- il y a 2 mois
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00Les images ont fait le tour du monde. Manifestation massive de l'extrême droite à Londres ce week-end.
00:05110 000 personnes réunies contre l'immigration. Ce sont les chiffres de la police britannique.
00:11Manifestation à l'initiative de Tommy Robinson, militant extrémiste à la réputation plus que sulfureuse.
00:17On va y revenir. Et parmi les personnalités présentes, Eric Zemmour, président du parti Reconquête.
00:23Justement, on va accueillir en plateau notre invité ce soir, Stanislas Rigaud.
00:26Vous êtes fondateur de Nexus, ancien président de Génération Z.
00:32C'est la branche jeunesse du parti d'Eric Zemmour, le parti Reconquête.
00:36Il a eu raison d'y aller, Eric Zemmour. Pourquoi est-ce que lui, représentant politique français, a décidé de participer à cette manifestation au Royaume-Uni ?
00:44Bonsoir. Très heureux d'être parmi vous ce soir.
00:47Oui, je pense qu'il a eu raison politiquement d'y aller parce que ce qui se passe en Angleterre, c'est un phénomène qui touche l'Occident tout entier.
00:53Ça touche l'Europe. Ces vagues migratoires sont présentes en Allemagne, mais elles sont également présentes en France, évidemment.
00:59Et puis au Royaume-Uni, particulièrement parce qu'en l'espace de deux ans, il y a eu près de 2,2 millions d'étrangers, donc d'immigration nette, qui se sont rendus en Angleterre.
01:08Donc ce qui a frappé tout le monde, je crois, ce week-end, c'est qu'on nous a expliqué pendant de très longues années que l'Angleterre était un pays multiculturel, où tout allait bien, etc.
01:16Et là, patatras, pour tout le monde, pour la sphère médiatique, pour les politiques, près de 100 000, 150 000, qu'importe quel chiffre.
01:22110 000 selon la police.
01:23110 000 selon la police.
01:24Anglais, sans un bruit, sans rien casser, paisiblement, sont venus dire stop à l'immigration.
01:30Sans rien casser, il y a quand même eu des blessés, des interpellations, etc.
01:34Alors en tout cas, eu égard des comparaisons qu'on peut faire en France avec certaines manifestations qui ont eu lieu à quelques jours, particulièrement dans le calme.
01:39Et donc oui, je crois qu'il y a eu des mots à raison de participer au sursaut des Européens, des nationalistes, des patriotes, qui veulent dire stop à cette immigration, stop à la submersion migratoire.
01:49Et il faut s'y opposer pour préserver notre identité.
01:50Alors on a pu entendre des Anglais dire, tenir ce genre de propos, nous devons défendre notre pays contre cette invasion de criminels étrangers.
02:00Il vous dérange ce genre de propos ? Est-ce que ce n'est pas attiser la haine de l'étranger, la xénophobie ?
02:06Je pense qu'aujourd'hui ce qui attise la haine, c'est surtout ce qui se passe dans les rues, encore une fois, de Londres comme de Paris.
02:11Je vous prends un exemple, à Paris par exemple, et c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur, 89% des mises en cause dans les agressions, dans les transports, sont le fait d'étrangers.
02:19Ça vous voyez, ce n'est pas de la haine en ligne, ce n'est pas des propos sur des plateaux TV, c'est la réalité de nombreux Français.
02:25Il y a 10 millions d'usagers dans les transports en commun en Ile-de-France et il y a 89%, donc une sur-sur-représentation, des mises en cause qui sont des étrangers, dans les viols sexuels, dans les viols.
02:35Vous voyez, ça, ce n'est pas un fantasme, ça ce n'est pas des propos, ça ce n'est pas des qualificatifs.
02:41Vous voyez, moi j'ai entendu votre sujet, chacun ses termes, vous employez le terme extrémiste, le terme extrême droite, qu'importe.
02:46En tout cas, ce qui est certain, c'est que des Français, comme des Anglais, à Londres évidemment et en Angleterre particulièrement,
02:51il y a eu les viols atroces de fillettes par des grandes de Pakistanais.
02:55Toute cette violence qui malheureusement sévit en Europe, il faut s'y opposer.
02:59Et pardon de le dire, mais globalement, même si, à la marge sûrement, Madame, je crois, était sur place en Angleterre.
03:06Justement, je voulais poser la question à Rachel, qui a couvert ces événements pour Marianne, qui est à Londres ce week-end.
03:10Tout simplement, il y a eu des heurts peut-être, mais à la marge, reconnaissons-le.
03:14En revanche, ce n'est plus à la marge les agressions commises par des étrangers et qui, en plus de cela,
03:18et il faut quand même l'ajouter, parce que ce n'est pas simplement un problème sécuritaire, c'est un problème identitaire qui gomme les racines de notre pays et de notre identité.
03:25Sur le lien, quand même, j'apporte un peu de nuance, sur le lien entre immigration et délinquance,
03:31les études ne sont pas si claires que ça.
03:34Et elles montrent d'ailleurs que, bien souvent, si les étrangers sont surreprésentés en prison,
03:38c'est aussi la conséquence d'un traitement discriminatoire tout au long de la chaîne judiciaire et policière.
03:43C'est plus nuancé.
03:44Je peux vous répondre très très très rapidement là-dessus.
03:46Alors, non seulement, là, ce n'est pas une étude, ce sont les chiffres de M. Retailleau et les chiffres du ministère de l'Intérieur,
03:50et déjà à l'époque, sous M. Darmanin, et vous l'avez dit, je n'ai pas un passé de centriste,
03:54mon passé n'est pas très vieux, mais je ne suis pas chez les jeunes aides d'Armanin.
03:58M. Darmanin nous donnait les chiffres de l'insécurité à Marseille, plus de 55% à Marseille, plus de 43 à Lyon.
04:05Et ça, ce sont les chiffres de M. Darmanin.
04:07Ce ne sont pas des études de l'INSEE ou quoi que ce soit, ce sont des chiffres du ministère de la Place Beauvau.
04:12Qui était la manifestation Rachel ?
04:14Vous avez donc ouvert ces manifestations à Londres pour Marianne.
04:20Pourquoi étaient-ils là ? Quelles étaient leurs revendications ?
04:23J'ai passé en effet environ 7 heures, je dirais, dans le défilé, dans le cortège, à différents moments, au moment des discours et bien avant.
04:33Et c'est à cette occasion que j'ai pu m'entretenir, discuter avec un certain nombre de personnes qui manifestaient.
04:38De manière générale, un petit point sur les chiffres, en effet, le 110 000 qui a été revu à la hausse, notamment par les médias, notamment la CNN, si je ne vous dis pas de bêtises, 150 000, 180 000, honnêtement, il n'y avait pas 3 millions, comme expliquent les organisateurs.
04:54Mais il y avait plusieurs centaines, certainement plusieurs centaines de milliers de personnes.
04:58Ah vous, vous dites plusieurs centaines de milliers.
04:59Plusieurs centaines, oui, oui, tout à fait. Les images ensuite parlent d'elles-mêmes, alors peut-être que certains auront la bonne idée d'utiliser par exemple l'intelligence artificielle.
05:09Mais de manière générale, ensuite on peut discuter, si ce n'est pas très intéressant, est-ce que c'était 150 000, 200 000, 220 000 ?
05:15Toujours est-il que c'était une réussite, dans la mesure où tout ça s'est fait hors parti, hors structure partisane, hors syndicat.
05:22On aura l'occasion de revenir sur le personnage de Tommy Robinson, qui est à l'origine de ce mouvement.
05:26Pour répondre à votre question, que disent les gens qui manifestent ?
05:30Déjà, on a l'impression, analyse empirique, d'une surreprésentation d'une classe plutôt modeste, qui manifestait vraiment, des hommes mais aussi des femmes.
05:38J'étais surprise de voir le nombre de personnes en situation mobilité réduite, qui étaient présentes.
05:45Avec une haine de l'étranger ou pas ?
05:47Honnêtement, alors je ne dis pas que parmi les défilés, aucun ne l'avait, mais aucune personne à qui j'ai parlé, et de manière très libre, n'a eu ce discours au contraire, là où j'étais surprise.
05:59C'est ce qui revenait toujours.
06:02C'est, j'ai voté conservateur, je vote Wealthform UK, le parti souverainiste.
06:06Deuxième chose.
06:07Deuxième chose, c'était l'immigration, il nous en faut un peu.
06:12On n'est pas contre toute l'immigration, mais on est contre l'immigration irrégulière.
06:17Et la question du chiffre, du nombre, combien on en a créé, ça c'est quelque chose qui revenait parmi tous les discours.
06:24Et puis, notre système d'accueil crac, hôpitaux, logements, ça a été beaucoup cité, hôpitaux, logements.
06:32Et donc, on n'est pas en mesure d'intégrer, et la question quand même de l'islam qui revenait aussi généralement souvent avec l'échec, certains nous l'ont dit, l'échec du multiculturalisme.
06:45On va dire que ces trois choses étaient le discours qui était le plus récurrent parmi les manifestants.
06:51Qu'est-ce que ça dit Bruno Jeudy, cette démonstration de force ? Est-ce qu'on peut parler d'abord d'une démonstration de force nationaliste ?
06:58On parle de 110 000 selon les chiffres de la police, plusieurs centaines de milliers selon Rachel qui a couvert l'événement.
07:04Qu'est-ce que ça dit concrètement ? Il y a certains observateurs qui parlent quand même de la manifestation d'extrême droite la plus importante de ces dernières décennies.
07:12C'est une démonstration de force. On ne va pas y argoter sur les chiffres, mais 150 000, 100 000, 200 000 sur un mot d'ordre assez simple, c'est forcément un succès.
07:23Ça dit sans doute de ce qui se passe dans une ville comme Londres. On parlera de Paris, ce n'est pas le même modèle, il y a le modèle anglais, le modèle français.
07:31Mais globalement, c'est une partie de la population anglaise qui dit non, pour faire simple, comme dit François Bayrou, à la submersion migratoire, l'expression qu'il avait employée au début de l'année et qui avait créé polémique.
07:46Ça dit aussi des Anglais qui ont le sentiment... Vous savez, l'Angleterre, par définition, on le sait tous, c'est une île.
07:55Et donc, il y a ce côté protégé. Ils ont longtemps réussi un peu à contenir les flux migratoires. En plus, ils sont sortis de l'Union européenne.
08:09Ils voulaient retrouver un peu cette espèce de, sans doute, de protectionnisme. Alors bon, depuis, on sait qu'une large partie de la population anglaise a regretté son vote, a regretté le Brexit.
08:21Mais il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui, c'est plus sur l'économie qu'ils s'interrogent, mais c'est sur l'immigration et des accords qui sont passés avec notamment la France,
08:34puisque une partie des migrants qui sont sur les côtes françaises, il faut le rappeler, veulent aller en Grande-Bretagne.
08:40Ils ne veulent pas rester en France, ils veulent passer en Grande-Bretagne, notamment toute l'immigration afghane, pakistanaise.
08:48Enfin, il y a toute une tradition de ce qui était un empire et qui avait beaucoup de pays anglophones qui, évidemment, aujourd'hui, sont sous la pression migratoire.
08:58Les populations s'en vont et veulent rejoindre la Grande-Bretagne où ils ont des familles et tout ça.
09:02Donc, oui, il y a un nom à l'immigration aussi simple que cela et ça dit aussi de ce qui se passe dans d'autres capitales européennes, notamment Paris.
09:11Et on va parler évidemment de Paris, mais juste d'un mot quand même sur l'organisateur Tommy Robinson.
09:15Je disais, personnage sulfureux, condamné à plusieurs reprises, notamment pour troubles à l'ordre public, pour violence, pour diffamation.
09:21Ce n'est pas un problème, ça, pour Éric Zemmour d'être associé à ce genre de personnage ?
09:25On a vu des photos passer où ils étaient comme des copains ?
09:31Écoutez, je crois que le sujet le plus important, il n'est pas tant sur Tommy Robinson.
09:35Tommy Robinson, notamment, une de ses condamnations, c'est pour avoir dénoncé, justement, ces fameux viols organisés par des gangs de Pakistanais.
09:41Je pense qu'il y a parfois des condamnations qui valent médaille, mais surtout, l'objectif...
09:44Et il a été condamné, justement, pour avoir filmé devant le tribunal.
09:50Ce qui me semble être pas totalement délirant, et après tout, il a été condamné très bien.
09:53Mais, encore une fois, je pense que l'essentiel, il n'est pas d'extrémiser les gens.
09:56Et je pense que les gens, les téléspectateurs qui sont nombreux devant BFM TV ce soir,
10:00ils en ont un peu assez que la seule façon de traiter le sujet de l'immigration,
10:05ce soit par des extrémisations des deux côtés.
10:08Et ce que je veux dire, d'un point de vue très simple, c'est que là, le phénomène dont on vient de parler,
10:11sur le plateau, on n'a peut-être pas tous les mêmes solutions, on n'a peut-être pas le même constat exactement.
10:16Mais en tout cas, je crois qu'aujourd'hui, il est unanime dans la société française qu'il y a un souci avec l'immigration, en tout cas qu'il faut le déclarer.
10:21C'est pour ça, moi, par exemple, que je vous donne deux éléments.
10:24Le premier, c'est que même dans l'électorat de la France insoumise, par exemple, sur les quotas d'immigration,
10:2950% de leur électorat les souhaitent.
10:31Et deuxième chose...
10:3250% de l'électorat de la France insoumise seraient des quotas d'immigration.
10:34Tout à fait. Il est demandé, et je crois que c'est autour des 60% pour le Parti Socialiste.
10:38J'en reviens pas non plus.
10:41Merci de nous apporter ces questions.
10:43Et deuxième chose, pardon, c'est là où moi je crois justement qu'un référendum pourrait être une bonne chose pour traiter ces sujets-là.
10:50Ça permettrait d'avoir un débat peut-être un peu plus apaisé.
10:52Mais vous voyez, Tommy Robinson, peut-être que certains devant leur poste se disent
10:55« Oui, ce type-là, on l'aime pas, il nous inspire pas confiance. »
11:00Et peut-être que d'autres simplement se disent
11:01« Oui, mais en fait, en France, peut-être qu'il faudrait une manifestation comme ça. »
11:04Vous voyez, Philippe De Villiers qui lance une pétition...
11:06Alors justement, arrêtons-nous. Il y a plusieurs choses dans ce que vous dites.
11:09Est-ce que vous pensez que ce genre de manifestation à laquelle a participé Éric Zemmour,
11:14est-ce qu'elle pourrait avoir lieu aujourd'hui en France ?
11:16Écoutez, je pense que c'est sûrement un peu compliqué aujourd'hui.
11:21Mais je pense que ce serait souhaitable.
11:23En tout cas, de la façon dont ça s'est déroulé en Angleterre.
11:26À savoir, par un mot d'ordre qui est très simple, c'est « Oui, il y a deux mots d'ordre. »
11:30Le premier, c'est « Oui, l'immigration doit être un sujet traité de façon rationnelle et froide. »
11:35Et la deuxième chose, c'est en l'occurrence, si c'est une manifestation contre l'immigration,
11:39d'affirmer que le peuple français, qui est majoritaire sur cette question-là,
11:43veut que l'on arrête cette immigration.
11:45Et d'ailleurs, de M. Darmanin, encore une fois, en passant par Édouard Philippe,
11:48qui est de plus en plus dur, qui veut revenir sur les traités en Algérie,
11:50sur M. Zemmour, M. Bardella, etc., il y a un consensus.
11:53Le gouvernement travaille, d'ailleurs, en Grande-Bretagne, s'y attaque aussi et prend certaines mesures.
12:01Juste, pourquoi est-ce que ça ne serait pas possible en France aujourd'hui, Victor Hérault ?
12:04À l'époque, Georges Marchais, lui aussi, pourtant Parti communiste,
12:07disait non à l'immigration illégale et légale.
12:10On dirait aujourd'hui qu'il est d'extrême droite.
12:12Pourquoi est-ce que c'est impossible aujourd'hui en France ?
12:15Alors, rien n'est impossible.
12:16C'est très compliqué parce que le tabou et justement l'extrémisation du débat sur ce sujet
12:20est très prédible.
12:22Et ça, c'est un réel problème parce que c'est un fait majeur.
12:25Je dis, moi, c'est l'enjeu du siècle avec l'écologie.
12:29C'est les deux enjeux du siècle.
12:30Les deux questions les plus importantes qu'on va devoir se poser sont la gestion de l'immigration
12:34et la gestion climatique.
12:36Maintenant, le problème, c'est qu'on n'arrive pas en France à poser rationnellement ce débat-là.
12:40Et sérieusement, tranquillement, alors que c'est une question très sérieuse.
12:43C'est vraiment une préoccupation.
12:44Parce que vous regardez le dernier sondage Ipsos en juin 2025.
12:47Premier sujet, criminalité et violence.
12:50Inflation, système de santé, pauvreté, inégalité.
12:53En cinquième position, flux migratoire.
12:54Vous vous dites, non, c'est écologie, immigration.
12:56Non, je dis, c'est les enjeux du siècle.
12:58Oui, c'est différent, j'avais raison.
12:59Évidemment, ce qui touche de façon plus proche le particulier dans sa vie quotidienne,
13:05c'est-à-dire le pouvoir d'achat, va le préoccuper de façon plus importante
13:08qu'une question un peu plus lointaine ou un peu plus philosophique ou plus existentielle.
13:12Mais en réalité, le défi du siècle pour le pays, ou même pour le continent d'ailleurs, je pense,
13:16pour plein de pays, communément, c'est de se poser la question sérieusement,
13:22encore une fois, de l'immigration, qu'on soit pour, qu'on soit contre.
13:24Ça ne veut rien dire pour ou contre l'immigration d'ailleurs.
13:27Disons-le tout de suite.
13:28Être contre l'immigration, ça ne veut rien dire.
13:29Autant qu'être pour, c'est quelle immigration, combien, d'où, en quelle quantité, selon quel besoin.
13:34Il faut rappeler que dans beaucoup de secteurs économiques, on a besoin d'immigrants.
13:38Madame Mélanie, qui a été traitée, pardon, de tous les noms quand elle est arrivée aux responsabilités,
13:46on l'a comparée à une fasciste, etc.
13:48Aujourd'hui, tous les journaux unanimement reconnaissent que son action politique est efficace.
13:53Alors, je ne vous fais même pas vraiment les procès, on pourrait les refaire,
13:55on pourrait se prendre une, deux journaux, etc. des médias français.
13:58À la fin, ces résultats, ils sont plutôt bons.
13:59Et il n'y a pas de crise majeure ?
14:02Non, parce que face à tout problème, si vous voulez, on répond rationnellement
14:05en évaluant la qualité et la quantité, le bénéfice et le risque.
14:10Voilà, c'est une approche rationnelle de tout problème.
14:12Le problème, c'est qu'en France, on ne veut pas aborder ce problème.
14:13On a peur.
14:14Parce qu'on a installé l'idée pendant des décennies que ce problème-là était un problème, au fond, raciste.
14:19Si vous y voyez un problème, c'est que vous êtes déjà raciste.
14:22Alors que ce n'est pas du tout le sujet.
14:23Il y a des racistes qui se posent cette question-là.
14:25Ils sont fort heureusement très minoritaires.
14:27Mais cette question-là n'est pas en tant que telle raciste.
14:30Comme se posait la question de l'écologie,
14:31ce n'est pas être un espèce d'illuminé qui a l'impression que le ciel va lui tomber sur la tête.
14:35C'est exactement la même chose.
14:36Et donc, il faut rationnellement se poser cette question et apaiser ce débat.
14:39Mais ça y est maintenant, cette question.
14:41Elle se pose dans le débat public.
14:43Une manifestation comme ça ne pourrait pas avoir lieu.
14:45Elle se pose... Il y a beaucoup de postures, si vous voulez.
14:47Soit on est pour et on est gentil et puis on est ouvert au monde.
14:50Soit on est contre et on s'enferme sur soi.
14:51François Fillon a fait sa campagne de 2017 avec un programme qui reposait sur une politique de quota.
14:55À l'époque, il était très critiqué d'ailleurs.
14:59Et il a pu poser quand même le débat.
15:02Le débat, il a existé.
15:03Non, le débat n'a pas existé.
15:04C'est faux.
15:05Déjà, l'élection de 2017 n'a pas été réglée par un débat sérieux.
15:08C'était quand même une question qui était vraiment...
15:11Oui, mais on l'a abandonnée depuis.
15:12Par contre, il y a une prise de conscience aujourd'hui qui est quand même assez claire.
15:15C'est-à-dire que pendant longtemps, on pensait que l'immigration, c'est un moteur de croissance, etc.
15:19Moi, entre guillemets, je viens de citer HLM Dorlie.
15:21Donc, j'ai vécu justement...
15:22Il y avait effectivement une immigration à l'époque, mais il y avait une volonté de monter dans l'échelle.
15:26Effectivement, il y avait une volonté de s'en sortir.
15:27Il y avait un respect, effectivement, des institutions.
15:29Bon, parfois un peu moins.
15:30Mais globalement, il y avait quand même se vivre ensemble.
15:33Et malheureusement, depuis quelques années, ça a complètement disparu.
15:35Et je pense que c'est ça qui fait peur.
15:36C'est-à-dire qu'on se dit aujourd'hui, on a oublié, malheureusement, nos dirigeants ont oublié,
15:40que pour que l'immigration fonctionne, il faut de l'immigration choisie déjà,
15:44et de l'immigration avec de l'intégration.
15:46Ce qui, aujourd'hui, n'est plus le cas, parce qu'effectivement, il y a ce flux migratoire énorme qui est arrivé
15:49et qui est complètement incontrôlé et incontrôlable.
15:51Pardon, nuançons peut-être aussi un petit peu là.
15:54Est-ce qu'on peut vraiment parler d'une vague migratoire ?
15:56Non, dernièrement, quand on regarde l'Égypte, effectivement, même en France, etc.,
16:00moi, je ne parle pas de l'immigration, effectivement, choisie.
16:02Je parle de l'immigration, effectivement, notamment clandestine,
16:05et également sans intégration, sans intégration, notamment au marché du travail.
16:10C'est ça qui est extrêmement dangereux.
16:11C'est-à-dire que, globalement, on a une situation aujourd'hui d'où,
16:13ce qui peut expliquer, effectivement, ensuite les délinquances, etc.
16:15Après, il ne faut pas...
16:16Parce que là, ça induit, effectivement, du racisme, si on pointe du doigt.
16:19Moi, je pense que, justement, le racisme, c'est de dire
16:21est-ce que tu viens de telle origine ?
16:22Alors, on va te traiter différemment.
16:24Non, il faut qu'on soit tous traités, effectivement, différemment.
16:27Et le vrai enjeu, et là, je termine sur ça,
16:28c'est que la grande erreur, et Jospin l'avait fait à l'époque,
16:31il pensait, il avait dit oui, je pensais que, bon,
16:33s'il y a un peu de croissance, il n'y aura plus, effectivement, de délinquances, etc.
16:36C'est complètement trompé.
16:37Parce qu'effectivement, il y a besoin, je dirais, d'intégration,
16:41il y a besoin de perspective.
16:43Aujourd'hui, quand il y avait toute une catégorie de la population,
16:46même en France, qui joue contre la France,
16:48en France, donc, c'est extrêmement dangereux.
16:51C'est ça qui fait peur.
16:52Moi, je vous donne un exemple simple,
16:53parce que ça me marque quand j'étais jeune,
16:54quand il y avait l'équipe de France qui jouait,
16:56on était tous pour l'équipe de France,
16:58quelles que soient les origines.
16:59Aujourd'hui, on voit que la Martialise est sifflée, etc.
17:01C'est ça qui, aujourd'hui, fait peur.
17:03Ça fait un petit moment, ça va...
17:04Oui, ça, c'est la conséquence.
17:05La Martialise a été située depuis des années 2000,
17:08déjà, Chirac avait quitté les tribus,
17:10c'est des gens qui sont vieux,
17:12c'est des écorches qui avaient ces derniers temps que c'était...
17:14Oui, mais ça a forcément empiré depuis, alors.
17:16Oui, mais attendez, attendez, attendez.
17:17Moi, je vais beaucoup au stade.
17:19Peut-être celui qui va le plus souvent au stade,
17:21depuis une trentaine d'années.
17:22C'est pas sifflé, oublie.
17:24Franchement, la Marseillais sifflée,
17:25moi, ça m'est toujours insupporté.
17:27Mais elle est toujours sifflée.
17:29Désolé de vous le dire, et ça fait 30 ans.
17:31Mais ça, je ne sais pas parce que le problème se pose depuis 30 ans.
17:34C'est bien, c'est bien.
17:35Non, mais c'est pas nouveau, c'est pas nouveau.
17:37Mais c'est nouveau, c'est pas nouveau.
17:38Mais une réalité qui devient aujourd'hui, dans le quotidien,
17:41pas seulement des sifflés de la Marseillaise.
17:42Mais il a raison de dire que ça a toujours existé.
17:44Pardonnez-moi.
17:45Stanislas Rigaud, Stanislas Rigaud.
17:46Moi, ce qui m'amuse beaucoup, Bruno, je dis,
17:48c'est de vous relativiser ça en disant
17:49dans les années 2000, ça a existé déjà.
17:53Sauf que, pardon, la crise migratoire
17:55et les problèmes d'immigration, certains en parlent depuis 40 ans.
17:59Victor Hérault a parlé tout à l'heure de Georges Marché
18:01qui en parlait en expliquant la baisse sur les salaires.
18:04L'immigration, pardon, elle n'est pas là depuis seulement 10 ans.
18:06Et c'est pour ça, pour vous répondre, madame,
18:08moi, je pense qu'il y a une vague migratoire, en l'occurrence.
18:10Je me souviens d'un plateau chez vous, il y a déjà 2-3 ans,
18:12il y avait les chiffres d'immigration qui nous donnaient 500 000 par an.
18:15Vous aviez précisé, oui, il y avait les étudiants.
18:17Il y a 100 000 environ d'étudiants.
18:19C'est ça, très bien.
18:19Mais c'est pour ça.
18:19Il y aurait, il y aurait, moi, à titre personnel,
18:24je suis plutôt contre le regroupement familial.
18:26Ce qui a suspendu l'Allemagne.
18:28Exactement, et l'Allemagne n'est pas un pays...
18:29Mais je veux dire, c'est facile de parler de 500 000,
18:31mais derrière, c'est important de rappeler ce que ça comporte,
18:34notamment 100 000 étudiants qui arrivent.
18:36Comme on dit, chacun vient avec ses chiffres,
18:37simplement en un mot, il y en aurait simplement 100 000
18:40depuis 20 ans, que ce serait déjà trop.
18:43On a un pays, et vous en parlez réduirement sur votre antenne,
18:45je vous écoute avec intention.
18:46On a des problèmes économiques, on a des problèmes de logement,
18:49on a des problèmes de chômage, etc., etc.
18:52Et on se rajoute une population qui est en plus axée en maltraiter.
18:55Les étudiants...
18:55Donc on n'a pas besoin d'immigrer en France.
19:01Le 13% des métiers essentiels en France sont assurés par des immigrés.
19:05Le problème, c'est qu'on a une immigration parmi la moins...
19:07Ça, c'est important, une chose.
19:09On a l'immigration parmi la moins qualifiée des pays de l'OCDE.
19:12Donc, moi qui suis un des plus anciens du plateau,
19:16rappelez-vous comment ça a commencé.
19:20Ça a commencé dans les années Valéry Giscard d'Estaing,
19:23développement d'industrie automobile,
19:25avec des campagnes de recrutement d'immigrés systématiques
19:29organisées par la Régie Renault.
19:31Moi, j'ai visité la Régie Renault à l'Île-Seguin à l'époque,
19:34où la gestion de personnel se faisait en trois langues.
19:38La langue française, la langue CGT,
19:40et la langue islamiste, musulman.
19:43Et tout était réglé comme du papier à la musique.
19:47La langue arabe, on reprécise.
19:48Et quand on a commencé à avoir des problèmes,
19:50on a commencé à les avoir lorsque,
19:53je crois que c'est Valéry Giscard d'Estaing
19:54qui a décidé le regroupement familial.
19:57Parce qu'il y avait des problèmes personnels,
19:59de vie quotidienne,
20:01et là, on a commencé à s'enquisser.
20:04Donc, cette histoire-là a démarré par un besoin.
20:09Ce besoin existe pour moi.
20:10Je redis pour les téléspecteurs,
20:12si on ne regarde qu'il n'y a pas de confusion,
20:13vous lire la langue arabe.
20:15Important de bien le regroupement.
20:17Ce que je voulais vous dire tout à l'heure,
20:19c'est que pourquoi aborder ce sujet
20:20de façon sérieuse et précise,
20:21même si c'est normal qu'il y ait un engouement,
20:24un emballement,
20:24parce que c'est un sujet touchy,
20:25comme on dit,
20:26mais l'immigration, ça ne veut rien dire.
20:28Les immigrés, ça ne veut rien dire.
20:31Tout ça, c'est comme dire le vent, si vous voulez.
20:33J'ai un problème avec le vent,
20:34mais c'est une brise,
20:35c'est une bourrasque,
20:36c'est un ouragan,
20:37on ne sait pas de quoi on parle.
20:37Le vent, ça ne veut rien dire.
20:38L'immigration, ça ne veut rien dire non plus.
20:40D'où viennent les personnes ?
20:42Est-ce qu'ils viennent d'un pays proche culturellement,
20:43donc c'est très facile de les assimiler,
20:45ou est-ce qu'ils viennent d'un pays
20:45dont les valeurs sont à l'opposé de celles du pays ?
20:48Là, il va falloir en prendre moins,
20:49puisque c'est plus difficilement assimilable.
20:51C'est ce genre de questions-là
20:52qu'il va falloir travailler sereinement,
20:54sérieusement,
20:54avec des points de vue,
20:55des solutions, etc.
20:56Tout à fait opposé,
20:57c'est le principe d'un débat.
20:58Mais on s'est interdit pendant 40 ans
20:59de poser ce débat-là.
21:01Ou alors, Victor Hérault,
21:02il y a eu des débats,
21:03et je crois que Bruno Jeudy a raison,
21:04il y a eu des débats.
21:05Mais encore une fois,
21:06le problème,
21:06et c'est là où les téléspectateurs
21:07en ont assez,
21:08et que les Français en ont assez,
21:09encore une fois,
21:10il y a une pétition à 1 million de signataires.
21:13Pas Philippe Devilliers,
21:14il y a quelques jours.
21:14Vous parlez de la pétition
21:15de Philippe Devilliers
21:16qui réclame donc un référendum
21:18qui dit qu'il y a 1 million d'eux,
21:20on l'a actualisé,
21:211 million d'eux de signataires.
21:22Je précise simplement
21:23que ceci,
21:23je ne vais pas prendre avec des pincettes
21:24puisque visiblement,
21:26c'est une pétition
21:28qu'on peut signer
21:29à plusieurs reprises.
21:30Mais en tout cas,
21:31je pense qu'il y en ait
21:321 million d'eux
21:32ou 1 million cent
21:33ou 997 000,
21:34qu'importe,
21:35c'est massif.
21:36Le souci,
21:36il n'est pas tant
21:37qu'il y ait un débat ou pas,
21:37c'est qu'il y a encore une fois,
21:38et vous l'avez eu,
21:39je suis d'accord avec vous,
21:39Victor Hérault,
21:39il a été caricaturé en permanence.
21:42C'est-à-dire que,
21:42pardon,
21:43mais moi,
21:44je n'ai jamais eu le sentiment
21:44d'être quelqu'un d'extrême
21:45ni dans mes positions
21:46ni dans mes attitudes.
21:48Simplement,
21:49dès lors que j'ai eu l'occasion
21:49de venir débattre
21:50de ce genre de sujet,
21:52les invectives
21:52ou les arguments
21:54qui m'étaient opposés
21:55n'étaient pas des arguments
21:55rationnels
21:56ou à contester mes chiffres,
21:57ils étaient sur le point de vue
21:58de la psychalisation
22:00de mes propos.
22:01Je suis d'accord,
22:02moi,
22:02je ne suis pas du tout
22:03dans la caricature.
22:03J'ai dit plusieurs fois ici
22:04que l'immigration,
22:06on avait atteint le point de limite
22:07et je ne passe pas
22:08pour un éditorialiste
22:10plutôt classé à gauche.
22:11Moi, par contre,
22:12je conteste votre chiffre
22:13quand vous dites
22:14100 000,
22:15ça poserait un problème.
22:17Moi,
22:17j'ai le sentiment
22:17et quand je discute
22:18avec plein de patrons,
22:19notamment sur les métiers essentiels,
22:21qu'il y a une difficulté
22:21de recrutement.
22:22Donc,
22:23dire qu'il n'en faut pas du tout,
22:24je crois que c'est une erreur.
22:26Je crois par ailleurs
22:27que Victor a raison
22:29quand il dit
22:29les deux principaux problèmes
22:31devant nous,
22:31c'est l'immigration
22:32et l'écologie.
22:33La preuve,
22:33c'est lié.
22:34Et de toute façon,
22:36on n'échappera pas
22:38à une forme d'immigration
22:39parce que vous n'empêcherez pas
22:40des gens
22:40de vouloir partir
22:41d'endroits de la planète
22:42qui ne sont pas vivables.
22:45Donc,
22:45de toute façon,
22:45vous aurez des flux.
22:47Personne ne parle
22:47d'immigration zéro.
22:49Néanmoins,
22:50quand on dit...
22:51J'en entends
22:52qu'ils parlent
22:52d'immigration zéro.
22:53Autour de la table,
22:54personne ne parle
22:54d'immigration zéro.
22:56Mais une chose
22:57est certaine quand même,
22:58c'est-à-dire que
22:58la question sociale,
22:59l'idée de...
23:00Et je vais me mettre
23:01à dos certainement
23:02plein de patrons
23:02qui nous regardent,
23:03je m'en excuse.
23:04L'idée selon laquelle
23:05les patrons en ont besoin,
23:07il y a quelque chose
23:08honnêtement
23:08qui me dérange.
23:09C'est-à-dire comme si
23:10finalement les gens
23:10étaient...
23:11Comme si les gens
23:13étaient des espèces
23:14de pions
23:15que l'on pouvait déplacer.
23:16Il y a la question
23:17aussi des conditions
23:18de travail
23:19qu'il faut aussi
23:19revaloriser.
23:20On a aujourd'hui
23:21un certain nombre
23:22de Français
23:23qui sont sans emploi.
23:24Bon, la question
23:24de la formation continue...
23:24Non, mais qui dit
23:24condition de travail,
23:25dit formation,
23:26dit intégration,
23:27dit logement.
23:28Et il y a déjà
23:29la question sociale,
23:30elle se traite aussi
23:31en France avec les Français,
23:32ce qui n'est pas le cas.
23:33On pourrait parler
23:34de la question
23:34de la formation continue.
23:35qu'il y a des gens
23:36qui ne veulent pas
23:36se refaire
23:37cette année.
23:37C'est comme ça ?
23:38Non, ça, c'est pas vrai.
23:39Il y a aussi des conditions
23:40de travail qui peuvent être...
23:41Alors, attendez, attendez,
23:42un chiffre, un chiffre...
23:4350% pardonnez-moi...
23:4550% des restaurateurs
23:48disent avoir
23:48des difficultés
23:49à embaucher
23:50et en Ile-de-France,
23:5050% des cuisiniers
23:51sont des...
23:52Attendez, attendez, attendez,
23:53c'est au bout.
23:53En Ile-de-France,
23:5450% des cuisiniers
23:55sont des immigrés.
23:56Parfois, on attend...
23:57Non, mais je dis
23:57comment les restaurateurs
23:59payent-ils ces gens-là ?
24:00C'est très simple.
24:05Il y a des pénuries
24:10de main-d'oeuvre,
24:10effectivement.
24:11Il y a des pénuries
24:11de main-d'oeuvre
24:11qui sont là.
24:12Effectivement,
24:12tout le monde fait face
24:14à cela,
24:14chefs d'entreprise notamment.
24:15Mais évidemment,
24:15ils ne vont pas recruter
24:17telle ou telle personne.
24:17Le problème,
24:18c'est les formations.
24:19C'est-à-dire qu'effectivement,
24:19quand vous voyez,
24:20parce qu'on voit en France
24:21qu'il y a un taux de chômage
24:22de 7,6% de catégorie A,
24:24et quand on connaît
24:25toutes les catégories
24:26de chômeurs,
24:26effectivement,
24:27c'est au niveau de 16%.
24:28Comme la plonge
24:29dans les restaurants,
24:29vous savez très bien
24:30dans la restauration.
24:31Mais il n'y a pas
24:31de saut métier.
24:32Il n'y a pas de saut métier.
24:34Et justement,
24:34moi,
24:34je trouve que ça serait
24:35un peu bizarre
24:36de dire qu'on va ramener
24:36des immigrés
24:37pour faire la plonge.
24:38Il n'y a pas de saut métier aujourd'hui.
24:39D'ailleurs,
24:40une façon de dire,
24:40l'immigré est bon
24:41pour faire la plonge.
24:43Un dernier mot,
24:44c'est effectivement des formations.
24:46Très rapidement,
24:46il y a deux choses.
24:47Un, je rejoins ce qui vient
24:48d'être dit.
24:48C'est-à-dire que moi,
24:49l'argument de dire
24:50on va les faire venir
24:50pour faire le sale boulot,
24:51pardon,
24:52ça a absolument infect
25:00qui vient pour des missions précises
25:01avec des contrats de travail.
25:03Bien sûr,
25:03moi, c'est pour les quotas.
25:04Comme la France Insoumise.
25:06Et ils sont payés
25:06une fois l'issue.
25:07Comme la France Insoumise,
25:07comme France Fillon.
25:08Allez,
25:09j'arrive.
25:10Merci.
25:12Merci.
25:12Vous me mettez un des premiers
25:13à le développer,
25:14à le concrétiser.
25:16C'était en place.
25:16Moi, je n'étais pas né,
25:18par contre.
25:18Il n'a pas été élu, c'est tout.
25:20Il n'y avait même
25:20l'apprentissage de la langue.
25:22Merci beaucoup,
25:23Stanislas Rigaud,
25:24d'être passé nous voir
25:25ce soir sur BFM TV.
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