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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, on parlera évidemment de Nicolas Sarkozy dans la deuxième partie de l'émission et Henri Guénéau sera avec nous.
00:06Pour le moment, nous allons évidemment ouvrir cette émission avec le Louvre qui a fait tant parler aujourd'hui.
00:11Nous sommes avec Véronique Jacquet, Philippe Bilger, Geoffroy Lejeune, Georges Fenech et Johan Ozaï.
00:16C'est vrai qu'il y a des informations qui sont commentées par tout le monde et tout le monde a plutôt un avis sur cette information.
00:23Et on a beaucoup fait le parallèle entre Notre-Dame et le Louvre, il y a un peu de cela.
00:28Tout le monde aujourd'hui a commenté cette information.
00:31La gauche ?
00:33Oui.
00:34Silencieuse.
00:34Oui, mais vous avez raison, mais ça participe au débat.
00:37La gauche ?
00:37Oui, vous avez parfaitement raison.
00:38Étonnant.
00:40Non.
00:41Ah.
00:42Non.
00:42Enfin non, je ne vous étonne pas, mais enfin c'est quand même curieux.
00:45Non, mais justement ça fait sens, mais en revanche je parlais évidemment du public qui est très intéressé par cette information-là,
00:51parce que d'une certaine manière il y a toute notre époque dans cette information.
00:55Alors voyons d'abord le sujet de Julia Ferrant et le Louvre était fermé aujourd'hui.
01:02Comme tous les lundis matin, la queue s'est formée devant les pyramides du Louvre, mais les portes ne se sont pas ouvertes.
01:10Fermée dimanche suite au braquage de la galerie d'Apollon, l'annonce de la fermeture a provoqué la frustration des touristes.
01:17Demain, nous partons en Italie, donc nous sommes très tristes, car c'est un voyage entre soeurs, c'était un cadeau de sa part.
01:25Je suis tellement triste.
01:28C'est assez ahurissant, je pars dans deux jours.
01:32J'ai planifié cette visite depuis deux ou trois mois, j'ai acheté mes entrées il y a plus d'un mois, donc c'est vraiment triste.
01:37C'est vraiment triste, car nous restons seulement trois jours. Demain, le musée sera fermé.
01:44Nous ne reviendrons peut-être que dans un an ou deux, nous venons de Colombie.
01:47Nous avons fait un long voyage pour visiter ce musée.
01:50Les plus curieux se sont rendus directement sur les lieux du braquage, côté Seine,
01:54où les cambrioleurs ont pénétré dans la galerie à l'aide d'une nacelle, un casse, qui questionne les visiteurs.
02:00Je voudrais comprendre par moi-même comment ça a pu être fait, comment on a pu effectivement mettre une petite camionnette, un monte-charge, escalader.
02:12Une soixantaine d'enquêteurs sont au travail pour essayer de retrouver les quatre cambrioleurs.
02:18Et leur butin, huit bijoux d'une valeur inestimable pour le patrimoine français.
02:22Alors inestimable, d'ailleurs pour la première fois on était dans une émission cet après-midi avec un historien
02:27qui estimait quand même à 70-80 millions d'euros, sans la couronne de l'impératrice, puisqu'elle a été retrouvée.
02:35Donc il y avait quand même un prix inestimable, elle est plutôt un prix.
02:38Et c'était intéressant.
02:38La valeur marchande, la valeur historique et morale, c'est inestimable.
02:43Oui, bien sûr.
02:44J'entends bien.
02:47Vous pouvez peut-être dessertir et vendre 70 millions,
02:52mais la valeur de l'objet en lui-même avec ce qu'il représente, c'est inestimable.
02:56C'est quand même une couronne de la reine Hortense, qui était donc la femme de Louis.
03:04Oui, le frère de Napoléon.
03:05Pas le frère, c'était le frère ?
03:07Louis était le frère de Napoléon Ier, oui.
03:10Qui était roi de Hollande ?
03:12Oui.
03:12D'accord.
03:13Et il y a Marie-Amélie également, qui était elle mariée à...
03:20C'est tellement inestimable que vous ne vous souvenez plus.
03:24Non, mais vous êtes comme tout le monde.
03:29C'est comme tout le monde.
03:30Non, mais ce que je veux dire, c'est que ces deux couronnes-là,
03:33ce n'est pas la couronne de Louis XIV, qui était la couronne de Charles V.
03:39Vous voyez, c'est la même couronne.
03:40Donc ça, c'est vraiment un bien particulier dans l'histoire de France.
03:42Je parle de cette couronne-là parce qu'elle était à 10 mètres ou à 20 mètres.
03:46Elle n'a pas été prise.
03:47parce que peut-être n'ont-ils pas eu le temps.
03:49Donc ces deux couronnades, deux reines de France, en tout cas de...
03:53Mais est-ce que c'était des vrais ?
03:54Non, c'était une fausse.
03:55C'était des copies ?
03:56Oui, des copies.
03:57La véritable couronne dont vous parlez est dans un coffre au Louvre.
04:00Elle n'est jamais exposée.
04:01Celle qui est exposée, c'est une copie.
04:02Ce qui veut donc dire que les cambriolos savaient exactement...
04:05Et qu'ils étaient extrêmement bien.
04:06Comment vous savez ça, Yohannes ?
04:07Nous avions un expert en plateau cet après-midi avec Nelly Dénac
04:10qui nous a confirmé l'information.
04:11Jean-Paul Chavanet qui vient d'écrire un livre.
04:13Et pourquoi on ne met pas que des copies tout le temps et toujours ?
04:15Oui, c'est une bonne question, je ne sais pas.
04:16C'est un peu moins intéressant d'aller au musée, non ?
04:18Oui, je suis d'accord avec vous.
04:19Mais alors pourquoi celle-là ?
04:20Mais les gens qui rentrent...
04:23Ça n'est pas inscrit sur la vitrine.
04:24Si vous avez un doute ou si vous voulez avoir l'information,
04:27il faut poser la question aux agents qui sont présents dans la galerie.
04:30Mais effectivement, il y a parfois des copies dans les vitrines.
04:32Et c'était le cas.
04:34Ce qui montre là qu'ils étaient extrêmement bien renseignés.
04:35Elle est aux originaux.
04:37Exactement.
04:37Parce que cette couronne-là, qui est la même couronne de tous les rois de France,
04:40elle a survécu à la Révolution.
04:43C'est la couronne de Charles V qui est arrivée jusqu'à la tête de Louis XVI,
04:46si j'ose dire.
04:46Et ils n'ont pas attaqué cette vitrine,
04:48ce qui montre donc qu'ils savaient véritablement que c'était une copie iris.
04:51Peut-être de complicité en interne.
04:53Alors justement, complicité en interne,
04:55c'est je crois la télévision israélique qui le disait.
04:57Écoutez Sabrina Berlin qui nous donne des informations sur l'enquête.
05:02C'est la brigade de répression du banditisme,
05:04la BRB qui est chargée de l'enquête.
05:06Alors sur place, la police scientifique relève depuis dimanche
05:09toutes les traces, les indices qui peuvent conduire vers les braqueurs.
05:13On sait par exemple qu'un des gilets jaunes des voleurs
05:16a été retrouvé par les enquêteurs.
05:18Il faut savoir que pour cette affaire,
05:20c'est l'ensemble des brigades centrales de la préfecture de police
05:23qui sont mobilisés.
05:24Il faut compter une soixantaine d'enquêteurs
05:26concernant le profil des cambrioleurs.
05:28Il semble que ce soit un commando de quatre individus
05:31expérimentés avec peut-être même des complicités en interne
05:34puisque je vous rappelle que sept minutes ont suffi
05:38pour cambrioler cette galerie Apollon du Louvre.
05:41Alors côté piste, la procureure de Paris évoque la possibilité
05:44de commanditaires et de petites mains au sein d'un groupe criminel.
05:48La piste de l'ingérence étrangère n'est pas écartée
05:51mais elle n'est pas non plus la piste privilégiée à ce stade.
05:54Il s'agirait plutôt d'un vol lié au grand banditisme
05:57avec deux objectifs, soit avoir agi pour un commanditaire
06:01soit avoir obtenu ses pierres précieuses
06:04pour commettre des opérations de blanchiment.
06:07En attendant, une enquête est ouverte pour vol en bande organisée
06:10et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime.
06:14Et Marie-Amélie est évidemment la femme de Louis-Philippe Ier.
06:19Marie-Amélie était la fille de Joséphine de Boarnay.
06:22C'est ça, comme vous le savez.
06:23– Bruno Pommard, c'était la fille de Joséphine.
06:30Marie-Amélie.
06:32Non, c'est Hortense qui est la fille.
06:33– Oui, c'est Hortense, oui.
06:34– Hortense qui est la fille.
06:35– Non mais vous nous en mêlez, là.
06:36– Pas un historien, mais on sait qu'Hortense a été adoptée par Napoléon Ier.
06:43– Donc je vous propose d'écouter Bruno Pommard,
06:45qui était cet après-midi sur Europe 1 avec nous
06:50et qui a parlé d'un crime presque parfait et qui est un homme particulièrement…
06:55– Il connaît bien.
06:55– Comment ?
06:56– Il connaît bien tout.
06:58– Oui, puisqu'il est sur les domaines de la sécurité.
06:59– C'est une véritable attaque commando.
07:02Quand vous regardez ce qu'ils ont fait là, c'est presque parfait.
07:05Pas jusqu'à la fin.
07:06Eh bien, on a vu le résultat.
07:07Il y a eu une préparation qui a été faite.
07:09Ils sont rentrés sûrement visiter et regarder comment fonctionnait le musée.
07:12Et on l'a bien vu, c'est clair.
07:14Ils ont pris des éléments, ils ont peut-être même fait des photos, etc.
07:18Et puis, à un moment donné, il y avait le ciblage de ces fameux bijoux
07:21qui sont facilement transformables et revendables, entre guillemets.
07:25Et évidemment, ils ont monté cette opération qui a été rondement menée, il faut le dire.
07:30– Ce qui est intéressant, c'est que je le disais, tout le monde a commenté cette information
07:34et tout le monde y voit ce qu'il a envie parfois d'y voir, le délitement de la France, l'effondrement de la France.
07:39– C'est-à-dire qu'effectivement, ça fait la une de la presse du monde entier, bien sûr.
07:44Et pourquoi on parle de la France en ce moment ?
07:46Il y a trois jours, Standard & Poor's a dégradé la note de la France.
07:49Il se dit dans le monde entier que la France est dans une situation budgétaire catastrophique.
07:52Nos partenaires européens sont d'ailleurs extrêmement inquiets.
07:55Il y a une crise politique qui dure depuis plus d'un an, qui est commentée dans le monde entier.
07:59Aujourd'hui, on a volé ces bijoux au Louvre.
08:01À chaque fois qu'on parle de la France…
08:02– Et demain, on mettra un ancien président de la République.
08:04– Et vous avez raison. À chaque fois qu'on parle de la France…
08:06– Donc c'est ça la France aujourd'hui, vous avez parfaitement raison.
08:07– C'est pour évoquer une catastrophe.
08:09– Oui.
08:09– Donc naturellement, l'image de la France, elle est lamentable en réalité en ce moment.
08:13On a une image dans le monde entier qui est catastrophique, bien sûr.
08:17– Ça vous laisse manifestement sans voix.
08:22– On ne s'en réjouit pas.
08:23– Chaos par le réel en fait. On est tous chaos à cause du réel.
08:26– Thibaut de Montbréal a résumé la situation lorsqu'il parle d'humiliation.
08:31– Moi, je l'ai ressenti comme une humiliation.
08:33À la fois personnelle et nationale.
08:36Le fait de se faire voler nos joyaux en plein cœur de Paris,
08:43en pleine journée, un dimanche, avec un camion qui se garde,
08:47des gens qui passent par une fenêtre dont l'alarme avait été défectueuse,
08:52dont la défectueuse avait été constatée quelques semaines avant,
08:55au milieu de la foule. Tout ça, c'est quelque chose qui est consternant,
08:59qui en même temps claque un petit peu comme le symbole de nos insuffisances.
09:05On va rester dans l'euphémisme.
09:06Il faut de la détermination et si vous voulez, il faut être suffisamment professionnel
09:09pour connaître les failles du système.
09:12Moi, je mettrais bien une petite pièce sur une complicité interne.
09:15Je n'ai aucune preuve.
09:15Mais là, comme ça, on va en constatant les choses.
09:19Je pense que ce sont…
09:21Moi, si vous voulez, j'ai eu des dossiers comme avocat avec des braquages
09:24décidés deux heures avant par des abrutis en mâle de cannabis.
09:27Manifestement, ce n'est pas ça.
09:29Bon, évidemment, on va se poser le problème des responsabilités.
09:32Et Gérald Darmanin, le premier, a parlé en disant « on a failli ».
09:36Alors, la présidente du musée du Louvre, c'est Laurence Descartes,
09:40qui a une carrière absolument remarquable et qui a fait des choses.
09:43C'est elle qui a notamment été à l'origine du Louvre à Abu Dhabi
09:46et qui a vraiment un CV impressionnant et de grande qualité, d'ailleurs.
09:51Vous imaginez bien que pour diriger le premier musée du monde,
09:57il faut être quelqu'un de très grande qualité, forcément.
10:00Ça n'exclut pas l'erreur, sans doute, ou les manquements.
10:03Ça ne peut pas être vous, un responsable sécurité, surtout.
10:05Oui, mais sinon, c'est toujours… c'est vous qui pilotez, donc forcément…
10:09Oui, bien sûr.
10:11Et la personne qui s'occupe de la sécurité, effectivement,
10:14son nom est mis sur la sellette.
10:17Je vous propose d'écouter ce qu'a dit Gérald Darmanin.
10:18Il y a quelqu'un chez moi, à Tourcoing, qui m'a dit
10:21« Monsieur le maire, on a l'impression d'avoir été un peu cambriolés ».
10:25Je pense que les Français, ce matin, ils ont tous un peu l'impression,
10:27enfin, je crois, une grande majorité, d'avoir été cambriolés.
10:31Et de même que Notre-Dame, quand elle brûlait, c'était notre Église qui brûlait,
10:34même si on n'était pas catholique,
10:35se faire voler des bijoux au Louvre de façon aussi rocambolesque,
10:38c'est effectivement… ça affiche mal.
10:42Et par ailleurs, c'est une image de la France très négative.
10:44Ce qui est sûr, c'est que nous avons failli,
10:47puisqu'on est capable de mettre un mont de charge en pleine rue de Paris,
10:50faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables
10:52et donner une image déplorable de la France.
10:55Vous voyez, quand je disais tout à l'heure, Philippe Béger,
10:57cette information, elle est commentée par tout le monde,
10:59parce qu'elle frappe l'imagination.
11:02Et ce que dit Johan et Juste, l'image de la France est dégradée.
11:05Mais puisqu'on reprend le mot dégradée, qu'est-ce qui est le plus important ?
11:08C'est que la France soit dégradée par les agences de notation
11:11ou qu'on nous vole une couronne ?
11:14Et volontairement, je fais un peu de provocation.
11:16Vous avez raison, et d'ailleurs, c'est la raison pour laquelle la gauche ne s'y intéresse pas,
11:21parce qu'elle a considéré que cet événement, aussi déplorable qu'il soit,
11:26ne comptait pas par rapport à le pouvoir d'achat,
11:31à partir de tout ce qui blesse et offense les Français.
11:35C'est un point de vue qu'on peut admettre.
11:37Non, je pense que ça, la gauche ne s'y intéresse pas,
11:40parce que c'est la grandeur de la monarchie,
11:43la grandeur d'un règne impérial, bien sûr,
11:46et qu'ils sont des fantasmes.
11:47Mais non, mais que du matin au soir, ils sont biberonnés par la révolution française.
11:51Pardonnez-moi, la France n'a pas existé avant 1789,
11:54pour beaucoup de...
11:55Mais oui, on n'a pas entendu Anne Hidalgo, maire de Paris,
11:59Anne Hidalgo, elle est aux abonnés absents,
12:01sur une affaire pareille quand même.
12:03Donc voilà, je crois que ça pointe quand même aussi la vulnérabilité de notre pays,
12:08et le fait que c'est comme si on avait acté notre déclin,
12:11parce que la directrice du musée en question, chargée de la sécurité,
12:15sans doute ne va-t-elle pas démissionner,
12:17alors qu'en 1911, le directeur du musée, quand on a volé le Louvre,
12:21une semaine plus tard, il démissionnait.
12:23Non, mais parce qu'on avait un autre état d'esprit.
12:26Oui, mais on avait un autre état d'esprit.
12:28Là, Emmanuel Macron, quand il s'est positionné pour dire,
12:33on va rénover le Louvre, il n'a pas parlé des huisseries,
12:36il n'a pas parlé de l'aspect sécuritaire,
12:38il a dit, on va refaire une entrée pharaonique,
12:40parce qu'on n'accueille plus de 4 millions de personnes,
12:42on n'en accueille 8 millions.
12:44Mais donc, voilà, on soigne la façade,
12:47et puis derrière, on laisse tout se dégrader.
12:49C'est à l'image de notre pays.
12:50Parce que Laurence Descartes sera...
12:52Vous parlez de responsabilité.
12:53Entendu mercredi.
12:54Entendu par la commission.
12:55Vous parlez de responsabilité.
12:57Oui.
12:57Moi, je ne m'attends à aucune responsabilité qui soit déclarée.
13:01Est-ce que vous pouvez me citer un seul responsable
13:03de la haute administration ou politique ces 10 dernières années
13:07qui a été sanctionné, muté, révoqué ?
13:09Non, ça n'existe pas.
13:10Regardez par exemple, c'est un seul exemple.
13:12Ça n'existe pas.
13:13L'assassinat, le meurtre prémédité des deux surveillants pénitentiaires
13:16à l'affaire Mohamed Amra.
13:19Il y a un directeur qui a sauté, il n'y a personne.
13:22Alors qu'on sait très bien qu'il n'y a pas eu d'échange d'informations
13:24entre les magistrats.
13:25On peut imaginer que la direction de la sécurité soit dans le collimateur.
13:29Non, mais...
13:29Mais ce n'est pas les vrais responsables.
13:30On a 1000 milliards de dettes.
13:32Qui est responsable ?
13:33Tout le monde se défausse.
13:35Bruno Le Maire se défausse sur les...
13:36Tout le monde se défausse.
13:37Il n'y a plus d'un responsable.
13:39Personne n'assume jamais rien en réalité.
13:40Non, on ne peut pas mettre tout sur le même plan, mais c'est quand même un signe
13:42de notre époque.
13:44Je crois le jeune, c'est typiquement français.
13:46Je suis d'accord avec Georges.
13:48Aujourd'hui, je pense que dans ce genre de cas, je ne sais pas comment ça va se passer
13:52là, mais on va trouver quelqu'un qui a mal fait son travail, il va prendre pour tout
13:56le monde et on va dire problème réglé.
13:58Sauf qu'on a un problème, c'est vrai dans la politique, c'est vrai dans tous les
14:01niveaux de la société.
14:02Il n'y a plus personne qui n'est capable d'être chef, de dire je suis responsable.
14:05Ce n'est pas moi qui ai fait l'erreur, mais par contre, je suis responsable de la
14:10chaîne qui est derrière moi, donc je démissionne parce qu'il y a une erreur qui a été
14:13connue.
14:13C'est quelque chose qui n'existe plus.
14:15Alors écoutons Rachida Dati et je salue André Valigny qui dit arrêtez de dire que la
14:18gauche est indifférente au voile du Louvre.
14:20Je suis profondément de gauche et profondément attaché à toute l'histoire de France.
14:24Il se trouve que je sache, François Hollande n'a pas tweeté.
14:27Rien.
14:27Que je sache Olivier Faure n'a pas tweeté.
14:29Olivier Faure.
14:30Que je sache...
14:31Et Anne Hidalgo.
14:31Anne Hidalgo n'a pas tweeté.
14:32J'y peux rien André Valigny.
14:34Constamment.
14:34Et il faut qu'André Valigny est tout seul à gauche.
14:36Mais André Valigny est-il toujours de gauche ?
14:38Est-il encore de gauche ?
14:39Voilà.
14:39S'il est de gauche, moi presque.
14:42Bon.
14:42Écoutons Rachida Dati qui parle de délitement.
14:46Il faut quand même le dire.
14:47Parce que le délitement, moi, ce qui polémique aujourd'hui, il fallait s'en occuper
14:50avant.
14:51Non mais il fallait s'en occuper avant.
14:53Parce que ça, on a toujours mis la poussière sous le tapis à telle ancienne qu'on
14:57l'a tellement mise sous le tapis que ça s'écroule.
14:59Mais rappelez-vous quand je demande un plan pour protéger, restaurer, sauver les églises.
15:04Les vols dans les églises, c'est de plus en plus important.
15:07Je demande un plan de protection des églises.
15:09Et qu'est-ce que j'ai demandé ?
15:10J'ai demandé est-ce que sur les 10 millions, 12 millions de visiteurs que nous allons
15:13avoir à Notre-Dame, est-ce qu'on ne peut pas prélever 5 euros par visiteur ?
15:17Pas les fidèles, pas les paroissiens.
15:195 euros.
15:20Avec ça, je sécurise et je protège toutes les églises de France en l'espace de deux ans.
15:24J'ai fait le calcul là-dessus.
15:26Évidemment, repolémique.
15:27Mais on a une responsabilité.
15:29Est-ce qu'on veut garder les valeurs françaises, notre culture, notre patrimoine ?
15:33Ou est-ce qu'on n'a pas envie ?
15:34Et donc aujourd'hui, la protection du patrimoine et la sécurisation, c'est un enjeu important
15:39qui coûte beaucoup d'argent.
15:41Il y a une autre chose aussi, c'est que les collectionneurs, les conservateurs des musées
15:45expliquent ça.
15:46Tu gardes toutes les toiles aujourd'hui.
15:48Par exemple, à Beaubourg, tu as des tonnes de toiles.
15:51Au Louvre, tu as des tonnes de toiles.
15:52Des toiles qui ne servent à rien, qui sont dans des greniers, que tu ne sors pas et
15:57que tu pourrais vendre.
15:59Simplement, les conservateurs trouvent que la peinture est inaliénable.
16:02Tu ne veux pas vendre.
16:04Alors qu'il y a plein de toiles que tu pourrais vendre et faire rentrer un petit peu d'argent.
16:07Non, mais Pascal, pardon, mais en France, on a de l'argent.
16:09Enfin, pardon, on ne va pas faire...
16:10Ah non, il n'y en a plus.
16:10Mais non, non, on ne va pas faire quoi.
16:11Non, il n'y en a plus.
16:11Mais si, si, il y en a de l'argent.
16:12Mais si, si, il y en a.
16:13Il y en a plus.
16:13Si, si, il y en a.
16:14Je vous assure qu'il y en a de l'argent.
16:15Et on ne va quand même pas faire croire aux Français qu'on n'a pas suffisamment d'argent
16:18pour équiper le Louvre en caméra de surveillance.
16:22C'est une blague.
16:22J'entends ce que vous dites.
16:23Mais comme dans un pays qui est en très grande difficulté économique, vous vous doutez
16:27bien que sécuriser les musées ne doit pas être une priorité.
16:30Je vous répète, aujourd'hui, c'est les conservateurs.
16:33Le nombre, tu peux très bien vendre des toiles, et des toiles chères, très chères,
16:39qui ne sont pas exposées, qui n'ont pas été exposées depuis 20 ans, 30 ans.
16:42Aujourd'hui, j'ai eu deux ou trois conservateurs qui m'ont raconté ça.
16:45Moi, je n'étais pas au courant de ça.
16:46Qui me disent, mais on peut vendre.
16:47Oui, mais faites des réformes sur l'immigration, faites des réformes sur notre modèle social.
16:50Et ça, c'est autre chose.
16:51Vous allez en trouver des dizaines de milliards, et ça pourra financer beaucoup de choses.
16:54L'un n'exclut pas l'autre.
16:56Mais si on me dit qu'on a des toiles, si on me dit qu'on a des toiles,
17:00potentiellement qui valent 1, 2, 3, 4, 10 millions d'euros,
17:04qui sont dans un grenier depuis 50 ans.
17:06Pourquoi ? Parce qu'on a déjà, par exemple, on va prendre Manet.
17:09Tu as l'essentiel de Manet.
17:11Donc, tu as d'autres toiles, peut-être, que tu peux vendre,
17:14s'il ne s'agit pas de vendre des demoiselles d'Avignon.
17:16Mais on prend le risque que ces toiles partent, par exemple, aux Etats-Unis ou ailleurs.
17:20Mais il faut dans un grenier !
17:23Enfin, ce que je dis là me paraît peut-être de bon sens.
17:26On les montre pas.
17:26Non, mais on peut faire un loto du patrimoine spécial musée, par exemple.
17:29Je ne sais pas ce que c'est qu'un loto du patrimoine, mais...
17:32Il y en a que j'ai eu, c'est l'idée de Stéphane Berne, c'est très bien marché.
17:36Bon, on va marquer une pause.
17:38On va recevoir Henri Guénaud.
17:39Demain, c'est quand même sidérant ce qui se passe en France.
17:43Un ancien président de la République, présumé innocent.
17:46Présumé innocent.
17:47Présumé innocent.
17:48Oui, d'accord.
17:49Présumé innocent.
17:50Présumé innocent.
17:51Va entrer en prison.
17:53Présumé innocent.
17:54Mais...
17:55Présumé innocent.
17:56D'accord.
17:56Point.
17:58Mais c'est évident, bien sûr.
17:59Donc, voilà ce que...
18:01Il a été condamné.
18:01Mais il est présumé, non ?
18:03Oui, mais bien sûr.
18:05Présumé innocent avec une exécution...
18:06Il a fait appel.
18:07Donc, voilà.
18:08Donc, c'est absolument sidérant ce qui va se passer.
18:12Ce qui choque 99% des gens.
18:14Oh, pas tous.
18:1599%.
18:16Vous connaissez quelqu'un qui n'est pas choqué, à part vous ?
18:18Oui, oui, oui, j'en connais.
18:19Quelques magistrats ?
18:20J'en connais.
18:21Oui, c'est sûr.
18:22Mais je ne dis pas...
18:23Mathilde Panot.
18:24Mais non, mais...
18:25Non, mais si.
18:25Je ne dis pas...
18:26Mais, mais, mais...
18:27Je ne dis pas que vous avez tort, M. Pascal, mais surtout que j'ai raison.
18:31J'ai tort.
18:32Je vous dis que 99% des gens sont choqués.
18:34Ce n'est pas vrai.
18:35Ce n'est pas vrai.
18:35Par le fait qu'il aille en prison, si ce n'est pas 90, c'est 98.
18:39C'est vous que je vous parle.
18:40C'est de ça dont je vous parle.
18:41Oui, ah bon ?
18:42Je vous dis que 99% des gens sont choqués.
18:44A commencer par le président de la République.
18:45A commencer par le président de la République qui a pris la parole.
18:48Est-ce que vous croyez qu'il a reçu à l'Élysée ?
18:53Mais bien sûr que ça me paraît normal.
18:54Est-ce que vous croyez possible que le président de la République reçoive Nicolas Sarkozy
18:59s'il avait la moindre suspicion qu'il ait fomenté d'une règle de corruption ?
19:04Allez, on en parle après la pause.
19:05Et le garde des Sceaux, qu'il aille le voir.
19:06Mais vous plaisantez ou quoi ?
19:08S'il vous plaît, on en parle après la pause.
19:10A tout de suite.
19:11A tout de suite.
19:12Très sérieusement.
19:13A tout de suite.
19:13Henri Guénaud nous a rejoint.
19:19Bonsoir M. Guénaud.
19:20Bonsoir M. Pro.
19:22Vous êtes un des artisans de la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007
19:25parce que c'est vous qui écriviez à l'époque tous les discours.
19:29Et j'imagine ce soir votre peine et votre colère peut-être par rapport à ce qui va se passer demain.
19:36Les deux.
19:36Ma peine pour l'homme qui ne mérite absolument pas le traitement qu'on lui fait subir.
19:43Et ma colère parce que je trouve ce jugement incompréhensible, inconcevable.
19:50Vous l'avez lu le jugement entièrement ?
19:51Oui, je l'ai lu.
19:52Oui, je l'ai lu.
19:53Je ne suis pas le seul à l'avoir lu.
19:55Non, mais parce que Philippe Bilger trouve que le jugement est formidable.
19:58Je trouve que le jugement est très bon en effet.
20:01et que malheureusement l'exécution provisoire que je n'aurais pas faite occulte ce qu'il a de bon.
20:08C'est dramatique.
20:10Non, moi je rejoins l'opinion de Pierre-Olivier Sur, l'ancien bâtonnier de Paris,
20:15qui a fait un article dans La Croix, que je l'ai trouvé remarquable,
20:19qui l'a lu et qui dit, voilà, jusqu'à la, je ne sais plus à quelle page,
20:22jusqu'à cette page-là, c'est remarquable.
20:24Et puis ensuite, il a été embardé une sortie de route
20:26qui arrive avec l'association de malfaiteurs.
20:31Je veux dire, à un moment donné, on se dit, mais on l'a relaxé sur tous les chefs d'inculpation
20:37et on le condamne quand même parce qu'on est persuadé qu'il est coupable.
20:43Et donc, on a cette phrase terrible, c'est « il ne pouvait pas ne pas savoir ».
20:48C'est tout ce qu'on a, c'est tout ce qu'on a, c'est pas possible.
20:51Et vous dites ben oui.
20:52Vous vous dites ben oui.
20:53Bien sûr.
20:54Il ne pouvait pas ne pas savoir.
20:55Il faut alors qu'on arrête de dire que l'aveu n'est plus la reine des preuves.
21:00À partir du moment, et encore une fois, je ne me prononce pas,
21:06il a fait appel, je n'aurais, j'estime inutile de le mettre en prison,
21:12je n'ai vraiment, je n'éprouve rien de joyeux, c'est terrible pour lui,
21:20j'en ai conscience, mais le jugement est valable.
21:24J'entends par là que l'association de malfaiteurs, ça n'est pas quelque chose qu'on jette en fin de parcours
21:32pour condamner à toute force Nicolas Sarkozy, dont j'ose dire que depuis le jugement,
21:38il bénéficie d'un soutien qui dépasse l'entendement de la part de tous ceux qui ne sont pas dans le monde judiciaire.
21:47– Mais pardonnez-moi, c'est la France qui est choquée.
21:50– Non, pas du tout.
21:51– Mais vous êtes allé sur un marché, vous vous êtes baladé en France, vous sortez parfois de Paris,
21:56pardonnez-moi de le dire comme ça.
21:57– Mais mon cher Pascal, je suis sûr que vous rencontrez des gens qui pensent comme vous.
22:02– Ah pas du tout, parce que les gens, ils viennent nous voir naturellement,
22:05ils sont un peu sidérés de ce qui se passe.
22:07Je vous le répète, qu'un ancien président de la République aille en prison,
22:11alors qu'il est présumé innocent avec ce qui se passe,
22:14tout le monde est sidéré, tout le monde est sidéré, le monde entier est sidéré.
22:18– Je ne peux pas vous dire autre chose parce que je le pense.
22:20– Alors, d'abord, cher Philippe Bisgère,
22:25le monde judiciaire n'est pas là pour parler au monde judiciaire,
22:30il est là pour parler aux Français.
22:32Donc une décision, et une décision aussi lourde, qui engage autant la nation,
22:36puisque cet homme a quand même été, pendant cinq ans, le visage de la France.
22:40Elle doit être compréhensible par la quasi-totalité des Français.
22:47Compréhensible, or là, elle n'est compréhensible par pratiquement personne.
22:51Alors, il y a ceux qui vous disent, il n'y a pas de fumée sans feu,
22:53il y a ceux qui vous disent, je déteste Sarkozy, donc c'est bien fait pour lui, etc.
22:56Mais moi, je vois bien que la plupart des citoyens qui ne sont pas dans le monde judiciaire
23:02ne comprennent pas cette décision.
23:04Et je viens au monde judiciaire, je constate qu'il y a énormément d'avocats
23:08qui ne la comprennent pas non plus.
23:09Et si vous me permettez, je rencontre un certain nombre de magistrats
23:15qui ne le disent pas en public, mais qui ne la comprennent pas non plus.
23:18Alors, ce que je vous propose aujourd'hui,
23:20ce que je vous propose, c'est de voir deux ou trois images du jour.
23:24D'abord, la déclaration d'Emmanuel Macron, parce qu'elle n'est pas neutre.
23:27Emmanuel Macron a reçu visiblement le président Sarkozy ces dernières heures.
23:31Pendant une.
23:32Et ça, on l'a appris aujourd'hui.
23:36Écoutez Emmanuel Macron qui n'a pas parlé du fond du dossier.
23:39Écoutons Emmanuel Macron.
23:43Sur Nicolas Sarkozy, j'ai eu des propos publics toujours très clairs
23:47sur l'indépendance de l'autorité judiciaire, dans le rôle qui est le mien.
23:51Mais il était normal que, sur le plan humain, je reçois 20 de mes prédécesseurs dans ce contexte.
23:56Bon, ça, c'est un signal, évidemment, qui est très important, qui est donné.
24:01J'ai vu la réaction des syndicats de magistrats,
24:03qui sont outrés du fait que le président de la République l'ait reçu,
24:07et outrés du fait que le garde des Sceaux, il lui rende visite en prison.
24:11C'est très différent.
24:12Vous voyez, parce qu'ils le prennent...
24:13Philippe, s'il vous plaît.
24:14Ils le prennent comme une atteinte à leur impérium, à leur décision, à leur indépendance, n'est-ce pas ?
24:23Mais c'est ce que je vous disais, imaginez, si M. Darmanin, qui connaît très bien M. Sarkozy,
24:29c'est son mentor, avait le moindre doute qu'il ait manigancé là-bas, en Libye,
24:33pour prendre de l'argent au régime de Kadhafi,
24:35vous croyez qu'il irait le voir et qu'il annoncerait qu'il irait le voir ?
24:38Mais vous êtes naïf.
24:39Vous croyez que ce n'est pas un prétexte de dire, un prétexte peut-être un peu justifié,
24:42il faut que je m'assure de sa sécurité, c'est qu'il avait envie d'aller le voir.
24:46Et vous n'avez pas envie d'aller voir un homme que vous soupçonneriez
24:48d'avoir commis des faits aussi grands.
24:50De toute façon, il y a un problème de sécurité à la prison de la Santé.
24:53Et ce soir encore, les discussions étaient vives pour savoir comment va s'organiser cette détention.
24:59Je ne sais pas si vous avez eu des informations,
25:01mais il est possible que dans ce quartier de l'isolement,
25:03le président Sarkozy soit même seul, au sens strict,
25:07que les autres cellules ne soient pas occupées.
25:10Il faut dire que ce n'est pas un cadeau qui lui est fait,
25:12en le mettant à l'isolement.
25:14Les conditions à l'isolement sont extrêmement rudes.
25:16Il ne pourra parler à personne,
25:17il y aura seulement quelques discussions avec les personnes censées le surveiller,
25:21il n'aura aucun contact avec les autres détenus.
25:23Donc ça n'est pas du tout une faveur qui lui est accordée
25:27que de le mettre dans ce quartier-là où il sera seul.
25:29Il y a une interview qui a été donnée ce matin au Figaro,
25:32la fin de l'histoire n'est pas écrite,
25:33ils ont voulu me faire disparaître et ça me fait renaître.
25:36Ma vie est un roman et c'est une épreuve qui en fait désormais partie.
25:39Toutes les personnes qui rencontrent Nicolas Sarkozy,
25:43comme aujourd'hui, elles ont pu témoigner,
25:47elles rapportent que Nicolas Sarkozy dit que c'est une expérience.
25:51Voilà, c'est une expérience nouvelle.
25:53Tout le monde est bluffé, pardonnez-moi de ce terme-là,
25:57de la manière dont il réagit en homme face quand même à une épreuve
26:02qui n'est pas simple.
26:03et tout le monde ressort du bureau en étant fort étonné
26:07et de ce qu'il a vu, de ce qu'il a rencontré.
26:11J'emporte le conte de Monte Cristo, dit-il en deux volumes,
26:14et la biographie de Jésus par Jean-Christian Petit Fils.
26:17Marine Le Pen a eu le courage de prendre mon parti,
26:19j'apprécie et je trouve normal de l'en remercier.
26:21Peu importe que ces mêmes collaborateurs affirment
26:23ne pas m'en avoir parlé,
26:25je suis coupable, dit-il également dans cette interview.
26:28Ils ne disent pas que c'est moi qui ai souhaité ce pacte
26:30mais que mes collaborateurs en auraient eu l'idée pour moi
26:32et donc j'en aurais forcément été informé,
26:36c'est le sens de ce jugement.
26:39Parallèlement, Gérald Darmanin a dit
26:41j'ai beaucoup de tristesse pour le président Sarkozy,
26:42on ne peut pas être insensible à la détresse d'un homme
26:45et puis je le répète, il ira à la santé aussi
26:49pour des raisons de sécurité
26:50parce qu'il y a un souci de sécurité pour le président Sarkozy.
26:55Moi je suis frappé par ce que vous dites
26:57parce que je l'ai vu, je crois que depuis la condamnation
26:59je l'ai vu deux fois Nicolas Sarkozy
27:01et en fait je ne sais pas comment est un homme
27:04quand il vient d'apprendre ça.
27:05Je n'ai jamais vu une personne condamnée à aller en prison
27:07que je connaissais, je le connais depuis longtemps
27:10et j'ai halluciné de son comportement.
27:13Il était ultra attentionné avec chacun,
27:15on en était plusieurs pour l'interviewer pour le journal du dimanche.
27:19Il réussissait à être drôle, il donnait des conseils,
27:22il prenait des nouvelles, etc.
27:23Et en effet, il a dit dès le début, moi je l'avais vu quelques jours après,
27:26peut-être trois jours après,
27:28et il a tout de suite dit,
27:30c'est sa fille qui lui a dit ça d'ailleurs,
27:31sa fille lui a dit, tu auras vraiment tout connu
27:33et il a dit, je vais y arriver.
27:35Ce qu'il a dit ce week-end, je n'ai pas peur de la prison, etc.
27:37Vous vous rendez compte quand même,
27:38la prison c'est probablement la chose la plus terrible
27:40qui a été inventée dans les sociétés
27:42pour briser les gens et lui non.
27:45Moi j'avoue, ça m'a fait...
27:46Alors il y a une image aujourd'hui qui est intéressante également
27:48puisqu'Edouard Balladur est allé lui rendre visite.
27:51Edouard Balladur est, dont on sait,
27:54la proximité avec Nicolas Sarkozy
27:56puisque Nicolas Sarkozy en 1993,
28:00lorsqu'il était ministre,
28:03était allé avec Edouard Balladur
28:06dans la campagne présidentielle
28:08et Edouard Balladur est venu le voir.
28:11Et puis moi, il y avait vraiment une image
28:12que je voulais montrer,
28:14qui est une image qui en dit beaucoup
28:15à tous les médiocres
28:17et tous ceux qui attaquent Nicolas Sarkozy
28:20qui a tant fait, disons-le, pour ce pays
28:23et notamment le dirigé.
28:25Mais peut-être une des images les plus fortes
28:27et qui dit tout de ce qu'il est,
28:28c'est lorsqu'il est entré dans cette maternelle de Neuilly
28:31et qu'elle est allée chercher des enfants.
28:34Je ne sais pas combien de personnes
28:36pourraient faire cela
28:37et si un jour,
28:39je ne devais retenir qu'une seule image
28:41de Nicolas Sarkozy,
28:43c'est cet homme et ce courage
28:44et ce jour-là, en 1993,
28:47lorsqu'il est entré
28:48dans une salle de classe
28:50pour sortir des enfants un à un.
28:52Le reste et tous ceux qui l'attaquent
28:54bien souvent n'ont pas
28:57ni la dimension morale,
29:00ni éthique,
29:01ni intellectuelle,
29:02ni affective qu'il a.
29:03et ceux qui l'attaquent
29:06sont souvent, disons-le,
29:09cette joie mauvaise
29:10que je vois bien souvent dans les médias.
29:14Je leur laisse.
29:15Je leur laisse, Philippe.
29:16Vous pouvez me dire leur rapport ?
29:19Il est important
29:19parce qu'il y a une volonté d'humiliation
29:22parfois sur des êtres supérieurs
29:24et il en fait partie.
29:25C'est pas le cas.
29:26Et il en fait partie.
29:28Et ça existe.
29:29Parce que c'est la nature humaine.
29:30Hélas.
29:31Demain, il y a...
29:33Et les médiocres se vengent.
29:35Et les ratés ne vous rateront pas.
29:37Et ça se passe hélas comme ça.
29:38Un mot sur la joie mauvaise.
29:40C'est ce mot
29:41qui est assez répandu aujourd'hui.
29:44La plupart des gens
29:46qui éprouvent cette joie mauvaise
29:48ont fait le sentiment
29:52qu'ils iront beaucoup mieux
29:53à chaque fois qu'un puissant
29:55tombera à terre.
29:57Or, ils n'iront pas forcément
29:58beaucoup mieux
29:59à chaque fois qu'un puissant
30:00tombera à terre.
30:01Ça risque même d'être l'inverse.
30:03On a oublié les leçons de l'histoire.
30:04On a oublié la révolution française.
30:06Voilà.
30:06On a oublié que parfois
30:08quand le puissant qui tombe
30:09ça n'est jamais que le premier
30:11d'une longue série.
30:12Donc moi, je crois qu'il faut...
30:15Il y a derrière aussi
30:15cette joie mauvaise
30:16une sorte de...
30:18Une haine de sa propre nation.
30:20Puisque là, il ne s'agit pas
30:21de n'importe qui.
30:22Encore une fois, il s'agit
30:23d'un ancien président de la République.
30:24Et il y a une haine de sa propre nation
30:26qui est une forme de haine de soi.
30:28Simplement, quand une nation
30:30se remplit de haine de soi,
30:32elle n'est plus capable de résister
30:33à tout ce qui menace
30:34de la faire disparaître.
30:35Et ça, c'est l'enjeu de cette histoire.
30:38C'est l'enjeu de ce procès.
30:40C'est-à-dire que ce procès,
30:41pardon Philippe Ligère,
30:42mais c'est une sorte
30:43de meurtre symbolique.
30:45C'est le meurtre symbolique
30:46de quelqu'un qui a été président.
30:48Ça n'est pas par hasard.
30:49On le condamne
30:50après avoir fait rentrer la justice
30:52dans la raison d'État.
30:53Parce qu'aller voir
30:54un salaud,
30:58c'est l'ordinaire
31:02de la raison d'État.
31:03On va avoir des salauds
31:05parce qu'en allant voir des salauds,
31:06on peut sauver des vies.
31:07Personne ne sait
31:08ce que le salaud a dit
31:09à Hortefeu et à Guéant.
31:11Personne ne le sait.
31:12Mais en soi,
31:13aller voir un salaud
31:14n'est pas un sujet
31:16qui signe la culpabilité
31:20des uns et des autres.
31:21Et pour ça que j'ai appelé
31:23ça un coup d'État judiciaire
31:24contre la séparation des pouvoirs,
31:25c'est que ce procès
31:26n'a tenu que sur une chose,
31:28à part un faux document au départ,
31:31sur l'idée qu'il y avait
31:32un pacte de corruption
31:34parce qu'il y avait
31:34une contrepartie.
31:35Cette contrepartie,
31:36c'était quoi ?
31:37La seule contrepartie.
31:38C'est même pas l'argent.
31:40C'est la seule contre l'argent
31:42soi-disant
31:43qui aurait financé la campagne
31:45qu'on n'a pas retrouvée.
31:46Ni dans le patrimoine
31:47de Nicolas Sarkozy
31:47ni dans sa campagne.
31:49Cette contrepartie,
31:49c'était la politique extérieure
31:51du ministre de l'Intérieur
31:52puis du président de la République
31:53qui a été au cœur
31:54de tous les débats.
31:56Et ça,
31:56ça n'aurait jamais dû
31:57être jugé
31:58par un tribunal correctionnel.
31:59Ça,
32:00ça aurait dû être jugé
32:00pour la partie
32:01ministre de l'Intérieur
32:02par la Cour de justice
32:04de la République.
32:05Mais c'était le minimum.
32:07Or,
32:07le tribunal ne s'est pas
32:08pour avoir refusé
32:09de se prononcer
32:09cette question avant le procès
32:11et s'est prononcé négativement
32:12à la fin du procès
32:13en disant
32:13« Ah oui, mais il était prévu,
32:15certes, il était mis à l'intérieur
32:16mais il était aussi candidat. »
32:17Et donc,
32:18on a décidé
32:19que ce qu'il faisait,
32:20c'était le candidat
32:22qui le faisait.
32:23Et comme on n'a rien trouvé
32:24de ce qu'il faisait,
32:26de ce qu'on le reproche
32:27d'avoir fait,
32:28on a dit « Oui,
32:29mais il ne pouvait pas
32:29ignorer ce que les autres... »
32:30Et c'est venu
32:31avec la mise en examen
32:32de l'association de malfaiteurs
32:34à la fin
32:35parce qu'on n'avait pas
32:35d'autres éléments.
32:36Je vous permettez
32:38qu'après ce long parcours
32:40d'Henri Guillaume,
32:41c'est ce que vous appelez
32:42l'équilibre sur le plateau.
32:44Alors franchement,
32:45vous avez eu souvent
32:46la parole sur ce sujet.
32:47« J'ai toujours été minoritaire
32:49et je ne m'en plains pas.
32:50J'avais face à moi
32:52des gens brillants
32:53qui étaient à fond
32:54pour Nicolas Sarkozy.
32:55Je reconnais que c'est
32:57un léger déséquilibre.
32:58Mais pas du tout.
32:59Même si CNews
33:00a au moins fait
33:01des dialogues contradictoires.
33:02Mais Philippe Bidger,
33:04j'ai envie de dire
33:04même pas parce que
33:05vous représentez
33:06une minorité
33:06dans l'opinion publique
33:07sur ce sujet.
33:08Mais c'est faux.
33:08Donc, c'est faux ?
33:10C'est faux.
33:11Quoi c'est faux ?
33:12Qu'est-ce qui est faux ?
33:13Vous pensez que les gens
33:14approuvent que Nicolas Sarkozy
33:16demain entre en prison ?
33:17Vous fondez tout.
33:18Non mais je vous demande,
33:19vous dites c'est faux.
33:20Moi, je suis sur...
33:21Je suis demain,
33:22vous avez un ancien président
33:24de la République
33:24qui entre en prison.
33:25J'aurais pu...
33:25Il y a 90% des gens
33:27qui sont ulcérés de ça.
33:28Vous dites c'est faux ?
33:29Vous les connaissez ?
33:31D'où tirez-vous
33:32cette série ?
33:32Il suffit de...
33:33Ah bon, il suffit.
33:34D'abord, il y a eu
33:35des sondages qui sont sortis.
33:36Il suffit de voir
33:37des gens qui pensent
33:38non mais pas du tout
33:39Yoann Ozaï.
33:40Mais écoutez,
33:40tous les gens sérieux,
33:41pardonnez-moi,
33:42il y a tous les gens sérieux,
33:43même vous,
33:44vous trouvez que c'est...
33:45Même vous,
33:46vous trouvez que...
33:47C'est ce que vous avez dit.
33:48Même vous, vous trouvez...
33:49Parce que moi, je n'ai eu
33:49qu'une joie mauvaise.
33:50Mais ce n'est pas une question
33:51de joie mauvaise.
33:51Même vous, vous pensez
33:53que ce n'est pas utile.
33:54Je voudrais tout de même,
33:55si j'ai une seconde...
33:56Une seconde, je vous en prie.
33:57Une seconde.
33:58J'écoute avec beaucoup
33:59d'attention
34:00ce que vous avez dit.
34:02Vous, votre conviction,
34:05vous n'aimez pas
34:06lorsque la justice
34:07se mêle
34:08de ce que vous appelez
34:08la raison d'État.
34:10Geoffroy nous parle
34:11de son courage
34:12au JDD,
34:13de sa gentillesse.
34:15Il y en a d'autres.
34:16Les quatre,
34:17François,
34:18Barry et Hant
34:19nous disent
34:19qu'il aime la France.
34:21Mais qui n'a jamais
34:22douté de cela ?
34:24Moi, je réponds simplement
34:26qu'il y a un problème
34:27de justice.
34:28C'est tout.
34:29S'il a été condamné,
34:30il fait appel
34:31et probablement
34:33il sortira très vite
34:35après que ses avocats...
34:38On verra bien ça.
34:39La contrepartie
34:40de l'indépendance
34:40de la justice,
34:41c'est la possibilité
34:42de critiquer la justice
34:43et même de manifester
34:44son opposition.
34:45Il n'y a que dans
34:46les démocraties
34:46qu'on peut critiquer
34:47et manifester.
34:48dans les images du jour
34:50et c'est vrai
34:52que Carla Bruni...
34:53Il y a les gens
34:53de demain, oui.
34:54Alors, on va en parler
34:55dans deux secondes.
34:56Je voulais simplement
34:56vous montrer
34:57parce que Carla Bruni
34:57avait effectivement
34:59eu un geste
35:00assez étonnant
35:01et qu'il y avait
35:02une certaine classe
35:04lorsqu'elle avait mis
35:05à cette bonnette.
35:06Vous trouvez ?
35:07Oui, je trouvais
35:07que ça avait
35:07beaucoup de classe,
35:08oui.
35:09Mais là aussi...
35:11Pourtant,
35:12vous êtes un homme de classe.
35:13Enfin, on est rallongé,
35:14on n'est pas là.
35:16Écoutez,
35:17je trouve que vraiment
35:18il y avait beaucoup
35:19de classe
35:19par rapport
35:20à ce média.
35:22Et puis,
35:23l'AFP était manifestement
35:25devant le domicile
35:26de Nicolas Sarkozy
35:27et c'est une image
35:28de l'AFP
35:29que je vais vous donner
35:30à l'instant.
35:31Et elle a parlé
35:32au journaliste
35:32ou au caméraman
35:33qui était là.
35:33Sérieusement,
35:38vous avez rien à faire,
35:39mes amis ?
35:41Vous avez publié ça
35:42où, mes pauvres ?
35:44Vous êtes une bêtise.
35:45Bonjour.
35:46J'ai une peine
35:46pour vous.
35:49Et puis,
35:50effectivement,
35:51Carla Bruni
35:51qui est avec ses enfants
35:52et on va en parler
35:53demain.
35:54C'est des enfants
35:54Pierre, Louis et Jean
35:56qui appellent
35:58à un rassemblement.
35:58Donc, je vous propose
35:59de voir ce sujet
36:00où la famille
36:01de Nicolas Sarkozy
36:03s'est réunie autour de lui.
36:08Sur son compte Instagram,
36:10c'est en chanson
36:11que Carla Bruni
36:12Sarkozy a choisi
36:13de s'exprimer.
36:14La chanteuse
36:14a publié une série
36:16de photos
36:16de la famille Sarkozy
36:17accompagnée
36:18d'une musique évocatrice
36:19intitulée
36:20Les Séparés
36:21qu'elle avait enregistrée
36:22il y a quelques années.
36:23Comment on va
36:25les séparés
36:27lorsque le jour
36:28se rencontrait
36:29Comment vont-ils
36:36s'endormir
36:37sans que ce mal
36:39leur soupire
36:40Les fils de Nicolas Sarkozy
36:42ont eux aussi
36:43exprimé publiquement
36:44leur soutien
36:44à leur père.
36:45Sur Instagram,
36:47Jean Sarkozy
36:47a partagé
36:48une longue lettre.
36:49Contre la liberté,
36:50ils auront bien
36:51un texte.
36:52Contre l'égalité,
36:53ils auront
36:53des prétextes.
36:54Mais contre cette fraternité,
36:56ils ne pourront
36:56jamais rien.
36:57L'aîné, Jean,
36:58a publié une photo
36:59éphémère de lui,
37:00enfant dans les bras
37:01de son père.
37:02Enfin, le plus jeune,
37:03Louis,
37:04a posté une vidéo
37:05composée d'images
37:06d'archives
37:06de la carrière politique
37:07de son père.
37:08Rien, jamais
37:09ne m'a fait renoncer
37:11à tout tenter,
37:13tout essayer.
37:16Chaque fois,
37:16j'ai répondu présent.
37:18Et chaque fois,
37:19on a trouvé une solution.
37:20Ses trois fils
37:21appellent également
37:22un rassemblement
37:22en soutien
37:23à l'ancien chef de l'État,
37:24prévu ce mardi
37:25à 8h30
37:26dans le 16e arrondissement
37:27de Paris.
37:31Et j'ajoute
37:31ce message
37:32de Cécilia Attias
37:33qui fut longtemps
37:34Cécilia Sarkozy.
37:35Demain,
37:36un homme avec qui
37:36j'ai partagé ma vie
37:37pendant 25 ans
37:38et qui reste le père
37:38de mon fils
37:39sera injustement
37:40privé de liberté.
37:41Je suis bouleversé,
37:42écrit-elle,
37:43et révolté
37:43de voir Nicolas Sarkozy
37:44qui a tant donné
37:45à la France
37:45traité ainsi.
37:47Depuis les États-Unis
37:48où je vis,
37:48je ne peux être présente
37:49au rassemblement de Paris,
37:50mais mon cœur
37:51et ma pensée
37:51seront avec lui.
37:53Tous ses enfants
37:53et Carla,
37:54au-delà de nos vies personnelles,
37:55je veux exprimer
37:56mon soutien
37:57à l'homme d'État
37:57qu'il a été
37:58et à l'être humain
37:59qu'il reste,
38:00courageux,
38:00droit et passionnément
38:01attaché à son pays.
38:03Henri Guénaud,
38:03il y aura donc
38:04ce rassemblement
38:04demain matin
38:05qui n'est absolument
38:07pas politique,
38:08c'est un rassemblement
38:09purement amical,
38:10vous serez peut-être
38:11d'ailleurs en tant qu'amis,
38:12mais...
38:13Oui, j'irai.
38:14J'irai, je vais vous dire.
38:16Alors, on peut...
38:17Je ne sais pas
38:17si c'est une bonne
38:18ou une mauvaise idée
38:18pour conquérir l'opinion,
38:20mais je sais
38:21que c'est le cri du cœur
38:22d'enfants
38:24qui souffrent
38:25de voir leur père
38:26subir le sort
38:28que lui font subir
38:29les institutions
38:30de leur pays.
38:31C'est un peu le cri
38:32de...
38:33C'est un peu l'expression
38:34de l'injustice
38:36qui se...
38:37De la justice
38:37qui se révolte
38:39contre l'injustice
38:41qui est faite
38:41à l'être cher,
38:42à l'être aimé.
38:43Et donc j'irai.
38:44J'irai.
38:45J'irai pour partager
38:46leur douleur.
38:47J'irai aussi
38:49pour exprimer
38:50en silence
38:52et avec beaucoup
38:52de gravité
38:53la réprobation
38:58qui est la mienne
38:59et l'angoisse
39:02que j'éprouve
39:02devant les conséquences
39:03de ce jugement.
39:06Voilà.
39:06Qui...
39:07Vous savez,
39:08ça m'a rappelé...
39:09En disant ça,
39:11je me rappelais
39:11le verre d'Éluard
39:13qui était venu
39:14aux lèvres de Pompidou
39:16dans une conférence
39:17de presse
39:17qu'on prenne
39:19qui pourra.
39:19Alors qu'on prenne
39:20qui pourra
39:21que j'y aille.
39:22Qu'on prenne qui pourra
39:23que des gens
39:24puissent aller
39:24demain témoigner
39:25de leur tristesse
39:28et de leur désarroi
39:29face à cette décision.
39:31Qu'on prenne qui pourra.
39:32Comprendront les gens
39:33qui aiment l'homme,
39:35Nicolas Sarkozy.
39:36Comprendront aussi
39:36ceux qui ne l'aiment pas,
39:38qui n'ont jamais aimé,
39:39qui n'ont jamais été
39:40en accord avec lui,
39:41qui ne l'ont jamais soutenu,
39:42qui l'ont parfois combattu,
39:44mais qui aiment
39:44par-dessus tout leur pays
39:45et qui ont honte,
39:47comme moi,
39:48de la France
39:49à cet instant.
39:51Qui ont honte
39:51de la France
39:52pour le spectacle
39:53qu'elle donne
39:53au monde entier
39:54et qu'elle se donne
39:55à elle-même.
39:58Gérald Darman
39:58a pris la parole
39:59ce matin
39:59et était sur France Inter.
40:00Je vous propose
40:01de l'écouter.
40:01Évidemment,
40:04pour tout détenu sensible
40:05et incontestablement,
40:07Nicolas Sarkozy
40:08est un détenu
40:08extrêmement sensible
40:09en administration pénitentiaire.
40:10Le travail de protection
40:11doit être important.
40:12Donc,
40:12j'en remercie le travail
40:13sous l'autorité
40:14de la Procureur générale
40:16de Paris,
40:17le travail
40:17de l'administration pénitentiaire
40:19que nous sommes
40:20en train de terminer,
40:21de finaliser
40:22pour que l'incarcération
40:24et le temps
40:24que passera Nicolas Sarkozy
40:26à la prison de la santé
40:27se garantissent
40:29la totale sécurité.
40:30Mais j'irai voir
40:30les détenus en général
40:32et Nicolas Sarkozy
40:32pour m'assurer
40:33de sa sécurité.
40:34Évidemment,
40:35c'est mon rôle.
40:35Qui comprendrait
40:36que le garde des Sceaux
40:37ne s'inquiète pas
40:38de la détention
40:39d'un ancien président
40:40de la République
40:41comme de n'importe
40:41quel autre détenu
40:42et donc mon rôle
40:43est évidemment
40:44de s'assurer
40:44de cette sécurité.
40:45Je suis le chef
40:46de cette administration.
40:47Il y a un vrai problème
40:48de sécurité
40:49dans cette prison,
40:50dans la prison de la santé
40:51au point où je vous disais
40:52tout à l'heure
40:53les dernières discussions
40:54sont en place.
40:56D'abord,
40:56le directeur de la pénitentiaire
40:58il n'est pas très heureux
40:59de voir débarquer.
41:00Je n'aimerais pas être
41:00à sa place ce soir.
41:01Pas beaucoup dormir la nuit.
41:02Je ne suis pas sûr
41:03que je fasse une bonne nuit.
41:05Voilà ce qu'on pouvait dire
41:06sur ce sujet
41:06sauf si vous avez
41:07Georges Fenech
41:08ou Geoffroy Lejeune
41:09quelque chose à ajouter ?
41:11On ne peut pas trancher
41:12vraiment la question
41:13qui vous oppose
41:14avec Philippe Bilger
41:15sans savoir
41:15ce que pensent
41:16les Français
41:16de tout cela.
41:17En revanche,
41:18je peux juste vous dire
41:18qu'on connaît
41:19les audiences
41:20des médias
41:22dans lesquelles on travaille
41:22quand on en parle
41:23et je peux vous dire
41:24que le journal du dimanche
41:25a battu un record historique
41:26de vente
41:26quand on a fait
41:26sa plus première interview
41:27quelques jours
41:29après cette annonce
41:30et j'ai reçu
41:32énormément de messages
41:33de gens
41:33qui notamment à Paris
41:34qui est quand même
41:34une ville bien fournie
41:35en journaux
41:35n'arrivaient pas
41:36à le trouver
41:36à partir de 10h du matin.
41:38Ah ça ne m'étonne pas
41:40à chaque fois
41:40qu'il est interviewé
41:42il apporte énormément.
41:44C'est clair,
41:45vous ne m'étonnez pas Geoffroy.
41:46Je vais peut-être faire
41:47bondir à mon collègue
41:48et ami Philippe Bilger
41:49mais moi ce que je ressens
41:52en ce moment
41:52et ce que je ressentirai
41:53encore plus demain
41:54c'est une justice
41:56qui a voulu
41:57faire rendre gorge
41:58Nicolas Sarkozy.
42:01Une justice
42:02qui a toujours manifesté
42:04sa hargne
42:05voire sa haine
42:06de Nicolas Sarkozy
42:08en l'agrafant
42:10sur le mur des cons
42:11en appelant
42:12à le faire battre
42:12pendant les élections
42:13ils ne l'ont
42:14jamais lâché.
42:15Jamais.
42:16Et toutes les condamnations
42:18qu'il a eues
42:18sont des condamnations
42:19qu'on ne comprend pas
42:20y compris l'affaire
42:22la fameuse affaire
42:22Bismuth etc.
42:23Mais là
42:24on a atteint des sommets.
42:25Donc ils ont réussi
42:26ils l'ont eu.
42:28Je pense qu'il y en a
42:29alors rien qui doit avoir
42:30de la joie mauvaise.
42:30Vous vous rendez compte
42:31de ce que vous dites ?
42:32Je dis
42:33franchement
42:34et je le dis
42:34en conscience
42:35mon cher Philippe
42:36pour un ancien magistrat
42:37vous êtes corporatif
42:41dans d'autres domaines
42:42bien sûr
42:42c'est un jugement
42:44inique
42:44sans preuve
42:46sans preuve
42:46là vous allez
42:48dans le sens
42:49qui est le plus
42:50commode
42:51le plus confortable
42:52je préfère
42:53mille fois
42:54être tout seul
42:55de mon avis
42:56et en étant
42:57contredit
42:58de manière
42:58très intelligente
42:59que voir
43:00cette espèce
43:01de démagogie
43:02franchement.
43:03Mais qu'est-ce qui est faux
43:04dans ce que je dis ?
43:04C'est quand même incroyable.
43:05Mais c'est faux.
43:06c'est faux.
43:07C'est faux.
43:07C'est faux.
43:07C'est faux.
43:07C'est faux.
43:08Mais j'y étais aussi.
43:10Bon peu importe.
43:12Non mais vous oubliez de dire
43:14que Nicolas Sarkozy
43:15a eu une série de procédures
43:18de dire que la présidente
43:19avait pris position
43:20contre Nicolas Sarkozy
43:22c'est vrai ou c'est faux ?
43:22Il y a 4 ans avant.
43:23D'accord.
43:24C'est vrai ou c'est faux ?
43:25Mais c'est vrai.
43:26Et ça compte ou pas dans un...
43:27C'est pas choquant ?
43:28Je pense qu'heureusement
43:29je vous réponds
43:31heureusement
43:32les magistrats
43:33ne sont pas complètement
43:35ligotés
43:36par les positions syndicales
43:38qu'ils ont
43:39et qui n'étaient pas d'absurde
43:40qu'ils ont pu prendre
43:424 ans avant.
43:43Non mais est-ce qu'il n'y a pas
43:44quand même une dissonance ?
43:45Vous êtes un enfant.
43:46Est-ce qu'il n'y a pas
43:47une dissonance ?
43:47Je ne peux pas vous dire
43:48vous êtes un enfant.
43:49A chaque fois que vous ne pouvez
43:50pas me répondre
43:51vous me dites
43:52vous êtes un enfant.
43:52Écoutez je vous dis quand même
43:53vous avez une présidente
43:54qui a pris une position
43:55contre Nicolas Sarkozy
43:56et vous me dites
43:56que ça compte pas ?
43:57Enfin vous n'êtes pas sérieux.
43:58Je vous ai répondu
44:00Vous n'êtes pas sérieux en fait.
44:02Pardonnez-moi.
44:02La personne aurait pu
44:04simplement se déporter
44:05et dire
44:05le fait que j'ai pris
44:06cette décision
44:07m'interdit.
44:08C'était une position syndicale
44:10prise 4 ans avant
44:11ça ne démontrait pas.
44:13Dans une prise de pouvoir
44:15parfois
44:15où on appelait à voter
44:16contre le président Sarkozy
44:18en 2012
44:19lors de l'élection présidentielle
44:21ça non plus
44:21ça ne compte pas.
44:22J'ai toujours trouvé
44:23lamentable l'attitude
44:24du syndicat
44:26de la magistrature.
44:27Est-ce qu'il n'y a pas
44:28une question ?
44:28Écoutez les gens
44:29se sont fait
44:29une opinion
44:30sur ce sujet.
44:32Est-ce que je pourrais dire
44:33un moment
44:33il n'y a pas
44:33une dissonance
44:34quand on voit
44:35quand même
44:35un ancien chef
44:36de l'État
44:36qui va entrer demain
44:38à la prison
44:38de la santé
44:39et qui quelque part
44:40est symboliquement
44:42traité comme
44:42un narcotrafiquant
44:43c'est-à-dire
44:44qu'il va quand même
44:44se retrouver
44:45à l'étage
44:45des plus gros
44:47cas de la France
44:47la France passe
44:49pour une république
44:50bananière
44:50rien que sur le symbole
44:53je vous répète
44:54il est présumé
44:54innocente
44:55il est présumé
44:56innocente
44:56donc c'était très simple
44:57d'attendre le deuxième jugement
44:58c'était très simple
45:00d'attendre le deuxième jugement
45:01mais parce que
45:02il a été condamné
45:05il a fait appel
45:06écoutez
45:07le jugement n'existe plus
45:08il a fait appel
45:09le jugement
45:09le jugement n'existe plus
45:11mais il y a eu
45:12l'exécution
45:13que je discute
45:15le jugement
45:16mais le jugement
45:17reste bon
45:18non
45:19il n'existe plus
45:20mais non
45:20puisqu'il n'existe plus
45:21on a fait appel
45:22enfin je veux dire
45:23il faut être cohérent
45:24je veux dire
45:25je viens de vous
45:27il n'existe
45:27mais il n'existe
45:28et bien donc
45:29vous êtes d'accord avec nous
45:30mais sur le fait
45:31que la prédion
45:32n'était pas nécessaire
45:33et bien
45:34pourquoi on parle alors
45:35et bien
45:36pourquoi ils l'ont fait
45:38mais parce que
45:38interrogez-vous
45:40et vous
45:40vous n'avez jamais
45:41en tant que magistrat
45:42fait des erreurs
45:43par exemple
45:44à supposer
45:45qu'il y en ait une
45:46non mais vous
45:47pardonnez-moi
45:49vous comparez une erreur
45:50qu'on puisse faire
45:50dans un dossier
45:51avec le dossier
45:52de Nicolas Sarkozy
45:52ancien président de la république
45:53et les conséquences
45:54que ça
45:55vous n'êtes pas sérieux
45:56mais si je suis sérieux
45:57non vous n'êtes pas sérieux
45:58j'aime beaucoup
45:59le genre
45:59il y a une volonté
46:01interrogez-vous
46:02il y a une volonté
46:03il y a une volonté
46:05il y a une volonté
46:05c'est pas l'erreur
46:06d'un magistrat
46:07de quoi ?
46:08de mettre un Nicolas Sarkozy
46:09en présent
46:10mais bien sûr
46:10mais ça c'est
46:11c'est argumenté
46:13c'est motivé
46:14ah bah voilà
46:14mais ils n'ont pas décidé
46:17il y avait une volonté
46:18par un coup
46:18ils ont
46:19mais ils l'ont expliqué
46:21dans le jugement
46:22on peut le discuter
46:24on peut trouver
46:25qu'ils entendent
46:27ils l'ont expliqué
46:27mais personne n'a compris
46:29mais l'exécution
46:31projouoire
46:32elle n'était pas
46:33nécessaire
46:33mais c'est pas
46:34qu'elle n'est pas nécessaire
46:35même ce mot là
46:35n'est pas
46:36qu'est-ce que vous voulez
46:38de jouer ?
46:38la justifier
46:39elle est injuste
46:40mais si ça vous fait plaisir
46:42mais c'est pas que ça me fait plaisir
46:43en fait
46:43c'est que vous-même
46:44vos mots
46:45vos mots traduisent
46:46je m'en tiens au jugement
46:48qui est très bon
46:49voilà
46:49le jugement il n'existe plus
46:50on vous dit
46:51oui merci de m'apprendre le droit
46:53bah je vous l'apprends
46:54parce qu'il faut que vous l'appreniez
46:56effectivement
46:56vous avez une conception
46:58un peu tordue du droit
46:59comme on disait
47:00le roland du mar
47:02écoutez
47:02j'ai aucune conception tordue du droit
47:03je vous dis toujours la même chose
47:04je pense que
47:05c'est le mot d'Olivier Guichard
47:07si on peut éviter
47:08de se retrouver
47:09face à la justice
47:10toute sa vie
47:11c'est mieux
47:11mais vous Pascal
47:12vous êtes au moins
47:13un homme sincère
47:14et ce matin
47:15vous m'avez toujours dit
47:16Nicolas Sarkozy
47:17même serait-il coupable
47:18pour vous
47:19il ne le sera jamais
47:20puisque c'est votre ami
47:21écoutez
47:22ce matin
47:23j'ai cité
47:24les deux jugements
47:25pour deux affaires
47:27qui sont comparables
47:27entre François Fillon
47:28et le canard enchaîné
47:29sur un emploi fictif
47:30c'est deux jugements
47:32absolument inverses
47:33sur deux cas
47:35qui sont tout à fait comparables
47:37ils ne sont jamais totalement comparables
47:39complètement
47:39c'est-à-dire que
47:41dans un cas
47:41on te dit
47:42c'est le doute
47:45et dans l'autre
47:46on t'explique
47:47que le doute n'existe pas
47:49c'est exactement
47:50les mêmes cas
47:50oui
47:51donc voilà
47:52il y a une raison
47:54il y a une raison
47:55c'est que
47:56d'ailleurs si on avait changé
47:58la présidente du tribunal
47:59à mon avis
48:00ça n'aurait pas changé
48:01le jugement
48:01il y a une raison profonde
48:03c'est qu'il y a une dérive
48:05de l'institution judiciaire
48:06dans tous les pays occidentaux
48:07qui cherchent à placer
48:09le juge et le droit
48:10au-dessus de tout
48:10ça fait outranger
48:11non mais c'est ça
48:12non mais c'est intéressant
48:13je vais faire rentrer
48:15juste pour vous donner
48:16pour vous donner
48:17c'était très intéressant
48:18c'est la comparaison
48:19des jugements
48:20François Fillon
48:20le canard enchaîné
48:22sur l'emploi fictif
48:24parce qu'on accusait
48:25d'anciens dirigeants
48:26du canard enchaîné
48:27d'avoir fait travailler
48:28leur femme
48:29parce que c'est un ancien
48:29premier ministre
48:30voilà
48:30donc la décision judiciaire
48:32par exemple François Fillon
48:33condamnation
48:33faute d'avoir démontré
48:34la substance de l'emploi
48:35de Pénélope Fillon
48:36au-delà de quelques
48:36exemples d'activité
48:37le canard enchaîné
48:40relaxe
48:41au bénéfice du doute
48:42infraction impliquable
48:43pour François Fillon
48:44c'était un abus
48:46de biens sociaux
48:46sur la partie
48:48revue des deux mondes
48:49pour un avantage
48:50présumé à Marc Ladray
48:50de la charrière
48:51pour le canard enchaîné
48:52c'est un abus
48:53de sociaux
48:55un abus de sociaux
48:56oui
48:56un abus de biens sociaux
48:58écartés en l'absence
48:59d'avantage
49:00pour les deux dirigeants
49:01poursuivis en dépit
49:02de leur proximité
49:02avec les prévenus
49:03et tout est comme ça
49:04présence dans les locaux
49:06par exemple
49:06pour François Fillon
49:07on dit
49:07Pénélope
49:08absente de l'Assemblée Nationale
49:09et de la revue des deux mondes
49:10pas de carte
49:11de l'Assemblée Nationale
49:12signe de fictivité
49:13pour le canard enchaîné
49:15on dit
49:15personne ne l'a jamais vu
49:17à la rédaction
49:17c'est vrai
49:18mais le tribunal
49:18considère que cela
49:19n'était pas déterminant
49:20d'autres collaborateurs
49:22du canard enchaîné
49:23travaillaient aussi à distance
49:24et tout est comme ça
49:25donc je veux dire
49:26la justice
49:27si on peut s'en écarter
49:28ça sera mieux
49:30ça sera mieux
49:31j'ai aucun conseil
49:33à donner à quelqu'un
49:33mais si vous êtes
49:34François Fillon
49:34ou si vous êtes
49:35effectivement
49:37un dirigeant
49:37du canard enchaîné
49:38vous n'êtes pas traité pareil
49:39et comme par hasard
49:40les canards enchaînés
49:41il y a appel
49:42c'est tout
49:44mais bon
49:44j'exprime un point de vue
49:46je pense
49:46vous l'exprimez bien
49:48qui est partagé
49:49par le plus grand nombre
49:49alors on est très en retard
49:5021h02
49:51et je vois
49:52venez près de moi
49:53c'est là que vous êtes le mieux
49:56Gauthier Lebret
49:57vous allez bien Pascal ?
50:00écoutez ça va
50:01non
50:01je vais bien
50:02oui
50:02mais je partage
50:05ce que disait
50:06avec beaucoup d'émotion
50:07Henri Guénaud
50:08il y a une tristesse
50:09de voir notre pays
50:11dans cet état là
50:12voilà
50:13c'est tout
50:13vous allez en parler
50:15évidemment
50:16on va continuer la discussion
50:17dans un instant
50:18sur le rassemblement
50:20de soutien
50:20déjà
50:21à l'ancien président
50:22demain matin
50:22à l'appel de ses fils
50:24et on pourra évidemment
50:25parler à nouveau
50:26de ce qui s'est passé
50:27ce week-end au Louvre
50:27et de l'image
50:28qu'on renvoie à l'international
50:29un président incarcéré
50:30et les bijoux volés au Louvre
50:32le tout en quelques heures
50:34si avec ça
50:34mais si avec ça
50:35c'est pas tout à fait pareil
50:36si avec ça
50:37différence entre les deux
50:38oui mais vous êtes
50:39il y a une agence
50:40qui vous dégrade
50:42vous avez un président
50:43c'est à dire qu'on peut multiplier
50:44en fait
50:45ce qu'est la France aujourd'hui
50:47donc en miroir
50:48de ce que nous sommes
50:49ça peut effectivement
50:49nous inquiéter
50:50je vous remercie
50:51non mais je voulais dire
50:53entre le Louvre
50:54et l'incarcération
50:56il y a toujours
50:57une petite différence
50:58oui
50:59il y a un jugement
51:00oui
51:00qui n'existe plus
51:02comme vous le savez
51:03Stéphane Levar
51:06vous ressortez difficilement
51:08ce que les avocats
51:09vous disent
51:09en fait
51:10non
51:11en fait il existe encore
51:14puisqu'il est en prison
51:14puisqu'il va en prison
51:16donc voilà
51:17hélas
51:17Stéphane Levar
51:19était à la réalisation
51:20ce soir
51:21Mathéo était à la vision
51:22merci à Raphaël Lissac
51:23Lucas Consalves
51:24c'était là
51:25avec Benjamin Hannault
51:26et Pauline Trezert
51:27toutes les émissions
51:27seront retrouvées
51:28sur cnews.fr
51:30la parole est contradictoire
51:31en tout cas
51:32sur ce plateau
51:35et c'est ça
51:35qui importe
51:36c'est le seul plateau
51:38qui fait ça
51:39oui
51:39le seul plateau au monde
51:41non mais je n'ai jamais connu
51:43par exemple
51:44la France Inter
51:45des gens approuvant
51:46le jugement
51:47qui étaient confrontés
51:49à des gens
51:49n'ayant pas le même avis
51:50vous avez grandi
51:51oui
51:51je trouvais ça très bien
51:54merci Henri Guénault
51:56et merci de votre qualité
51:58de votre émotion
51:59et de ce que vous écrivez
52:01puisque je vous lis régulièrement
52:02et de cette hauteur de vue
52:04qui est la vôtre
52:05qui n'est pas si fréquente
52:06dans le monde politique
52:07d'aujourd'hui
52:07merci beaucoup
52:09monsieur
52:09Lebray
52:11Lebray
52:11Lebray
52:12Lebray
52:12dans une seconde
52:13c'est mon prénom
52:13et mon nom
52:13c'est mon nom
52:14c'est mon nom
52:15c'est mon nom
52:16c'est mon nom
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