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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00:00Dans l'œuf, les élections...
00:00:01Vous avez un problème supplémentaire.
00:00:03Lequel ?
00:00:03Le papier.
00:00:04Le quoi ?
00:00:05Le papier.
00:00:05Eh bien écoutez, vous ne le faites pas renumérer.
00:00:07Non, non, ce n'est pas ça du tout.
00:00:08C'est que pour pouvoir faire deux élections,
00:00:10il faut donc imprimer les bulletins de vote
00:00:11les précédentes fois.
00:00:13Et donc il faut une énorme réserve de papier.
00:00:14Il n'y a pas assez de papier
00:00:15pour pouvoir faire deux élections en même temps.
00:00:17Cher Julien Dray, merci.
00:00:18Cher William Golnadel, merci.
00:00:19Gilbert Collard, je me tourne une nouvelle fois vers vous
00:00:22alors qu'on va poursuivre l'heure des pros
00:00:24avec nos invités qui arrivent dans un instant.
00:00:27Allez, essayons de trouver du positif,
00:00:29de l'espérance, cher Gilbert Collard.
00:00:31Quelles doivent être les priorités de Sébastien Lecornu
00:00:34pour justement proposer cette rupture ?
00:00:38Mais...
00:00:39Je sais bien qu'Albert Londres a dit
00:00:43quand on n'est pas sorcier, il faut être optimiste.
00:00:45Mais je ne vois pas très bien
00:00:47quelle marge de manœuvre il pourrait avoir.
00:00:51Si ce n'est d'être d'une authenticité absolue
00:00:56dans l'application de sa politique.
00:00:58Mais déjà, il y a de l'inauthenticité
00:01:01dans l'organisation de son gouvernement.
00:01:03Alors comment pourrait-il aller à l'authenticité ?
00:01:06Qui sera le maître mot de la révolution qui nous attend ?
00:01:10L'authenticité.
00:01:11Les hommes et les femmes de France veulent
00:01:13que le faire et le dire aillent ensemble
00:01:17et que le faire et le dire soient marqués
00:01:19du saut de l'authenticité.
00:01:22On en a marre du théâtre politique.
00:01:24On en a marre, on n'en peut plus.
00:01:26Et là, on assiste encore à une pièce de boulevard.
00:01:30Il ne manque que Pécuchet,
00:01:31mais comme on a le maire, on va l'avoir bientôt.
00:01:33Bon, Gilbert Collard, dernière question.
00:01:36On pourrait vous dire, Gilbert Collard,
00:01:38là, quand on regarde ce gouvernement,
00:01:41on voit qu'il est encore un peu plus à droite
00:01:43qu'il ne l'était auparavant.
00:01:46Vous auriez préféré quoi ?
00:01:47Plutôt que Bruno Retailleau,
00:01:49Hugo Bernalicis à Place Beauvau ?
00:01:52Vous auriez préféré à la transition écologique
00:01:54Marine Tondelier, pourquoi pas ?
00:01:56Au ministère des Affaires étrangères,
00:01:58allons encore un peu plus loin.
00:02:00Qui, à gauche, pourrait le faire ?
00:02:02François Hollande, tiens ?
00:02:04Rousseau, Sandrine Rousseau.
00:02:05Sandrine Rousseau, bien sûr,
00:02:07pour ses grandes qualités sur les questions étrangères.
00:02:09Non, mais là, vous êtes franchement dégueulasse
00:02:12parce que vous voulez que je fasse des cauchemars cette nuit.
00:02:14Non, c'est sûr que je préfère Darmanin et Retailleau
00:02:17à Sandrine Rousseau et à Delogu.
00:02:20Encore que, à la culture, il ferait évoluer la langue.
00:02:23Bon, mais il aurait quand même pu, le cornu,
00:02:28essayer de trouver dans la droite
00:02:30des ministres un peu différents.
00:02:34L'escure, le ministre de l'Économie,
00:02:38il a été aux affaires
00:02:40et on a vu ce qu'il a donné pendant des années.
00:02:43Bon, je veux dire, il n'y a pas la moindre respiration de renouveau.
00:02:47Il aurait pu faire un petit effort d'imagination
00:02:51pour essayer de trouver quelques noms novateurs.
00:02:55Bon, il y a quelque chose qui va vous plaire,
00:02:56Gilbert Collard, et on vous remercie
00:02:58puisque vous avez commencé votre analyse
00:03:00sur les nouveaux ministres par Bruno Lomère,
00:03:02qui est donc un revenant.
00:03:04qui était au ministère de l'Économie
00:03:06et qui est désormais le ministre des Armées.
00:03:08Il y a deux semaines, dans le magazine L'Usine Nouvelle,
00:03:12qui est le magazine français de la presse professionnelle.
00:03:15On lui a posé la question,
00:03:17rentrerez-vous dans les prochains gouvernements ?
00:03:19Réponse de Bruno Lomère,
00:03:21pendant que vous êtes sur vos téléphones,
00:03:22et je salue Sébastien Ligné,
00:03:23Elodie Huchat,
00:03:25Frédéric Durand,
00:03:26Véronique Jacquet
00:03:27et Jean-Sébastien Ferjou.
00:03:29Voilà ce qu'il dit.
00:03:30C'est totalement exclu.
00:03:32Totalement exclu.
00:03:34J'ai fait le choix, en juin 2024,
00:03:36après notre défaite aux élections législatives,
00:03:38de me mettre en retrait de la vie politique.
00:03:41J'ai considéré que nous n'avions plus
00:03:42les marges de manœuvre nécessaires
00:03:44pour agir clairement et fermement
00:03:47au service des Français.
00:03:49Je n'ai pas changé d'avis.
00:03:51C'est vrai que ça va ressortir,
00:03:52bien évidemment,
00:03:53et c'est un informateur bien informé
00:03:54qui me l'envoie.
00:03:56Tour de table,
00:03:57sans rupture,
00:03:58parce que c'était la promesse,
00:03:59sans rupture au niveau des noms.
00:04:00On verra sur le cap.
00:04:01Peut-être que François Bayrou
00:04:02n'a pas la même politique,
00:04:04M. Lecornu n'aura pas la même politique
00:04:06que M. Bayrou.
00:04:09Mais sur les noms,
00:04:11aucun changement,
00:04:13sans rupture,
00:04:13direction la censure.
00:04:14Est-ce que vous avez été surpris,
00:04:15convaincus,
00:04:16qu'en pensez-vous ?
00:04:17Allez, on commence avec Véronique Jacquet d'abord.
00:04:18Alors, il faut que tout change
00:04:21pour que rien ne change.
00:04:22Ça, c'est évident.
00:04:23On a Sébastien Lecornu
00:04:24qui s'est présenté
00:04:25comme le Premier ministre
00:04:26le plus faible de la Ve République.
00:04:28Il a choisi la continuité
00:04:30avec des poids lourds.
00:04:32Quoi qu'on en pense,
00:04:32on peut dire que ce sont des revenants,
00:04:34ce sont toujours les mêmes,
00:04:35mais ce sont quand même des gens
00:04:36qui sont capés
00:04:37pour assurer une continuité,
00:04:38qu'on soit d'accord ou pas avec.
00:04:41La politique menée à l'étranger
00:04:44en tant que chef du Quai d'Orsay
00:04:47par Jean-Noël Barrault,
00:04:48par exemple, est contestable,
00:04:49mais toujours est-il
00:04:50qu'elle a le mérite
00:04:51de la continuité.
00:04:52Et ce qui peut affaiblir
00:04:53Sébastien Lecornu,
00:04:54c'est que justement,
00:04:55il reste au gouvernement
00:04:56des profils
00:04:56qui sont très macronistes.
00:04:59Et ça, ça va peut-être
00:05:01l'affaiblir.
00:05:02Maintenant, ce qui est important...
00:05:02Pardonnez-moi à Sébastien Lecornu
00:05:03et le macroniste des macronistes,
00:05:05macroniste de la première heure.
00:05:06C'est lui qui a fait...
00:05:07Non, mais là, on voit
00:05:08qu'il a quand même rappelé
00:05:08à la rescousse
00:05:09des anciens LR,
00:05:13Éric Wörth,
00:05:14des gens qui ont trahi la droite
00:05:16pour devenir macronistes.
00:05:19On est bien d'accord.
00:05:22Après, juste un mot
00:05:23sur Bruno Le Maire.
00:05:24Pourquoi l'a-t-il rappelé ?
00:05:25Bien qu'il ait dit
00:05:26qu'il ne reviendrait jamais
00:05:27au gouvernement,
00:05:28au grand jamais.
00:05:28Il a dit,
00:05:29il a fait un tweet
00:05:30où il a dit
00:05:30les circonstances
00:05:31sont exceptionnelles,
00:05:32donc je reviens.
00:05:33C'est surtout que c'est
00:05:33le père en politique
00:05:35de Sébastien Lecornu
00:05:36que je pense que
00:05:37Sébastien Lecornu
00:05:37l'a supplié
00:05:38en lui disant
00:05:39j'ai besoin justement
00:05:39de quelqu'un
00:05:40qui tienne la route
00:05:41et que comme les deux hommes
00:05:43se connaissent très bien,
00:05:44elle a au moins
00:05:45un homme de confiance
00:05:45dans sa garde rapprochée.
00:05:47Moi, je pense que
00:05:48ce n'est pas facile
00:05:49pour Sébastien Lecornu
00:05:51d'avoir un président
00:05:53comme Emmanuel Macron
00:05:53qui a marqué
00:05:55quand même
00:05:55de son empreinte
00:05:56ce gouvernement.
00:05:56Selon nos excellents
00:05:58confrères d'RTL,
00:05:59Édouard Philippe
00:05:59a refusé
00:06:00le ministère des Armées
00:06:01et il a été finalement
00:06:03proposé à Bruno Le Maire.
00:06:04Mais il n'y a pas
00:06:04beaucoup de candidats !
00:06:06Je comprends,
00:06:07mais on poursuit
00:06:08le tour de table,
00:06:08on essaie comme
00:06:09on essaie de faire
00:06:10un tout petit peu
00:06:10plus court pour comprendre.
00:06:11Est-ce que vous êtes
00:06:11convaincus, pas convaincus ?
00:06:12Est-ce que vous êtes surpris
00:06:13qu'il n'y ait pas
00:06:14la moindre rupture
00:06:15dans ce gouvernement ?
00:06:16Frédéric Durand,
00:06:17c'est à vous.
00:06:17Est-ce que je suis surpris ?
00:06:18Non, parce que déjà
00:06:19lorsque Macron désigne
00:06:21Lecornu,
00:06:21il n'y avait pas de rupture
00:06:22puisqu'on prend les mêmes,
00:06:24on recommence.
00:06:24Vous savez,
00:06:29ça signifie simplement
00:06:30que vous ne pouvez pas
00:06:31faire toujours la même chose
00:06:32en espérant des résultats différents.
00:06:33C'est absolument impossible.
00:06:35Moi, je pense qu'on va
00:06:36vers une des solutions.
00:06:38Je pense que ce gouvernement
00:06:39aura été plus long
00:06:40à être formé
00:06:41qu'il ne le sera
00:06:41à être dissous.
00:06:42En réalité,
00:06:43il a fallu un mois,
00:06:43peut-être qu'il ne tiendra
00:06:44même pas un mois.
00:06:45D'ailleurs, remarquez
00:06:46que plus personne ne se fatigue
00:06:47à retenir les noms
00:06:47des ministres aujourd'hui.
00:06:49Moi, je faisais un effort
00:06:49jusqu'à là
00:06:50pour essayer de les connaître tous.
00:06:52Aujourd'hui,
00:06:52plus personne ne fait d'efforts
00:06:53pour se rappeler
00:06:54des noms des ministres
00:06:55puisque, évidemment,
00:06:56ils ont la date de péremption
00:06:58extrêmement proche
00:06:58à chaque fois.
00:06:59Je ne crois pas
00:07:00que ça puisse durer
00:07:01dans ces conditions
00:07:02et je ne vois pas.
00:07:03Et en plus,
00:07:04dernier petit mot,
00:07:05c'est-à-dire que
00:07:05je savais comment
00:07:06on faisait passer un budget
00:07:08avec une 49.3 sans majorité
00:07:09mais je ne sais pas
00:07:10comment on fait passer
00:07:11un budget sans majorité
00:07:12et sans 49.3
00:07:13donc on va encore découvrir
00:07:14les astuces
00:07:15de la Ve République peut-être
00:07:17mais je ne sais pas
00:07:17ce qui est important aussi
00:07:18c'est de découvrir
00:07:19les réactions politiques
00:07:20et on va vous faire découvrir
00:07:22celle de Marine Le Pen.
00:07:24Le choix de ce gouvernement
00:07:25à l'identique
00:07:26assaisonné de l'homme
00:07:27qui a mis la France
00:07:28en faillite
00:07:29est pathétique.
00:07:31Les bras nous en tombent.
00:07:33Elle parle de Bruno Le Maire
00:07:35qui était le ministre
00:07:36de l'économie
00:07:36au moment de la crise Covid
00:07:38et il faut laisser ce tweet
00:07:39parce qu'en fait
00:07:40c'est un tournant.
00:07:41Si vous avez Marine Le Pen
00:07:43qui considère
00:07:43que ce gouvernement
00:07:44est pathétique
00:07:45ça veut dire censure
00:07:47ça veut dire que c'est déjà
00:07:48en fait, pardonnez-moi
00:07:49il n'y a même pas
00:07:49d'émission à faire
00:07:50c'est que c'est déjà terminé.
00:07:52LFI veut censurer
00:07:53le PS veut censurer
00:07:55il devait en quelque sorte
00:07:57convaincre
00:07:58sans le dire officiellement
00:07:59au RN
00:08:00ne nous censurer
00:08:01pas tout de suite
00:08:02je ne vois pas
00:08:03comment le Rassemblement
00:08:04National
00:08:05ne va pas censurer
00:08:06dès la position
00:08:09dès la mardi
00:08:10avec le discours
00:08:11de politique générale
00:08:12le gouvernement
00:08:13le cornu
00:08:14Sébastien Ligné
00:08:14et Elodie Huchard
00:08:15vous les deux spécialistes.
00:08:16Mais d'où le fait
00:08:17que ce choix
00:08:19de Bruno Le Maire
00:08:20est incompréhensible
00:08:21en réalité
00:08:21c'est-à-dire qu'à quel moment
00:08:24Sébastien Le Cornu
00:08:25s'est dit qu'en nommant
00:08:26Bruno Le Maire
00:08:27aux armées
00:08:28il arriverait
00:08:29à convaincre
00:08:29Marine Le Pen
00:08:30à quel moment
00:08:31alors je veux bien
00:08:32qu'on a du mal
00:08:34parfois à saisir
00:08:34le Rassemblement National
00:08:35mais enfin quand même
00:08:36pour moi
00:08:37vraiment c'est l'incompréhension
00:08:38qui m'anime
00:08:39depuis maintenant 20 minutes
00:08:40j'essaye de comprendre
00:08:41la logique
00:08:41qui a animé
00:08:42Sébastien Le Cornu
00:08:43dans le choix
00:08:43de ce gouvernement
00:08:44et je ne la comprends pas
00:08:45il n'y a aucune ouverture
00:08:46à gauche
00:08:47il n'y a aucune ouverture
00:08:48à droite
00:08:49pardon
00:08:49la droite a gagné
00:08:50aucun gouvernement supplémentaire
00:08:52c'est un gouvernement
00:08:53Eric Wörth
00:08:53Naïma Rouchou
00:08:54Eric Wörth
00:08:54c'est macroniste
00:08:55il était un ancien
00:08:56ça reste une tendance à droite
00:08:59il est ancien
00:08:59comme monsieur Lescure
00:09:01qui est à l'économie
00:09:02est un macroniste de gauche
00:09:04d'accord
00:09:04bon bah c'est un macroniste
00:09:05il faut essayer
00:09:06d'aller à la source
00:09:06ce sont des macronistes
00:09:07c'est un gouvernement
00:09:08macroniste
00:09:09Bernard Berger
00:09:10c'est à droite
00:09:10macroniste
00:09:11non mais je suis désolé
00:09:12Mathieu Lefebvre
00:09:13macroniste
00:09:13oui non mais d'accord
00:09:14mais vous avez un syndrome
00:09:16Gilles Delatorrette
00:09:17ou quoi
00:09:17je vous dis des noms
00:09:18avec une expérience
00:09:21une fibre
00:09:21une tendance
00:09:22une couleur
00:09:23mais là où je ne suis pas d'accord
00:09:25Elliot
00:09:25c'est que la leçon
00:09:26de la dissolution
00:09:27c'est que les français
00:09:28ne voulaient plus du macronisme
00:09:30on ne peut pas se retrouver
00:09:31avec un gouvernement
00:09:32un an plus tard
00:09:33qui est composé
00:09:34dans son immense majorité
00:09:36de macronistes
00:09:37alors qu'ils soient de droite
00:09:38ou de gauche
00:09:38c'est une provocation
00:09:40combien de temps
00:09:41parce que en fait
00:09:41la réalité
00:09:43pardonnez-moi
00:09:43de le dire ainsi
00:09:44parce qu'elle ne peut pas
00:09:46se désavouer
00:09:47en tweetant cela
00:09:48Marine Le Pen
00:09:48pour le gouvernement
00:09:50de Sébastien Lecornu
00:09:51c'est déjà terminé
00:09:53mais c'est déjà fini
00:09:54c'est-à-dire qu'à peine annoncé
00:09:55c'est déjà fini
00:09:56c'est ça qui est fascinant
00:09:58puisque le PS
00:09:59on peut peut-être le prendre
00:10:00dans l'autre sens
00:10:01est-ce que ça n'était pas déjà le cas
00:10:03avant l'annonce du gouvernement
00:10:04non pour le coup
00:10:05il y avait un espoir
00:10:06il y a une espérance
00:10:07non il y a une seule question
00:10:08vous croyez vraiment
00:10:09que le rassemblement national
00:10:09aurait changé
00:10:10ils ont décidé
00:10:11qu'ils voulaient une dissolution
00:10:12la France insoumise
00:10:13veut une dissolution
00:10:14de toute façon
00:10:15les républicains
00:10:16considèrent que
00:10:17il est préférable pour eux
00:10:19de faire partie
00:10:20au gouvernement
00:10:20à minima
00:10:21pour Bruno Retailleau
00:10:21de continuer à prendre la lumière
00:10:23s'il doit être candidat
00:10:24à la présidentielle ensuite
00:10:25la seule question
00:10:25c'est celle du PS
00:10:26et moi je constate
00:10:27que les sondages
00:10:28qui sont sortis
00:10:29sur X ou X personnalités
00:10:31du PS
00:10:31Philippe Brun
00:10:32Boris Vallaud
00:10:32montrent que ces gens-là
00:10:33seraient battus
00:10:34dans une dissolution
00:10:35au deuxième tour
00:10:36par le rassemblement national
00:10:37donc voteront-ils
00:10:38la même motion de censure ?
00:10:40parce que c'est ça la question
00:10:41moi effectivement
00:10:42je comprends tout ce qui est dit ici
00:10:43c'est absurde
00:10:43si on raisonne aux yeux des français
00:10:44c'est absurde si on raisonne
00:10:45par rapport à la situation
00:10:46donc vous voulez dire quoi
00:10:47que finalement
00:10:48ce gouvernement n'est pas mort né
00:10:50je pense qu'il n'est pas
00:10:51nécessairement mort né
00:10:52parce que le parti socialiste
00:10:54est en train de se rendre compte
00:10:55que les rapports de force
00:10:56en cas de dissolution
00:10:57sont peut-être bien pires pour lui
00:10:58je vous dis
00:10:58si Boris Vallaud
00:10:59qui dirige le groupe socialiste
00:11:01à l'Assemblée nationale
00:11:03est donné battu
00:11:04dans les sondages
00:11:04au deuxième tour
00:11:05peut-être aura-t-il moins envie
00:11:06de provoquer une dissolution ?
00:11:08Et lui dit Huchard
00:11:08comment ce gouvernement
00:11:09peut tenir
00:11:10avec les premiers tweets
00:11:12qu'on voit
00:11:12Jean-Luc Mélenchon
00:11:13qui parle de censure
00:11:14Marine Le Pen
00:11:14qui parle de censure
00:11:15le PS qui ce matin
00:11:16disait avec Olivier Faure
00:11:18on va tout droit
00:11:19vers la censure
00:11:20pardonnez-moi
00:11:21comment peut-il tenir ?
00:11:23Il y avait déjà
00:11:23le problème du fond
00:11:24où effectivement
00:11:25après les consultations
00:11:26Olivier Faure était sorti
00:11:28agacé
00:11:28trouvant que le compte
00:11:29n'y était pas
00:11:30et où Marine Le Pen
00:11:30disait on va attendre
00:11:31mardi
00:11:32avec la déclaration
00:11:33de politique générale
00:11:34pour savoir ce qu'on fait
00:11:35donc ça c'était le quoi
00:11:37et maintenant le qui
00:11:37effectivement
00:11:38on leur a promis
00:11:39la rupture
00:11:40on leur ressort
00:11:41un gouvernement
00:11:42qui est largement reconduit
00:11:43et effectivement
00:11:44pour les autres
00:11:44ce sont des gens
00:11:45qui soit ont déjà été mis
00:11:46soit sont dans la sphère
00:11:47macroniste
00:11:48depuis des années
00:11:49et tout à l'heure
00:11:49quelqu'un qui connaît bien
00:11:50Sébastien Lecornu
00:11:51me disait
00:11:52on m'a toujours dit
00:11:52que c'était un fin négociateur
00:11:53on a l'impression
00:11:54qu'il ne comprend pas
00:11:55les oppositions
00:11:55c'est-à-dire que ce soit
00:11:56avec le PS
00:11:57ou avec le Rassemblement National
00:11:59on a l'impression
00:11:59qu'il ne parle pas
00:12:00le même langage
00:12:01c'est-à-dire qu'à chaque fois
00:12:01que vous avez Marine Le Pen
00:12:03qui ressort d'une réunion
00:12:04ou Olivier Faure
00:12:04ils n'ont pas l'air
00:12:05franchement plus convaincus
00:12:06qu'en arrivant
00:12:07et effectivement
00:12:07on nous vantait
00:12:08le talent de négociateur
00:12:09de Sébastien Lecornu
00:12:10pour l'instant
00:12:11que ce soit
00:12:19Rapidement
00:12:19une première réaction
00:12:20d'un député
00:12:21et on va enchaîner
00:12:22évidemment
00:12:22les réactions de députés
00:12:24tout au long de notre émission
00:12:25Mickaël Taverne
00:12:26vous êtes avec nous
00:12:27vous êtes député
00:12:27du Rassemblement National
00:12:28on a vu le tweet
00:12:30de Marine Le Pen
00:12:31qui qualifie de pathétique
00:12:33cette annonce du gouvernement
00:12:34faut-il comprendre
00:12:35que le gouvernement
00:12:36Lecornu
00:12:38sera donc censuré
00:12:39par le Rassemblement National
00:12:41c'est la seule question
00:12:42qu'on doit se poser ce soir
00:12:43Écoutez
00:12:45concernant la censure
00:12:46c'est une décision
00:12:47qui sera prise
00:12:48par Marine Le Pen
00:12:49et gendarme Bardella
00:12:50mais notre philosophie
00:12:52a toujours été la même
00:12:53c'est-à-dire que
00:12:53soit il y avait une rupture
00:12:54avec le macronisme
00:12:55soit il y aurait censure
00:12:57et il est vrai
00:12:58que quand on entend
00:12:59les noms
00:13:00des futurs ministres
00:13:02en tout cas
00:13:02des ministres
00:13:02qui ont été
00:13:03nommés ce soir
00:13:04je pensais
00:13:06que c'était une blague
00:13:07quand les premiers noms
00:13:08ont commencé
00:13:09à sortir
00:13:10c'est du recyclage
00:13:11de macronistes
00:13:12de la première heure
00:13:14Bruno Le Maire
00:13:15au ministère des armées
00:13:16alors s'il mène
00:13:18la même politique
00:13:19au ministère des armées
00:13:20qu'à Bercy
00:13:21les militaires ont vraiment
00:13:22du souci à se faire
00:13:23mais en tout cas
00:13:25c'est une nomination
00:13:27sur les ministres
00:13:28opératistes
00:13:28comme beaucoup d'autres
00:13:29d'ailleurs
00:13:30donc comme je le disais
00:13:31est-ce qu'il y aura
00:13:33une censure
00:13:34du Rassemblement National
00:13:36c'est une décision
00:13:36qui sera prise
00:13:37très certainement
00:13:38mardi
00:13:38en réunion de groupe
00:13:39c'est une décision
00:13:40qui appartient à Marine Le Pen
00:13:41et gendarme Bardella
00:13:42mais en tout cas
00:13:43ce soir
00:13:43ce qu'on peut voir
00:13:44c'est qu'effectivement
00:13:45la rupture n'est pas là
00:13:47pourtant c'est ce qu'avait
00:13:48annoncé le Premier ministre
00:13:50une rupture sur le fond
00:13:51la rupture ce soir
00:13:52nous ne la voyons pas
00:13:54et je pense que
00:13:55l'ensemble des Français
00:13:55ne la voient pas non plus
00:13:56bon on peut se dire
00:13:58également que la rupture
00:13:59c'est pas forcément
00:14:00le ministre
00:14:02il a un nom de ministre
00:14:03mais c'est un cap
00:14:03c'est une politique
00:14:04qui va être menée
00:14:06c'est pour ça que la question
00:14:07que je vous posais
00:14:07c'est est-ce que vous allez
00:14:08censurer a priori
00:14:09ou est-ce que vous allez
00:14:10entendre le discours
00:14:12de politique générale
00:14:13de M. Lecornu
00:14:14et ensuite
00:14:15envisager ou non
00:14:17une motion
00:14:19de censure
00:14:20selon vous
00:14:21rapidement
00:14:21M. Taverne
00:14:22M. le député
00:14:23quelles doivent être
00:14:24les priorités
00:14:25pour le Premier ministre
00:14:27afin que vous
00:14:28le Rassemblement National
00:14:31ne censurerait pas
00:14:32Sébastien Lecornu
00:14:34Vous savez
00:14:37il y a plusieurs propositions
00:14:39qui ont été formulées
00:14:40par Marine Le Pen
00:14:41notamment des pistes
00:14:42et d'économies
00:14:43sur l'immigration
00:14:43des pistes
00:14:45et d'économies
00:14:45sur le train
00:14:46de vie de l'État
00:14:46ce mille fois
00:14:47administratif
00:14:48également
00:14:49la contribution
00:14:51de la France
00:14:52au budget
00:14:52de l'Union Européenne
00:14:53mais l'attractivité
00:14:54des entreprises
00:14:55la lutte
00:14:56contre la fraude
00:14:57fiscale
00:14:57la fraude sociale
00:14:58donc c'est de la philosophie
00:15:00du Rassemblement National
00:15:00nous votons
00:15:01les tests
00:15:01qui vont
00:15:02dans le bon sens
00:15:03qui défendent
00:15:04l'intérêt de la France
00:15:04et des Français
00:15:05donc nous avons
00:15:07toujours fait preuve
00:15:08de responsabilité
00:15:09et Marine Le Pen
00:15:09a bien indiqué
00:15:10que nous allions
00:15:12écouter le discours
00:15:13de politique générale
00:15:14mardi
00:15:14pour savoir
00:15:15quelles seraient
00:15:16les grandes orientations
00:15:17de ce nouveau gouvernement
00:15:18maintenant
00:15:20quand on voit
00:15:20la nomination
00:15:21de certains ministres
00:15:22j'ai pas l'impression
00:15:23que la rupture
00:15:24soit vraiment
00:15:26réelle
00:15:28et objective
00:15:29mais comme je le disais
00:15:30ce sera une décision
00:15:32qui sera prise
00:15:34mardi
00:15:34de manière collégiale
00:15:35évidemment
00:15:36avec les chefs
00:15:38des partis
00:15:38que ce soit
00:15:39Jordan Bardera
00:15:40le président
00:15:40du Rassemblement National
00:15:41et Marine Le Pen
00:15:42donc la chef
00:15:43du groupe
00:15:44Rassemblement National
00:15:45à l'Assemblée
00:15:47merci beaucoup
00:15:48monsieur le député
00:15:49on va essayer
00:15:49d'avoir aussi
00:15:50un député socialiste
00:15:51ça peut être intéressant
00:15:51d'avoir la voix
00:15:52des socialistes
00:15:53je ne sais pas
00:15:53si Olivier Faure
00:15:54a réagi
00:15:55et si lui aussi
00:15:56est très critique
00:15:58envers ce gouvernement
00:16:01je voudrais
00:16:01qu'on voit
00:16:01le tweet
00:16:02de Jean-Luc Mélenchon
00:16:03s'il vous plaît
00:16:05qui a réagi
00:16:06très très rapidement
00:16:06alors lui
00:16:07il n'avait pas besoin
00:16:08de connaître
00:16:08ça aussi
00:16:09il n'avait même pas besoin
00:16:09de connaître les noms
00:16:10ça fait depuis le début
00:16:11de la matinée
00:16:11qu'ils appellent à la censure
00:16:12du côté de la France
00:16:13insoumise
00:16:14elle sera même déposée
00:16:16dès lundi
00:16:16je crois
00:16:17Elodie Huchard
00:16:18dès mardi
00:16:20c'est-à-dire
00:16:20ils n'ont même pas
00:16:21c'est pour ça que c'est
00:16:22peut-être laissé sa chance
00:16:23en quelque sorte
00:16:24aux produits
00:16:25je crois que là
00:16:25ils sont vaccinés
00:16:26donc bon
00:16:27c'est là aussi
00:16:28
00:16:28c'est l'enjeu
00:16:31c'est l'avenir de la France
00:16:33quand même
00:16:33on n'est pas en train de jouer
00:16:34oui mais eux veulent
00:16:35LFI ou pouvoir ou rien
00:16:38donc que ce soit
00:16:38Sébastien Lecornu
00:16:39ou peu importe qui
00:16:40et peu importe ce qu'il dira
00:16:40ça ne leur fera pas plaisir
00:16:42j'entends
00:16:43mais cette position
00:16:44de bordélisation
00:16:44ou en tous les cas
00:16:46oui
00:16:48de bordélisation
00:16:48de la vie politique
00:16:50qui est parfois
00:16:51revendiquée
00:16:52par la France insoumise
00:16:53ça peut être surprenant
00:16:54quand c'est des partis
00:16:55qui veulent entrer
00:16:56dans les plus hautes sphères
00:16:57de l'État
00:16:58à savoir
00:16:59le Rassemblement National
00:17:00quand on nomme Bruno Le Maire
00:17:01aux armées
00:17:02on cherche la bordélisation
00:17:03je peux me permettre
00:17:03mais pourquoi
00:17:04c'est pour là
00:17:04mais parce qu'il incarne
00:17:06quand même
00:17:06l'échec le plus flagrant
00:17:08du macronisme
00:17:08c'est-à-dire l'échec économique
00:17:10Bruno Le Maire
00:17:11qui a été ministre de l'économie
00:17:11pendant 7 ans
00:17:12c'est quand même l'homme
00:17:13sur sa tête
00:17:14il y a marqué
00:17:151000 milliards de dettes supplémentaires
00:17:16nommer cet homme-là
00:17:17à un poste aussi important
00:17:19que celui des armées
00:17:20dans le contexte qu'on connaît
00:17:21je pense que c'est
00:17:22une provocation
00:17:23et honnêtement
00:17:24je pense que
00:17:25les électeurs
00:17:25du Rassemblement National
00:17:26auront beaucoup de mal
00:17:28à accepter
00:17:29si Marine Le Pen
00:17:31ou Jordan Bardella
00:17:32venaient à ne pas censurer
00:17:33un gouvernement
00:17:34dans lequel
00:17:35a été réintégré
00:17:36Bruno Le Maire
00:17:36c'est pour ça que je pense
00:17:37qu'ils se mettent
00:17:39des balles
00:17:39dans les pieds
00:17:40tout seuls
00:17:40parce que
00:17:41quitte à faire
00:17:42un gouvernement
00:17:42macroniste
00:17:43autant changer les visages
00:17:44et pas prendre
00:17:45des échecs
00:17:46je vous montre
00:17:47le tweet de Jean-Luc Mélenchon
00:17:48qui parle de cortège
00:17:49de revenants
00:17:50qui est un cortège
00:17:50de revenants
00:17:51tout ça pour ça
00:17:52le gouvernement
00:17:52Le Cornu est un cortège
00:17:54de revenants
00:17:54à 80% de LR
00:17:55et ancien LR
00:17:57embauché
00:17:57pour continuer
00:17:58une politique
00:17:59qui a provoqué
00:18:00tant de souffrance populaire
00:18:01et de dégâts idéologiques
00:18:02des élections
00:18:03pour rien
00:18:04de censure
00:18:05pour rien
00:18:05cela ne tiendra pas
00:18:06alors pardonnez-moi
00:18:07mais les français
00:18:08ils sont favorables
00:18:10à ce que
00:18:10soit mise en place
00:18:12une politique
00:18:12de droite
00:18:13avec un gouvernement
00:18:14de droite
00:18:15donc Jean-Luc Mélenchon
00:18:17dans sa deuxième phrase
00:18:18il donne
00:18:20quelques gages
00:18:21finalement
00:18:21à Sébastien Le Cornu
00:18:23qui a entendu
00:18:23une volonté populaire
00:18:24d'avoir un gouvernement
00:18:26plus à droite
00:18:26qu'un gouvernement
00:18:27plus à gauche
00:18:29j'essaye de trouver aussi
00:18:30un certain équilibre
00:18:32puisque là
00:18:32vous êtes en train de ruer
00:18:33sur le banc
00:18:33sans même
00:18:34qu'on ne sache
00:18:34ce qu'il va faire
00:18:35je crois que ce que disait
00:18:36Sébastien
00:18:36quand il répétait
00:18:37Macroniste
00:18:37Macroniste
00:18:37Macroniste
00:18:38le sujet là
00:18:38de toute façon
00:18:39Emmanuel Macron
00:18:39est le président
00:18:40de la République
00:18:40aussi longtemps
00:18:41qu'Emmanuel Macron
00:18:42restera le président
00:18:42de la République
00:18:43de toute façon
00:18:44ça ne changera pas
00:18:45la configuration politique
00:18:47c'est celle-ci
00:18:48parce que ce qui est
00:18:49totalement ridicule
00:18:49mais là
00:18:50Jean-Luc Mélenchon
00:18:50pointe une forme d'évidence
00:18:52imaginez
00:18:53qu'y a-t-il de différent
00:18:54par rapport à
00:18:54la veille de l'annonce
00:18:56du vote de confiance
00:18:57décidé par François Bayrou
00:18:58c'est-à-dire qu'on a
00:18:59un gouvernement
00:18:59qui est quasi le même
00:19:01un projet de loi de finances
00:19:02qui est en l'état
00:19:03en tout cas
00:19:03exactement
00:19:04ou pas loin
00:19:05d'être identique
00:19:06donc on aura juste perdu
00:19:07six semaines
00:19:08pour rien
00:19:08ça coûte très très cher
00:19:09à la France
00:19:10en investissement
00:19:10en confiance
00:19:11en malaise politique
00:19:12je crois qu'à un moment
00:19:13il faut juste
00:19:14qu'on accepte l'idée
00:19:14que de toute façon
00:19:15si longtemps
00:19:15qu'Emmanuel Macron reste
00:19:16la crise politique
00:19:18a de durer
00:19:18les Français veulent
00:19:19une autre politique
00:19:20il ne faut juste pas l'oublier
00:19:21c'est-à-dire que les Français
00:19:22se sont exprimés
00:19:23mais pas tous la même
00:19:23non mais pas tous la même
00:19:25sans doute
00:19:25sinon il y aurait une majorité
00:19:26le problème c'est que
00:19:27les Français de cette politique
00:19:28là n'en veulent plus
00:19:29en tout cas
00:19:30ça on peut à peu près
00:19:30en être certain
00:19:31et lorsque
00:19:32M. Macron
00:19:34nomme
00:19:34M. Lecornu
00:19:36il sait très bien
00:19:37que c'est pour reconduire
00:19:38la même politique
00:19:38dont les Français
00:19:39ne veulent plus
00:19:40donc je ne vois pas
00:19:41pourquoi
00:19:42je ne vois pas ce qu'il peut
00:19:42en vérité
00:19:43tout à l'heure
00:19:44vous disiez
00:19:44Lodi
00:19:44on le disait
00:19:46fin négociateur
00:19:47lecornu
00:19:49comme on le disait
00:19:49de Barnier d'ailleurs
00:19:50on les disait
00:19:51fin négociateur
00:19:51mais là c'est plus
00:19:52une question de négociation
00:19:53ça va au-delà
00:19:54il y a des rapports de force
00:19:55qui sont trop défavorables
00:19:57à Emmanuel Macron
00:19:57pour que ça puisse se poursuivre
00:19:59moi ce qui m'intéresse
00:20:00c'est que depuis 20 minutes
00:20:01en fait c'est pas le problème
00:20:02du Premier ministre
00:20:03c'est ni le problème
00:20:04de son gouvernement
00:20:05c'est le problème
00:20:06du Président de la République
00:20:07et c'est Emmanuel Macron
00:20:08qui a une cote
00:20:11d'impopularité historique
00:20:12il est à 17%
00:20:13c'est du jamais vu
00:20:14pour remonter à 2014
00:20:16et François Hollande
00:20:17pour voir cette impopularité là
00:20:19lorsqu'on est Président de la République
00:20:20donc le problème
00:20:21c'est même pas
00:20:22Sébastien Lecornu
00:20:25oui mais là
00:20:26c'est pas une cohabitation
00:20:27c'est ce que j'ai dit
00:20:28au début de l'émission
00:20:28c'est que Sébastien Lecornu
00:20:30est même affaibli
00:20:31parce qu'il ne peut pas
00:20:32se départir
00:20:33de cette empreinte
00:20:34macroniste
00:20:35d'Emmanuel Macron
00:20:37et qu'on voit
00:20:38qu'en plus
00:20:39son rôle finalement
00:20:39c'est d'être
00:20:40le pare-feu du Président
00:20:41Emmanuel Macron
00:20:42veut durer
00:20:43et Sébastien Lecornu
00:20:44c'est même pas pour lui
00:20:45finalement qu'il veut durer
00:20:46c'est pour servir d'airbag
00:20:47à Emmanuel Macron
00:20:48précisons quand même
00:20:50que l'annonce du gouvernement
00:20:51les deux premiers noms
00:20:52qui ont été donnés
00:20:52sont quand même
00:20:53ministres d'Etat
00:20:55Elisabeth Borne
00:20:55Emmanuel Valls
00:20:56c'est eux
00:20:57qu'on a commencé à annoncer
00:20:58comme pour donner
00:20:59quand même
00:21:00un petit gage à la gauche
00:21:02en disant
00:21:02on a reconduit
00:21:04en comme ministre d'Etat
00:21:05des figures de la gauche
00:21:07j'entends Véronique
00:21:08mais en fait
00:21:09c'est le même ordre
00:21:10protocolaire
00:21:11avec les mêmes fonctions
00:21:12que sous François Bayrou
00:21:13c'est pour ça que la question
00:21:14que je me suis posée
00:21:15François Bayrou
00:21:16quand il voit l'annonce
00:21:16de ce gouvernement
00:21:17il doit se nominer
00:21:18il doit se dire
00:21:19mais attendez
00:21:19vous prenez pour
00:21:20ou peut-être
00:21:20qu'il doit se trouver ridicule
00:21:22ou alors il se dit
00:21:23mais en fait
00:21:23c'est un peu une humiliation
00:21:24c'est un camouflet
00:21:25vous prenez exactement
00:21:26les mêmes
00:21:27ça veut dire que peut-être
00:21:28que c'était moi le problème
00:21:29et l'autre question
00:21:30qu'on se pose
00:21:31c'est que si vous changez
00:21:32juste le chef du gouvernement
00:21:33mais que vous prenez
00:21:34en quelque sorte
00:21:34la même équipe
00:21:35est-ce que ça veut dire
00:21:36que les ministres
00:21:38ne sont pas
00:21:41les éléments essentiels
00:21:42en fait vous pouvez mettre
00:21:43n'importe qui au ministère
00:21:44c'est aussi une question
00:21:45qu'on peut se poser
00:21:45Elodie Char
00:21:46oui mais justement
00:21:46ce qui pose problème
00:21:47c'est que
00:21:47ce que reproche d'ailleurs
00:21:49une partie de la gauche
00:21:50et aussi le rassemblement national
00:21:52c'est que sur les postes importants
00:21:53ça ne bouge pas
00:21:54quand vous avez un gouvernement
00:21:55qui tombe
00:21:55on peut se dire
00:21:56c'est juste
00:21:56le premier ministre qui tombe
00:21:58en réalité
00:21:58ça n'est pas aussi simple que ça
00:21:59c'est une politique gouvernementale
00:22:01qui tombe
00:22:02par exemple
00:22:02quand Amélie de Montchalin
00:22:03reste au compte public
00:22:04on se rappelle que
00:22:05François Bayrou
00:22:06c'est quand il a parlé du budget
00:22:07qu'il a fait un vote de confiance
00:22:08avant le budget
00:22:09et que donc
00:22:09ce qui posait un problème
00:22:10visiblement
00:22:11c'était les orientations budgétaires
00:22:13elles vont peut-être changer
00:22:13mais en tout cas
00:22:14ça sera la même ministre
00:22:15qui restera au même poste
00:22:16qui sera en charge
00:22:16de mettre en place un budget
00:22:18et la différence
00:22:19entre Eric Lombard
00:22:19et Roland Lescure
00:22:20effectivement
00:22:21oui elle existe
00:22:23ce ne sont pas
00:22:23les deux mêmes personnes
00:22:24mais on n'est pas non plus
00:22:25sur quelque chose
00:22:26de véritablement phénoménal
00:22:28et c'est pour ça
00:22:28que les oppositions
00:22:29sont forcément agacées
00:22:30de se dire
00:22:31il y a eu un vote de confiance
00:22:32on a exprimé notre manque
00:22:33de confiance
00:22:34ou notre non-confiance
00:22:35au gouvernement Bayrou
00:22:36et en fait
00:22:37on nous ressort les mêmes
00:22:38voire on nous ressort
00:22:39des gens qui étaient sortis
00:22:40du gouvernement
00:22:41il y a deux ans
00:22:43elles sont agacées
00:22:43mais elles n'ont pas
00:22:43prenons-le dans l'autre sens
00:22:45elles ne sont pas capables
00:22:46de produire une majorité
00:22:47alternative
00:22:48et de toute façon
00:22:49elles ne seront pas capables
00:22:50de produire une majorité
00:22:51alternative
00:22:52avant qu'il y ait une solution
00:22:53Jean-Sébastien
00:22:53il y a une majorité
00:22:54dans cette assemblée
00:22:54il y a une majorité
00:22:55de droite dans cette assemblée
00:22:57sauf que personne ne veut l'avoir
00:22:57mais si aujourd'hui
00:22:59Emmanuel Macron accepte
00:23:00de rompre avec ça
00:23:01vous avez des informations
00:23:02sur le fait que Bruno Rottagio
00:23:03conclure une alliance
00:23:04avec Marine Le Pen
00:23:05je serais ravi de les entendre
00:23:06mais en l'état
00:23:07si on peut laisser terminer
00:23:09les personnes
00:23:09je parlais de l'Assemblée nationale
00:23:10aujourd'hui
00:23:11si Emmanuel Macron
00:23:12acceptait
00:23:12de rompre avec sa propre idéologie
00:23:15et nommait un Premier ministre
00:23:16de droite
00:23:17avec une politique
00:23:18de droite
00:23:19je pense que le RN
00:23:20serait embarrassé
00:23:21et aurait du mal
00:23:22à censurer
00:23:22le problème
00:23:23c'est que pour cela
00:23:24il faut qu'Emmanuel Macron
00:23:25accepte de rompre
00:23:26avec sa politique
00:23:27et il ne le veut pas
00:23:28et donc oui
00:23:29le problème c'est lui
00:23:30mais cette assemblée
00:23:31elle n'est pas bloquée
00:23:31ça c'est de la foutaille
00:23:33Gabriel Attal
00:23:34n'acceptait pas
00:23:34est-ce qu'on peut donner
00:23:35un exemple
00:23:35un exemple
00:23:37soyons pragmatiques
00:23:38il va falloir voter un budget
00:23:39au-delà des personnes
00:23:40au-delà de tout ce que vous voulez
00:23:40il y a un budget à voter
00:23:41est-ce qu'on est capable
00:23:43de faire voter
00:23:43et là je ne suis pas
00:23:45tout à fait d'accord avec vous
00:23:46parce que par exemple
00:23:47il y a des mesures sociales
00:23:48y compris au RN
00:23:49qui ne sont absolument pas
00:23:50acceptées par la droite
00:23:51donc le moment de vérité
00:23:53ça va dire
00:23:53on vote un budget
00:23:54comment on fait
00:23:54pour voter le budget
00:23:55parce qu'il n'y a que ça
00:23:56en fait qui compte
00:23:57c'est pas une question de personne
00:23:58c'est qu'une question
00:23:59d'orientation
00:24:01mais l'orientation
00:24:01va être la même
00:24:02ce qui est très intéressant
00:24:03c'est que
00:24:04Matignon
00:24:06a ce week-end
00:24:07présenté
00:24:08c'était ce matin
00:24:09avec vous Elodie
00:24:10une feuille de route
00:24:11bon c'est pas
00:24:12une feuille de route
00:24:13exhaustive
00:24:14c'est pas non plus
00:24:15une déclaration
00:24:15de politique générale
00:24:16mais vous avez
00:24:17les grandes lignes
00:24:18et d'ailleurs
00:24:19quand vous lisez ce texte
00:24:20la première des priorités
00:24:22c'est d'ôter la France
00:24:23d'un budget
00:24:23pour l'année 2026
00:24:25notre première priorité
00:24:26doit être donnée
00:24:27un budget à la France
00:24:28pour 2026
00:24:29afin d'assurer
00:24:30la stabilité du pays
00:24:31et la priorité
00:24:32des priorités
00:24:32dans la réduction
00:24:33dans ce budget
00:24:35c'est la réduction
00:24:36de la dépense publique
00:24:37ce qui implique
00:24:38un effort important
00:24:39de l'Etat
00:24:39ce qu'il n'y avait pas
00:24:41dans la proposition
00:24:42du budget d'ailleurs
00:24:43de François Bayrou
00:24:43on avait bien compris
00:24:44qu'il n'y avait pas
00:24:45de réduction budgétaire
00:24:46mais que c'était
00:24:47une réduction
00:24:48de la dette
00:24:50qui devait être proposée
00:24:51il n'y avait pas
00:24:52de réduction budgétaire
00:24:54drastique
00:24:54il n'y avait pas
00:24:55d'économie
00:24:56dans le budget présent
00:24:57non
00:24:58en fait
00:24:58une réduction
00:25:00du rythme
00:25:00de la hausse
00:25:01excusez-moi
00:25:02vous prenez les gens
00:25:03pour des imbéciles
00:25:03vous dites
00:25:04on fait des économies
00:25:04vous avez 100 euros
00:25:07Frédéric Durand
00:25:07vous vouliez dépenser
00:25:09150 euros
00:25:10malgré le fait
00:25:11que vous n'ayez
00:25:11que 100 euros
00:25:12et en fait
00:25:13vous allez dire
00:25:13je fais des économies
00:25:14je dépense 130 euros
00:25:15vous me prenez
00:25:16pour un imbécile
00:25:17je vous renvoie
00:25:18je vous renvoie
00:25:19je vous mets un coup
00:25:20de pied
00:25:20vous voulez
00:25:21à Paris
00:25:22en 2026
00:25:23le déficit
00:25:23atteindra probablement
00:25:24les 200 milliards d'euros
00:25:25parce que la situation
00:25:26pendant ce théâtre politique là
00:25:28les rentrées fiscales
00:25:29sont en train
00:25:30de s'effondrer
00:25:30il y a un nombre
00:25:31de défaillances
00:25:32d'entreprises
00:25:32qui est extraordinaire
00:25:33les entreprises
00:25:34vous savez
00:25:34quand elles font défaillances
00:25:35c'est qu'elles n'ont pas
00:25:35encore été liquidées
00:25:36en l'état
00:25:37ce qu'elles doivent à l'état
00:25:38les charges en retard
00:25:38etc.
00:25:39c'est pas encore
00:25:39dans les comptes
00:25:40ça va y être
00:25:41moi je vous dis
00:25:42que nous allons
00:25:42vers le mur
00:25:43et que effectivement
00:25:44à ce moment là
00:25:45il faudra bien
00:25:46que les gens
00:25:46assument la responsabilité
00:25:48potentielle du chaos
00:25:49s'ils ne se mettent pas
00:25:50d'accord
00:25:50pour voter un budget
00:25:51et c'est la seule
00:25:52petite carte
00:25:53qui reste à Sébastien Lecornu
00:25:54c'est d'ailleurs pour ça
00:25:55qu'il a renoncé
00:25:56au 49-3
00:25:57à mon sens une erreur
00:25:58mais bref
00:25:58c'est la seule petite carte
00:25:59qui lui reste
00:26:00alors la question
00:26:01c'est normalement
00:26:02un nouveau gouvernement
00:26:03c'est aussi un nouveau souffle
00:26:04il y a un nouveau premier ministre
00:26:06la question qu'on doit se poser
00:26:07Ludichard
00:26:08c'est pourquoi prendre les mêmes
00:26:09c'est vrai
00:26:11c'est qu'il n'y ait pas
00:26:12ce nouveau souffle
00:26:12non sérieusement
00:26:13mais pourquoi aujourd'hui
00:26:15même sur le
00:26:15pas forcément sur
00:26:16pourquoi prendre tous les mêmes
00:26:18on pourrait prendre ceux
00:26:19qui ont fait consensus
00:26:20encore une fois
00:26:21le ministre des Transports
00:26:22monsieur Tabarro
00:26:23il a fait consensus
00:26:24il arrive justement
00:26:26à imposer sa ligne
00:26:28avec des syndicats
00:26:30qui sont régulièrement en grève
00:26:32on voit la volonté aussi
00:26:34de réformer
00:26:35pour éviter d'avoir
00:26:36des grèves en permanence
00:26:37notamment pendant les vacances
00:26:38de Noël
00:26:39donc Bruno Retailleau
00:26:41qu'on le veuille ou non
00:26:41il a une ligne
00:26:42qui est plutôt plébiscité
00:26:43par les français
00:26:44Gérald Darmanin
00:26:46idem
00:26:46mais pourquoi tous
00:26:48les mêmes
00:26:48s'il donne un sentiment
00:26:50je crois que c'est l'expression
00:26:51de Marion Maréchal
00:26:52c'est de dire
00:26:53c'est un copier-coller
00:26:54c'est contrôle V
00:26:54contrôle C
00:26:55alors plusieurs explications
00:26:57ça dépend des profils
00:26:58vous avez cité
00:26:58des ministres
00:26:59qui sont à leur poste
00:27:01et où ça fonctionne
00:27:01plutôt bien
00:27:02on peut citer Gérald Darmanin
00:27:03à la justice
00:27:04il a lancé des grands chantiers
00:27:05notamment sur les prisons
00:27:06c'est vrai que ça aurait été dommage
00:27:07de s'arrêter en cours de route
00:27:09les LR qui sont reconduites
00:27:10de toute façon
00:27:11il faut des LR au gouvernement
00:27:12Philippe Tabarro
00:27:13au transport
00:27:14Bruno Retailleau
00:27:15par exemple
00:27:15à l'intérieur
00:27:16vont sans doute
00:27:17dans le bon sens
00:27:18donc on les garde
00:27:18et il y avait aussi
00:27:19un argument
00:27:20qu'on nous expliquait
00:27:22par exemple
00:27:22pour comprendre
00:27:23pourquoi Elisabeth Borne
00:27:24est reconduite
00:27:25c'était de se dire
00:27:26que l'éducation
00:27:27par exemple
00:27:28comme la santé
00:27:28sont par essence
00:27:29les ministères
00:27:30qui ont changé
00:27:31beaucoup trop souvent
00:27:32de tête
00:27:33et où il n'y a pas eu
00:27:34de continuité
00:27:34donc Sébastien Lecornu
00:27:36ne voulait pas forcément
00:27:37changer Elisabeth Borne
00:27:39parce qu'elle est à la tête
00:27:39d'un ministère
00:27:40qui a déjà beaucoup changé
00:27:41de ministre
00:27:41et qui nous faut
00:27:42une continuité
00:27:43on verra si Yannick Noderre
00:27:44par exemple
00:27:45est maintenu
00:27:45et quel est le deuxième groupe
00:27:46à l'Assemblée nationale
00:27:47à un moment
00:27:47il faut quand même le rappeler
00:27:48le deuxième groupe
00:27:48c'est EPR
00:27:49ensemble pour la République
00:27:50les macronistes
00:27:51alors certes
00:27:51ils ne sont que 78
00:27:52mais c'est le deuxième groupe
00:27:54il y a 43 députés à l'heure
00:27:55que 78
00:27:56non mais on l'oublie
00:27:57mais entre les 29 députés
00:27:58d'Edouard Philippe
00:27:59et les 78 députés EPR
00:28:01qu'est-ce que vous voulez
00:28:01que je vous dise
00:28:02les français ne se sont pas mis
00:28:03d'accord pour qu'il y ait
00:28:04une majorité
00:28:04par défaut
00:28:05ce sont ceux
00:28:06qui arrivent plus ou moins
00:28:07à s'entendre
00:28:07et il y a 35 députés modem
00:28:08ben voilà
00:28:09on va parler des socialistes
00:28:11bon courage
00:28:12pour faire avaler
00:28:13ce gouvernement aux socialistes
00:28:14il n'y a pas une ouverture à gauche
00:28:16mais justement
00:28:16est-ce qu'Olivier Faure a réagi
00:28:17je suis surpris
00:28:18qu'il n'y ait pas de réponse
00:28:19d'Olivier Faure
00:28:20j'attendais ça
00:28:20en attendant de voir
00:28:21si Olivier Faure
00:28:22a réagi
00:28:24je voudrais qu'on écoute
00:28:24François-Xavier Bellamy
00:28:26c'était notre invité
00:28:26ce matin
00:28:28ah
00:28:28on n'a pas le son
00:28:29de François-Xavier Bellamy
00:28:31non alors
00:28:32on est en train de parler
00:28:34avec la régie
00:28:34c'est quelque chose
00:28:35d'extraordinaire
00:28:36donc cher ami
00:28:37non
00:28:37ce qu'il nous faut
00:28:38c'est le son
00:28:38de François-Xavier Bellamy
00:28:39sur le gouvernement
00:28:40et pourquoi
00:28:41pour éviter que la gauche
00:28:42soit au pouvoir
00:28:42cherchez ce son là
00:28:44s'il vous plaît
00:28:45et pour qu'on puisse
00:28:46écouter François-Xavier Bellamy
00:28:47ce matin
00:28:48Olivier Faure
00:28:49n'a toujours pas répondu
00:28:50pour l'instant
00:28:50il avait dit déjà
00:28:51en gros
00:28:52on va tout droit
00:28:53vers la fin sûr
00:28:53il a dit ça
00:28:54il peut le répéter
00:28:55mais il avait été
00:28:56assez clair
00:28:56sur ses intentions
00:28:57il l'a dit hier
00:28:58avant-hier
00:29:00avant-avant-hier
00:29:00donc je pense
00:29:01qu'on a à peu près
00:29:01compris
00:29:02que l'idée de mort
00:29:03voulait censurer
00:29:04Sébastien Lecornu
00:29:05qui demande
00:29:06à ses ministres
00:29:07c'est la toute dernière
00:29:08information
00:29:09de trouver
00:29:11des compromis
00:29:12avec l'ensemble
00:29:13des parlementaires
00:29:15on voit là aussi
00:29:16qu'il y a quelque chose
00:29:17d'assez surprenant
00:29:18c'est qu'on délègue
00:29:19on dit rarement
00:29:20l'inverse à ses ministres
00:29:21non mais c'est pas ça
00:29:22c'est qu'on délègue
00:29:23les pouvoirs
00:29:23on a l'impression
00:29:23que le pouvoir
00:29:24n'est plus
00:29:25le pouvoir exécutif
00:29:26n'est plus à l'Elysée
00:29:27en popularité historique
00:29:29le pouvoir exécutif
00:29:30n'est pas non plus
00:29:30en soi
00:29:31à Matignon
00:29:32et que tout
00:29:34est désormais
00:29:34géré
00:29:35dirigé
00:29:36à l'Assemblée nationale
00:29:37sans majorité
00:29:37la cinquième république
00:29:38est un régime parlementaire
00:29:39sans majorité
00:29:40non non
00:29:41non non
00:29:42c'est un régime
00:29:43sans majorité
00:29:47je ne vous parle pas
00:29:47quand il y a une majorité
00:29:48là pour le coup
00:29:48il y a une rupture
00:29:49quand vous dites
00:29:50qu'on renonce
00:29:51au 49-3
00:29:52qu'en gros
00:29:53on gonne
00:29:53les clés du camion
00:29:54au parlementaire
00:29:55pour constituer
00:29:56un budget
00:29:57en sachant que forcément
00:29:58ça va être un acoquinage
00:30:00de démagogie
00:30:01parce que je ne vois pas
00:30:01comment ils peuvent arriver
00:30:02à s'entendre
00:30:02quand volontairement
00:30:04on se dépossède de son pouvoir
00:30:06ça en soi
00:30:07au niveau des institutions
00:30:08de la cinquième république
00:30:09c'est une sacrée rupture
00:30:11donc je ne vois pas trop
00:30:12où peut aller
00:30:13Sébastien Lecornu
00:30:14même avec un nouveau gouvernement
00:30:16quelque part il nous dit
00:30:17je suis à poil
00:30:18je le sais
00:30:19et faites avec
00:30:20voilà c'est ça qui est en train de se passer
00:30:21Eric Ciotti
00:30:21ce gouvernement est un bras d'honneur
00:30:23aux français
00:30:23on prend les mêmes
00:30:25et on recommence
00:30:26en prime le retour de l'homme
00:30:27aux 1000 milliards de dettes
00:30:29il parle là de Bruno Le Maire
00:30:31le dernier carteron du macronisme
00:30:33et tout sauf
00:30:34la rupture demandée
00:30:36par les français
00:30:36cette provocation
00:30:38ne sera pas sans réponse
00:30:40c'est intéressant
00:30:41parce que
00:30:41déjà on voit
00:30:42qu'il y a quelqu'un
00:30:43qui cristallise
00:30:44finalement
00:30:45tous les mécontentements
00:30:46le capital de Paratonner
00:30:48c'est Bruno Le Maire
00:30:50et puis
00:30:51cette rupture
00:30:53c'est pas
00:30:54pour le coup
00:30:54demandée
00:30:55c'était pas les français
00:30:56qui l'a demandé la rupture
00:30:56c'était le premier ministre
00:30:59qui l'assurait
00:31:00ça sera
00:31:01une politique de rupture
00:31:03on doit
00:31:03aux français
00:31:04une politique de rupture
00:31:05donc attendons quand même
00:31:07mardi
00:31:0715h
00:31:08le discours de politique générale
00:31:10peut-être qu'il annoncera
00:31:11des choses
00:31:12qui seront en rupture
00:31:13avec les mois précédents
00:31:15vous y croyez
00:31:16mais vous y croyez pas
00:31:17en fait
00:31:17j'ai l'impression
00:31:18d'avoir 5 rabats jouets
00:31:19autour du plateau
00:31:20et que vous n'avez
00:31:21vous voyez que
00:31:22tout tout tout noir
00:31:23non mais attendez
00:31:23essayons de
00:31:25on a un peu d'expérience
00:31:27on a un peu d'expérience
00:31:28alors vous êtes que
00:31:29je trouve frieur
00:31:30non c'est pas ça
00:31:31on a un peu d'expérience
00:31:32en la matière
00:31:32on sait que
00:31:34oui ce qu'il va faire
00:31:35c'est dissoudre au maximum
00:31:36ce que vous disiez tout à l'heure
00:31:37les responsabilités
00:31:38c'est à dire
00:31:38il va dire
00:31:39allez-y discuter
00:31:40faites
00:31:41et puis on verra bien
00:31:42parce qu'il a compris
00:31:42que la moindre décision
00:31:43de sa part
00:31:44le mettraient face à une censure
00:31:46donc qu'est-ce qu'il va faire
00:31:47il va ne rien décider
00:31:48il va dire
00:31:49je vous laisse faire
00:31:50et on va aller au blocage
00:31:52et de toute manière
00:31:53il va attendre
00:31:54que la réalité s'impose
00:31:55je vous en parlais tout à l'heure
00:31:56la réalité budgétaire
00:31:57la réalité économique
00:31:58donc il va s'effacer
00:31:59dans un instant
00:32:00on ira sur quelle priorité
00:32:02pour Sébastien Lecornu
00:32:05je veux juste qu'on écoute
00:32:06François-Xavier Bellamy
00:32:08vous savez qu'il y a eu
00:32:09un grand dilemme
00:32:10vous allez nous expliquer
00:32:11dans un instant
00:32:12au sein des LR
00:32:13est-ce qu'il faut soutenir
00:32:14ce gouvernement
00:32:15sans être présent
00:32:16dans le gouvernement
00:32:16ou est-ce qu'il faut y aller
00:32:18parce que nous sommes
00:32:19un parti de gouvernement
00:32:20que la France
00:32:21a un genou à terre
00:32:22le second est quasiment à terre
00:32:25et c'est à nous
00:32:25de relever les manches
00:32:27et de soulever le pays
00:32:27qui est en grande difficulté
00:32:29écoutez François-Xavier Bellamy
00:32:30on est depuis maintenant
00:32:33un an
00:32:34dans une situation
00:32:35que tout le monde a sous les yeux
00:32:36qui est très particulière
00:32:37pour la France
00:32:37il n'y a pas de majorité
00:32:39à l'Assemblée nationale
00:32:39dans cette situation
00:32:41si nous ne sommes pas
00:32:42au gouvernement
00:32:43si nous ne rentrons pas
00:32:44dans cette coalition
00:32:45ça n'est pas de gaieté de coeur
00:32:46nous avons été
00:32:47nous restons opposants
00:32:48à ce que le macronisme
00:32:49a fait depuis
00:32:508 ans
00:32:52pour le gouvernement
00:32:55de la France
00:32:55mais si nous ne rentrions pas
00:32:57dans cette logique là
00:32:58c'était le nouveau
00:32:59Front Populaire
00:32:59qui arrivait au pouvoir
00:33:00c'était Jean-Luc Mélenchon
00:33:02Olivier Faure
00:33:03et leurs alliés
00:33:03qui arrivaient à Matignon
00:33:05je doute que c'est le scénario
00:33:06dont vous rêviez
00:33:08et c'est très intéressant
00:33:09parce que
00:33:10ce que dit
00:33:11François-Xavier Bellamy
00:33:13est raccord
00:33:14avec ce que
00:33:15ne veulent pas
00:33:16les Français
00:33:16à tel point
00:33:18qu'aujourd'hui
00:33:18vous savez
00:33:19le fameux Front
00:33:19anti-RN
00:33:21s'est retourné
00:33:22pour devenir
00:33:23un Front
00:33:24anti-LFI
00:33:24pensez-vous
00:33:25qu'un appel
00:33:25au Front Républicain
00:33:26pour faire barrage
00:33:27à LFI
00:33:27est une bonne chose
00:33:28vous avez 60%
00:33:29des Français
00:33:30quasiment
00:33:30qui répondent
00:33:31oui c'est une bonne chose
00:33:32contre 46% seulement
00:33:34c'est à dire
00:33:3512 points de moins
00:33:36pour le Rassemblement
00:33:38National
00:33:39les Français
00:33:40visiblement
00:33:42ne veulent pas
00:33:42du Gobernalysis
00:33:43plutôt que de
00:33:44Bruno Retailleau
00:33:45à l'intérieur
00:33:46ne veulent pas
00:33:47de M. Delogu
00:33:48à l'éducation nationale
00:33:49ils ne veulent pas
00:33:50de le maire non plus
00:33:51alors ce compte là
00:33:53d'accord
00:33:53moi je veux bien
00:33:54qu'on dise
00:33:54ce que les Français
00:33:55veulent ou pas
00:33:55mais faisons-les voter
00:33:56c'est à dire
00:33:57il faut faire une dissolution
00:33:58on verra bien
00:33:58la majorité
00:33:59ou majorité relative
00:34:00un peu plus solide
00:34:01qui se présentera
00:34:02là notre problème
00:34:03c'est pas seulement
00:34:03qu'on n'a pas de majorité
00:34:04c'est qu'on a des blocs
00:34:05quasiment égaux
00:34:06et donc ça devient
00:34:08très difficile
00:34:08juste je termine
00:34:09parce que à dire
00:34:10les Français veulent
00:34:12ceci ou cela
00:34:12le meilleur moyen
00:34:13de le savoir
00:34:13c'est de les faire voter
00:34:14et pourquoi on refuse
00:34:15de les faire voter
00:34:16c'est ça ma question
00:34:17vous savez pourquoi
00:34:18en ce qui concerne
00:34:18LR au moins
00:34:19une des raisons
00:34:20pour laquelle
00:34:21LR rechigne
00:34:22à une dissolution
00:34:22ça n'est pas tant
00:34:23parce qu'ils craignent
00:34:24de perdre des sièges
00:34:25parce que vraisemblablement
00:34:26ils sont très forts
00:34:28sur les territoires
00:34:29sur lesquels
00:34:29ils ont des députés
00:34:30donc c'est pas ça le sujet
00:34:31le sujet c'est qu'ils craignent
00:34:32qu'une dissolution
00:34:33ne produise pas de majorité
00:34:35que ça pousse derrière
00:34:36à la démission
00:34:37du Président de la République
00:34:37et que le Président
00:34:38qui serait élu ensuite
00:34:39se retrouverait
00:34:40avec une Assemblée
00:34:41qu'on ne pourrait pas dissoudre
00:34:42et donc la crise
00:34:43serait totalement bloquée
00:34:44parce qu'on aurait
00:34:44un nouveau Président
00:34:45et pas de majorité à l'Assemblée
00:34:46Mais non c'est bloqué aujourd'hui
00:34:47Ils ont raison
00:34:47ils n'ont pas fait un autre point
00:34:49mais je vous dis
00:34:49que c'est la raison
00:34:50c'est une des raisons
00:34:52Il est 20h33
00:34:54je pense aux téléspectateurs
00:34:56qui nous regardent
00:34:56qui voient marquer
00:34:57mes éditions spéciales
00:34:58gouvernement Sébastien Lecornu
00:35:00vous auriez pu revenir
00:35:01au 23 décembre 2024
00:35:02à l'annonce du gouvernement
00:35:04François Bayrou
00:35:04parce que c'est quasiment
00:35:05la même séquence
00:35:06mais je vais grimer
00:35:08en secrétaire général
00:35:10de l'Elysée
00:35:12d'ailleurs c'était la première fois
00:35:12qu'on le voyait le nouveau
00:35:13Emmanuel Moulin
00:35:16bien sûr
00:35:17le bien nommé Emmanuel Moulin
00:35:18qui a remplacé
00:35:19M. Collère
00:35:19c'était la première fois
00:35:20qu'il faisait la déclaration
00:35:21et la composition
00:35:22du gouvernement
00:35:23Elisabeth Borne
00:35:24reste ministre d'Etat
00:35:26à l'éducation nationale
00:35:27Manuel Valls
00:35:28ministre d'Etat
00:35:29toujours
00:35:30à l'Outre-mer
00:35:31vous avez
00:35:32alors là
00:35:33c'est exceptionnel
00:35:34je vous promets
00:35:34que j'ai pris la feuille
00:35:35oui ça c'est l'ancienne
00:35:36c'est l'ancienne
00:35:36et en fait
00:35:37ça marchait très bien
00:35:38ça peut aller au couvre
00:35:40ça marchait très bien
00:35:42vous pouvez aller loin comme ça
00:35:43non mais alors
00:35:43si il y a une nouvelle ministre des sports
00:35:45Marina Ferrari
00:35:45oui oui
00:35:46qu'on salue bien sûr
00:35:47est-ce qu'on peut redonner
00:35:48les ministres s'il vous plaît
00:35:49oui Elisabeth Borne
00:35:50à l'éducation nationale
00:35:51Manuel Valls
00:35:52Outre-mer
00:35:52Gérald Darman
00:35:53à la justice
00:35:53Bruno Rotaillot à l'intérieur
00:35:54Bruno Le Maire
00:35:55donc aux armées
00:35:56et aux anciens combattants
00:35:57Catherine Vautrin
00:35:57qui reste au travail
00:35:58à la santé
00:35:59aux solidarités
00:35:59à la famille
00:36:00à l'autonomie
00:36:01aux personnes handicapées
00:36:01Rachida Dati
00:36:02ministre de la culture
00:36:03Roland Lescure
00:36:04à l'économie
00:36:05Jean-Noël Barros
00:36:06aux affaires étrangères
00:36:06Eric Woerth
00:36:07qui rentre
00:36:08aménagement du territoire
00:36:09décentralisation et logement
00:36:11Agnès Parnier-Runacher
00:36:12conserve son poste
00:36:12à la transition écologique
00:36:14Agnès Gennevard
00:36:15reste à l'agriculture
00:36:16Amélie de Montchalin
00:36:16reste au budget
00:36:17Naïma Mouchou
00:36:18une entrante
00:36:18à la fonction publique
00:36:19à l'intelligence artificielle
00:36:20et au numérique
00:36:21Philippe Tabarro
00:36:22reste au transport
00:36:23Marina Ferrari
00:36:24donc entre au sport
00:36:25et à la jeunesse
00:36:26Aurore Berger
00:36:27garde son portefeuille
00:36:28de l'égalité femmes-hommes
00:36:29mais devient en plus
00:36:29porte-parole du gouvernement
00:36:30et Mathieu Lefebvre
00:36:32arrive au ministère
00:36:32des relations avec le Parlement
00:36:33écoutez c'est un métier
00:36:34de professionnel
00:36:35moi je suis incapable de le faire
00:36:36j'ai pris la feuille
00:36:37de la semaine de l'année dernière
00:36:38donc merci cher Elodie Huchard
00:36:39on est avec Franck Louvrier
00:36:42merci d'être avec nous
00:36:43monsieur le maire
00:36:44bonsoir
00:36:44au responsable LR
00:36:46je vais vous dire la vérité
00:36:48je vous promets que c'est vrai
00:36:49j'ai commencé à lire
00:36:51et à annoncer le gouvernement
00:36:52en prenant la feuille
00:36:53du gouvernement
00:36:55de François Bayrou
00:36:56c'est dire à quel point
00:36:57ça peut surprendre
00:36:59Sébastien Lecornu
00:37:00promettait une politique
00:37:01de rupture
00:37:02il s'avère qu'à travers
00:37:03les nominations
00:37:04on voit que quasiment
00:37:06rien n'a changé
00:37:08est-ce que
00:37:09la politique de la rupture
00:37:11c'est pas forcément des noms
00:37:12mais c'est un cap
00:37:13est-ce qu'on va voir
00:37:14la rupture mardi
00:37:15et que doit-on
00:37:16aujourd'hui
00:37:17comment on peut résumer
00:37:19cette nomination
00:37:20aujourd'hui
00:37:21et ce nouveau gouvernement
00:37:22bon d'abord
00:37:23c'est un gouvernement
00:37:24de stabilité
00:37:25c'est pas un gouvernement
00:37:26comme vous le dites
00:37:27à juste titre
00:37:28de changement
00:37:28on le voit bien
00:37:29à part quelques ministres
00:37:30et je salue
00:37:31l'arrivée d'Eric Woerth
00:37:32que je connais bien
00:37:33et qui sera très bien
00:37:34sur l'aménagement du territoire
00:37:35surtout avec le travail
00:37:36qu'il avait fait auparavant
00:37:36mais au-delà de ça
00:37:37bien sûr qu'il est attendu
00:37:39sur sa déclaration
00:37:40de politique générale
00:37:41de mardi
00:37:42et pas bien évidemment
00:37:43sur ce gouvernement
00:37:44on le savait bien
00:37:45qu'il allait pas faire
00:37:46rentrer des socialistes
00:37:47c'est une bonne nouvelle
00:37:48plutôt
00:37:49ni des éléfistes
00:37:50encore moins
00:37:50et que ce gouvernement
00:37:52allait être un gouvernement
00:37:53de stabilité
00:37:54et d'une façon
00:37:56ou d'une autre
00:37:56c'est plutôt rassurant
00:37:58d'avoir des professionnels
00:37:59moi vous savez
00:38:00quand je vais chez le médecin
00:38:01je vais chez le meilleur
00:38:02je vais pas chez celui
00:38:03qui a le moins d'expérience
00:38:04en l'occurrence
00:38:05c'est un peu le cas
00:38:06et notamment des gens
00:38:08qui ont été plutôt formés
00:38:09dans ma formation politique
00:38:11donc ça me rassure aussi
00:38:12même le retour
00:38:13de Bruno Le Maire
00:38:14c'est des gens
00:38:15qui d'une façon
00:38:17ou d'une autre
00:38:17peuvent apporter
00:38:18une forme de stabilité
00:38:19à un gouvernement
00:38:20dont on sait très bien
00:38:21qu'il est à durée déterminée
00:38:23Franck Louvrier
00:38:26maire de La Baule
00:38:26qui est en direct
00:38:27avec nous
00:38:27dans l'heure des pros
00:38:28j'ai entendu stabilité
00:38:30gouvernement de professionnels
00:38:32vous dites
00:38:32c'est un gouvernement
00:38:33de stabilité
00:38:34et ça s'entend
00:38:34ce que vous dites
00:38:35c'est vrai
00:38:35qu'au fond
00:38:36ça n'est pas une équipe
00:38:37qui change
00:38:38mais pourquoi avoir attendu
00:38:4026 jours
00:38:41pour nous proposer
00:38:43quasiment
00:38:43le même gouvernement
00:38:45si vous faites
00:38:46pourquoi
00:38:46il aurait pu le faire
00:38:4820 jours plus tôt
00:38:49c'est à dire que là
00:38:50on avait
00:38:51ça laissait entendre
00:38:52une réflexion profonde
00:38:54avec quelque chose
00:38:56qui allait
00:38:56en quelque sorte
00:38:57voilà
00:38:58pour lancer
00:38:59cette fameuse rupture
00:39:00et on se retrouve
00:39:01un peu surpris
00:39:02étonné
00:39:03par ce non-changement
00:39:05non parce que
00:39:06la composition du gouvernement
00:39:08j'en ai connu plus d'un
00:39:09c'est de la forme
00:39:11ce qui compte
00:39:11c'est le fond
00:39:12et le fond
00:39:12c'est ce qu'il va dire
00:39:14devant la représentation nationale
00:39:16le mardi
00:39:16quelles sont les mesures
00:39:18qu'il va prendre
00:39:18sur tous les sujets
00:39:20que sont la fiscalité
00:39:22que sont la sécurité
00:39:23que sont l'immigration
00:39:24tous ces sujets
00:39:25de préoccupation
00:39:26du quotidien
00:39:27et des français
00:39:28alors après
00:39:29avec qui
00:39:30je ne pense pas
00:39:30que les français
00:39:31moi que je rencontrais
00:39:32ces derniers jours
00:39:33dans la rue
00:39:34et dans les avenues
00:39:35de la Bôle
00:39:35me disaient
00:39:36voilà on veut tel ministre
00:39:37ou tel autre
00:39:38ce qu'il voulait
00:39:39c'est bien évidemment
00:39:40plus d'action
00:39:41sur tel domaine
00:39:42plus d'action
00:39:42sur tel autre
00:39:43donc c'est ça
00:39:44l'enjeu de fond
00:39:46l'enjeu de fond
00:39:47c'est pas les hommes
00:39:47ou les femmes
00:39:48c'est ce qu'ils vont faire
00:39:49et ce qu'ils vont faire
00:39:50on le saura bien sûr
00:39:51à l'Assemblée nationale
00:39:53et là vous avez entièrement
00:39:53raison Franck Louvrier
00:39:55parce qu'au fond
00:39:56et ce n'est pas faire injure
00:39:57à de nombreux ministres
00:39:59ils pouvaient descendre
00:40:00sereinement les Champs-Elysées
00:40:02ils n'allaient pas
00:40:02être interpellés
00:40:03par exemple
00:40:04je vous donne un cas
00:40:05très concret
00:40:05quand M. Repsamen
00:40:06samedi soir
00:40:07nous explique
00:40:08qu'il ne veut pas
00:40:08être reconduit
00:40:09beaucoup de français
00:40:10ont découvert
00:40:11que M. Repsamen
00:40:12était au gouvernement
00:40:13de M. Bayrou
00:40:15quelle doit être
00:40:16selon vous
00:40:17et c'est la dernière question
00:40:18que je vais vous poser
00:40:19la priorité
00:40:20des priorités
00:40:21hors budget
00:40:22bien évidemment
00:40:23de M. Lecornu
00:40:25pour répondre
00:40:27à sa promesse
00:40:27de rupture
00:40:28bon d'abord
00:40:29la priorité
00:40:30vous ne pouvez pas dire
00:40:31que c'est hors budget
00:40:32la priorité
00:40:33c'est la dette
00:40:34le budget bien sûr
00:40:35oui mais c'est la dette
00:40:36et c'est pas
00:40:38l'augmentation
00:40:38des impôts
00:40:40c'est justement
00:40:40les réductions
00:40:41des dépenses
00:40:42ça c'est la première priorité
00:40:43la deuxième priorité
00:40:45que sont les enjeux
00:40:46notamment avec les perspectives
00:40:47des élections
00:40:48municipales à venir
00:40:49c'est la sécurité
00:40:51parce qu'on le sait très bien
00:40:52c'est une préoccupation
00:40:53des français
00:40:53les français
00:40:54veulent se sentir
00:40:56dans une situation
00:40:57de protection
00:40:58protection bien sûr
00:41:00des biens
00:41:00des personnes
00:41:01protection aussi
00:41:02de leur vie
00:41:03et la santé
00:41:04est un enjeu majeur
00:41:05donc voilà
00:41:05on le voit bien
00:41:06les grandes lignes
00:41:07à venir
00:41:08se dessinent
00:41:09au fur et à mesure
00:41:10des discussions
00:41:11et des échanges
00:41:12maintenant
00:41:13il ne faut pas attendre
00:41:14un gouvernement
00:41:14qui va révolutionner
00:41:16le paysage politique
00:41:18pour la simple et bonne raison
00:41:19c'est que la majorité
00:41:20elle n'existe pas
00:41:21donc il faut
00:41:22d'une façon ou d'une autre
00:41:23se mettre d'accord
00:41:25sur deux trois sujets
00:41:26et les sujets
00:41:27que j'ai évoqués
00:41:27sont essentiels
00:41:28pour permettre justement
00:41:29d'avancer un peu
00:41:30parce qu'on est à 18 mois
00:41:31des élections présidentielles
00:41:32et à 6 mois
00:41:33des élections municipales
00:41:34donc les français
00:41:34vont avoir l'occasion
00:41:35de s'exprimer
00:41:36une dernière question
00:41:37j'ai un peu l'esprit
00:41:38d'escalier
00:41:39pardonnez-moi
00:41:39mais vous avez dit
00:41:40quelque chose
00:41:41de très important
00:41:41et qui n'est pas passé
00:41:43inéperçu
00:41:43vous avez dit
00:41:44on sait que ce gouvernement
00:41:45est à durée déterminée
00:41:48il y a un peu l'esprit
00:41:50en gros
00:41:50une espérance de vie
00:41:52extrêmement limitée
00:41:54quand vous dites ça
00:41:55est-ce qu'il faut comprendre
00:41:56qu'il pourrait durer
00:41:57moins que les précédents
00:41:59gouvernements
00:41:59oui
00:42:01il peut durer moins de 90 jours
00:42:02c'est-à-dire
00:42:02celui du gouvernement
00:42:04Barnier
00:42:04bien sûr
00:42:04parce qu'on le sait très bien
00:42:06il y a une épée de Damoclès
00:42:07au-dessus du gouvernement
00:42:09et de l'exécutif
00:42:10qui fait qu'il n'a pas de majorité
00:42:11mais tout ce qu'il peut faire
00:42:13pour avancer
00:42:14pour réussir
00:42:15il faut le faire
00:42:16et il faut l'accompagner
00:42:16et c'est pour ça que
00:42:17les LR ont eu une décision
00:42:19de responsabilité
00:42:20en voulant rester au gouvernement
00:42:21pas pour avoir du pouvoir
00:42:23en plus
00:42:23honnêtement
00:42:24on s'en fiche
00:42:24mais pour essayer
00:42:25de faire avancer le pays
00:42:26de façon positive
00:42:27et éviter que la gauche
00:42:28et l'extrême gauche
00:42:29reprennent la main
00:42:30sur la majorité
00:42:31et d'une façon ou d'une autre
00:42:32sur le gouvernement
00:42:33donc voilà
00:42:34c'est ça
00:42:35la seule raison d'être
00:42:36de la présence
00:42:37notamment de ma formation politique
00:42:38au sein du gouvernement
00:42:39c'est d'éviter la catastrophe
00:42:41et bien merci
00:42:42Franck Louvrier
00:42:42maire Les Républicains
00:42:43de La Baule
00:42:44pour votre réaction
00:42:45en direct
00:42:46dans l'heure des pros
00:42:46on poursuit notre édition spéciale
00:42:48après l'annonce
00:42:49du gouvernement
00:42:50de Sébastien Lecornu
00:42:53avec
00:42:53ses ministres
00:42:55qui
00:42:56reviennent
00:42:57qui restent
00:42:57qui se maintiennent
00:42:58et d'autres qui arrivent
00:42:59Eric Wirt
00:43:00ça c'est un
00:43:01nouveau dans le gouvernement
00:43:03parce qu'il a été
00:43:04déjà ministre
00:43:05Naïma Mouchou
00:43:06Marina Ferrari
00:43:07au sport
00:43:08Aurore Berger
00:43:09qui devient désormais
00:43:10porte-parole
00:43:11ou encore Mathieu Lefebvre
00:43:12député Renaissance
00:43:13qu'on a souvent eu
00:43:13sur les plateaux
00:43:15et qui sera
00:43:16lui
00:43:17il aura un poste très important
00:43:18parce que c'est lui
00:43:18qui va gérer les relations
00:43:19au Parlement
00:43:20les priorités
00:43:21il nous reste une dizaine
00:43:22de minutes
00:43:22les priorités
00:43:23de Sébastien Lecornu
00:43:24s'il veut promettre la rupture
00:43:25parmi les priorités
00:43:26des priorités pour les français
00:43:27il y a quoi ?
00:43:28il y a le pouvoir d'achat
00:43:28il y a les questions
00:43:29de sécurité
00:43:30et il y a la question
00:43:31migratoire
00:43:32qui est un tabou
00:43:32XXL en termes acronistes
00:43:34il y a peut-être un moment
00:43:35où justement
00:43:35la rupture c'est quoi ?
00:43:36c'est de dire
00:43:37la question migratoire
00:43:38on va la prendre
00:43:39à bras le corps
00:43:39parce qu'on voit bien
00:43:40que cette question migratoire
00:43:42elle est telle
00:43:43qu'il y a aussi
00:43:44une question de sécurité
00:43:45pour les français
00:43:46s'il y a une immigration
00:43:48incontrôlée
00:43:49on va prendre un cas
00:43:49très pratique
00:43:50c'est ce qui s'est passé
00:43:51à Gravelines
00:43:53personne n'en parle
00:43:55bien sûr
00:43:55personne
00:43:56regardez le témoignage
00:43:58des habitants de Gravelines
00:43:59qui sont absolument excédés
00:44:00et qui n'en peuvent plus
00:44:01de la situation
00:44:03on voit le sujet
00:44:04en pleine nuit
00:44:08des dizaines de migrants
00:44:09se déplacent
00:44:10et hurlent
00:44:11dans les rues de Gravelines
00:44:12vols et fractions
00:44:16dans la commune
00:44:16les nuisances se multiplient
00:44:18ce riverain est en première ligne
00:44:20derrière son jardin
00:44:21ce bois
00:44:22où les migrants se cachent
00:44:23en attendant les consignes
00:44:25de leurs passeurs
00:44:25ils s'introduisent
00:44:27dans les résidences
00:44:29ils volent
00:44:30tout ce qui est bois
00:44:31et tout
00:44:31pour passer la nuit
00:44:32et puis nous
00:44:34c'est surveillance permanente
00:44:36on ne dort plus
00:44:37les petits-enfants
00:44:38ils ne peuvent plus jouer
00:44:39parce qu'on leur interdit
00:44:40et on a de plus en plus
00:44:42des tirs
00:44:44de coups de feu
00:44:46une situation
00:44:46qui s'aggrave
00:44:47les policiers
00:44:48se disent démunis
00:44:49aujourd'hui
00:44:50la Côte d'Opale
00:44:52est assiégée
00:44:53de migrants
00:44:54nous réclamons
00:44:54des effectifs
00:44:55depuis très longtemps
00:44:56et malheureusement
00:44:58ces effectifs
00:44:58n'arrivent toujours pas
00:44:59un besoin urgent
00:45:00mais pour cet élu
00:45:01il faut aussi changer
00:45:02de politique migratoire
00:45:04il faut rétablir
00:45:05les frontières
00:45:06il faut arrêter
00:45:07cet effet
00:45:09d'appel d'air
00:45:10qui s'appuie
00:45:11bien entendu
00:45:12sur des associations
00:45:14le maire de la commune
00:45:15a récemment écrit
00:45:16au président
00:45:17de la république
00:45:17pour l'alerter
00:45:18et alors
00:45:20dans cette fameuse
00:45:21feuille de route
00:45:22Elodie Huchard
00:45:23la question migratoire
00:45:24elle est mentionnée
00:45:25par Sébastien Lecornu
00:45:26il dit
00:45:27de l'immigration
00:45:28constitue pour la France
00:45:29un défi majeur
00:45:30aujourd'hui
00:45:31comme dans les décennies
00:45:32à venir
00:45:33donc à Sébastien Lecornu
00:45:35de proposer
00:45:36une politique de rupture
00:45:37sur la question migratoire
00:45:38et là
00:45:39de renverser la table
00:45:40est-ce qu'il en a les moyens
00:45:41est-ce qu'il va le faire
00:45:42là ce sont des questions
00:45:43j'ai pas la réponse
00:45:44et c'est pour ça
00:45:44que je me tourne vers vous
00:45:45vous avez raison de dire
00:45:46que la question
00:45:46elle est mentionnée
00:45:47parce que c'est un paragraphe
00:45:48qui est assez court
00:45:49c'est d'ailleurs
00:45:49ce que reprochait
00:45:50Bruno Rotaillot
00:45:51à la première version
00:45:52avec entre parenthèses
00:45:53plein de choses
00:45:54pas du tout détaillées
00:45:54sur une meilleure exécution
00:45:56des OQTF
00:45:57de toute façon
00:45:57c'est assez difficile
00:45:58de faire pire en réalité
00:45:59une autre stratégie
00:46:00de pilotage des visas
00:46:01qu'est-ce que ça veut dire
00:46:02clairement
00:46:03Bruno Rotaillot
00:46:03voulait récupérer
00:46:04notamment la gestion
00:46:05des visas
00:46:05pleinement à Beauvau
00:46:07alors on a beaucoup dit
00:46:08sous François Bayrou
00:46:09justement
00:46:10qu'un Bruno Rotaillot
00:46:11par exemple
00:46:11l'était peut-être
00:46:12un peu esselé
00:46:12parce qu'il n'était pas suivi
00:46:14par le Premier ministre
00:46:15on verra maintenant
00:46:16si avec un Sébastien Lecornu
00:46:17qui est effectivement
00:46:18plus à droite
00:46:19que François Bayrou
00:46:20les choses changent
00:46:21le problème
00:46:22c'est que pour avoir
00:46:23une politique ambitieuse
00:46:24il faut en matière migratoire
00:46:26comme pour le reste d'ailleurs
00:46:26des moyens qu'on n'a pas
00:46:28une majorité
00:46:28qui n'existe pas
00:46:30et du temps
00:46:30qu'ils n'ont pas
00:46:31donc c'est-à-dire que
00:46:32essayer de faire mieux
00:46:32que François Bayrou
00:46:33sur l'immigration
00:46:33peut-être
00:46:34est-ce qu'il peut faire
00:46:35beaucoup
00:46:35c'est pas sûr
00:46:35nous sommes en direct
00:46:36avec le porte-parole
00:46:37du parti socialiste
00:46:38le député Arthur Delaporte
00:46:40merci d'être avec nous
00:46:42en direct
00:46:42dans l'heure des pros
00:46:43monsieur le député
00:46:45et monsieur le porte-parole
00:46:46c'est vrai qu'il n'y a pas eu
00:46:47pour l'instant
00:46:47de réaction sur les réseaux sociaux
00:46:49sur Twitter
00:46:49d'Olivier Faure
00:46:50le Premier secrétaire du PS
00:46:52on l'a bien compris
00:46:53monsieur Delaporte
00:46:54je résume pour les
00:46:54téléspectateurs
00:46:55qui nous rejoignent
00:46:56Jean-Luc Mélenchon
00:46:58et la France Insoumise
00:46:58ça sera la censure
00:46:59si Marine Le Pen
00:47:00parle d'un gouvernement
00:47:02et d'un annonce pathétique
00:47:03j'imagine qu'après
00:47:05c'est la censure
00:47:06que va faire
00:47:07et que pense le PS
00:47:09de ce nouveau gouvernement ?
00:47:12écoutez à chaud
00:47:13moi je vais vous dire
00:47:13c'est du réchauffé total
00:47:14on reprend les mêmes
00:47:16on recommence
00:47:17mais le risque
00:47:18c'est que les mêmes
00:47:18connaissent
00:47:19puisqu'ils mèneront
00:47:19les mêmes politiques
00:47:20le même destin
00:47:21et donc que l'instabilité
00:47:22se poursuive
00:47:23moi je trouve ça
00:47:24vraiment lamentable
00:47:25je le dis
00:47:25que l'on garde
00:47:27non seulement des ministres
00:47:28qui sont mis en examen
00:47:29pour certains
00:47:29je pense à Rachid Haddati
00:47:30qu'on en fasse rentrer d'autres
00:47:32qui vont avoir
00:47:33des procès en appel
00:47:34sur des détournements de fonds
00:47:36je pense à Eric Wirt
00:47:37qu'on prenne
00:47:38ceux qui sont responsables
00:47:39de la débâcle économique
00:47:40et financière du pays
00:47:42je pense à Bruno Le Maire
00:47:43je crois que
00:47:45les Français ont compris
00:47:45on va tout droit
00:47:47dans le mur
00:47:48tout droit vers
00:47:49la catastrophe
00:47:50franchement
00:47:50c'est pas sérieux
00:47:51c'est absolument pas sérieux
00:47:53c'est pas à la hauteur
00:47:54du moment
00:47:55nous on demandait
00:47:56une chose simple
00:47:56que ce gouvernement
00:47:57accepte de faire
00:47:58autre chose
00:47:59que ce qui avait conduit
00:48:00à la situation d'aujourd'hui
00:48:01et bien aujourd'hui
00:48:02on voit très bien
00:48:03que les indications
00:48:04de Sébastien Lecornu
00:48:05c'est qu'avec la même
00:48:05il fera la même chose
00:48:06et qu'il connaîtra donc
00:48:07le même destin
00:48:08c'est son choix
00:48:08mais c'est malheureux
00:48:09Arthur Delaporte
00:48:10si je comprends bien
00:48:11c'est à dire que
00:48:12si demain il y a
00:48:12motion de censure
00:48:13motion de censure
00:48:14vous allez voter
00:48:14on prendra notre décision
00:48:17demain
00:48:17on a un bureau national
00:48:18du parti social
00:48:19on aura l'occasion
00:48:20d'en parler
00:48:20mais c'est vrai
00:48:21qu'à ce stade
00:48:23et à l'heure où je vous parle
00:48:23tout nous fait glisser
00:48:25vers la prise
00:48:25d'une décision de censure
00:48:26ça sera peut-être
00:48:27un des gouvernements
00:48:28les plus éphémères
00:48:28de la 5ème république
00:48:29mais parce qu'ils n'auront
00:48:30pas voulu comprendre
00:48:32que la situation
00:48:33n'était pas
00:48:34à la continuation
00:48:35d'une politique
00:48:37qui est refusée
00:48:38par la majorité
00:48:38la très grande majorité
00:48:40des françaises et des français
00:48:40qu'à ne faire aucun geste
00:48:42parce que nous
00:48:42c'est ce qui compte
00:48:43pour le pouvoir d'achat
00:48:44pour les retraites
00:48:45pour la mise à contribution
00:48:47des plus fortunés
00:48:48pour un effort
00:48:49qui est nécessaire
00:48:49pour maintenir
00:48:50un équilibre budgétaire
00:48:51et bien on se retrouve
00:48:53dans le mur
00:48:54écoutez merci beaucoup
00:48:55Arthur Delaporte
00:48:56vous avez dit quelque chose
00:48:56de très important
00:48:57c'est peut-être
00:48:58le gouvernement le plus
00:48:59ce sera peut-être
00:48:59le gouvernement le plus éphémère
00:49:01de l'histoire
00:49:01de la 5ème république
00:49:02et quand on voit
00:49:03qu'on en est déjà
00:49:04à 5 gouvernements
00:49:06depuis désormais
00:49:072022
00:49:08si je ne m'abuse
00:49:10on entre dans une séquence
00:49:12qu'on avait vécu
00:49:13autrefois
00:49:14dans une autre république
00:49:15avec ce qu'on a appelé
00:49:16la valse des ministres
00:49:18et c'est ça aussi
00:49:19est-ce qu'on assiste
00:49:20en quelque sorte
00:49:21non pas à une crise politique
00:49:23mais une crise de régime
00:49:24et donc à une mort lente
00:49:26d'une constitution
00:49:27qui pourtant
00:49:28avait des piliers
00:49:29beaucoup
00:49:30elle n'est pas obligée
00:49:31de mourir
00:49:32cette constitution
00:49:33si on la respecte
00:49:34dans son esprit
00:49:35c'est-à-dire que là
00:49:36on a Emmanuel Macron
00:49:37qui tord
00:49:38à bon escient
00:49:38l'esprit de la 5ème république
00:49:40avec des hommes
00:49:41qui ne sont pas suffisamment
00:49:42capés non plus
00:49:43pour respecter les institutions
00:49:44tout a été dénaturé
00:49:45ça a commencé
00:49:46par le quinquennat
00:49:47ça continue maintenant
00:49:49avec un président
00:49:49qui se maintient
00:49:50alors qu'il aurait dû partir
00:49:51voilà
00:49:52donc après
00:49:53c'est pas
00:49:54la 5ème république
00:49:55qui est en péril
00:49:56ce sont malheureusement
00:49:57les hommes qui la font
00:49:58il y a quelque chose
00:49:59on est revenu
00:50:00on est revenu à la 4ème
00:50:02à celle de la 4ème
00:50:03mais pas pour des raisons
00:50:04institutionnelles
00:50:05mais parce que la 4ème république
00:50:07s'est effondrée
00:50:08non pas à cause
00:50:09de la manière
00:50:10dont les institutions
00:50:11étaient organisées
00:50:11mais parce qu'on excluait
00:50:13par définition
00:50:13les communistes
00:50:14et les gaullistes
00:50:15c'est-à-dire
00:50:15on excluait quasiment
00:50:16la moitié
00:50:16de l'électorat
00:50:17de l'époque
00:50:18des gouvernements
00:50:19et les autres
00:50:19n'arrivaient pas
00:50:19à se mettre d'accord
00:50:20entre eux
00:50:20alors c'est la même chose
00:50:21on exclut par principe
00:50:22le rassemblement national
00:50:23et les insoumis
00:50:24en quelque sorte
00:50:25de ceux
00:50:25qui auraient vocation
00:50:26à gouverner
00:50:27et les autres
00:50:27ne sont pas capables
00:50:28de se mettre d'accord
00:50:28entre eux
00:50:29donc de toute façon
00:50:29c'est ça qui tue
00:50:31à l'heure actuelle
00:50:32la question
00:50:33c'est que la question
00:50:34de la démission
00:50:34d'Emmanuel Macron
00:50:35va commencer à se poser
00:50:36très très très sérieusement
00:50:38si Sébastien Lecornu
00:50:39venait à tomber
00:50:40avec son gouvernement
00:50:41en 48 heures
00:50:42là ce serait un signal
00:50:44des oppositions
00:50:45et aussi
00:50:46d'une certaine manière
00:50:47du peuple français
00:50:47envoyé à Emmanuel Macron
00:50:49qui serait difficile
00:50:50à balayer d'un revers de la main
00:50:51parce que que peut faire
00:50:52Emmanuel Macron
00:50:53si Sébastien Lecornu
00:50:54venait à tomber
00:50:54nommer un autre
00:50:56premier ministre macroniste
00:50:57ce serait vu
00:50:58comme une provocation
00:50:59et comme un prince
00:51:00qui s'accroche
00:51:01à son pouvoir
00:51:02donc j'ai peur
00:51:02que cette dernière carte
00:51:04jouée par Emmanuel Macron
00:51:05qui s'appelle Sébastien Lecornu
00:51:06ait peut-être été la mauvaise
00:51:08pour lui
00:51:08et que la question
00:51:09de son départ
00:51:09se pose de manière
00:51:10très précise
00:51:11dans les prochains jours
00:51:11Depuis la dissolution
00:51:12il a chaque fois appuyé
00:51:13jeudi sur le mauvais bouton
00:51:14Emmanuel Macron
00:51:15c'est-à-dire que chaque fois
00:51:16il a choisi
00:51:17des premiers ministres
00:51:17qui étaient incapables
00:51:18de tenir
00:51:18mais parce qu'il veut
00:51:20continuer de diriger le pays
00:51:21il ne veut pas de cohabitation
00:51:22si vous ne voulez pas
00:51:23de cohabitation
00:51:24et que vous n'avez
00:51:24pas de majorité
00:51:25c'était impossible
00:51:26et c'est ce qui se passe
00:51:27aujourd'hui
00:51:28c'est-à-dire que tous les choix
00:51:29qu'il peut faire
00:51:29dès lors qu'il l'est fait
00:51:30dans son propre camp
00:51:31ou très proche
00:51:31de son propre camp
00:51:32les français n'en veulent plus
00:51:33parce qu'il y a un rapport
00:51:34de force qui lui est défavorable
00:51:35Il ne veut pas de cohabitation
00:51:37c'est pas Emmanuel Macron
00:51:38qui a demandé aux français
00:51:41finalement de voter
00:51:43pour un tiers
00:51:44à la France insoumise
00:51:45pour un autre tiers
00:51:46au Rassemblement national
00:51:47mais comme vous dites
00:51:48je dis ça
00:51:49parce que sinon
00:51:51il serait depuis longtemps
00:51:52retourné à une élection
00:51:53s'il refuse qu'on retourne
00:51:54à une élection
00:51:55c'est parce qu'il ne veut pas
00:51:56de cohabitation
00:51:56sinon
00:51:57et moi je ne dis pas
00:51:58qu'il doit quitter
00:51:58son propre mandat
00:51:59ok
00:51:59il veut aller jusqu'au bout
00:52:00de son mandat
00:52:01ça va être très dur
00:52:01mais qu'il dise
00:52:02bon ben on n'arrive pas
00:52:03à trouver de solution
00:52:04avant même Le Cornu
00:52:05parce que Le Cornu
00:52:06c'était une blague
00:52:06prendre quelqu'un
00:52:07d'aussi proche de soi
00:52:08pour recommencer
00:52:09c'était en soi une blague
00:52:10je trouve que
00:52:11de s'attaquer finalement
00:52:13à l'homme
00:52:14sans connaître encore
00:52:15son programme
00:52:16ça me surprend
00:52:16que Sébastien Le Cornu
00:52:18c'est un macroniste
00:52:20de la première heure
00:52:21ou un proche d'Emmanuel Macron
00:52:22ne fait pas qu'auparavant
00:52:24il ait pu avoir
00:52:25une autre vie politique
00:52:26et surtout
00:52:27ce qu'il a réussi
00:52:28par exemple
00:52:28au ministère des armées
00:52:29est-ce qu'il peut l'étendre
00:52:31aux autres ministères
00:52:32c'est une question
00:52:32auxquelles on n'a
00:52:33pour l'instant
00:52:34pas de réponse
00:52:35pour l'instant
00:52:35la rupture
00:52:35on ne l'a pas vue
00:52:36dans aucune annonce
00:52:37dans aucune feuille de route
00:52:38absolument nulle part
00:52:39on a vu la rupture promise
00:52:40donc excusez-moi
00:52:41moi je suis moins confiant
00:52:42que vous
00:52:42mais peut-être j'ai tort
00:52:43je ne suis pas confiant
00:52:43c'est pas ça
00:52:44je ne suis ni optimiste
00:52:46ni confiant
00:52:47j'essaye de voir
00:52:48quelles peuvent être
00:52:49les solutions
00:52:49pour la suite
00:52:50j'ai commencé à l'émission
00:52:51en vous disant
00:52:52je me suis trompé de feu
00:52:53j'ai fait la composition
00:52:54du gouvernement
00:52:55François Bayer
00:52:55c'est vrai
00:52:56vous faites
00:52:58comme si ça dépendait
00:53:00beaucoup de ce qu'il allait dire
00:53:01dans son discours
00:53:02moi je pense que ça dépend
00:53:02d'une seule autre chose
00:53:03la guerre qu'il y a
00:53:05ou le fossé qu'il y a au PS
00:53:06entre deux parties du PS
00:53:08il y a une partie du PS
00:53:09qui de toute façon
00:53:09est très déterminée
00:53:10pour voter la dissolution
00:53:11il y a une partie du PS
00:53:12qui ne le souhaite pas
00:53:13notamment parce que
00:53:14François Hollande
00:53:15trouve que c'est trop tôt pour lui
00:53:16ça dépend parce que
00:53:18ce n'est pas encore très clair
00:53:19de quel côté
00:53:20ça va retomber
00:53:21justement avec le PS
00:53:22et c'est encore une fois
00:53:24Sébastien Lecornet
00:53:26en disant
00:53:27qu'il était le Premier ministre
00:53:28le plus faible
00:53:29s'est mis devant
00:53:30les députés
00:53:31en disant
00:53:31c'est vous qui porterez
00:53:32la responsabilité du chaos
00:53:33je ne vous dis pas
00:53:33que ce pari là va marcher
00:53:34je vous dis qu'avec
00:53:35la situation économique
00:53:36on verra bien
00:53:37psychologiquement
00:53:38on en est
00:53:39dans quelques jours
00:53:40ou quelques semaines
00:53:40Michel Barnier
00:53:42qui était resté
00:53:43à Matignon
00:53:43seulement 90 jours
00:53:45François Bayrou
00:53:46qui était nommé
00:53:47le 13 décembre 2024
00:53:49et qui a quitté
00:53:50Matignon
00:53:50le 9 septembre 2025
00:53:53Gabriel Attal
00:53:54est resté
00:53:55un peu plus de
00:53:569 mois
00:53:57tout pile
00:53:58tandis que
00:53:59Elisabeth Borne
00:54:00était restée
00:54:01à Matignon
00:54:02quasiment
00:54:04deux années
00:54:05voilà pour
00:54:06les précédents
00:54:08premiers ministres
00:54:09que nous avons pu
00:54:09avoir
00:54:10mais c'est vrai
00:54:11que peut-être
00:54:12on parle peut-être
00:54:12un peu trop
00:54:13de Sébastien Lecornu
00:54:15et que
00:54:16Sébastien Ligné
00:54:17a eu raison
00:54:19M. Ligné
00:54:20a eu raison
00:54:21de nous recentrer
00:54:22vers
00:54:22Emmanuel Macron
00:54:24qui est responsable
00:54:25de cette instabilité
00:54:26par la dissolution
00:54:28par les décisions
00:54:29au dernier législatif
00:54:30quand il a fait
00:54:31la première dissolution
00:54:32il était persuadé
00:54:33que son camp
00:54:33allait à nouveau
00:54:33l'emporter
00:54:34c'est-à-dire
00:54:34qu'il pensait
00:54:35que le vote
00:54:35des européennes
00:54:36pour le RN
00:54:36était juste
00:54:38un geste d'inconscience
00:54:39de la part des français
00:54:40donc il a dit
00:54:40on va les mettre
00:54:41face à leur responsabilité
00:54:42persuader
00:54:43que le vote du RN
00:54:45allait reculer
00:54:46or c'est pas ce qui s'est passé
00:54:47c'est pour ça
00:54:47qu'il ne veut plus dissoudre
00:54:48maintenant
00:54:48tout simplement
00:54:49il ne veut plus dissoudre
00:54:50parce qu'il a peur de ça
00:54:51parce que le premier pari
00:54:52qu'il avait fait
00:54:53c'était celui
00:54:53de désarçonner le RN
00:54:55lors des législatives
00:54:56vous voulez que le RN
00:54:57gagne
00:54:58pour les griller
00:54:59sur le budget
00:54:59non pas du tout
00:55:00Elodie Huchard
00:55:01je vous vois pianoter
00:55:02sur votre téléphone
00:55:03mais je sais que
00:55:04quand vous pianotez
00:55:05c'est que vous avez
00:55:05des informations
00:55:06en coulisses
00:55:07qu'est-ce qu'on dit
00:55:10là depuis l'annonce
00:55:11du gouvernement
00:55:11c'était aux alentours
00:55:12de 19h50
00:55:13je n'ai pas encore trouvé
00:55:14quelqu'un totalement
00:55:15satisfait de ce gouvernement
00:55:16et c'est-à-dire qu'en fait
00:55:17depuis le début de l'émission
00:55:18je parle plutôt
00:55:19ce qu'on a compris
00:55:20du côté du Rassemblement
00:55:21national
00:55:21on n'est pas content
00:55:22du côté du PS
00:55:22on n'est pas content
00:55:23mais en fait
00:55:24dans le socle commun
00:55:24alors évidemment
00:55:26devant les caméras
00:55:27sans doute
00:55:27qu'on va se réjouir
00:55:28mais beaucoup
00:55:29redisent ce qu'on a entendu
00:55:30sur ce plateau
00:55:30que c'est du réchauffé
00:55:31que Bruno Le Maire
00:55:32n'ait pas le bon profil
00:55:33parce que c'est quelqu'un
00:55:34qui est trop crispant
00:55:35finalement
00:55:35qui est trop étiqueté
00:55:37comme l'échec
00:55:38comme la dette
00:55:39qui a augmenté
00:55:40et donc de le remettre
00:55:40aux armées
00:55:41c'était vraiment
00:55:41pas nécessaire
00:55:42et pour le coup
00:55:43qu'on parle à des LR
00:55:45à du Modem
00:55:46à du EPR
00:55:47finalement je dois dire
00:55:48qu'on a un petit peu
00:55:49le même point de vue
00:55:51partout
00:55:51il y a une certaine déception
00:55:53alors évidemment
00:55:54c'est le socle commun
00:55:55ils vont continuer à soutenir
00:55:56mais si vous voulez
00:55:56quand vos propres troupes
00:55:57ne sont pas super motivées
00:55:58et qu'elles ont passé la journée
00:55:59à essayer d'arbitrer
00:56:00on y va
00:56:01on n'y va pas
00:56:01qu'en plus
00:56:02elles ne sont pas contentes
00:56:02du résultat
00:56:03ce n'est pas eux
00:56:04qui vont aller au front
00:56:05défendre Sébastien Lecornu
00:56:06pour l'instant
00:56:07mais d'une certaine manière
00:56:08c'est en fait
00:56:08c'est le gouvernement
00:56:09dans sa conception
00:56:11le plus macroniste
00:56:12qui soit
00:56:12c'est-à-dire que c'est
00:56:13la politique du non-choix
00:56:15c'est-à-dire qu'il aurait pu
00:56:16faire un choix
00:56:17Sébastien Lecornu
00:56:18et Emmanuel Macron
00:56:18de se tourner vers la gauche
00:56:20et d'offrir des postes
00:56:21à des gens issus de la gauche
00:56:23voire peut-être du parti socialiste
00:56:24avec un accord de gouvernement
00:56:25il aurait pu se tourner
00:56:26vers la droite
00:56:27et une vraie droite
00:56:28mais en choisissant
00:56:29aucun des deux
00:56:30et en reprenant les mêmes
00:56:31il a fait du en même temps
00:56:33pur et dur
00:56:33et peut-être que ce sera
00:56:34son dernier acte politique
00:56:36c'est d'avoir fait le gouvernement
00:56:37le plus en même temps
00:56:38et le plus macroniste possible
00:56:39Alors on va prendre
00:56:40puisque vous voulez rentrer
00:56:42dans le concret
00:56:42et les cas très très pratiques
00:56:44Elisabeth Borne
00:56:45devait-elle quitter
00:56:46l'éducation nationale
00:56:47oui ou non
00:56:48Véronique Jacquier
00:56:49c'est vrai que c'est pas
00:56:50quelqu'un qui a été
00:56:51plébiscité par les syndicats
00:56:52qui n'a pas finalement
00:56:54marqué de son empreinte
00:56:56pour l'instant
00:56:56l'éducation nationale
00:56:57était arrivée au ministère
00:56:59pour dire
00:56:59Non mais il y a un tel turnover
00:57:01de ministre
00:57:02de l'éducation nationale
00:57:03qu'on se dit
00:57:03que c'est effectivement
00:57:04presque un défaut
00:57:04de la garde
00:57:05Pourquoi je vous dis ça ?
00:57:06Parce que c'est intéressant
00:57:07Est-ce que Manuel Valls
00:57:08devait quitter son poste ?
00:57:09Vous rigolez ou quoi ?
00:57:11Vous rigolez ?
00:57:12La Nouvelle-Calédonie
00:57:13c'est le plus grand fiasco
00:57:14de ce gouvernement
00:57:15Il a vendu
00:57:16la Nouvelle-Calédonie
00:57:17aux Français
00:57:17Fausse une question
00:57:18Gardez votre calme
00:57:20Est-ce que Gérald Darmanin
00:57:21qui semble-t-il
00:57:23en interne
00:57:23beaucoup disent
00:57:24il a fait plus
00:57:25en 5 mois
00:57:26que le ministre
00:57:28du Sentiment
00:57:28dans ses récurités
00:57:29Éric Dupond-Moretti
00:57:30en 4 ans
00:57:31Est-ce qu'il devait
00:57:32quitter la place Beauvau ?
00:57:33Non parce qu'on oublie
00:57:34quand même
00:57:34qu'il y a une sacrée
00:57:35bataille à mener en France
00:57:36c'est celle
00:57:36contre le narcotrafic
00:57:37Donc garder Gérald Darmanin
00:57:39et garder Bruno Retailleau
00:57:41ça paraît quand même
00:57:42assez logique
00:57:43Bon déjà
00:57:43ça fait 2 sur 4
00:57:44qu'il fallait maintenir
00:57:45Et prendre Bruno Le Maire
00:57:46a une forme de logique
00:57:47parce que le ministère des Armées
00:57:48c'est le domaine réservé
00:57:49du président Bruno Le Maire
00:57:50à Bercy
00:57:51était l'homme qui voyait
00:57:52qui savait qu'on montait
00:57:53sur les déficits
00:57:54mais qui s'est couché
00:57:55devant Emmanuel Macron
00:57:56en privé
00:57:56il le disait
00:57:57il savait que les chiffres
00:57:58étaient très mauvais
00:57:59mais il a prouvé
00:58:00qu'il était capable
00:58:01d'être le ministre
00:58:02qui cède
00:58:03qui est le substitut
00:58:05à Emmanuel Macron
00:58:06le ministère des Armées
00:58:07c'est ça
00:58:07Donc il a maintenu
00:58:10au ministère des Affaires
00:58:11des étrangères
00:58:11Jean-Noël Barraud
00:58:12qui n'a pas brillé
00:58:13Mais c'est la même chose
00:58:14parce que Jean-Noël Barraud
00:58:15c'est une marionnette
00:58:16qu'a Emmanuel Macron
00:58:17contre eux
00:58:17sans vouloir être des obligeants
00:58:18Je dirais que c'est un proche
00:58:19du président de la République
00:58:21et Bruno Le Maire
00:58:22Alors non
00:58:23mais ce qui est surprenant
00:58:24et on va terminer là-dessus
00:58:25là aussi
00:58:26il y a 2 semaines
00:58:28on lui pose la question
00:58:29à M. Le Maire
00:58:30il y a 2 semaines
00:58:31dans les colonnes
00:58:32de l'usine nouvelle
00:58:34rentrerez-vous
00:58:35dans le prochain gouvernement
00:58:36cela est totalement exclu
00:58:37j'ai fait le choix
00:58:38en juin 2024
00:58:39après notre défaite
00:58:40aux élections législatives
00:58:41de me mettre en retrait
00:58:42de la vie politique
00:58:43j'ai considéré
00:58:44que nous n'avions plus
00:58:44les marges de manœuvre
00:58:45nécessaires
00:58:46pour agir clairement
00:58:47et fermement
00:58:48au service des Français
00:58:49je n'ai pas changé d'avis
00:58:50Comment voulez-vous
00:58:51que les Français
00:58:51aient confiance en la politique ?
00:58:53C'est pas le plus grave
00:58:55Frédéric
00:58:56Il y a 2 semaines
00:58:58c'est totalement exclu
00:58:59Nous on banalise
00:59:00le mensonge
00:59:00pas les Français
00:59:01Je vous dis juste
00:59:02que les mensonges
00:59:03l'insincérité budgétaire
00:59:05je rappelle à tout le monde
00:59:06que la sincérité budgétaire
00:59:07est en principe
00:59:07à valeur constitutionnelle
00:59:09on s'assoit dessus
00:59:10régulièrement
00:59:11à tous les votes
00:59:12de projet de loi de finances
00:59:13Peut-être que Bruno Le Maire
00:59:14même lui
00:59:15pensait que c'était absolument
00:59:16risible
00:59:17qu'on le renomme
00:59:19donc il s'est dit
00:59:19je ne serai jamais nommé
00:59:20ils ne vont pas faire cette erreur
00:59:22hier quand j'ai dit ça
00:59:23il y a 2 semaines
00:59:24je le pensais réellement
00:59:25c'était absolument impossible
00:59:26il s'avère que la France
00:59:28et on voit aujourd'hui
00:59:29à quel point
00:59:30c'est un ministère
00:59:31qui est essentiel
00:59:31parce qu'il y a des menaces
00:59:33extérieures
00:59:34qui pourraient nous mener
00:59:36dans un avenir
00:59:37peut-être proche
00:59:38à des conflits
00:59:39où on a besoin
00:59:40de retrouver
00:59:41une puissance militaire
00:59:42XXL
00:59:43je ne le fais pas pour moi
00:59:44je le fais pour la France
00:59:44bref ça peut peut-être
00:59:45être ça son discours
00:59:46est-ce qu'il sera entendu
00:59:48
00:59:48et ce qui sera convaincant
00:59:49il est 20h59
00:59:55chers téléspectateurs
00:59:56j'espère que vous avez pu
00:59:58comprendre un peu
00:59:59les contours
01:00:00de ce nouveau gouvernement
01:00:01c'est vrai que nous-mêmes
01:00:02nous avons été plutôt surpris
01:00:03c'est pas très dur
01:00:04c'est le même
01:00:04oui
01:00:05c'est pas très compliqué
01:00:07il faudrait regarder
01:00:08en replay
01:00:09le 23 décembre 2024
01:00:11est-ce que finalement
01:00:12c'était le même plateau
01:00:13avec les mêmes questions
01:00:14merci à tous les cinq
01:00:16merci à toutes les équipes
01:00:17en régie
01:00:17merci à vous
01:00:18Elodie Hichard
01:00:18parce que très rapidement
01:00:19et ça nous a permis aussi
01:00:21de nous préparer
01:00:22vous aviez tous les noms
01:00:23tous les membres du gouvernement
01:00:25donc c'est important
01:00:28de vous avoir à nos côtés
01:00:29dans un instant
01:00:30c'est enquête d'esprit
01:00:31enquête d'esprit
01:00:32justement ça va faire du bien
01:00:34parce que c'est une émission
01:00:35qui est consacrée au Sacré-Cœur
01:00:37vous voyez
01:00:37donc c'est pour réconforter
01:00:39les âmes et les cœurs
01:00:39c'est le cas de le dire
01:00:40et c'est une façon
01:00:41de mettre un coup de projecteur
01:00:42sur un très beau film
01:00:43là qui vient de sortir en salle
01:00:44qui s'appelle Sacré-Cœur
01:00:45et qui fait déjà un carton
01:00:47vous en avez déjà parlé
01:00:48sur CNews
01:00:48il faut en parler surtout
01:00:49que ça pose problème
01:00:50visuellement la publicité
01:00:51non seulement l'émission
01:00:52Enquête d'esprit fait du bien
01:00:53mais le film fait du bien
01:00:55donc j'invite tout le monde
01:00:55à aller le voir
01:00:56c'est un film
01:00:56il y avait une polémique
01:00:57autour des publicités
01:00:58exactement
01:00:59c'était jugé trop catho
01:01:01donc la RATP
01:01:02la laïcité
01:01:03il faut trouver un nouveau mot
01:01:06il ne faut pas plus appeler ça
01:01:07Sacré-Cœur
01:01:08et peut-être que ça va
01:01:08parce que
01:01:09pardonnez-moi le jeu de mots
01:01:10mais ça fait une pub d'enfer
01:01:11pour le film
01:01:12bon jeu de mots
01:01:14bon jeu de mots
01:01:15merci à tous les cinq
01:01:16c'était un plaisir
01:01:17tour de table en 30 secondes
01:01:18censure la semaine prochaine
01:01:20oui ou non
01:01:20non
01:01:21non
01:01:22non
01:01:23non
01:01:23un oui quatre non
01:01:27on verra
01:01:27l'enquête d'esprit dans un instant
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