- il y a 7 semaines
Ce jeudi 16 octobre, François Sorel a reçu Thomas Serval, PDG de Baracoda, Julien Villeret, directeur de l'innovation chez EDF, et Bruno Guglielminetti, journaliste et animateur de « Mon Carnet de l'actualité numérique ». Ils se sont penchés sur la hausse des enchères sur le rachat de SFR, la bataille des outils de génération vidéo IA, et le lancement de l'application Pixxle Places dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
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00:01Tech & Co, la quotidienne, le débrief de la tech.
00:05Allez, on est reparti pour une grosse demi-heure de débrief de la tech,
00:08et puis ensuite on aura encore des start-up qui vont venir pour nous parler d'IA,
00:11pour nous parler d'une carte à puce, menace quantique, ce sera dans la deuxième partie à 20h30.
00:16Mais tout de suite on retrouve évidemment nos débriefeurs Thomas Serval, PDG de Baracoda,
00:20Julien Villerey, directeur de l'innovation EDF, tiens, on vous retrouvera tous les deux au CES, début janvier.
00:25Mais on retrouvera aussi Bruno Gugliel-Minetti, qui est journaliste et animateur de mon carnet de l'actualité numérique en direct du Canada,
00:32et qui sera aussi avec nous au CES.
00:34Messieurs, on a beaucoup parlé d'Apple, vous pouvez retrouver tout ça évidemment en replay, en podcast,
00:39mais là on va parler de ce deal proposé par les opérateurs français pour le dépeçage de SFR.
00:44Alors c'est une offre inédite qui a été mise sur la table pour le rachat de SFR,
00:48les trois autres opérateurs français, Orange, Free, Bouygues Télécom,
00:51ont annoncé il y a quelques heures le dépôt d'une proposition commune.
00:56Première offre officielle qu'a reçue Patrick Drahi, 17 milliards pour 80% du groupe, qu'il a déjà refusé.
01:02Mais on va déjà écouter ce que nous en dit Mathieu Pech-Perti, il va nous dépeindre un peu les contours de cette offre,
01:07et on revient qu'elle a déjà été refusée, mais on a quand même un aperçu de ce qui peut se passer.
01:11C'est un véritable découpage et un partage de SFR par ses trois concurrents, Bouygues, Free et Orange,
01:17pour 17 milliards d'euros, une offre véritablement historique.
01:21Alors c'est surtout Bouygues qui va racheter le plus d'activités, notamment tout le réseau mobile de SFR,
01:27ainsi qu'une large partie de ses abonnés qui vont avec, les abonnés mobiles évidemment de SFR,
01:32la plupart également des clients entreprises, l'activité SFR Business, et évidemment des clients fibre.
01:37Free lui aussi est l'autre grand gagnant de cette opération, lui va surtout récupérer les clients low-cost de la marque Red,
01:43qui appartient évidemment à SFR, également des bouts du réseau fibre, des fréquences mobiles,
01:48également très importantes pour Free, pour faire passer la data, et puis il ne faut pas oublier Orange tout de même,
01:53qui malgré sa position de leader, d'opérateur historique, va aussi récupérer des clients mobiles pour remplir, rentabiliser,
02:00toujours plus possible son réseau mobile, ces trois acteurs tous vont se renforcer dans cette opération,
02:06qui vise, 13 ans après l'arrivée de Free Mobile, à revenir à un marché à trois opérateurs télécoms en France.
02:13Oui, trois opérateurs, on était tout jeunes quand il n'y avait que trois opérateurs.
02:17Mais on a connu ça !
02:18Même quand il y en avait qui, d'ailleurs, à l'époque.
02:22Julien, aujourd'hui directeur de l'innovation chez DF, tu as eu un parcours, tu es passé par la direction de la communication chez SFR à l'époque.
02:31Comment tu vois tout ça ?
02:34Cette offre que vient de nous décrire Mathieu Pêche-Perti a déjà été refusée par Patrick Drahi, lui il en veut 28 milliards.
02:42Là, si on évalue l'ensemble du groupe, c'est 21 milliards.
02:45Pourquoi l'offre est à 17 milliards ?
02:46C'est parce que, ce que vient de dire Mathieu, l'offre ne tient que sur 80% du groupe, c'est-à-dire XP-Fibre.
02:53Il y a plein d'entités dont ces trois opérateurs ne veulent pas.
02:57En tout cas, la partie de poker est lancée.
02:59Voilà, c'est exactement le bon terme.
03:01Il faut juste rappeler que, quand on est dans ce genre de négociation business,
03:03moi, j'ai connu la vente de SFR par Vivendi à Patrick Drahi.
03:07On était dans à peu près le même schéma.
03:09C'était Bouygues à l'époque qui voulait racheter SFR.
03:12On est dans le théâtre.
03:13Là, on est rentré dans la pièce de théâtre.
03:15Est-ce qu'il y a de l'égo ?
03:16C'est toujours des pièces de boulevard.
03:18Il y a les portes qui claquent.
03:19Je rentre par là et je sors par ci.
03:22Un jour, ça ne va pas.
03:23Un jour, ça va.
03:24Je refuse.
03:25Évidemment, tout ça, c'est du théâtre.
03:26Et c'est normal.
03:27C'est toujours la vie des affaires quand il y a ce genre de grandes opérations.
03:30Quand même, sur le fond, ce que ça pose comme difficulté ou comme question,
03:35d'abord, la valorisation.
03:36Comme tu l'as dit, évidemment, il faut mettre un prix sur l'actif.
03:39Alors, il y a le prix tel qu'on peut l'imaginer,
03:41la réalité de ce que les gens payent chaque mois,
03:42ce qui se retrouve dans les comptes, la rentabilité, etc.
03:45Et puis, il y a aussi la prime, ce qu'on appelle.
03:47Une prime, elle peut être reposée sur plein de choses.
03:49Par exemple, la prime à avoir moins de concurrence sur le marché.
03:52Parce qu'évidemment, ça permet de faire monter les prix.
03:53Et on sait que le marché français a une agressivité absolument colossale.
03:57Oui, mais ce n'est pas un marché extensible.
03:59Et c'est un marché, effectivement, qui est fini.
04:01Aujourd'hui, on peut très facilement s'abonner à des offres
04:03qui représentent du quasi illimité pour le client,
04:06à 9 euros, 6 euros, 7 euros.
04:08C'est vraiment très, très faible.
04:09Donc, il y a évidemment, combien ça coûte d'enlever de la concurrence sur le marché ?
04:13Ça, c'est déjà une première question.
04:15Combien ça coûte aussi de récupérer des clients dans un marché fini ?
04:18Parce qu'effectivement, on est à un taux de pénétration de 110-120% des cartes SIM.
04:21Je ne vais pas regarder les chiffres récemment.
04:22Enfin, en tout cas, on était à ça il y a quelques années.
04:24Donc, globalement, ça veut dire que tout le monde a un mobile, évidemment.
04:26Tout le monde en a...
04:27Plein de gens en ont même plusieurs.
04:28Donc, finalement, combien ça vaut de gagner des clients
04:31ou de récupérer des clients ?
04:32Là où, de toute façon, je n'aurais pas pu les gagner.
04:35Combien ça coûte aussi de rentrer sur un marché ?
04:37On disait que certains étaient plus intéressés par la clientèle entreprise.
04:40Par exemple, Bouygues Téléclub, en l'occurrence, pour les citer.
04:42Pourquoi ?
04:43Parce qu'aujourd'hui, ils sont moins bons que les autres.
04:45Ils ont beaucoup moins de clients entreprise.
04:47La clientèle entreprise est plus rentable.
04:48Donc, bref, il y a énormément de facteurs qui vont déterminer le prix.
04:52Donc, se dire ça vaut ci ou ça vaut ça,
04:54en fait, ça va valoir ce que, évidemment,
04:56les trois opérateurs sont prêts à payer,
04:58mais aussi ce que Patrick Drahi va être capable de lâcher
05:00parce qu'évidemment, il n'obtiendra pas le maximum de ce qu'il veut
05:03et les autres ne resteront pas à leurs 17 milliards.
05:05Et puis, rappelons qu'il y a Patrick Drahi,
05:07dans l'équation, il y a aussi des créanciers
05:08qui, eux, l'offre de 17 milliards,
05:11c'était plutôt, c'est un peu dans leur clou.
05:14Alors, eux, ils trouvent ça sympathique
05:15parce que déjà, ça fait une prime de plusieurs milliards
05:17par rapport à ce qu'il y a dans leur compte.
05:18Ils n'ont pas d'imperment à faire, comme on dit en finance.
05:20Mais enfin, néanmoins, s'ils ne savent plus, ils ne seront pas contre.
05:22Et les synergies, on parle de synergies,
05:25je crois que dans le...
05:26Vous pouvez lire l'article, d'ailleurs, de Mathieu Petsch-Perti
05:28sur le site de BFM Business.
05:29On parle de synergies 3, 5, 6 milliards.
05:32Les synergies, elles sont évidentes dans les télécoms.
05:34Pourquoi ? Parce que c'est un marché de coût fixe.
05:36C'est-à-dire qu'une fois qu'on a payé globalement
05:38les antennes, les installations, les data centers,
05:41tout le reste, c'est du coût variable.
05:42C'est-à-dire que si je gagne 100 000 clients,
05:44ça ne me coûte quasiment rien de servir les 100 000 clients.
05:46Donc, je vais amortir ma base de coût
05:48sur beaucoup plus de clients.
05:49Donc, c'est un marché où, très clairement,
05:51les synergies sont assez évidentes.
05:53Thomas ?
05:54Moi aussi, j'ai un passé dans les télécoms que je cache
05:56parce que ce n'est pas une malade dureteuse,
05:57mais il se trouve que j'ai participé
05:59à la création du régulateur des télécoms.
06:02Alors, en fait, tout c'est qu'on est en train de jouer,
06:06on est dans une pièce de théâtre,
06:07mais là, on est acte 1, scène 1.
06:09C'est-à-dire que quelque part, il va y avoir une offre
06:12et les acteurs privés...
06:12Là, on n'a pas encore découvert l'amende.
06:14Il va y avoir une offre, exactement.
06:16Il va y avoir une offre sur laquelle
06:17les acteurs privés vont se mettre d'accord.
06:20Si je me remets, d'ailleurs, à ce stade,
06:21elle est non-engageante, l'offre qui a été déposée
06:23par les opérateurs.
06:23Non-engageante ?
06:24Elle est non-engageante, ça veut dire
06:25qu'elle n'est pas contractuelle.
06:26C'est-à-dire que Patrick Drahi ne pouvait même pas dire
06:28« Ah ben, je la prends et vous êtes obligé de me payer. »
06:31Non, en fait, elle est ce qu'on appelle non-engageante.
06:33On est vraiment au tout début de l'acte 1, scène 1.
06:35Deuxième chose à se rappeler,
06:36Patrick Drahi a deux ans, sinon il perd sa boîte.
06:39Donc, quelque part...
06:40Avec 50 milliards de dettes.
06:42En fait, les créanciers lui ont donné deux ans
06:43pour vendre SFR.
06:45Si dans deux ans, il n'a pas vendu SFR,
06:47les créanciers possèdent la totalité de SFR.
06:49Donc, il ne peut pas gagner du temps comme ça ?
06:51En tout cas, tout le monde sait ça.
06:52Même les gens qui jouent à acte 1, scène 1,
06:54ils ont intérêt à ce qu'il y ait 3 ou 4 actes.
06:56Parce qu'il va être un peu moins chiant
06:57dans quelques mois.
07:01En tout cas, lui, il n'aura plus rien à la fin
07:03si jamais il ne la converge pas.
07:04Donc, lui, il a vendu à ses créanciers.
07:06Laissez-moi diriger mon groupe,
07:08je vais vous trouver le meilleur prix.
07:09Mais il faut bien savoir qu'il joue avec...
07:11Enfin, la pliasse a une durée finie.
07:13Donc, les actes qu'il va y avoir après,
07:15et c'est les plus importants,
07:16parce qu'on peut se retrouver,
07:18un peu comme on a vu dans la dissolution,
07:19dans un cadre où on va avoir un accord
07:23entre acteurs privés
07:23qui ne convient pas aux 3 autres personnes
07:26qui vont regarder.
07:27Qu'est-ce qu'il va regarder pour que ce deal arrive ?
07:29D'abord, l'ARCEP,
07:30qui est l'organisme de régulation des télécoms.
07:32Lui, il est plutôt d'accord,
07:33à une seule condition,
07:34qu'il n'y ait pas de dégradation
07:36de la qualité de service pour les utilisateurs.
07:37Et puis de hausse brutale, j'imagine.
07:39Non, non, ça, c'est pas le premier des choses
07:41qu'il va regarder.
07:42Est-ce que...
07:43Parce qu'en fait, en France,
07:44on est un des pays où les télécoms
07:47coûtent le moins cher,
07:48la concurrence a fait son oeuvre,
07:49mais donc, quelque part,
07:50lui, il va dire,
07:51est-ce que...
07:53il va regarder les prix,
07:54mais il va surtout regarder la qualité de service,
07:55le rapport qualité-prix.
07:57Donc, dans une économie de coût fixe,
07:58il faut faire attention
07:59que ça ne soit pas sur le dos des clients.
08:01Ça, c'est le régulateur qui va le voir.
08:03Et donc, si le deal financier,
08:04il est un peu trop patridraïesque,
08:06c'est-à-dire,
08:07il y en a qui prend tout l'argent
08:08et puis les consommateurs,
08:09ils ne retrouvent rien,
08:10ça va être retoqué par l'ARCEP.
08:12Deuxième régulateur qui va regarder,
08:14et là, ça dépend de comment le jeu va se passer,
08:17ça va être l'acteur de la concurrence.
08:19L'autorité de la concurrence.
08:20L'autorité de la concurrence.
08:20M. Coeuré.
08:21Et à la fois à Paris et à Bruxelles.
08:23J'y viens.
08:24Le français.
08:25Alors, la question, c'est,
08:26qui s'en occupe ?
08:27Et là, il y a un conflit de compétences.
08:29Tout dépend quel est l'acteur
08:30qui va être le leader.
08:31Pourquoi c'est Bouygues qui commence ?
08:32Parce qu'en fait,
08:33si c'est Bouygues,
08:34c'est un acteur français,
08:35c'est le français qui va regarder.
08:37Si c'est un autre qui prend le lead,
08:38ça va être une compétence européenne.
08:40Si c'est Free,
08:40qu'un acteur européen,
08:42si c'est Orange,
08:43qu'un acteur européen.
08:44Et donc, quelque part,
08:45dans ce jeu,
08:46pourquoi c'est Bouygues
08:47qui prend la part du lion ?
08:48Parce que c'est le seul
08:49qui peut le faire
08:50dans une régulation franco-française.
08:52Ça, c'est très important
08:53parce que ça fait quand même
08:54qu'on sait
08:54qu'il est l'acteur principal
08:55de la pièce.
08:57Ça ne peut pas être Free,
08:59sinon,
08:59c'est un scrutin européen.
09:01Et le problème,
09:02c'est qu'en Europe,
09:03on n'a pas encore
09:04totalement convergé
09:05sur le fait
09:06qu'il était OK
09:07que le nombre
09:08d'opérateurs.
09:11On a 27-28 opérateurs.
09:13Voilà.
09:13Mais il y a
09:14une tendance
09:15à Bruxelles maintenant
09:16de se dire
09:17qu'il faut des acteurs
09:18industriels européens.
09:19Mais on a encore
09:20une sorte de lutte
09:21aujourd'hui
09:21au niveau philosophique
09:22entre la culture
09:23anglo-saxonne
09:24qui est la concurrence
09:25et ça, c'est bien.
09:27Et puis la culture
09:27industrielle souveraineté
09:28qui est dire
09:29qu'il faut des gros
09:29qui se concentrent.
09:31Et donc,
09:31il faudrait,
09:32en tout cas,
09:32le gouvernement français,
09:33les Français
09:34et les créanciers français
09:35ont intérêt
09:36à ce que ce soit
09:36une solution franco-française
09:38pour que l'Europe
09:38n'y aille pas
09:39mettre son nez.
09:40Puis après,
09:41le troisième élément,
09:43ça c'est l'élément exogène,
09:45c'est qu'aucun homme politique,
09:47parce que quelque part
09:47il y a Orange,
09:48etc.,
09:49ne peut accepter
09:50qu'une opération
09:52se fasse
09:53dans un cadre inflationniste.
09:56C'est-à-dire que quelque part,
09:57il va falloir éviter
09:58que les prix montent,
09:59donc la concurrence
09:59va le regarder,
10:00mais aussi les politiques
10:01ne seront pas d'accord
10:02et il ne faut pas oublier
10:03qu'Orange est détenue
10:03à encore 20%,
10:05en tout cas contrôlée
10:06par l'État
10:06et que si jamais
10:07ça converge vers un système
10:09où tout le monde
10:10se met d'accord
10:10pour faire des trucs
10:12à 40 euros pièce,
10:13il y a la concurrence
10:14mais il y a aussi
10:15les hommes politiques
10:15qui vont mettre leur nez
10:16à la fin de la tambouille.
10:17Donc,
10:18on a au moins 4 actes.
10:19Et puis,
10:20on a un petit prologue
10:21quand même,
10:21je trouve qu'il faut le rappeler,
10:22c'est qu'on a quand même
10:233 acteurs qui sont ravis
10:24sur un terrain d'entente.
10:25On n'avait jamais vu ça non plus.
10:26Et ça,
10:27c'est très rapidement
10:27pour revenir à la parole.
10:28Juste pour dire,
10:29oui,
10:29c'est le choc,
10:30ça,
10:30donc tout le monde évidemment
10:31parle que de cette offre-là
10:32parce que c'est le choc.
10:33Il peut y avoir d'autres offres.
10:34Il y a d'ailleurs
10:35des pays émiratis
10:37qui envisagent
10:37de faire des offres sur SFR,
10:38il y a des fonds d'investissement
10:39qui pourraient revenir,
10:40donc il ne faut pas imaginer
10:41que ça ne soit
10:42que cette offre commune
10:43qui soit sur la table
10:44pour Patrick Drahi.
10:45Alors justement,
10:46Bruno,
10:46comment tu regardes ça
10:47avec mon carnet numérique
10:48ou tu en parles,
10:49bien entendu?
10:50Oui,
10:50c'est justement,
10:51ce que ça fait dans le fond,
10:53cette offre-là,
10:54c'est que ça ouvre
10:55les négociations
10:57et moi,
10:57ce qui m'intéresse
10:58de voir,
10:59c'est qui va venir
11:01présenter d'autres choses.
11:02Est-ce qu'il va y avoir
11:02des télécoms européennes?
11:04Est-ce qu'il va y avoir
11:05des gens de l'étranger
11:06du continent?
11:07J'ai l'impression que oui
11:08parce qu'il y a
11:08une belle propriété.
11:09C'est une occasion
11:10pour certains
11:11d'essayer de mettre le pied
11:12sur le continent européen
11:14ou de raffermir leur présence
11:15parce qu'ils sont présents
11:17dans d'autres aspects
11:18du numérique
11:19en France et en Europe.
11:22On est vraiment,
11:23puis la comparaison
11:24avec la pièce de théâtre
11:25était tout à fait bonne.
11:27On est vraiment
11:28au premier acte.
11:29Les comédiens
11:30sont arrivés sur la scène
11:31et là,
11:32ça va se jouer.
11:33Alors,
11:33ce n'est pas vraiment
11:33une surprise
11:34de voir qu'un refus
11:34à cette première présentation
11:37parce que dans le fond,
11:38tout va se jouer
11:39par la suite.
11:41Thomas ?
11:41D'abord,
11:42il faut savoir
11:42que ce n'est pas nouveau
11:43et ils se sont déjà
11:43mis d'accord
11:44sur un projet
11:44qui s'appelait
11:44Jardiland
11:45il y a trois ans.
11:46Il n'est pas abouti.
11:48Donc,
11:48quelque part,
11:48ils ont déjà discuté
11:50plusieurs fois
11:51de mettre...
11:52Derrière,
11:53il y a un enjeu industriel
11:54en fait.
11:56Ce qui change
11:56un petit peu
11:56quand même
11:57en termes de personnalité,
11:58c'est qu'aujourd'hui,
11:59c'est Olivier Roussa
12:00qui dirige Bouygues.
12:01À l'époque,
12:02on avait Martin Bouygues,
12:03il y avait des liens un peu...
12:04C'était la famille
12:05qui...
12:05Olivier Roussa
12:06restait le PDG
12:06de Martin Bouygues.
12:07C'était un sujet
12:08capitalistique.
12:09Mais dans les personnalités,
12:10tu vois...
12:11La difficulté pour Bouygues
12:12à l'époque,
12:13c'était qu'il venait
12:13de faire l'opération
12:14Equance
12:15et quelque part,
12:16comme c'est un business
12:16familial bien géré,
12:18il fallait avoir
12:18les cash flows
12:19pour pouvoir avaler
12:20un bébé
12:21à 10 milliards.
12:23Je ne sais pas
12:24si on veut rentrer
12:24dans le débat.
12:25Le débat quand même
12:26qui va être de savoir...
12:28On sait en général
12:31qu'à 4 opérateurs,
12:33le premier prend 60%
12:34de la plus-value,
12:35le deuxième,
12:36enfin de la plus-value,
12:36de la marge générée
12:37par le truc,
12:38et que le quatrième
12:39n'est pas viable
12:39sauf régulation.
12:41Et on l'a un peu démontré
12:43dans beaucoup de pays,
12:44ce qui fait que là,
12:45on est dans un truc
12:46où est-ce qu'on veut
12:47créer une industrie
12:47de télécom
12:48et donc permettre
12:49à des acteurs
12:49industriels et télécom
12:50de servir de pôle
12:51de consolidation
12:51ou est-ce qu'on veut
12:53jouer le consommateur
12:54avant tout,
12:55maintenir des acteurs
12:56relativement petits
12:56et ça,
12:58on passe notre vie
12:59à...
13:00C'est vraiment
13:00toutes les contradictions
13:01de l'Europe
13:01aujourd'hui en ce moment.
13:02Oui,
13:03et Julien,
13:03lorsqu'on voit
13:04ce qui est fait
13:05dans l'IA,
13:06on se dit,
13:06là,
13:06il y a un moment
13:06où il va falloir
13:07qu'on joue l'industrie.
13:10Alors,
13:10il ne faut pas
13:10au détriment du consommateur,
13:12mais là,
13:12quand on voit
13:12les milliards engagés
13:13dans tout un tas
13:14de domaines,
13:14l'IA,
13:14le cloud,
13:15etc.
13:15Mais c'est la question
13:16qui est vraie
13:16d'ailleurs,
13:16tout un tas de secteurs,
13:18pas que le secteur
13:18de la technologie
13:19et des télécoms,
13:21mais pardon,
13:23je ne sais pas
13:23cet exemple-là,
13:24tout le monde le connaît,
13:24donc désolé si je le répète,
13:25mais enfin,
13:26aux États-Unis,
13:26le grand pays
13:27de la concurrence,
13:28ils ont toujours favorisé
13:29trois ou puis quatre opérateurs
13:31et ils ont bloqué le marché
13:32pour tous les entrants
13:33sur la téléphonie
13:34et sur les télécoms.
13:35Les prix aujourd'hui
13:36sont autour de 60-80 dollars
13:38pour un forfait
13:38qui vaut 10 dollars en France,
13:4015 dollars en France.
13:41Donc,
13:41il y a des pays
13:42qui ont su protéger
13:43leurs industries.
13:45L'Europe ne l'a pas fait.
13:46Et c'est vrai
13:46sur plein d'autres aspects.
13:47Voilà,
13:48rendez-vous
13:48dans les jours qui viennent
13:50pour l'acte 1 scène 2
13:51parce qu'on l'a compris,
13:53on est parti
13:53pour de longs feuilletons.
13:56On pense que tout ça,
13:57on aboutira
13:58au printemps,
13:59printemps,
13:59été 2020,
14:01si on va tout ça.
14:01Puis le découpage,
14:02après,
14:02il y a le découpage technologique
14:03aussi,
14:04enfin,
14:04par exemple,
14:05voilà,
14:05ça n'est pas aussi simple.
14:06Autre sujet,
14:07je voulais vous entendre,
14:09les amis,
14:09sur ce sujet-là.
14:10Je vais démarrer
14:10avec Bruno,
14:11avec toi Bruno,
14:12Guilherme Netti
14:13au Canada.
14:15La bataille des outils
14:16de génération vidéo.
14:18Il y a,
14:18alors,
14:19évidemment,
14:19on a vu
14:20la première version
14:20de Sora.
14:21La Sora 2 est arrivée.
14:22Impressionnant,
14:23on n'arrête pas
14:24d'en parler.
14:24Malheureusement,
14:25on ne peut pas
14:25beaucoup le tester
14:26en Europe.
14:26Il faut un abonnement,
14:27c'est un peu compliqué.
14:29Il y a VO3.1
14:30qui vient de sortir.
14:30Il y a Microsoft aussi
14:31qui a son outil
14:32MEI Image One.
14:35Il y en a certainement,
14:36ils nous pardonneront,
14:37des Français,
14:38il y a des petites boîtes
14:39qui sont en train
14:40de monter tout ça.
14:41Qu'est-ce qui se passe
14:42pour toi Bruno ?
14:44Est-ce que
14:44on est...
14:46Puis qu'est-ce que
14:47sont ces outils ?
14:48Est-ce que c'est
14:48de l'assistance créative ?
14:49Est-ce que ce sont
14:49des moteurs
14:50de production autonome ?
14:51Comment il faut les voir ?
14:53C'est intéressant
14:54de faire la différence
14:55comme ça.
14:56Pour le moment,
14:57il y a vraiment
14:57un positionnement
14:58par rapport à être
14:59un assistant
15:00à la création
15:00ou à la modification.
15:03Et je pense
15:04qu'il n'y a pas
15:04une semaine
15:05qui se passe aujourd'hui
15:06sans qu'il y ait
15:07un nouvel outil
15:07de genre-là
15:08qui arrive.
15:09Sauf qu'évidemment,
15:09ce qui marque le paysage,
15:11c'est quand des gros joueurs
15:13arrivent avec leur version
15:14et les intègrent
15:15au sein de leur écosystème.
15:17Tu le mentionnais,
15:18il y a VO3
15:20qui est sorti
15:21il y a quelques mois.
15:22Là, cette semaine,
15:23on voyait arriver
15:23VO3.1
15:24qui arrive
15:26avec des outils
15:27qui permettent
15:28d'aller plus loin.
15:29Simplement,
15:30VO3 permettait
15:31de faire
15:32à la fois des images
15:34qui avaient du son,
15:34formidable,
15:35mais là,
15:37ce qu'on arrive,
15:37c'est carrément
15:38de prendre la voix
15:39de quelqu'un.
15:39D'ailleurs,
15:40ça a été intégré
15:41au service Agen,
15:42qui est un des joueurs
15:43dominants
15:44dans le domaine
15:44de la création vidéo
15:46avec l'IA.
15:47Et donc,
15:48ça permet
15:48de prendre
15:49le visage
15:49de quelqu'un
15:50à partir d'une photo,
15:52d'en créer une vidéo
15:53et de prendre sa voix
15:54et de l'intégrer
15:55dans la vidéo
15:56et par la suite,
15:57de faire des suites,
15:58alors des épisodes
15:59d'une même scène,
16:00ce qui était encore
16:01un peu difficile
16:02avec d'autres outils.
16:04Et puis aussi,
16:04c'est la possibilité
16:05de faire des vidéos
16:06qui sont plus longs,
16:07parce que jusqu'à maintenant,
16:08on était limité
16:09dépendamment des outils
16:10de 6 à 9 secondes
16:11et là,
16:12on vient de dépasser
16:13la minute.
16:14Alors là,
16:15on commence à penser
16:16à des outils
16:17qui peuvent être intéressants
16:18et qui pourraient
16:19probablement
16:20commencer à embêter
16:21les gens
16:21qui font dans le court-métrage
16:22parce qu'on va arriver
16:24avec des offres
16:25totalement virtuelles,
16:27faciles à piloter
16:28et pour peu de frais.
16:30Et ça,
16:30Google vient de décider
16:32de l'intégrer
16:33un peu partout
16:33dans son écosystème.
16:34Puis parallèlement,
16:36ce qu'on a vu arriver,
16:37c'était hier,
16:38si je ne me trompe pas,
16:38du côté de Microsoft,
16:40eux arrivent
16:41un peu en retard,
16:42mais arrivent quand même
16:42avec un outil
16:43qui vaut la peine
16:43d'être regardé.
16:45C'est leur outil
16:47de génération,
16:48image 1,
16:49qui permet, lui,
16:50de faire vraiment
16:51dans le photoréalisme
16:52et c'est vraiment impressionnant.
16:54Et là,
16:55on est vraiment
16:56dans la virtualité
16:57la plus complète
16:58et dans un contexte
16:59au niveau de l'information,
17:01ça commence à être difficile
17:02et qu'il y a énormément
17:03de gens
17:04qui commencent à craindre
17:05la désinformation
17:06dans leur quotidien.
17:07Avec des outils comme ça,
17:08évidemment,
17:09on peut passer
17:09au pire des scénarios
17:10parce qu'on peut créer
17:11tout ce qu'on veut,
17:13que ce soit
17:14dans le positif
17:15ou dans le négatif,
17:16mais ces outils-là
17:17commencent à prendre
17:18leur place.
17:19Vous avez un outil
17:20comme ça de modification
17:21qui vient d'arriver maintenant.
17:22J'utilisais Paint
17:23sur Windows
17:25la semaine dernière
17:26et j'ai découvert
17:27que maintenant,
17:27je pourrais faire
17:28de la modification,
17:29un peu comme on peut le faire
17:30avec nos téléphones,
17:31comme on peut le faire
17:32avec des outils professionnels.
17:33maintenant,
17:34avec le petit logiciel Paint
17:36qui était la base
17:38du montage
17:40ou d'images
17:41dans Windows,
17:42maintenant,
17:43on peut utiliser
17:43des outils d'IA
17:44pour modifier des photos.
17:46C'est vous dire
17:47comment on est vraiment
17:47en train de rentrer ça
17:48dans le creux
17:50des systèmes d'opération.
17:53Et pendant ce temps-là,
17:54pour faire un clin d'œil
17:55à ce dont on parlait
17:55dans la dernière demi-heure,
17:56à pour les polos,
17:59à pour les capesins
18:00avec aussi.
18:01On va boucler tout ça.
18:02Mais c'est vrai
18:02que c'est hyper intéressant
18:03parce qu'on le voit
18:05sous l'angle un peu humoristique.
18:06Un guépard qui fait la course
18:07avec un coureur de 100 mètres,
18:10il y a tout un tas de choses.
18:12Moi, il y en a même une,
18:13j'ai cru qu'elle était vraie,
18:14c'est quelqu'un qui est aux toilettes
18:15dans un chalet,
18:16tout d'un coup,
18:16il y a un cerf qui passe,
18:17il y a un ours qui arrive derrière
18:18et puis on voit
18:20que tout ça,
18:21quand on regarde bien,
18:21on voit que tout ça est monté.
18:22Mais donc,
18:23il y a ces enjeux de créativité,
18:25il y a ces enjeux d'éthique,
18:26de, enfin voilà,
18:28tout ce qui concerne
18:28le droit à la transparence,
18:29les enjeux culturels,
18:30sociétaux,
18:31des enjeux technologiques
18:32parce que tout ça,
18:32ça brûle aussi beaucoup d'énergie.
18:35La convergence des modèles aussi,
18:36est-ce que c'est pour la pub,
18:37le cinéma ?
18:38Je veux dire,
18:39on a énormément de questions
18:40sur tout ça.
18:41Il y a absolument tout ça,
18:42donc tu as tout dit,
18:43je n'ai rien à rajouter là-dessus.
18:44Je vais rajouter juste un point
18:45parce que pour moi,
18:46c'est peut-être l'enjeu majeur,
18:48en tout cas moi,
18:48c'est celui qui me frappe le plus
18:49ces derniers jours,
18:50c'est aussi la capacité
18:51totalement transformative
18:52en termes de business,
18:53c'est-à-dire que si on prend,
18:54c'est peut-être l'effet
18:55Fidjissimo d'ailleurs
18:56qui est arrivé chez OpenAI
18:57qui est spécialiste du produit
18:59pour le dire autrement
19:00et OpenAI,
19:00ils sont quand même très forts
19:01pour réussir à faire des produits,
19:02ils prennent une techno
19:02et ils en font un produit.
19:03Fidjissimo qui a pris la tête
19:03de toute la division commerciale,
19:05on va dire business.
19:06Parce que Sora 2,
19:07Sora 2 en fait,
19:08c'est un produit incroyable,
19:10c'est un réseau social entertainment
19:11comme ils l'appellent,
19:12social entertainment en anglais,
19:13je ne sais pas comment
19:13on le dira en français,
19:14mais enfin d'amusement social.
19:16En gros,
19:17c'est probablement le produit
19:18qui est en train,
19:19alors je ne dis pas
19:19que ça va être totalement salarisé,
19:21mais qui est en train
19:22de détrôner en termes d'usage
19:23en ce moment,
19:24TikTok et les reels d'Instagram
19:25aux Etats-Unis.
19:26Il est numéro 1
19:27en téléchargement sur l'Apple.
19:28Il y a eu plus de succès
19:29que ChatGPT.
19:30C'est absolument incroyable,
19:32c'est-à-dire qu'aujourd'hui
19:33aux Etats-Unis,
19:34les jeunes ont quitté TikTok
19:35au quotidien
19:36et font des vidéos avec Sora,
19:38mettent leurs amis,
19:39regardez bien leurs amis, etc.
19:40C'est bien que Donald Trump
19:40et Xi Jinping
19:41sont sur TikTok.
19:44Deux semaines,
19:45qu'il y aurait un produit
19:46qui soit plus utilisé
19:47aux Etats-Unis
19:48que TikTok.
19:49Alors, je ne dis pas
19:49que ça va durer,
19:50on ne sait pas tout ça
19:51et on verra bien,
19:52mais il y a quand même
19:53une force derrière
19:54ces outils d'IA aussi,
19:55c'est quand on en fait des produits,
19:56ça peut complètement
19:57transformer le marché.
19:59Je pense que je vais
19:59remonter exactement sur ça.
20:00En fait,
20:01ce qui est en train
20:02de se passer,
20:03c'est qu'il y a la technologie,
20:04il y a les produits
20:04et les boîtes qui réussissent,
20:06c'est les boîtes
20:06qui vendent des produits,
20:07les boîtes qui échouent,
20:09c'est les boîtes
20:09qui font des technologies.
20:10On n'a jamais acheté
20:11de technologies,
20:11on achète des produits,
20:12on utilise des produits
20:13et donc,
20:14il est clair
20:15qu'OpenEye a appris
20:17alors qu'ils ont quand même
20:19un modèle économique
20:19qui ne passe pas.
20:20Donc, il ne faut pas oublier
20:21que tout ce qu'on est en train de voir,
20:22c'est quand même
20:23de la subvention
20:24par l'épargnant américain
20:25de joujoux
20:26qui font marcher
20:27des serres
20:28à côté des coureurs.
20:30On rappelle tout ça,
20:31pour nous,
20:32on ne peut pas encore utiliser,
20:33quand même si ce serait payant,
20:34c'est impossible
20:35de le rentabiliser.
20:36Donc, quelque part,
20:37aujourd'hui,
20:37on est en train de vivre
20:38comme dans toutes les belles
20:39transformations,
20:40une subvention majeure
20:42par l'actionnaire américain
20:43ou en tout cas
20:44les fonds de pension saoudiens
20:45d'un joujou technologiste
20:47en pleine transition.
20:48Donc, on a le point de départ,
20:50on peut générer des films,
20:51on n'a pas du tout
20:52le point d'arrivée.
20:53Il est clair que
20:54OpenEye
20:55sortait extrêmement bien
20:56parce qu'il a fait
20:57un nouveau Tchad GPT
20:58au sens où
20:59il a créé un nouveau produit
21:00et en fait,
21:01derrière trois technologies,
21:02on ne se souvient pas,
21:03mais il y avait YouTube
21:04et puis il y avait Dailymotion
21:05qui se souvient encore.
21:06Nous, on est des vieux,
21:07mais tout d'un coup,
21:08si vous avez la marque
21:09qui est associée à la technologie,
21:10qui s'identifie dans la tête
21:11des consommateurs
21:12pour driver une audience,
21:14c'est là que vous avez un business.
21:15Et donc, en fait,
21:16ce qu'est en train de faire OpenEye,
21:17c'est qu'il est dans sa lutte
21:18pour sa survie
21:19et ça passera par des produits
21:20de la monétisation.
21:21On en a parlé un petit peu avant.
21:23Et donc, je pense qu'il faut voir
21:24derrière ces apports technologiques,
21:26cette lutte à mort
21:27qui va se terminer
21:28quand il n'y aura plus d'argent,
21:29c'est-à-dire dans 6-12 mois.
21:30Non, mais c'est
21:31pour voir
21:32quand la mer se retire,
21:33qu'est-ce qu'il y a
21:34qu'est-ce qu'il y a maillot dedans.
21:35Ouais, qu'est-ce qu'il y a maillot dedans.
21:36Et donc,
21:37c'est une question
21:38de vie ou de mort
21:38pour OpenEye.
21:41C'est une question
21:41de relevance pour Google.
21:43C'est un nice to have
21:44pour Microsoft.
21:45Et ce n'est pas encore,
21:47pour Apple,
21:48un enjeu.
21:49Bruno,
21:50je vais lever le doigt.
21:51Je veux juste mentionner
21:52que la compétition
21:53est quand même féroce
21:54parce que
21:55dans le cas de Sora 2,
21:58moi, je l'utilise
21:58et c'est disponible aussi
21:59au Canada.
21:59mais parallèlement,
22:02il y a une semaine
22:03auparavant,
22:05Meta avait sorti Vibes.
22:06On n'en parle plus.
22:08Et ça fait exactement
22:09la même chose,
22:10mais on n'en parle pas.
22:11Donc, il y a vraiment
22:12ces changements.
22:12Et puis, derrière,
22:13on va voir tout ce qui
22:14va être engagé
22:14autour de vidéo entorielle,
22:18interaction avec l'utilisateur.
22:19C'est subventionné.
22:20Je crois que les gens
22:20ne se rendent pas compte
22:21à quel point
22:21une vidéo,
22:23ça doit coûter
22:24peut-être 3 000 euros.
22:26Je n'ai pas fait le calcul,
22:27mais il faudrait le faire.
22:28Entre le montant
22:29d'investissement,
22:29c'est totalement subventionné.
22:31On se marre,
22:31mais c'est subventionné.
22:33Bruno, je te laisse
22:34la parole.
22:35Il te reste une minute
22:35pour juste nous parler
22:36d'un...
22:37C'est Pixels
22:37avec deux X,
22:38P-I-X-X-L-E
22:40qui lance Pixels Placis
22:42pour miser sur
22:42l'expérience locale.
22:44Exactement.
22:45Et je voulais juste
22:46saluer l'initiative
22:47et en parler
22:47parce que dans le contexte
22:49où on parle beaucoup
22:50de souveraineté numérique,
22:51on cherche un peu
22:52des exemples
22:53et il y a les gens
22:54de Pixels
22:54qui ont décidé
22:56de présenter,
22:57de monter un écosystème
22:58qui est très...
22:59C'est en France
23:00et à la limite,
23:01ça va desservir l'Europe.
23:02Mais l'idée là-dedans
23:03avec Pixels Placis,
23:04c'est de permettre
23:05un peu de faire
23:06ce que Google Maps
23:07et Google Local font,
23:08c'est-à-dire de permettre
23:09autant aux communautés,
23:11aux organisations
23:12et évidemment aux utilisateurs
23:15d'avoir de l'information
23:16sur leur localité.
23:18Alors,
23:18plutôt que d'aller chercher ça
23:19ou de diffuser ça
23:20sur Google Maps
23:21ou Google Local,
23:22eux,
23:23offrent une interface
23:23qui est beaucoup plus simple
23:25et qui fonctionne
23:25sur Apple
23:26et sur Android
23:27et qui permet donc
23:29à des communes,
23:30à des plus grandes villes
23:32d'offrir de l'information.
23:34Même chose pour les commerçants,
23:35il faut être présent
23:36et tout l'entourage,
23:38tout l'écosystème de ça
23:39est natif de l'entreprise
23:42et ce qui est intéressant,
23:43c'est qu'il n'y a aucune data
23:44qui est prise
23:45de la part des utilisateurs,
23:46tout reste en local.
23:48C'est vraiment
23:48un beau cas d'espèce
23:50et je trouve que
23:51dans un contexte
23:51où on cherche
23:52des alternatives
23:53qui sont locales,
23:55vous avez en France
23:56Pixel Plus
23:57et je pense
23:57que ça vaudrait la peine
23:58de regarder ça.
23:58Eh bien,
23:59on va suivre ça.
23:59Merci de nous en avoir parlé.
24:01Donc,
24:01on en parle
24:01dans mon carnet numérique.
24:02Merci Bruno Gugliel-Minetti,
24:04journaliste animateur
24:05de mon carnet
24:06de l'actualité numérique
24:08depuis le Canada.
24:10On te retrouvera bientôt.
24:11Je crois que vous voyez
24:11avec François
24:12parce que François Sorel
24:14part avec la Bénéim
24:15à voir notamment Amazon.
24:17Il fera un tour
24:17à Silicon Valley
24:18dans quelques jours.
24:19Ils te rencontreront là-bas
24:20et on donnera
24:21l'occasion
24:22de te retrouver
24:23ici sur ce plateau
24:24avec,
24:26merci,
24:27Thomas Serval,
24:27PDG de Barracuda
24:28et Julien Videret,
24:29directeur de l'innovation de Dev.
24:30C'était passionnant.
24:31Merci.
24:31Merci.
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