des jours,
00:23:14on a des lunas,
00:23:15ce n'est pas pour rien.
00:23:16Voilà la fraise,
00:23:16j'arrête de faire la maison,
00:23:18je vais tout le matériel,
00:23:18finir.
00:23:19Le thon est vite monté
00:23:20d'un cran,
00:23:21comme une guérilla,
00:23:22les deux camps
00:23:23se sont affrontés
00:23:24au milieu du terrain calciné,
00:23:26sous les yeux
00:23:26des 200 membres
00:23:27des forces de l'ordre.
00:23:29Face aux agriculteurs,
00:23:30les fêtards
00:23:31étaient munis eux
00:23:32d'armes à feu
00:23:33selon le maire.
00:23:33Ils avaient hier
00:23:34des fusils à camonciller
00:23:35et des pistolets.
00:23:36Ils n'ont pas eu des tirs
00:23:37mais ils ont eu des menaces
00:23:38avec arme à feu,
00:23:39c'est pour ça qu'ils sont repartis.
00:23:40Au lendemain des affrontements,
00:23:42la préfecture a annoncé ce matin
00:23:44que 900 participants
00:23:45sont encore sur site
00:23:46mais que la musique
00:23:47a définitivement été arrêtée.
00:23:51Voilà,
00:23:51et donc l'évacuation
00:23:52est en cours
00:23:52et cette affaire,
00:23:54Guillaume Daré,
00:23:55elle a eu des répercussions politiques.
00:23:56Oui,
00:23:56puisque le ministre de l'Intérieur,
00:23:57Bruno Rotaillot,
00:23:58a expliqué qu'il souhaitait
00:23:59que ce soit plus sévèrement puni
00:24:01et que l'organisation
00:24:01de rêve-parti illégale
00:24:02devienne désormais un délit
00:24:04et plus seulement une contravention.
00:24:05Il cite notamment l'exemple
00:24:06de l'Italie
00:24:07où, dit-il,
00:24:07ça a été fait il y a quelques années
00:24:09où, selon le ministre,
00:24:10effectivement,
00:24:11les organisateurs
00:24:12de ce type d'événements
00:24:13risquent jusqu'à 6 ans de prison
00:24:14et plusieurs dizaines
00:24:15de milliers d'amendants.
00:24:16Oui, effectivement,
00:24:16il veut alourdir les peines
00:24:18le ministre de l'Intérieur.
00:24:20On verra s'il a le temps
00:24:21d'aller au bout
00:24:21parce qu'on ne sait pas
00:24:21évidemment combien de temps
00:24:22il va rester à son poste.
00:24:23Mais ça, c'est un autre sujet.
00:24:26Un drame maintenant
00:24:27qui s'est déroulé vendredi
00:24:28dans le Gard,
00:24:29dans la commune de Saz.
00:24:31C'est un enfant de 12 ans
00:24:32qui a été écrasé
00:24:33par un bloc de béton.
00:24:34Ce bloc s'est détaché
00:24:35d'un pilier
00:24:35près du stade municipal.
00:24:38Ce garçon s'appelait Lénie
00:24:39et ses parents
00:24:40portent plainte
00:24:41contre la mairie
00:24:42et son père
00:24:43est avec nous
00:24:44en direct ce matin.
00:24:45Merci infiniment,
00:24:46monsieur,
00:24:47de nous répondre
00:24:48malgré, évidemment,
00:24:49l'immense peine
00:24:50qui est la vôtre.
00:24:51Un moment particulièrement
00:24:52difficile pour vous.
00:24:53Vous êtes là
00:24:54avec votre avocat
00:24:55également
00:24:56qu'on va entendre.
00:24:57D'abord,
00:24:58peut-être dites-nous
00:24:59comment vous allez
00:24:59quatre jours
00:25:00après ce drame épouvantable.
00:25:02On va très mal.
00:25:05On se réveille.
00:25:05On pense à notre fils.
00:25:07On n'arrive plus.
00:25:08On n'y arrive plus.
00:25:11On n'arrive plus.
00:25:12On n'arrive pas.
00:25:12Il pourra y croire.
00:25:14Voilà où on en est
00:25:15aujourd'hui.
00:25:18C'est terrible
00:25:18de vous entendre,
00:25:19évidemment,
00:25:19d'entendre votre tristesse.
00:25:20C'est une soeur toute seule.
00:25:24Merci infiniment
00:25:25de nous parler.
00:25:26On n'a pas fait
00:25:26la rentrée
00:25:27de notre fils.
00:25:30Quel est l'état
00:25:31d'esprit
00:25:31de votre épouse ?
00:25:33Encore une fois,
00:25:34merci infiniment
00:25:35de nous parler,
00:25:35mais pour votre épouse,
00:25:36en revanche,
00:25:36elle est dans un tel état
00:25:37que c'est vraiment
00:25:38trop dur pour elle.
00:25:41Elle n'arrive plus
00:25:42à parler.
00:25:43Elle ne fait plus rien.
00:25:44Elle ne vit plus.
00:25:45Je n'arrive même
00:25:45pas à la contenir.
00:25:47On est toute notre famille
00:25:48chez nous.
00:25:49On n'arrive pas.
00:25:53On ne peut qu'imaginer,
00:25:54monsieur,
00:25:55évidemment,
00:25:55la peine qui est la vôtre.
00:25:57Peut-être,
00:25:58Boris Kamalov,
00:25:59expliquez-nous,
00:25:59rappelez-nous
00:26:00les circonstances du drame.
00:26:01Et puis ensuite,
00:26:02on vous entendra
00:26:02et on entendra
00:26:03donc votre avocat
00:26:04qui va nous expliquer
00:26:05comment cette affaire
00:26:06va maintenant être judiciarisée.
00:26:08Boris,
00:26:08que s'est-il passé ?
00:26:09Le drame,
00:26:09il s'est noué
00:26:09vendredi dernier
00:26:11aux alentours de 18h30.
00:26:13Léni,
00:26:13âgé de 12 ans,
00:26:14se trouve donc
00:26:15au stade de Saz,
00:26:16dans la commune
00:26:17où il réside.
00:26:17C'est une petite commune
00:26:18d'un peu plus de 2000 habitants
00:26:19dans ce département du Gard.
00:26:22Il a donc été écrasé
00:26:23par un bloc de béton
00:26:24alors qu'il attendait
00:26:25ses amis.
00:26:27Léni,
00:26:27il s'est assis
00:26:27sur une chaîne tendue
00:26:29entre deux piliers
00:26:30en béton
00:26:31et selon les tout premiers
00:26:32éléments de l'enquête,
00:26:33le jeune adolescent
00:26:34se balançait
00:26:35sur cette chaîne
00:26:36et l'un des deux piliers
00:26:37en béton
00:26:37se serait alors
00:26:38desserré du sol
00:26:39avant de lui
00:26:40tomber dessus.
00:26:42Il y a eu une enquête
00:26:42qui a été ouverte
00:26:43par le Parquet de Nîmes,
00:26:45enquête pour homicide involontaire
00:26:46et confié à la brigade
00:26:47de recherche de gendarmerie
00:26:49de Bagnol-sur-Seize
00:26:49et l'an du matin
00:26:50justement,
00:26:51Maître Amroun
00:26:51qui est donc l'avocat
00:26:52des parents de Léni
00:26:53a décidé de déposer plainte
00:26:55contre la mairie
00:26:57pour homicide involontaire
00:26:59et mise en danger
00:27:00délibérée
00:27:01de la vie
00:27:02d'autrui.
00:27:04Peut-être que Maître Amroun
00:27:05va pouvoir nous expliquer
00:27:06ce qu'il dénonce
00:27:07et pourquoi est-ce qu'il vise
00:27:08la mairie aujourd'hui.
00:27:08Oui, parce qu'il est avec nous
00:27:09effectivement Maître Amroun
00:27:11aux côtés donc du père
00:27:12de Léni
00:27:13Rémi Torjman
00:27:13dont on voit évidemment
00:27:15l'immense peine
00:27:16et qu'on va évidemment
00:27:18laisser un petit peu
00:27:18reprendre ses esprits
00:27:19parce qu'on imagine
00:27:20que c'est très très compliqué
00:27:22pour lui de s'exprimer.
00:27:22On imagine son épuisement aussi.
00:27:25Il n'y a pas dû avoir
00:27:25beaucoup de sommeil
00:27:26depuis quatre jours.
00:27:27Maître, expliquez-nous
00:27:29pourquoi vous en voulez
00:27:30à la mairie
00:27:31présidente dans cette affaire.
00:27:32Tout simplement,
00:27:36cher monsieur,
00:27:37sachez que ce n'est pas
00:27:39une colère personnelle
00:27:41ou une procédure
00:27:42qui vise une personne
00:27:43en particulier,
00:27:43celle de monsieur le maire.
00:27:45C'est tout simplement
00:27:45la loi,
00:27:46le code pénal
00:27:47et le code de procédure pénale
00:27:48qui prévoient depuis très longtemps
00:27:49que les maires,
00:27:51les édiles
00:27:52sont responsables
00:27:52des infrastructures,
00:27:54des matériaux,
00:27:55de tout ce qui permet
00:27:56de faire fonctionner
00:27:57la commune,
00:27:58la vie en société
00:27:59dans la commune.
00:28:00Et le moins que l'on puisse dire,
00:28:02le minimum
00:28:02que l'on puisse dire,
00:28:03c'est que lorsqu'un poteau
00:28:04tombe avec un poids
00:28:08d'un enfant
00:28:08sur une chaîne
00:28:09de 40 kilos,
00:28:11le minimum,
00:28:11c'est que techniquement,
00:28:12il y a une difficulté
00:28:13et il doit rendre des comptes
00:28:15de par le mandat
00:28:15qu'il a choisi lui-même.
00:28:17Il connaît ses responsabilités
00:28:18et lorsqu'il s'est présenté
00:28:19en tant que maire,
00:28:20il est maire
00:28:20depuis de nombreuses années,
00:28:22il sait,
00:28:23il savent les maires
00:28:24qu'ils doivent répondre
00:28:25des dangers
00:28:27et de la mise en danger
00:28:28de la vie d'autrui,
00:28:30surtout dès lors
00:28:31que c'est aux abortions
00:28:32d'un stade
00:28:33et qu'un enfant
00:28:34de 12 ans
00:28:34est décédé
00:28:35tragiquement
00:28:36en utilisant
00:28:37ou pas,
00:28:38peu importe la question,
00:28:40un stade de foot
00:28:40pour jouer au foot
00:28:41avec ses amis.
00:28:43M. Tordjuman,
00:28:43on a entendu ce que dit
00:28:44votre avocat,
00:28:45il n'y a pas de haine
00:28:46personnelle ici,
00:28:46ce dont vous avez besoin,
00:28:47ce sont surtout des réponses
00:28:49aux questions que vous posez.
00:28:50J'ai pas de haine,
00:28:54j'ai la haine d'avoir perdu mon fils.
00:28:57Moi, ce que je reproche aujourd'hui,
00:28:59c'est qu'on n'a eu aucun soutien du maire,
00:29:02aucun mot,
00:29:02on n'a rien eu du tout,
00:29:04on n'a rien eu du tout,
00:29:05on nous laisse comme ça,
00:29:06voilà aujourd'hui,
00:29:07on a tout le village
00:29:09qui est venu se recueillir chez nous,
00:29:10tout le village est venu nous poser des mots
00:29:11dans la boîte aux lettres,
00:29:12poser un mot,
00:29:13il n'a pas besoin de venir nous voir,
00:29:14il nous aurait posé un mot,
00:29:15une couronne de fleurs
00:29:16à l'honneur de mon fils,
00:29:17voilà,
00:29:17ça nous aurait soulagés,
00:29:19voilà, tout simplement.
00:29:20Ça fera pas revenir mon fils,
00:29:22mais voilà,
00:29:22et je tiens à préciser
00:29:23que mon fils ne se balançait pas
00:29:24sur la chaîne,
00:29:25comme c'est dit tous les jours,
00:29:26il était assis sur cette chaîne,
00:29:27comme tous les jeunes du village,
00:29:29on ne peut pas se balancer
00:29:29sur une chaîne
00:29:30à paraître un acrobate,
00:29:31voilà.
00:29:33Alors, je précise
00:29:33qu'il y a eu un communiqué de la mairie
00:29:35qui a parlé de grande tristesse,
00:29:37je pars sous votre contrôle, Boris,
00:29:38mais on entend que vous attendiez
00:29:40sans doute des choses
00:29:41un petit peu plus poussées,
00:29:42un petit peu plus avancées,
00:29:43vous les connaissez bien,
00:29:44vous, ces lieux,
00:29:44parce que vous habitez là-bas
00:29:45depuis 25 ans,
00:29:47et est-ce que ce pilier,
00:29:48tout le monde savait
00:29:49qu'il était barang-ballant comme ça
00:29:50et qu'il était dangereux ?
00:29:56Oui, tout le monde savait,
00:29:57bien sûr,
00:29:58ça fait des années
00:29:59que le portail,
00:30:00ça fait des années
00:30:00que le portail est cassé,
00:30:02ça fait des années,
00:30:03je l'ai quasiment
00:30:04tout le temps vu comme ça,
00:30:05ça fait 25 ans
00:30:06que j'habite sur Saz,
00:30:07je suis arrivé à 15 ans
00:30:08et si j'ai bientôt 40 ans,
00:30:09mon fils a appris
00:30:10à marcher sur ce stade,
00:30:12il est allé tous les jours
00:30:13sur ce stade,
00:30:13tous les jeunes du village
00:30:14y vont tous les jours,
00:30:15ils font les kermesses
00:30:16de l'école sur ce stade,
00:30:17ils font passer
00:30:18les permis vélo
00:30:18de l'école sur ce stade,
00:30:20tout se passe sur ce stade
00:30:21et ce stade
00:30:21a toujours été ouvert comme ça
00:30:23ou avec un portail cassé
00:30:24ou des barreaux cassés,
00:30:25il est toujours présent d'ailleurs,
00:30:27rien n'a été sécurisé,
00:30:28le deuxième poteau
00:30:28n'est même pas sécurisé,
00:30:30il peut encore aujourd'hui
00:30:31tomber sur quelqu'un.
00:30:31C'est ça maître Amouroun
00:30:34que vous dénoncez,
00:30:36ce manque d'entretien
00:30:37des installations
00:30:39de la municipalité,
00:30:39allez-y.
00:30:39Oui, si vous permettez,
00:30:44non seulement on le dénonce,
00:30:46mais quelques jours
00:30:47après le drame,
00:30:48il est absolument,
00:30:49de mon humble expérience,
00:30:51je n'ai jamais vu ça,
00:30:52un mot rapidement,
00:30:53la mairie est à peut-être
00:30:54200 ou 300 mètres
00:30:56du domicile
00:30:57des parents de Léni,
00:30:58ils n'ont reçu
00:30:59aucune visite officielle
00:31:00comme vient de vous le dire
00:31:01mon client.
00:31:01Bon, passons.
00:31:02Mais si vous allez
00:31:03devant les lieux du drame,
00:31:05c'est les parents
00:31:05et la famille
00:31:06qui ont sécurisé
00:31:08la zone
00:31:09en mettant eux-mêmes
00:31:11de leur propre initiative
00:31:12des barrières.
00:31:12C'est du jamais vu,
00:31:13j'ai jamais vu ça.
00:31:14Ok, on est dans
00:31:15une petite commune,
00:31:16ok, c'est rural,
00:31:17c'est une petite commune
00:31:18où tout le monde se connaît,
00:31:19mais c'est la famille
00:31:20qui a dû aller poser
00:31:21des barrières de sécurité.
00:31:22Il n'y a aucun,
00:31:23jusqu'à hier,
00:31:24je n'ai pas vérifié ce matin,
00:31:25aucun affichage,
00:31:27aucune plaque commémorative,
00:31:29bon, ça,
00:31:29ça viendra peut-être après,
00:31:30ou qui vient rappeler
00:31:32l'événement dramatique
00:31:33qu'il y a eu ces quelques jours.
00:31:34Et je rappelle
00:31:35que la maman et le papa,
00:31:36pardon de le rappeler,
00:31:37mais c'est important
00:31:38pour l'opinion
00:31:39qui nous regarde,
00:31:40l'opinion publique,
00:31:41ils ont vu le corps
00:31:42de leur enfant
00:31:43agonisé au sol.
00:31:45Il n'y a pas,
00:31:46pendant plusieurs heures,
00:31:47il n'y a pas eu
00:31:47de périmètre de sécurité
00:31:49et il n'y en a toujours pas
00:31:50à ce jour.
00:31:50C'est du jamais vu.
00:31:53Expliquez-nous d'ailleurs,
00:31:54monsieur Tordjman,
00:31:55vous êtes aussi en colère
00:31:56contre les secours,
00:31:57semble-t-il,
00:31:57parce que, visiblement,
00:31:59votre fils aurait peut-être,
00:32:01on ne le saura jamais,
00:32:02mais en tout cas,
00:32:03en cas d'intervention
00:32:03plus rapide,
00:32:04les choses auraient pu
00:32:05être différentes.
00:32:06Comment ça s'est passé
00:32:06l'arrivée des secours ?
00:32:07Est-ce que,
00:32:08de votre point de vue,
00:32:08ils ont trop tardé ?
00:32:11Effectivement.
00:32:13Aujourd'hui,
00:32:13je ne cherche pas
00:32:14à avoir un coupable
00:32:15à tout prix.
00:32:15Ce qui s'est passé,
00:32:16c'est qu'à 10 minutes
00:32:16de chez nous,
00:32:17on a une caserne de pompiers.
00:32:18Les pompiers sont arrivés
00:32:19sans infirmiers.
00:32:20Ils sont arrivés
00:32:21sans infirmiers.
00:32:22Pour moi,
00:32:22ils sont venus
00:32:23au bout de 30 minutes.
00:32:24Après, je ne sais pas,
00:32:24peut-être que le temps
00:32:25m'a paru long.
00:32:26Mais en tout cas,
00:32:26pour moi,
00:32:26ils sont venus
00:32:27au bout de 30 minutes.
00:32:28Il n'y avait pas
00:32:28d'infirmiers dans ce camion.
00:32:29Ils ont dû faire appel
00:32:30à une autre brigade
00:32:31qui est à Bocquer,
00:32:32qui est à Bocquer,
00:32:33qui a une demi-heure
00:32:34de chez nous.
00:32:35Et là,
00:32:35une infirmière est venue
00:32:36et elle m'a dit
00:32:37qu'elle avait pratiqué,
00:32:38qu'elle avait essayé
00:32:38de tout faire,
00:32:39mais que c'était déjà
00:32:39trop tard.
00:32:40Voilà.
00:32:41On est dans un village
00:32:41où si demain,
00:32:42il nous arrive quelque chose,
00:32:43il n'y a pas d'infirmiers
00:32:44qui arrivent dans le camion
00:32:45de sapeurs-pompiers.
00:32:46Surtout que,
00:32:55insensé d'entendre
00:32:56des choses comme ça,
00:32:56est-ce que vous avez
00:32:57l'intention de porter
00:32:58une autre plainte
00:32:59contre les secours ?
00:33:02Alors,
00:33:03concernant la question
00:33:04des secours,
00:33:05moi,
00:33:06je vais demander
00:33:06des relevés
00:33:07qui sont disponibles
00:33:08et qui seront sûrement
00:33:09prélevés par les enquêteurs,
00:33:10à savoir quand est-ce
00:33:11qu'ils ont été appelés,
00:33:12quand est-ce qu'ils sont venus.
00:33:13Je prends des précautions,
00:33:15je garde une certaine réserve
00:33:16là-dessus,
00:33:16mais j'entends effectivement
00:33:17des informations
00:33:18qui remontent à moi,
00:33:20sur lesquelles on m'informe
00:33:21que les pompiers
00:33:22seraient intervenus
00:33:22très tardivement
00:33:23alors qu'on est dans le carrefour.
00:33:24Saz,
00:33:25c'est le carrefour,
00:33:26c'est vraiment entre Avignon,
00:33:285 minutes des Angles,
00:33:29c'est très proche
00:33:30de communes importantes.
00:33:31Donc,
00:33:32je garde une certaine réserve,
00:33:33je ne porte pas d'accusation,
00:33:34mais nous allons vérifier ça
00:33:35tout simplement en détail
00:33:36et tout le monde
00:33:37pourra le comprendre.
00:33:38Vous nous avez parlé,
00:33:39M. Torjman,
00:33:39de l'absence
00:33:41à vos côtés de la mairie.
00:33:41Qu'est-ce que vous attendez
00:33:42pour les heures qui viennent ?
00:33:43Est-ce que vous demandez
00:33:44au maire, oui,
00:33:45de venir vous voir maintenant
00:33:46parce qu'il vaut mieux
00:33:47tard que jamais ?
00:33:48Franchement,
00:33:52je vais vous dire la vérité.
00:33:52je ne veux plus
00:33:54qu'il vienne s'il veut,
00:33:56mais à la base,
00:33:56il venait de lui-même.
00:33:58On ne va pas forcer le maire,
00:33:59je ne vais pas forcer
00:34:00le maire de Saz
00:34:01à venir me faire
00:34:02des condoléances.
00:34:03J'ai toute ma famille,
00:34:04on est très bien entourés,
00:34:05on est super bien entourés.
00:34:07Je ne vais pas forcer
00:34:08le maire de ma commune
00:34:09à venir présenter
00:34:10les condoléances
00:34:10à ses habitants.
00:34:12Voilà,
00:34:12tout simplement,
00:34:13je ne sais pas quoi
00:34:13vous dire de mieux.
00:34:14Peut-être un mot
00:34:15sur la solidarité aussi
00:34:17parce qu'il y a cette absence
00:34:18dont vous nous parlez
00:34:19de la part de la mairie
00:34:20mais il y a aussi
00:34:20toute la commune
00:34:21qui est venue,
00:34:21vous l'avez dit,
00:34:22il y a aussi une cagnotte
00:34:23qui a été lancée
00:34:24pour vous aider.
00:34:26Est-ce que ça aide
00:34:26malgré tout,
00:34:27tout ça aide
00:34:27à tenir le coup ?
00:34:29Bien sûr que ça nous aide.
00:34:32De sentir que tout le monde
00:34:34ressent nos douleurs,
00:34:35bien sûr que ça nous aide.
00:34:36Tout le village est venu,
00:34:38les personnes qui travaillent
00:34:39à la poste,
00:34:39les personnes des commerces,
00:34:41des voisins qu'on ne connaît
00:34:42même pas,
00:34:43tout le monde est venu.
00:34:44On est plus qu'entourés.
00:34:45On a toute notre famille
00:34:46qui est venue de toute la France
00:34:48nous rejoindre.
00:34:49Voilà,
00:34:49et c'est ça.
00:34:50Et aujourd'hui,
00:34:51c'est ce qui nous fait tenir
00:34:52un petit peu,
00:34:52quelques heures dans la journée
00:34:53mais après,
00:34:54voilà,
00:34:54on revient à notre réalité.
00:34:57Merci infiniment,
00:34:58Rémi Tordjman,
00:34:58pour nous avoir parlé.
00:34:59Malgré, évidemment,
00:35:00cette peine immense
00:35:01qui est la vôtre
00:35:01et qu'on comprend tout à fait.
00:35:03Et puis,
00:35:03on vous souhaite
00:35:04beaucoup de courage
00:35:04évidemment pour les heures
00:35:06qui viennent.
00:35:07Et merci à votre avocat
00:35:07d'avoir été à vos côtés.
00:35:09Les points de vue,
00:35:11nos chroniqueurs,
00:35:12économie,
00:35:13politique,
00:35:14étrangers,
00:35:15ils vont prendre parti
00:35:16dans quelques instants.
00:35:17Ils nous ont rejoints,
00:35:18ils vont s'engager.
00:35:19Bonjour à tous les trois,
00:35:20re-bonjour.
00:35:21Commençons par la politique
00:35:22si vous le voulez bien
00:35:22parce qu'on vous rappelle
00:35:23que les consultations
00:35:24sont toujours en cours
00:35:25du côté de François Bayrou
00:35:27et que Marine Le Pen
00:35:28et Jordan Bardella
00:35:28sont actuellement
00:35:29dans le bureau
00:35:30de François Bayrou.
00:35:31Alors,
00:35:32on a l'impression,
00:35:33Guillaume Derrec,
00:35:33chez les macronistes,
00:35:34ça part un petit peu
00:35:35dans tous les sens
00:35:36mais ça n'est pas
00:35:37le seul camp
00:35:37qui est en train de voler
00:35:38un petit peu en éclats.
00:35:39Il y a aussi du côté
00:35:40de LR
00:35:41où ça ne se passe pas très bien.
00:35:44Vous voyez,
00:35:44avec officiellement
00:35:46un parti qui fait partie
00:35:47de ce socle commun
00:35:48mais le commun
00:35:49qui franchement
00:35:50n'a plus que de nom
00:35:52effectivement.
00:35:53et c'est monté
00:35:54encore d'un cran hier
00:35:55avec,
00:35:56il faut le dire,
00:35:57une prise de position
00:35:58extrêmement importante
00:35:59et on ne s'y attendait pas,
00:36:00c'est celle de Valérie Pécresse
00:36:01qui tourne déjà la page
00:36:03François Bayrou
00:36:04et qui cogne
00:36:05encore plus fort,
00:36:06encore plus haut.
00:36:06Écoutez,
00:36:06la présidente LR
00:36:07de la région Île-de-France.
00:36:09Je ne crois pas
00:36:10qu'une deuxième dissolution
00:36:10apporte la stabilité au pays.
00:36:12Je crois que c'est
00:36:12une élection présidentielle
00:36:14anticipée qui serait souhaitable.
00:36:15Je ne dis pas
00:36:16qu'il doit partir,
00:36:17je dis que sa décision
00:36:18sera de convoquer
00:36:19les Français aux urnes
00:36:20et que la dissolution,
00:36:22à mon sens,
00:36:23serait un deuxième échec.
00:36:25Alors on voit Valérie Pécresse
00:36:26qui demande,
00:36:27qui en tout cas
00:36:28anticipe peut-être
00:36:29une démission
00:36:30qui pourrait être
00:36:31le seul,
00:36:33finalement,
00:36:34la seule issue
00:36:35pour débloquer
00:36:36la situation politique
00:36:37que l'on connaît.
00:36:38Il y a eu
00:36:38Jean-François
00:36:38Copé avant elle.
00:36:39On voit qu'il y a
00:36:40des positions très diverses
00:36:41qui montrent
00:36:41qu'il y a eu une forme
00:36:42de retour de guerre des chefs
00:36:43parce que Bruno Rotaillot,
00:36:44lui, hier soir,
00:36:45a dit que non
00:36:45sur nos confrères de TF1,
00:36:47les républicains,
00:36:48devaient voter la confiance.
00:36:49Xavier Bertrand,
00:36:50le patron de la région
00:36:50de la Haute-France,
00:36:51dit s'il était député,
00:36:51non,
00:36:52il ne faut pas voter la confiance,
00:36:53plus personne n'y comprend rien.
00:36:54Alors comment on explique
00:36:55cette attitude,
00:36:57cette zizénique ?
00:36:58La première,
00:36:58c'est qu'ils ont
00:36:59récupéré leur galon
00:37:01de parti de gouvernement
00:37:02en intégrant justement
00:37:03le gouvernement
00:37:04à l'époque de Michel Barnier
00:37:05qui était issu de leur rang
00:37:06mais tout en se disant
00:37:08qu'il ne fallait surtout pas
00:37:09se fondre
00:37:10dans leur macronisme.
00:37:12Donc dès qu'ils peuvent
00:37:12faire un pas de côté,
00:37:13ils foncent pas de côté
00:37:14parce qu'il y a toujours
00:37:14la perspective de 2027
00:37:16de dire qu'il ne faudra pas
00:37:17être assimilé
00:37:17à la majorité sortante.
00:37:18À cela s'ajoute bien sûr
00:37:19une compétition interne
00:37:20même si Laurent Wacky
00:37:21a été battu par Bruno Rotaillot
00:37:23à la tête des républicains,
00:37:25il n'a rien lâché
00:37:26et donc la présidentielle
00:37:28de 2027
00:37:28est dans les esprits
00:37:29des républicains.
00:37:30Et enfin,
00:37:30il ne faut pas oublier
00:37:31qu'il y a un conflit historique
00:37:32non seulement avec Emmanuel Macron
00:37:35parce que le conflit historique
00:37:37il remonte notamment en 2012
00:37:38au second tour
00:37:39de l'élection présidentielle
00:37:40que fait François Bayrou
00:37:41il appelle à voter pour
00:37:42François Hollande.
00:37:44Ça c'est resté dans la tête
00:37:45pas seulement des cadres LR
00:37:46mais aussi des militants
00:37:47et des sympathisants.
00:37:48Rappelez-vous la primaire de 2016
00:37:49Nicolas Sarkozy
00:37:50il faisait huer François Bayrou
00:37:51dans les meetings.
00:37:52C'est resté dans la tête aussi
00:37:54des sympathisants
00:37:55et les députés
00:37:56pourquoi est-ce qu'ils y font attention ?
00:37:57Parce qu'ils vivent désormais
00:37:58avec cette menace permanente
00:37:59d'une dissolution.
00:38:01Donc s'il faut se faire réélire
00:38:02par les sympathisants
00:38:03il ne faut peut-être pas trop soutenir
00:38:04Emmanuel Macron
00:38:05ni François Bayrou.
00:38:05C'est aussi Guillaume
00:38:07grâce à ce soutien
00:38:08de François Bayrou
00:38:09vis-à-vis de François Hollande
00:38:10que le premier budget
00:38:11était passé
00:38:11et que le PS
00:38:13n'avait pas censure
00:38:13et François Hollande
00:38:14il avait mouillé la chemise
00:38:15à l'époque.
00:38:16C'était ça l'explication.
00:38:16Et donc les Républicains
00:38:17rappellent sans cesse
00:38:18ce lien effectivement
00:38:19entre les deux heures.
00:38:20Évidemment.
00:38:21Évidemment.
00:38:22François Bayrou
00:38:23qui par ailleurs
00:38:24a envoyé une petite
00:38:26pas bombe diplomatique
00:38:28mais en tout cas
00:38:29un petit...
00:38:30Oui on peut dire ça.
00:38:31Ok Lucie
00:38:32sous le contrôle
00:38:32de François Clemenceau
00:38:33à l'Italie
00:38:35pays ami
00:38:36mais il accuse l'Italie
00:38:37figurez-vous
00:38:38de faire du dumping fiscal
00:38:39et oui
00:38:39de la concurrence déloyale
00:38:41et c'est monté assez haut
00:38:42puisque Georgia Méloni
00:38:43présidente du conseil
00:38:44elle lui a répondu
00:38:45et elle envoie au passage
00:38:47un petit sculte de retour
00:38:48elle dit
00:38:49bah moi mon pays
00:38:50se porte mieux que d'autres
00:38:51grâce à ça
00:38:52et ce matin
00:38:52vous nous dites Lucie
00:38:53et bah l'Italie
00:38:54figurez-vous
00:38:55elle a raison
00:38:55et Mélonie a raison.
00:38:56Mais oui franchement
00:38:57elle a raison
00:38:58plutôt que de taxer les riches
00:38:59elle leur déroule
00:39:00le tapis rouge
00:39:01et les résultats
00:39:02sont assez bluffants
00:39:03figurez-vous
00:39:04il y a pas mal de milliardaires
00:39:05qui ont décidé
00:39:06de rejoindre la péninsule
00:39:07alors il y en a
00:39:07que vous connaissez
00:39:08le footballeur
00:39:10Cristiano Ronaldo
00:39:12voilà
00:39:13mais il y en a d'autres
00:39:13plus discrets
00:39:14des chefs d'entreprise
00:39:15qui jusqu'alors
00:39:15vivent à Londres
00:39:16et qui ont décidé
00:39:17de quitter le Royaume-Uni
00:39:18le jour où les travaillistes
00:39:19britanniques ont taxé
00:39:21le patrimoine
00:39:22des plus riches
00:39:23alors ce succès italien
00:39:24c'est vraiment une surprise
00:39:26d'abord on ne s'attendait pas
00:39:27à ce que l'extrême droite
00:39:28suscite la confiance
00:39:29des investisseurs
00:39:30et des chefs d'entreprise
00:39:31et on s'attendait encore moins
00:39:33à ce qu'elle rétablisse
00:39:34les finances publiques
00:39:34et aujourd'hui l'Italie
00:39:35elle donne des leçons
00:39:36à tous les pays riches
00:39:37c'est le seul pays du G7
00:39:39qui en excédent budgétaire
00:39:41ça veut dire qu'elle a
00:39:41plus de recettes
00:39:42que de dépenses
00:39:43si on met de côté
00:39:44la charge de la dette
00:39:45et ça c'est un peu humiliant
00:39:47pour la France
00:39:47qui a comme vous voyez
00:39:48toutes les peines du monde
00:39:49à réduire ses dettes
00:39:50est-ce que ça veut dire
00:39:51que les grandes fortunes
00:39:53françaises
00:39:53risquent elles aussi
00:39:55d'aller en Italie
00:39:56c'est ce que brandit
00:39:56François Bayon
00:39:57notamment sur la taxe Zuckman
00:39:58oui bien sûr
00:39:59pour l'instant
00:39:59il n'y a pas de mouvement
00:40:00majeur vers l'Italie
00:40:01les grandes fortunes
00:40:02consultent leurs avocats
00:40:03fiscalistes
00:40:04ils essaient de voir
00:40:04ce qui se passe
00:40:05mais la menace existe
00:40:07si notamment la gauche
00:40:08instaure cette fameuse
00:40:09taxe Zuckman
00:40:10et figurez-vous
00:40:11qu'il y a 15 minutes
00:40:12il y a une étude du CAE
00:40:13qui est sortie
00:40:14pour mesurer ce risque
00:40:15le CAE
00:40:16c'est le conseil d'analyse
00:40:17économique
00:40:18c'est un organisme
00:40:18qui est rattaché à Matignon
00:40:20qu'est-ce qu'il nous dit ?
00:40:21il dit qu'à chaque fois
00:40:21que la France augmente
00:40:22les impôts
00:40:22il y a un peu plus de départs
00:40:24et à chaque fois
00:40:24qu'elle les baisse
00:40:25il y a un peu plus de retours
00:40:27donc quand François Hollande
00:40:27en 2013
00:40:28ça semble assez logique
00:40:30à augmenter les impôts
00:40:31les départs ont quand même
00:40:31augmenté de 32 à 79%
00:40:34alors la différence est énorme
00:40:36et quand Emmanuel Macron
00:40:38a réduit les impôts en 2017
00:40:40les retours ont augmenté
00:40:41de 7 à 28%
00:40:43alors c'est des tout
00:40:44tout petits nombres de départs
00:40:46ça il faut quand même le dire
00:40:47on pourrait se dire
00:40:48finalement c'est pas très grave
00:40:49de laisser partir
00:40:50quelques grandes fortunes
00:40:51mais là aussi
00:40:52le CAE nous dit
00:40:53attention
00:40:53à chaque fois qu'un patron part
00:40:55son entreprise perd
00:40:5715% de chiffre d'affaires
00:40:58et 30% de sa masse salariale
00:41:00dans les 5 ans
00:41:00il faut donc faire vraiment attention
00:41:02à ce qu'on va faire
00:41:02dans les prochaines semaines
00:41:04c'est vrai qu'il y a
00:41:04une concurrence entre les pays
00:41:06il y avait le Portugal
00:41:07il n'y a encore pas si longtemps
00:41:08qui a un peu changé de pied
00:41:09ça avait bien marché aussi
00:41:09ça avait bien marché
00:41:10mais ils ont dû revenir un peu en arrière
00:41:11parce que les prix de l'immobilier
00:41:12avaient explosé
00:41:13donc à Milan notamment en ce moment
00:41:15il y a plein de grandes fortunes
00:41:15qui arrivent
00:41:16c'est plus cher d'habiter à Milan
00:41:17qu'à Londres
00:41:20la Belgique
00:41:20les retraités français
00:41:21qui étaient partis au Portugal aussi
00:41:22mais oui
00:41:23une franchise d'impôts
00:41:25pour les retraités français
00:41:26allez on reste à l'étranger
00:41:27avec vous François Clémenceau
00:41:28parce qu'il y a le sommet
00:41:29qui est en cours en Chine
00:41:30autour de Xi Jinping
00:41:31et on a l'impression
00:41:32de voir un musée des horreurs
00:41:34vu d'Occident
00:41:35vous avez Poutine
00:41:36vous avez le Nord-Coréen
00:41:38vous avez l'Iranien
00:41:40qui sont tous ensemble
00:41:41qui rigolent ensemble
00:41:42d'ailleurs il y a des images
00:41:42qui sont assez frappantes
00:41:44ça a l'air d'être vraiment sympa
00:41:45l'ambiance là-bas
00:41:45et vous nous dites
00:41:46tout ça c'est à cause de nous
00:41:48c'est la faute des Occidentaux
00:41:49ce qui est en train de se passer
00:41:50je dis que c'est ce qu'ils disent eux
00:41:52c'est vrai que c'est un argument
00:41:53mais c'est un argument
00:41:55qui est entendable
00:41:56pourquoi ?
00:41:57parce que
00:41:57on le constate
00:41:58pratiquement tous les jours
00:41:59le fameux ordre international
00:42:01qui a suivi
00:42:02la Deuxième Guerre mondiale
00:42:031945
00:42:04c'est un ordre occidental
00:42:06personne n'en doute
00:42:07sur des valeurs occidentales
00:42:09et c'est vrai que
00:42:10aujourd'hui
00:42:12on a l'impression
00:42:13que ce clan
00:42:15ce groupe
00:42:16ce rassemblement
00:42:17est bien dit
00:42:18c'est trop
00:42:19et d'autant plus
00:42:21que la fameuse mondialisation
00:42:22qui est arrivée
00:42:2440 ans plus tard
00:42:25en gros après la chute
00:42:26du mur de Berlin
00:42:26elle a profité
00:42:28à tout le monde
00:42:29singulièrement
00:42:31à la Chine
00:42:31mais aujourd'hui
00:42:33qui est-ce qui est
00:42:33le principal destructeur
00:42:35de la mondialisation
00:42:36c'est Donald Trump
00:42:38et donc
00:42:40c'est un peu compliqué
00:42:41pour eux
00:42:41si vous voulez
00:42:42de dire à la fois
00:42:43on dénonce
00:42:43cet ordre international
00:42:44mais en ce qui concerne
00:42:45la mondialisation
00:42:46on aimerait bien
00:42:46la récupérer quand même
00:42:47et enfin
00:42:48tous ceux qui pensaient
00:42:49que si on allait
00:42:51être hostile
00:42:52et notamment
00:42:52depuis la guerre
00:42:53en Ukraine
00:42:53contre la Russie
00:42:55que ça allait la pousser
00:42:56dans les bras de la Chine
00:42:56ce qu'on observe
00:42:57en tout cas
00:42:57sur les images
00:42:58c'est pas tout à fait juste
00:43:00pourquoi ?
00:43:01parce qu'aujourd'hui
00:43:01la Russie
00:43:02elle est vraiment
00:43:03devenue
00:43:04la vassale
00:43:05de la Chine
00:43:06les accords
00:43:07qui sont passés
00:43:07entre eux
00:43:08sont des accords
00:43:08de vassale
00:43:09à mettre
00:43:10et ça
00:43:11ça donne des armes
00:43:12aujourd'hui
00:43:12à Xi Jinping
00:43:13pour dire
00:43:13c'est moi le patron
00:43:14le grand patron
00:43:15au moins les choses sont claires
00:43:17c'est ça le grand mérite
00:43:18de ce qui est en train de se passer
00:43:19c'est exactement ça
00:43:20c'est une clarification
00:43:21alors elle fait mal
00:43:22parce qu'aujourd'hui
00:43:23quand vous voyez
00:43:23tous ces pays ensemble
00:43:24ça représente pratiquement
00:43:25la moitié de la population
00:43:26de la planète
00:43:27ça représente presque
00:43:28la moitié du PIB mondial
00:43:2940% à peu près
00:43:30et vous vous dites
00:43:32oui ces gens là
00:43:33sont dangereux
00:43:34est-ce qu'ils nous mettent
00:43:34en danger ?
00:43:35oui
00:43:36pourquoi ?
00:43:37parce qu'ils ont
00:43:37un langage
00:43:38qui est aujourd'hui
00:43:38un langage clair
00:43:40très clair
00:43:41c'est la lutte
00:43:42contre l'Occident collectif
00:43:43pour l'imposition
00:43:45de leurs propres normes
00:43:46et on le voit
00:43:46tous les jours
00:43:47par exemple
00:43:48aux Nations Unies
00:43:48et attention
00:43:50il y en a un
00:43:51qui tire son épingle du jeu
00:43:52vous l'avez peut-être vu
00:43:53sur les photos
00:43:53c'est l'Indien
00:43:54c'est l'Indien
00:43:55c'est Narendra Modi
00:43:56alors lui
00:43:56vous ne pouvez pas dire
00:43:57c'est un grand dictateur
00:43:58oui certes
00:43:59il y a des choses
00:43:59qui se passent mal
00:44:00sur le plan des droits
00:44:00de l'homme chez lui
00:44:01mais c'est une grande démocratie
00:44:031,4 milliard d'habitants
00:44:05et lui
00:44:05il tire son épingle du jeu
00:44:06parce qu'il fait
00:44:07alliance avec les Chinois
00:44:08alliance avec les Européens
00:44:09alliance avec tout le monde
00:44:11notamment avec Poutine
00:44:12et donc
00:44:13il faut se méfier
00:44:14des idées reçues
00:44:15et on attend
00:44:15la démonstration de force
00:44:16d'un défilé militaire
00:44:17qui s'annonce très spectaculaire
00:44:18du côté de la Chine
00:44:19on vous montre
00:44:20les images évidemment
00:44:21demain
00:44:21allez
00:44:22vous restez évidemment
00:44:24dans Arnaud Direct
00:44:25parce que dans quelques instants
00:44:27il y a cette rêve partie
00:44:29où les fêtards
00:44:30sont en train de partir
00:44:31mais après une nuit
00:44:31de tensions
00:44:32très très fortes
00:44:33et d'affrontements même
00:44:34à coups de barres de fer
00:44:36l'autodéfense
00:44:36des viticulteurs
00:44:37à tout de suite
00:44:38nous sommes venus
00:44:40allez on écoute
00:44:41le ministre de l'Intérieur
00:44:42Bruno Retailleau
00:44:43qui sera soumis au Parlement
00:44:44j'espère
00:44:44dans les prochaines semaines
00:44:46dans les prochains mois
00:44:47pour donner des nouvelles prérogatives
00:44:49aux polices municipales
00:44:51pourquoi donner
00:44:53ces nouvelles prérogatives
00:44:54parce que
00:44:54je le vois bien
00:44:55lorsque
00:44:56on se déplace
00:44:57dans les villes
00:44:58dans un certain nombre
00:45:00de régions de France
00:45:01là où le maire
00:45:03est très engagé
00:45:04où il y a des policiers
00:45:05municipaux
00:45:06en général armés
00:45:08là où il y a
00:45:08un réseau
00:45:09de caméras
00:45:10qui est très très dense
00:45:11et bien on arrive
00:45:13on parvient
00:45:13à faire reculer
00:45:14précisément
00:45:15la délinquance
00:45:16la délinquance
00:45:17l'hyperviolence
00:45:18ça n'est pas une fatalité
00:45:19il faut ce qu'on appelle
00:45:20le continuum de sécurité
00:45:21c'est à dire
00:45:22que les forces
00:45:24de sécurité
00:45:25nationales
00:45:26gendarmerie
00:45:27police nationale
00:45:28soient au coude à coude
00:45:29avec les moyens locaux
00:45:31les moyens
00:45:31que financent
00:45:33les maires
00:45:34des polices
00:45:35municipales
00:45:36et ça c'est quelque chose
00:45:37de fondamental
00:45:37et aujourd'hui
00:45:38en France
00:45:39les maires l'ont compris
00:45:40une des
00:45:41toutes premières priorités
00:45:43d'ailleurs
00:45:43pour les prochaines élections
00:45:44municipales
00:45:45ce sera
00:45:45la question
00:45:46de la sécurité
00:45:47et
00:45:48avec François-Noël Buffet
00:45:49ce que nous voulons
00:45:51c'est donner
00:45:51plus de pouvoir
00:45:52au maire
00:45:53pour qu'il puisse
00:45:54dans sa commune
00:45:56sur son territoire
00:45:56assurer
00:45:57précisément
00:45:58une meilleure sécurité
00:45:59les policiers
00:46:01municipaux
00:46:02vont pouvoir
00:46:02donc être dotés
00:46:03d'un certain nombre
00:46:05d'attributions
00:46:05y compris en matière judiciaire
00:46:07dès lors qu'il n'y aura pas
00:46:08d'enquête à faire
00:46:09parce que là
00:46:10il faut être officier
00:46:11de police judiciaire
00:46:12mais neuf délits
00:46:13pourront être constatés
00:46:15aujourd'hui
00:46:16par exemple
00:46:16une occupation illicite
00:46:18de hauts d'immeubles
00:46:19le policier municipal
00:46:21ne peut rien faire
00:46:21ça n'est pas normal
00:46:23aujourd'hui
00:46:24il a été une voiture
00:46:25en fourrière
00:46:26et il n'a pas accès
00:46:27par exemple
00:46:27aux fichiers
00:46:28sur les immatriculations
00:46:30incroyable
00:46:32vous ne pouvez pas
00:46:33utiliser de drones
00:46:33vous ne pouvez pas
00:46:34utiliser par exemple
00:46:35de lecteur automatique
00:46:36de plaques d'immatriculation
00:46:38et bien ce texte
00:46:39qui a été travaillé
00:46:40par François-Noël
00:46:41en accord avec les maires
00:46:42je salue d'ailleurs
00:46:43François-Courdidier
00:46:44qui est le maire de Metz
00:46:45et le représentant
00:46:46de l'AMF
00:46:47nous avons travaillé
00:46:48avec plusieurs
00:46:48de ces associations
00:46:49avec un dialogue
00:46:51constant
00:46:52nous sommes arrivés
00:46:53à une écriture
00:46:54qui va donner plus de force
00:46:55aux policiers municipaux
00:46:57de nouveaux moyens
00:46:58je veux saluer d'ailleurs
00:46:59à mes côtés
00:46:59Valérie Pécresse
00:47:00puisque Valérie
00:47:01préside une région
00:47:02qui sous son impulsion
00:47:04est sans doute
00:47:04la région
00:47:05qui fait le plus
00:47:06pour la sécurité
00:47:07là encore
00:47:08dans ces départements
00:47:10c'est fondamental
00:47:11et dans ce texte là
00:47:13sera reconnu
00:47:14par un article
00:47:15dédié
00:47:16aux régions
00:47:17cette compétence
00:47:18de pouvoir
00:47:18co-financer
00:47:19auprès des communes
00:47:21des intercommunalités
00:47:22des compétences
00:47:23en matière
00:47:24de sécurité
00:47:25je pense que c'est important
00:47:26on a tenu
00:47:27avec François-Noël Buffet
00:47:28à respecter deux principes
00:47:29la liberté
00:47:30la police municipale
00:47:32doit rester
00:47:32la police du maire
00:47:34voilà
00:47:34donc ce n'est pas
00:47:35le ministre de l'intérieur
00:47:36qui dit au maire
00:47:37ce qu'il doit faire
00:47:38le maire
00:47:39conserve
00:47:39sa liberté
00:47:41il sera jugé
00:47:42d'ailleurs
00:47:42éventuellement sanctionné
00:47:43par les électeurs
00:47:45mais ça c'est le principe
00:47:46démocratique
00:47:47c'est la liberté
00:47:47et puis le principe
00:47:49de la complémentarité
00:47:50pas de confusion
00:47:51la police municipale
00:47:53c'est les incivilités
00:47:54c'est la tranquillité
00:47:55du quotidien
00:47:56la gendarmerie
00:47:57la police nationale
00:47:59c'est la lutte
00:48:00contre la criminalité
00:48:01la délinquance
00:48:02c'est aussi
00:48:02le maintien de l'ordre
00:48:04voilà
00:48:04en tout cas
00:48:05c'est un pas
00:48:05très très important
00:48:06que nous accomplissons
00:48:08ce matin
00:48:08et c'est je crois
00:48:10cette idée
00:48:10qu'aujourd'hui
00:48:11chacun
00:48:12a un rôle à jouer
00:48:13bien sûr il y a l'état
00:48:14et nous y tenons
00:48:15à cet état régulien
00:48:16mais il y a le rôle
00:48:17de la proximité
00:48:18on ne protège bien
00:48:19que ce que l'on connaît bien
00:48:20et vraiment j'encourage
00:48:22les maires à s'impliquer
00:48:23dans cette question
00:48:25de la sécurité
00:48:25parce que là
00:48:26où ils s'impliquent
00:48:27encore une fois
00:48:27là où il y a une volonté
00:48:28politique locale
00:48:29on a toujours des résultats
00:48:30est-ce que vu la situation
00:48:31politique
00:48:32le texte ne risque pas
00:48:33de rester dans les cartons
00:48:34écoutez il y a les municipales
00:48:36en 2026
00:48:37et croyez moi
00:48:37si on a eu ce consensus
00:48:39avec les grandes associations
00:48:40d'élus
00:48:41c'est parce que
00:48:42là encore une fois
00:48:43il y a une volonté
00:48:44qui est une volonté commune
00:48:45les gouvernements
00:48:46peuvent passer
00:48:47malheureusement
00:48:47la délinquance
00:48:49les problèmes eux
00:48:49restent
00:48:50et il faut les traiter
00:48:51et on ne pourra
00:48:52les traiter correctement
00:48:53mais attention
00:48:54on chiffre
00:48:55et exemple à l'appui
00:48:56que si on encourage
00:48:57ces nouvelles prérogatives
00:48:58et que s'il y a
00:48:59ce continuum de sécurité
00:49:01si on donne
00:49:02des nouveaux pouvoirs
00:49:03aux polices municipales
00:49:04vous l'avez dit
00:49:05vous l'avez dit
00:49:05la délinquance
00:49:05la criminalité
00:49:06resteront des prérogatives
00:49:07de la police nationale
00:49:08à quoi sert cette réforme
00:49:10pour les policiers municipaux
00:49:11est-ce qu'elle est censée
00:49:13faire baisser cette criminalité
00:49:14je peux vous dire
00:49:15que dans les communes
00:49:17j'en connais un certain nombre
00:49:18il y a François Bourdidier
00:49:19qui est maire de Met
00:49:21il pourrait vous le dire
00:49:22mieux que moi
00:49:22je vois aussi la commune
00:49:25de Meaux
00:49:26je vois la commune d'Orléans
00:49:27où on a des communes
00:49:28où très tôt les maires
00:49:30y compris à Sartrouville
00:49:31Pierre Font
00:49:32que je veux saluer
00:49:32parce qu'il a été
00:49:34un des élus
00:49:34qui depuis plus de 20 ans
00:49:36a compris
00:49:36le rôle des caméras
00:49:37de surveillance
00:49:38le rôle aussi
00:49:39des polices municipales
00:49:40croyez-moi
00:49:41il y a des résultats
00:49:42très concrets
00:49:43d'une délinquance
00:49:44qui reflue
00:49:44lorsque là encore
00:49:46policiers municipaux
00:49:47et policiers nationaux
00:49:49sont au coude à coude
00:49:51dans un crime
00:49:53à Caluire
00:49:53qui a été commis
00:49:54entre malheureusement
00:49:55deux mineurs
00:49:5613 ans et 16 ans
00:49:57le premier équipage
00:49:58qui était sur les lieux
00:49:59qui avait quelques heures
00:50:00c'était un équipage
00:50:02de la police municipale
00:50:03à Mulhouse
00:50:04j'en ai parlé tout à l'heure
00:50:05dans mon intervention
00:50:06lorsqu'il y avait eu
00:50:07l'attaque terroriste
00:50:09de cet Algérien
00:50:10en situation illégale
00:50:12qui avait tué
00:50:13donc le ressortissement
00:50:14allez direction
00:50:15matignon maintenant
00:50:15pour écouter Marine Le Pen
00:50:16et Jordan Bardella
00:50:17qui sortent du bureau
00:50:18du premier ministre
00:50:19au premier ministre
00:50:21ce que nous disons
00:50:23publiquement
00:50:23depuis qu'il a annoncé
00:50:24soumettre sa responsabilité
00:50:26à un discours
00:50:26de politique générale
00:50:27à savoir que nous étions
00:50:29en désaccord total
00:50:30avec les orientations
00:50:31qu'il a lui-même pris
00:50:33en acceptant la fonction
00:50:35de premier ministre
00:50:37et qui sont celles
00:50:38menées par Emmanuel Macron
00:50:39depuis son élection
00:50:41en 2017
00:50:41qu'il y avait
00:50:43dans ces annonces
00:50:44notamment budgétaires
00:50:45des lignes rouges
00:50:46qui nous apparaissaient
00:50:48extrêmement nocives
00:50:48pour le pays
00:50:49et surtout
00:50:50extrêmement injustes
00:50:52pour les français
00:50:52que les mauvaises économies
00:50:56de la mauvaise dépense publique
00:50:58n'étaient pas traitées
00:50:59à savoir
00:50:59le coût exorbitant
00:51:01de l'immigration
00:51:01l'augmentation
00:51:03de la contribution
00:51:04de la France
00:51:04au but de la l'Union Européenne
00:51:05quand nos partenaires européens
00:51:06réussissent à obtenir
00:51:07des rabais
00:51:08que la lutte
00:51:09contre la fraude
00:51:09fiscale, sociale
00:51:10la fraude aux importations
00:51:12notamment
00:51:13n'était pas conduite
00:51:13et que les économies
00:51:16dans le train de vie
00:51:16de l'État
00:51:17qui n'étaient pas faites
00:51:19faisaient dire
00:51:19à beaucoup de français
00:51:20que les annonces
00:51:22qui ont été faites
00:51:23sont injustes
00:51:23et qu'on ne peut pas
00:51:24demander des efforts
00:51:24toujours aux français
00:51:25qui travaillent
00:51:26quand les français
00:51:27voient l'État
00:51:28ne pas se serrer la ceinture
00:51:30et continuer à gaspiller
00:51:31de l'argent public
00:51:31donc le miracle
00:51:33n'a pas eu lieu
00:51:34et évidemment
00:51:34que cet entretien
00:51:36même si encore une fois
00:51:38il y a du respect
00:51:39pour la fonction
00:51:39de Premier Ministre
00:51:40ne fera pas changer
00:51:42le Rassemblement National
00:51:43d'Avis
00:51:43Est-ce qu'il y a des portes
00:51:45des portes de l'immigration
00:51:46est-ce qu'elles étaient
00:51:47plus ouvertes
00:51:48pendant que ces portes de temps ?
00:51:51Non
00:51:52les portes
00:51:52n'étaient pas très ouvertes
00:51:53le Premier Ministre
00:51:54a indiqué
00:51:56dans son entretien
00:51:57comme il nous a indiqué
00:51:58qu'il était prêt
00:52:00peut-être
00:52:01un jour
00:52:01à regarder
00:52:02ce qu'il pouvait y avoir
00:52:04du côté de l'immigration
00:52:05mais je pense que le temps
00:52:06n'est plus à la discussion
00:52:07il y a des milliards
00:52:09et des milliards d'euros
00:52:10qui partent en fumée
00:52:11dans une immigration
00:52:12qui est devenue
00:52:12une immigration
00:52:13de guichet social
00:52:14qui pèse sur les comptes
00:52:15de l'Etat
00:52:15et qui donne
00:52:17à nos compatriotes
00:52:18le sentiment
00:52:18de devoir toujours travailler
00:52:20de devoir toujours
00:52:21payer davantage
00:52:22pour les autres
00:52:23Est-ce que vous diriez
00:52:24comme Olivier Grosse
00:52:25que François Maléau
00:52:26il est simplement
00:52:26en train de tourner
00:52:27des abus
00:52:28et du service
00:52:28à sortie
00:52:29avec cette consultation ?
00:52:33Le Premier ministre
00:52:38avait annoncé
00:52:39qu'il consulterait
00:52:40les partis politiques
00:52:41après son intervention
00:52:43de mémoire
00:52:44du 15 juillet
00:52:45il ne l'a pas fait
00:52:46c'est la raison
00:52:48pour laquelle
00:52:48nous voyons rien venir
00:52:49je lui ai adressé
00:52:51une lettre
00:52:52le 25 juillet
00:52:52en disant
00:52:53quid
00:52:54et en réalité
00:52:56il a fait le choix
00:52:57d'appuyer
00:52:59sur le siège éjectable
00:53:00et de faire
00:53:01les consultations
00:53:02a posteriori
00:53:04on voit bien
00:53:05que les choses
00:53:06sont évidemment
00:53:08dans le mauvais sens
00:53:08donc s'il avait
00:53:10vraiment souhaité
00:53:11entendre
00:53:13les différents partis
00:53:14politiques
00:53:14dans les réclamations
00:53:15qui sont les leurs
00:53:16je suppose que tout ça
00:53:17aurait été fait
00:53:18dès le mois
00:53:19de juillet
00:53:20et pas
00:53:21comme une sorte
00:53:23de
00:53:23en quelque sorte
00:53:25de négociation
00:53:26au vote
00:53:27ou non
00:53:28de la confiance
00:53:29parce qu'après tout
00:53:30je l'ai dit hier
00:53:32et je le redis aujourd'hui
00:53:33il aurait très bien pu
00:53:34faire un choix différent
00:53:35il aurait très bien pu
00:53:36faire le choix
00:53:37de consulter les partis
00:53:38de voir
00:53:39quelles étaient
00:53:40leurs lignes rouges
00:53:41de
00:53:43construire un budget
00:53:46qui
00:53:47qui répondent
00:53:48au visage
00:53:50de l'Assemblée nationale
00:53:51et au poids
00:53:52des uns
00:53:53et des autres
00:53:54et éventuellement
00:53:56chacun
00:53:57aurait assumé
00:53:58la responsabilité
00:53:59d'une motion
00:54:01de censure
00:54:01en cas
00:54:03de rejet
00:54:04du budget
00:54:04ou d'utilisation
00:54:05du 49-3
00:54:06ça n'est pas
00:54:07le choix
00:54:07qui a été fait
00:54:08voilà
00:54:08partant de là
00:54:10c'est vrai
00:54:11que les consultations
00:54:12d'aujourd'hui
00:54:13ne vont pas déboucher
00:54:16sur grand chose
00:54:17qu'est-ce que vous a répondu
00:54:18pardon
00:54:19qu'est-ce que François Bayrou
00:54:20vous a répondu
00:54:21à quoi
00:54:22à ça justement
00:54:23quand vous avez évoqué
00:54:24votre lettre
00:54:25c'est ça
00:54:25mais si je cite
00:54:27non mais je veux dire
00:54:28je n'ai pas réclamé
00:54:30des justifications
00:54:31au Premier ministre
00:54:32nous nous sommes venus
00:54:33pour expliquer
00:54:34la chose suivante
00:54:35c'est qu'on ne peut pas
00:54:36en même temps
00:54:37faire le constat
00:54:38de la gravité
00:54:40terrible
00:54:41des finances
00:54:43publiques
00:54:44de la France
00:54:46et en même temps
00:54:48en être responsable
00:54:49et en même temps
00:54:53ne pas prendre
00:54:54des mesures
00:54:55qui soient en même temps
00:54:56justes et efficaces
00:54:58pour y répondre
00:54:59et nous sommes
00:55:00en désaccord
00:55:01absolument
00:55:01total
00:55:02sur les solutions
00:55:04qui sont proposées
00:55:06par M. Bayrou
00:55:07soit parce qu'elles sont
00:55:09anecdotiques
00:55:10soit parce qu'elles sont
00:55:11profondément nocives
00:55:13bon
00:55:13voilà
00:55:14à partir du moment
00:55:15où cela débouche
00:55:17sur est-ce que vous avez
00:55:18confiance ou pas
00:55:19dans le gouvernement
00:55:20pour nous
00:55:20la réponse est simple
00:55:23nous n'avons pas confiance
00:55:24vous avez dit
00:55:24que vous accordez
00:55:25non pas la confiance
00:55:26à un homme
00:55:27mais à une politique
00:55:28et c'est-à-dire
00:55:28que tout nouveau
00:55:29Premier ministre
00:55:30qui serait issu
00:55:31du bloc central
00:55:31serait censuré
00:55:32à plus de rien
00:55:33c'est-à-dire que
00:55:35le seul moyen
00:55:36pour un Premier ministre
00:55:37de pouvoir avoir
00:55:39une durée de vie
00:55:42un peu plus longue
00:55:45serait de rompre
00:55:46avec le macronisme
00:55:47parce que
00:55:48on ne va pas se raconter
00:55:49d'histoire
00:55:49la réalité
00:55:50c'est que c'est la politique
00:55:51d'Emmanuel Macron
00:55:52qui est profondément toxique
00:55:54et elle est mise en oeuvre
00:55:56par un certain nombre
00:55:57de ministres
00:55:58que ces ministres soient
00:55:59de droite
00:56:00de gauche
00:56:01du centre
00:56:02pour nous
00:56:03ça importe peu
00:56:04c'est pas une question
00:56:05personnelle
00:56:06nous n'en voulons pas
00:56:08personnellement
00:56:09à tel ou tel
00:56:10nous constatons
00:56:11qu'aucun des premiers
00:56:12ministres
00:56:12n'a eu le courage
00:56:14de rompre
00:56:14avec le macronisme
00:56:15enfin on n'en est pas là
00:56:21je sais que vous adorez
00:56:23sauter les obstacles
00:56:24survoler même
00:56:26les obstacles
00:56:27mais laissons la vie politique
00:56:29à son rythme
00:56:30pour l'instant
00:56:31le rendez-vous
00:56:32est pris
00:56:32pour lundi
00:56:33et puis nous verrons
00:56:35ce que le président
00:56:37de la république
00:56:37décide
00:56:38sinon c'est quoi l'option
00:56:50c'est attendre 4 mois
00:56:52nous nous appelons
00:56:58Jordan et moi-même
00:57:00à une dissolution
00:57:01ultra rapide
00:57:01parce que la réalité
00:57:03c'est qu'il faut
00:57:04que la nouvelle majorité
00:57:06issue
00:57:07de ces nouvelles élections
00:57:09puisse construire
00:57:10un budget
00:57:11pour que notre pays
00:57:13ait un budget
00:57:13c'est ça en réalité
00:57:16la seule solution
00:57:17qui soit
00:57:18démocratique
00:57:19est-ce que vous pensez
00:57:21qu'Emmanuel Macron
00:57:22il sera à un moment
00:57:22contraint
00:57:23à cette dissolution
00:57:24en tout cas
00:57:26plutôt on retournera
00:57:27aux urnes
00:57:28plutôt la France
00:57:28aura un budget
00:57:29beaucoup de sondages
00:57:30montrent que
00:57:30en fait
00:57:31un retour aux urnes
00:57:32ne changerait pas
00:57:33complètement
00:57:33le paysage politique
00:57:35et l'équilibre
00:57:35on n'a pas eu
00:57:38le résultat
00:57:38d'élections
00:57:40avant que les français
00:57:40aient voté
00:57:41mais en tout cas
00:57:43si on est dans cette
00:57:43situation là
00:57:44aujourd'hui
00:57:44c'est parce qu'il y a eu
00:57:45des accords contre nature
00:57:46au second tour
00:57:47qui ont privé
00:57:49la France
00:57:50d'un cap
00:57:50et d'une majorité
00:57:51à l'Assemblée nationale
00:57:52encore faut-il
00:57:53que ces élections
00:57:54puissent se dérouler
00:57:55à la loyale
00:57:56c'est parce que
00:58:07nous pouvions
00:58:08obtenir une majorité
00:58:09absolue
00:58:09que précisément
00:58:10ils ont opéré
00:58:11ces accords
00:58:12contre nature
00:58:13et j'avoue
00:58:15avoir rappelé
00:58:16au premier ministre
00:58:17que l'argument
00:58:19consistant à dire
00:58:20que le vote
00:58:22contre la confiance
00:58:23s'effectuerait
00:58:23avec LFI
00:58:25est un argument
00:58:27qui n'a aucun sens
00:58:28car je rappelle
00:58:30que l'accord électoral
00:58:31passé par la majorité
00:58:33l'a été
00:58:33avec LFI
00:58:34et que 40 députés
00:58:36LFI
00:58:37aujourd'hui
00:58:37n'ont été élus
00:58:39que grâce
00:58:40à des accords
00:58:40donc ce
00:58:41cette manœuvre
00:58:44antirépublicaine
00:58:45qui a été opérée
00:58:46entre les deux tours
00:58:46de l'élection
00:58:47législative dernière
00:58:49avait évidemment
00:58:50vocation
00:58:50à empêcher
00:58:51le Rassemblement
00:58:52d'avoir une majorité
00:58:53absolue
00:58:53ce qui nous permet
00:58:54de dire que
00:58:55c'était une hypothèse
00:58:56crédible
00:58:56Est-ce qu'il vous a fait
00:58:57part de sa surprise
00:58:58que vous ayez
00:58:58si rapidement
00:58:59appuyé sur le bouton
00:59:01si vite dit
00:59:04nous voterons
00:59:04contre vous
00:59:05Oui
00:59:06Et
00:59:06que vous êtes
00:59:08en tout cas répondu
00:59:11que nous étions
00:59:11extrêmement surpris
00:59:13qu'il a été surpris
00:59:14de notre réaction
00:59:16à savoir
00:59:17de ne pas accorder
00:59:18la confiance
00:59:18à un gouvernement
00:59:19macroniste
00:59:20Est-ce qu'il a la possibilité
00:59:21qu'elle ait eu
00:59:22ces temps
00:59:22qu'il n'y ait pas
00:59:24des compétences
00:59:24vous vous attendez
00:59:26qu'Evairou
00:59:27finalement
00:59:27décide de ne pas
00:59:28proposer la
00:59:30ressource
00:59:31des compétences
00:59:31ça existe
00:59:32A partir du moment
00:59:35où il l'a annoncé
00:59:35ce serait tout de même
00:59:37étonnant
00:59:37qu'il revienne
00:59:39sur cette
00:59:40sur cette décision
00:59:41Alors pour vous
00:59:42pourquoi ils ont fait
00:59:43des consultations
00:59:44alors qu'il n'y a pas
00:59:45de négociation possible
00:59:46C'est une question
00:59:48intéressante
00:59:48à laquelle
00:59:49Je ne suis pas sûre
00:59:50que ce soit
00:59:51vraiment
00:59:52à nous
00:59:54qu'il faille poser
00:59:54cette question
00:59:55en réalité
00:59:56Vous voyez
00:59:58parce que
00:59:58non mais
00:59:58encore une fois
01:00:00je le disais
01:00:01hier aussi
01:00:02il y a un côté
01:00:03irrationnel
01:00:03dans les décisions
01:00:05qui sont prises
01:00:05par le macronisme
01:00:06que ce soit
01:00:07d'ailleurs
01:00:07dans les décisions
01:00:07prises par le président
01:00:08de la République
01:00:08ou que ce soit
01:00:09dans les décisions
01:00:10qui sont prises
01:00:11par les différents
01:00:12premiers ministres
01:00:13successifs
01:00:13il y a un caractère
01:00:15irrationnel
01:00:15donc il est toujours
01:00:16difficile de donner
01:00:17une explication
01:00:18à des choses
01:00:19qui pour partie
01:00:20nous apparaissent
01:00:21irrationnelles
01:00:22Le rendez-vous
01:00:23à l'heure
01:00:23vous avez dit quoi
01:00:24pendant une heure ?
01:00:26On ne va pas
01:00:26vous refaire une heure
01:00:27pour vous expliquer
01:00:28tout ce qu'on s'est dit
01:00:29Il n'est pas revenu
01:00:33sur d'autres mesures
01:00:34éventuellement
01:00:34pour essayer
01:00:35de vous amadouer
01:00:35un petit peu
01:00:36Je ne crois pas
01:00:37que c'était le but
01:00:39honnêtement
01:00:40je n'ai pas eu
01:00:41le sentiment
01:00:41que François Bayrou
01:00:43entrait dans une phase
01:00:47de négociation
01:00:48Voilà
01:00:50Je pense qu'il a pris
01:00:51cette décision
01:00:51Nous lui avons dit
01:00:53ce que nous avions
01:00:54à lui dire
01:00:55Il s'est défendu
01:00:59d'un certain nombre
01:01:00des reproches
01:01:03qu'on peut formuler
01:01:04à son gouvernement
01:01:05Voilà
01:01:06Je pense qu'il n'a pas
01:01:07changé d'avis
01:01:08et nous non plus
01:01:09Merci à vous
01:01:11Voilà donc
01:01:14pour cette
01:01:15double déclaration
01:01:16de Jordan Bardella
01:01:17et de Marine Le Pen
01:01:18à la sortie du bureau
01:01:18de François Bayrou
01:01:19Marie Chantret
01:01:20On l'a entendu
01:01:21le but n'était pas du tout
01:01:22de lâcher du lait
01:01:24de la part du Premier ministre
01:01:25et chacun est bien
01:01:26campé sur ses positions
01:01:27Absolument
01:01:28le cadre était posé
01:01:28il n'attendait rien
01:01:29de ses consultations
01:01:30voilà ce que disait
01:01:31Jordan Bardella
01:01:32les jours
01:01:32avant cette rencontre
01:01:34et l'art de la formule
01:01:35il n'y a pas eu
01:01:36de miracle
01:01:37non clairement pas
01:01:38la décision de voter
01:01:39contre la confiance
01:01:40est prise
01:01:41et elle n'a pas changé
01:01:43François Bayrou
01:01:44a fait le choix
01:01:44du siège éjectable
01:01:46et d'ores et déjà
01:01:46la pression émise
01:01:48sur le chef de l'État
01:01:49avec là aussi des formules
01:01:50un être irrationnel
01:01:51disait Marine Le Pen
01:01:52à ses troupes hier
01:01:53la demande est faite
01:01:54désormais
01:01:55et bien d'activer
01:01:56une dissolution
01:01:57nous appelons
01:01:58à une dissolution
01:01:59ultra rapide
01:01:59clairement on enjambe
01:02:01le 8 septembre
01:02:01du côté du Rassemblement
01:02:02national
01:02:03et on se place
01:02:04dans le cadre
01:02:05des législatives anticipées
01:02:06démontrant finalement
01:02:09à leurs électeurs
01:02:10et plus largement
01:02:11que le parti
01:02:12est prêt
01:02:13en ordre de bataille
01:02:14oublier les ratés
01:02:15d'il y a un an
01:02:16oublier les brebis galeuses
01:02:18avec un objectif
01:02:20obtenir la majorité
01:02:21absolue
01:02:22soit plus de 289 députés
01:02:23à ceux qui lui opposent
01:02:25à ceux qui leur opposent
01:02:25le fait que la marche
01:02:26est extrêmement haute
01:02:27on le rappelle
01:02:28120 députés RN
01:02:29135 en comptant
01:02:31leurs alliés
01:02:32ciotistes
01:02:32très clairement
01:02:33il y a un gap
01:02:34gigantesque
01:02:35et la difficulté
01:02:37désormais
01:02:37je pense que ça peut être
01:02:39le débat des prochains jours
01:02:40ou des prochaines heures
01:02:41c'est attention peut-être
01:02:43à le risque
01:02:45de la prophétie
01:02:46autoréalisatrice
01:02:47c'est-à-dire que
01:02:48et du refus d'obstacles
01:02:49de la part du RN
01:02:50parce que Jordan Bardella
01:02:51se pose en candidat
01:02:52à Matignon
01:02:53seulement et seulement
01:02:54si le parti
01:02:55obtient la majorité
01:02:56absolue
01:02:57250
01:02:57non
01:02:58270
01:02:59peut-être
01:03:00donc il faudra
01:03:01aussi aussi
01:03:02assumer
01:03:02une part
01:03:03de leur responsabilité
01:03:05si cette dissolution
01:03:06qui a cette heure
01:03:07n'est pas du tout
01:03:08le souhait du chef
01:03:09de l'état
01:03:09le scénario
01:03:10qui se précise
01:03:11si François Bayrou
01:03:13tombe lundi
01:03:14c'est la nomination
01:03:15d'un nouveau premier ministre
01:03:16on va se relancer
01:03:17dans une histoire
01:03:17de casting
01:03:18qui a aussi son importance
01:03:20même s'il ne se privera pas
01:03:23de cet âme constitutionnelle
01:03:24qu'il a retrouvé
01:03:25il y a maintenant
01:03:25un an
01:03:26on le rappelle
01:03:26on a senti aussi
01:03:27une forme d'étonnement
01:03:28de Marine Le Pen
01:03:29et de Jordan Bardella
01:03:29encore une fois
01:03:30sur la méthode
01:03:30employée par François Bayrou
01:03:31clairement
01:03:32elle dit
01:03:33qu'elle était prête
01:03:33à discuter
01:03:34que ce qu'elle attendait
01:03:35de François Bayrou
01:03:36c'était plutôt
01:03:36à l'origine des consultations
01:03:37que chacun mette
01:03:38ses lignes rouges
01:03:39sur la table
01:03:40et qu'ensuite
01:03:40il y a la construction
01:03:41dit-elle d'un budget
01:03:42et à l'issue de ce budget
01:03:43un choix politique
01:03:44aurait été fait
01:03:45censure ou non censure
01:03:45elle aussi ne comprend pas
01:03:47du tout ce qui a été fait
01:03:47par François Bayrou
01:03:48François Bayrou
01:03:49lui a dit
01:03:49qu'il était surpris
01:03:50de la décision du RN
01:03:51de détenir si vite
01:03:52et eux ils ont dit
01:03:53on est surpris de sa surprise
01:03:54c'est ce qu'on a entendu
01:03:55il y a quelques instants
01:03:56tout ça se passe
01:03:57autour de la question
01:03:58du budget
01:03:58il faudra bien un budget
01:03:59à la France
01:04:00mais avec quelle mesure
01:04:02ce sera l'objet
01:04:03de notre face à face
01:04:04dans quelques instants
01:04:05avec Agnès Verdier-Molinier
01:04:06qui est avec nous
01:04:07face au porte-parole
01:04:08du parti socialiste
01:04:09Alexandre Ouizi
01:04:09le PS qui a proposé
01:04:10un contre-budget
01:04:11ce week-end
01:04:12à tout de suite
01:04:13pour le match d'Arnaud Direct
01:04:15Quel budget pour la France
01:04:18ce sera notre face à face
01:04:19dans quelques instants
01:04:20mais d'abord
01:04:20la rêve partie
01:04:21dans l'Aude
01:04:22les fêtards
01:04:23sont en train
01:04:24de quitter
01:04:25la zone
01:04:26après que des tensions
01:04:28importantes
01:04:29sont apparues hier
01:04:30avec les viticulteurs
01:04:31qui ont tenté
01:04:32de déloger
01:04:34les fêtards
01:04:34eux-mêmes
01:04:35on les a vus
01:04:36débarquer avec
01:04:37des bâtons
01:04:38avec des barres de fer
01:04:39ils ont renversé
01:04:39des véhicules
01:04:40pour contraindre
01:04:41les fêtards
01:04:42à partir
01:04:43on vous rappelle
01:04:43qu'ils avaient occupé
01:04:44ce terrain
01:04:45dévasté par les incendies
01:04:46il y a quelques semaines
01:04:48à la grande colère
01:04:48des viticulteurs
01:04:50qui voulaient continuer
01:04:51à pouvoir travailler
01:04:51surtout penser à l'après
01:04:53le ministre de l'Intérieur
01:04:55Bruno Retailleau
01:04:56a dénoncé
01:04:57les conditions
01:04:57de cette répartie
01:04:58et il veut durcir
01:04:59la législation
01:04:59on l'écoute
01:05:00c'était il y a quelques instants
01:05:01les viticulteurs
01:05:02ont réagi
01:05:04on a indiqué
01:05:05que c'était aux forces
01:05:05de l'ordre
01:05:06de réagir
01:05:07c'est la raison pour laquelle
01:05:07on a mobilisé
01:05:08un certain nombre
01:05:09d'unités de forces mobiles
01:05:11mais ce qui est indigne
01:05:13c'est que ces individus
01:05:14soient venus dans l'Aude
01:05:15et je veux simplement dire
01:05:17puisque j'étais allé sur place
01:05:18que l'Aude est triée
01:05:19par des incendies
01:05:21par une succession d'incendies
01:05:22que certains
01:05:22y ont laissé leur vie
01:05:23quand on voit que
01:05:25certains
01:05:26pour faire de l'argent
01:05:26simplement
01:05:27organisent
01:05:28et fait
01:05:28sans tenir compte
01:05:30précisément
01:05:30de cette meurtrissure
01:05:32sans tenir compte
01:05:32de ce choc
01:05:34immense
01:05:35dans l'Aude
01:05:36c'est indigne
01:05:37Alessandra González
01:05:39vous êtes avec nous
01:05:41que dit la loi
01:05:42aujourd'hui
01:05:42sur l'occupation illégale
01:05:44de ce genre de terrain
01:05:45et que souhaite le ministre ?
01:05:46Alors les REF parties
01:05:47donc ces rassemblements
01:05:49musicaux
01:05:50avec des personnes
01:05:52plusieurs centaines
01:05:53plusieurs milliers
01:05:54qui viennent
01:05:54sur fond de musique électronique
01:05:56danser
01:05:56elles sont légales
01:05:58lorsqu'il y a
01:05:59une autorisation
01:06:00de la préfecture
01:06:01lorsque
01:06:02si c'est sur un terrain privé
01:06:04lorsque la personne
01:06:06qui détient ce terrain
01:06:08est d'accord
01:06:09dans ce cas-là
01:06:10c'est légal
01:06:11il peut y avoir
01:06:12une REF parties
01:06:12tant qu'il n'y a pas
01:06:13de débordement particulier
01:06:15ou d'usage de stupéfiants
01:06:17lorsqu'il y a
01:06:17des contrôles
01:06:18menés par les gendarmes
01:06:20ou les policiers
01:06:20en revanche
01:06:21ça devient illégal
01:06:23et c'est souvent le cas
01:06:25c'est ce qu'on appelle
01:06:25des free parties
01:06:26lorsqu'il n'y a pas
01:06:27de déclaration préalable
01:06:29en préfecture
01:06:30qu'il n'y a pas
01:06:31d'autorisation donnée
01:06:32et que
01:06:32l'occupation
01:06:33du terrain
01:06:34alors ça peut être
01:06:35un hangar
01:06:35ça peut être
01:06:36par exemple
01:06:37là comme on le voit
01:06:38des champs d'agriculteurs
01:06:39lorsque ces terrains
01:06:40sont occupés
01:06:41de façon illégale
01:06:43et au détriment
01:06:44des propriétaires
01:06:45qui sont sur place
01:06:47et qui parfois
01:06:47donc on le voit
01:06:48ne sont pas toujours d'accord
01:06:49mais parfois
01:06:50ça se passe bien
01:06:51et parfois
01:06:52il y a des autorisations
01:06:53qui sont données
01:06:53Jean-Marie Godard
01:06:56expert des questions
01:06:57de sécurité
01:06:57vous êtes avec nous
01:06:58ces scènes
01:06:58d'autodéfense
01:07:00il n'y a pas d'autre mot
01:07:01auquel on a assisté
01:07:03hier
01:07:03c'est une première ou pas ?
01:07:05non c'est pas une première
01:07:05ça s'était déjà produit
01:07:06à la fin du mois de mai dernier
01:07:08en Lausère
01:07:09il y avait eu
01:07:10exactement la même chose
01:07:12c'est à dire
01:07:12qu'il y avait eu
01:07:13une free party
01:07:14qui s'était installée
01:07:14comme ça
01:07:15et dans les heures
01:07:17qui ont suivi
01:07:18le démarrage
01:07:18de la fête
01:07:19des agriculteurs
01:07:20déjà
01:07:20qui étaient arrivés
01:07:21avec des tracteurs
01:07:22qui avaient renversé
01:07:25un certain nombre
01:07:25de véhicules
01:07:26notamment des camping-cars
01:07:28et qui avaient essayé
01:07:28de débrancher la sono
01:07:29avec
01:07:31après intervention
01:07:32des forces de l'ordre
01:07:33justement
01:07:33pour empêcher
01:07:34que ça dégénère encore plus
01:07:35alors on voit
01:07:36les forces de l'ordre
01:07:36justement
01:07:36sur les images
01:07:37on les voit un peu désemparées
01:07:38ils ne savent pas tellement
01:07:39comment réagir
01:07:40est-ce qu'elles vont
01:07:40au contact
01:07:41avec les fêtards
01:07:42au début non
01:07:43ils ont plutôt fait un périmètre
01:07:44ensuite est-ce qu'elles vont
01:07:45au contact
01:07:45avec les véhicules
01:07:46c'est compliqué
01:07:47d'aller les chercher eux
01:07:50alors que
01:07:50ceux qui ont commencé
01:07:52si j'ose dire
01:07:52ce sont les fêtards
01:07:54c'est quoi les consignes exactement ?
01:07:56le problème c'est qu'après
01:07:57dans ces conditions-là
01:07:58les forces de l'ordre
01:07:58se retrouvent dans la situation
01:08:00où elles sont là
01:08:00pour séparer tout le monde
01:08:01et pour éviter
01:08:03que les gens s'entretuent
01:08:04c'est une question
01:08:06en fait
01:08:07la problématique
01:08:08c'est toujours celle
01:08:09du maintien
01:08:09et du rétablissement de l'ordre
01:08:10que ce soit dans des manifestations
01:08:13de rue
01:08:14ou des événements
01:08:15comme celui-là
01:08:16c'est-à-dire que
01:08:17il y a une logique
01:08:19qui est
01:08:19que vous ne devez pas
01:08:21prendre le risque
01:08:22de créer un trouble
01:08:23à l'ordre public
01:08:24plus important
01:08:24que celui
01:08:25contre lequel
01:08:25vous êtes censé lutter
01:08:27donc on évalue la situation
01:08:29et quand vous commencez
01:08:30à avoir plusieurs centaines
01:08:31voire plusieurs milliers
01:08:31de personnes
01:08:32qui sont passées
01:08:34qui ont réussi
01:08:34à s'installer
01:08:35il est souvent jugé
01:08:38que
01:08:39c'est
01:08:40plus risqué
01:08:41de
01:08:43de
01:08:43décider
01:08:45de disperser
01:08:45tout le monde
01:08:46à coup de lacrymogène
01:08:47de manière assez brutale
01:08:50surtout que souvent
01:08:51il y a de la drogue
01:08:52il y a de l'alcool
01:08:52dans ces fêtes
01:08:53donc vous avez des gens
01:08:54qui sont alcoolisés
01:08:54qui ne sont pas
01:08:55forcément dans un état
01:08:57de conscience
01:08:57totalement normal
01:08:58et que le risque
01:08:59d'accidents
01:09:00de blessures
01:09:01de dégâts humains
01:09:01est plus important
01:09:03que de
01:09:03sécuriser le périmètre
01:09:05et d'éviter
01:09:06des arrivées supplémentaires
01:09:08on a l'impression
01:09:08depuis plusieurs jours
01:09:09même si parfois
01:09:10il y a un effet
01:09:10un peu loup
01:09:11mais vous allez nous dire
01:09:12si c'est un effet médiatique
01:09:13ou si ça correspond
01:09:14à une réalité
01:09:14qu'il y a
01:09:15des violences
01:09:17depuis la rentrée
01:09:18qui repartent à la hausse
01:09:19fortement
01:09:20différents faits divers
01:09:21terribles
01:09:21on a vu ce qui s'est passé
01:09:22à Calvi
01:09:22on a vu ce boulanger
01:09:24également agressé au couteau
01:09:25à Grenoble
01:09:26est-ce que les forces de l'ordre
01:09:28en ce moment
01:09:28sont un petit peu dépassées
01:09:29par ce qui se passe
01:09:30depuis la fin de l'été
01:09:31dépassées non
01:09:32épuisées oui
01:09:33et confrontées
01:09:34à des phénomènes
01:09:35maintenant
01:09:36qui sont
01:09:37qui sont très
01:09:39individuels
01:09:42on va dire
01:09:42c'est-à-dire que
01:09:43les gens
01:09:44il y a de plus en plus
01:09:45d'actes de violence
01:09:46qui sont liés
01:09:48à un peu
01:09:50une logique
01:09:50de moi
01:09:51je fais ce que je veux
01:09:52j'ai tous les droits
01:09:53et
01:09:54et oui
01:09:56les policiers
01:09:56quand je
01:09:57ceux avec lesquels
01:09:58je discute
01:09:58me disent qu'ils sont fatigués
01:09:59parce que souvent
01:10:00ils sont un peu désemparés
01:10:03par rapport à ça
01:10:04c'est pas de la délinquance
01:10:06classique
01:10:07quand vous luttez
01:10:07contre le banditisme
01:10:08ou de la délinquance
01:10:10de vol avec violence
01:10:11c'est
01:10:12une violence
01:10:13totalement gratuite
01:10:14qui peut partir
01:10:15pour un mauvais regard
01:10:16pour une attitude
01:10:16qui n'a pas été appréciée
01:10:17et
01:10:18et c'est pas juste
01:10:19une bagarre quoi
01:10:20c'est tout de suite
01:10:21on sort le couteau
01:10:22il risque d'avoir des blessures
01:10:23ou des
01:10:24morts de personnes
01:10:25et tout ça se passe
01:10:26dans un contexte politique
01:10:27dont vous savez
01:10:28qu'il est évidemment
01:10:28compliqué
01:10:29avec
01:10:30les consultations
01:10:31qui sont en cours
01:10:32de François Bayrou
01:10:32il a reçu tout à l'heure
01:10:33les représentants
01:10:34du Rassemblement National
01:10:35écoutez Marine Le Pen
01:10:36à la sortie
01:10:37nous nous appelons
01:10:44Jordan et moi-même
01:10:45à une dissolution
01:10:46ultra rapide
01:10:47parce que la réalité
01:10:49c'est qu'il faut
01:10:50que la nouvelle majorité
01:10:51issue
01:10:52de ces nouvelles élections
01:10:54puisse construire
01:10:56un budget
01:10:57pour que
01:10:58notre pays
01:10:58ait un budget
01:10:59c'est ça en réalité
01:11:01la seule solution
01:11:02qui soit
01:11:03démocratique
01:11:05et sur cette question
01:11:08du budget
01:11:08c'est un face-à-face
01:11:10maintenant
01:11:10dans Arnaud Direct
01:11:11avec d'un côté
01:11:12la directrice de l'IFRA
01:11:13Pagnes Verdier-Molinier
01:11:14qui est avec nous
01:11:15bonjour à vous
01:11:15et Alexandre Ouizil
01:11:17le sénateur de l'Oise
01:11:18qui est porte-parole
01:11:19du Parti Socialiste
01:11:20bonjour
01:11:20regardez ce que dit
01:11:22le Figaro
01:11:22en une ce matin
01:11:23sur le contre-budget
01:11:25présenté par le PS
01:11:27le week-end dernier
01:11:27la surenchère budgétaire
01:11:29des socialistes
01:11:3119 milliards de dépenses
01:11:3227 milliards de recettes
01:11:33avec des taxes
01:11:33sur les grandes fortunes
01:11:34et les grandes entreprises
01:11:35Agnès Verdier-Molinier
01:11:36on imagine que c'est pas
01:11:37vraiment votre tasse de thé
01:11:38non clairement
01:11:39évidemment
01:11:40il faut surtout pas
01:11:41taxer plus
01:11:41et d'ailleurs
01:11:42c'est assez étonnant
01:11:43de voir l'addition
01:11:44qui est faite
01:11:4527 milliards d'impôts
01:11:46supplémentaires
01:11:47alors qu'on sait
01:11:48par exemple que la taxe Zuckman
01:11:49elle rapporterait
01:11:50pas du tout
01:11:5115 milliards d'euros
01:11:52il y a déjà
01:11:52un rapport sénatorial
01:11:54qui a été très bien fait
01:11:55qui a montré
01:11:55le rapport
01:11:57du sénateur Capu
01:11:58qui dit quoi ?
01:11:59qui dit que
01:11:59ce serait que
01:12:002 à 3 milliards d'euros
01:12:01donc déjà
01:12:02on annonce
01:12:02des milliards de recettes
01:12:03et en fait
01:12:04elles n'existent pas
01:12:05pourquoi ?
01:12:06parce que
01:12:06dans cette taxe Zuckman
01:12:07on dit qu'on taxerait
01:12:09à 2% minimum
01:12:10le patrimoine
01:12:11de ceux qui ont plus
01:12:11de 100 millions
01:12:12de patrimoine
01:12:13d'abord
01:12:13on intègre dans
01:12:14ces patrimoines
01:12:15les entreprises
01:12:16de ces personnes
01:12:17qui sont des entrepreneurs
01:12:18par définition
01:12:19et on leur dit
01:12:21finalement
01:12:22vous serez taxés
01:12:23chacun à 8 millions d'euros
01:12:24en moyenne
01:12:25il y aurait 1800 personnes
01:12:26qui seraient taxées
01:12:27sauf qu'on a oublié
01:12:29dans le calcul
01:12:30d'intégrer l'impôt
01:12:31sur les sociétés
01:12:31qui est payé déjà
01:12:32par ces entreprises
01:12:33et si on intègre
01:12:34l'impôt sur les sociétés
01:12:35et bien en fait
01:12:36ça dégonfle complètement
01:12:37la vaut de ruche
01:12:38il n'y a plus du tout
01:12:40il n'y a plus du tout
01:12:41le même différentiel
01:12:43par rapport
01:12:43à l'impôt payé
01:12:45par ces personnes
01:12:45parce que c'est comme ça
01:12:46qu'elle fonctionne
01:12:46cette taxe
01:12:47en plus on sait
01:12:47qu'elle serait
01:12:48vraisemblablement
01:12:49pas constitutionnelle
01:12:50donc annoncer
01:12:52je trouve que c'est
01:12:53c'est très très dommageable
01:12:55pour le débat actuel
01:12:56d'annoncer des milliards
01:12:57et des milliards
01:12:57de recettes
01:12:58dont on sait pertinemment
01:12:59qu'elles n'existeront pas
01:13:01pour faire croire aux français
01:13:02qu'il n'y a pas besoin
01:13:03de baisser la dépense publique
01:13:04parce que c'est ça
01:13:05on en est là aujourd'hui
01:13:06Julien
01:13:07on en est dans la situation
01:13:08où finalement
01:13:08on sait tous
01:13:09qu'il faut baisser
01:13:09la dépense publique
01:13:10mais personne ne veut
01:13:11vraiment appuyer
01:13:12sur le bouton
01:13:13et tous ceux
01:13:13qui vont mettre
01:13:14des jetons dans la machine
01:13:15pour dire que finalement
01:13:16il n'y aurait pas besoin
01:13:17de baisser la dépense
01:13:18qu'on n'a qu'à taxer plus
01:13:19certains
01:13:19où il y aurait des marges
01:13:21de manœuvre énormes
01:13:21et bien non
01:13:22c'est pas vrai
01:13:22c'est pas la solution
01:13:23Alexandre Louisville
01:13:24oui bah écoutez
01:13:25je vois le Figaro
01:13:26et vous même madame
01:13:26qui récitez vos classiques
01:13:27on n'est pas surpris
01:13:29par ce qui est en train
01:13:29d'être dit
01:13:29moi j'aimerais expliquer
01:13:30aux français
01:13:31vous êtes quand même
01:13:32attaqué sur le sérieux
01:13:33de vos projections
01:13:34bien sûr
01:13:34mais donc j'aimerais
01:13:35expliquer aux français
01:13:36la démarche qui est la nôtre
01:13:37pour qu'ils puissent
01:13:37la comprendre
01:13:38et pour qu'ils puissent
01:13:39l'entendre convenablement
01:13:40d'abord nous nous plaçons
01:13:41dans une logique
01:13:41de réduction des déficits
01:13:42nous ne le faisons pas
01:13:43évidemment au même rythme
01:13:44que François Béraud
01:13:45puisque l'OFCE l'a dit
01:13:46de manière très claire
01:13:47tout ça casse la croissance
01:13:48tout ça casse l'activité
01:13:50et tout ça remonte
01:13:51le chômage jusqu'à 9%
01:13:52donc nous réduisons les déficits
01:13:53mais nous le faisons moins vite
01:13:55ensuite
01:13:55comment le faisons-nous ?
01:13:56la question qui est posée
01:13:57c'est bien sûr
01:13:58qui paye
01:13:58et en effet
01:13:59nous faisons le choix
01:14:00de la contribution
01:14:01des hauts revenus
01:14:02et des hauts patrimoines
01:14:03qui sont les principaux bénéficiaires
01:14:05pendant des années
01:14:06et des années
01:14:078 ans en fait
01:14:07de la politique d'Emmanuel Macron
01:14:09mais nous ne faisons pas que ça
01:14:10parce qu'il y a la partie
01:14:11où on fait de la consolidation
01:14:13mais il y a aussi la partie
01:14:14où on donne
01:14:14du pouvoir d'achat aux gens
01:14:16on a une mesure
01:14:16de pouvoir d'achat
01:14:17une mesure de pouvoir d'achat
01:14:18pour les salariés
01:14:19entre le SNIC
01:14:20et 1920 euros
01:14:21qui va toucher
01:14:22des millions de personnes
01:14:23qui est financée
01:14:24c'est une baisse de la CSG
01:14:25c'est une baisse de la CSG
01:14:26pour une maman solo au SMIC
01:14:27c'est 900 euros par an
01:14:28qui est financée
01:14:29vous l'avez dit
01:14:29par une taxe Zuckman
01:14:31qui va concerner
01:14:321800 personnes
01:14:33donc la question
01:14:34de ce budget
01:14:34c'est qui paye
01:14:36qui est le bénéficiaire
01:14:37de la politique menée
01:14:38et Emmanuel Macron
01:14:39on le sait depuis des années
01:14:40ne refuse de renoncer
01:14:40à sa politique
01:14:41et puis enfin
01:14:42sur les entreprises
01:14:42je vais dire quelque chose
01:14:43qui va vous surprendre
01:14:44je pense que notre plan
01:14:45est beaucoup plus pro-business
01:14:47que celui de François Béroud
01:14:49il y a d'abord
01:14:50ce que je vous ai dit
01:14:50sur le fait
01:14:51qu'on consolide moins vite
01:14:51donc les carnets de chèques
01:14:52ne vont pas se déremplir
01:14:55comme ce sera le cas
01:14:55avec François Béroud
01:14:56ensuite il y a le plan
01:14:57sur le logement
01:14:58ça c'est du concret
01:14:59c'est du matériel
01:15:00c'est du non délocalisable
01:15:01et puis il y a la relance
01:15:02populaire que j'évoquais
01:15:03la relance populaire
01:15:03que j'évoquais
01:15:04c'est pour les entreprises
01:15:05donc ce plan
01:15:06il est solide
01:15:07il est fort
01:15:07et il est surtout
01:15:08à un rythme qui est possible
01:15:09les économistes diraient
01:15:10que c'est une démarche
01:15:11keynésienne
01:15:12relancée par la consommation
01:15:13en libérant
01:15:14la dépense publique
01:15:15par la consommation
01:15:16vous y croyez
01:15:17vous Agnès ou pas ?
01:15:17mais aussi l'offre
01:15:18avec le logement
01:15:19non mais ce que je crois
01:15:20c'est qu'on est un tournant
01:15:21on est un tournant
01:15:22on est en train de tous
01:15:24prendre conscience
01:15:25de l'ampleur du déficit
01:15:26de l'ampleur de la charge
01:15:27de la dette
01:15:28parce qu'il y a quelques années
01:15:29même pas longtemps finalement
01:15:30à peine deux ans
01:15:31quand on disait
01:15:32nous à la fondation
01:15:33IFRAP
01:15:33on va vers les 100 milliards
01:15:34de charges de la dette par an
01:15:35on me disait
01:15:36mais c'est impossible
01:15:37etc
01:15:37quand on le disait
01:15:38on va vers les 4%
01:15:39de taux à 10 ans
01:15:40sur la dette
01:15:40on me disait
01:15:41mais c'est impossible
01:15:42on n'ira jamais
01:15:42etc
01:15:43il y a eu un déni total
01:15:45de la classe politique
01:15:46mais aussi de beaucoup
01:15:47d'économistes
01:15:48mais aussi de
01:15:48finalement de beaucoup
01:15:49de médias
01:15:49qui disaient
01:15:50mais finalement
01:15:50la dette
01:15:51c'est pas
01:15:51maintenant c'est revenu
01:15:51central dans le débat
01:15:52mais c'est central
01:15:53et c'est notre avenir
01:15:54commun qui est en jeu
01:15:55le sujet budgétaire
01:15:57a finalement été
01:15:58très important
01:16:00dans la décision
01:16:01de la dissolution
01:16:01du président de la république
01:16:03pourquoi ?
01:16:03parce qu'il savait
01:16:04qu'on ne pourrait pas
01:16:05construire de budget 2025
01:16:06sauf à baisser la dépense
01:16:07et parce qu'il s'était engagé
01:16:09à ne pas augmenter les impôts
01:16:10et en fait
01:16:11on est dans une équation
01:16:12où on est toujours
01:16:13ça resserre de plus en plus
01:16:14autour du sujet budgétaire
01:16:15et je dirais que c'est intéressant
01:16:18et important pour les français
01:16:19qui comprennent
01:16:20que la solution
01:16:21c'est justement
01:16:22de ne pas créer la récession
01:16:23et comment on ne crée pas
01:16:24la récession ?
01:16:25on ne crée pas la récession
01:16:26en baissant la dépense
01:16:27mais en même temps
01:16:27en baissant les impôts
01:16:28moi ce que je n'aime pas
01:16:29dans votre plan
01:16:30c'est que vous augmentez
01:16:31les impôts
01:16:31non mais vous augmentez
01:16:33les impôts
01:16:34donc vous cassez encore plus
01:16:36la machine
01:16:37on augmente les impôts
01:16:37des hauts patrimoines
01:16:38vous cassez
01:16:38sur lesquels
01:16:39la note du CAE dit
01:16:40que l'effet sur l'économie française
01:16:42est de moins 0,05
01:16:44donc on finance
01:16:45une relance économique
01:16:46sur des gens
01:16:47pour lesquels
01:16:47ça n'a aucun effet économique
01:16:49la réalité
01:16:50c'est que vous allez toucher
01:16:51moi je fais confiance
01:16:51sur CAE
01:16:52plus qu'à l'IFRA
01:16:52c'est un institut
01:16:53c'est le conseil
01:16:54conseil d'analyse économique
01:16:55conseil d'analyse économique
01:16:56c'est placé auprès du premier
01:16:58c'est dommage
01:16:59malheureusement
01:17:01si on appliquait
01:17:02les propositions
01:17:03que vous appliquez
01:17:04et nous on a fait tourner
01:17:04un modèle économétrique
01:17:05où on montre
01:17:06que justement
01:17:06si on fait des baisses
01:17:08de dépenses
01:17:08de l'ordre de 40 milliards d'euros
01:17:09en 2026
01:17:10mais en même temps
01:17:11une vingtaine de milliards
01:17:12de baisses des impôts
01:17:14et bien justement
01:17:14on n'a pas d'effet récessif
01:17:17parce que
01:17:17tout ce qui est
01:17:18le secteur privé
01:17:20finalement
01:17:20à ce moment là
01:17:21crée de la valeur ajoutée
01:17:23je me fonde
01:17:24sur les modèles macroéconomiques
01:17:25à la fois de l'OFCE
01:17:26ou avec des prévisionnistes
01:17:28macroéconomiques sérieux
01:17:29c'est de la science
01:17:29c'est du sérieux
01:17:30c'est du solide
01:17:31à la fois sur les
01:17:32pardon
01:17:32je finis
01:17:33à la fois sur le modèle
01:17:36mésange
01:17:36qui est le modèle
01:17:37qui est construit
01:17:38au ministère de l'économie
01:17:39comme vous le savez
01:17:41vous pouvez contester
01:17:42la science
01:17:43moi ce que je vois
01:17:44c'est qu'en revanche
01:17:44du côté de l'IFRA
01:17:46on est du côté
01:17:46du militantisme politique
01:17:47on n'est pas exactement
01:17:48dans le même cadre
01:17:49moi je vous parle
01:17:50en tout cas
01:17:50d'instituts
01:17:52qui ne sont pas
01:17:52des officines gauchistes
01:17:53quand je vous parle du CE
01:17:54je vous parle d'un institut
01:17:55qui est placé auprès
01:17:55du premier ministre
01:17:56et qui dit que
01:17:57aller sur les hauts revenus
01:17:59n'est pas un problème
01:18:00pour l'économie française
01:18:01c'est moins 0,05%
01:18:04et ça permet de financer quoi ?
01:18:06ça permet de financer
01:18:07ce que je disais
01:18:07la relance populaire
01:18:08ça permet aussi
01:18:09de financer un plan
01:18:10d'investissement
01:18:11pour les entreprises
01:18:12donc tout ça évidemment
01:18:13c'est bon pour l'économie
01:18:14et puis un dernier point
01:18:15ce que vous avez dit
01:18:15que nous serions insensibles
01:18:17à la question de la dette
01:18:18lorsque les socialistes
01:18:19étaient aux affaires
01:18:20sous Lionel Jospin
01:18:21sous François Hollande
01:18:22est-ce que les déficits
01:18:23se sont réduits ?
01:18:24oui ou non ?
01:18:25oui
01:18:26on sait faire
01:18:27ça fait 8 ans
01:18:28qu'Emmanuel Macron
01:18:28est au pouvoir
01:18:29et c'est la gaffe G absolue
01:18:30donc on est candidat
01:18:32pour gérer à nouveau
01:18:34le pays
01:18:34et faire en sorte
01:18:35que tout cela s'efface
01:18:36et ces 8 années
01:18:37soient effacées
01:18:37on connaît vos méthodes
01:18:38on a eu sous François Hollande
01:18:39une avalanche fiscale
01:18:40en début de quinquennat
01:18:42vous vous en souvenez
01:18:42qu'est-ce qu'on a eu derrière
01:18:43Pierre Moscovici
01:18:44le disait
01:18:44le bol fiscal
01:18:45qui a mis
01:18:45et derrière
01:18:46qu'est-ce que vous avez fait ?
01:18:47vous avez fait le CICE
01:18:48et le pacte de responsabilité
01:18:50des allégements de charges
01:18:51des allégements d'impôts
01:18:51pour les entreprises
01:18:52pour permettre
01:18:53de relancer l'emploi marchand
01:18:54parce qu'on était
01:18:55dans une impasse
01:18:56est-ce que vous voyez bien
01:18:57que ce n'est pas le même plan
01:18:58du tout ?
01:18:58vous voyez bien
01:18:59que de ce point de vue-là
01:19:00ce sont les hauts revenus
01:19:01j'entendais le Premier ministre
01:19:03c'est les entreprises
01:19:04excusez-moi
01:19:04les entreprises
01:19:05ne sont pas au cœur du plan
01:19:06et vous le savez
01:19:07arrêtez de dire ça
01:19:08quand vous dites hauts revenus
01:19:09ça veut dire quoi ?
01:19:10ça veut dire que ce sont
01:19:11les entrepreneurs
01:19:13les entrepreneurs de ce pays
01:19:14les patrons
01:19:15les patrons
01:19:17de grosses PME
01:19:18ce qu'on appelle
01:19:18les entreprises
01:19:19de taille intermédiaire
01:19:20qui vont trinquer
01:19:21parce qu'eux
01:19:21ils sont directement concernés
01:19:23par cette taxe
01:19:24et en plus
01:19:24et vous le savez très bien
01:19:25votre collègue
01:19:26le sénateur l'a dit
01:19:27on n'aura pas
01:19:28les recettes affichées
01:19:30vous savez à quoi ?
01:19:33non mais attendez
01:19:33je voudrais finir
01:19:34ça me fait penser
01:19:34vous savez à quoi ça me fait penser ?
01:19:36à la taxe à 75%
01:19:37pour les revenus
01:19:38au-delà d'un million d'euros
01:19:39de François Hollande
01:19:40mais bien sûr que si
01:19:42mais bien sûr que si
01:19:43ça fait partie
01:19:44vous savez
01:19:44des promesses hors sol
01:19:46auxquelles vous-mêmes
01:19:47vous ne croyez pas
01:19:48qui ne rapportent rien
01:19:49ni aux finances publiques
01:19:51ni à la cohésion
01:19:53de notre pays
01:19:53ni à notre avenir
01:19:54c'est important d'avoir
01:19:55des vraies informations
01:19:55lorsque nous disons
01:19:57une taxe du Kman
01:19:57sur 1800 personnes
01:19:58et que madame
01:19:59vous évoquez
01:20:00les patrons de PME
01:20:01non des grosses PME
01:20:03qui sont des entreprises
01:20:04de taille intermédiaire
01:20:05je finis
01:20:05on ne parle pas des entreprises
01:20:06on parle des patrimoines des gens
01:20:07au-delà de 100 millions d'euros
01:20:09de patrimoine
01:20:09n'allez pas nous faire croire
01:20:11la blague
01:20:11que ceux qui sont concernés
01:20:13mais les patrons d'ETI
01:20:14sont concernés
01:20:14ils sont concernés
01:20:15ils ne sont pas
01:20:17dans les 1800 personnes
01:20:18à plus de 100 millions d'euros
01:20:19d'ordures
01:20:19c'est ça la vérité
01:20:21donc maintenant
01:20:21ce sont des héritiers
01:20:22principalement
01:20:23qui n'ont pas construit
01:20:24des entreprises
01:20:24donc vous inventez un discours
01:20:26qui est aujourd'hui faux
01:20:27qui ne correspond pas à la réalité
01:20:29c'est que
01:20:30nous on essaie d'avancer
01:20:31sur les deux jambes
01:20:32la réduction de déficit
01:20:33et la justice sociale
01:20:34est aussi frédérée
01:20:35reconnaissez que dans notre pays
01:20:37ceux qui payent le plus d'impôts
01:20:38c'est justement
01:20:39ceux qui ont
01:20:40les plus hauts revenus
01:20:41mais bien sûr que si
01:20:45et là on va sortir
01:20:46une nouvelle étude
01:20:48à la fondation IFRA
01:20:49on va montrer
01:20:50que justement
01:20:51les plus hauts revenus
01:20:52ils sont bien au-delà
01:20:53des 50%
01:20:53et que
01:20:54vous reviendrez
01:20:55pour le match retour
01:20:57après la prochaine note
01:20:59merci beaucoup
01:21:00à tous les deux
01:21:01le débat
01:21:03sur le budget
01:21:04qui est en train
01:21:05et qui est loin
01:21:06d'être terminé
01:21:07on le voit ici
01:21:08et clairement
01:21:08votre budget n'est pas la solution
01:21:09c'est la solution
01:21:10on va changer la page
01:21:11et retourner sur la politique
01:21:12parce que les consultations
01:21:13elles se poursuivent
01:21:14en ce moment
01:21:15les consultations
01:21:18se poursuivent
01:21:19en ce moment
01:21:20à Matignon
01:21:20François Bayrou
01:21:21qui est lancé
01:21:22dans une mission impossible
01:21:23est-ce que ses ministres
01:21:24à lui y croient
01:21:25et bien l'un d'entre eux
01:21:27est l'invité
01:21:27d'Arnaud Direct
01:21:28tout de suite
01:21:29merci beaucoup
01:21:32c'est bon
01:21:32merci
01:21:33et c'est Laurent Marc-Angéli
01:21:34qui est avec nous
01:21:35et qui s'installe
01:21:36ministre de la fonction publique
01:21:37et de la simplification
01:21:38je ne fais pas tout l'intituler
01:21:39parce qu'il est à rallonge
01:21:40vous me pardonnerez
01:21:41monsieur Laurent Marc-Angéli
01:21:43vous êtes un approche
01:21:44d'Edouard Philippe
01:21:45on le dit
01:21:45pour situer un petit peu
01:21:46les choses
01:21:46politiquement
01:21:47merci de nous rejoindre
01:21:48face à nos éditorialistes
01:21:50franchement
01:21:50est-ce que vous y croyez
01:21:51vous à cette mission impossible
01:21:52du ministre
01:21:55du premier ministre
01:21:56pardon
01:21:56de retourner les oppositions
01:21:57on a vu à la sortie
01:21:58Marine Le Pen
01:21:59et Jordan Bardella
01:21:59tout à l'heure
01:22:00ça n'a pas changé
01:22:00mais Nayota
01:22:01il est obligé de le faire
01:22:02il s'est donné pour mission
01:22:03de le faire
01:22:04mission impossible
01:22:04c'est une mission difficile
01:22:06moi je soutiens
01:22:07le premier ministre
01:22:08je fais partie
01:22:09de celles et de ceux
01:22:10au sein de ce gouvernement
01:22:10qui ont toujours adopté
01:22:12la même attitude
01:22:14un ministre
01:22:15soit il est d'accord
01:22:16et il reste
01:22:16soit il n'est pas d'accord
01:22:17et il s'en va
01:22:18je serai là jusqu'au bout
01:22:19alors il avait dit
01:22:21dimanche
01:22:21pour le rassemblement national
01:22:23qu'il y aurait peut-être
01:22:23des changements
01:22:23sur l'immigration
01:22:24des avantages induits
01:22:25etc
01:22:26et puis quand il est face
01:22:27à Marine Le Pen
01:22:27il ne va pas plus loin
01:22:28il ne dit rien
01:22:29elle est sortie
01:22:29elle a dit franchement
01:22:30il ne nous a rien du tout
01:22:30ce qu'il faut comprendre
01:22:32aujourd'hui
01:22:33c'est que nous posons
01:22:34une question
01:22:34qui est une question
01:22:35de confiance
01:22:35qui sera débattue
01:22:36à l'Assemblée nationale
01:22:37lundi
01:22:37et que si d'aventure
01:22:40ce que les pronostics
01:22:41ne laissent pas apparaître
01:22:43aujourd'hui
01:22:43le gouvernement
01:22:44ne tombait pas
01:22:45c'est une grosse cote
01:22:46c'est sûr
01:22:46vous avez mis une pièce
01:22:48si d'aventure
01:22:50je ne suis pas un joueur
01:22:51si d'aventure
01:22:52le gouvernement
01:22:54se maintient
01:22:54il y aura des négociations
01:22:55sur le budget
01:22:56on ne vote pas
01:22:56le budget
01:22:57lundi
01:22:58à l'Assemblée nationale
01:22:59on votera
01:23:00la question commence
01:23:01sommes-nous d'accord
01:23:02sur le fait
01:23:03qu'il faut traiter
01:23:03le problème
01:23:04du surendettement
01:23:05du pays
01:23:06oui ou non
01:23:07et si vous pouvez
01:23:08me permettre
01:23:09parce que je ne me suis pas
01:23:10beaucoup exprimé
01:23:10mais je vois
01:23:11des responsables politiques
01:23:13aujourd'hui
01:23:14qui vont tuer le messager
01:23:15comme on le faisait
01:23:17à l'époque
01:23:17de la Grèce antique
01:23:18ou du Moyen-Âge
01:23:19le messager qui apporte
01:23:20la mauvaise nouvelle
01:23:20on le tuait
01:23:21est-ce que ça va supprimer
01:23:22la mauvaise nouvelle ?
01:23:23est-ce qu'avec la chute
01:23:25du gouvernement
01:23:25de François Bayrou
01:23:27la dette va diminuer ?
01:23:28on pensait
01:23:29que vous n'étiez pas
01:23:30trop mauvais terme
01:23:30avec le PS
01:23:31et que même ça discutait
01:23:32en coulisses
01:23:32sauf que le Parisien
01:23:33nous raconte ce matin
01:23:34qu'il y a eu un divorce
01:23:35entre les deux
01:23:35le PS dit
01:23:36mais il ne nous a jamais appelé
01:23:37le Premier ministre
01:23:38il a très mal géré ça
01:23:40écoutez
01:23:41moi je ne veux pas
01:23:41être dans la polémique
01:23:42je pense qu'aujourd'hui
01:23:43nous sommes dans une situation
01:23:44efficace justement
01:23:45dans une situation
01:23:46qui nécessite
01:23:48de la pédagogie
01:23:49nécessite de la méthode
01:23:51et nécessite que nous prenions
01:23:52les décisions qui s'imposent
01:23:54pour pouvoir faire en sorte
01:23:54que notre pays
01:23:55ne croule pas
01:23:56sous le poids de sa dette
01:23:57et il faut le faire
01:23:58je le pense aussi
01:23:59avec une volonté
01:24:01en tout cas c'est la mienne
01:24:02de faire en sorte
01:24:03que le débat public
01:24:04soit d'une meilleure qualité
01:24:05parce que je tiens
01:24:05à vous le dire
01:24:06ce que j'entends
01:24:06depuis plusieurs jours
01:24:07plusieurs semaines
01:24:08plusieurs mois
01:24:08me désole
01:24:09François Clémenceau
01:24:10Laurent Marcangeli
01:24:11pourquoi Edouard Philippe
01:24:12votre chef
01:24:13qui est très populaire
01:24:15auprès des français
01:24:16qui est l'un des candidats
01:24:17très probables
01:24:18pour l'élection présidentielle
01:24:19ne prend pas
01:24:20ce temps
01:24:22pour faire cet effort
01:24:23de pédagogie
01:24:23pour soutenir
01:24:24François Bayrou
01:24:25et expliquer
01:24:26et lui apporter
01:24:26tout son poids
01:24:27au contraire
01:24:27il appelle à la dissolution
01:24:28alors je viens
01:24:30à vous dire
01:24:30que j'étais présent
01:24:31avec les jeunes
01:24:33horizons
01:24:33dans le bal de marde
01:24:35ce n'est pas exactement
01:24:36ce qu'il dit
01:24:37il dit
01:24:38qu'il a peur
01:24:39que la dissolution
01:24:41devienne inéluctable
01:24:43ce n'est pas du tout
01:24:44la même chose
01:24:45on joue un peu sur les mots
01:24:46non
01:24:47ah non
01:24:47je suis désolé
01:24:48s'il a envie
01:24:50d'appeler à la dissolution
01:24:50je le connais suffisamment
01:24:52il dira
01:24:52il faut dissoudre
01:24:53la phrase d'Edouard Philippe
01:24:55c'est
01:24:55je crains
01:24:56je crains
01:24:57que la situation
01:24:58n'aboutisse
01:24:59à une dissolution
01:25:00inéluctable
01:25:01mais il pourrait dire
01:25:01je suis d'accord avec lui
01:25:02c'est très sérieux
01:25:03c'est pas ce que vous voulez retenir
01:25:05parce que j'étais là
01:25:05il a dit que le constat
01:25:06du premier ministre
01:25:07c'était juste
01:25:08et je pense
01:25:09qu'il serait bien
01:25:09en désaccord avec lui-même
01:25:11s'il avait fait le contraire
01:25:12puisque depuis 2021
01:25:13que je le suis
01:25:13à horizon
01:25:15il était au Havre
01:25:16le 9 octobre 2021
01:25:17il avait parlé de quoi ?
01:25:18de l'ordre dans les comptes
01:25:19et de l'ordre dans la rue
01:25:20il a été un premier ministre
01:25:21qui a diminué
01:25:22l'endettement du pays
01:25:22entre 2017 et 2019
01:25:24donc je pense
01:25:25qu'il sait de quoi il parle
01:25:26et ça fait longtemps
01:25:27qu'il dit
01:25:27que c'est un sujet majeur
01:25:29un sujet vital
01:25:30pour le pays
01:25:31parlons budget
01:25:32puisque vous nous y invitez
01:25:34c'est la rentrée scolaire
01:25:34on sait qu'il y a de moins en moins
01:25:35d'élèves
01:25:36parce que les français
01:25:36font moins d'enfants
01:25:37et donc certains trouveraient légitime
01:25:39de baisser le nombre
01:25:40de professeurs
01:25:41vous êtes ministre
01:25:42de la fonction publique
01:25:42est-ce que vous souhaitez
01:25:44oui ou non
01:25:44réduire le nombre
01:25:45de postes
01:25:46de professeurs ?
01:25:47dans le projet de budget
01:25:48que le premier ministre
01:25:50avait proposé
01:25:51le 15 juillet dernier
01:25:53il y a une baisse
01:25:54des fonctionnaires d'état
01:25:55de 3000 postes
01:25:563000 postes
01:25:57il n'y a pas que le
01:25:58j'ai entendu dire
01:25:59beaucoup de choses
01:26:00ces derniers jours
01:26:01donc le projet
01:26:02c'était ça
01:26:03moi ce que je pense
01:26:06aujourd'hui
01:26:06c'est que
01:26:07il va falloir tenir compte
01:26:09d'un certain nombre
01:26:10d'éléments démographiques
01:26:12donc moins d'élèves
01:26:13donc moins de profs
01:26:14pour pouvoir
01:26:15je ne pense pas
01:26:16que ce soit
01:26:17un peu
01:26:17toujours
01:26:18comme ça
01:26:19qu'il faille positionner
01:26:20les choses
01:26:20je pense qu'il va falloir
01:26:22tenir compte
01:26:22d'un certain nombre
01:26:23de choses
01:26:23pour aboutir
01:26:24à ce que j'essaye
01:26:25de défendre
01:26:25depuis que je suis ministre
01:26:26de la fonction publique
01:26:27notamment
01:26:27il y a un problème
01:26:30aujourd'hui
01:26:31de pouvoir d'achat
01:26:31de nos agents publics
01:26:33et ils sont
01:26:34en tout
01:26:345,7 millions
01:26:36dans le pays
01:26:36moi je ne suis pas
01:26:38contre l'idée
01:26:39moins d'argent public
01:26:41mieux rémunéré
01:26:42et donc je reviens
01:26:44sur les professeurs
01:26:44il y avait 4000 suppressions
01:26:45de postes prévues
01:26:46l'an dernier
01:26:46vous allez
01:26:47supprimer
01:26:484000 postes
01:26:48l'an prochain
01:26:49non je vous ai dit
01:26:50il y a 3000
01:26:50toutes fonctions publiques
01:26:51confondues
01:26:52moi je vous parle
01:26:52des professeurs
01:26:52où ça pourrait baisser
01:26:53toute
01:26:54toute
01:26:54toute
01:26:55administration
01:26:56il y a 3000 suppressions
01:26:57et je tiens à préciser
01:26:58que
01:26:59les
01:27:00ministères régaliens
01:27:02que sont
01:27:02l'intérieur
01:27:03et la défense
01:27:05ne sont pas touchés
01:27:06par ces diminutions
01:27:07il n'y aura pas moins
01:27:07de gendarmes
01:27:08il n'y aura pas moins
01:27:08de militaires
01:27:08il n'y aura pas moins
01:27:09de policiers
01:27:09quel geste est-ce que
01:27:10vous êtes prêt à faire
01:27:11pour convaincre le PS
01:27:12peut-être dans un dernier
01:27:13sursaut de ne pas voter
01:27:14contre la confiance
01:27:15à François Bayrou
01:27:16on a le sentiment
01:27:18hier soir
01:27:19quand on a reçu
01:27:19Olivier Faure
01:27:20que finalement
01:27:20un jour férié
01:27:21deux jours sur un férié
01:27:22sauvé
01:27:23ça ne changera rien
01:27:24est-ce qu'il faut faire
01:27:25par exemple
01:27:25un geste sur les retraites
01:27:27les retraites
01:27:28le projet du PS
01:27:29demande une nouvelle fois
01:27:30la suspension
01:27:31ou est-ce qu'il faut
01:27:32par exemple dire
01:27:33en l'état
01:27:34il est prévu
01:27:35que soit gelée
01:27:36effectivement
01:27:36la revalorisation
01:27:38des retraites
01:27:38l'an prochain
01:27:39on apprend ce matin
01:27:39d'ailleurs par nos confrères
01:27:40des échos
01:27:41que ça serait même
01:27:42peut-être
01:27:42amoindri
01:27:43entre 2027
01:27:44et 2030
01:27:45est-ce qu'il faut dire
01:27:47finalement non
01:27:48les prochaines
01:27:49on revalorise
01:27:49les retraites
01:27:50moi je suis membre
01:27:50du gouvernement
01:27:51le chef du gouvernement
01:27:52c'est François Bayrou
01:27:53c'est lui qui discute
01:27:54avec le parti socialiste
01:27:55avec l'ensemble
01:27:55des forces politiques
01:27:56je ne vais pas venir
01:27:57sur le plateau aujourd'hui
01:27:57dire ce que je proposerai
01:27:58au PS ou pas
01:27:59ce que je veux leur dire
01:28:01aujourd'hui
01:28:01c'est que la balle
01:28:02est dans leur camp
01:28:02que l'instabilité politique
01:28:04en plus
01:28:05de nos difficultés financières
01:28:07en plus
01:28:08de la situation internationale
01:28:09dans laquelle
01:28:09nous nous trouvons
01:28:10je pense que c'est dangereux
01:28:11c'est faire courir
01:28:12un risque au pays
01:28:12c'est faire courir
01:28:13un risque aux françaises
01:28:14et aux français
01:28:14et je pense qu'ils
01:28:16s'en apercevront assez vite
01:28:17parce que
01:28:17ça ne peut pas
01:28:19leur profiter
01:28:20vous avez commencé
01:28:21à faire vos cartons ou pas ?
01:28:22vous savez
01:28:23je ne les ai jamais défaits
01:28:24en réalité
01:28:24ah bon ?
01:28:25c'est pas très optimiste
01:28:26mais non mais
01:28:27je vais être honnête
01:28:28avec vous
01:28:29lorsqu'on rentre au gouvernement
01:28:30dans une telle situation
01:28:32il ne faut pas considérer
01:28:34qu'on est possesseur
01:28:35des responsabilités
01:28:36qu'on a
01:28:36et aujourd'hui
01:28:37je veux dire aux françaises
01:28:39et aux français
01:28:39que jusqu'au bout
01:28:41nous assumerons
01:28:42nos responsabilités
01:28:42nous ferons notre boulot
01:28:43et puis que
01:28:44le 8
01:28:45il se passera ce qu'il se passera
01:28:46le parlement
01:28:47il s'ouvre
01:28:47et on suit
01:28:48la suite des consultations
01:28:49à Matignon
01:28:50on suit aussi
01:28:51l'actualité judiciaire
01:28:52avec notamment
01:28:52sur la succession
01:28:53d'Alain Delon
01:28:54cette information
01:28:55qui tombe à l'instant
01:28:57c'est l'avocate
01:28:57d'Alain Fabien
01:28:58le troisième fils
01:28:59d'Alain Delon
01:29:00qui explique
01:29:02que l'état de santé
01:29:03d'Alain Delon
01:29:03ne lui permettait pas
01:29:04à l'époque
01:29:04de comprendre
01:29:04ce qu'il faisait
01:29:05donc selon leur raisonnement
01:29:06ce testament
01:29:07n'aurait pas de valeur
01:29:09on rappelle que le testament
01:29:09divisé en trois
01:29:11par 50% pour Anoushka
01:29:1225% pour les fils
01:29:15et je découvre
01:29:17ces informations
01:29:18pendant que je vous les donne
01:29:19mais il est évident
01:29:20que dans quelques instants
01:29:21Roselyne Dubois
01:29:21et Christophe Delay
01:29:22vous en diront
01:29:22évidemment
01:29:23beaucoup plus
01:29:24en tout cas
01:29:24il y a une demande
01:29:25d'annulation
01:29:25du testament
01:29:26voilà pour ce rebondissement
01:29:27judiciaire
01:29:28dans la succession
01:29:29Delon
01:29:29on se retrouve demain
01:29:31salut à tous
01:29:31merci
01:29:32merci
01:29:33merci
01:29:34merci
01:29:35merci
Recommandations
1:11:18
|
À suivre
1:32:02
1:45:57
1:22:30
1:22:07
1:26:40
1:23:23
1:29:11
1:34:43
1:32:33
1:33:23
1:24:15
1:24:56
1:21:52
1:26:32
1:24:02
1:22:11
1:35:40
1:23:04
1:27:48
58:40
1:34:19
1:33:13
1:26:11
1:24:57
Écris le tout premier commentaire