Philippe de Villiers présente ses idées pour redresser le pays

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Ce vendredi, Philippe de Villiers était invité à s’exprimer sur le redressement de la France. L’ancien ministre a donc présenté ses idées, notamment le rétablissement des frontières et le renvoi d’étrangers sous OQTF.

Transcript

00:00Déjà, je ne ferai pas du tout ce qu'il a fait, là.

00:01Parce qu'en fait, il a refilé le pouvoir à l'Assemblée.

00:05Alors, si de Gaulle était là, il dirait le régime d'Assemblée.

00:09Vous vous rendez compte que l'Assemblée, c'est la foire.

00:11Bon, tout le monde le sait, tout le monde le voit.

00:13Bon, c'est le poulailler, quoi.

00:17Et lui, il se démette son pouvoir de ce qu'il en reste.

00:23Et il dit à l'Assemblée, c'est vous qui allez gouverner.

00:26Donc, le gouvernement ne gouverne plus.

00:28De parlement, de parlement de plus.

00:31Le parlement gouverne et le gouvernement regarde.

00:34C'est ça qu'on vient de comprendre.

00:36Bon, et vous pensez que ça va marcher ?

00:39Enfin, voyons.

00:40Donc, déjà, vous savez la phrase de Marie-France Garraud un jour avec Charles Pasquand,

00:44le problème de la France, c'est que le gouvernement ne gouverne plus.

00:49On n'est plus gouverné.

00:51On n'est plus gouverné, voilà.

00:53Donc, le gouvernement, c'est la poigne et la lucidité.

00:56C'est la lucidité pour voir où on va et la poigne pour y aller.

01:00Alors, ne croyez pas que je suis en train de me débiner.

01:04Mais ça me permet de réfléchir à Marie-France.

01:06Donc, ce qu'il faudrait faire quand on manque de temps,

01:18c'est prendre des décisions immédiates, rapides, symboliques.

01:25Alors, on peut énumérer les premières décisions, celles qui prennent 15 jours.

01:36Pour stopper l'immigration, pour expliquer au pays, on stoppe l'immigration.

01:41Je sors de Schengen.

01:43Je rétablis les frontières, il faut 15 jours.

01:46Je rétablis les frontières tout de suite.

01:48Je renvoie chez eux, promesse de Macron qui n'a pas été tenue,

01:55tous les OQTF, les prisonniers étrangers, ça fera 15 000 places,

02:02et les délinquants étrangers.

02:05Pas de double peine, renvoyés.

02:07Chez eux.

02:07Ensuite, j'interdis le tchador dans l'espace public,

02:12le même que les tenues du 7e siècle,

02:16parce qu'en France, on vit comme les Français.

02:20Donc, ce sont des signaux.

02:23Deuxièmement, il faut retourner la justice vers l'innocence,

02:31vers les victimes.

02:34Et pour ça, il faut envoyer trois signaux, à mon avis.

02:36Le premier, c'est de rétablir les peignes planchées.

02:43Deuxièmement, de retirer le chiffre d'affaires du narcotrafic du PIB,

02:52pour qu'on voit ce que ça représente, un État dans l'État,

02:56dont personne ne parle.

03:00Et puis, troisièmement, j'interdis la syndicalisation des magistrats.

03:06Pour rétablir la neutralité de la magistrature.

03:10Et je supprime l'école de la magistrature.

03:12Pour pouvoir en refaire une autre, avec le tour extérieur,

03:15faire rentrer des commissaires de police, etc.

03:17C'est-à-dire des gens qui connaissent la vie et qui jugent en équité.

03:21Avec la balance de Témis, à l'ancienne.

03:23Mais ce n'est pas fini, ce n'est pas suffisant.

03:29Il faut ensuite rétablir la souveraineté.

03:31Je sors du Mercosur, pour sauver les paysans.

03:34Je sors du marché européen d'électricité, pour sauver les artisans.

03:39Je sors du pacte vert, pour sauver les industriels.

03:42Et je sors du pacte asile-migration, pour sauver les Français.

03:45Et en plus, je fais une économie de 16 milliards,

03:49puisque c'est la contribution nette à l'Union Européenne.

03:51Entre ce que ça nous coûte et ce que ça nous rapporte.

03:54Et je déclare que désormais, par une loi référendaire,

03:58la loi française sera supérieure à n'importe quel règlement européen.

04:01Mais ce n'est pas fini.

04:04Parce qu'il y a aussi la liberté d'entreprendre.

04:09Qui est aujourd'hui une liberté bafouée.

04:14Il faut désétatiser l'économie.

04:16Donc pour ça, il faut donner un signe.

04:17Plutôt l'artisanat que l'assistanat.

04:21Le signe, ça veut dire qu'il faut faire des économies.

04:26Il suffit de voir le rapport de la Cour des comptes.

04:30Premièrement, les prestations non contributives,

04:36les prestations sociales, doivent être réservées aux citoyens français.

04:40Ensuite, il faut arrêter l'aide au développement.

04:48Prestations non contributives, c'est 15 milliards.

04:50Aide au développement, 15 milliards.

04:53On est déjà à 30, mais ce n'est pas fini.

04:55Il faut arrêter le soutien aux éoliennes, 8 milliards.

04:58Il faut arrêter les agences de l'État qui ne servent à rien,

05:02comme l'ARCOM et l'ADEME.

05:03Et entre autres, ça fait 10 milliards.

05:07Ensuite, il faut privatiser l'audiovisuel public.

05:11Ça fait 4 milliards.

05:13Et il faut surtout affirmer le principe.

05:16Pas d'impôts supplémentaires.

05:19On diminue les impôts et on diminue les dépenses.

05:23On diminue énormément les dépenses et on diminue un peu les impôts.

05:27Pourquoi ? Parce que moi, je connais la courbe de l'affaire.

05:31La courbe de l'affaire, c'est quoi ?

05:32C'est trop d'impôts tue l'impôt.

05:35Si les politiciens ne connaissent pas la courbe de l'affaire,

05:37il faut les remettre devant un tableau

05:41et leur expliquer la courbe de l'affaire.

05:42Ça fait ça, la courbe de l'affaire.

05:45Et donc, il n'y a pas besoin d'être un grand économiste.

05:48Mais moi, je sais ce que c'est qu'un bilan.

05:50Je sais ce que c'est qu'un compte d'exploitation.

05:51Je sais ce que c'est qu'un EBITDA.

05:53Parce que j'ai eu une autre vie.

05:55Je ne suis pas un attaché parlementaire à vie.

06:00Le cornu n'a jamais travaillé.

06:02Il n'a jamais travaillé.

06:03Ils n'ont jamais travaillé, ces gens-là.

06:05Dites-moi ceux qui ont travaillé, qui ont dirigé une entreprise.

06:09Et puis, alors, dernier point, l'école.

06:14L'école, il faut rétablir la liberté scolaire.

06:18C'est-à-dire qu'il faut que le sous-contrat et le hors-contrat,

06:21qui sont les canaux de sauvetage de l'éducation nationale,

06:23qui est en panne, puissent avoir la liberté,

06:26y compris l'enseignement par correspondance, à domicile.

06:33Ensuite, il faut remettre les profs sur l'estrade.

06:36Vous savez, moi, j'avais un professeur de français qui me disait

06:39« L'enseignement magistral ne se justifie que s'il est magistral. »

06:45Aujourd'hui, il n'est plus magistral, puisqu'il n'y a plus d'enseignement magistral,

06:48il n'y a plus de magistère.

06:49Donc, il faut rétablir le magistère.

06:51Qu'est-ce que ça veut dire ?

06:52Ça veut dire l'uniforme obligatoire.

06:55Ça veut dire l'hymne national chanté toutes les semaines.

06:59Moi, je connais des écoles, je ne veux pas vous les citer,

07:02mais elles se reconnaîtront.

07:03Ça se passe comme ça.

07:05Et ensuite, la levée des couleurs et le vouvoiement.

07:09Et ensuite, on dit au prof, maintenant, vous allez enseigner à la France.

07:13Parce que l'éducation nationale ne se justifie que si on transmet l'amour de la France.

07:18Ça veut dire rétablissement du roman national.

07:21Une fois que tous les enfants de France seront allés au Mont-Saint-Michel,

07:24à Dorémy, à Vézelay, à Verdun,

07:27c'est-à-dire que tous les lieux des gloires françaises,

07:31leur regard sur la France changera.

07:34Et c'est la raison pour laquelle je suis optimiste.

07:36C'est-à-dire que si on fait ça demain,

07:38ce que je viens de vous dire, très brièvement,

07:41en improvisant ma réponse,

07:43tout repart.

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