00:00Good morning business, le pitch.
00:03Il est 6h15 sur BFM Business et sur RMC Live.
00:06Le pitch ce matin, c'est avec Jean Cramars.
00:08Bonjour, vous êtes le fondateur et directeur général de Mieux.
00:11Une minute pour pitcher et en débrief.
00:13Bonjour, merci de votre invitation.
00:16Mieux, c'est une entreprise qui vend des check-up santé aux entreprises.
00:20Pourquoi on s'appelle Mieux ?
00:21Parce qu'on veut déjà faire mieux dans la profondeur des analyses
00:26que l'on va faire pour analyser les risques laitaux des gens qui viennent nous voir.
00:32Profondeur des analyses, ça veut dire avoir des scanners, des IRM,
00:36des analyses biologiques extrêmement poussées.
00:39Mieux aussi parce qu'on s'adresse souvent à des dirigeants dans le temps qu'ils passent avec nous.
00:44Donc, ce concentré de technologies, on le fait tenir en 3 heures maximum.
00:50Mieux parce qu'on les accompagne à l'issue du bilan.
00:53C'est-à-dire que pendant 100 jours, on leur prend les rendez-vous complémentaires qui sont nécessaires.
00:58On les met en contact avec des coachs ou des diététiciens s'il faut qu'ils se remettent un peu en forme.
01:04Et puis mieux à cause de notre modèle, puisqu'on a un modèle de type plateforme
01:10qui nous permet d'apporter ces bilans le plus loin possible et pas juste à Paris
01:14et de travailler avec des cliniques partout en France.
01:17Alors, clairement, vous vous adressez aux dirigeants.
01:19Ce n'est pas pour tous les salariés, c'est-à-dire que ce sont les boîtes qui payent ça pour leur comex ?
01:23On a un modèle où, en général, on démarre par le comex.
01:27Parfois même uniquement par le PDG qui dit « je vais essayer ».
01:31Et puis derrière, il nous dit « vous m'avez trouvé un truc grave,
01:34vous m'avez changé la vie littéralement parce que grâce à vous,
01:37cette maladie cancer, maladie cardiovasculaire qui aurait pu me tuer,
01:41on l'a détectée à temps et on a évité qu'elle prenne des proportions catastrophiques. »
01:46Je voudrais en faire profiter plus de gens dans mon entreprise.
01:50Combien de fois c'est arrivé ça ?
01:5280% des fois.
01:54Ah quand même !
01:5580% des fois, vous avez trouvé une maladie grave.
01:57Non, ça part son salarié !
01:5810% des fois, on détecte une maladie grave.
02:02Je dis combien de fois ça ?
02:0380% des fois, le patron dit « vous m'avez rendu un service extraordinaire
02:09et je voudrais étendre ».
02:12Parfois ça démarre par son comité de direction,
02:14mais très souvent, il est temps à tous ses salariés âgés par exemple.
02:19Et on le permet parce qu'on a une gamme qui va de 350 à 3500 euros environ.
02:23Donc, on peut tenir un budget de prévention.
02:26C'est ça, en fait, plus on est vieux, plus c'est cher en fait,
02:28parce que plus il y a d'examens.
02:29Je regardais sur votre site et c'est vrai que c'est très très poussé.
02:31Moi, j'ai découvert des examens que je ne connaissais pas.
02:34Donc, il y a l'échodoplaire des troncs supraortiques,
02:36l'échographie thyroïdienne, le scanner thoracot,
02:39abdominopédiaire.
02:41Moi, en tant qu'hypocondriaque, là, je vais dire « génial, j'ai envie de faire tout ça ».
02:44Et en même temps, en y réfléchissant un petit peu, je me dis
02:45« alors c'est formidable pour trouver effectivement des choses qu'on n'aurait pas détectées,
02:49mais est-ce que ça ne risque pas de générer de l'anxiété aussi ? »
02:52Parce que sur tous ces examens, avec tous les bilans sanguins, etc.,
02:54on va forcément trouver un petit truc qui ne va pas,
02:57même si en réalité, il n'y a pas forcément de gravité derrière.
03:00Alors, en fait, ce que vous dites est très juste,
03:04c'est la gravité de ce qu'on a est, hélas, très souvent liée à l'âge.
03:10Quand on vieillit, on est plus malade.
03:13Et donc, on ne va pas souvent trouver 10%, c'est énorme,
03:18mais ce n'est pas tout le temps.
03:20Mais les gens veulent aussi en avoir le cœur net.
03:21C'est très rassurant de se dire « au fond, tout va bien »,
03:25ou il y a des petites choses qui vont se corriger avec des médicaments,
03:27ou il y a des choses qu'on va corriger en faisant un peu plus de sport, par exemple.
03:31Savoir que ça va ou savoir que ça ne va pas,
03:33pour un chef d'entreprise, c'est colossal comme information.
03:36Vous avez une plateforme, vous utilisez l'IA,
03:38à quel niveau ça intervient ?
03:40Ce qui est très important, c'est que notre IA,
03:43elle sert à structurer les données.
03:45Toutes ces informations éparses sur votre mode de vie,
03:48sur votre biologie, sur les scanners et les IRM qu'on va faire,
03:51on les réunit dans ce qu'on appelle un profil de santé structuré.
03:54Et c'est là-dessus que l'IA nous aide,
03:56à classer les informations,
03:59comme pour tout le monde en fait aujourd'hui.
04:01Mais ce classement va permettre de prévoir,
04:05va permettre de mettre en relation des choses en apparence très dispersées,
04:11et va permettre de faire une synthèse pour votre médecin traitant,
04:14extrêmement précise et pertinente.
04:15Merci beaucoup Jean-Cramars d'être venu ce matin pour nous parler de mieux.
