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Michel Onfray passe en revue l’actualité de la semaine dans #FaceAMichelOnfray. Présenté par Laurence Ferrari.

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Transcription
00:00Bonjour à tous et bonjour à toutes, bienvenue dans Face à Michel Onfray sur CNews et sur Europe 1.
00:04Bonjour Michel.
00:05Bonjour Laurence.
00:05Heureuse de vous retrouver pour commenter l'actualité de cette semaine.
00:08La Russie est-elle une menace directe pour la France ?
00:11Emmanuel Macron évoque une confrontation avec la Russie.
00:14Le président français était en déplacement à Copenhague avec ses homologues de l'Union Européenne.
00:19La multiplication des provocations à l'aide de drones, de bateaux fantômes,
00:23exaspèrent les Européens, les inquiètent.
00:25Ils y voient la volonté de Vladimir Poutine de tester nos limites.
00:28On verra ce que vous en pensez.
00:30Nouvelle journée de mobilisation syndicale avec une faible participation à la clé.
00:35Et une question, contre quoi les manifestants s'insurgent-ils alors que l'on n'a toujours pas la feuille de route du nouveau Premier ministre ?
00:41Comment expliquez-vous l'indifférence quasi totale des Français à l'égard du futur gouvernement de Sébastien Lecornu ?
00:47Peut-on parler de fatigue démocratique ?
00:50Le Rassemblement National fait son retour dans les instances de l'Assemblée Nationale
00:53avec deux vice-présidences obtenues pour le parti de Jordan Bardella
00:58Pour rappel, il en avait été exclure de la session précédente.
01:01On se demandera aussi, Michel, si un front républicain entier et les filles peut se constituer lors des prochaines élections, peut-être les municipales.
01:09Le PS va-t-il tenir sa ligne de non-alliance avec les comparses de Jean-Luc Mélenchon ?
01:14Rien n'est moins sûr.
01:15Le dossier de l'immigration empoisonne les relations au sein de l'Union Européenne.
01:19Le fameux pacte asile et immigration qui a été adopté l'an dernier prévoit que chaque pays membre doit accueillir des migrants,
01:2630 000 d'ici la fin de l'année, avec une amende de 20 000 euros par personne refusée.
01:31Là encore, j'attends votre avis sur la question.
01:33Enfin, le point philo, vous nous proposez cette semaine, en cette semaine de Kippour, la fête du pardon juif,
01:40un livre de Vladimir Jean-Kélévich, l'imprescriptible, pardonné dans l'honneur et la dignité, vaste question.
01:48On va l'évoquer au cours de cette émission, mon cher Michel.
01:50On est prêt ?
01:51Prêt.
01:51On va commencer par l'international, parce que les mots qu'a employés Emmanuel Macron il y a quelques jours pour parler de la Russie,
01:58la confrontation avec la Russie, ont de quoi inquiéter les Français.
02:01Évidemment, il fait évocation de ces provocations, il y a eu des drones qui survolent régulièrement des aéroports européens,
02:09un bateau fantôme qui a été arraisonné au large de Saint-Nazaire.
02:12Écoutons les mots exacts employés par Emmanuel Macron.
02:15Nous sommes dans une confrontation avec la Russie, qui depuis plusieurs années est un acteur très agressif dans notre espace informationnel,
02:23on l'a vu, dans le cadre des élections comme ailleurs, qui multiplie les attaques cyber,
02:27qui évidemment a lancé une guerre d'agression en Ukraine, qui utilise la menace nucléaire,
02:34et qui aujourd'hui, on le voit bien, provoque dans des espaces aériens.
02:37Tout ça est un ensemble hybride qui est dans le champ de la confrontation.
02:41Est-ce que vous comprenez le champ lexical du président Macron ?
02:44Pour le coup.
02:46Le champ hybride, etc.
02:47Lui parle du champ lexical, les mots confrontation.
02:51La Russie teste nos limites, c'est sûr.
02:53Mais est-ce que nous sommes en confrontation avec la Russie ?
02:56Évidemment, et depuis très longtemps.
02:58Ce garçon, ce jeune homme, j'ai les cheveux d'ailleurs, j'ai l'impression qu'il a une teinture,
03:03il est en train de nous expliquer depuis des années qu'il faut attaquer la Russie,
03:09il faut défendre l'Ukraine, il faut bombarder, etc.
03:11Enfin, il a un langage fait en guerre.
03:14C'est un homme de verbe, ce n'est qu'un homme de verbe, cet homme.
03:16Depuis deux quinquennats, il ne fait que parler.
03:19Et hélas, quand il agit, c'est pour faire des choses déplorables.
03:23Et il y a juste Poutine qui laisse faire.
03:25C'est le temps, vous savez, la petite mouche qui vient piquer, etc.
03:29Et Macron vient piquer de temps en temps, disant, il n'y a qu'à, il faudrait, on devra, on enverra.
03:34Je vais envoyer des gars, en parlant de l'élite de l'armée française.
03:39Et puis il y a Poutine qui ne dit rien.
03:40Il y a de temps en temps Lavrov qui parle, il fait envoyer ses messages par quelqu'un.
03:44Il a dit, Poutine, qu'il regardait la remilitarisation de l'Europe.
03:50Non, mais le problème, c'est que, c'est ce que je voulais dire,
03:52c'est-à-dire qu'il ne se contente pas, lui, Poutine, de parler.
03:55C'est-à-dire qu'à un moment donné, il dit, allez, on y va.
03:57Je vous envoie des MiG, je ne sais pas si ce sont des MiG,
03:59j'envoie des avions soviétiques,
04:00et puis je vole pendant 20 minutes sur votre espace aérien.
04:05Alors, juste aux limites.
04:06Moi qui suis souverainiste, je n'aime pas qu'on aille au-delà des limites.
04:10Et à ce moment-là, on fait quoi ?
04:11Moi qui suis souverainiste, je dis, eh bien, on abat un avion qui est dans notre territoire,
04:15quand on a fait savoir qu'il était dans notre territoire,
04:17et qu'on lui donne 45 secondes.
04:19Quand on est à la vitesse de ces avions-là, vous avez 45 secondes,
04:22vous avez la minute pour changer de cap et pour partir directement chez vous.
04:26Mais là, vous êtes chez nous, donc vous n'êtes pas bienvenus au QTF,
04:28obligation de quitter le territoire.
04:31Et puis, vous tirez.
04:33Voilà, et vous êtes crédibles.
04:35Et là, qu'est-ce qu'il fait ?
04:36Alors d'abord, on ne sait pas si les drones sont russes.
04:38Vous avez vu quand même qu'ils sont très prudents.
04:41C'est quand même très étonnant.
04:42Je pense qu'ils en auraient abattu un.
04:45Ils auraient fait une photo ou un film pour montrer les caractères cyrilliques,
04:49en disant, regardez, on aurait ouvert le truc, ça vient vraiment de Russie.
04:52Là, on ne sait pas d'où ça vient.
04:53Il y a des petits drones au-dessus de l'aéroport de Munich, il y a des petits drones.
04:57Il y en a un peu partout en Europe, oui.
04:59Oui, et on ne sait pas si ce sont des particuliers qui s'amusent,
05:02qui éventuellement s'ennuient et puis veulent faire créer le buzz,
05:05si ce sont des individus qui sont mandatés vraiment par le régime,
05:09j'allais dire soviétique, le régime de Poutine.
05:11On ne sait rien de tout ça.
05:13Et là, simplement, Poutine dit, moi, devant vos mots, j'agis.
05:16Et quand j'agis, vous faites quoi ?
05:18Et là, ils n'agissent pas.
05:19Et donc, c'est une humiliation.
05:21Moi, je ne suis pas patron de l'OTAN.
05:22Je ne suis pas patron non plus des territoires survolés.
05:26Mais si on est un chef d'État, on fait savoir,
05:28on redonne la minute à l'avion pour qu'il quitte le territoire.
05:31Et si ce n'est pas fait, on tire.
05:33Il y a eu trois MiGs qui sont entrés dans l'espace estonien.
05:36Voilà, des MiGs, voilà.
05:36L'espace aérien estonien.
05:37Violation des frontières.
05:39Je suis contre la violation des frontières.
05:40Par qui que ce soit, de quelque manière que ce soit,
05:43ça peut être un mieux qu'un avion soviétique.
05:47Écoutons juste, écoutons, oui.
05:48Vous aimez bien le mot soviétique.
05:50Il vous vient très spontanément à l'esprit.
05:51Mais je pense que c'est l'Union soviétique qui continue par d'autres moyens.
05:54Oui, bien sûr.
05:55Écoutons ce qu'a dit Vladimir Poutine sur la militarisation de l'Europe.
05:58Nous ne pouvons tout simplement pas ignorer ce qu'il se passe.
06:04Nous n'avons pas le droit de le faire pour des raisons de défense et de sécurité.
06:08C'est pourquoi nous suivons de près la militarisation croissante de l'Europe.
06:13Je pense que personne ne doute que la réponse de la Russie ne se fera attendre.
06:19La réponse à ces menaces sera pour le moins très convaincante.
06:21Il s'agit précisément d'une réponse.
06:24Nous n'avons jamais initié nous-mêmes une confrontation militaire.
06:29Les mots sont très très clairs.
06:31On peut dire tout ce qu'on veut des dictateurs, mais en général, ils font ce qu'ils disent.
06:34Et là, ils nous disent très clairement, si vous cherchez la guerre, vous l'aurez.
06:38Il joue au chef de l'État, Emmanuel Macron.
06:41Et comme il n'a aucune légitimité intérieure, il a l'impression qu'il gouverne le monde.
06:45Et donc, qu'il peut mettre à genoux Poutine, qu'il peut mettre à genoux éventuellement Israël.
06:50Je ne vais même pas dire le Hamas, mais en prenant des décisions.
06:53Il n'y a qu'à, il faudrait, on devra, on enverra des soldats, de la troupe.
06:57Et je ferai attention à ce que ceci, à ce que cela.
06:59Mais il n'est plus rien.
07:00Il n'est même pas capable chez lui d'obtenir quelques décisions que ce soit,
07:03parce que l'Assemblée nationale est contre lui.
07:06Il a un Premier ministre tous les six mois, et ça jarte en permanence.
07:11Et là, il est en train de nous dire, ici, on va régler le problème de telle ou telle manière.
07:14C'est pas rien, Poutine.
07:16C'est pas quelqu'un que j'apprécie beaucoup.
07:17C'est quelqu'un qui a violé le territoire ukrainien.
07:19C'est quelqu'un qui a déclaré de manière unilatérale la guerre à l'Ukraine.
07:23Entendons-nous bien, parce que je ne suis pas un défenseur de Poutine.
07:26Je crois simplement qu'il y avait de la diplomatie avant, et qu'elle n'a pas été jouée, cette carte.
07:30Je crois qu'il y avait des accords de Minsk, et qu'ils n'ont pas été respectés.
07:33Je crois qu'il y avait un double jeu sur la question des accords de Minsk,
07:38avec une certaine Merkel à l'époque, et un certain Hollande à l'époque,
07:42qui ont dit qu'on fait semblant de signer un traité, mais on n'y obéirait pas.
07:45On va juste vers la guerre, et on va juste travailler au réarmement pendant ce temps-là.
07:50Poutine, il a laissé faire tout ça, et puis à un moment donné, il a fait ce qu'il a fait,
07:53et on n'a pas été non plus capables de dire, arrêtons juste après l'envahissement.
07:57On arrête là, et puis on commence la paix.
07:59Vraiment que ça dure le moins longtemps possible, cette guerre.
08:01Comment cet homme peut-il croire qu'en arrosant les immeubles habités par des Ukrainiens,
08:06il va amener à sa propre cause le peuple russe ou le russophone ?
08:10Ce n'est pas possible, on ne peut pas bombarder un peuple comme ça, en réglant les problèmes.
08:13Simplement, plus personne ne fait de la politique, sauf ces gens-là.
08:17C'est-à-dire, quand je dis ces gens-là, c'est-à-dire que c'est Trump,
08:19enfin, on va dire les pays plutôt, on va dire les Etats-Unis, on va dire la Russie,
08:22on va dire la Turquie, on va dire la Chine, on va dire l'Inde.
08:25Et en dehors de ça, c'est quoi l'Europe ? C'est quoi la France ? C'est rien du tout.
08:29Donc il faut faire attention, il y a ce qu'on appelle en linguistique le performatif.
08:32Quand vous dites, vous faites, quand le prêtre dit je vous déclare mari et femme,
08:37ou quand le maire vous dit je vous déclare mari et femme,
08:39il a dit, c'est le fait, c'est fait, on est mari et on est femme, etc.
08:43Un chef d'Etat doit être dans le performatif.
08:46Quand il dit, ça doit être.
08:47Voilà pourquoi il doit parler peu, au contraire de ce qu'il fait.
08:50Mais pas de dire, j'ai dit, puis le lendemain je dis autre chose,
08:52puis le lendemain je dis encore autre chose, etc.
08:54La parole est démonétisée.
08:55Donc il ne peut rien dire sur ce sujet-là qui soit incrédible.
08:59En revanche, les drones, c'est une façon probable, ou les avions réels,
09:03de dire, voilà ce que je peux faire, et vous alors, est-ce que vous en restez homo
09:07ou est-ce que vous êtes capable d'agir ?
09:09Et là on fait quoi ?
09:10Des réunions, des colloques, des conférences, des prises de parole,
09:13des décisions devant les micros, des mouvements de menton et rien d'autre.
09:16Michel Oncret, on va parler de la situation en France maintenant.
09:18On a vécu une nouvelle journée de mobilisation syndicale,
09:21avec moitié moins de monde dans la rue, mais c'est normal,
09:24c'est la énième mobilisation, et en plus avec une feuille de route
09:27toujours très très floue pour le gouvernement de Sébastien Lecournu.
09:30On va revenir dans un instant sur le fait qu'il a annoncé
09:32ne pas vouloir avoir recours au 49-3, le fameux article 49-3.
09:37Mais d'abord, écoutons quelques manifestants,
09:39ils étaient peu nombreux mais il y en avait,
09:40juste pour comprendre contre quoi ils manifestaient.
09:42Au moins que notre travail puisse servir à quelque chose,
09:47et aux principales intéressées, aux principaux intéressés à savoir les travailleurs.
09:50Je suis là pour défendre mes droits,
09:52je suis là pour faire parler ma voix,
09:56et je suis là pour aussi montrer mon mécontentement
10:00par rapport à la politique du gouvernement
10:02et les décisions qui sont prises par rapport aux travailleurs,
10:06par rapport aux retraités, par rapport aux étudiants.
10:08Il faut continuer le combat, même si visiblement on n'est pas nombreux,
10:12il faut continuer, voilà.
10:14Ça nous coûte une journée à chaque fois,
10:15mais bon, c'est comme ça que la démocratie, normalement, avance.
10:19Vous croyez qu'on est dans la démocratie dans cet exercice-là,
10:24de manifestation à répétition ?
10:25C'est un droit, fondamental évidemment.
10:26Oui, en face de cette dame, mes droits, ma voix, mon mécontentement,
10:30enfin, on est loin du général de Gaulle,
10:33et l'intérêt général et le bien public, etc.
10:35Moi j'ai toujours pensé de toute façon que les partis politiques
10:38agissaient contre le peuple, quels qu'ils soient,
10:39surtout la gauche, et les syndicats aussi.
10:42C'est-à-dire que quand le mouvement Bloquons Tout se manifeste,
10:46il est indépendamment de toute couleur politique,
10:49et il dit un certain nombre de choses,
10:50et d'un seul coup, là, Mélenchon dit,
10:51nous qui récupérons tous les mécontentements,
10:53est-ce qu'il faut le récupérer, ce mécontentement, ou pas, etc.
10:55On connaît l'histoire, il l'a récupéré, etc.
10:57Mais que font tous ces gens-là ?
10:59Cette dame qui dit, mes droits, mon mécontentement, etc.
11:01Cette dame, elle a voté Macron la dernière fois.
11:04Elle était antifasciste, donc elle ne voulait pas d'Adolf Hitler au pouvoir,
11:06donc elle a voté Macron.
11:08Elle a fait quoi, 5 ans avant ?
11:09Comme elle était antifasciste, qu'elle ne veut pas d'Adolf Hitler au pouvoir,
11:12elle a voté Macron.
11:13Ça fait 10 ans que cette dame, elle vote Macron.
11:15Qu'est-ce qu'il fait Mélenchon ?
11:16Ça fait 10 ans qu'il vote Macron.
11:18Qu'est-ce qu'ils vont faire encore, si ça se passe,
11:20qu'on est à un deuxième tour avec Marine,
11:23ou Jordan Bardella, ou Marine Le Pen,
11:24et un candidat maastrichien, Raphaël Luxemann, au hasard ?
11:27Eh bien, ils vont continuer à voter pour le même modèle politique.
11:31Parce que c'est quoi la différence entre le Parti Socialiste,
11:33entre Macron, entre Mélenchon, in fine.
11:36Ce sont des variations, c'est du camaïeux sur une même couleur,
11:40c'est du camaïeux sur du rouge.
11:41Absolument.
11:42On va écouter d'ailleurs une petite séquence
11:44qui a été tournée pendant cette manifestation,
11:47où deux hiérarches du Parti Socialiste,
11:49Boris Vallaud et Olivier Faure,
11:51se sont fait chahuter par la foule.
11:53Il y a eu des cris qui ont été scandés,
11:55on va les entendre.
11:56C'est PS Collabo, cassez-vous.
11:58Écoutez la réaction de Boris Vallaud et Olivier Faure.
12:02On verra si le Premier ministre est capable d'entendre le désir de changement
12:06qui s'est exprimé de façon parfaitement démocratique.
12:09Vous entendez PS Collabo, quelle est votre réaction ?
12:11Je ne sais pas si j'ai parlé.
12:13Voilà pour cette séquence lors de la manifestation de cette semaine.
12:39On est sur CNews et sur Europe 1 en face à Michel Onfray.
12:42Michel, quand vous entendez PS Collabo,
12:45qu'est-ce que vous vous dites ?
12:46Juste une chose, je n'ai pas complètement répondu
12:48à votre question précédente.
12:49Il y avait deux questions, il y en avait une sur Sébastien Lecornu.
12:53Oui, on va y venir là, on l'écoute juste après.
12:55Ah bon, alors très bien.
12:56Sur le Parti Socialiste.
12:57Sur cette séquence, c'est assez drôle de voir que ces gens
13:00qui font un maximum d'efforts, quand je dis ces gens,
13:03Olivier Faure qui fait un maximum d'efforts pour dire à Mélenchon
13:05qu'il est Mélenchon compatible, globalement.
13:07C'est toujours au nom de l'antifascisme
13:09qu'ils vont finir par voter pour des antisémites
13:11qui sont des gens qui estiment qu'Israël est génocidaire, etc.
13:16Enfin, on connaît l'histoire.
13:17Je vous disais tout à l'heure, ce sont finalement des variations
13:19sur une même couleur.
13:21C'est-à-dire, ça va du rose au rouge vif,
13:23mais globalement, tous ces gens-là, ils votent la même chose.
13:25Ils soutiennent le même monde et ils ont en commun
13:27la détestation du peuple.
13:29Alors c'est assez drôle de voir qu'ils se font détester
13:31par eux-mêmes déjà, c'est dans leur rang.
13:34Ce ne sont même pas des militants du Rassemblement national
13:38qui sont polis, qui sont courtois, qui ne vocifèrent pas,
13:41qui ne descendent pas dans la rue.
13:42Ce sont les leurs qui sont en train de leur dire « collabos ».
13:45D'abord, on a le vieux registre de l'extrême droite,
13:48du fascisme, etc., de la collaboration.
13:51Je n'aurais pas la cruauté de dire à ces gens,
13:53si vous voulez qu'on fasse un peu d'histoire,
13:54et même à M. Fort, si vous voulez qu'on fasse un petit peu d'histoire,
13:56il a parlé de... Il y a des choses à dire sur l'antisémitisme
14:00de Jean Jaurès, par exemple. Il y a des choses à dire
14:02sur le fait que Léon Blum n'ait pas soutenu
14:05les républicains espagnols. Il y a des choses à dire
14:08sur la francisque de M. François Mitterrand.
14:10Il y a des choses à dire sur les socialistes
14:12qui ont voté les pleins pouvoirs, majoritairement
14:14les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
14:16Donc, ça va bien quand il nous dit
14:18le socialisme, c'est merveilleux.
14:21Et puis, vous devriez nous reconnaître
14:25comme des bienfaiteurs de l'humanité.
14:28Et puis, lui, il s'inscrit dans la liste.
14:30Cherchez l'erreur, quand même.
14:31C'est quoi, M. Fort, par rapport à Jaurès
14:33et par rapport à Blum ?
14:34Jaurès, Blum, Fort.
14:36Cherchez l'intrus, tout le monde aura trouvé.
14:38Mais ils se font insulter et détester
14:40et traiter de collabos, alors que tout le monde...
14:43Je veux dire, même ceux qui traitent de collabos
14:44ont été collabos.
14:45S'ils sont à l'extrême-gauche, je rappelle
14:46que les trotskistes étaient sur la même position
14:48que les communistes, qu'ils ont défendu
14:49le pacte germano-soviétique et qu'ils ont été
14:51pendant deux ans à faire des baisers sur la bouche
14:53du national-socialisme, d'Adolf Hitler,
14:55des SS, de la Bafen-SS, etc.
14:57Il a fallu qu'Hitler rompe unilatéralement
15:00le pacte et qu'il envahisse l'Union soviétique
15:02avec l'opération Barbarossa
15:03pour que ces gens-là se découvrent
15:05d'un seul coup résistants.
15:06Collabos, ils l'ont été pendant deux ans.
15:07Donc, ils devraient faire attention
15:08à l'usage des mots.
15:10Je veux dire que quand on a soi-même
15:12passé collabos, c'est difficile de traiter
15:14les autres de collabos.
15:15Collabos de quoi, d'ailleurs ?
15:17C'est la question qu'on pourrait poser.
15:18Ces garçons-là, qu'il faut s'y faire
15:20en disant, ah oui, ils collaborent à quoi ?
15:21Ils disent la même chose que vous, globalement.
15:23Ils finissent par voter la même chose que vous.
15:25Et ils finiront par voter la même chose que vous.
15:25Vous qui traitez de collabos,
15:27finalement, Fort et Vallaud,
15:30Boris Vallaud, et puis les autres-là,
15:32ils vont voter Macron.
15:33Ils ont voté Macron dernièrement.
15:35Ils ont voté, enfin, il y a cinq ans,
15:37la dernière fois.
15:38Et puis la fois d'avant,
15:39ils ont déjà voté Macron.
15:40Tous, ils ont voté Macron.
15:41Et le peuple.
15:42Ma question est, et le peuple ?
15:44Où est le peuple, évidemment.
15:45Le gaulliste que vous êtes
15:46ne peut que poser cette question-là.
15:47On va écouter, justement, Sébastien Lecornu,
15:49qui a fait une très courte allocution
15:50cette semaine
15:51devant le perron de Matignon
15:54pour dire qu'il allait renoncer
15:55à l'article 49.3.
15:56On écoute ce qu'il dit
15:57et puis vous allez nous dire
15:58pourquoi vous trouvez que c'est contraire
15:59à l'esprit du gaullisme.
16:01La Ve République, elle est présidentielle,
16:04semi-présidentielle, si on est précis.
16:06Mais elle peut être aussi parlementaire.
16:07Et je pense que nous sommes
16:08dans le moment le plus parlementaire
16:10de la Ve République.
16:11Mais pour cela, il faut que chaque député
16:12puisse avoir du pouvoir,
16:15puisse avoir de la responsabilité,
16:18puisse prendre ses responsabilités.
16:20Au fond, c'est ça qui nous empêche
16:22d'avancer, c'est la capacité
16:23à ce que le débat démarre.
16:25Et donc, j'ai décidé de renoncer
16:27à l'article 49.3 de la Constitution
16:30puisque cet article, au fond,
16:32permet au gouvernement
16:33d'interrompre les débats,
16:35d'engager la responsabilité du gouvernement
16:37et au gouvernement d'écrire la copie.
16:39– Alors, voilà pour Sébastien Lecornu.
16:41Pourquoi ça ne vous voit pas, Michel Enfray ?
16:43– Petite remarque, une petite incise en passant.
16:45Il parle la même langue que Hollande.
16:48La République, elle est, etc.
16:50Non, la République est, la République, virgule, elle est.
16:52C'est une façon de parler,
16:55c'est du langage bébé.
16:56Donc, première chose.
16:58La deuxième chose, c'est que c'est un clou
17:00enfoncé dans le cercueil du général de Gaulle
17:02par ce monsieur qui prétend
17:04qu'il est gaulliste, d'ailleurs.
17:05Tous ces gaullistes qui ont voté, oui, à Maastricht,
17:07qui ont voté la disparition de la souveraineté nationale,
17:09ils sont gaullistes, quand même.
17:11Ils sont chirakiens, si on veut,
17:12mais ils ne sont sûrement pas gaullistes.
17:14Je rappelle quand même que quand tu dis
17:15la République, elle est aussi parlementaire.
17:18Non, elle n'est surtout pas parlementaire.
17:19Elle n'est surtout pas parlementaire.
17:21Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de Parlement,
17:22mais ça veut dire que dans la configuration
17:24de la séquive République,
17:25le Parlement a un rôle à jouer
17:26et il ne joue plus ce rôle.
17:29S'il était gaulliste, il dirait
17:30le gaullisme nous oblige
17:31à prendre en considération les résultats
17:33des dernières législatives
17:34qui mettent Marine Le Pen en tête.
17:37Conséquemment, le chef de l'État démissionne
17:39parce que ça ne correspond pas du tout
17:42à son souhait,
17:43ou alors, à sa couleur politique,
17:45il n'a plus de légitimité,
17:46ou alors il nomme Jordan Bardella
17:48Premier ministre.
17:48Ça, ça s'appelle être gaulliste.
17:50Et puis, si on veut être un gaulliste
17:51un peu malin,
17:53on peut dire, bon, Marine Le Pen
17:54est peut-être arrivée en voie,
17:55mais le nouveau Front populaire
17:56est arrivé en tête,
17:58mais par une coalition.
18:00Et on peut dire.
18:01Et ça me paraissait tout aussi légitime.
18:02Lucie Casté est à la tête
18:04de cette coalition.
18:05Je nomme donc Lucie Casté
18:07Première ministre
18:08et ça m'aurait paru
18:09tout autant légitime.
18:10Pour moi, c'était ou Bardella
18:11ou Lucie Casté,
18:12mais pas le troisième bloc
18:14qui était le bloc centriste.
18:15Et quand Macron a dit
18:16« Eh bien, je vais nommer... »
18:18J'ai même oublié son nom.
18:19Le premier, c'était Michel Barnier.
18:20– Michel Barnier, François Bayrou,
18:21et là, on est à Sébastien.
18:22– Après, et voilà.
18:22C'est-à-dire trois personnes de droite,
18:24c'est-à-dire les trois arrivés
18:25bons derniers.
18:27Donc, le général de Gaulle,
18:28il a voulu la Ve République
18:29pour en finir avec la quatrième
18:30qui était, disait-il,
18:31le régime des partis.
18:33Lui, il nous dit
18:33« Maintenant, ça va être
18:34le régime des partis.
18:3549-3, sûrement pas.
18:36On va faire du régime des partis.
18:38On va faire de la tambouille
18:39de politiciens.
18:40On va se voir,
18:41on va se parler,
18:42on va dire « Je te donne ça,
18:43tu me donnes ça.
18:44Et toi, qu'est-ce que tu fais ? »
18:45Marchand de tapis, quoi.
18:46On va faire le marchand de tapis.
18:47Et puis, quand on aura dit
18:48« Allez, on a acheté ceci,
18:49on a acheté cela.
18:50Après, vous allez pouvoir
18:51vociférer un peu devant les caméras,
18:52mais vous allez quand même me soutenir.
18:59Les politiciens, disait le général de Gaulle.
19:00Il utilisait ce mot valif
19:01de politique et de chien.
19:03Les politiciens qui vont à la gamelle
19:05et ils sont tous en train
19:06d'aller à la gamelle.
19:07Lui, il veut rester Premier ministre
19:08le plus longtemps possible.
19:09Les autres, ils veulent y aller.
19:10D'ailleurs, Olivier Faure,
19:11il n'a pas caché le fait
19:12qu'il était disponible
19:13pour la République.
19:14Bien sûr, il est disponible
19:15pour Gaza, pour le drapeau palestinien
19:16et pour la République française aussi.
19:18En disant « Mais moi,
19:18je veux bien y aller, si vous voulez. »
19:20Et puis, peut-être,
19:20on pourrait même mettre
19:21des ministres de gauche.
19:23Puis, si on n'a pas
19:23des ministres de gauche,
19:24peut-être, des jupéistes,
19:25enfin tous ces gens
19:26ou des fabusiens,
19:28cette gauche de droite
19:28et cette droite de gauche
19:29qui va finir par défendre
19:30les opinions de la gauche
19:31ou des options de la gauche
19:32et puis des espèces de transfuges.
19:34Ça existe.
19:35Il y en a plein
19:35qui sont prêts à aller à la gamelle.
19:37Je pense que le général de Gaulle
19:38se serait retourné dans sa tombe
19:40en l'entendant jouer
19:41les grandes orgues gaullistes
19:44alors qu'en fait,
19:44c'est de la petite politique
19:45politicienne de la 4e République
19:48et c'est ce qu'a bricolé
19:49Jacques Chirac
19:51pendant la totalité de ses mandats.
19:53Vous pensez que ça peut expliquer
19:54une fatigue démocratique
19:56que l'on sent
19:56avec des gens
19:57qui de plus en plus
19:58se désintéressent
19:59mais complètement
20:00de la politique.
20:01Il n'y a pas de gouvernement,
20:02il y a un gouvernement.
20:03Ils s'en fichent en réalité.
20:05Moi, je ne crois pas.
20:05Je crois qu'il y a une vraie colère.
20:07Ce n'est pas une fatigue.
20:08La fatigue,
20:08vous êtes affalé
20:09dans votre fauteuil,
20:10prenez une cigarette
20:11et vous regardez la télévision
20:12en vivant une bière
20:13ou je ne sais quoi.
20:14Il n'y a pas ça
20:14dans le peuple français.
20:15Il y a un énervement.
20:16Il y a une colère.
20:18Il y a une façon
20:19de ne plus supporter
20:20tous ces gens
20:21qui jouent les mêmes jeux.
20:23Tous les gens que je vois
20:24et vous aussi probablement,
20:25je ne vais pas parler pour vous
20:26mais qui me parlent
20:26de notre émission,
20:27qui me parlent de CNews,
20:28ils nous disent au moins
20:29on nous raconte la réalité,
20:30on nous dit ce qui existe
20:31véritablement.
20:33Donc c'est de ça
20:34dont on a vraiment besoin.
20:35C'est-à-dire d'hommes politiques
20:37qui fassent la politique du peuple,
20:38je le rappelle.
20:39Ou alors on dit que c'est fini.
20:40C'est fini la démocratie.
20:41Ça n'est plus
20:42le gouvernement du peuple
20:44par le peuple pour le peuple.
20:45C'est le gouvernement
20:46de techniciens,
20:46de technocrates
20:47qui sont des maastrichtiens
20:48de droite et de gauche.
20:49Et puis globalement,
20:50quand on est au pouvoir,
20:53tenez dans l'opposition,
20:53on prétend qu'on en ferait une autre.
20:55Et puis quand de l'opposition
20:55on passe au pouvoir
20:56ou du pouvoir à l'opposition,
20:58on se met à tenir des discours
20:59on se dit c'est pas bien,
21:00il ne faudrait pas ceci,
21:00il ne faudrait pas ça.
21:01Et moi je vous mets le pari
21:02que s'il y avait Olivier Faure
21:03au pouvoir,
21:04il aurait fait très exactement
21:05la même chose
21:05que ce que Macron a fait.
21:07Et ce que faisaient déjà
21:08précédemment les autres.
21:09Donc les gens,
21:10ils se disent
21:10ça nous insupporte.
21:12D'abord parce que physiquement
21:13il s'est rendu insupportable,
21:15Emmanuel Macron,
21:15avec cette espèce d'arrogance,
21:16de suffisance,
21:17de façon de dire
21:18on n'avait qu'à traverser la rue,
21:20si tu veux un costard comme moi
21:21t'as qu'à bosser,
21:22etc.
21:23Les gens n'en peuvent plus
21:24de ce style déjà.
21:26Mais ils n'en peuvent plus
21:26non plus de la classe politique
21:27dont on voit bien
21:28que globalement
21:29Mélenchon dit
21:30Macron etc.
21:31il finit par voter pour lui.
21:32Donc les gens
21:32ils comprennent tout ça,
21:33ils ne sont pas des crétins.
21:35Ils ont juste envie
21:35qu'on les respecte.
21:36Simplement s'ils se disent
21:37on descend dans la rue
21:38il va se passer quoi ?
21:38Il va se passer que Mélenchon
21:39va dire je suis avec vous.
21:41Il a compris la leçon
21:42des Gilets jaunes.
21:43j'envoie
21:43mais Black Bloc
21:44fonctionnent ensemble
21:45tous ces gens-là quand même.
21:46Il y a quand même
21:47des points de passage
21:47entre tel ou tel.
21:49Je ne vais pas donner de nom.
21:50L'Arc va encore
21:51me sauter dessus
21:51si je dis que tel député
21:52de la France insoumise
21:54se comporte
21:55assez précisément
21:56comme les Black Bloc
21:57se comportent eux-mêmes.
21:58Donc il y a un point de jonction.
22:00Eh bien le peuple dit
22:01mais ça ne sert à rien.
22:02On a essayé avec les Gilets jaunes,
22:03on a essayé avec tout bloqué
22:05et puis globalement
22:06il se passe quoi ?
22:07Il se passe que dans la rue
22:08notre colère
22:08ça donne des drapeaux palestiniens.
22:09Les gens
22:10ils restent chez eux.
22:11Ils attendent de manière
22:12parfois optimiste
22:14une espèce d'homme providentiel
22:16d'homme ou de femme providentiel
22:17et puis il y a un tas de gens
22:18qui se disent
22:19moi je vais sauver ma peau.
22:20Il y a des gens
22:20qui vont s'inscrire
22:21à des clubs de tir.
22:22Il y a des gens
22:22qui disent
22:23moi j'ai des fusils de chasse chez moi
22:24et puis il ne va pas falloir
22:25qu'on vienne me chercher
22:26et puis et puis et puis
22:27il y a une espèce
22:28de situation pré-révolutionnaire
22:29en plus de ça
22:30on leur dit
22:31mais vous savez
22:31vos économies risquent
22:32d'être un jour piquées
22:33parce que l'Europe
22:33a fait savoir récemment
22:34comme la loi Sapin 2
22:36d'ailleurs à l'époque
22:37de Hollande en 2016
22:39que l'argent privé
22:40pouvait très bien servir
22:41les intérêts de l'Etat français
22:42sachant que les intérêts
22:43de l'Etat français
22:43ce sont les intérêts de l'Europe.
22:45Donc si nous voulons
22:46et on revient à la question du départ
22:47si nous voulons financer un jour
22:49une guerre en Ukraine
22:50contre la Russie
22:51ne vous inquiétez pas
22:53chers citoyens
22:54ça se fera avec votre argent
22:55qu'on sera susceptible
22:56de rediriger
22:57vers les bons endroits
22:58où on pourra acheter
22:59des missiles
23:00des canons etc.
23:01C'est prévu par la loi Sapin.
23:02Michel on fait une toute petite pause
23:04on se retrouve dans un instant
23:05face à Michel on fera une sur scène
23:06nous et sur Europe 1
23:07où se posera la question
23:08d'un front républicain
23:10anti-LFI.
23:11Est-ce que vous pensez
23:12que c'est envisageable
23:13ou pas du tout ?
23:14La réponse dans un instant
23:15à tout de suite.
23:16On se retrouve pour la seconde partie
23:17de face à Michel Onfray
23:18sur CNews et sur Europe 1.
23:20Michel on se pose la question
23:21d'un front républicain
23:22qui serait anti-LFI
23:24parce que la semaine
23:24a été marquée
23:25par le retour du RN
23:27dans les instances
23:28de l'Assemblée nationale
23:29après en avoir été écarté
23:30lors de la dernière session
23:31là le socle commun
23:32et le RN
23:33se sont accordés
23:35pour imposer
23:36par leur vote
23:36de poste de vice-président
23:37au RN.
23:38On va écouter la réaction
23:39d'un élu socialiste
23:41monsieur Delaporte
23:42qui est fou de rage
23:43et on va se poser la question
23:45de qu'est-ce qui se passerait
23:46et qu'est-ce qui se passera
23:47aux prochaines élections.
23:48On écoute d'abord.
23:49C'est que c'est un revirement
23:51majeur de position.
23:53Ceux qui aujourd'hui
23:54vont se permettre de dire
23:55qu'ils ont voté
23:57pour le RN
23:59au nom de la démocratie
24:00ont fait l'exact inverse
24:02l'an dernier.
24:04Je rappelle juste
24:05qu'en juillet dernier
24:05ces mêmes députés macronistes
24:08ces mêmes députés LR
24:09ont été élus
24:11avec la voix des électeurs
24:13qui ont voulu faire
24:13barrage au RN.
24:14Aujourd'hui
24:16ils ont fait
24:17le choix inverse
24:18en votant
24:19pour le RN
24:20ils avaient voté
24:21contre l'an dernier
24:22en expliquant
24:23ce qui peut tout à fait
24:24s'entendre
24:24ce qui se passe
24:26dans d'autres démocraties
24:27en Allemagne par exemple
24:29au Parlement européen
24:30que l'extrême droite
24:32n'a pas vocation
24:33à représenter
24:34des collectifs démocratiques
24:35que sont les assemblées.
24:37Donc voilà
24:38aujourd'hui pour nous
24:38c'est évidemment
24:39une trahison d'impact
24:41par lequel ils ont été élus
24:42et c'est un signe
24:44inquiétant
24:45pour nos institutions.
24:47Voilà pour la réaction
24:48des socialistes
24:48plus généralement
24:49vous pensez qu'un jour
24:50la France insoumise
24:52qui est mise en cause
24:53dans plusieurs ouvrages
24:54qui sortent
24:55cette semaine
24:56je pense
24:57aux complices du mal
24:58de monsieur Youssef Souleymane
25:00publié chez Plon
25:01Nora Muzini aussi
25:02qui met en lien
25:03les organisations
25:05d'extrême gauche
25:06avec l'islamisme radical
25:07vous pensez
25:07qu'il peut y avoir
25:08un jour
25:08un front en téléfi
25:09ou non ?
25:11Oui
25:11par les électeurs
25:12les électeurs ont compris
25:13maintenant un peu
25:13monsieur Delaporte
25:15est un jeune homme
25:16très vieux
25:17c'est-à-dire qu'il a
25:18le logiciel
25:19puis le débit
25:20la cadence
25:20des années 1980
25:21du siècle dernier
25:22c'est Mitterrand
25:23qui descend dans la rue
25:24il n'a pas mis ça
25:25Francis
25:25mais en disant
25:27carpentra
25:28carpentra
25:28carpentra
25:29l'extrême droite
25:29le fascisme
25:30etc.
25:30dans les partis
25:32je comprends
25:32qu'on ait encore
25:32besoin de ce genre
25:33d'idées
25:33quand on n'en a pas
25:34créé de neuve
25:3550 ans
25:36que le parti socialiste
25:37ne pense plus
25:37que l'électroencéphalogramme
25:38est plat
25:38donc on reprend
25:39peut-être pas 50 ans
25:40mais en fin des années 80
25:42oui
25:42un peu moins
25:43on n'est pas loin
25:45on n'est pas loin
25:46on dirait presque un demi-siècle
25:47que le parti socialiste
25:48ne pense plus
25:48ça se voit
25:49il suffit d'écouter
25:50et quand ces gens
25:52sont en train
25:53de répéter
25:53de manière extrêmement mécanique
25:55c'est branché
25:56ça peut tenir deux heures
25:57un discours comme ça
25:58c'est comme ça
26:00en permanence
26:00l'extrême droite
26:01le fascisme
26:02etc.
26:03ça a changé le monde
26:04ce monsieur qui est socialiste
26:06est-ce qu'on va lui reprocher
26:07que Mitterrand ait eu
26:08la Francis
26:09qui a été pétiniste
26:10pendant la guerre
26:10par exemple
26:11moi je ne suis pas d'accord
26:12pour qu'on aille chercher
26:13dans les poubelles de l'histoire
26:14en disant
26:14le parti communiste
26:16il a été
26:16il a défendu
26:18le pacte germano-soviétique
26:19ce qui est un fait
26:20je viens d'en parler
26:20mais ça le délégitimerait
26:22pour aujourd'hui
26:22Fabien Roussel
26:23il n'a plus rien à voir
26:23avec ça
26:24lui il n'a plus rien à voir
26:25avec le pétinisme
26:26de Macron
26:29de Mitterrand
26:30de la même manière
26:31que quand Dumont
26:33est le candidat
26:34des écologistes
26:35et qu'il a à l'époque
26:36fait l'éloge
26:37de l'agriculture
26:38productiviste nazie
26:40dans une revue
26:41pétiniste
26:42à l'époque
26:42de Vichy
26:43je ne vais pas dire
26:44que Sandrine Rousseau
26:45elle est coupable
26:45elle est responsable de ça
26:46il faut être sérieux
26:47le temps a passé
26:48en 50 ans
26:49tout a bougé
26:50tout a changé
26:50y compris
26:51le Front National
26:52devenu Rassemblement National
26:54moi j'ai écrit
26:55un texte très long
26:56contre Jean-Marie Le Pen
26:57j'en ai écrit un
26:57dans les années 80
26:58dans la règle du jeu
26:59je l'ai dit
26:59quand j'étais chez Grasset
27:00mais un autre
27:01dans ma revue
27:01Front Populaire
27:0280 000 signes
27:03où je raconte
27:04qui est Jean-Marie Le Pen
27:04à partir de ce qu'il est
27:06en ayant lu ses mémoires
27:07et donc je ne suis pas suspect
27:10de défendre
27:11Jean-Marie Le Pen
27:11qui était un homme
27:12d'extrême droite
27:13et effectivement antisémite
27:15c'est passé des choses
27:16c'est plus le cas
27:16c'est pas exactement
27:18la même chose
27:18donc on peut lutter
27:19contre le Rassemblement National
27:20en ayant des arguments
27:21en vociférant
27:22en disant le fascisme
27:23l'extrême droite
27:24en disant
27:24je ne suis pas d'accord
27:25avec ceci
27:25avec son programme économique
27:27moi je suis d'accord
27:28avec son programme économique
27:29je reste personné
27:31du fait qu'on peut
27:31travailler autrement
27:32différemment
27:33moins pour certains
27:34plus pour d'autres
27:34et que les économistes
27:36sont tous sur cette
27:37prétendue ligne
27:38d'ailleurs quand vous dites
27:39le socle commun
27:40moi je ne serais pas
27:40d'accord avec vous
27:41sur l'idée d'un socle commun
27:42oui c'est une espèce
27:42de mot valise
27:43vous avez raison
27:43c'est pas un mot valise
27:44c'est pas un socle
27:45idéologique
27:45non mais c'est très intéressant
27:47le mot socle commun
27:49le socle commun
27:49c'est le cercle de la raison
27:51c'est une variation
27:51sur le thème
27:52du cercle de la raison
27:53donc vous avez
27:54les BHL
27:55les Attali
27:55les Minc
27:55etc
27:56soit on est raisonnable
27:57et intelligent
27:58et on défend
27:59Manstrich
27:59on défend le libéralisme
28:00soit on est con
28:01globalement
28:02si vous voulez que j'aille vite
28:03parce qu'on est déraisonnable
28:05si on est déraisonnable
28:06c'est qu'on est fasciste
28:06si on est fasciste
28:07c'est qu'on est le péniste
28:08si on est le péniste
28:08c'est qu'on est nazi
28:09ici etc
28:10ah bon j'ai pas le droit
28:11d'être contre l'Europe
28:12de Maastricht
28:12parce qu'elle est de Maastricht
28:13et vous prétendez
28:14que je suis contre l'Europe
28:15donc je serai nationaliste
28:16donc je serai pour la guerre
28:17etc
28:17ce sont des éléments
28:18de langage de Mitterrand
28:19tout ça
28:19et on est toujours
28:21en train de reparler
28:22d'un socle commun
28:22qui serait finalement
28:23le socle de la raison
28:24etc
28:24non
28:25c'est un
28:25c'est un
28:26c'est un
28:27c'est un européisme
28:28ce centrisme
28:29enfin oui
28:30centrisme
28:30appelons-le comme ça
28:31c'est une idéologie
28:32européiste
28:33anti-souverainiste
28:34qui a la haine de la France
28:35et du peuple français
28:36bon ben voilà
28:37ça s'appelle un socle commun
28:38mais c'est mieux
28:39quand je le dis comme ça
28:40parce qu'au moins
28:40c'est crédible
28:40et puis si on veut
28:41défendre ça
28:42on défend ça
28:43c'est une idéologie
28:43puis on se bat
28:44puis on n'est pas d'accord
28:45puis etc
28:45J'évoquais le livre
28:46Les complices du mal
28:47Michel Lomprès
28:48de Youssef Souleymane
28:49on va écouter
28:50parce qu'il est vraiment
28:52très très précis
28:53très documenté
28:54il évoque
28:55les liens
28:56de la France insoumise
28:57avec les islamistes
28:57écoutez-le
28:58il était cette semaine
28:59sur notre antenne
29:01je pense que les filles
29:02ils utilisent
29:04les islamistes
29:05ils instrumentalisent
29:06ces islamistes
29:07pour des raisons
29:08électorales
29:08d'ailleurs là
29:09on connaît ce sujet
29:10moi je l'ai tellement
29:11alimenté
29:12avec des éléments
29:13concrets
29:14et les islamistes
29:16vu qu'ils ne peuvent plus
29:17faire un parti politique
29:18indépendant
29:19depuis la loi
29:20contre le séparatisme
29:21donc ils utilisent aussi
29:23la France insoumise
29:24pour avoir
29:25des intérêts politiques
29:27et pour arriver
29:27à l'Assemblée nationale
29:28d'ailleurs ce n'est pas un secret
29:29pour ce constat
29:31documenté
29:32par cet écrimin
29:34oui
29:35alors pour revenir aussi
29:36à votre question
29:37à laquelle je n'ai pas répondu
29:38mais sur
29:39sur
29:40ce qu'il faudrait faire
29:42avec la France insoumise
29:43je suis contre le fait
29:44de fermer
29:45des chaînes de télévision
29:46d'interdire
29:47des journaux
29:48qui s'appelle
29:48Russian Today
29:50qui s'appelle
29:50Spoutnik
29:51en leur temps
29:52je rappelle que
29:53si ça défend des dépositions
29:54russes
29:54on peut aujourd'hui
29:55écouter Al Jazeera
29:56qui défend des propositions
29:58qui défend de la masse
29:59sur la même chaîne
30:00de télévision
30:01donc je pense
30:02qu'on peut effectivement
30:03imaginer
30:04qu'il y a deux points
30:06deux mesures
30:06sur ce terrain là
30:07mais que
30:07le vrai sujet
30:09sur cette question
30:10c'est la question
30:11du filosémitisme
30:12et de l'antisémitisme
30:13donc on peut faire
30:14barrage
30:15au rassemblement
30:16au front
30:16à Front populaire
30:17mais il faut faire barrage
30:18à ceux qui sont aussi
30:19avec la France insoumise
30:22ça veut dire
30:22qu'on va jusqu'où ?
30:23je rappelle
30:24qu'il y a Mélenchon
30:25mais que
30:26finissent par voter pour lui
30:27et défendent
30:28ses positions
30:29le parti socialiste
30:30sauf quelques rares voix
30:32qui sont etc
30:32moi je rends hommage
30:33à Raphaël Glicksmann
30:34qui est à peu près clair
30:35là-dessus
30:35pas toujours
30:36et puis vous pouvez aller
30:38jusqu'à Edouard Philippe
30:39j'allais dire
30:40Gérard Philippe
30:40mais jusqu'à Edouard Philippe
30:42jusqu'à Gabriel Attal
30:43qui finalement pense
30:44très exactement
30:44alors on est très complaisant
30:46aujourd'hui à l'endroit
30:47de l'antisémitisme
30:48pour moi la question
30:49c'est l'antisémitisme
30:49c'est pas anti
30:50ou contre Mélenchon
30:51il y a chez les mélenchonistes
30:52on voit toujours les mêmes
30:54qui sont sur la logique
30:55islamo-gauchiste
30:56mais il y a derrière
30:57mais je pense
30:58là pour le coup
30:58je parle de l'état-major
31:00je parle même pas
31:00des électeurs
31:01qui sont
31:03qui sont nettement plus éclairés
31:05me semble-t-il
31:06parfois
31:06parfois
31:06pas toujours
31:07mais il y a la possibilité
31:08d'avoir un logiciel républicain
31:10chez certains défenseurs
31:12de la France insoumise
31:13on les entend pas
31:14donc on s'aperçoit
31:16aujourd'hui
31:16qu'à chaque fois
31:17que vous avez de l'antisémitisme
31:17on laisse passer
31:18c'est là qu'il faut faire
31:19un vrai combat
31:20il faut vraiment mener un combat
31:21on a un arsenal judiciaire
31:23on ne laisse plus rien passer
31:24en matière d'antisémitisme
31:25on n'a pas des espèces
31:27de tolérance
31:28sur telle personne
31:29telle personne
31:29je donne pas leur nom
31:30parce qu'à chaque fois
31:31on a un signalement
31:31l'ARCOM
31:31on n'a pas le droit
31:32de dire des antisémites
31:33du front
31:34de la France insoumise
31:36qu'ils sont des antisémites
31:38si on le dit
31:39ou qu'ils flirtent
31:40avec l'antisémitisme
31:40même si on dit
31:41on a même l'ARCOM
31:43qui nous arrive derrière
31:44mais les gens le connaissent
31:45ces gens là
31:46ils sont connus
31:46ils sont connus pour ça
31:47je pense qu'il faut
31:48criminaliser l'antisémitisme
31:50et le voir là où il est
31:51plutôt que de s'y flotter
31:52en disant
31:53on ne l'a pas vu
31:53ou plutôt que de dire
31:54il avait un couteau
31:55il a crié à l'Akbar
31:56ça n'a rien à voir
31:57avec l'antisémitisme
31:58de l'islam conquérant
32:00et guerrier
32:00ça a à voir avec le fait
32:01qu'il fumait beaucoup
32:02trop de pétards
32:02qu'il avait arrêté
32:03son traitement antidépressif
32:06qu'il avait des problèmes
32:08parce qu'il ne s'entendait pas
32:09avec sa maman
32:09qui se prostituait
32:10et son papa qui buvait
32:11enfin toutes choses
32:11qu'on entend habituellement
32:12et qui font que
32:13ça passe comme il faut
32:14aujourd'hui l'antisémitisme
32:16donc ne faisons pas
32:16de la France insoumise
32:17un bouc émissaire
32:18c'est effectivement
32:19le cœur nucléaire
32:20mais il y a tout autour
32:21des gens qui pourraient dire
32:22non l'antisémitisme
32:24ça suffit
32:24et puis l'antisionisme
32:26ça suffit aussi
32:27c'est ça le combat
32:28qu'il faudrait vraiment mener
32:29et un homme
32:29femme
32:30qui se lèverait aujourd'hui
32:32en disant
32:32restons vraiment la république
32:33puis arrêtez d'en parler
32:34mais faites-la véritablement
32:35aurait des soutiens
32:38des défenseurs
32:39voire des électeurs
32:40Michel Onfray
32:41on va aborder un autre dossier
32:42qui est au cœur des débats
32:44au sein de l'Union Européenne
32:45c'est le dossier de l'immigration
32:46parce que le pacte
32:47Asile-Immigration
32:48qui a été adopté l'an dernier
32:49prévoit la répartition
32:50des migrants
32:51alors que
32:53sur les 27 pays
32:54de l'Union
32:5530 000 migrants
32:56d'ici Noël
32:57c'est la fin de l'année
32:58devront être répartis
32:58dans les 27 pays membres
33:00avec à la clé
33:01une amende de 20 000 euros
33:02par migrant
33:02pour ceux qui refuseraient
33:03Écoutons Nicolas Pouvron-Monti
33:05directeur de l'Observatoire
33:06de l'immigration
33:07et je vous passe la parole
33:08ensuite Michel
33:09D'ici au 15 octobre
33:11la commission
33:12devrait établir
33:13une liste de ces pays
33:14sous forte pression migratoire
33:15c'est-à-dire
33:15les pays dont on va prendre
33:17une partie des demandeurs d'asile
33:18très clairement
33:19ce sont les pays
33:19qui sont aux frontières extérieures
33:21de l'Union
33:21la Grèce
33:22l'Italie
33:23l'Espagne
33:24avec soit le fait
33:26de prendre ces migrants
33:26soit le fait de payer
33:28une amende
33:28à hauteur de 20 000 euros
33:30par migrant
33:30donc vous voyez
33:30si on refuse
33:32sur plusieurs années
33:33100 000 demandeurs d'asile
33:34relocalisés
33:35ce qui est tout à fait envisageable
33:36pour un pays comme la France
33:37ça fait 2 milliards d'euros
33:38donc ce sont vraiment
33:38des amendes qui sont faites
33:39pour être dissuasives
33:40et évidemment
33:42ça pose beaucoup de questions
33:43des questions
33:44de consentement démocratique
33:45évidemment
33:45des questions
33:46de capacité d'accueil
33:47en sachant que
33:48sur les 7 premiers mois
33:49d'année 2025
33:49la France est devenue
33:51le premier pays
33:52d'enregistrement
33:53des demandes d'asile
33:54dans l'Union Européenne
33:55voilà Michel Onfray
33:55ce qui m'intéresse
33:56moi c'est la notion
33:56de consentement démocratique
33:58est-ce qu'on a demandé
33:59au peuple en fait ?
34:00oui en 1992
34:00on lui a demandé
34:02en 2005
34:03et on ne lui a pas demandé
34:04en 2008
34:05mais si les gens veulent
34:06une preuve
34:07une seule preuve
34:08que nous avons perdu
34:09notre souveraineté
34:10elle est là
34:10c'est la commission européenne
34:12qui décide
34:12de l'immigration
34:13en France
34:14c'est à dire que
34:15qu'au prix Marine Le Pen
34:16je veux dire Marine Le Pen
34:17tant qu'elle ne touchera pas
34:18cette commission européenne
34:19elle ne pourra rien faire
34:20elle peut toujours dire
34:21sur les plateaux
34:21il y a un cas
34:21il faudrait
34:22quand on sera là
34:22on y est bientôt
34:23pas du tout
34:25si vous restez
34:26dans l'Europe
34:27vous aurez la commission européenne
34:28avec tout son arsenal juridique
34:30ça c'est bien
34:31fermé tout autour
34:33c'est la gueule du loup
34:34qui est là tout autour
34:35et qui dit
34:35si jamais vous avez l'intention
34:37de faire quelque chose
34:38au nom de la souveraineté nationale
34:39on va vous mordre
34:39on va vous déchiqueter
34:40on va vous détruire
34:41la France n'a pas le choix
34:43de sa politique migratoire
34:44c'est la commission européenne
34:45qui a décidé
34:46elle a même la possibilité
34:47de dire
34:48nous avons décidé
34:48nous avons les moyens
34:49de vous faire plier
34:51alors là quand il faut
34:51faire payer des amendes
34:53il y a des amendes
34:53ça marche
34:54quand il faut recouvrir
34:54les amendes
34:55quand il faut être répressif
34:57ça marche
34:57l'Europe elle sait être répressive
34:58elle sait envoyer
34:59sa police fiscale
35:00elle sait envoyer
35:01son arsenal juridique
35:02pour dire aux français
35:03taisez-vous
35:03nous avons décidé
35:05pour vous
35:05que ce serait ainsi
35:06et que ce ne serait pas autrement
35:07donc il y aura
35:08des migrants
35:08des migrants
35:09des migrants
35:09en permanence
35:10c'est ce que nous voulons
35:11le peuple français
35:12dit-il
35:13nous n'en voulons pas
35:14on dit
35:14mais le peuple français
35:14tais-toi donc
35:15et on le voit très bien
35:17je vous ai donné
35:17les dates là
35:18mais on le voit très bien
35:19depuis 2008
35:20quand on nous dit
35:20mais de toute façon
35:21le peuple a tort
35:22sur ce sujet là
35:22il y a le cercle de la raison
35:24et vous appelez ça
35:25le socle de
35:26commun
35:27le socle commun
35:28le socle commun
35:29qui a décidé
35:29que c'était être fasciste
35:31que d'être contre
35:32une immigration choisie
35:33c'est pas une immigration zéro
35:35c'est juste de dire
35:36moi quand j'invite des gens
35:37chez moi
35:37si je fais à manger
35:38pour 10 personnes
35:38j'en invite pas 50
35:39parce que je vais décevoir
35:4140 personnes
35:42et bien là c'est la même chose
35:43avons-nous les moyens
35:44de recevoir autant de gens
35:45la réponse est non
35:46si nous avons les moyens
35:47de recevoir
35:48un certain nombre de personnes
35:49un certain nombre de migrants
35:50qui eux ont le désir
35:51de devenir français
35:52ce sera ça déjà
35:53l'obligation
35:54c'est pas seulement
35:55d'avoir un bac plus 5
35:56parce que si vous avez
35:56un bac plus 5
35:57qui vient du Sénégal
35:58c'est un médecin en moins
35:59pour le Sénégal
36:00donc c'est une façon
36:00de continuer le colonialisme
36:02par d'autres moyens
36:03cette façon de vider
36:04les pays africains
36:06par exemple
36:07de leur talent
36:07de leur génie
36:08ou de leurs étudiants
36:09qu'on crée des universités
36:11on crée une université
36:12et puis une université française
36:14et on permet aux gens
36:15de suivre des cours
36:16et puis il n'y a aucun problème
36:17plutôt que de dire
36:18venez ici en France
36:19on n'est pas très sûrs
36:19qu'ils seront à l'université
36:20on n'est pas très sûrs
36:21qu'ils suivront des cours
36:22on n'est pas très sûrs
36:23qu'ils ne seront pas
36:24des amateurs de couteaux
36:25on est dans face à Michel Onfray
36:26sur CNews et sur Europe 1
36:27un tout petit mot Michel
36:28de l'audiovisuel public
36:30puisque certains sénateurs
36:31ont tiré la sonnette d'alarme
36:33sur l'impartialité
36:34de l'audiovisuel public
36:35un sujet qu'on a déjà évoqué
36:37dans cette émission
36:39écoutons Max Brisson
36:40qui après l'affaire Cohen-le-Grand
36:42c'est un sénateur
36:43a dénoncé par exemple
36:45le matraquage promotionnel
36:47qui a été offert à l'économiste
36:48en tout cas
36:49il se prétend comme tel
36:50Gabriel Zuckman
36:51qui a été invité
36:51sur toutes les antennes
36:52on écoute Max Brisson
36:53ce que je demande en effet
36:56c'est qu'on travaille
36:59et que l'ARCOM nous indique bien
37:01ce qu'il en est de l'impartialité
37:03de l'indépendance
37:04et du pluralisme
37:05dans l'audiovisuel public
37:07concernant par exemple
37:08le matraquage Zuckman
37:10sur l'audiovisuel public
37:12il y a 10 jours
37:13il y en avait le matin
37:14il y en avait le midi
37:15il y en avait le soir
37:16il y en avait sur France Info
37:17il y en avait sur France Inter
37:19il y en avait sur France Télévisions
37:20sans contradiction
37:22sans qu'on dise
37:24que M. Zuckman
37:25est certes un économiste
37:27éventuellement un économiste
37:28mais il est aussi
37:29le rédacteur
37:30d'une partie
37:31du programme économique
37:32du NFP
37:33qu'il est également
37:34le rédacteur
37:36du programme fiscal
37:37de M. Zuckman
37:38et qu'on ne le dise pas
37:39qu'on le présente
37:40du haut de sa chaire universitaire
37:41est-ce que vous pensez
37:42que c'est de l'impartialité ?
37:45Voilà pour ce cri du coeur
37:47de M. Max Brisson
37:48vous partagez aussi ?
37:49On peut effectivement imaginer
37:51que peut-être l'ARCOM
37:52de temps en temps
37:52puisse se donner
37:53des allures de vertu
37:55en disant
37:55ici sur telle chaîne
37:56nous avons dit que ceci
37:57ou que cela
37:57là c'est tous les jours
37:58que le service public
37:59est confisqué
38:01par des privés
38:03qui ont décidé
38:03d'en faire
38:04une chaîne d'Etat
38:05une chaîne soviétique
38:06je ne suis pas contre
38:07mais je suis contre
38:08le fait que ce soit
38:08avec l'argent du contribuable
38:09alors moi je suis pour
38:11le service public
38:11donc un vrai service public
38:12où effectivement
38:13toutes les sensibilités
38:15y compris le socle
38:16je ne sais quoi
38:17le socle commun
38:18le socle commun
38:19parce que le socle commun
38:20c'est le pâté d'Alouette
38:22il a 99%
38:24puis quand il a 1%
38:25souvenez-vous
38:26à une époque
38:26ils avaient créé
38:27une émission
38:27qui s'appelait
38:27En toute subjectivité
38:28ils invitaient
38:29deux ou trois personnages
38:31j'ai oublié les noms
38:32des gens
38:33qui étaient invités
38:34mais pourtant
38:36enfin oui
38:37et on disait
38:39qu'eux étaient subjectifs
38:40mais que l'objectivité
38:40consistait à accueillir
38:42des gens subjectifs
38:43Or c'est l'inverse
38:44Donc moi je pense
38:45que tout ce que dit
38:47ce sénateur
38:48est bienvenu
38:48mais qu'il ne faut pas
38:49demander à des gens
38:50de dire ce qu'ils auraient
38:52à dire
38:52puisqu'on sait très bien
38:53ce qu'ils diront
38:53s'ils devaient dire
38:54Demander l'impartialité
38:55du service public
38:56si on peut
38:56Oui mais sûrement pas
38:57à l'ARCOM
38:58Bon écoutez
38:58On avance un tout petit peu
39:01Michel
39:01parce qu'il nous reste peu de temps
39:02un tout petit mot
39:03avant notre point philo
39:05de Nicolas Sarkozy
39:07sa condamnation
39:07à 5 ans de prison
39:08qui a provoqué
39:09une vive polémique
39:10avec de nombreux magistrats
39:12qui sont montés au créneau
39:13pour défendre
39:13l'institution judiciaire
39:14beaucoup de choses
39:15ont été dites à ce sujet
39:16mais vous
39:16vous avez comparé ça
39:17au tribunal révolutionnaire
39:19expliquez-nous
39:19ce que ça veut dire
39:20Oui parce que
39:21je suis un grand lecteur
39:24de tout ce qui s'écrit
39:25sur la révolution française
39:26et notamment
39:26sur le basculement
39:27de 1793
39:28même si je pense
39:29qu'il y a déjà
39:30du 1793
39:31c'est-à-dire de la terreur
39:32dans 1789
39:32on commence par décapiter
39:34des gens
39:34dès le 14 juillet 1789
39:36mais il y a
39:37la loi sur les suspects
39:39qui en 1793
39:40décide que
39:41finalement
39:42il y a des gens
39:42qui sont suspects
39:43du simple fait
39:43qu'ils sont ce qu'ils sont
39:44vous êtes aristocrate
39:45vous êtes noble
39:46vous êtes prêtre
39:47non jureur
39:48c'est-à-dire que
39:48vous ne dites pas
39:49que la constitution
39:50civile du clergé
39:51est supérieure
39:51à la parole de Dieu
39:53vous êtes enfant
39:54vous-même
39:55de nobles
39:55ou d'aristocrates
39:56vous êtes riche
39:58elle est riche
39:58etc.
39:59et bien
40:00vous êtes un ennemi de classe
40:02mais on ajoute
40:03il y a aussi un ennemi de classe
40:04qui est celui
40:05qui n'a pas montré
40:05assez de zèle révolutionnaire
40:07donc vous pouvez être
40:08un révolutionnaire
40:08comme un girondin
40:09par exemple
40:09comme Briceau
40:10comme quelques autres
40:11mais comme ça ne correspond pas
40:13aux ailes révolutionnaires
40:14des Jacobins
40:14et bien à ce moment-là
40:16on vous envoie au tribunal
40:17le tribunal
40:17il est constitué
40:18d'une manière particulière
40:19il y a des articles
40:19qui nous dit par exemple
40:21que vous n'avez pas le droit
40:22à l'avocat
40:23ou alors aujourd'hui
40:24on ne dit pas
40:24vous n'avez pas le droit
40:25à l'avocat
40:25ce serait trop gros
40:26on dit vous avez le droit
40:27à un avocat
40:27mais cause toujours l'avocat
40:28on sait déjà de toute façon
40:30ce que va être la peine
40:30vous n'avez pas le droit
40:32à un témoin
40:32sauf si le témoin
40:33est à charge
40:33c'est-à-dire que
40:35tout témoin qui serait
40:36à des charges
40:36et n'est pas invité
40:38n'est pas questionné
40:38mal questionné
40:39ou etc
40:39mais là pour le coup
40:40il n'y en a pas
40:40on l'est choisi
40:41parmi les patriotes
40:42nous dit ce tribunal révolutionnaire
40:45et puis quelque chose
40:46d'extrêmement important
40:46qui correspond à ce qui est arrivé
40:48à Marine Le Pen
40:49et à Nicolas Sarkozy
40:50c'est-à-dire que
40:52vous avez un article
40:5313
40:54qui vous interdit
40:55la possibilité
40:56d'aller en appel
40:56c'est-à-dire qu'il vous condamne
40:58et là qu'est-ce qui se passe
41:00on dit
41:00vous allez peut-être
41:01pouvoir aller en appel
41:02mais en attendant
41:03vous irez en détention
41:05ça veut dire en gros
41:06qu'il n'y a pas d'appel
41:07parce que vous allez d'abord
41:08faire de la prison
41:09puis éventuellement
41:09vous aurez la possibilité
41:10d'aller en appel
41:12c'est-à-dire quand le tribunal révolutionnaire
41:13vous dit que vous n'avez pas
41:14le droit à des avocats
41:15que vous n'avez le droit
41:15qu'à des accusateurs
41:16que vous n'avez pas
41:17le droit d'aller en cassation
41:20pas forcément en cassation
41:21mais en appel
41:22et qu'il va falloir
41:24une peine exécutoire
41:25immédiatement
41:26je dis
41:27c'est très clairement
41:28l'article 13
41:28du tribunal révolutionnaire
41:29est-ce que c'est ce qu'on veut ?
41:31C'est une bonne question
41:32Le point philo Michel
41:33On va parler de Vladimir Jankelevitch
41:36L'imprescriptible
41:37c'est un livre sur le pardon
41:39expliquez-moi
41:39en plus c'était la semaine
41:40du grand pardon juif
41:41les fêtes de Kippour
41:42Alors les catholiques
41:46défendent le pardon
41:47dans l'absolu
41:48parce qu'il faut aimer
41:49son prochain comme soi-même
41:49pour l'amour de Dieu
41:50et donc il faut pardonner
41:52parce que le pardon
41:53est absolu
41:54il faut même
41:54aimer son bourreau
41:56c'est-à-dire
41:56si on vous met
41:59un soufflé sur la joue droite
42:00tendez la joue gauche
42:01et puis aimer son prochain
42:02pardonnez-leur
42:03car ils ne savent pas
42:03ce qu'ils font
42:04etc.
42:04Et Jankelevitch n'est pas
42:05catholique
42:06puisqu'il est juif
42:07et il n'est pas tenu
42:08à penser le pardon
42:09exactement comme les catholiques
42:10qui nous disent
42:11il est absolu
42:11et il est avec tout le monde
42:13et c'est en Dieu
42:14qu'on doit pouvoir pardonner
42:15Jankelevitch dit
42:17mais il y a des choses
42:17impardonnables
42:18alors il écrit un livre
42:19qui s'appelle
42:19Le pardon
42:20qui est un peu technique
42:21que je ne conseille pas
42:22à tout le monde
42:22parce que ça peut tomber
42:24des mains
42:24il y a du grec
42:25il y a du latin
42:25il y a des formules
42:26qui sont dans un grec
42:27qui n'est même pas traduit
42:28il y a des mots techniques
42:29de la philosophie
42:30la coédité
42:31la coédité
42:32etc.
42:32donc ça c'est plutôt
42:33pour les techniciens
42:34de la philosophie
42:35mais ce livre
42:36qui s'appelle
42:36L'imprescriptible
42:37et qui contient
42:38plusieurs textes
42:39dont un qui s'appelle
42:40Pardonner
42:40point d'interrogation
42:41et Jankelevitch dit
42:43mais pour exercer le pardon
42:44il faut des conditions
42:45particulières au pardon
42:46on ne pardonne pas comme ça
42:47en disant
42:47Dieu le veut
42:48comme les catholiques le pensent
42:50lui il dit
42:50pour pardonner
42:51il faut d'abord
42:52que les offenseurs
42:54demandent pardon
42:54c'est à dire que
42:56vous ne pouvez pas pardonner
42:57à la place de quelqu'un
42:58la veuve de monsieur Kirk
42:59par exemple
43:00ne peut pas pardonner
43:01au tueur
43:02d'avoir tué son mari
43:03elle l'a dit
43:03elle a pris le parti
43:05effectivement du pardon
43:06d'un pardon catholique
43:07là pour le coup
43:08je ne sais pas
43:09peut-être
43:09est-elle juive
43:09non je pense qu'elle est catholique
43:11oui elle est chrétienne
43:12et donc elle dit
43:13l'amour de Dieu
43:14me contre
43:15m'invite à
43:17je ne vais pas dire
43:17me force
43:18m'invite à pardonner
43:19et je pardonne
43:20Jean-Claude Levitch lui dirait
43:21mais c'est seul votre mari
43:23qui a été offensé
43:23qui pourrait pardonner
43:25mais dans la mesure
43:26où il est mort
43:26il ne peut plus pardonner
43:27donc il dit
43:28il faut demander
43:29il faut que ceux
43:30qui nous ont offensé
43:30nous aient demandé pardon
43:31et il faut que
43:32vous puissiez
43:33accorder votre pardon
43:34aux gens qui auront dit
43:35je vous présente
43:37mes excuses
43:37ou je vous demande pardon
43:39et il dit
43:40les gens qui peuvent
43:42pardonner
43:42ne sont plus là
43:42quand ils parlent
43:43de la Shoah
43:44ils sont morts
43:45donc eux seuls
43:46pouvaient pardonner
43:47et ils ne pourront pas pardonner
43:48d'une part
43:48et d'autre part
43:49aucun nazi n'a demandé pardon
43:51aucun
43:52et il dit
43:54ben voilà
43:54les conditions du pardon
43:55n'étant pas réunies
43:57c'est impardonnable
43:58alors donc
44:00soit on est catholique
44:00et on dit
44:01le pardon est absolu
44:02c'est l'amour de Dieu
44:02qui nous y invite
44:03et il faut pardonner
44:04c'est la grandeur
44:05c'est vraiment la grandeur
44:07du catholicisme
44:08l'amour du prochain
44:09l'amour
44:09l'amour déraisonnable
44:11du prochain
44:12ça veut dire
44:13que le déporté
44:13doit aimer
44:14le directeur
44:15du camp de concentration
44:16parce qu'ils sont en Dieu
44:17et que s'il doit mourir
44:19ils sont frères en Dieu
44:20et que s'il doit mourir
44:21il mourra en martyr
44:22ça c'est une position
44:23difficile à pratiquer
44:24pour les catholiques
44:25mais
44:26j'en connais certains
44:28qui en sont capables
44:29et
44:30les juifs
44:30le juif
44:31Jean-Calévitch
44:32je ne veux pas dire
44:32que c'est la totalité
44:33de la pensée juive
44:34elle est plus subtile
44:34elle est plus complexe
44:35elle est plus diverse
44:36je ne dis pas que la pensée
44:37de Jean-Calévitch
44:38n'est pas subtile
44:39mais elle est radicale
44:41c'est-à-dire lui
44:41il ne veut pas pardonner
44:43et donc il le dit d'ailleurs
44:44il dit mais quand il y a des gamins
44:45il habitait
44:45qui est aux fleurs
44:46pas loin de Notre-Dame de Paris
44:48et il dit mais quand je vois
44:49des gamins de 20 ans
44:50et des allemands
44:51qui sont en train de parler allemand
44:52sous mon toit
44:53je les déteste
44:54parce qu'ils sont allemands
44:55il était musicien
44:56il détestait toute la musique allemande
44:58ça fait Bach
44:58ça fait Wagner
44:59ça fait Bruckner
44:59ça fait Schubert
45:00ça fait Schumann
45:01ça fait tout ce qu'on voudra
45:02et il dit
45:02je ne veux pas de philosophie allemande
45:04ça veut dire pas Kant
45:05pas Leibniz
45:05pas Hegel
45:06pas Marx
45:09et il dit non c'est impardonnable
45:11donc je ne pardonne pas
45:13la question est là
45:14peut-on aujourd'hui
45:15se poser soi-même la question
45:17en disant
45:17sans être catholique
45:18sans être soi-même juif
45:19est-ce que je dois pardonner
45:21ceux qui m'ont offensé
45:22pour l'amour de Dieu
45:23comme on dit
45:24ou est-ce que je dois pardonner
45:25simplement parce que
45:26c'est insupportable
45:27de vivre dans le ressentiment
45:28dans la haine
45:28dans la méchanceté
45:29et que parfois on peut pardonner
45:31juste parce que
45:31ça fait du bien
45:32de ne pas être méchant
45:33et de ne pas être mauvais
45:34mais sur la question
45:35de l'imprescriptible
45:36ce texte là est magnifique
45:38et c'est un tout petit texte
45:39très lisible
45:39en tout cas c'est une belle question
45:40peut-on pardonner
45:41qui va nous occuper ce week-end
45:43à ceux qui nous ont offensé
45:44évidemment
45:44merci beaucoup mon cher Michel
45:46c'est passé à toutes les têtes
45:47merci à nos amis d'Europe 1
45:48et de CNews
45:49bonne semaine
45:49on se retrouve samedi prochain
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