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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Véronique Jacquier, Georges Fenech, Geoffroy Lejeune, Joseph Massescaron et Johan Ozaï.
00:06Vous le savez, il n'y aura pas de censure, ce n'est pas une surprise, on l'a dit hier soir, c'était annoncé.
00:10Pas de censure, pas de surprise.
00:13Ah non, de ce point de vue-là, il n'y a pas de surprise.
00:14Alors effectivement, moi je pensais que ce serait un peu plus serré.
00:17Les Républicains sont vraiment bien rentrés dans le rang.
00:19Ah, ils ont la trouille.
00:20Les Républicains ont vraiment suivi la ligne de Laurent Wauquiez.
00:22Ils ont bien la trouille.
00:23C'est quand même une sacrée claque pour Bruno Retailleau.
00:25Vous trouvez que c'est une claque pour Bruno Retailleau ?
00:27Il y a un chef qui n'a plus d'autorité, donc c'est quand même un problème.
00:30Mais en même temps, il n'avait pas demandé la censure.
00:32Si.
00:33Ah non.
00:34Il ne l'a pas demandé expressément, mais le texte qu'il a publié, pardon, appelait à une censure.
00:39Il souhaitait la censure, c'est évident.
00:40Oui, mais il ne l'a pas dit.
00:41Oui, d'accord, mais bon.
00:42C'est parce qu'a voté le bureau politique d'LR.
00:44Oui.
00:45C'est-à-dire ?
00:45Il n'a pas voté pour la censure.
00:47Il a voté soutien sans participation.
00:49Oui, non, mais parce que...
00:49Moyennant quoi, il y a soutien et participation.
00:51Non, mais j'entends bien, mais...
00:52Parce que Bruno Retailleau n'a pas voulu prononcer le mot parce qu'il savait qu'il serait désavoué.
00:56Oui, oui, c'est ce que vous disiez hier soir.
00:57Mais sinon, il l'a voulu, évidemment.
00:59C'est ce que vous disiez hier soir.
01:00Il faut féliciter la qualité de votre analyse.
01:02Je vous remercie, Pascal.
01:03Je vous en prie.
01:04Vincent Farandès, écoutez le sujet sur ce qui s'est passé aujourd'hui.
01:09Mes chers collègues, la séance est reprise.
01:1211h41, le gouvernement de Sébastien Lecornu est sauvé à l'issue du vote de la première motion de censure à 18 voix près.
01:19Seule une députée LR et 7 élus PS ont voté cette motion.
01:25Les consignes données par les présidents de groupe ont donc été globalement respectées.
01:29Un résultat qui provoque la colère de la France insoumise.
01:33Mathilde Panot fait un appel aux adhérents du Parti Socialiste.
01:36Rompez les rangs.
01:38Ne laissez pas la direction du Parti Socialiste vous entraîner dans une alliance avec la Macronie.
01:43Il existe un pôle de résistance dans ce pays, celui que nous incarnons à cette heure.
01:48Le résultat du scrutin.
01:50La deuxième motion de censure, déposée elle par le Rassemblement National, est largement rejetée.
01:56Aucun député de la gauche ne l'a voté.
01:58Trois élus LR se sont prononcés pour.
02:01Parmi eux, Alexandra Martin.
02:03Elle s'est prononcée en faveur des deux motions déposées ce matin.
02:06J'ai obéi à ma conscience, j'ai obéi à mes convictions.
02:10La seule façon aujourd'hui de sortir de ce blocage, c'est de passer par les urnes.
02:13Mais dans l'esprit de la Ve République.
02:17C'est-à-dire d'abord une élection présidentielle et ensuite une élection législative.
02:21Raison pour laquelle nous sommes nombreux, dont David Lysnard, a demandé la démission programmée et anticipée d'Emmanuel Macron,
02:27par qui sont venus tous les déclassements de la France.
02:30La députée a ainsi suivi la ligne de David Lysnard et François-Xavier Bellamy, notamment, favorable à la censure.
02:37Contrairement à Laurent Wauquiez, chef de file des députés LR à l'Assemblée Nationale,
02:42mardi, il déclarait qu'il ne ferait pas partie de ce qui ferait tomber les premiers ministres.
02:48Emmanuel Macron en ce moment réunit les députés Renaissance à l'Elysée, autour de la table.
02:52Il y a l'ancienne première ministre Elisabeth Borne, l'ex-ministre du Travail Olivier Dussopt,
02:56qui l'a remercié d'ailleurs. Alors, Gabriel Attal n'est pas là.
03:01Et qu'a dit le président de la République ?
03:02Le premier ministre a la liberté et la responsabilité de ses compromis.
03:05C'est douloureux pour nous tous.
03:07En fait, on se fiche. Chaque mot, on se fiche de nous.
03:11C'est ça qui est formidable.
03:13Donc, chaque mot, on se fiche de nous.
03:15Donc, c'est pour ça qu'on est déconnecté et qu'on est parfois en colère.
03:19Le premier ministre a la liberté ? Non.
03:21Et la responsabilité de ses compromis ? Non.
03:23C'est douloureux pour nous tous ? Non.
03:25Je sais ce que ça vous coûte que c'est suspension.
03:28Pas vraiment.
03:29Et ce que ça vous a coûté aussi de défendre cette réforme.
03:32Alors là, oui, effectivement.
03:33Les menaces, parfois, oui.
03:35La violence, oui, etc.
03:36Ce combat était juste et le reste,
03:38mais il fallait ce compromis pour permettre la stabilité.
03:40Non, il fallait ce compromis pour que je reste en place.
03:43Oui, c'est ça.
03:44Donc, tout est faux.
03:45Et tout le monde fait la même analyse que nous, aujourd'hui.
03:48C'est pour ça que c'est insupportable, la politique.
03:50Parce que, alors, ils t'ont ressorti ce mot stabilité, stabilité.
03:56Pardonnez-moi les élections, par définition, c'est un changement de stabilité.
03:59Il faut arrêter les élections s'ils veulent de la stabilité.
04:02Staline, il y a de la stabilité.
04:03Tu gardes le même pendant des années.
04:05Ce qui est insupportable, Pascal, c'est la politique d'Emmanuel Macron.
04:08Ce n'est pas la politique en général.
04:10Oui, mais bon, c'est l'UMPS aujourd'hui.
04:13C'est-à-dire que c'est Renaissance à peur de retourner aux urnes.
04:16Le PS a peur de retourner aux urnes.
04:17LR a peur de retourner aux urnes.
04:19Et tous ces gens-là, effectivement, c'est la convergence des peurs.
04:23Convergence des peurs.
04:24C'est la convergence des peurs.
04:25C'est la convergence des peurs.
04:27Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
04:28C'est toujours un irrespect pour le peuple.
04:29On a une France qui penche à droite.
04:31Les sondages le disent, toutes les études le montrent.
04:34Et on a un gouvernement qui est de plus en plus socialiste.
04:37Et si les socialistes votent le budget, ils feront partie de la majorité.
04:41Ils ne seront plus dans l'opposition intrinsèquement parlant.
04:44Donc, ça veut bien dire ce que ça veut dire.
04:45Les Français ne sont pas dupes de...
04:48Écoutez Marine Le Pen qui a parlé du budget des horreurs.
04:51Et moi, ce qui m'intéresse, vous me disiez, qu'est-ce qui peut se passer maintenant ?
04:53Parce que certains disent, ça ne va pas tenir.
04:56Mais ça peut peut-être tenir 18 mois cette affaire.
04:58Donc, écoutez Marine Le Pen.
05:00Et je voudrais, techniquement, parce qu'il y a un budget qui sera voté ou pas d'ailleurs,
05:04on a besoin d'éclaircissement.
05:06Écoutez Marine Le Pen.
05:08Ce budget, donc, est un véritable musée de toutes les horreurs
05:11coincées depuis des années dans les tiroirs de Bercy.
05:15Ce n'est pas une année blanche, mais une année noire pour les Français
05:19et en particulier pour ceux qui travaillent et paient des impôts.
05:23Il y a d'abord la poursuite du matraquage fiscal.
05:2619 milliards d'impôts supplémentaires, dont 10 pour le seul impôt sur le revenu.
05:31Il y a ensuite la poursuite de la gabegie des dépenses publiques.
05:3428 milliards de dépenses supplémentaires au-delà de l'inflation.
05:39Aucun effort sur le train de vie des administrations.
05:41Aucun effort de rationalisation du maquis des agences et organismes divers
05:46qui coûtent des dizaines de milliards par an.
05:49L'aide médicale d'État, on n'y touche pas, bien évidemment.
05:53Sinon vous fâchez la gauche, donc naturellement on n'y touche pas.
05:55Pas un centime de moins.
05:57J'ai appris que les tickets restaurants ont 8% de taxes.
05:59Et les chèques vacances également.
06:00Les chèques vacances.
06:01Les chèques emplois services universels.
06:03J'ai appris que l'indemnité lorsqu'on est malade depuis très longtemps,
06:08c'est-à-dire que vous avez un cancer.
06:10Malade et longue durée.
06:11Longue durée, vous allez fiscaliser cette indemnité, ce qui n'était pas le cas.
06:16La fiscalité sur l'éthanol aussi va considérablement augmenter.
06:19Exactement.
06:20Donc c'est vraiment, en fait, Emmanuel Macron revient à son pays d'origine, le PS.
06:26Il prête à tout, il s'en fout.
06:28Il trouve vraiment les idées.
06:29Laurent Wauquiez, fascinant, qui dit tout son contraire.
06:34Il a la fidélité d'un courant d'air, donc c'est quand même très compliqué de le suivre.
06:39Il n'a plus une position, pourquoi vous dites tout son contraire ?
06:41Il n'a plus une position.
06:43Il dit tout son contraire.
06:44Attendez, il faut être honnête.
06:46Sur la suspension, il disait que la retraite, c'était catastrophique.
06:49Il n'a jamais dit qu'il était pour la suspension de la retraite.
06:53Non, mais vous n'êtes pas sérieux.
06:56Non, mais soyons honnêtes.
06:57Il n'a jamais dit qu'il était...
06:59D'ailleurs, il ne votera jamais la suspension de la retraite.
07:02Il n'a pas voté la censure.
07:04Il n'est socialiste.
07:05Il n'a pas voté la censure pour des raisons de stabilité, pour éviter la crise.
07:12Mais je ne crois pas que ce soit une bonne stratégie.
07:14Je vous dis, pour moi, ce n'est pas une bonne stratégie.
07:16Mais Georges, ce n'est pas vrai, surtout.
07:17Il n'y a pas de crise.
07:19Il n'y a pas de crise.
07:20Il y a une crise si jamais il y a une motion de censure.
07:22Il y a dissolution et il y a des émissions du président de la République.
07:25Pourquoi vous dites signes ?
07:25Mais ça, on n'en sait rien.
07:26Il y aurait eu d'abord des solutions.
07:28Je peux vous expliquer le pari de Laurent Wauquiez en ce moment.
07:30Je ne dis pas que c'est facile à comprendre, mais je vais vous dire ce qu'il pense.
07:32Il se dit, une majorité de mes électeurs, il y a eu un ou deux sondages, je crois, qui sont sortis,
07:35des électeurs des Républicains, ne veulent pas que le gouvernement tombe.
07:39Ça, ce n'est pas si clair.
07:41Les boucles WhatsApp...
07:42Oui, ce n'est pas ce qui remonte des circonscriptions et des fédérations.
07:44Mais Geoffroy a raison.
07:47À mon grand étonnement, un certain nombre de sondages donnent une petite moitié pour, justement, la non-censure.
07:54Il y a même monté à 60 dans un sondage.
07:55Et moi, je pensais que les électeurs LR étaient vent debout et qu'ils voulaient la chute du gouvernement.
07:59Manifestement, dans ce sondage-là, on pensait l'inverse.
08:02Première chose.
08:02Deuxième chose, il dit aujourd'hui, on verra ce qui va se passer.
08:05À partir de maintenant, tout va se passer à l'Assemblée nationale.
08:07Et je peux peser aujourd'hui, pour faire passer des textes, et notamment, Georges a raison,
08:11ne pas voter la suspension de la réforme.
08:13Je ne vous dis pas que ça va marcher.
08:14Mais, parce que peut-être qu'il est trop intelligent pour nous.
08:16Mais c'est ce qu'il pense aujourd'hui.
08:17Non, mais il ne votera pas à l'amendement pour la suspension de la réforme.
08:20Mais il y a une majorité à l'Assemblée pour la voter.
08:22C'est vrai.
08:23Donc, ça passera.
08:23Même si LR ne la vote pas, Laurent Wauquiez sait très bien que ça passera.
08:26Même sans les votes des Républicains.
08:28Le fait, c'est validé cette stratégie.
08:30Il y a quand même un problème.
08:31Je ne crois pas en la parole de Laurent Wauquiez.
08:35Voilà.
08:36C'est aussi simple que ça.
08:37Je ne crois pas en sa parole.
08:39Vous ne pouvez pas dire que ce n'est que moi.
08:40Je n'engage personne.
08:42Je dis, il peut me raconter ce qu'il veut.
08:44Moi, je n'y crois pas.
08:45Il y a un moment de vérité.
08:46En général, surtout.
08:47Non, là, c'est facile.
08:48Il n'a pas de conviction.
08:49Il y a un moment de vérité.
08:51Le bureau politique des LR, et Laurent Wauquiez était d'accord,
08:56a voté pour un soutien sans participation.
08:59D'accord.
08:59Il y a des ministres LR au gouvernement.
09:03Parmi ces ministres LR, il y a un proche, notamment, de Laurent Wauquiez.
09:07Et vraisemblablement, c'est lui qui l'a envoyé là-bas.
09:09Bien.
09:09Monsieur Vincent Jeanbrun.
09:11Monsieur Vincent Jeanbrun.
09:12Bien.
09:12Donc, la vraie question, c'est que le bureau politique des LR
09:14doit se réunir normalement cette semaine, ou lundi prochain.
09:18Est-ce que, oui ou non, ils vont...
09:20Eh bien, ce qu'ils devraient faire, c'est-à-dire exclure les ministres LR.
09:24Ça, c'est le moment de vérité.
09:25Mais attendez, c'est le moment de vérité, parce que c'est vrai qu'on peut faire...
09:28On peut faire...
09:29Non, mais attendez.
09:29Et vous faites de la pôle.
09:31Mais si, c'est de la pôle entre vous.
09:34Mais c'est pas ça qui est important pour les gens qui nous écoutent.
09:37Les gens qui nous écoutent ce soir, ils savent que les LR participent à un gouvernement
09:42socialiste qui augmente les impôts.
09:45Point.
09:45Et qu'ils avaient la possibilité de censurer ce gouvernement.
09:48Point.
09:49Et qu'ils ne l'ont pas fait.
09:51Point.
09:51Le reste, on s'en fait.
09:52Est-ce que je peux me permettre de dire...
09:54Pardon, est-ce que je peux me permettre de dire une seconde ?
09:55Mais vous, vous êtes là.
09:56Est-ce que je peux me permettre de dire aussi que le modem fait exactement la même chose
10:02en dépit du discours de François Bayrou sur la dette ?
10:05Que Horizon, en dépit de la sortie d'Edouard Philippe...
10:08En dépit de la sortie, il fait exactement pareil.
10:11Ils font tous pareil.
10:12Non, c'est pas pareil.
10:13Ils font tous pareil.
10:14Parce que les LR ont une carte à jouer pour 2020.
10:16Mais les LR, sauf que les LR ont dit le contraire.
10:19Les LR ont expliqué pendant des mois qu'il y avait une ligne rouge qui était la hausse
10:24des impôts.
10:25Ça l'est toujours.
10:25Oui, le modem aussi.
10:26Et vous avez Georges qui dit ça l'est toujours.
10:28Mais que si vous voulez que je vous dise ?
10:30Elle est toujours là, dit Georges, qu'en rajoute.
10:32Mais Georges, il est magnifique.
10:34Parce que Georges, il change d'une émission à l'autre.
10:37Donc il était à Europe tout à l'heure.
10:39C'est votre frère qui est là.
10:41C'est-à-dire qu'il y a plusieurs Georges Fenech.
10:42Non, là où je vous rejoins, c'est que les retours de terrain sont catastrophiques.
10:48Ça, c'est sûr que le militant, il ne comprend pas ce qui se passe.
10:51Vous ne pouvez pas dire, je ne crois plus à la parole de M. Laurent Wauquiez.
10:55Il y a les militants.
10:55On va le voir, le débat parlementaire.
10:58Je vous répète, je ne crois plus à la parole de M. Wauquiez.
11:02Parce que lui-même a dit, il y a une ligne rouge chez la hausse des impôts.
11:05Ce sont ses mots.
11:06Il n'y a pas fait le contraire hier.
11:09Mais si tu as une ligne rouge, tu censures.
11:12Ben forcément.
11:13Ben si.
11:14Autrement, tu ne dis pas que c'est une ligne rouge.
11:16Tu dis que c'est une ligne orange.
11:17Tu dis que c'est une ligne un peu verte.
11:19Il y aura un vote sur le vote.
11:20Mais vous n'êtes pas sérieux, Georges.
11:21Et vous le savez d'ailleurs.
11:23Et c'est pour ça.
11:23Vous participez à ce que les gens n'aiment plus, la politique.
11:26Je vous le dis que c'est une mauvaise stratégie.
11:29Mais ce n'est pas que c'est une mauvaise stratégie.
11:31D'ailleurs, même de dire ça, ce n'est même pas une stratégie.
11:34C'est mentir, en fait.
11:36C'est mentir.
11:38Ça ne s'appelle pas de la stratégie.
11:39Ça s'appelle mentir.
11:41Donc, disons les mots sur les choses.
11:43Arrêter d'instabilité, stratégie.
11:45Mentir.
11:45Il y a des gens qui mentent.
11:46Et il y a des gens qui ne mentent pas.
11:48Ce qui me désole dans tout ça, c'est que ça donne une bouffée d'oxygène à nouveau à Emmanuel Macron.
11:52C'est ça l'histoire.
11:53L'histoire est là.
11:55Ils se sacrifient tous.
11:56C'est comme les bûchers.
11:57L'histoire, elle est là.
11:57C'est comme les bûchers.
11:58Alors, je suis monté en haut pour trouver avec lui.
12:00En revanche, je vous propose d'écouter Philippe Aguillon parce qu'il a dit une chose très intéressante.
12:04Que tout le monde ne dit pas.
12:05Notre problème, ce n'est pas de travailler plus longtemps.
12:07C'est qu'il faut qu'on soit plus attraillés.
12:11Et ça, tout le monde ne le dit pas.
12:12Et lui, il l'a dit, M. Aguillon, qui pourtant est plutôt socialiste.
12:17Mais ça, c'est très très important ce qu'il a dit.
12:19Écoutez, M. Aguillon, c'était ce matin.
12:21On ne résoudra pas notre problème budgétaire à long terme si on n'augmente pas le taux d'emploi en France.
12:26Les jeunes ne travaillent pas assez.
12:28Les seniors ne travaillent pas assez.
12:29Mais ce n'est pas juste à cause de l'âge de retraite.
12:31C'est que les entreprises ont une mauvaise culture de virer les gens à l'âge de 50 ans.
12:34Ça ne va pas du tout.
12:35Et les jeunes, ils ne les emploient pas suffisamment.
12:37Donc, si vous voulez, il faut s'attaquer au problème du sous-emploi des jeunes et du sous-emploi des seniors.
12:44Ça, c'est un problème global.
12:46On ne travaille pas assez et pas assez longtemps.
12:47Donc, il y a un vrai problème.
12:48Oui, mais ça, c'est très important.
12:50C'est très important.
12:52Longtemps, tout le monde le dit, pas assez.
12:53Non, mais non seulement les Français ne travaillent pas assez.
12:57Mais en plus, on fait venir des populations étrangères qui ne travaillent pas.
13:00Je prends l'exemple des Algériens.
13:0140% des Algériens qui arrivent en France ne sont ni étudiants, ni retraités,
13:06ni en emploi.
13:07Ça veut dire que 40% des Algériens qui arrivent en France sont en âge de travailler,
13:11mais ne travaillent pas et sont donc à la charge de la collectivité, en réalité.
13:15Donc, les Français ne travaillent pas assez.
13:17Et en plus, on fait venir des étrangers qui ne travaillent pas.
13:19Donc, oui, effectivement, on a un gros problème.
13:20Si je peux me permettre, ce que dit Philippe Aguillon n'est quand même pas nouveau.
13:23Moi, je me souviens d'Emmanuel Macron en 2017 qui tenait quand même le même discours.
13:26Il faut que les jeunes rentrent plus tôt sur le marché du travail.
13:29En France, la moyenne, c'est 27 ans.
13:31En Allemagne, c'est 23 ans.
13:33Le taux d'employabilité des seniors, c'est pareil.
13:35En Allemagne, il est élevé.
13:37En France, on a un petit peu remonté au-dessus de 50%.
13:39Mais on est encore très loin de l'Allemagne.
13:41Mais tout ça, on le sait depuis des années.
13:43Le drame, c'est qu'en presque 10 ans, Emmanuel Macron n'a rien fait.
13:46On va écouter François Mitterrand.
13:48C'est le jour où on a créé un ministère du temps libre.
13:50Ah bah tiens, justement, c'est encore autre chose.
13:52Dans l'esprit des Français, on est quand même le seul pays à faire les 25 heures.
13:57La France se portait encore relativement bien.
14:01On ne veut plus travailler pour bon monsieur.
14:03Oui.
14:04On est le seul à avoir 35 heures, vous le savez.
14:07C'est comme ça.
14:08Le Français ne veut plus travailler.
14:09Est-ce que la droite est revenue sur les 35 heures ?
14:12Non.
14:12On avait fait les heures supplémentaires dégiscalisées.
14:14Je vous pose une question, ça.
14:14Est-ce que la droite est revenue ?
14:16On a eu tort.
14:16C'est intéressant.
14:19Quand la gauche fait quelque chose de mal, la droite ne revient jamais dessus.
14:22Quand la gauche n'est pas contente de quelque chose qui a été fait, comme par exemple...
14:25Elle revient dessus.
14:26Elle ne lâche rien.
14:27Mais bien sûr.
14:28Bon, on va écouter François Mitterrand.
14:30Et ça fait plusieurs fois que je le lis.
14:31Mais toutes les options que nous avons prises en 1981, toutes, vous entendez bien, sur le travail, sur l'école, sur la justice, sur l'immigration.
14:41On peut prendre tous les sujets.
14:44Toutes sont des mauvaises options.
14:45C'est le Big Bang de 1990.
14:46C'est formidable, quand même.
14:47Il n'y a pas une option que tu as prise sur un domaine, sur l'énergie, l'énergie, l'école, la justice.
14:53Toutes les options, toutes les portes qui ont été ouvertes, elles ont été mal ouvertes.
14:58C'est extraordinaire.
14:58C'est la gauche.
14:59Oui, mais la droite a gouverné de 86 à 88, elle a gouverné en 93, elle a gouverné...
15:05Oui, oui.
15:05Mais c'est très... Une fois qu'on dit ça...
15:08Sauf entre 86 et 88, ça a été quand même une période d'occupation où on a fait des choses.
15:14Et puis la campagne de 2007 était très, très réussie, évidemment.
15:18Évidemment, mais c'est intéressant de voir que...
15:19Un vague et plus, etc.
15:20Voilà.
15:21Alors écoutez ce que disait François Mitterrand, c'était en février 1993, sur les retraites et sur l'an 2000.
15:32Tous les experts disent qu'à partir de l'an 2005, on pourrait se trouver en difficulté de paiement à cause de la pyramide des âges.
15:42Eh bien, le projet de M. Béré-Gauvois, qui est à l'heure actuelle plus qu'à l'étude, mais l'objet d'un projet de loi,
15:49c'est de permettre tout simplement la création d'un fonds de garantie en mettant l'argent qu'il faut, le financement,
15:57qui proviendrait tout simplement des actions d'un certain nombre d'entreprises publiques.
16:00Et à partir de là, nous atteindrions et nous dépasserions l'année fatidique 2005.
16:05Et les retraites ne subiraient pas du tout la baisse que vous redoutez.
16:08Est-ce qu'il ne faudra pas allonger tout de même, M. le Président, le temps des cotisations, un jour ou l'autre ?
16:13En tout cas, ce n'est pas en question. Je ne sais pas qui voudra le faire.
16:16Moi, personnellement, je suis très attaché à la retraite à 60 ans.
16:20Le danger n'est pas pour aujourd'hui, il est pour un peu après l'an 2000.
16:24Donc malgré tout, il ne faut pas perdre de temps. Il n'y a pas péril à la demeure.
16:28Et ce que nous avons engagé, c'est-à-dire ce fonds de garantie, ce fonds de garantie, qu'on m'écoute bien,
16:36qui sera alimenté par les fonds des entreprises publiques.
16:39On ne prend rien, ce n'est pas de la privatisation, ça va directement au service des gens.
16:45Et la meilleure méthode pour que les retraités soient tranquilles,
16:49ils toucheront leur retraite normalement dans les années suivantes,
16:53et pendant la première moitié du XXIe siècle, je pense que ce seront mes successeurs qui auront à s'en occuper.
17:01– Ah, mes successeurs, c'est génial.
17:04– Après moi le déluge.
17:05– Après moi le déluge, en fait, c'est ça.
17:07– Il est extraordinaire.
17:07– Non mais il y a quand même une irresponsabilité collective.
17:12– Mais il y avait conscience.
17:13– Parce que maintenant, on saute au plafond, mais à l'époque, quand il a tenu ce discours,
17:17ça passait comme une lettre à la poste.
17:19– Non.
17:19– Non.
17:20– Ah, il y avait quand même un consensus sociétal.
17:23– Non, Raymond Barre…
17:23– C'était l'époque où ça ne choquait pas qu'on instituait le ministère du temps libre.
17:28– Raymond Barre ne disait pas ça, Alain Madin ne disait pas ça, entre 86 et 88.
17:32– Oui, il a droit, oui.
17:33– Ah oui, ok.
17:35Et avant, quand on dit avant 88, le souci c'est qu'effectivement en 88, on le dit souvent,
17:41Jacques Chirac est battu sur une ligne libérale.
17:4586-88 est un gouvernement sans doute qu'il eût fallu prolonger.
17:50Mais il se trouve que Jacques Chirac a été battu.
17:52Donc après, il est revenu un peu sur des choses peut-être plus…
17:57un fléchissement peut-être plus à gauche.
17:59Mais bon, on ne va pas refaire l'histoire.
18:00– Une frappe aussi, c'est les prévisions.
18:02Parce que la France s'honorait d'avoir un commissariat général au plan.
18:05– Oui.
18:05– On a vu ce que ça a donné.
18:07Ensuite, on l'a recréé avec François Bayrou à la tête.
18:10Et on a vu ce que ça a donné, puisque François Bayrou à la tête de cet organisme
18:13a découvert un jour, en se levant le matin, que la France était endettée.
18:1777% de la population allemande travaille, 68% de la population française travaille.
18:23C'est ce qu'il a dit.
18:24Alors ça, c'est essentiel.
18:25– Quel est l'âge de la tête en Allemagne ?
18:26– Oui, mais c'est essentiel.
18:27C'est ce que dit M. Aguillon.
18:28Donc, il faut qu'on travaille plus.
18:31Alors, on va marquer une pause et nous allons revenir après la pause, précisément.
18:38– Dans cette séquence qui est quand même hallucinante,
18:42Laurent Wauquiez aujourd'hui n'a pas parlé.
18:44Bruno Retailleau n'a pas parlé.
18:48C'est hallucinant.
18:49– C'est juste fou, oui.
18:50Ah oui, c'est incroyable.
18:51– C'est-à-dire que vous ne les voyez sur aucun plateau de télévision,
18:54puisqu'ils refusent toutes les invitations.
18:56Et Laurent Wauquiez n'était pas à l'Assemblée nationale ce matin ?
18:59– Non, non, puisqu'il est à Lyon en ce moment,
19:03donc il n'était pas là.
19:03Mais de toute façon, il ne souhaitait pas voter l'ascensure.
19:05Donc, si vous ne votez pas l'ascensure, vous n'avez pas besoin d'être présent.
19:07– Mais comment ne pas interpréter ça comme se planquer ?
19:13– Ben oui, c'est ça, il se planque, oui.
19:15– Non, mais je pose la question.
19:17– Et Bruno Retailleau qui est le président ?
19:19– Moi, si j'étais électeur LR, je rends ma carte.
19:22Dans la séquence actuelle, non, pardon, attendez,
19:24dans la séquence actuelle, avec des sujets aussi importants,
19:27vous avez le président du parti Les Républicains,
19:30on n'a pas entendu le son de sa voix depuis des jours,
19:32dans la séquence actuelle, ah oui, si je suis militant, je rends ma carte.
19:35– Bon, on va écouter Marine Le Pen.
19:36Du coup, Marine Le Pen, ce matin, son discours était plutôt bon,
19:40et plutôt même très bon, dans le fond et dans la forme,
19:44puisqu'elle traduit ce que beaucoup de gens en pensent,
19:47qu'on soit d'accord avec elle ou pas d'ailleurs.
19:48– C'est-à-dire que non seulement elle est amoureuse, effectivement,
19:50mais en plus, la médiocrité des autres la fait briller, si vous voulez.
19:54Donc oui, effectivement, elle était brillée.
19:55– Écoutons-la ce matin sur le dévoiement démocratique.
19:59– Ce dévoiement de nos institutions a atteint aujourd'hui un paroxysme.
20:03– Les Français ne comptent même plus les motions de censure déposées,
20:07débattues et votées depuis la réélection d'Emmanuel Macron en 2022.
20:12Et ils ne savent même plus qui siège au gouvernement,
20:15qui leur en voudrait, puisque la durée des ministres se compte aujourd'hui,
20:21parfois non plus en mois, non plus en années, mais en heures.
20:24– Ce spectacle pathétique est un poison pour notre démocratie,
20:28car il exaspère nos compatriotes et les détourne du goût de l'action publique.
20:34Or, une démocratie ne vit que par l'énergie et par l'engagement des citoyens.
20:40J'espère donc que le théâtre des manœuvres auxquelles se sont livrés
20:43tous les partis du système depuis plus d'un an
20:45n'aura pas gravé dans le marbre pour des millions de Français
20:48un profond dégoût pour l'action politique.
20:51– Bon, on ne va pas déclencher une alerte à l'enlèvement,
20:54mais on ne sait pas où est donc Laurent Wauquiez.
20:57– Si, il est à Lyon.
20:58– Oui, il est à Lyon.
20:58– Bruno Retailleau est en Vendée.
21:01– On ne va pas déclencher une alerte à l'enlèvement.
21:04– Non, on ne va pas déclencher.
21:05Bon, bien sûr, mais je vous propose de voir quand même
21:07le sujet d'Augustin de D'Adieu sur Laurent Wauquiez.
21:11– La quasi-totalité des députés républicains ont finalement voté
21:15contre la censure du gouvernement Lecornu.
21:18Derrière cette décision, Laurent Wauquiez,
21:21le malheureux perdant à la présidentielle du parti
21:23face à Bruno Retailleau, a donné sa consigne
21:25contre l'avis de plusieurs ténors du parti.
21:28Il est ainsi parvenu à se replacer en leader
21:30au cœur d'une droite fracturée.
21:32Ses députés portent sa parole dans l'hémicycle.
21:35– C'est précisément en considération de l'intérêt national
21:38que les députés de la droite républicaine
21:41ont aujourd'hui décidé de ne pas censurer ce gouvernement.
21:43– Mais parmi les 50 députés de la droite républicaine,
21:47une frondeuse, Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes,
21:51a voté pour les deux censures.
21:53Malgré cela, pas question pour elle de quitter le groupe
21:55de Laurent Wauquiez à l'Assemblée nationale.
21:57– Je me suis posé la question, mais je me sens de rester au sein du groupe,
22:01au sein des Républicains, avec qui je suis totalement en phase.
22:05Je suis en phase aussi avec l'idée qu'il ne fallait pas rentrer au gouvernement.
22:08– Car en tout, six membres des Républicains ont intégré le gouvernement,
22:12en dépit de la consigne de leur président Bruno Retailleau.
22:15En conséquence, Annie Gennevar, Rachida Dati ou encore Vincent Jambrun
22:19ont été exclus du parti.
22:21Profitant des divergences d'interne, l'ancien cadre des Républicains,
22:24Éric Ciotti, tend la main à ses anciens collègues
22:27et leur propose de rejoindre son alliance avec le Rassemblement national.
22:31– On a besoin d'un peu de technique parlementaire maintenant,
22:34Yohann Ozaï et Geoffroy, je pense que vous connaissez bien ces sujets-là.
22:37Qu'est-ce qui peut se passer ? Est-ce que ce gouvernement peut tenir ?
22:40Maintenant, il n'y a plus de motion de censure, nous sommes d'accord, possible ?
22:42– Ah bah si, bien sûr, il y a toujours des motions de censure qui sont possibles.
22:45– À n'importe quel moment.
22:45– À n'importe quel moment.
22:46– Oui, mais a priori, ça ne serait pas…
22:48– Ah bah si, il peut y avoir une nouvelle motion de censure ?
22:51– Pendant le débat, en fonction de ce qui va se passer,
22:53les débats vont être rouleux.
22:54– De toute façon, une motion de censure ne peut être adoptée que si elle est déposée par LFI,
23:00puisque RN vote pour LFI, mais LFI ne vote pas pour RN.
23:03– Oui, mais comme ils en déposent tous les quatre matins.
23:04– D'accord, mais LFI, ils peuvent en déposer une,
23:07mais qu'est-ce qui peut se passer,
23:11et qu'est-ce qui peut faire que le gouvernement tombe ?
23:14Pour le PS, c'est ça qui m'intéresse, pour le PS.
23:17– Le budget, déjà, il y a des grands choix budgétaires qui pourront être contestés,
23:20à l'occasion desquels il pourrait y avoir une motion de censure,
23:22où le budget peut ne pas être voté.
23:24– Oui, mais c'est le PS, nous sommes d'accord, qui ferait tomber le gouvernement.
23:26– Le PS n'est pas forcément d'accord avec tous les choix que le gouvernement va faire en matière de budget,
23:29puis il y a un autre sujet, vous avez peut-être suivi ça,
23:32mais la suspension de la réforme de retraite va être glissée dans le…
23:35– Oui, c'est très compliqué, dans le budget de la Sécurité sociale.
23:37– Voilà, c'est pas très compliqué, dans le budget de la Sécu.
23:39Ça veut dire que si vous voulez la suspension de la réforme de retraite,
23:41il faut voter le budget de la Sécu.
23:43Et le budget de la Sécu, tous les ans, c'est un débat important au Parlement,
23:45notamment entre la droite et la gauche, ou entre Macronie et la gauche.
23:49Donc, ils peuvent décider de dire que le compte n'y est pas,
23:51malgré la suspension de la réforme de retraite.
23:52– Et ça, c'est la prochaine étape, par exemple, qui peut déclencher…
23:55– Et c'est quand ?
23:56– Le budget de la Sécu, c'est bien.
23:58– C'est en novembre.
23:59– Oui, en novembre.
24:00– Bon, donc a priori le…
24:01– On va terminer le 23 décembre.
24:04– A priori, le gouvernement tient au minimum jusqu'au 23 décembre.
24:08– Oui.
24:08– Non, non, non, pas du tout, non.
24:11– Il peut y avoir un cours de discussion.
24:13Le plus probable, c'est qu'il tienne jusqu'au 23 décembre.
24:16Ça, c'est le plus probable.
24:16– On n'en sait rien.
24:17– On n'en sait rien.
24:18– On n'en sait rien.
24:19– Par contre, s'il tient jusqu'au 23 décembre, après, il peut rouler longtemps,
24:21parce qu'il n'y a plus les mêmes échéances.
24:25– Mais je pense qu'il peut aller jusqu'au bout.
24:27– Non, mais Michel Barnier…
24:27– C'est ça aussi pour François Bayrou.
24:29– Michel Barnier, Bayrou a tenu finalement assez longtemps par rapport à la durée de vie.
24:32– Oui, parce que je pensais que tout le monde a intérêt.
24:33En fait, ce qui est étonnant, même, c'est que Bayrou soit tombé,
24:35parce que tout le monde avait intérêt à ce que ça…
24:37– Il a provoqué le durcissement de…
24:39– Oui, exactement.
24:39– Il aurait pu faire autrement.
24:40– Bien sûr.
24:41Puisque tout le monde a intérêt, vous le voyez bien,
24:42les mêmes causes produisent les mêmes effets,
24:44ils ne veulent pas aller aux urnes.
24:46Donc ça ne va pas changer.
24:48– Sauf s'il y a quelque chose d'inacceptable.
24:50– Mais cette séquence, elle montre une chose.
24:53Ils se foutent de tout.
24:54On est d'accord.
24:55Donc vous me parlez de bidule, tout ça, ils s'en foutent.
24:57Il n'y a qu'une chose qu'ils veulent, c'est pas aller aux urnes.
24:59Donc tout passe.
25:00Qu'est-ce que vous me parlez de motion de censure, etc.
25:02Tout passe.
25:03Le PS ne veut pas aller aux urnes.
25:06Les LR ne veulent pas aller aux urnes.
25:07Point.
25:08C'est fini.
25:09Donc ils iront jusqu'au bout.
25:10– Le PS, quand ils vont devoir retourner aux urnes,
25:12ils vont se rapprocher de l'FI.
25:13Donc ce n'est pas impossible, si vous voulez,
25:14qu'ils jouent à un moment donné la carte.
25:16Là, il y a une scission aujourd'hui, en façade.
25:18Il y a pas des panneaux qui les accusent d'avoir permis à un gouvernement.
25:20– Oui, mais je suis d'accord.
25:21Mais les LR, ils ne changeront pas.
25:23Ils n'ont rien à faire.
25:25Ils peuvent mettre à 80% les taxes ou les impôts sur le revenu.
25:29Ils iront.
25:29– Côté la taxe du Kman.
25:31– Mais bien sûr.
25:31– Oui, non, parce qu'il y a quand même…
25:33– Mais dites pas comme ça.
25:35Moi, je les connais.
25:37– Moi aussi.
25:37– Mais oui, mais ils sont prêts à tout.
25:38– Non.
25:39– Et notamment, avant de leur âme ?
25:40– Non.
25:41– Ben si.
25:41– On va voir comment les choses vont débrouler.
25:42– Il n'y a pas d'attendu, on a vu aujourd'hui.
25:44– On va voir la discussion sur le budget, comment ça va se passer.
25:47On ne peut pas a priori dire, ils vont céder sur tout.
25:49– Je suis plutôt d'accord avec vous.
25:51– Vous êtes d'accord avec moi ?
25:51– Ah oui, parce que j'ai eu des parlementaires et franchement,
25:54ils ne veulent pas du tout, LR, ils ne veulent pas du tout retourner aux urnes.
25:57– Mais ils sont laminés !
25:58– Ils vont laisser augmenter les taxes de 80%.
26:00– Quoi qu'ils en comptent ?
26:01– Sur un mauvais, voilà.
26:02– Mais moi, comme dirait, ils veulent gagner du temps.
26:05– Mais on aura peut-être des indications lundi prochain.
26:07– Bon, l'héritage.
26:08– L'héritage.
26:11– Des finances.
26:12– Oui, l'héritage.
26:12– Comme dirait Gilles-William-Golnadel, votre étonnement m'étonne,
26:15parce qu'il y a un an, il y avait exactement le même débat
26:18avec le gouvernement de Michel Barnier au moment où Marine Le Pen décide de le censurer.
26:21Elle le censure notamment sur une hausse d'impôt.
26:23À l'époque, le premier budget Barnier, c'est une hausse d'impôt.
26:26Et les Républicains, à ce moment-là, avec les mêmes arguments,
26:28Laurent Wauquiez monte à la tribune, dit qu'on ne veut pas le chaos,
26:31jamais on ne fera tomber un premier ministre, etc.
26:32À l'époque, c'était tout aussi contestable.
26:34– Oui, mais tout ce qui a changé, c'est qu'aujourd'hui,
26:37s'ils retournent aux urnes, ils sont balayés.
26:40– Il y a un an, c'était pareil.
26:41– Ah, c'était peut-être un peu différent.
26:43Là, moi, j'ai l'impression que c'était un peu différent.
26:45– Oui, disons qu'ils avaient la même trouille de retourner devant les électeurs, sans doute.
26:48– Oui.
26:48– La vérité, c'est que tout ce qui est fait en ce moment,
26:50c'est pour éviter le moment de vérité vis-à-vis du Rassemblement National pour la droite.
26:54– Oui.
26:54– D'ailleurs, en fait, le Rassemblement National est devenu
26:57peut-être le seul fait politique de notre vie nationale.
27:00On fait des fronts républicains contre le Front National,
27:01le Rassemblement National, on évite des censures
27:04pour éviter que le Rassemblement National gouverne.
27:06Tout est fait en fonction de Marine Le Pen et de Jordan Mardella, c'est incroyable.
27:09– Est-ce que je voudrais simplement rappeler que le Rassemblement National
27:13est aussi pour la suppression de la Rassemblement National ?
27:16– Absolument. – Je le dis au passage.
27:17– Et vous avez raison ?
27:18– Non, mais il faut quand même le rappeler.
27:19– Vous avez parfaitement raison.
27:20– Donc sur le plan économique, il y a quand même des choses à voir.
27:23– Ah mais non, vous avez parfaitement raison.
27:25– Pardonnez-moi, mais le pire dedans, pour reprendre ce que dit Geoffroy Lejeune,
27:28c'est que les partiels, pour les Républicains,
27:32ce sont de bonnes élections partielles par rapport à ce que les LR représentent.
27:36Ce sont de très bonnes élections partielles.
27:37Donc, ils ont peur, mais ils ont peur, c'est vraiment un manque de courage total.
27:42Total, ce n'est pas une question de stratégie.
27:44– Selon l'article 49 aligné à 2 de la Constitution de 1958, si une motion de censure est déposée
27:51et rejetée, les députés qui l'ont signée ne peuvent en déposer une autre pendant la même
27:54saison parlementaire.
27:55– Oui, c'est pour ça que tous les députés d'un groupe, généralement, ne signent pas
27:58la motion de censure, pour pouvoir avoir une réserve, pour pouvoir en signer d'autres.
28:00– Bon, l'héritage, l'héritage selon Mme Braun-Pivet.
28:04Alors, on en a un petit peu parlé hier, il y a eu beaucoup de réactions.
28:07Il y a Julien Courbet, que vous connaissez, l'animateur d'RTLM6, qui a dit
28:10« Mme Yael Braun-Pivet, ma maman qui avait la maladie d'Alzheimer,
28:14durant les rares moments de lucidité, qu'elle n'avait qu'une obsession,
28:18savoir s'il y avait un peu d'argent sur son compte pour ses enfants.
28:21Taxez-moi sur mon gros salaire, c'est plus juste pas la transmission. »
28:26Et elle a répondu, Mme Braun-Pivet, « Cher Julien, vous avez tout à fait raison,
28:29ce n'est pas du tout ce que je propose.
28:30– C'est-à-dire qu'elle a dit… »
28:32– C'est clairement ce qu'elle proposait hier.
28:34Je ne sais pas ce qu'elle propose aujourd'hui, mais elle proposait ça.
28:36– Je vais vous dire, on va réécouter, et ça montre la faiblesse du personnel politique,
28:42parce qu'on n'est pas sur un député, entre guillemets, de base,
28:44on est sur le président de l'Assemblée nationale, qui dit n'importe quoi,
28:48qui dit ce qui lui passe par la tête.
28:50Et puis aujourd'hui, elle rétropédale, j'ai lu sa déclaration.
28:54Alors, écoutez ce qu'elle a dit hier, lorsqu'elle a parlé,
28:57en plus d'une manière de désinvolture, ce qui vous tombe du ciel.
29:00Écoutez.
29:01– Des héritages qui, comme ça, passent de génération en génération.
29:05Vous savez, le truc qui vous tombe du ciel, il y a un moment où ça suffit,
29:09ça ne peut pas, comme ça, se poursuivre sur des générations et des générations.
29:12Donc oui, moi je pense qu'il faut en tout cas taxer davantage les héritages,
29:16mettre ce sujet en débat sur la table.
29:18Alors, ça ne sera pas fait au détour d'un amendement,
29:21mais en tout cas, il doit y avoir un travail collectif
29:23qui est mené sur la taxation des héritages, la fiscalité.
29:26On voit bien aujourd'hui que la circulation des richesses de génération en génération
29:30ne se fait pas bien dans notre pays et ça n'est pas sain.
29:33– Alors, moi je trouve qu'elle rétropédale dans ce qu'elle a écrit.
29:36Benjamin Nau.
29:36– Et c'est stupide en plus ce qu'elle dit,
29:39parce que tout le débat, par exemple, sur les boomers,
29:42s'il y a vraiment une possibilité justement pour que les jeunes générations
29:45également s'en sortent puisqu'on fait un procès aux boomers, légitimes ou pas,
29:49c'est justement la question de l'héritage et de la transmission.
29:53C'est comme ça que les inégalités sont pallies aux inégalités.
29:57Et donc, sa position est une position absurde.
30:00– Ah oui.
30:00– Bon, en tout cas, je trouve qu'elle rétropédale,
30:03Benjamin Nau dit, elle se justifie.
30:06Elle dit, ce que j'ai posé sur la table, c'est la question des super-héritages.
30:09Pas du tout.
30:10– Non.
30:10– Encore, c'est toujours une manière de nous prendre,
30:13au lieu de dire, elle ne peut pas dire en même temps,
30:15j'ai dit n'importe quoi, c'est compliqué.
30:16– J'ai dit l'erreur.
30:17– Mais ce que j'ai posé sur la table, c'est la question des super-héritages.
30:20Ce n'est pas du tout ce qu'elle a dit.
30:22Pas de l'héritage tout court, notons.
30:24Oui, super-héritage, bon.
30:26– Les héritages sont déjà super taxés.
30:27– Ils sont déjà taxés.
30:28– Bien sûr qu'ils sont super taxés.
30:30Parce que si tu as un gros patrimoine…
30:32– Même ceux qui ne sont pas super, ils sont taxés.
30:33– Si tu as un gros patrimoine,
30:35tu es déjà taxé chaque année avec l'IFI.
30:36Nous sommes d'accord.
30:38Maintenant, si tu transmets une maison
30:42que tu as payée avec le fruit de ton travail,
30:44par définition, ce patrimoine a déjà été taxé
30:47sur l'impôt du travail,
30:49l'impôt sur le revenu.
30:50Donc c'est un impôt sur la mort.
30:52– Oui, c'est ça.
30:53– Philippe David…
30:54– Les prédictions sont déjà un impôt sur la mort.
30:57– Bien sûr.
30:57– C'est déjà en soi ce qu'on a d'autres.
30:58– Bien sûr.
30:59– Parce qu'ils sont énormes.
31:01Et il y a des personnes qui sont obligées
31:02de vendre justement le bien,
31:05par exemple la maison de leurs parents,
31:06parce qu'ils ne sont pas en capacité de payer.
31:08– Bien sûr, mais vous avez parfaitement raison.
31:10– Vous avez des gens qui sont angoissés par ces questions.
31:12Comment je vais faire pour pouvoir garder mon bien ?
31:14Comment le transmettre ?
31:16Alors, à l'époque de Nicolas Sarkozy,
31:17d'ailleurs, chez les notaires,
31:19il y avait des choses qui avaient été mises en place
31:20pour fluidifier justement la transmission.
31:23Et maintenant, on est tout le temps en train
31:24de taper sur la propriété.
31:26Il faudrait une France de propriétaires,
31:28parce que par essence, ça fait une France d'enracinés.
31:31Et là, on a des mondialistes
31:32qui sont complètement déracinés,
31:33donc qui se foutent de créer là encore
31:35une génération et une France de propriétaires.
31:37– Et on l'a vu avec Emmanuel Macron.
31:39Justement, on a bien vu que c'est un président
31:41qui n'a rien proposé, là encore,
31:43pendant presque deux quinquennats,
31:45pour la politique pour le logement.
31:47Les jeunes ne peuvent plus être propriétaires,
31:49ils n'y arrivent plus.
31:49– Ou pour la famille, tu pourrais ajouter.
31:51– Oui, pour la famille, bien sûr.
31:53– Mais Philippe David, prenez un exemple.
31:56Il a deux sœurs et un frère,
32:00et son frère est décédé, dernièrement.
32:04Très rapidement, ils ont eu
32:0618% chacun de l'héritage du frère,
32:10et l'État a eu 45%.
32:11C'est-à-dire que le premier,
32:13mais brut, 45% de l'héritage.
32:16Ça veut dire tout simplement
32:17que l'État est le premier réhéritier de France.
32:20– C'est du racket.
32:23Et alors, la conséquence,
32:24c'est que les gens qui sont pour le coup très riches,
32:27souvent ils partent.
32:28– Oui, pour pouvoir.
32:30– Ils partent en Suisse, ils partent ailleurs,
32:32et comme ça, ils transmettent.
32:33– C'est le droit de succession, carrément.
32:35– Mais oui, je suis d'accord.
32:36– Est-ce que vous pouvez proposer ça aux participants ?
32:38– Éric Chioty me propose.
32:39– En plus, ça rapporte très peu.
32:43Ça rapporte 1% des recettes fiscales.
32:47Et c'est particulièrement impopulaire.
32:50Bon, écoutez, voilà ce qu'on pouvait dire
32:51sur ce sujet.
32:54Je voulais, dans les informations...
32:56– C'est une question aussi économique, pardon.
32:58Parce que si l'Italie, en effet,
32:59le taux est très très bas,
33:01si l'Italie a encore un tissu de petites entreprises
33:03extrêmement florissantes,
33:05que nous n'avons pas,
33:06c'est en raison de leur politique, justement,
33:08de transmission.
33:10– Il y a 5 ans, jour pour jour,
33:11le 16 octobre 2020,
33:13le professeur d'histoire-géographie,
33:15Samuel Paty,
33:16était assassiné par un islamiste
33:18à la sortie de son collège
33:19à Conflans-Saint-Honoride.
33:20Sa sœur Gaëlle s'est livrée
33:22dans une interview accordée aux Parisiens
33:23dans laquelle elle charge l'éducation nationale
33:25et remet en cause le rôle des autorités.
33:27L'islamisme ne se cache plus,
33:29Mickaël Paty.
33:31Elle aussi s'est confiée.
33:35Est-ce que les choses ont changé
33:37depuis 5 ans ?
33:38– Ah oui, c'est pire.
33:40Ah oui, c'est pire.
33:40Aujourd'hui, on appelle à l'intifada
33:41dans les rues de Paris.
33:42Il y a 5 ans, je crois que ce n'était pas le cas.
33:44Donc, effectivement,
33:45les choses sont devenues bien pires.
33:47Emmanuel Macron n'a rien fait
33:48pour lutter contre l'islamisme.
33:49D'où l'antisémitisme, d'ailleurs,
33:51qui gangrène le pays.
33:53S'il y a autant d'antisémitisme aujourd'hui,
33:54c'est parce que l'islamisme
33:55s'est développé dans le pays.
33:57Encore une fois,
33:58on appelle à l'intifada
33:59dans les rues de Paris.
34:00Donc, la situation est pire
34:01qu'il y a 5 ans
34:02quand on a assassiné Samuel Paty.
34:04– C'est pire aussi
34:05au sein de l'éducation nationale
34:06parce que quand un prof est menacé,
34:07il n'est toujours pas écouté,
34:09par exemple,
34:09pour bénéficier d'une escorte policière.
34:12C'est toujours le cas.
34:13– Didier Lemaire a pris la parole
34:14sur CNews.
34:15– Il a été établi
34:19que l'administration
34:20n'a pas joué son rôle protecteur
34:22et c'est un cas qui est généralisé.
34:24C'est partout.
34:26À Trappes, notamment,
34:27deux de mes collègues
34:28ont été également exfiltrés,
34:30mais sans soutien de l'administration.
34:33Donc, ça, c'est un problème
34:34qui n'est toujours pas réglé.
34:36Les professeurs continuent
34:37de s'auto-censurer.
34:38Le pas de vaguisme continue
34:39dans l'administration.
34:40On a eu un exemple récemment
34:42à Argenteuil
34:42d'un professeur
34:43qui a été menacé de mort
34:44par un de ses élèves
34:46et cet élève est revenu
34:47dans l'établissement.
34:48Donc, l'administration
34:50ne protège toujours pas
34:51les enseignants.
34:52On sait que c'est à peu près
34:5350% des enseignants
34:54qui s'auto-censurent.
34:57C'est un chiffre énorme.
34:58– L'islamisme ne se cache plus.
35:00Il s'organise.
35:01C'était dans le journal du dimanche
35:02et c'était Mickaël Paty,
35:03la sœur de Samuel Paty,
35:04qui avait donné une interview
35:05au journal du dimanche.
35:06Les discours politiques
35:07prononcés après chaque attentat islamiste
35:09ne sont que des paroles
35:10vides de sens.
35:11par vides d'action,
35:13dit-elle.
35:13Les islamistes progressent
35:15de manière insidieuse.
35:16Ils impriment l'idée
35:17qu'ils sont dans leur bon droit
35:18et ceux qui s'opposent à eux
35:19sont les méchants
35:20et les islamophobes.
35:22Les islamistes ont labouré
35:24le cerveau de notre jeunesse
35:25en créant les conditions initiales
35:27de sensibilité
35:28et de détonateur
35:29pour rendre non seulement
35:31la réalisation du crime possible,
35:33mais aussi ses répliques.
35:36Et Mme Broun-Pivet,
35:38je ne veux pas l'accabler ce soir,
35:40mais vous avez vu son tweet
35:41donc elle dit
35:43Samuel Paty,
35:43Dominique Bernard,
35:44deux noms gravés
35:45dans la chaire de la République,
35:46deux professeurs tombés
35:47pour avoir enseigné,
35:48pour avoir incarné
35:49ce pacte sacré
35:50et elle dit
35:51leur sacrifice nous rappelle
35:52que la liberté d'enseigner
35:53n'est jamais acquise.
35:54Ce n'est pas du tout
35:54un sacrifice.
35:55Ce n'est pas un sacrifice.
35:56Ce n'est pas du tout.
35:57C'est pour ça que,
35:58vous savez la fameuse phrase
36:00de Camille,
36:00mais il y a un problème,
36:02pardonnez-moi de le dire comme ça,
36:03il y a un problème de niveau.
36:05Leur sacrifice,
36:06ce n'est pas un sacrifice,
36:07c'est même scandaleux.
36:08Oui, c'est même scandaleux.
36:10Par exemple,
36:11le gendarme Beltrame,
36:13c'est un sacrifice.
36:15Il a échangé sa vie
36:16contre son âge.
36:16Mais bien sûr,
36:18les mots ont un sens,
36:19c'est ça qui est terrible.
36:20Et puis à aucun moment
36:21elle nomme le mal.
36:22Jamais.
36:23Oui, non.
36:23Elle ne donne pas le mal.
36:24Oui, bien sûr.
36:25À aucun moment.
36:25Mais parce que c'est...
36:27C'est un mot tabou.
36:29Il ne faut pas dire islamisme.
36:30C'est un mot à ne pas prononcer
36:31en Macronie.
36:32On ne parle pas de ça.
36:33Cette semaine,
36:34il y a 400 000 étrangers
36:36qui sont entrés
36:37sur le territoire de France
36:38en 2024.
36:39C'est une information
36:40de l'INSEE.
36:42Est-ce que Laurent Wauquiez
36:43a parlé hier
36:46lorsqu'il s'est adressé
36:46aux députés
36:47d'immigration ?
36:48Non.
36:48Est-ce que M. Lecornu
36:49a parlé d'immigration ?
36:50Non.
36:51Est-ce qu'il y a un plan
36:52pour dépenses
36:54de réduction
36:57ou d'économie
36:58liée à l'immigration ?
37:01Non.
37:01Est-ce qu'on supprime
37:02l'AME ?
37:03Non.
37:03C'est un sujet tabou.
37:05L'immigration en France
37:05est un sujet tabou.
37:07Et c'est ça
37:08ce qui est sidérant.
37:09Sauf
37:10que c'est porté
37:11par le Rassemblement National.
37:13Alors que tous les gens
37:13que vous avez cités
37:14sont d'accord en plus
37:14sur le fait
37:15qu'il faudrait arrêter.
37:16Laurent Wauquiez,
37:17Sébastien Lecornu,
37:17tout ça.
37:18Oui, mais ils ont peur.
37:19C'est un système en fait.
37:20C'est à la fois
37:21une gauche politique
37:22et une gauche médiatique
37:23qui est très très bien organisée
37:24depuis 40 ans
37:24qui n'a pas décidé
37:25de laisser passer
37:25de céder le terrain.
37:27J'attends peut-être
37:28que Laurent Nunez
37:30aura une parole.
37:31Mais c'est peu probable
37:32parce qu'il a été d'abord
37:33nommé pour mettre,
37:34pour garder
37:35le désordre dans la rue.
37:37Est-ce que vous connaissez
37:38ce mot
37:39de Maurice Druon ?
37:42En France,
37:43il existe deux parties
37:43de gauche
37:44dont l'un par convention
37:45s'appelle la droite.
37:46Vous connaissez ?
37:49Oui, bien sûr.
37:50Maurice Druon,
37:52grande famille,
37:53notamment,
37:54il était secrétaire
37:54perpétuelle
37:55de la Comédie française.
37:57Une info dramatique,
37:58la France a condamné
38:00évidemment avec fermeté
38:00les peines de 20 ans
38:01et de 17 ans
38:02de prison
38:03infligées en Iran
38:03à ses ressortissants
38:04Cécile Collère
38:05et Jacques Paris
38:06accusés d'espionnage.
38:07C'est terrible
38:08ce qui le sort
38:10pour ces deux personnes,
38:11Cécile Collère
38:12et Jacques Paris.
38:14Et je pense d'ailleurs
38:15à Nicolas Sarkozy
38:15qui n'avait jamais
38:16abandonné Florence Cassé,
38:18vous vous souvenez ?
38:19Oui, oui.
38:19Qui avait tout fait
38:20pour la faire sortir.
38:22Vraiment tout fait.
38:23Il n'y a pas eu rien.
38:24Et qui était arrivé
38:25par sa volonté
38:26et son énergie.
38:26En prenant des sanctions.
38:27En prenant des sanctions
38:28contre le Mexique.
38:29Bien sûr.
38:29Il avait annulé
38:30l'année du Mexique
38:31qui devait avoir lieu en France.
38:32Bien sûr.
38:32Vous avez très bien.
38:33Donc il avait pris
38:34des sanctions.
38:35Là, bon...
38:37C'est une longue histoire
38:39Nicolas Sarkozy
38:39et les otages.
38:40Toute sa vie,
38:41il y a eu déjà,
38:41ça commence par Human Bomb
38:42quand même,
38:43dans la maternelle à Neuilly.
38:44Ensuite, il y a en effet
38:44Florence Cassé,
38:46il y a les infirmières bulgares aussi.
38:48Il y a également
38:48Gilad Chalit,
38:50c'est lui qui obtient
38:51la libération.
38:53Et c'était une priorité
38:54pour lui,
38:54mais une priorité personnelle.
38:56Il dit en fait
38:56que toutes les vies
38:58ne valent pas
38:59celles d'un otage.
38:59Il faut aller absolument...
39:00Les infirmières bulgares,
39:01quand Cécilia Sarkozy
39:02va chercher
39:02les infirmières bulgares.
39:03Alors, les deux enseignants français
39:06ont été arrêtés en 2022
39:08alors qu'ils voyageaient en Iran.
39:09Ils ont été condamnés
39:10mardi à 20 ans
39:11et 17 ans de prison
39:12pour espionnage
39:13au profit de la France
39:14et d'Israël.
39:15Le porte-parole
39:15du ministère français
39:16des Affaires étrangères,
39:17Pascal Confavreux,
39:18a dénoncé
39:19une condamnation arbitraire.
39:21La sœur,
39:22je crois,
39:24Noémie Collère,
39:25a pris la parole.
39:26Elle a dit
39:27« Jacques regarde la mort en face.
39:28Il est inconcevable pour Cécile
39:29que l'État français
39:30ne mette pas en œuvre
39:31tous les moyens possibles
39:32pour accélérer leur libération. »
39:34Je la cite.
39:34« Il y a vraiment urgence
39:36pour notre santé.
39:37Nous sommes épuisés.
39:37Nous ne pourrons plus tenir
39:38trois mois de plus. »
39:40Tous deux ont été
39:41arbitrairement condamnés
39:42avant-hier.
39:43C'est ce que
39:43a dit Pascal Confavreux
39:47et que je vous ai lu
39:48il y a une seconde.
39:50dans l'actualité
39:52dans l'actualité
39:52également
39:53il y a
39:53ce communiqué
39:54de la CGT.
39:56C'est très intéressant.
39:57France Télévisions
39:58qui critique
40:00un article publié
40:01sur France 3
40:01Île-de-France
40:02sur la commémoration
40:03du 7 octobre.
40:04Alors ça,
40:05c'est formidable.
40:06Il faut le lire.
40:07Il faut que les personnes
40:08prennent le temps
40:09de le lire
40:10en entier
40:11parce que
40:12l'antisémitisme
40:13exude
40:14à chaque phrase,
40:16à chaque propos
40:16avec des logiques démentes.
40:20Par exemple,
40:20ils disent
40:21le 7 octobre
40:22il n'y a pas eu de pogrom
40:22parce que le pogrom
40:23c'est né en Russie.
40:25Ça ne s'est pas passé en Russie.
40:26Donc il n'y a pas de pogrom
40:27le 7 octobre.
40:28Tout est de cette...
40:29Alors je vous lis.
40:31Je vous lis.
40:31Un article publié
40:32sur le site
40:33France 3 Île-de-France
40:34à propos de la commémoration
40:35du 7 octobre
40:36pose de graves problèmes
40:37néontologiques
40:37mais il semble
40:38laisser la direction
40:38totalement indifférente.
40:40Affublé d'un titre
40:41à rallonge,
40:41on pense à ceux
40:42qui sont revenus,
40:43à ceux qui ne reviendront
40:44jamais
40:44et à ceux
40:45qu'on espère encore.
40:46Paris commémore
40:47les victimes
40:47du 7 octobre.
40:48Cet article est clairement
40:49communautariste.
40:51Une des personnes
40:52interviewées
40:53parle des enfants
40:54bibasses
40:54tués à main nue
40:55alors qu'ils étaient
40:56otages du Hamas.
40:57Il s'agit d'une information
40:58de l'armée israélienne
40:59qui n'a jamais été confirmée.
41:00Par ailleurs,
41:01le mot pogrom
41:01utilisé par certains interlocuteurs
41:03pour désigner les massacres
41:04du 7 octobre
41:05permet certes
41:06d'en souligner l'horreur
41:07mais il n'est pas approprié
41:09et il est critiqué
41:09par de nombreux historiens.
41:11Les Israéliens massacrés
41:13le 7 octobre
41:13ne sont pas membres
41:14d'une minorité
41:15mais citoyens d'un État
41:16qui occupe, oppresse
41:17et colonise un autre peuple.
41:19Même le mémorial
41:20de la Shoah
41:21n'emploie pas le terme
41:22de pogrom
41:22à propos du 7 octobre.
41:25L'instrumentalisation
41:26du 7 octobre
41:26pour stigmatiser LFI
41:28et la taxe d'antisémitisme
41:29est devenue un sport national
41:30dans de nombreux médias
41:32proches de l'extrême 3.
41:33Que ce soit le leitmotiv
41:34du président du CRIF
41:35n'était pas une raison
41:36pour qu'il soit retranscrit
41:37tel quel
41:37dans cet article
41:38qui n'aurait jamais dû être publié
41:39sur le site de France 3.
41:40que l'encadrement
41:42n'y voit rien
41:43à redire
41:43est le signe
41:44soit d'une incompétence
41:45soit d'un parti
41:45prix inaxe et tape
41:46dans le service public.
41:47Ça c'est le service public
41:48et c'est le service public
41:50mais c'est aussi
41:50la position
41:51de beaucoup de journalistes.
41:52C'est pour ça que
41:53hier sur Europe 1
41:56vous pourriez
41:57Johan, Joffran
42:00on ne pourrait pas travailler
42:01sur le service public
42:01Certainement pas non.
42:02On ne pourrait pas travailler
42:03d'ailleurs on n'y serait pas
42:04on n'aurait pas le droit
42:05et je ne le souhaiterais pas
42:08de toute façon.
42:08Oui
42:09pourquoi
42:10le service public
42:12c'est noble
42:12ça l'était
42:13de travailler
42:14il y a 40 ans
42:15mais aujourd'hui
42:17je n'ai rien à faire
42:19sur le service public
42:20je vous le confirme.
42:21J'entends bien
42:21mais ce n'était pas vrai
42:23il y a 50 ans.
42:24France Inter
42:24les rédactions
42:25il y avait des sensibilités
42:27différentes
42:27et elles pouvaient
42:28toutes s'exprimer
42:29comme elles peuvent
42:30s'exprimer sur ces plateaux
42:31et dans cette rédaction
42:33j'imagine que tout le monde
42:33ne vote pas de la même manière.
42:35Et ça tombe
42:35le jour même
42:36où il y a aussi
42:37une directive
42:38qui est donnée
42:40aux rédactions
42:41de France 5
42:43et de RFI
42:44je ne sais pas
42:45si vous l'avez lu
42:46où ce sont des éléments
42:48de langage
42:48qui sont donnés
42:49c'est à dire par exemple
42:50ne dites pas
42:51que le Hamas
42:51organisation
42:52terroriste
42:53mouvement terroriste
42:53non
42:54le Hamas
42:55organisation considérée
42:56comme terroriste
42:57par les USA
42:59tout est du même acabit
43:00il y a
43:00ce que les journalistes
43:02répéter ce que vous venez de dire
43:03ne dites pas
43:04mais c'est une directive
43:05d'où ?
43:06c'est une directive
43:06qui a été donnée
43:07aux journalistes
43:08de France 5
43:10et de RFI
43:10vous l'avez
43:11mais attendez
43:12mais c'est pas la direction
43:13c'est des syndicats
43:15qui préconisent ça
43:16c'est pas la direction
43:17en tout cas
43:18je pense
43:18je me demande
43:19si c'est pas des directeurs
43:20de rédaction
43:21qui dégument
43:22en tout cas
43:22c'est
43:23c'est important
43:24ce que vous dites
43:25c'est à communiquer
43:25vous pouvez
43:27vous dire
43:27facile à trouver
43:28sur X
43:28je peux même
43:29rechercher rapidement
43:31mais je n'imagine pas
43:32que ce soit un directeur
43:33de la rédaction
43:33qui dise ça
43:35sur RFI
43:36c'est pas complètement
43:37impossible
43:37on va vérifier
43:39on va vérifier
43:40mais en tout cas
43:40on va vérifier
43:41en tout cas
43:41si c'est
43:42alors au minimum
43:44si ce sont des syndicats
43:45on est dans le même type
43:46de logique
43:47oui bien sûr
43:47exactement le même type
43:48un député
43:50de la France Insoumise
43:50alors évidemment
43:51ça n'ira pas au bout
43:52mais c'est très intéressant
43:53de le dire
43:54Jean-François Coulomb
43:55il a déposé ce mardi
43:56à l'Assemblée Nationale
43:57une proposition de loi
43:58portée par plusieurs députés
43:59de son parti
43:59la suppression de la mention
44:00du sexe
44:02sur la carte nationale
44:04d'identité
44:05c'est vraiment une priorité
44:06mais oui
44:08mais oui
44:09mais c'est
44:10tout ça
44:11comment dire
44:12tout ça va dans le même sens
44:13c'est comme la transmission
44:14c'est à dire que l'homme moderne
44:16l'homme moderne
44:17voilà
44:18déconstruit
44:19l'homme moderne
44:20il n'a pas de sexe
44:21il est tombé du ciel
44:22l'homme nouveau
44:23il n'a pas de dieu
44:24l'homme nouveau
44:25il n'a pas de famille
44:26l'homme nouveau
44:27il n'a pas de père
44:28l'homme nouveau
44:29il n'a pas d'identité
44:30il n'y a même plus d'homme
44:30du tout
44:31c'est ça l'homme nouveau
44:32donc c'est pour ça
44:33que c'est intéressant
44:34alors moi j'ai une information
44:35sur laquelle
44:36le 14 octobre 2025
44:38le directeur adjoint
44:38de France 24 et RFI
44:40a envoyé aux rédactions
44:41France 24
44:42France 24 et RFI
44:44a envoyé aux rédactions
44:46un
44:46ouvrez les guillemets
44:47lexique
44:48pour évoquer
44:49les territoires palestiniens
44:50occupés
44:51fermez les guillemets
44:51point
44:52présenté
44:53comme un effort
44:55de cohérence éditoriale
44:56cohérence éditoriale
44:58il impose
44:59des mots précis
44:59pour couvrir le conflit
45:00israélo-palestinien
45:01voilà
45:02et donc
45:03sur
45:04sur le génocide
45:06ou le président palestinien
45:07il y a aussi
45:09les déplacements
45:10forcés à Gaza
45:11enfin etc
45:11etc
45:12donc tout est revu
45:13donc vous êtes
45:14pardonnez-moi
45:15vous êtes
45:15journaliste
45:16à France 24
45:18ou RFI
45:19et vous avez
45:20le matin
45:20vous vous levez
45:21et vous avez
45:21votre lexique
45:22c'est de l'argent
45:23public aussi
45:23bon
45:24monsieur Gauthier
45:25le bret
45:25et je termine juste
45:26donc avec cette
45:27infos suppression
45:28de la mention
45:29du sexe
45:30il est écrit
45:31alors il y a 16 pages
45:32il faut se les farcir
45:33les 16 pages
45:34les élus
45:34je peux vous dire
45:35il faut se les farcir
45:36ainsi la mention du sexe
45:37a donc contribué
45:38à construire
45:38une différence sociale
45:39entre les femmes
45:40et les hommes
45:40aujourd'hui
45:41ces derniers disposent
45:41même de droits
45:43et devoirs
45:43l'homme ne bénéficie
45:44plus d'avantages
45:45sociaux, juridiques
45:45ou légaux
45:46il n'existe donc
45:48plus aucune raison
45:48de justifier
45:49une inégalité
45:50entre les sexes
45:51ainsi la mention du sexe
45:52est source de stigmatisation
45:54de marginalisation
45:55et d'invisibilisation
45:56donc de discrimination
45:57cela contrevient
45:59à la liberté fondamentale
46:00de chacune et chacune
46:01disposer de soi
46:01et de son identité personnelle
46:03souvent
46:04mais je vous assure
46:05que c'est vrai
46:06et je le dis à l'antenne
46:07souvent je pense
46:08à mes grands-parents
46:08je ne peux pas vous dire
46:10autre chose
46:10souvent je pense
46:11à mes grands-parents
46:11je pense à ma grand-mère
46:12qui était née en 1908
46:14et 1907
46:16et souvent
46:17je me dis
46:18mais il reviendrait
46:19il verrait ce monde
46:21et il dirait
46:23la mention du sexe
46:25est source de stigmatisation
46:26de marginalisation
46:27d'invisibilisation
46:28mais il se dirait
46:29mais d'abord
46:29c'est des mots
46:30qui n'existaient même pas
46:31il y a 50 ans
46:32on va tous terminer
46:34c'est Gilles William
46:35on va tous terminer
46:36dans un hôpital psychiatrique
46:37on le salue
46:38Gilles William
46:38parce qu'il est en Israël
46:39et on salue aussi
46:40tous nos amis israéliens
46:41qui nous écoutent
46:41parce que je sais
46:42qu'on est très écoutés
46:43bonsoir Pascal
46:44comment ça va M. Lebrette
46:46et vous-même
46:46soyez gentil avec M. Wauquiez
46:48s'il vous plaît ce soir
46:49non mais vraiment
46:50vous l'avez bien défendu
46:52depuis 48 heures je trouve
46:53vous savez qu'il est
46:55alors j'ai dit tout à l'heure
46:56on a failli lancer
46:57une alerte à l'enlèvement
46:59parce qu'on ne sait pas
47:00où il est
47:00il est à Lyon
47:02vous le savez
47:03c'est-à-dire qu'en plus
47:04il est malin évidemment
47:05c'est-à-dire qu'il va laisser
47:06passer leur âge
47:07il va revenir la bouche en cœur
47:09dans 8 jours, 15 jours
47:10pour nous expliquer
47:10qu'on n'avait pas compris
47:11que ce n'était pas du tout ça
47:12que ce n'était pas du tout ça
47:13bref
47:14c'est formidable
47:15et ça passe parfois
47:16alors on va s'intéresser
47:17évidemment
47:18un peu au LR
47:19et surtout
47:19à Alexandra Martin
47:21qui s'est levée
47:23parmi les 50 députés LR
47:25une femme s'est levée
47:26pour dire non
47:27on va en parler dans un instant
47:28vous avez raison
47:29la femme qui a dit non
47:30la femme qui a dit non
47:30c'est la femme qui a dit non
47:31et il y a M. Tchécoli aussi
47:33les autres ont voté
47:34la motion de censure du RN
47:36sachant qu'elle n'avait aucune chance
47:37d'aboutir
47:37elle a voté les deux
47:38exactement
47:39et c'est vous qui m'avez expliqué
47:41que le ticket restaurant
47:438%
47:448%
47:45et ils vont venir les jouets
47:46aussi
47:46ils vont venir pour raboter
47:47votre sandwich Pascal
47:48non mais les jouets
47:49pourquoi les jouets
47:51chaque vacances
47:52il y a les chèques vacances
47:53chaque canot
47:53il y a les chèques Noël
47:54pour le 24
47:56oui mais c'est quoi
47:56ils vont venir couper 8%
47:57du jouet du petit
47:58voilà
47:59on va lui prendre sa dinette
48:01on va lui enlever
48:02le couteau en plastique
48:03il n'aura que la fourchette
48:05les tickets restaurant
48:06non non
48:07mais il m'a dit ça
48:08tout à l'heure
48:09on était à Europe ensemble
48:10entre 16h et 18h
48:11il faut bien qu'on s'amuse un peu
48:12parce que sinon on pleure
48:12et donc on va revenir
48:14effectivement sur cette orgie fiscale
48:16puisque tout le monde
48:17sera concerné
48:18par la hausse d'impôts
48:20de 20 milliards
48:21c'est pas du tout
48:21que les plus riches
48:22les milliardaires
48:24les 100 familles
48:24dont on a parlé
48:25pendant des mois
48:26avec la taxe Zuckman
48:27non c'est chaque français
48:28qui d'une manière
48:29ou d'une autre
48:30oui il y a 200 000 familles
48:32qui vont payer
48:32pour la première fois
48:33absolument
48:33l'impôt sur le revenu
48:35et ça augmentera pour les autres
48:37le dégel
48:37écoutez
48:38c'est jeudi soir
48:39donc demain soir
48:40ça sera Elliot
48:41qui sera là
48:41et Olivier de Caronfleck
48:42et Olivier effectivement
48:44merci toute la semaine encore
48:47vous étiez au rendez-vous
48:48et je le dis au téléspectateur
48:49donc merci grandement
48:51Jean-Marc Lelouch
48:52était à la réalisation
48:52David Tonnelier
48:53était à la vision
48:54Guillaume Marceau
48:55était au son
48:55merci à Benjamin Aneau
48:56à André Mallet
48:57et à Astrig
48:59et à Lik
49:00et toutes ces émissions
49:01sont à retrouver
49:03sur cnews.fr
49:05merci beaucoup
49:07Gauthier
49:07dans une seconde
49:08à demain matin
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