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- #hdpros2
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Véronique Jacquet, Louis Dragnel, André Valigny, Amine El Khatmi et Johan Ouzay sont avec nous pour parler une nouvelle fois ce soir de Nicolas Sarkozy qui est détenu, comme vous le savez, à la prison de la Santé et qui est menacé.
00:12Et je vais vous proposer une séquence qui montre pourquoi la sécurité est utile auprès de lui. C'est une séquence qui a été tournée hier à la prison de la Santé.
00:23Sarko, il est juste là, là, quartier isolé. Il est tout seul en cellule. Il vient d'arriver mardi 20 octobre 2025. Il va passer une mauvaise attention.
00:34Juste à côté, il y a le mitard. En dessous, c'est le mitard. Lui, il est juste au-dessus. Et on est au courant de tout.
00:39Eh, on va venger Kadhafi. On est au courant de tout, Sarko. Sarko, Ziyad, Tekijin, on est au courant. On a les milliards de dollars.
00:50Voilà, voilà.
00:54Ça, c'est le gars qui a vendu l'hôtel à Sarkozy, dites-vous.
00:57Regarde, regarde.
00:59Voilà, il crouche.
01:04Appelle Sarko. Attends, on va le rêver, frère.
01:07Envoie un nom, si tu veux que je l'appelle, ta crée, c'est gratuit ou quoi ?
01:11Bon, quand on voit ces vidéos, quand on entend ces messages, on comprend que la sécurité me paraît indispensable.
01:37Ce qui est quand même extraordinaire, c'est que ça se passe dans des prisons françaises, que vous avez donc des détenus qui ont des téléphones portables.
01:44Visiblement, le seul qui n'a pas de téléphone, c'est Nicolas Sarkozy.
01:47J'espère, je ne pense pas que tout le monde, quand même, ait des téléphones portables.
01:52D'ailleurs, selon une source proche du dossier, c'était une information d'Europe 1, Louis de Ragnell.
01:56Trois détenus de la prison de la Santé ont été placés en garde à vue après ces vidéos menaçantes, diffusées d'ailleurs sur les réseaux sociaux,
02:02parce que c'est ça qui est assez étonnant, un sentiment d'impunité pour ces jeunes gens.
02:06Donc trois personnes ont été extraites de leur cellule, placées en garde à vue, et puis on attend de voir les suites judiciaires qui seront données.
02:12Mais c'est vrai que c'est, honnêtement, c'est stupéfiant.
02:15Et on voit à quel point la volonté d'humilier Nicolas Sarkozy en le plaçant en détention est en train de tourner,
02:20ce n'est pas drôle, mais à une forme de farce.
02:23C'est-à-dire que tout ça n'a aucun sens.
02:24On est obligé de prendre des policiers à l'intérieur de la prison pour protéger Nicolas Sarkozy.
02:28Ensuite, là, il y a trois personnes qui sont placées en garde à vue pour menace, parce qu'ils menacent l'ancien président de la République.
02:34Vous voyez bien que tout ça n'a aucun sens.
02:37Et moi, si j'étais le patron de la prison, de la Santé, je supplierais la justice de dire,
02:42mais libérez-le, pourvu qu'il fasse cette désencheur chez lui.
02:46Alors, comme tout fait en France polémique...
02:48Vous savez que, juste un petit détail, tous ces gens-là ont des téléphones.
02:51Nicolas Sarkozy est protégé par des policiers en prison.
02:54Du service de protection ?
02:55Et ses propres policiers n'ont pas le droit d'avoir un téléphone.
02:57Alors que ces gens-là ont leur téléphone.
02:59Pourquoi ?
03:00Et en théorie, il y a un brouillage partout dans la prison,
03:03parce que les personnes qui entrent en détention n'ont pas le droit d'avoir de téléphone.
03:06Mais ce ne sont pas des prisonniers.
03:07Non, mais je sais bien, mais ils doivent laisser leur téléphone à l'entrée de la prison.
03:11Mais ce n'est pas possible.
03:11Mais je vous assure.
03:12En revanche, ils ont une radio.
03:13C'est invraisemblable.
03:14Ils ont une radio.
03:15Ils sont sur les zones.
03:16Ils n'ont pas de téléphone, peut-être parce que ça ne passerait pas,
03:19ou parce que c'est brouillé, mais pas parce qu'ils n'auraient pas le droit d'avoir du téléphone.
03:21Oui, parce qu'en revanche, ils ont une radio qui permet de communiquer avec les agents pénitentiaires
03:27s'il y a des problèmes dans la prison et qu'ils sont au courant de tout.
03:29Bon, comme tout fait polémique en France, la présence de ces policiers a fait polémique aujourd'hui.
03:34Je vous propose d'écouter M. Nunez, ministre de l'Intérieur.
03:37Il était ce matin avec Sonia Mavrouk.
03:39L'ancien président de la République a un dispositif de protection
03:43au égard à son statut, au égard aux menaces qui pèsent sur lui.
03:49Et ce dispositif a effectivement été maintenu en détention.
03:52C'est une décision du ministre de l'Intérieur.
03:55J'ai en charge la sécurité des personnes, des hautes personnalités.
03:59Évidemment, en lien très étroit avec le garde des Sceaux,
04:01puisque tout ça se passe en milieu pénitentiaire.
04:05Et donc, oui, c'est une décision visant à assurer sa sécurité.
04:08En plus, évidemment, de tout ce qui est mis en oeuvre par l'administration pénitentiaire.
04:12Et quand je vous dis que tout fait polémique,
04:14c'est une question qui a été posée par M. Benaroc à M. Darmanin.
04:18Benaroche.
04:18Je le dis mal, Benaroche.
04:20Oui, sénateur des Bouches-du-Rhône.
04:22Écoutez, il s'est fait connaître en posant une question à Gérald Darmanin
04:25sur la présence de Gérald Darmanin, qui est ministre de la Justice,
04:28qui sera d'ailleurs tout à l'heure avec Gautier Le Bret,
04:31et qui est allé voir ou qui ira voir Nicolas Sarkozy.
04:34Alors que partout dans le monde, les institutions démocratiques,
04:39la règle de droit sont attaquées,
04:41nous devrions nous réjouir que notre justice
04:43puisse travailler de manière sereine et indépendante,
04:46y compris quand il s'agit de juger des affaires complexes,
04:50des faits d'une extrême gravité,
04:53impliquant des personnalités ayant exercé de hautes fonctions,
04:57parfois la plus haute.
04:57Au-delà du président Macron,
05:00qui assure normal de recevoir l'ancien président de la République
05:03dans ce contexte,
05:05notre inquiétude porte aussi sur la confusion des genres
05:07de vos dernières déclarations.
05:10Vous rendez-vous compte, monsieur le garde des Sceaux,
05:13que ces positions risquent de mettre à mal la justice
05:16et remettent en cause la séparation des pouvoirs ?
05:19Le service public pénitentiaire est assuré
05:22par l'administration pénitentiaire
05:24sous l'autorité du ministre de la Justice
05:26et pas personne d'autre.
05:27Alors y a-t-il confusion ?
05:30Y a-t-il attaque à la séparation des pouvoirs
05:32lorsque l'exécutif ou le législatif,
05:33monsieur le sénateur Benaroche,
05:35va visiter des détenus en prison
05:37pour s'assurer de leurs conditions de détention ?
05:39Sans doute non.
05:41Et c'est vrai que discuter avec des détenus,
05:42parfois définitivement condamnés,
05:44peut poser des questions,
05:44mais c'est vos droits le plus strict.
05:46Vous-même, vous avez visité à plusieurs reprises
05:47monsieur Waïd Benfiza,
05:49évasion en bande organisée,
05:50association de maffetteurs condamnés
05:51pour 29 ans de prison,
05:52ou monsieur Enoch Zéaï,
05:58incarcéré depuis 2020
06:00pour détention d'armes,
06:02plusieurs peines,
06:02séquestration,
06:03enlèvement
06:04pour 17 ans de prison.
06:06Monsieur le sénateur,
06:08j'ai peur,
06:09j'ai peur que vous nous confondiez,
06:11justice et vengeance politique.
06:13Bon, il répond comme il a répondu d'ailleurs
06:15à, je crois, un député LFI
06:16qui est allé voir monsieur Georges Ibrahim Abdallah,
06:19mais c'est vrai que c'est tartuffe.
06:22Nous avons des députés,
06:23parfois, mais des sénateurs.
06:24Le niveau politique,
06:26notamment de la gauche, disons-le,
06:27est assez lamentable
06:29depuis de nombreuses années.
06:31Et on le voit par des questions comme celle-là.
06:32C'est une manière de créer une polémique
06:34qui est inutile.
06:37C'est à moi que vous parlez ?
06:38C'est vous que je regarde, en tout cas.
06:39Mais bon, vous avez le droit,
06:46vous ne pouvez répondre,
06:47vous avez gardé le silence.
06:49Vous avez le droit de garder le silence
06:52et vous ne pouvez parler
06:54qu'en présence de votre avocat,
06:55si vous le souhaitez.
06:56Je suis mon propre avocat.
06:57Non, mais c'est le niveau,
06:58c'est le niveau éminable.
07:00C'est un niveau minable.
07:01Quand on en est là...
07:02Que la gauche se soucie
07:03de la séparation des pouvoirs,
07:04c'est normal.
07:05Oui, mais c'est pas...
07:05Et la droite devrait s'en soucier aussi.
07:07Oui, mais là, c'est pas...
07:09Que la gauche se soucie...
07:10Si, c'est la question qui est posée.
07:11Que la gauche se soucie
07:12de l'indépendance de la justice,
07:13c'est normal aussi.
07:14Et la droite devrait s'en soucier aussi.
07:16Moi, je vais vous dire,
07:17que Gérald Darmanin
07:18aille à la prison de la santé
07:20et s'assurer que Sarkozy
07:21est en sécurité,
07:23ça ne me choque pas.
07:23Nicolas Sarkozy.
07:24Comment ?
07:25Je dis Nicolas Sarkozy,
07:26l'ancien président de la République.
07:27Le président Nicolas Sarkozy.
07:29Que Gérald Darmanin
07:29s'assure de sa sécurité,
07:31pourquoi pas ?
07:33Là où j'étais plus choqué,
07:34c'est quand il est allé le voir
07:36dans ses bureaux
07:37au lendemain de sa condamnation.
07:39Ça, c'était plus choquant.
07:40Que le garde des Sceaux
07:40se déplace et fasse savoir
07:42qu'il est allé rendre visite
07:43au président Sarkozy
07:44au lendemain de sa condamnation,
07:45ça, c'était plus choquant.
07:46Et pourquoi ?
07:47Pourquoi ?
07:48Parce que c'est toujours...
07:48Moi, on a posé ce problème ce matin.
07:51Le problème de l'injustice.
07:53Qu'est-ce qu'il faut dire
07:54lorsqu'on est un homme politique
07:55et qu'il y a une décision
07:57qui est injuste ?
07:58Il faut se taire
07:59ou il faut parler ?
08:00Parce qu'en d'autres temps,
08:02que je sache,
08:03certaines voix se sont levées.
08:05Émile Zola,
08:06il a pris la parole.
08:08Oui, il n'était pas
08:08ministre de la Justice.
08:09Non, mais d'autres voix
08:10se sont contre une injustice,
08:13quelle que soit la justice.
08:14Je ne dis évidemment pas
08:15que l'affaire Dreyfus
08:17et l'affaire Sarkozy,
08:19toutes choses égales par ailleurs,
08:20nous sommes d'accord.
08:21Mais si vous avez la conscience
08:23qu'il y a une injustice,
08:24et qui pourrait contester
08:25que cette exécution provisoire
08:27n'est pas une injustice ?
08:29Même vous,
08:29vous trouvez que c'est une injustice
08:30qui est faite ?
08:31Je trouve que l'exécution provisoire
08:32n'était pas nécessaire.
08:34Oui, mais elle est une injustice.
08:35Elle est une injustice
08:36puisque pour un président
08:38de la République,
08:38on pourrait attendre
08:39le deuxième degré.
08:41Ce n'est pas seulement
08:42pour un président de la République.
08:42Mais pour tout le monde,
08:43vous avez parfaitement raison.
08:44La détention provisoire.
08:45Vous avez parfaitement raison.
08:46Donc là,
08:46il y a quelque chose
08:48qui est de l'ordre d'une injustice.
08:49Donc je vous pose la question.
08:51Que doit faire un homme politique ?
08:53Il peut très bien se lever.
08:54Un homme politique, oui.
08:55Le ministre de la Justice, non.
08:56Ah bon ?
08:57Mais non,
08:57parce qu'il est garant
08:58de l'indépendance
08:58de la justice.
08:59Mais ça ne veut rien dire.
09:01Mais garant de quoi ?
09:02Moi, je peux vous opposer
09:03juste une chose.
09:03Donc il faut se taire.
09:04Mais on a vu ce que c'était en 40.
09:06Il y a des gens, effectivement.
09:07Ne comparez pas ce qu'il y a.
09:08Mais je compare pas.
09:10Mais que je sache,
09:11tous les magistrats ont...
09:12Ils ont bien signé.
09:13Sauf un.
09:13Sauf un.
09:14Il s'appelait Didier.
09:15Mais celui-là.
09:16Oui.
09:17Qu'est-ce qu'il fallait faire en 40 ?
09:19Il fallait prêter serment à Vichy
09:21quand ils l'ont fait ou il ne fallait pas ?
09:23Il y en a un qui a refusé.
09:24Oui, mais il n'y en a qu'un.
09:24Ça ne fait pas beaucoup.
09:25Non, ça ne fait pas beaucoup.
09:26Donc un fonctionnaire,
09:27c'est fait pour fonctionner,
09:28disait le général de Gaulle.
09:29Bien sûr, oui.
09:29Donc, pardonnez-moi,
09:30il y a un moment,
09:31il y a un problème de conscience.
09:32Si vous n'êtes pas d'accord,
09:34vous exprimez votre désaccord.
09:37Bien sûr, tout le monde
09:38peut exprimer son désaccord
09:39par rapport à une décision de justice.
09:40Et même si vous êtes ministre de la Justice,
09:41pourquoi pas ?
09:42Quand on est ministre de la Justice,
09:43on ne doit pas, comme ça,
09:44interférer dans une procédure.
09:45Ah bon ?
09:46Donc, on est ministre de la Justice...
09:49Juste une chose.
09:50Là, il n'y a aucune interférence
09:52dans une procédure.
09:53Gérald Darmanin n'a pas appelé
09:54un magistrat pour dire
09:55il faut que tu relaxes Nicolas Sarkozy.
09:57Je termine juste.
09:58Premier point.
09:59Le deuxième point,
09:59c'est que je pense que
10:00l'incarcération en elle-même
10:01de Nicolas Sarkozy
10:02montre qu'il y a réellement
10:04une indépendance de la justice.
10:05Parce que s'il n'y avait pas
10:07d'indépendance de la justice,
10:08là, pour le coup,
10:09vous pourriez soupçonner
10:10Gérald Darmanin
10:11d'avoir fait pression
10:11sur l'autorité judiciaire
10:13pour qu'il y ait une forme de clémence
10:15à l'égard de Nicolas Sarkozy.
10:16Là, ce n'est absolument pas le cas.
10:17Donc, on voit bien
10:18que le garde des Sceaux,
10:19aujourd'hui, en tout cas en France,
10:21est en charge de l'organisation
10:23de la vie judiciaire du pays,
10:24mais n'a aucun lien
10:25avec les enquêtes judiciaires.
10:27Et quand on sait
10:27la proximité de Gérald Darmanin
10:29avec Nicolas Sarkozy,
10:30on voit bien qu'il ne peut rien faire.
10:33Donc, je ne vois pas
10:33où il peut y avoir
10:35l'ombre d'un sujet.
10:36Et puis, on rappelle quand même
10:37que François Hollande
10:37était allé voir Baptisti,
10:38le terroriste.
10:39Et François Hollande
10:40n'était pas président de la République
10:41à ce moment-là.
10:42Il était premier secrétaire
10:43du Parti Socialiste.
10:44Et sans doute député.
10:45Et parlementaire.
10:46C'était juste Baptisti
10:47qui était un terroriste.
10:48Oui.
10:49Et puis, la gauche...
10:49Donc, je préfère effectivement
10:50que M. Darmanin
10:52a eu voir Nicolas Sarkozy
10:54qui est un ancien président
10:54de la République
10:55que François Hollande
10:55qui est allé voir Baptisti.
10:56Oui, et puis la gauche
10:57n'a pas de scrupule.
10:58C'est pour ça que ces gens-là,
10:59pardon, mais Gérald Darmanin,
11:00il a été excellent
11:01dans sa réponse aux parlementaires.
11:03Parce que ces gens-là,
11:04à un moment,
11:04il faut les remettre à leur place.
11:05Parce que la réalité,
11:06c'est que Gérald Darmanin,
11:07il va aller en prison quand même,
11:09visiter un amoureux de la France.
11:10Parce que quoi qu'on puisse dire,
11:11Nicolas Sarkozy
11:12est un amoureux de la France.
11:13La gauche, elle,
11:14va rendre visite
11:15en prison
11:16ou dans les lieux
11:18de détention
11:19lors des gardes à vue
11:20aux ennemis de notre pays.
11:21D'accord ?
11:22Vous l'avez dit,
11:22François Hollande
11:23est allé visiter un terroriste.
11:24On a les députés
11:26de la France insoumise
11:26qui vont...
11:27M. Coquerel est allé voir
11:28Jean-Ribault Abdel.
11:29Mme Rima Hassan également.
11:30Après chaque manifestation,
11:32ils vont dans les commissariats
11:33s'enquérir
11:33de l'état de santé
11:34de ceux qui ont caillassé
11:36les forces de l'ordre,
11:37qui ont tout brûlé
11:37et cassé
11:38sur le chemin
11:38de ces manifestations.
11:40Donc la gauche,
11:40quand elle va visiter
11:41un détenu,
11:42elle va visiter
11:43un ennemi de la France.
11:44C'est une différence majeure
11:45avec le garde des Sceaux,
11:46me semble-t-il.
11:47Véronique Jacquet
11:47qui n'a pas parlé,
11:48après on écoutera
11:49M. Moscovici
11:51et M. Le Drillard.
11:51Au-delà de ces polémiques,
11:53tout le monde devrait
11:54s'arrêter sur la symbolique
11:55qui est absolument catastrophique
11:57pour notre pays.
11:58Vous imaginez là
11:59les insultes,
12:00ce qu'on a entendu dire
12:02dans l'enceinte de la prison.
12:03Mais Nicolas Sarkozy,
12:04il n'est pas seulement
12:05dans une prison.
12:06C'est pire qu'une fosse au lion.
12:08Il est touché dans son âme.
12:10Mais si c'était justifié,
12:12s'il avait tué quelqu'un,
12:14ce n'est pas le problème
12:14qu'il soit en prison.
12:15Le problème,
12:16c'est la raison
12:16pour laquelle il est en prison.
12:18Il y a la raison
12:18pour laquelle il est en prison.
12:19Mais il y a aussi
12:20le fait qu'avec ces images,
12:21on touche le fond
12:22de l'avélissement
12:24de la fonction présidentielle.
12:26Vous l'avez dit,
12:26sur la télé,
12:27vous avez dit
12:27qu'on tue symboliquement
12:29le président
12:30de la Ve République.
12:31J'entends.
12:32L'incarnation.
12:33Mais on est la risée
12:34du monde entier
12:35avec ces images.
12:36Donc moi,
12:37la gauche,
12:37la droite,
12:38est-ce que Darmanin
12:38doit être là ou pas là ?
12:39Moi, je pense que
12:40bien des Français
12:41se disent
12:41que le sujet n'est pas là.
12:43Évidemment.
12:44Il ne devrait pas y être.
12:45Je vous propose
12:45d'écouter Pierre Moscovici.
12:47Il faut faire confiance
12:48en la justice.
12:48Tout le monde le dit.
12:49Il n'y a pas de soucis.
12:51Mais on peut contester,
12:52quoi contester ?
12:53On peut souligner
12:54une injustice.
12:56Dans l'histoire,
12:58beaucoup de gens,
12:59d'ailleurs,
12:59qui ont pris la parole
13:00parfois pour contester.
13:01Je crois que l'affaire
13:02Omar Radad,
13:03c'est cela,
13:04avec Jean-Marie Roir,
13:05qui était monté,
13:06qui, pendant des années,
13:07ça a été une cause
13:08qu'il a menée.
13:10Donc, on a le droit
13:11de souligner une injustice.
13:12On a le droit
13:13d'un jugement,
13:16d'une exécution provisoire,
13:17évidemment.
13:17Exactement.
13:18Mais là où vous avez tort,
13:19Pascal,
13:19c'est quand vous avez dit
13:20à Philippe Bilger
13:21l'autre soir,
13:21je vous regardais,
13:23que 99% des Français
13:24sont sortis.
13:24Oui, vous avez raison.
13:25Aujourd'hui,
13:25un sondage est sorti.
13:27Deux tiers des Français
13:27trouvent que ce qui se passe
13:29est tout à fait normal.
13:29Non, ce n'est pas ça.
13:30Si ?
13:31Non, ce n'est pas exactement ça.
13:32Mais la question,
13:32elle est posée.
13:33Mais en revanche,
13:33vous avez raison,
13:34c'était une formule
13:35qui n'était pas exacte.
13:3699%,
13:37c'était une manière,
13:42je crois que la question
13:43qui a été posée,
13:44c'est pensez-vous
13:45que Nicolas Sarkozy
13:47est injusticiable
13:48comme les autres ?
13:48Oui, ce n'est pas exactement
13:51comme vous le dites.
13:52Ce n'est pas tout le monde
13:53est d'accord
13:53avec ce qui se passe.
13:54En revanche,
13:54il y a sans doute
13:54énormément de Français
13:57qui considèrent
14:03à juste titre
14:04qu'il y a des racailles
14:05qui violent,
14:06qui représentent
14:08une menace
14:08autrement plus importante
14:10pour l'ordre public
14:11qu'un ancien président
14:12de la République
14:12retiré de la vie politique
14:14et qui passe 10 fois,
14:1615 fois,
14:1620 fois devant les tribunaux
14:17en étant condamné
14:18à des peines ridicules
14:19qui ne mettent jamais
14:20les pieds en prison
14:20et qui sont autrement
14:21plus dangereux.
14:22Alors, je vous propose
14:22d'écouter M. Moscovici.
14:25Je suis le chef
14:26d'une juridiction
14:26et comme chef de juridiction,
14:28je ne commande jamais
14:28les décisions de justice
14:29et par ailleurs,
14:30il faut faire confiance.
14:31Tout le monde ne fait pas
14:31comme vous.
14:32Il faut faire confiance
14:33à la justice.
14:34La justice est un pilier
14:35de l'état de droit.
14:36On doit la respecter.
14:38Ensuite, après,
14:39je ne suis pas confortable
14:41avec l'idée
14:42qu'un président de la République,
14:43un ancien président de la République
14:44soit en prison.
14:45Ça dit aussi quelque chose
14:46de l'état de notre société
14:47et c'est aussi ça
14:48qui explique la grande émotion.
14:50Fallait-il que les choses
14:50se déroulent de manière
14:51aussi spectaculaire
14:52est encore une question.
14:53Jean-Yves Le Drian
14:54a pris également la parole.
14:56Il souhaite
14:56l'application de la loi.
14:57C'est un choc.
15:01Voir un ancien président
15:02de la République
15:03incarcéré,
15:05ça ébranle
15:05les convictions
15:06et l'image
15:07qu'on se fait
15:07aussi de la République
15:08mais c'est l'application
15:10de la loi.
15:11Et moi,
15:11je n'ai jamais,
15:13au cours de ma vie politique,
15:14il commence à être long,
15:15je n'ai jamais contesté
15:16une décision de justice
15:18d'autant plus que là,
15:20elle n'est peut-être
15:20pas définitive
15:21puisque l'intéressé
15:23a fait appel
15:23et que le jugement
15:25peut être différent
15:25donc on verra.
15:27Pour l'instant,
15:27du coup,
15:28il est présumé innocent.
15:29Le seul point
15:30qui m'interroge
15:30c'est l'exécution provisoire.
15:32Je constate qu'il y a un débat.
15:33Non, je ne dis pas
15:34qu'il faut revoir cette loi.
15:35Je dis j'ai une interrogation
15:36parce que je ne pensais pas
15:37que l'exécution provisoire
15:38s'appliquait
15:39même s'il n'y avait pas
15:40de risque pour la société
15:41ou de risque pour les personnes.
15:42Et puis je voulais
15:43vous faire écouter
15:44pour conclure
15:44Fabrice Harfi.
15:45Alors vous le connaissez sans doute,
15:46un journaliste de Mediapart.
15:48Il était hier
15:48sur France Télévisions
15:49donc c'est le service public.
15:55Mediapart, par exemple,
15:57Mediapart accusait
15:59Nicolas Sarkozy
15:59de repartir
16:00avec des enveloppes
16:01de chez Liliane Bétancourt.
16:02Il y a eu non-lieu.
16:03C'est pire que ça,
16:04c'est l'ADN de Mediapart.
16:05C'est construit.
16:06Mediapart, personne ne connaissait
16:07avant qu'il s'en prenne
16:08à Nicolas Sarkozy.
16:08Ça n'existait quasiment pas.
16:09En tout cas,
16:10c'est une sorte de guerre
16:11qui est menée.
16:12Monsieur Harfi,
16:14il est hier
16:14sur une chaîne du service public.
16:15Personne ne lui dit
16:16que le document
16:19qui a servi
16:20au départ de l'affaire
16:21est probablement un fou.
16:22C'est ce que dit
16:23le tribunal.
16:25Probablement un fou.
16:26En fait,
16:26le document est un fou.
16:27Personne ne lui rappelle
16:28qu'il est en majesté
16:29sur un plateau de télévision.
16:30Il y avait des vidéos.
16:31Oui,
16:31mais parce qu'entre
16:33ceux qui ont peur
16:34de Mediapart
16:34d'avoir un papier
16:35de Mediapart
16:37et ceux qui ont peur
16:37des juges,
16:38tout le monde se tait.
16:39C'est formidable la France.
16:40Alors, écoutez,
16:41Monsieur Harfi.
16:44Ça raconte
16:44qu'on est en train
16:45de tomber dans un piège.
16:46On est sérieusement
16:47en train de discuter
16:48des livres
16:49que vont lire
16:50Nicolas Sarkozy
16:51en prison
16:51alors qu'il a été condamné
16:53pour l'association
16:54de malfaiteurs.
16:55Il n'y a eu que
16:55huit journalistes
16:56qui ont suivi
16:57les 38 journées d'audience.
16:58Pas une seule télé.
17:00Vous m'entendez ?
17:01Pas une seule télé.
17:02En France,
17:03il y a beaucoup
17:03de chaînes d'information
17:04en continu.
17:04Pas une seule
17:05n'a suivi
17:06la totalité des audiences.
17:08Et donc,
17:08après,
17:08il y a un jugement
17:09qui tombe
17:09qu'on dit historique.
17:10On dit on ne comprend rien.
17:11On ne comprend rien
17:12parce qu'on n'était pas là.
17:13Et donc,
17:13du coup,
17:13qu'est-ce qui prend ?
17:15Qu'est-ce qui prend ?
17:15C'est l'émotion.
17:17Et qu'est-ce qui raconte
17:19l'émotion ?
17:19C'est la scénarisation
17:20et le sens de la symbolique
17:21très bien expliqué
17:23par Alexandre Devecchio
17:24que maîtrise
17:24à merveille
17:25Nicolas Sarkozy.
17:27Mais en face,
17:28en face,
17:28la force,
17:29la brutalité des faits,
17:31elle est où ?
17:32Elle est nulle part.
17:33Bon,
17:33l'effet,
17:34c'est que ce soir,
17:35Nicolas Sarkozy
17:36est présumé innocent.
17:37Ça,
17:37c'est l'effet.
17:38L'effet,
17:39c'est que le jugement
17:40en première instance
17:41n'existe pas.
17:42Ça,
17:43c'est l'effet.
17:44Donc,
17:44effectivement,
17:44sur un président
17:45de la République,
17:46tu pourrais imaginer
17:47d'attendre
17:47la deuxième degré
17:49de juridiction
17:49pour prendre définitivement,
17:52si tant est que
17:52tu dois prendre
17:53des mesures
17:54contre celui
17:55qui a gouverné
17:56la France
17:56pendant cinq ans.
17:57Je ne pense pas
17:58dire quelque chose
17:58qui ne soit pas partagé
17:59par le plus grand nombre,
18:01André Valigny.
18:02Donc là,
18:02vous avez un acharnement
18:03personnel,
18:04parce qu'évidemment,
18:05que de la même manière
18:06qu'il n'y a pas
18:06d'impartialité
18:07ou d'objectivité
18:08chez un journaliste
18:09comme M. Harfi,
18:10il fait,
18:10voilà,
18:11c'est un fonds de commerce
18:12qu'il entretient,
18:13mais tu pourrais attendre
18:14du service public
18:15qui lui rappelle
18:17d'abord qu'il est présumé
18:19innocent,
18:19je le rappelle,
18:20et que le document
18:22que lui-même a produit
18:22est un faux.
18:24André Valigny.
18:25Alexandre Devecchio
18:26était sur le plateau,
18:26il n'a rien dit,
18:27pourtant.
18:28Il n'y a pas
18:29d'Alexandre Devecchio.
18:30Mais parce que les gens
18:30ont peur.
18:31Non, mais on ne sait rien.
18:32Alors, je vois
18:33Alexandre Devecchio.
18:34Oui, mais c'est quelqu'un
18:35de courageux.
18:36C'est quelqu'un de courageux.
18:37Je ne suis pas sûr
18:37qu'il ait peur.
18:38Il n'y a aucun problème
18:39à croiser le fer
18:40avec Fabrice Harfi.
18:41Est-ce que vous êtes plutôt
18:44déjà dit tout à l'heure ?
18:45Je l'ai dit aussi ici
18:46sur ce plateau
18:47il y a une semaine.
18:48L'exécution provisoire
18:49me choque.
18:51On est présumé innocent
18:52jusqu'à la fin
18:53de toutes les procédures,
18:54jusqu'à la cassation.
18:56Et la détention provisoire,
18:58en règle générale,
18:58me choque.
18:59J'ai présidé la commission Outreau.
19:00La commission Outreau,
19:01l'affaire d'Outreau,
19:02c'était un abus
19:03de détention provisoire
19:04de gens qui étaient innocents
19:06et qui ont fait au total
19:07des années de prison.
19:09Il y a 17 accusés
19:10qui ont été...
19:11Sans aucune sanction
19:11pour le juge Birgo
19:12qui est toujours
19:13dans la justice.
19:13Une sanction minime,
19:14oui.
19:16Donc l'exécution provisoire
19:17n'était pas nécessaire
19:18me semble-t-il.
19:19Le jugement, lui,
19:20par contre, a sa cohérence.
19:21Moi, je l'ai lu,
19:21il fait 380 pages,
19:23j'ai passé un week-end
19:24à le lire,
19:24il a sa cohérence,
19:25le jugement.
19:26Mais il a sûrement
19:27une cohérence.
19:28Avec trois relaxes quand même
19:29sur les faits
19:30dont tout le monde
19:32a parlé
19:33et dont Mediapart
19:33a fait son sel
19:34pendant des années et des années.
19:36Vous n'en ferez pas
19:37des gens.
19:37Allez, on marque une pause.
19:38Non mais il y a quand même
19:39quelque chose à dire.
19:39Non mais Mediapart,
19:40pourquoi Mediapart
19:41ils étaient au procès ?
19:42Et comme c'est l'ADN
19:43de leur journal,
19:44ils ont construit tout.
19:45Non mais tout a été construit
19:46sur Sarkozy.
19:47Donc, leur rentabilité,
19:49leurs abonnés.
19:50D'ailleurs, la plupart des gens
19:50qui achètent Mediapart
19:52n'aiment pas Mediapart.
19:53C'est le seul modèle
19:54économique de presse
19:54où vous achetez le truc
19:55simplement pour lire
19:56ce qui va vous arriver
19:57un jour.
19:57Non mais personne,
19:59ce n'est pas un truc d'adhésion.
20:00Et donc Mediapart
20:01était au procès
20:01parce qu'ils ont besoin
20:02dans leur histoire personnelle
20:04de raconter que tout ça
20:05c'est grâce à eux.
20:06Mais ça s'appelle la vengeance,
20:07ça s'appelle la haine.
20:08En tout cas,
20:09sur l'affaire Bettencourt,
20:10ils ont expliqué
20:11qu'ils partaient
20:11avec de l'argent.
20:14Mais même sur Cahuzac,
20:15ils se sont plantés.
20:16En réalité,
20:17oui, Jérôme Cahuzac
20:18a été condamné
20:19pour ce qu'il a fait.
20:19Mais le papier au début
20:21de Mediapart
20:22était complètement fou.
20:22Ils sont partis
20:23dans la mauvaise direction.
20:24Alors ils disent
20:24on a eu raison.
20:25Non, oui,
20:26Cahuzac a fraudé.
20:27Oui, il a été condamné.
20:28Mais pas pour les raisons
20:29que Mediapart avait indiquées
20:30dans ses premiers articles.
20:32Nous marquons une pause
20:33et nous en avons fini
20:35sur ce sujet.
20:35Nous allons parler du Louvre
20:36tout de suite après la pause.
20:38A tout de suite.
20:41Un mot, un dernier quand même
20:42dans l'affaire Sarkozy,
20:44si j'ose dire.
20:45Le tweet de Marine Le Pen.
20:47Je ne doute pas
20:47que certains doivent se réjouir
20:48de cette situation.
20:49Mais je veux croire
20:50que des millions de Français
20:50ressentent comme moi du dégoût.
20:52N'en déplaisent à l'extrême gauche.
20:53Non, Nicolas Sarkozy
20:54enfermé avec exécution provisoire
20:56n'est pas un détenu
20:57comme les autres.
20:58La preuve.
20:58Et elle avait mis effectivement
21:00ce avec quoi
21:00nous avons commencé cette émission.
21:02C'est-à-dire les insultes
21:03qui visent l'ancien président
21:04de la République.
21:05Nous ouvrons le sujet Louvre
21:07et on peut l'ouvrir d'ailleurs
21:09avec un peu d'humour
21:10parce que sur les réseaux
21:11parfois ça arrive.
21:13J'ai vu un tweet passer.
21:14Le président Emmanuel Macron
21:15annonce la reconstruction
21:16de la fenêtre du Louvre
21:18d'ici cinq ans.
21:20Et bon, ça m'a fait sourire.
21:24Et au moins un peu de sourire
21:26ne nuit pas.
21:27Et je voulais qu'on propose
21:28qu'on écoute Laurence Descartes.
21:30C'est donc...
21:31Alors on dit
21:31la présidente du Louvre.
21:33De l'établissement public du Louvre.
21:34Alors elle est en place
21:35je pensais qu'elle était en place
21:36depuis peu de temps.
21:36Elle est quand même en place
21:37depuis quatre ans.
21:38Depuis 2021.
21:39Et oui.
21:39Donc forcément
21:40il y a une responsabilité
21:41sur la sécurité.
21:44Mais je l'ai trouvé
21:45plutôt précise
21:46et plutôt dans la démarche
21:49plutôt humble
21:50si j'ose dire.
21:51Il n'y avait pas d'arrogance.
21:52Oui c'est vrai.
21:52Et ça c'est assez agréable
21:54quand on a un homme
21:55en responsabilité
21:56qui dit
21:56je me suis trompé
21:57je suis responsable.
21:59Après elle a proposé
22:00sa démission
22:01qui a été refusée
22:02mais ce jeu-là
22:03si tu veux démissionner
22:04tu démissionnes.
22:06Autrement
22:07si tu considères
22:09ce que de dire
22:10j'ai présenté ma démission
22:12on l'a refusé
22:12bon
22:13ça peut s'organiser
22:14ça s'organise souvent ça.
22:16Alors en revanche
22:17écoutons là
22:18précisément sur la démission.
22:19Vous me permettrez peut-être
22:22de venir sur la question
22:23la plus personnelle
22:24puisqu'elle est apparue
22:25à deux reprises
22:27qui concerne donc
22:29ma démission
22:31proposition de démission
22:33dimanche dernier
22:33après avoir constaté
22:34aux côtés
22:35de la ministre de la Culture
22:36et du ministre de l'Intérieur
22:38les conséquences
22:39de la terrible attaque
22:39que nous venions de subir
22:40j'ai présenté
22:42à la ministre de la Culture
22:43en responsabilité
22:44ma démission
22:45elle l'a refusée.
22:47Au cours de ma carrière
22:48déjà longue
22:49je n'ai jamais considéré
22:50que nous étions
22:51propriétaires de nos postes
22:53et c'est une règle
22:54de vie professionnelle
22:55que je m'acclui
22:56je l'espère
22:57avec rigueur.
22:59En responsabilité
23:00j'en peux plus
23:00non moi non plus
23:01celles et ceux
23:02je n'en peux plus non plus
23:03donc
23:04c'est tout le langage
23:05du président
23:05elle est très macroniste
23:06c'est une président
23:08qui a imposé
23:08en européen aussi
23:09non c'était Jean Castex
23:11qui disait ça
23:11en responsabilité
23:12toujours ça
23:13il me semble
23:13ou les valeurs qui sont les nôtres
23:14mais ça c'était souffrant
23:15nous avons été mis en échec
23:17je ne m'envoie pas
23:17les valeurs qui sont les nôtres
23:18qu'on dit pas nos valeurs
23:20oui oui
23:21chaque fois on entendait ça
23:23nous avons
23:23mais c'était avant ça
23:24bon nous avons été mis
23:26en échec
23:27c'est le deuxième passage
23:29que je voulais vous faire écouter
23:30par sa violence
23:32ce vol blesse
23:33notre institution
23:33dans sa mission
23:34la plus profonde
23:35croyez le bien
23:36il ne s'agit nullement
23:37pour moi de me dérober
23:38ou d'adopter
23:39une position de déni
23:40malgré nos efforts
23:41malgré notre travail
23:43acharné au quotidien
23:44nous avons été mis en échec
23:458 objets
23:47d'une valeur patrimoniale
23:48immense
23:48témoins de l'histoire
23:49de notre pays
23:49conservés dans le coeur historique
23:51du palais du Louvre
23:52nous ont été arrachés
23:53une enquête confiée
23:55à la police judiciaire
23:56sous l'autorité du parquet de Paris
23:57est en cours
23:58elle permettra d'éclairer
23:59toutes les circonstances du vol
24:00je ne veux toutefois pas
24:02laisser penser que ce vol
24:03est une fatalité
24:04je n'ai cessé
24:05depuis ma prise de fonction
24:06en septembre 2021
24:07d'attirer l'attention
24:09de notre tutelle
24:10de la représentation nationale
24:12et des médias
24:13sur l'état de dégradation
24:14et d'obsolescence générale
24:15du Louvre
24:16ses bâtiments
24:17et ses infrastructures
24:18la vérité c'est qu'il n'y a plus
24:20d'argent
24:20donc le Louvre
24:21n'est pas une priorité
24:22qu'il y ait des musées
24:24en province
24:25qui disent
24:25on n'a plus d'argent
24:26on peut l'entendre
24:27mais le Louvre
24:27c'est pas vrai
24:28il y a de l'argent
24:29le budget de fonctionnement
24:30du Louvre
24:30c'est 380 millions
24:32d'euros par an
24:33il y a de l'argent
24:34ça n'est pas vrai
24:35Madame Descartes dit
24:36quand elle arrive
24:37en 2021
24:38je reprends le terme
24:39qu'elle utilise
24:40elle dit
24:40je suis effaré
24:41effaré par les conditions
24:43de sécurité
24:43au musée du Louvre
24:44c'est le terme
24:45qu'elle emploie
24:45elle est effaré
24:46qu'a-t-elle fait
24:47en 4 ans
24:48mais manifestement rien
24:49manifestement rien
24:50puisqu'on a pu voler
24:51des bijoux
24:52simplement en cassant
24:53une fenêtre
24:53et en cassant
24:54une vitrine
24:54si elle avait vraiment
24:55été effaré
24:56pardon mais il fallait
24:57mettre des mesures
24:58de sécurité en place
24:59ce qu'elle dit aujourd'hui
25:00dans l'audition
25:01à mon sens
25:01n'est pas audible
25:02oui moi je suis d'accord
25:04avec Yoann
25:05nous avons été mis en échec
25:06non
25:06la vraie phrase
25:07la vraie raison
25:08c'est nous avons créé
25:10les conditions
25:11de l'échec
25:11exactement
25:11bien sûr
25:12voilà c'est ça
25:13et donc elle est là
25:14les bras ballants
25:15elle commente
25:16une forme d'impuissance
25:17étatique
25:18moi j'ai été effaré
25:20par cet entretien
25:22sincèrement
25:23on a l'impression
25:24que
25:24et en plus
25:25si vraiment
25:26elle voulait remettre
25:26sa démission
25:27elle l'a remettée
25:28enfin quand on a volé
25:29le Louvre
25:30le Louvre pardon
25:31la joconde en 1911
25:33illico presto
25:34le directeur du Louvre
25:35a démissionné
25:36c'était une autre époque
25:38je crois que quand
25:39non mais justement
25:40on ne peut pas s'habituer
25:41au fait que maintenant
25:43on reste en place
25:44quand
25:45je crois que c'était
25:46sous le général de Gaulle
25:47je crois qu'un jour
25:49quelqu'un s'est évadé
25:51de l'île de Ré
25:52qui était un condamné
25:54de l'OAS
25:54me semble-t-il
25:55je crois que
25:56le général de Gaulle
25:57dans la minute
25:57a viré
25:58le préfet
25:59le directeur de la pénitentiaire
26:01tout le monde est là
26:02c'était l'OAS
26:03bon il y a un sujet personnel
26:04c'est entendu
26:05mais c'était une époque différente
26:06aujourd'hui
26:07le rapport à l'autorité
26:09est différent
26:10c'est-à-dire qu'il n'y a jamais
26:11de sanctions
26:11exactement
26:12mais ce qui est vrai
26:13sans doute dans le public
26:14tu dois le retrouver
26:15de temps en temps
26:15dans le privé
26:16où il y a sans doute
26:17moins de sanctions
26:18rapides
26:19telles qu'elles étaient pratiquées
26:20il y a 40 ou 50 ans
26:22ce qui est étrange
26:22c'est qu'ils ont tous
26:23le montant
26:23ce qui est vrai aussi
26:24pour les écoles
26:25pour les étudiants
26:27en fait tu tires le fil
26:29l'autorité
26:29tu as une des clés
26:30de la société française
26:31et ce qui est baroque
26:32c'est qu'ils ont tous
26:33le mot en responsabilité
26:35à la bouche
26:35et personne ne les assume jamais
26:36oui mais sur le fond
26:37l'argent
26:38est-ce que le Louvre
26:40parce que j'imagine
26:41que c'est une femme
26:42de qualité
26:43Madame Descartes
26:44si elle est nommée
26:45à ce poste-là
26:45elle est passée
26:46par le Louvre
26:47d'Abu Dhabi
26:48elle a sur son CV
26:49le musée d'Orsay
26:50voilà
26:51elle a sur son CV
26:52je ne crois pas
26:54qu'elles ne connaissent pas
26:56le problème de sécurité
26:57mais attendez
26:58c'est pas un problème d'argent
26:59c'est pas possible
26:59d'abord le risque zéro
27:02n'existe peut-être pas
27:04et
27:04elle prend sans doute
27:07ça en compte
27:07je ne la prends pas
27:10pour une amateur
27:10le risque zéro
27:11ça serait si
27:12les malfaiteurs
27:13avaient déployé
27:14des moelins colossaux
27:15complètement innovants
27:17en matière de criminalité
27:18là ça n'est pas le cas
27:19pardon
27:19parler de risque zéro
27:20quand ils ont simplement
27:21cassé une fenêtre
27:22et cassé une vitrine
27:23non c'est pas entendable
27:24là où je ne suis pas
27:26d'accord avec vous
27:26c'est que si on est honnête
27:28moi j'ai écouté
27:29deux heures et demie
27:29à peu près d'audition
27:31cet après-midi
27:31en fait c'est incompréhensible
27:32j'ai découvert
27:34surtout la complexité
27:35que ça représentait
27:36et alors on rentre
27:37surtout dans le millefeuille
27:38administratif français
27:39où tel endroit
27:41est du ressort
27:42de la compétence
27:43de la préfecture de police
27:44telle rue
27:45est du domaine
27:46de la mairie de Paris
27:47dehors c'est Anne Hidalgo
27:48dehors c'est Anne Hidalgo
27:49donc la vidéo dehors
27:50tu ne peux pas la mettre
27:51mais il y a quand même
27:52des agents de sécurité
27:53qui ont le droit
27:54de passer en bas du truc
27:55et par ailleurs
27:56il faut quand même
27:57recontextualiser
27:59la fulgurance
28:00de ce qui s'est passé
28:00en trois minutes
28:01où quasiment tout était fait
28:02et puis avec des gens
28:04qui avaient des gilets jaunes
28:05non mais attendez
28:06non mais si
28:07alors après je pense que
28:08je suis pas là
28:10en train de défendre
28:11Laurence Descartes
28:11je suis d'accord avec
28:12ce que dit Véronique
28:13sur la démission
28:14moi je pense qu'elle
28:14aurait dû démissionner
28:15voilà
28:15est-ce qu'il y a une question
28:16qui a été posée
28:17par laquelle on a changé
28:18les vitrines
28:18et qu'avant
28:19les vitrines
28:20il y avait un système
28:22qui permettait
28:23lorsque l'alarme
28:25se déclenchait
28:26de faire disparaître
28:28les couronnes
28:29bon est-ce qu'elle a répondu
28:30là-dessus
28:30est-ce que la question
28:31a été posée
28:32peut-être
28:33mais pas au moment
28:33où je l'ai écouté
28:34vous êtes endormi
28:34non je me suis pas endormi
28:36mais attendez
28:37mais attendez
28:38après moi j'entends
28:39tous les yakafocons
28:40ça m'a intéressé
28:41j'entends tous les yakafocons
28:42je pense que
28:44un cambriolage
28:45par la tête
28:45avec une nacelle
28:46ça fait partie
28:47de ce qu'on appelle
28:48les cas non conformes
28:49c'est quelque chose
28:49qui n'avait pas été imaginé
28:50je pense qu'il y avait
28:51plein d'attaques
28:53qui avaient été imaginés
28:54à l'intérieur
28:54tout ce que vous voulez
28:55et je crois
28:57qu'il y a aussi
28:57beaucoup de gens
28:58qui ont un avis sur tout
28:59alors là j'avais pas prévu
29:01de le dire
29:01alors allez-y
29:02puisque vous dites
29:03je vais vous citer
29:05Georges Cholet
29:06est-ce que vous connaissez
29:06Georges Cholet
29:07c'est un écrivain français
29:08qui a écrit
29:09Appelez Fantomètes
29:10oui
29:10en 1961
29:11et voilà ce qu'il dit
29:13écoutez-moi bien
29:14il suffit de poser une échelle
29:15contre le mur
29:15de grimper au premier étage
29:16d'ailleurs il n'y a qu'un étage
29:17ensuite on casse un carreau
29:18on fait 10 mètres
29:19on brise la vitrine
29:20d'un coup de marteau
29:21et hop
29:22on met la main sur l'objet
29:23ah si je n'étais pas enfermé ici
29:25je vous assure
29:26que ce serait vite fait
29:26incroyable
29:28et l'épée de Charles X
29:30Appelez Fantomètes
29:31on va l'appeler
29:32c'est un livre de 61
29:35il y a un peu le côté
29:37c'est le miracle
29:38des réseaux sociaux
29:39c'est le miracle
29:39des réseaux sociaux
29:40c'est ressorti
29:41c'est le miracle
29:41plus ça passe
29:42honnêtement
29:43personne n'avait imaginé
29:44un vol de cette nature
29:45il faut le dire
29:46mais on s'attend
29:48à des vols sophistiqués
29:49mais pour le vol
29:50de l'épée de Charles X
29:51ils sont passés
29:52par la même fenêtre
29:53par la même fenêtre
29:54mais bien sûr
29:55c'est peut-être les mêmes
29:56c'est peut-être les mêmes
29:57c'est peut-être les mêmes
29:57de génération en génération
29:59c'est peut-être les fils
30:00c'est les enfants
30:01c'est peut-être les enfants
30:02bon on sourit
30:04mais évidemment
30:05c'est
30:06j'allais dire
30:07c'est l'argent des français
30:08alors
30:09les premières mesures
30:10écoutons
30:11madame Descartes
30:12je vais à présent
30:15je vais à présent vous présenter
30:15les premières mesures
30:16qui pourront être prises
30:17dès aujourd'hui
30:18et sur le temps plus long
30:19pour prémunir le musée du Louvre
30:20contre de futures agressions
30:22elles seront mises en oeuvre
30:23en coopération étroite
30:24avec le ministère de la culture
30:26la préfecture de police
30:27et la ville de Paris
30:28celles-ci sont de deux ordres
30:30la première pourront être mise en place
30:33à court terme
30:33elles incluent la sécurisation
30:35des abords immédiats du Louvre
30:37en particulier de la chaussée
30:38je pense par exemple
30:39à des dispositifs de mise à distance
30:41empêchant que des véhicules
30:43ne se garent
30:43aux droits immédiats
30:44de nos bâtiments
30:45je souhaite aussi
30:46solliciter le ministère
30:47de l'intérieur
30:48pour étudier
30:49si l'installation
30:50d'un commissariat de police
30:51au sein du musée
30:52serait envisageable
30:53cette demande se justifie
30:55eu égard à l'institut
30:56même du Louvre
30:57notre musée reçoit
30:5830 000 visiteurs par jour
31:002300 personnes
31:01y travaillent au quotidien
31:02il est une ville
31:03dans la ville
31:04qui accueille déjà
31:05un détachement
31:06de la 43ème compagnie
31:07de la brigade des sapeurs
31:08pompiers de Paris
31:09là où je trouve
31:10Johan a dit une chose juste
31:11c'est qu'elle était effarée
31:12en 2021
31:13ça c'est vrai
31:14les faits sont têtus
31:16elle en avait conscience
31:16oui elle en avait conscience
31:18mais je trouve que c'est
31:19il y a le rapport
31:20de la cour des comptes
31:20je sais qu'il y a eu
31:21des alertes en plus
31:22comment dire
31:24tout le monde l'a vu
31:24c'est incompréhensible
31:25là où ça s'est passé
31:26t'as l'impression
31:26d'une vieille
31:27une sorte de vieille fenêtre
31:29d'un vieux château
31:31une huisserie
31:32parce qu'il y a quelques années
31:33il y avait un type
31:34qui était rentré en voiture
31:34dans la cour de l'Elysée
31:35bon bah
31:36donc t'as l'impression
31:39d'une vieille hisserie
31:40bon et puis
31:41les types arrivent
31:42avec une
31:42disqueuse
31:44voilà
31:45la vitre
31:45elle était pas sécurisée
31:46parce qu'il y a un loup
31:47sur la vitre
31:48il y a un loup
31:50la vitre
31:51j'ai l'impression
31:51que c'est pas une vitre blindée
31:54elle date de 1800
31:55donc voilà
31:57et c'est ça
31:58qui est incompréhensible
31:59vous avez raison
32:01bon
32:01mais l'autorité
32:03c'est intéressant
32:04parce que quand je dis
32:04tu tires le fil
32:05de l'autorité
32:06il n'y a pas de suspension là
32:07mais il n'y a pas de sanction là
32:08mais il n'y a pas de suspension
32:09par exemple ce soir
32:09avec les LR
32:10c'est-à-dire que
32:11il y a eu un bureau
32:12politique
32:13il y a suspension
32:13oui il y a suspension
32:14mais pas exclusion
32:15donc ça
32:15non ils se sont auto-suspendus
32:17parce qu'ils ont fait un communiqué avant
32:18regardez le détail
32:20vous allez voir
32:21vous le voulez
32:22attendez je vais vous le donner
32:24vous le voulez ou pas
32:24ils se sont auto-suspendus
32:26je ne sais pas s'ils se sont auto-suspendus
32:28mais enfin c'est
32:28ils font de la balle en foire
32:30vraiment
32:31c'est
32:31il me semble
32:33que tu les exclus
32:34c'est dur
32:35tu les exclus
32:36ça a des conséquences politiques
32:37si l'exclut
32:37mais oui
32:37alors tu dis rien
32:39alors tu dis rien
32:40quel message on en vaut aux électeurs
32:41Johan
32:42à force de dire
32:43oui vaut mieux
32:43oui
32:44c'est pour ça que Bruno Retailleau
32:45s'est un peu précipité
32:46vous êtes
32:47un pariseur Véronique
32:48non mais
32:49est-ce qu'il ne joue pas finement
32:51les choses
32:51parce que
32:52Rachida Dati
32:53quand même est en course
32:54pour la mairie de Paris
32:55bien sûr
32:55heureusement
32:55heureusement qu'il ne lui retire pas
32:57dans le fait de ne pas les exclure
33:00il faut quand même
33:01la garder dans la maison
33:02ça peut servir
33:03pour une fois que la droite
33:03peut gagner Paris
33:04oui pour une fois que la droite
33:05peut peut-être gagner
33:06l'hôtel de ville
33:07attendez la droite
33:08je pense que c'est ça la raison
33:09mais la droite a gagné longtemps
33:09Paris avec
33:10avec Jacques Chirac
33:12bah oui tout à fait
33:13mais il y a longtemps
33:13qu'on l'a perdu
33:14mais là c'est la première fois
33:15depuis que la gauche a gagné
33:16il y a 25 ans
33:17que la droite a une chance de victoire
33:19avec Rachida Dati en l'occurrence
33:20mais il y aura un candidat
33:21Renaissance
33:22non Renaissance hésite à soutenir
33:25Pierre-Yves Bournazel
33:27ils hésitent
33:28mais je pense qu'ils ne devraient pas
33:29parce qu'ils vont finir
33:30dans une cabine téléphonique
33:31Renaissance à Paris
33:32je pense
33:32ils auraient tout intérêt
33:34à soutenir Rachida Dati
33:34oui mais c'est pas fait
33:35non
33:36oui mais comme ils ont à leur tête
33:37le grand stratège
33:38qui est M. Attal
33:39ils hésitent à soutenir
33:40Pierre-Yves Bournazel
33:40ils vont forcément faire
33:41ce qu'il ne faut pas faire
33:42évidemment
33:42bon en tout cas ce soir
33:44il n'y a pas d'exclusion
33:45et c'est vrai que ça ne donne pas
33:47une politique
33:48très claire
33:51forcément
33:51des LR
33:53non mais j'ai trouvé que Gérard Larcher
33:55avait eu
33:55une espèce d'habileté
33:57et ça lui ressemble d'ailleurs
33:59c'est pas péjoratif dans ma bouche
34:00quand il a dit
34:00on va attendre le vote du budget
34:02si le budget est vraiment
34:03inacceptable pour la droite
34:04et que les LR restent au gouvernement
34:06là on pourra les exclure
34:07il a dit ça dimanche
34:08bon
34:09Bruno Retailleau lui
34:10dans le même temps
34:11il a dit en l'état
34:11le projet du budget
34:13de l'exécutif
34:13est invotable pour la droite
34:15je considère que ceux dont vous parlez
34:16ne sont plus LR
34:17c'est ce qu'il a dit
34:17ils ne peuvent pas être la caution
34:19de notre famille politique
34:20au gouvernement
34:20c'est pourquoi il doit y avoir
34:21il y aura une sanction
34:22pas dans deux mois
34:25ou dans deux ans
34:25mais dès ce mercredi soir
34:26lors du bureau politique
34:27ça a fait pchit
34:28ils sont suspendus
34:31les retraites
34:33un mot sur les retraites
34:34et je vous propose
34:36peut-être d'écouter
34:36monsieur Lecornu
34:37l'urgence qui va s'imposer
34:41évidemment pour tout le monde
34:43c'est la question budgétaire
34:44avec d'ailleurs
34:46deux grands défis
34:47qui sont derrière
34:47le rétablissement
34:48de nos finances publiques
34:50les cibles des déficits
34:51les questions de retraite
34:52n'écarteront pas
34:53les débats
34:54sur notre démographie
34:55et donc évidemment
34:56la question aussi
34:57du partage
34:57non seulement des efforts
34:58le partage aussi
34:59du travail
35:00dans la société
35:01et qu'au fond
35:02cette suspension
35:03puisqu'il s'agit d'une suspension
35:04elle n'a de sens aussi
35:05que si ces questions
35:05sont posées
35:06et on ne pourra pas
35:07les balayer d'un revers de main
35:08et seul le débat parlementaire
35:09me semble-t-il
35:10avec le respect
35:10de la démocratie sociale
35:11permettra d'avancer
35:12Bon, Yoann, où on en est
35:13à votre avis
35:14de ce sujet
35:15des retraites
35:16et quel est le rapport de force ?
35:18Écoutez, d'abord
35:19il faut revenir
35:20sur cette passe d'arme
35:21entre le président de la République
35:22et Sébastien Lecornu
35:23puisqu'ils se sont démentis
35:24l'un à l'autre
35:24à quelques heures d'intervalle seulement
35:26ça ne vous a pas échappé
35:27Emmanuel Macron dit
35:29il n'y a pas de suspension
35:30il y a un décalage
35:32et Sébastien Lecornu
35:33quelques heures plus tard
35:34dit non, non
35:35il n'y a pas de décalage
35:35il y a une suspension
35:36c'est quand même un fait
35:37complètement inédit
35:38que le président de la République
35:39et le Premier ministre
35:40se démentent l'un à l'autre
35:41à deux heures d'intervalle
35:43Bon, ensuite
35:44la réforme des retraites
35:45bon, a priori
35:46on peut maintenant
35:47faire confiance
35:47au Premier ministre
35:48puisque c'est inscrit
35:49dans le projet de loi initial
35:50Marine Le Pen
35:51avait levé ce lièvre-là
35:53effectivement
35:53et maintenant
35:54c'est inscrit
35:55dans le projet de loi initial
35:56donc même si le Parlement
35:57n'a pas le temps
35:58d'aller au vote
35:59et qu'il faut passer par ordonnance
36:01la suspension
36:01sera inscrite
36:02dans ces ordonnances
36:04donc on peut penser
36:05effectivement
36:05qu'on se dirige bien
36:06vers une suspension
36:07de la réforme des retraites
36:08Donc il n'y aura pas de censure
36:09c'est ça qui nous intéresse
36:11Ah ça, ça ne veut rien dire
36:11Il n'y aura pas de censure
36:12de la gauche
36:13veux-je dire
36:13A priori non
36:15Sur ce sujet-là
36:16Sur un autre
36:16Mais ça peut être sur un autre
36:17effectivement
36:18mais sur ce sujet-là
36:19non
36:19Bon, c'était intéressant
36:20également d'écouter
36:22c'était intéressant
36:24d'écouter
36:24oui pour une des premières
36:25interventions
36:26de M. Nunez
36:26comme ministre de l'Intérieur
36:28c'était ce matin
36:29C'était intéressant
36:30de l'écouter
36:30avec Sonia Mabrouk
36:32qui lui a posé
36:33les questions
36:34qu'il fallait
36:35et c'est vrai
36:36qu'on retrouve
36:37ce discours
36:39de la gauche
36:41de ne pas dire les choses
36:42Mais pourquoi vous baissez la tête ?
36:44A chaque fois que je vous parle
36:45vous baissez la tête
36:45Non, non
36:46Je vais juste vous dire
36:46Je vais juste vous dire
36:47Ne soyez pas
36:51Alors évidemment
36:52la caméra ne vous montre pas
36:53mais j'ai quelqu'un
36:54qui expie en permanence
36:56mais venez avec un silice
36:58Je veux dire
36:59C'est un peu ça
37:00Et puis
37:01Je suis gentil en fait
37:05Mes amis me disent
37:05mais tu es masochiste
37:06Mais c'est vous
37:08vous êtes comme ça
37:09Non mais je me concentre
37:10pour vous répondre
37:11Voilà c'est ça
37:12Mais je veux dire
37:13Mea culpa
37:14Mea maxima culpa
37:15Oui
37:16Non mais ce que je
37:16C'est vrai que
37:18C'est vrai que
37:18sur ces questions-là
37:19on retrouve des habitudes
37:21de discours de la gauche
37:22où on ne dit pas
37:22vraiment les choses
37:23Et alors
37:25il avait dit
37:25200 000 clandestins
37:27Il a été un peu rattrapé
37:28Sonia l'a vraiment
37:30mis en difficulté
37:31sur les chiffres
37:32Oui mais
37:32c'est pas
37:33il s'est emmêlé
37:33les pinceaux
37:34Il n'a pas voulu dire
37:35Il n'a pas voulu dire
37:37Il a voulu cacher
37:38la vérité aux français
37:39C'est ça la réalité
37:39Pardon
37:40C'est un petit coup de silice
37:41vous le serez un peu plus
37:42Mais écoutez
37:43si vous voulez
37:45Monsieur Nounet
37:47C'était ce matin
37:47C'était ce matin
37:49Vous avez déclaré
37:51en prenant beaucoup
37:51de précautions oratoires
37:52un peu comme ce matin
37:53qu'il y avait entre
37:54200 000 et 300 000
37:55clandestins en France
37:56Est-ce que vous maintenez
37:56ce matin cette fourchette ?
37:58Non
37:58J'ai été interrogé
38:00dans une émission
38:01c'était sur une autre chaîne
38:02où j'ai refusé d'abord
38:04de donner les chiffres
38:04parce que je ne voulais pas
38:05qu'ils prêtent à débat
38:06D'abord
38:06ce sont des estimations
38:08par définition
38:09on ne connaît pas
38:10le nombre d'étrangers
38:10en situation irrégulière
38:11Pardonnez-moi
38:12il suffit d'aller voir
38:13du côté de l'AME
38:13Je vais vous répondre
38:16il y a plusieurs sources
38:17Les bénéficiaires de l'AME
38:18c'est 400 000 déjà
38:20l'année dernière
38:21donc votre fourchette est fausse
38:22Je vais vous donner
38:23non non
38:23ce n'est pas le chiffre
38:24que j'ai donné
38:24Je vous ai réécouté
38:26attentifiquement hier
38:27J'ai bien précisé
38:27à la fin de l'émission
38:28que je ne voulais pas
38:29donner chiffre
38:30pour ne pas nourrir
38:30de polémiques
38:31Monsieur Darmanin
38:32a parlé en 2021
38:33de 700 000 clandestins
38:35C'est exactement ça
38:36et puis une autre fois
38:37il a donné une fourchette
38:37entre 600 et 900 000
38:39mon prédécesseur
38:39avait parlé d'un demi-million
38:40500 000
38:41On est loin des 200 000
38:42Si on travaille de manière sérieuse
38:44et nous l'avons fait
38:45je connais évidemment le chiffre
38:46je le connais
38:47Alors donnez-nous ce matin
38:48Si on travaille
38:48sur l'aide médicale d'État
38:50et qu'on extrapole
38:52le nombre
38:53l'estimation d'étrangers
38:54en situation irrégulière
38:55dans notre pays
38:56elle est de 700 000
38:57Voilà
38:58Donc disons 470 000
38:59qui sont bénéficiaires de l'AME
39:01or selon la Cour des comptes
39:02tous les bénéficiaires
39:03à tous les clandestins
39:04ne sont pas bénéficiaires de l'AME
39:05donc la fourchette
39:06est de 700 000
39:07C'est un peu moins d'un sur deux
39:08Vous auriez clos une polémique
39:10en donnant ce chiffre
39:11tout de suite
39:11C'est pas le sujet
39:13Je ne voulais pas
39:14créer de polémique
39:15en donnant un chiffre
39:15Moi dans mon esprit
39:18les choses sont très claires
39:19il n'y a pas de difficulté
39:20Donc 700 000 clandestins
39:22C'est une estimation
39:23C'est une estimation
39:24Mais je note
39:25qu'elle est loin
39:25des 200 000
39:26Monsieur le ministre
39:26Vous vous rendez compte
39:28de ce que dit
39:28le ministre de l'Intérieur
39:29enfin c'est quand même efferrant
39:30Il ne voulait pas
39:31donner le nombre
39:32de clandestins en France
39:33pour ne pas faire polémique
39:35et pour que ça ne fasse pas débat
39:36Donc on a un ministre
39:37de l'Intérieur
39:38qui très calmement
39:39vient nous dire
39:39je ne veux pas
39:40qu'on débatte
39:40de l'immigration en France
39:42qui est quand même
39:42l'un des plus gros sujets
39:44de préoccupation des Français
39:45et le nœud
39:46de beaucoup de nos problèmes
39:47quand même
39:48Eh bien le ministre de l'Intérieur
39:49ne veut pas
39:50qu'on puisse débattre
39:50de l'immigration
39:51C'est extraordinaire
39:52C'est d'autant plus étonnant
39:53que Laurent Nunez
39:54qui connaît très bien
39:55ses sujets
39:56n'est pas un angélique
39:57ce n'est pas quelqu'un
39:58vous avez dit tout à l'heure
39:59la gauche
40:00la gauche Casimir
40:01qui ne regarde pas la réalité
40:03lui c'est quelqu'un
40:04qui a l'habitude
40:07de dire les choses
40:07qui est confronté au réel
40:09donc c'est pour ça
40:09que sa sortie
40:10est un peu étonnante
40:11André Valéni
40:14ça vous
40:15Non mais
40:16c'est vrai que ce matin
40:17il n'a pas été très clair
40:18et il a été mis en difficulté
40:19par Sonia Mabrouk
40:20qui est une très bonne journaliste
40:21qui l'a vraiment poussé
40:22dans ses retranchements
40:23et l'exercice
40:24c'est de la faute de Sonia Mabrouk
40:25Non au contraire
40:26j'ai félicité Sonia Mabrouk
40:27sur Twitter
40:28j'ai dit à quel point
40:29c'était une excellente journaliste
40:30Elle l'est d'ailleurs
40:31Elle l'est oui
40:32et il s'est un peu
40:33emmêlé les pinceaux
40:34il n'a pas été très clair
40:35Elle l'a emmêlé les pinceaux
40:36En revanche
40:37Il a voulu cacher la vérité
40:39c'est pas qu'il s'est emmêlé
40:40les pinceaux
40:40les chiffres
40:41il les connaît très bien
40:41Il n'a pas voulu les donner
40:43Immigration et délinquance
40:46c'est difficile
40:47de ne pas mettre un lien
40:48entre l'immigration
40:48et la délinquance
40:49convenez-en
40:50dans certaines affaires
40:51en tout cas
40:52pas dans toutes
40:52mais dans certaines affaires
40:53Oui mais le problème
40:54Pascal
40:55vous allez passer l'extrait
40:56où il dit
40:57qu'il ne faut pas faire
40:57un lien systématique
40:58entre l'immigration et la délinquance
41:00Puisqu'on le dit
41:01Il a raison
41:02Il a raison
41:03parce qu'à force
41:03de faire ce lien automatique
41:04entre l'immigration et la délinquance
41:06on a l'impression
41:07parfois
41:07à écouter certains plateaux
41:09que tous les immigrés
41:10sont délinquants
41:10Et on passe à côté
41:11Mais justement
41:12certains plateaux
41:13ne disent jamais ça
41:14Mais personne ne pense ça
41:15On mange des 40%
41:16On dit que
41:17On dit que
41:17On dit que
41:18On dit que
41:18On dit que
41:18On dit que
41:18On dit que
41:19On dit que
41:19On dit que
41:20On dit que
41:20On dit que
41:20On dit que
41:21On dit que
41:22On dit que
41:22Écoutons ce passage
41:24de M. Nunez
41:25Souvent
41:27Moi je suis très transparent
41:28sur les chiffres
41:29Je ne les ai jamais cachés
41:30dans l'ensemble
41:30des postes que j'ai occupés
41:32Il y a effectivement
41:33un pourcentage d'étrangers
41:35qui peuvent être mis en cause
41:36dans la délinquance
41:37J'avais donné d'ailleurs
41:38sur votre antenne
41:39je crois
41:40Quand j'étais préfet de police
41:41le chiffre dans l'agglomération parisienne
41:43C'est mis en cause
41:43dans l'agglomération parisienne
41:45C'est 36%
41:45à un moment
41:45où on disait que c'était 50%
41:47Donc le lien est établi pour vous ?
41:48Moi je suis ministre de l'Intérieur
41:49Je suis le patron
41:51des forces de sécurité intérieure
41:53et je lutte contre des délinquants
41:55Moi je n'établis pas de lien
41:56Je lutte contre des délinquants
41:57d'une manière générale
41:58Vous savez hier
41:58j'ai été interrogé
41:59par un parlementaire
41:59à la commission des lois
42:00qui me demandait ce lien
42:01Moi je peux bien donner des chiffres
42:03Je veux bien donner des chiffres
42:04Il n'y a aucune difficulté là-dessus
42:05Mais faire ce lien systématiquement
42:07je ne le fais pas
42:08Mais systématiquement
42:09Bien sûr
42:10Il a raison
42:10Mais systématiquement
42:11Il a raison
42:11Il a raison
42:12Mais Sonia Berrouk
42:13Est-ce que vous faites le lien
42:15systématiquement
42:15et vous dites qu'il y a un signe égal ?
42:17Non
42:17Non mais il y a quelque chose
42:18qui me choque
42:19C'est-à-dire que ce discours
42:20on ne peut plus l'entendre
42:21parce qu'on ne fait pas le lien
42:23pour ne pas stigmatiser
42:24tous les gens
42:25issus de l'immigration
42:26Mais moi j'aimerais
42:27que le ministre de l'Intérieur
42:28soit aussi le ministre des victimes
42:30Oui mais ça bien sûr
42:31Tout le monde pense aux victimes
42:32De tous les délinquants
42:32issus de l'immigration
42:33Et on en parle tous les jours
42:35sur ces plateaux
42:35de toutes les personnes
42:36qui sont sous OQTF
42:38et qui malheureusement
42:39ont créé l'irréparable
42:40Allez dire ça à la mère de Lola
42:42Voilà
42:42Et moi j'aimerais aussi
42:43Vous allez lui dire
42:44il n'y a pas de lien
42:45entre l'immigration
42:45C'est-à-dire que
42:46c'est une jeune femme
42:47qui vient sur le territoire de France
42:48pour refaire ses études
42:49qui est en OQTF
42:50et qui a fait ce qu'il allait faire
42:52Il y a un lien entre l'immigration
42:56Allez lui dire madame
42:56il n'y a pas de lien
42:57parce que je ne veux pas
42:57stigmatiser
42:58Allez lui dire
42:59Mais regardez
43:00la situation carcérale
43:01Vous avez 25% des détenus
43:02Évidemment
43:03En fait c'est ça
43:04personne ne dit
43:05que c'est systématique
43:07Mais qu'il y a un lien
43:09bien sûr qu'il y a un lien
43:10parce que vous faites venir
43:11sur le sol de France
43:13Mais Pascal
43:14Laurent Nunez
43:17ne veut pas être
43:17un ministre politique
43:18Il veut rester
43:20dans son couloir
43:21de technicien
43:21C'est ce qu'on comprend
43:22C'est ce qu'on comprend
43:24Mais il veut être
43:24un ministre humaniste
43:25Il veut être un ministre humaniste
43:27et il a raison
43:27Mais pardon
43:28Non mais attendez
43:29Non mais l'humanisme
43:30c'est les étrangers
43:31C'est sûr et régulier
43:32Moi je vous aime beaucoup
43:33Mais c'est quand même
43:33très insultant ce que vous dites
43:35Pourquoi ?
43:35Parce que je ne suis pas
43:36Alors moi je ne suis pas un humaniste
43:37parce que je parle
43:37je dis qu'il y a un lien
43:38entre Lola et l'immigration
43:40Ah non mais Lola
43:40c'est un cas à part
43:41Mais non mais répondez-moi
43:43à ma question
43:43parce que moi je ne suis pas
43:44un humaniste
43:44Non mais l'humanisme
43:45c'est d'expulser
43:47tous ces gens
43:47C'est ça la base
43:49Mais pourquoi vous dites
43:51que c'est un ministre humaniste
43:52Les autres ne sont pas humanistes ?
43:54Quels autres ?
43:54Ceux qui ne sont pas
43:55qui font un lien
43:56Ceux qui font un lien
43:57entre l'immigration
43:58Ceux qui font un lien systématique
43:58entre l'immigration
43:59Mais personne
44:00Personne le fait
44:01Arrêtez d'essoncialiser
44:03les immigrés
44:04Pensez aux millions d'immigrés
44:05qui sont intégrés
44:06Mais vous avez un immigré
44:08à côté de vous
44:09Et moi aussi
44:10Je suis franco-marocain
44:12et je dis
44:13et je ne vois pas
44:13pourquoi il y aura
44:14un débat là-dessus
44:15qu'il y a un lien
44:16entre délinquance
44:17et immigration
44:17mais que tous les immigrés
44:18ne sont pas délinquants
44:19et que ce n'est pas
44:20un lien systématique
44:21On peut être d'accord là-dessus
44:22Oui
44:23Si vous dites
44:23qu'il n'est pas systématique
44:24Mais personne ne le dit
44:25Personne ne le dit
44:26C'est une pensée
44:27dite universaliste
44:29Oui
44:29Quelle a pensée
44:30de
44:31comment dire
44:32de M. Nunez
44:33Qui se rapproche parfois
44:34de certaines obédiences
44:35qui existent en France
44:37disons-le
44:37et de certains cercles
44:38qu'on peut retrouver
44:39et ça s'entend
44:41Ça s'entend
44:41Cette pensée-là s'entend
44:42Vous êtes universaliste aussi
44:44En républicain que vous êtes
44:45vous êtes universaliste
44:46Je pense aujourd'hui
44:48qu'il faut arrêter
44:48l'immigration
44:49Voilà ce que je pense
44:50Il faut la réguler
44:52Il faut la réguler
44:53Sans doute la diminuer
44:55Il l'a contrôlé
44:55Bien sûr
44:56Je pense aujourd'hui
44:58qu'hormis l'immigration
44:59de travail
44:59Hormis l'immigration
45:01de travail
45:01Et les étudiants ?
45:03Mais les étudiants
45:04Les étudiants
45:05Mais c'est le premier
45:06Le niveau d'études
45:10Les étudiants
45:11c'est un aspiration
45:13C'est le premier moyen
45:14de contournement
45:15d'accès à la nationalité française
45:16Exactement
45:16Donc c'est bidon
45:18Le soft power
45:19C'est bidon
45:20Vous croyez qu'il y a
45:22beaucoup d'étudiants
45:22de Harvard
45:23qui viennent en France
45:23Il n'y en a pas
45:24parce que ça ne les intéresse pas
45:25On a des étudiants
45:27de pays
45:27honnêtement
45:28dans lesquels
45:28on n'a aucun intérêt à ça
45:29Dernier mot
45:30Je voulais vous faire
45:31écouter Laurence Bloch
45:32Laurence Bloch
45:32Laurence Bloch m'a fait sourire
45:34et Laurence Bloch
45:35a dirigé France Inter
45:36Laurence Bloch
45:37elle explique
45:38que les ploucs
45:39n'écoutent pas France Inter
45:40C'est ça
45:40C'est odieux
45:41Mais c'est tout à fait
45:42la petite coterie
45:43C'est tout à fait
45:44la petite coterie
45:46de la culture de gauche
45:47Je suis provincial
45:48La petite coterie
45:49Les CSP moins
45:50elle appelle ça
45:51les CSP moins
45:52il faut qu'on leur donne
45:53ils sont tellement cons
45:54Pardonnez-moi
45:55de le traduire comme ça
45:56Mais c'est ce qu'ils pensent
45:58ces gens-là
45:58Ils sont tellement bêtes
46:00Ils sont tellement
46:01Comment ?
46:02Je vous suis
46:02Si vous me suivez
46:03c'est bien
46:04Je vais donner la bonne parole
46:06à la populaire
46:06Je vis au milieu
46:07des CSP moins
46:08Je vis en Isère
46:09Je suis élu
46:10et je suis élu
46:11par les CSP moins
46:12dont parle Madame Bloch
46:13Donc je les connais bien
46:14Je ne les méprise pas
46:15Mais surtout
46:15ils ont parfois
46:16beaucoup à vous apprendre
46:17Bien sûr
46:18Franchement
46:19on a un CSP plus
46:20à l'Elysée
46:21on voit le résultat
46:22au bout de 8 ans
46:22Je me dis qu'un CSP moins
46:23de temps en temps
46:24ça ne pourrait pas
46:25être plus mal
46:27Bon
46:27Écoutez
46:28Madame Bloch
46:30ce qu'elle dit
46:31Je suis convaincue
46:34qu'il y a deux enjeux majeurs
46:35C'est l'information
46:36qui doit être
46:37beaucoup plus puissante
46:38et beaucoup plus puissante
46:39en particulier
46:40sur les applications
46:41et qu'il faut rattraper
46:42les CSP moins
46:44c'est-à-dire
46:45ces gens qui n'ont pas
46:46un patrimoine culturel
46:47suffisant pour être
46:48j'allais dire
46:49en tranquillité
46:51avec ce monde
46:51C'est quand même
46:52En tranquillité
46:53En tranquillité
46:54L'espèce de mépris
46:57Non mais les gens
46:58moins entre guillemets
46:59ne sont pas en tranquillité
47:00avec ce monde
47:01mais on les comprend
47:02parce qu'ils se sentent
47:03à bonne année
47:03tout le monde
47:03Mais il y a toute
47:04la déconnexion
47:06la mort
47:06le mépris
47:07la déconnexion
47:09d'une gauche
47:09qui était une gauche populaire
47:10qui a tourné le dos au peuple
47:12et qui en plus maintenant
47:13l'insulte
47:13en considérant
47:14que tous ces gens
47:15sont des fascistes
47:16d'extrême droite
47:16et qu'en plus
47:17ils sont débiles
47:18et qu'ils ne peuvent donc
47:19en bon débile
47:20qu'ils ne sont pas comprendre
47:20la parole fine
47:21et intellectuelle
47:22de France en terre
47:23Voilà ce que dit
47:24Madame Bloch
47:24C'est formidable
47:25Monsieur Lebret
47:27est attendu
47:29s'il vous plaît
47:29Monsieur Lebret
47:29venez
47:30parce que ce soir
47:30vous êtes avec Gérald Darmanin
47:32et cette actualité
47:33va être évidemment
47:34au cœur
47:36de l'actualité
47:36j'ai envie de dire française
47:38parce qu'il y a beaucoup
47:38de questions à poser
47:39à Monsieur Darmanin
47:40Il y a beaucoup de questions
47:41d'actualité
47:41suite à l'incarcération
47:42de Nicolas Sarkozy
47:43mais il y aura aussi
47:43énormément d'annonces
47:45dans cette émission
47:45puisque Gérald Darmanin
47:46vient présenter
47:47un projet de loi
47:48avec des annonces
47:50qu'il nous fera
47:51dans un instant
47:51vous allez voir
47:52avec beaucoup plus
47:53de sévérité
47:54pour les délinquants
47:55qui se retrouveront
47:56devant la justice
47:57avec des annonces
47:58sur le sursis
47:58sur les mandats de dépôt
47:59etc
47:59donc restez bien avec nous
48:01parce que non seulement
48:01on interrogera
48:02le ministre de la justice
48:02sur l'actualité toute récente
48:04mais en plus
48:04il y aura des annonces
48:05ce soir
48:06avec ce fameux projet de loi
48:06et bien c'est avec
48:08beaucoup d'intérêt
48:09qu'on va vous écouter
48:09Jean-Marc Lelouch
48:10était à la réalisation
48:11Yanis à la vision
48:11Raphaël Lissac au son
48:13merci à Benjamin Noa
48:14Lucas Consalves
48:14et à Astrig Yalik
48:18il y a un sujet entre nous
48:19sur l'incarcération
48:20du président Sarkozy
48:21et tout de suite après
48:22on interroge le ministre
48:22de la justice
48:23et bien on voit ce sujet
48:24à l'instant
48:25et Gérald Darmanin
48:26avec Gautier Lebrecht
48:27vous restez à l'antenne
48:28une entrée
48:31à la prison de la santé
48:32mais déjà l'espoir
48:33d'une sortie avant Noël
48:35pour Nicolas Sarkozy
48:36son avocat
48:38a déposé hier matin
48:39une demande de mise en liberté
48:41dont la réponse
48:42doit tomber au plus tard
48:43le 21 décembre
48:45la loi prévoit
48:46que la cour d'appel
48:47doit statuer
48:47dans un délai maximum
48:48de deux mois
48:49à Paris
48:50puisque c'est la cour d'appel
48:51de Paris
48:51qui est compétente
48:52pour examiner cette demande
48:53c'est trois semaines
48:54un mois
48:54nous aurons une audience
48:55au cours de laquelle
48:56nous pourrons demander
48:57la mise en liberté
48:58de notre client
48:58mardi matin
49:00l'ancien président
49:01a franchi les portes
49:02de sa cellule individuelle
49:04un quotidien
49:05très éloigné
49:06de l'Elysée
49:07il est dans une cellule
49:09de 9 mètres carrés
49:10il y a du bruit
49:11pour Nicolas Sarkozy
49:13l'objectif est clair
49:14sortir avant Noël
49:15selon son avocat
49:17rien ne justifie
49:18une détention prolongée
49:20l'un des critères
49:21c'est par exemple
49:21le maintien
49:21à la disposition
49:22de la justice
49:23on peut difficilement
49:24imaginer
49:24qu'on nous reproche
49:26ou qu'on nous refuse
49:26la mise en liberté
49:27sur ce fondement là
49:28en parallèle
49:29une autre échéance majeure
49:31la cour d'appel
49:32doit se prononcer
49:33en début d'année
49:33sur sa condamnation
49:35dans l'affaire
49:36du financement présumé
49:37de sa campagne
49:38de 2007
49:39ce qui nous est indiqué
49:40c'est que le dossier
49:42pourrait être examiné
49:43à partir du mois de mars prochain
49:45pour Nicolas Sarkozy
49:47le compte à rebours
49:48est lancé
49:49entre la santé
49:50et la liberté
49:51la justice détient
49:53désormais
49:53la clé de sa cellule
49:55et laruption
49:56la planète
49:57de sa cellule
49:59et la liberté
50:01de sa cellule
50:02l'un des critères
50:03à l'un des critères
50:03de sa cellule
50:05qui ne se prononcer
50:06la réunie
50:06à l'un des critères
50:07et la liberté
50:07de sa cellule
50:08à l'un des critères
50:09la liberté
50:09de sa cellule
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