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  • il y a 6 semaines
Lundi 6 octobre 2025, retrouvez Nicolas Guillaume (Responsable Banque de l'Orme, CAISSE D'EPARGNE BRETAGNE PAYS DE LOIRE) dans SOMMET RESTRUCTURATION & TRANSFORMATION, une émission présentée par Mathieu Meffre.

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Transcription
00:00Bonjour Nicolas Guillaume, je suis le responsable de la Banque de l'Orme Bretagne Pays de Loire.
00:04Dans le cadre d'un retournement, les banques sont-elles de partenaires actifs ?
00:08Il est primordial d'être en capacité à embarquer une banque et d'en faire un vrai partenaire actif.
00:13Une entreprise, si elle n'a pas de compte bancaire, si elle ne peut pas encaisser son chiffre d'affaires
00:17et régler ses salariés, ses fournisseurs, l'ensemble de ses partenaires ne pourra pas aller au bout de sa restructuration.
00:24Au-delà de ça, l'entreprise va avoir besoin d'embarquer également une banque pour tout ce qui est financement de son cycle d'exploitation.
00:33Et tout ça, ça va pouvoir être réalisé soit auprès de sa banque historique, mais ce n'est pas forcément le cas.
00:38Les banques font face à un ensemble de contraintes qui peuvent faire qu'elles ne soient pas en capacité
00:41ou qu'elles ne soient pas enclines à continuer à accompagner l'entreprise.
00:45Et dans ce cas-là, ça fait partie de l'expertise de la Banque de l'Orme d'être en capacité à prendre le relais
00:49et à accompagner l'entreprise tant sur un sujet de banque au quotidien, de gestion de ses comptes,
00:55que potentiellement sur des sujets de financement de son cycle d'exploitation
00:58et même de mettre en place des financements de ses CAPEX et des financements plus classiques
01:02au fur et à mesure que l'entreprise se restructure.
01:05À quel moment une banque considère-t-elle qu'il vaut mieux prendre un nouveau risque financier
01:09pour préserver l'argent déjà engagé ?
01:13Vous allez avoir deux situations.
01:14Une banque qui était déjà engagée peut en effet, en fonction de la situation,
01:18être en capacité à mettre en place de nouveaux financements,
01:21mais là ça va vraiment être avec une analyse très fine de l'équation,
01:24et c'est en général pour venir soutenir ou améliorer le risque qu'elle avait sur son exposition actuelle
01:29ou alors pour obtenir des contreparties bien spécifiques.
01:33Vous avez également une capacité qu'on a à la Banque de l'Orme d'intervenir,
01:37non pas pour venir défendre une position historique,
01:40mais vraiment pour accompagner une entreprise en laquelle on croit,
01:42sur laquelle les éléments de restructuration sont probants,
01:45et donc sur lesquels on peut venir mettre en place des financements,
01:47non pas pour venir consolider une position historique,
01:50mais justement pour accompagner une entreprise sur laquelle on considère qu'il y a des perspectives qui sont présentes,
01:56et donc sur lesquelles on va avoir bien évidemment un couple financement, sûreté et de perspectives
02:01qui nous permettent d'intervenir.
02:02Finalement, doivent-elles rester actives jusqu'au bout du processus ?
02:06Et sinon, existe-t-il un bon moment pour se retirer ?
02:11La Banque va parfois être contrainte de stopper des nouveaux financements.
02:17Notre rôle, cependant, il est vraiment d'accompagner l'entreprise jusqu'au bout.
02:20Je vous parlais tout à l'heure des sujets de gestion de compte.
02:22Bien évidemment, l'entreprise, même si elle doit passer en liquidation judiciaire,
02:26va avoir besoin de faire fonctionner ses comptes
02:28et de continuer à encaisser son chiffre d'affaires et à payer l'ensemble de ses partenaires.
02:32Donc le rôle de la Banque, il est parfois de dire stop, en effet, sur des mises en place de nouveaux financements,
02:36mais parfois, en tout cas en permanence, il va être d'accompagner l'entreprise,
02:41quelle qu'en soit l'issue, sur le fonctionnement quotidien.
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