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  • il y a 3 mois
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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans Arnaud Direct, nouveau rendez-vous sur BFM TV avec nos chroniqueurs Gaëtan Mélin qui nous dira quel est le panier de soins de l'aide médicale d'Etat dans quelques instants
00:00:09parce que ce sujet est à la une de l'actualité, on le verra aussi avec Guillaume Daraï, avec François Clémenceau qui sont là comme tous les jours.
00:00:16Au sommaire, François Bayrou qui a confirmé sur BFM TV tout à l'heure que le gouvernement entendait réduire ce panier de soins
00:00:22et cette annonce ça n'a échappé à personne, elle tombe alors que le Premier ministre tente de sauver sa tête avant le vote de lundi.
00:00:28Un témoignage exclusif également dans cette émission, celui d'un Marseillais qui a été touché hier lors de l'attaque.
00:00:34Il a reçu un éclat de balle au moment où l'assaillant a été abattu, l'homme était un ressortissant tunisien et il a fait 5 blessés.
00:00:41Et puis la Chine est inarrêtable, en tout cas c'est ce que dit Xi Jinping qui montre les muscles au monde entier avec un défilé militaire XXL
00:00:49en compagnie de ses amis Vladimir Poutine et Kim Jong-un. C'est parti pour 2h d'info.
00:00:58Deux heures d'info qu'on commence avec un journal complet présenté par Nargis Hadji.
00:01:11Bonjour à vous Nargis.
00:01:13Bonjour Julien.
00:01:14L'actualité politique elle est toujours dense parce qu'on est à moins d'une semaine maintenant du vote de confiance donc pour François Bayrou
00:01:19et il y croit ou en tout cas il fait le semblant d'y croire.
00:01:22Je ne suis pas défaitiste. Ce sont les mots de François Bayrou qui a été l'invite exceptionnelle ce matin de BFM TV.
00:01:28François Bayrou qui souhaite notamment durcir l'aide médicale d'État et il assiste ce matin au Conseil des ministres
00:01:35où on va retrouver Hugo Capelli justement qui est devant l'Elysée.
00:01:39C'est le dernier Conseil des ministres avant le vote de confiance Hugo.
00:01:41Oui forcément c'est la question que l'on se pose ce matin.
00:01:46Est-ce qu'on assiste tout simplement au dernier Conseil des ministres du gouvernement de François Bayrou ?
00:01:53Nous sommes à 5 jours maintenant du vote de confiance qui va avoir lieu à l'Assemblée nationale
00:01:57et les partis d'opposition du Rassemblement national à la gauche comptent bien toujours faire tomber ce gouvernement.
00:02:03Alors il faut regarder un petit peu derrière. Il y a une semaine lors du précédent Conseil des ministres,
00:02:07Emmanuel Macron avait dit à son gouvernement de ne pas s'avouer vaincu d'avance avant le vote de confiance.
00:02:12On essaiera de savoir quels sont ses mots ce matin.
00:02:15On voit les convois des ministres qui arrivent les uns après les autres, y compris celui de François Bayrou
00:02:20qui à l'issue de ce Conseil des ministres va poursuivre ses consultations avec les partis politiques.
00:02:24Aujourd'hui et demain où il recevra les socialistes, on n'a jamais autant parlé des socialistes ces dernières heures.
00:02:30Emmanuel Macron hier a demandé aux dirigeants des partis du centre et de la droite de faire en sorte de trouver un accord avec les socialistes.
00:02:38Message bien entendu par Olivier Faure, le patron du PS, qui s'est dit à disposition,
00:02:42surtout à disposition pour prendre la place de François Bayrou une fois que ce gouvernement sera tombé.
00:02:48En tout cas, la situation politique oblige le chef de l'État qui était très impliqué sur la scène internationale
00:02:52à regarder ce qu'il se passe en France en ce moment pour éviter d'entrer dans une crise politique d'importance.
00:02:58En duplex de l'Élysée pour BFM TV avec Lucie Mamone, merci beaucoup à vous.
00:03:04Direction la Chine maintenant Nargis parce que la nuit dernière, les images de la parade militaire XXL orchestrée par Xi Jinping a impressionné.
00:03:1210 000 soldats, une centaine d'avions et de blindés.
00:03:16Le président chinois entouré de Vladimir Poutine et Kim Jong-un.
00:03:19C'est une première, un défilé qui célèbre la victoire de la Chine sur le Japon en 1945 et aussi une démonstration de force envoyée à l'Occident.
00:03:29Et d'ailleurs, Donald Trump a répondu sur son réseau social truce.
00:03:33Il dénonce une conspiration contre les États-Unis.
00:03:36Oui, effectivement.
00:03:36C'était particulièrement bien orchestré et particulièrement bien produit.
00:03:40Ce défilé militaire, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:03:42On verra des images et on entendra des sons tout à l'heure.
00:03:44Le quartier de Belzins maintenant.
00:03:46On part pour Marseille évidemment, un quartier qui est toujours sous le choc.
00:03:48Oui, au lendemain, une attaque qui a fait cinq blessés, dont un en état critique.
00:03:52L'assaillant a été tué par la police.
00:03:54Théo, si Lana, vous êtes sur place, vous avez recueilli les témoignages des commerçants qui ont assisté à la scène.
00:04:00Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
00:04:04Vous l'imaginez, beaucoup sont en état de choc ici puisqu'après avoir donné plusieurs coups de couteau dans un hôtel,
00:04:09c'est ici, sur cette avenue, que le suspect a poursuivi cette scène d'horreur.
00:04:15Et donc ici, beaucoup de témoins ont assisté à la scène.
00:04:18D'autres ont aussi entendu les coups de feu des forces de l'ordre.
00:04:22Et ce matin, vous l'imaginez, toute cette scène, elle est sur les bouches ici de beaucoup d'habitants,
00:04:25sur les lèvres de beaucoup d'habitants et de commerces qui essayent tout de même.
00:04:28Ils ont cette envie de reprendre un semblant de vie normale avec une installation de table,
00:04:33par exemple ici, sur ce kebab.
00:04:34Ils se sont confiés sur leur état d'esprit.
00:04:36Je vous propose de les écouter.
00:04:37Quand je suis venue le matin au travail, en marchant, j'ai une petite boule au ventre.
00:04:44D'ouvrir en plus à 6h30, parce que je commence à 6h30,
00:04:47et il faut savoir qu'il fait nuit, il n'y a personne.
00:04:50Donc on se dit que ça fait peur, ça craint.
00:04:53Ça craint pour nous en tant que salariés et aussi pour tout le monde en fait.
00:04:57C'est toujours triste ce qui se passe, surtout pour notre quartier,
00:05:00parce que ça ne donne pas une bonne image du quartier.
00:05:01Il faut savoir aussi qu'ici, sans l'intervention de certains jeunes du quartier,
00:05:06le bilan aurait pu être bien plus lourd, puisqu'on a pu échanger avec eux
00:05:10et visionner certaines de leurs vidéos.
00:05:12Il faut savoir qu'avant que les policiers arrivent jusqu'ici,
00:05:15ces mêmes jeunes étaient ici, face à l'assaillant,
00:05:18en tentant de bloquer, de ralentir ici sa course.
00:05:22Et donc, sans cette intervention, le bilan aurait pu être bien plus lourd.
00:05:27Merci beaucoup Théo Bacillana avec Antoine Guillet pour les images.
00:05:30Et merci à vous Nargis.
00:05:32Et voilà pour l'essentiel de l'actualité, Julien.
00:05:33On vous retrouve tout à l'heure.
00:05:34À 11h.
00:05:35Pour revenir sur ces déclarations de François Bayrou,
00:05:37qui l'a tenu sur BFM TV tout à l'heure, vous l'avez entendu,
00:05:40en micro d'Apolline de Malherbe.
00:05:42On va écouter les réactions politiques dans quelques instants,
00:05:45notamment sur ce sujet qui passionne,
00:05:49qui enflamme les débats plutôt depuis des années maintenant,
00:05:50qui est l'aide médicale d'État.
00:05:52On l'écoute.
00:05:53– Lorsque vous demandez des efforts aux Français,
00:05:58il n'est pas possible que le sentiment que les Français éprouvent,
00:06:02c'est qu'eux doivent faire des efforts,
00:06:04et les étrangers, puisque aide médicale d'État,
00:06:09c'est destiné aux étrangers,
00:06:11il n'est pas possible que tout le monde n'y soit pas associé.
00:06:14Par exemple, il y avait dans la liste des soins de la balnéothérapie.
00:06:17Néothérapie, ce n'est pas normal, ce n'est pas raisonnable
00:06:20que le pays, avec libéralité et sûrement générosité,
00:06:30ne prenne pas soin de l'équilibre que les Français ressentent.
00:06:34– Alors d'abord un commentaire politique, Guillaume Daré,
00:06:36parce que c'est vrai qu'on attendait plutôt à une main tendue vers les socialistes,
00:06:39et on a cette sortie sur l'aide médicale d'État
00:06:40qui ne va pas franchement dans cette direction-là.
00:06:42Comment on l'explique ?
00:06:42– Oui, ce qui est étonnant, c'est qu'on a le sentiment
00:06:44qu'ils tentent de convaincre un rassemblement national
00:06:46qui est déjà à l'étape suivante,
00:06:47parce que le Rassemblement national, on l'a entendu,
00:06:50n'est même plus dans la négociation,
00:06:51mais dit désormais c'est la dissolution et seulement la dissolution,
00:06:54alors que les socialistes, pour l'instant,
00:06:56n'ont pas franchi ce stade-là,
00:06:57c'est-à-dire qu'ils sont dans la discussion,
00:06:58dans le jeu parlementaire,
00:06:59en disant les suivants à Matignon que doit appeler le Premier ministre,
00:07:02c'est nous les socialistes qui sommes prêts à exercer le pouvoir.
00:07:05C'est vrai que c'est étonnant,
00:07:05parce qu'on attendait plutôt un geste de ce côté-là,
00:07:08peut-être sur la question de la taxation pour les plus hauts revenus,
00:07:10ou effectivement sur l'annonce formelle
00:07:13de la suppression de jours fériés,
00:07:16en abandonnant totalement cette mesure,
00:07:18et j'allais dire, c'est même les Républicains,
00:07:19hier Laurent Wauquiez,
00:07:21ainsi que Bruno Rotaillot et le patron des sénateurs,
00:07:23en sortant du bureau du Premier ministre,
00:07:25qui avaient s'envalisé les choses,
00:07:26en disant oui, on en a discuté,
00:07:27on a le sentiment qu'il est ouvert,
00:07:29quasiment à lui de l'annoncer,
00:07:30pas du tout ce matin,
00:07:31le discours est le même pour François Bayrou,
00:07:33oui, à condition de trouver finalement des mesures
00:07:35qui permettent les mêmes économies,
00:07:37à peu près 4 milliards.
00:07:37Et les réactions politiques avec Céline Hervieux,
00:07:40qui est députée socialiste et apparentée,
00:07:42et Constance Le Grip, députée macroniste avec nous,
00:07:45d'abord Céline Hervieux,
00:07:45vous réagissez comment à cette annonce
00:07:47sur l'AME, l'aide médicale d'État ?
00:07:49Écoutez, c'est dramatique de voir
00:07:51qu'on a un Premier ministre
00:07:52qui part complètement à la dérive.
00:07:54Ah bon ?
00:07:54Oui, il sait d'ailleurs
00:07:55qu'il va partir lundi prochain,
00:07:57et on a le sentiment que là,
00:07:58il essaye de se raccrocher aux branches,
00:08:00il n'y a aucune cohérence
00:08:01dans ses décisions,
00:08:04dans ses tentatives de se rattraper,
00:08:06dans son interview de dimanche dernier.
00:08:07Et sur le fond, sur le fond,
00:08:08sur le fond de la décision ?
00:08:09Mais sur le fond,
00:08:10c'est une honte, si vous voulez,
00:08:11de faire la chasse à la santé des étrangers.
00:08:13Enfin, il nous parle d'un sujet
00:08:14qui est picro-colin,
00:08:15excusez-moi,
00:08:15vous nous parlez de la balnéothérapie
00:08:17pour l'aide médicale d'État,
00:08:19mais on a un système de santé
00:08:20qui est particulièrement dégradé en France,
00:08:22on a des services publics
00:08:23qui sont asséchés,
00:08:24on a une dette publique qui a explosé,
00:08:25et il nous parle de ce sujet-là.
00:08:27Mais en soi,
00:08:27c'est pas scandaleux
00:08:28qu'on sorte la balnéothérapie, par exemple.
00:08:29Non, mais c'est par là qu'il entre
00:08:31sur la question de la réduction des déficits.
00:08:33Honnêtement,
00:08:33ça n'est pas raisonnable.
00:08:35C'est l'un des sujets,
00:08:36il y en a plein d'autres.
00:08:36Non, mais il y en a beaucoup,
00:08:38surtout d'autres,
00:08:39que celui-ci,
00:08:40et donc c'est un triste appel du PORN
00:08:42qui restera à l'être morte
00:08:43et il partira le Premier ministre lundi prochain.
00:08:45Constance Legrippin.
00:08:47Sur l'aide médicale d'État
00:08:49et le reformatage sérieux,
00:08:51la reconfiguration,
00:08:52notamment du panier de soins,
00:08:54donc de l'étendue
00:08:55et du montant budgétaire
00:08:57alloué à cette aide médicale d'État,
00:08:58nous sommes très nombreux.
00:08:59Mais ça fait longtemps qu'on le dit,
00:09:00pourquoi maintenant ?
00:09:01Tout à fait.
00:09:01Alors, parce que les décrets,
00:09:03pour ce faire,
00:09:05ont été extrêmement longs à préparer,
00:09:07pardon de le dire,
00:09:08et il a fallu relancer,
00:09:09et d'ailleurs nous avons été nombreux
00:09:10au sein des différents groupes parlementaires
00:09:12du socle commun,
00:09:13à régulièrement relancer
00:09:14les différents gouvernements
00:09:16qui, depuis celui d'Élisabeth Borne,
00:09:17avaient pris un engagement formel
00:09:19de travailler à la question
00:09:20de la réduction du panier de soins.
00:09:23Et donc tout cela a été long,
00:09:24c'est vrai,
00:09:25beaucoup plus long que nous ne le souhaitions
00:09:26pour celles et ceux d'entre nous
00:09:27qui pensaient qu'il y avait de ce côté-là
00:09:29vraiment des mesures de bon sens.
00:09:31Et ça tombe pile juste avant
00:09:32le vote de confiance.
00:09:33Parce que le décret n'est pas encore sorti.
00:09:35Toutes les consultations
00:09:36et concertations nécessaires
00:09:37à un décret assez important,
00:09:39parce qu'il touche
00:09:39à des enjeux de santé publique quand même,
00:09:43sont à mener les uns après les autres.
00:09:45Et actuellement,
00:09:46ce projet de décret
00:09:46est devant la caisse d'assurance maladie.
00:09:49Oui, tout cela a été long.
00:09:51Je crois qu'il y a là des mesures de bon sens
00:09:53qui effectivement enfin tombent
00:09:55au moment où nous parlons
00:09:58dans la bonne direction.
00:09:59Alors, rentrons dans le détail justement.
00:10:01Que disent-ils ces décrets
00:10:03et que prévoient les paniers de soins précisément ?
00:10:05Gaëtan Mélin,
00:10:06vous êtes penchée sur le sujet
00:10:07depuis tout à l'heure.
00:10:07Oui, tout à fait.
00:10:08Il y a deux volets.
00:10:09Il y a tout d'abord les conditions d'accès
00:10:10qui vont être renforcées,
00:10:12notamment l'évaluation des ressources
00:10:15qui va être recentrée sur le bénéficiaire,
00:10:17son conjoint et ses enfants mineurs,
00:10:18excluant donc les enfants majeurs étudiants
00:10:22ou des ayants droit vivant au foyer.
00:10:25Et puis, la liste des pièces justificatives
00:10:26pour la demande d'AME
00:10:27va également être allongée.
00:10:29Autre point plus important,
00:10:31c'est la réduction effectivement
00:10:33du panier de soins remboursables,
00:10:35notamment les cures thermales
00:10:37qui sont déjà exclues.
00:10:38Eh bien, c'est une exclusion
00:10:40qui est maintenant confirmée.
00:10:42Les actes de rééducation
00:10:43en balnéothérapie non plus
00:10:44ne pourront plus être pris en charge
00:10:46par l'AME.
00:10:47Mais c'était déjà le cas ou pas ?
00:10:48Ah, c'était le cas, effectivement.
00:10:50C'était déjà exclu ?
00:10:51Non, c'était la cure thermale
00:10:53qui était exclue.
00:10:54Mais en revanche,
00:10:55les actes de rééducation en balnéothérapie
00:10:57étaient pris en charge.
00:10:58Les activités médicales en lien
00:10:59avec la procréation médicale assistée
00:11:02seront désormais exclues.
00:11:04Les médicaments à faible service médical
00:11:07ne pourront plus être pris en charge.
00:11:10La chirurgie liée à l'obésité,
00:11:12les interventions concernant
00:11:13des aides auditives, lunettes de vue
00:11:15et l'anti-prothèses diverses
00:11:17seront désormais strictement encadrées
00:11:21ou reportées.
00:11:22Et puis, la rééducation de déambulation
00:11:24chez la personne âgée
00:11:25ne sera plus prise en charge
00:11:27si l'absence de soins
00:11:28ne présente aucun risque
00:11:30de perte d'autonomie.
00:11:32Voilà.
00:11:32C'est ce que prévoient les décrets
00:11:34qui, une fois encore,
00:11:36sont toujours en discussion
00:11:37et qui devront être publiés
00:11:40pour entrer en vigueur.
00:11:41Juste pour conclure là-dessus,
00:11:42quand même, Céline Hervieux,
00:11:43alors évidemment qu'il y a le timing
00:11:45qui pose un petit peu question,
00:11:47mais sur le fond,
00:11:48sur ces exclusions qui sont faites,
00:11:49vous dites oui, d'accord,
00:11:50effectivement, c'est normal
00:11:51et sans doute,
00:11:51il aurait fallu le faire avant.
00:11:52Vous dites non, pas du tout,
00:11:53il faut continuer à rembourser tout ça.
00:11:56Oui, je pense qu'il faut maintenir
00:11:58le panier de soins de l'AME
00:11:59tel qu'il est
00:11:59parce que proportionnellement
00:12:01à l'ensemble des dépenses de santé
00:12:03de ce pays,
00:12:04si vous voulez,
00:12:04je pense que ce n'est pas par là
00:12:05qu'on doit commencer
00:12:06à faire un certain nombre d'économies.
00:12:09Ce n'est pas qu'une question
00:12:11d'équation budgétaire
00:12:12et de nous parler
00:12:12de PMI,
00:12:13de balnéopérapie
00:12:14pour les réfugiés
00:12:16en excluant ce...
00:12:17Entre 50 et 100 millions
00:12:18d'euros d'économies,
00:12:19oui, mais ce n'est pas que...
00:12:20Ce n'est pas qu'une question comptable,
00:12:21c'est aussi une question de principe.
00:12:23Oui, et d'acceptabilité sociale
00:12:25par nos compatriotes.
00:12:27Allez, on attendait aussi
00:12:28le Premier ministre
00:12:28beaucoup ce matin
00:12:29sur la question des jours fériés
00:12:31parce que ça fait plusieurs jours
00:12:31qu'on se dit
00:12:32qu'il pourrait les retirer.
00:12:33Ce n'est pas exactement
00:12:34ce qu'il a dit ce matin
00:12:35même si la porte est ouverte.
00:12:36Je suis ouvert
00:12:38à ce que nous trouvions
00:12:39une organisation
00:12:41qui permette
00:12:42d'obtenir les mêmes buts
00:12:43sans avoir les inconvénients
00:12:45à supposer
00:12:45que ces inconvénients
00:12:46soient majeurs
00:12:48comme un certain nombre de gens
00:12:49le pensent ou le disent.
00:12:51Bon, Constance Legris,
00:12:51est-ce que vous n'avez pas regretté
00:12:53ce matin
00:12:54que François Bayrou
00:12:54ne dise pas clairement les choses ?
00:12:56Oui, on renonce à cette histoire
00:12:57et on va trouver
00:12:58un autre mode de financement ?
00:13:00J'entends que toutes les annonces
00:13:02et tous les bougés
00:13:03que le Premier ministre
00:13:05est manifestement
00:13:06prêt à faire
00:13:07ne se feront pas
00:13:08sur les plateaux télé.
00:13:09Pardon de le dire
00:13:10aussi crûment,
00:13:11il y a encore
00:13:11un espace d'échange,
00:13:13de dialogue.
00:13:14Pardon de vous répondre
00:13:14parce qu'il faut quand même
00:13:16un peu agir
00:13:17sur les plateaux télé.
00:13:17C'est dans cinq jours.
00:13:18C'est bien pour ça
00:13:19que je suis présente
00:13:20avec d'autres
00:13:21pour débattre
00:13:22entre nous
00:13:23et répondre
00:13:24à vos questions.
00:13:26Moi, je crois
00:13:26très sincèrement
00:13:28que cette mesure
00:13:28lorsqu'elle avait été annoncée
00:13:29par le Premier ministre
00:13:30le 15 juillet
00:13:31a été très très mal comprise,
00:13:33très très mal reçue.
00:13:34Nous l'avons dit,
00:13:35nous,
00:13:36plusieurs des partis
00:13:37composant le socle commun
00:13:39à commencer
00:13:40par la formation
00:13:40politique renaissante.
00:13:42Nous l'avons dit
00:13:42dès le 15 juillet,
00:13:43cette mesure
00:13:44est mal comprise,
00:13:46mal embouchée
00:13:48et elle revient
00:13:49à demander encore plus
00:13:50des fois aux Français
00:13:50qui travaillent.
00:13:51Donc d'emblée,
00:13:52nous étions très opposés.
00:13:53Exactement ce qu'il dit
00:13:54finalement au lendemain
00:13:55de sa conférence
00:13:55du 15 juillet.
00:13:56Si vous me posez
00:13:57d'autres mesures
00:13:58sur la table
00:13:58qui permettent
00:13:59de conserver
00:14:00ces deux jours fériés
00:14:01tout en faisant
00:14:02les économies
00:14:03qui sont à la même hauteur,
00:14:04pourquoi pas ?
00:14:04C'est exactement
00:14:05la même position.
00:14:06Ça va un peu plus loin.
00:14:08Ça va un peu plus loin.
00:14:09On sent qu'il est
00:14:10beaucoup moins.
00:14:10Pardon,
00:14:11je ne veux pas avoir l'air
00:14:12de comprendre
00:14:13le bairro d'un texte
00:14:15mais encore que je le connais
00:14:16depuis quelques décennies.
00:14:18Est-ce que vous avez compris ?
00:14:19Je pense que le bouger
00:14:21est réel.
00:14:21Le bouger est réel.
00:14:22Mais maintenant,
00:14:23effectivement,
00:14:23il ne sort pas
00:14:24de l'épure générale
00:14:25qu'il a fixée,
00:14:26à savoir l'impayeuse nécessité
00:14:27de faire de la réduction
00:14:29de nos dépenses publiques
00:14:30et de nos dépenses sociales.
00:14:32Est-ce que les syndicats
00:14:33qui sont opposés
00:14:34à cette mesure
00:14:35auront ressenti ce bouger ?
00:14:36Cyril Chabani,
00:14:37évoqué de présidence
00:14:38de la CFTC.
00:14:40Écoutez,
00:14:40on a bien compris
00:14:41que le Premier ministre
00:14:42était prêt à bouger
00:14:43s'il y avait
00:14:44un autre moyen de financement.
00:14:45L'histoire,
00:14:46il prétille plus.
00:14:47C'est exactement
00:14:48ce qu'il a dit
00:14:48depuis mi-juillet
00:14:51et sa conférence
00:14:52et sa conférence de presse.
00:14:54Le problème,
00:14:54c'est qu'on reste
00:14:55dans la même problématique.
00:14:57C'est-à-dire,
00:14:57on est toujours sur le fait
00:14:59que les Français
00:15:00doivent travailler plus.
00:15:02Sans gagner plus.
00:15:03Sans gagner plus,
00:15:04ce qui est un premier problème,
00:15:05évidemment.
00:15:06Or,
00:15:06notre problème principal
00:15:07dans notre pays,
00:15:08ce n'est pas de faire travailler
00:15:09plus les personnes
00:15:10qui ont déjà une activité.
00:15:11Notre principal problème,
00:15:13c'est l'emploi des seniors
00:15:15et l'emploi des jeunes
00:15:16qui est catastrophique
00:15:17par rapport
00:15:18aux pays européens.
00:15:18Et d'ailleurs,
00:15:19j'étais plutôt content
00:15:20pour une fois
00:15:21des déclarations
00:15:22de Patrick Martin
00:15:23du MEDEF
00:15:23qui dit
00:15:23le MEDEF,
00:15:25lors de la rencontre
00:15:26des entrepreneurs de France,
00:15:27s'engage d'ici 4 ans
00:15:28de diviser par 2
00:15:29le taux de chômage
00:15:31des jeunes.
00:15:32Bon,
00:15:32j'espère discuter ensemble
00:15:34et voir comment on peut faire.
00:15:34Mais là,
00:15:35c'est prendre le sujet
00:15:36par le bon bout.
00:15:37C'est-à-dire,
00:15:37ce n'est pas de faire travailler
00:15:38plus ceux qui travaillent déjà
00:15:39dont l'immense majorité,
00:15:41on voit que les chiffres montrent
00:15:42que le taux de productivité
00:15:43des salariés en France
00:15:45par rapport aux principaux
00:15:46voisins européens
00:15:47est quasi identique.
00:15:48Ça a baissé ces dernières années.
00:15:50On travaille un petit peu moins
00:15:51en nombre d'heures
00:15:52parce que certains pays européens
00:15:53ont moins de jours fériés
00:15:54que nous.
00:15:54C'est une réalité.
00:15:56Mais sur le taux de productivité
00:15:57des salariés,
00:15:58il est quasiment équivalent.
00:15:59Donc,
00:16:00le sujet,
00:16:00il n'est pas là.
00:16:01Donc,
00:16:01mettons-nous enfin autour de la table
00:16:02pour régler cette problématique
00:16:04des seniors et des jeunes
00:16:05qui polluent notre taux de productivité
00:16:07de notre pays.
00:16:08Céline Hervieux,
00:16:08il aurait dû clarifier les choses
00:16:09davantage ce matin,
00:16:10le Premier ministre ?
00:16:12Non,
00:16:12mais il aurait dû tout simplement
00:16:13revenir sur cette proposition absurde.
00:16:15En fait,
00:16:15les macronistes,
00:16:16après avoir pris
00:16:17des décisions catastrophiques
00:16:18qui nous ont menées
00:16:19dans le mur
00:16:19dans lequel nous sommes
00:16:20économiquement aujourd'hui,
00:16:21vont faire payer
00:16:23les Français,
00:16:23les travailleurs,
00:16:25ceux qui déjà
00:16:25n'arrivent pas
00:16:26à boucler leur fin de mois
00:16:27et c'est sur eux
00:16:28que va reposer l'effort.
00:16:29C'est pour ça,
00:16:29si vous voulez,
00:16:30que les gens
00:16:30n'en peuvent plus.
00:16:31N'en peuvent plus d'entendre ça,
00:16:33de voir que le Premier ministre
00:16:34ne reconnaît aucune forme
00:16:35de responsabilité
00:16:36et qu'ensuite,
00:16:37on va valoriser le capital
00:16:38et on va faire payer
00:16:39les travailleurs.
00:16:40Ça,
00:16:40au bout d'un moment,
00:16:40ce n'est pas possible
00:16:41et je peux vous dire
00:16:42que tout cet été,
00:16:43on a entendu
00:16:43dans nos circonscriptions
00:16:44les gens sur la question
00:16:45des jours fériés.
00:16:46Honnêtement,
00:16:47ça n'est absolument pas passé.
00:16:49Maintenant,
00:16:49il patine un peu.
00:16:50Il a du mal
00:16:51à revenir en arrière
00:16:51mais honnêtement,
00:16:52c'est une...
00:16:53C'est ça le principal problème.
00:16:58Personne,
00:16:58je crois,
00:16:58ne nie qu'il y a
00:16:59un problème de dette
00:17:00et qu'il y a des efforts
00:17:01à faire.
00:17:01Je pense que tout le monde
00:17:02a à peu près,
00:17:02la plus grande partie
00:17:04a à peu près reconnu ça.
00:17:05Donc le problème,
00:17:06c'est des solutions.
00:17:07Et là où on peut être d'accord,
00:17:08c'est que ça,
00:17:09les solutions
00:17:10ne reposent uniquement
00:17:11sur des efforts
00:17:12demandés aux salariés,
00:17:14aux fonctionnaires,
00:17:15aux retraités
00:17:16et aux chômeurs.
00:17:17Et toute la difficulté,
00:17:19c'est l'annonce
00:17:20lors de la conférence de presse
00:17:21du Premier ministre
00:17:21qui avait dit
00:17:22je demanderais des efforts
00:17:23qui soient justes et équitables
00:17:24pour tout le monde.
00:17:25Tout ce qui tape
00:17:26sur les travailleurs
00:17:27est annoncé très clairement.
00:17:28Par contre,
00:17:29sur la taxation des dividendes
00:17:31ou des riches,
00:17:31il y a des annonces
00:17:32mais pas de mesures concrètes.
00:17:33Sur les aides aux entreprises,
00:17:35je suis désolé
00:17:36de revenir sur ça
00:17:37mais sur 211 milliards,
00:17:38on pourrait au moins évaluer
00:17:40et on pourrait quand même
00:17:41peut-être trouver...
00:17:42Sur les exonérations ?
00:17:42Oui, non mais il y a les 100 milliards...
00:17:44Le Sénat.
00:17:45Oui, sur le rapport
00:17:46des 211 milliards
00:17:47où il y a 100 milliards
00:17:48sur les exonérations
00:17:49et 111 milliards
00:17:49sur d'autres aides,
00:17:50on pourrait au moins
00:17:51les évaluer.
00:17:52Je pense que si on trouvait
00:17:54qu'il y a serait-ce que 5%
00:17:55des aides
00:17:56qui ne sont pas efficaces,
00:17:585%, ça veut dire
00:17:59en laisser 95%
00:18:00quand même aux entreprises.
00:18:02Rien que 5%,
00:18:02c'est 10 milliards.
00:18:03On va se projeter...
00:18:04Mais tout ça,
00:18:05c'est le débat budgétaire
00:18:06au Parlement.
00:18:06Tout ça, c'est le débat budgétaire
00:18:07au Parlement
00:18:08qui, en principe,
00:18:09il percute le vote de confiance.
00:18:12Il y a aussi eu
00:18:13des interventions
00:18:13un peu plus politiciennes
00:18:15sur l'après ce matin
00:18:16de la part de François Bayrou
00:18:17et il a notamment commenté
00:18:19la position,
00:18:20c'est l'énergie du Parti Socialiste
00:18:22et d'Olivier Faure.
00:18:22Écoutez.
00:18:22– Faisons pas de mystère.
00:18:25Olivier Faure pense
00:18:26qu'il peut être nommé
00:18:27Premier ministre.
00:18:28Et donc, la question,
00:18:29c'est avec quelle majorité ?
00:18:31Olivier Faure, il dit
00:18:32je vais constituer
00:18:33un gouvernement sans LFI.
00:18:35Il va abattre
00:18:37ou il veut abattre
00:18:38le gouvernement
00:18:39qui est soutenu
00:18:39par ce qu'on appelle
00:18:40le bloc central.
00:18:42Est-ce que c'est le bon moyen
00:18:43de trouver une majorité ?
00:18:45Est-ce qu'il est logique,
00:18:47cohérent de dire
00:18:49je vais abattre votre gouvernement
00:18:51et après,
00:18:51vous me soutiendrez ?
00:18:52Je ne suis pas sûr
00:18:53que ça marche.
00:18:54– Réponse Céline Hervia.
00:18:56– Eh bien, on va prendre
00:18:56des leçons de construction
00:18:57de majorité par François Bayrou
00:18:59qui va lui-même,
00:18:59qui s'est fait lui-même
00:19:01auto-censurer
00:19:02à partir de lundi prochain.
00:19:03On va voir si lui,
00:19:04il a été capable
00:19:05de construire des majorités.
00:19:05Je pense que quand il a accepté
00:19:06d'entrer à Matignon,
00:19:07il ne savait pas non plus
00:19:08comment il allait précisément
00:19:10construire des majorités.
00:19:11Ce qu'a dit Olivier Faure,
00:19:12c'est que le Parti Socialiste
00:19:13a proposé un contre-projet,
00:19:15une alternative crédible,
00:19:16sérieuse dans la situation
00:19:17économique compliquée
00:19:18dans laquelle nous sommes
00:19:19avec un projet et un budget
00:19:22à des négociations
00:19:23et qu'on va enfin respecter
00:19:24le Parlement,
00:19:25enfin revaloriser.
00:19:27– Il l'a jugé durement,
00:19:28votre projet, François Bayrou.
00:19:28Il dit que ce n'est pas du tout crédible
00:19:29sur la taxe Zuckmann,
00:19:30par exemple, les socialistes
00:19:31n'importe quoi.
00:19:31– Mais notre projet
00:19:31a été validé par des économistes
00:19:33extrêmement sérieux
00:19:34et en l'occurrence,
00:19:34c'est l'OFCE,
00:19:35donc ce n'est pas un repère
00:19:36de gauchistes,
00:19:37qui a critiqué plutôt
00:19:37le budget de François Bayrou
00:19:39en expliquant que 44 milliards
00:19:40d'euros d'économie,
00:19:41c'est une austérité
00:19:42qui nous menait tout droit
00:19:43à la récession.
00:19:44Donc en l'occurrence,
00:19:44le budget de Parti socialiste
00:19:47est parfaitement crédible
00:19:48et c'est sur cette base
00:19:49qu'on se voit effectivement
00:19:50négocier avec l'ensemble
00:19:51des parlementaires
00:19:52de la représentation nationale
00:19:53comme ça doit être le cas
00:19:54chaque année.
00:19:55– Constance Legrippe,
00:19:55est-ce que vous accepteriez,
00:19:56vous, de participer
00:19:57à une majorité
00:19:58qui tendrait davantage
00:19:59la main aux socialistes,
00:20:00voire un gouvernement
00:20:01qui serait dirigé
00:20:02par un socialiste
00:20:02ou un ancien socialiste ?
00:20:04– Vous qui venez de la droite.
00:20:04– On dépend du projet
00:20:06et des mesures
00:20:07et de la direction politique
00:20:09au sens plein du terme
00:20:11dont il est question.
00:20:13avoir un gouvernement
00:20:15de gauche,
00:20:16un Premier ministre
00:20:17de gauche
00:20:18qui veut pratiquer
00:20:18une politique de gauche,
00:20:20y compris l'intégralité
00:20:21des mesures économiques,
00:20:22budgétaires et fiscales
00:20:23proposées par les socialistes
00:20:25lors de leur journée
00:20:26parlementaire à Blois,
00:20:27ça me semble quand même
00:20:28extrêmement difficile
00:20:29à accepter
00:20:30parce que ce contre-budget
00:20:31tel qu'il est présenté,
00:20:32c'est plus d'impôts,
00:20:34plus de dépenses publiques
00:20:35et ça ne me semble pas
00:20:37être très sérieux.
00:20:38– C'est moins de dépenses publiques
00:20:39en l'occurrence,
00:20:40il y a des économies,
00:20:4114 milliards d'euros d'économies.
00:20:42– Le débat,
00:20:42il est relancé ce matin.
00:20:43sur BFM TV
00:20:44par le Premier ministre,
00:20:45c'était l'événement,
00:20:47vous l'avez entendu,
00:20:48l'événement c'était aussi
00:20:48à Marseille,
00:20:49cette attaque
00:20:50dans le quartier de Bellezince,
00:20:51quartier qui est sous le choc.
00:20:52Vous allez entendre
00:20:52un témoignage dans quelques instants,
00:20:54c'est un témoin
00:20:54qui était présent sur place
00:20:55et qui a reçu un éclat de balle.
00:20:57Il s'est confié
00:20:57notre envoyé spécial,
00:20:58on se retrouve
00:20:58dans quelques instants,
00:20:59à tout de suite.
00:21:01– Dans un instant,
00:21:02les images du défilé
00:21:04militaire monstre
00:21:05à Pékin
00:21:06avec une Chine
00:21:06présentée comme inarrêtable
00:21:08par Xi Jinping,
00:21:08mais d'abord
00:21:09direction Marseille,
00:21:13au lendemain d'une attaque
00:21:14au couteau
00:21:15qui a fait 5 blessés,
00:21:16l'assaillant a été tué
00:21:17par la police,
00:21:18Théo Bastilana
00:21:19est avec nous
00:21:20et il est sur place
00:21:21là où ça s'est passé hier.
00:21:23Théo,
00:21:24vous avez interrogé
00:21:25pas mal de gens ce matin
00:21:26et vous avez notamment
00:21:27rencontré quelqu'un
00:21:28qui lui aussi
00:21:29a assisté à ce qui s'est passé
00:21:30et qui a même été blessé.
00:21:31Racontez-nous.
00:21:34Oui, car vous le savez,
00:21:35cette scène d'horreur,
00:21:36elle a démarré
00:21:37dans un hôtel
00:21:37mais elle s'est terminée
00:21:38juste ici devant ce kebab.
00:21:40C'est à cet endroit
00:21:41que les policiers
00:21:42demandent au suspect
00:21:43de jeter ses armes
00:21:45mais face à son refus,
00:21:46il décide de tirer.
00:21:48Nous avons,
00:21:48vous l'avez dit,
00:21:49rencontré Abdoul Samed.
00:21:51Il a reçu des éclats de balle,
00:21:53il a accepté
00:21:54de témoigner
00:21:55pour BFM TV.
00:21:57Il était présent hier
00:21:58au moment des faits.
00:21:59Il nous raconte
00:22:00son état d'esprit
00:22:01et je vous propose
00:22:02de l'écouter.
00:22:03C'était au micro
00:22:03d'Antoine Guillet.
00:22:04En fait,
00:22:05on est là
00:22:06et Messieurs,
00:22:08il est juste là.
00:22:09Juste
00:22:09la truc de...
00:22:12En fait,
00:22:13c'est la première
00:22:14où je suis choqué.
00:22:16Et là,
00:22:16hier aussi,
00:22:18c'est pas ça.
00:22:19C'est pas si trop dur
00:22:20et c'est trop difficile.
00:22:23C'est trop dur.
00:22:25Abdoul Samed,
00:22:26il est employé
00:22:27de ce kebab.
00:22:28Il va mieux
00:22:29aujourd'hui physiquement
00:22:30mais vous l'imaginez,
00:22:31psychologiquement,
00:22:31c'est plus difficile.
00:22:33Il est toujours
00:22:33en état de choc
00:22:34et c'est le cas ici
00:22:35aussi de nombreux
00:22:36habitants et de commerce.
00:22:38Ce que je voulais vous dire
00:22:38aussi,
00:22:39c'est qu'on a pu échanger
00:22:39avec des jeunes du quartier
00:22:41et visionner
00:22:41certaines de leurs vidéos.
00:22:43On y voit
00:22:44le suspect armé
00:22:45de deux couteaux.
00:22:46Il est entouré
00:22:46face à lui
00:22:47de ces mêmes jeunes
00:22:47qui tentent
00:22:48de ralentir
00:22:49sa progression,
00:22:50de la stopper
00:22:51avant que les policiers
00:22:52interviennent
00:22:53et c'est aussi
00:22:53cet acte
00:22:54qui a permis hier
00:22:55ici sur cette avenue
00:22:56de faciliter
00:22:57le travail
00:22:58des forces de l'ordre.
00:22:59Merci beaucoup Théo
00:23:00et on voit
00:23:01votre témoin
00:23:02qui montre
00:23:02sa blessure
00:23:03puisqu'il a
00:23:04été touché
00:23:05par un éclat de balle
00:23:06au moment
00:23:06où les policiers
00:23:08ont tiré
00:23:09juste devant
00:23:10ce kebab
00:23:11que vous nous avez montré.
00:23:12Le ministre de l'Intérieur
00:23:13Bruno Retailleau
00:23:15s'est rendu sur place
00:23:16hier soir
00:23:16à Marseille.
00:23:17Il a donné
00:23:18des détails.
00:23:20Boris Karlamoff,
00:23:21vous nous avez rejoint
00:23:21du service police-justice
00:23:22de BFM TV.
00:23:24Alors,
00:23:24quels sont ces détails
00:23:25qu'a donnés
00:23:25le ministre hier
00:23:26et est-ce qu'on a encore
00:23:27avancé ce matin ?
00:23:28A priori,
00:23:29au moment où on se parle,
00:23:29le mobile terroriste
00:23:30est toujours écarté.
00:23:31Écarté,
00:23:31puisqu'on va rappeler
00:23:32que tout part
00:23:33d'un loyer impayé
00:23:34dans cet hôtel
00:23:35du premier arrondissement
00:23:35de Marseille.
00:23:36Le ministre de l'Intérieur
00:23:38s'est donc rendu sur place
00:23:39hier et il a donc annoncé
00:23:40bien qu'il s'agissait
00:23:40d'une personnalité
00:23:41d'une personne
00:23:42de nationalité tunisienne
00:23:43âgée de 35 ans
00:23:44qui était en situation
00:23:45régulière
00:23:46sur notre territoire
00:23:47puisqu'il bénéficiait
00:23:49d'une carte de séjour
00:23:50qui devait se terminer
00:23:52en 2032.
00:23:54Un profil défavorablement
00:23:56connu des services
00:23:57de police
00:23:57ainsi que de justice.
00:23:59Il n'était pas identifié
00:24:01comme une personne radicalisée
00:24:02mais il était connu
00:24:03comme souffrant
00:24:04de troubles psychiatriques.
00:24:06Il était par ailleurs
00:24:06actuellement sous contrôle judiciaire
00:24:09dans le cadre
00:24:09d'une affaire
00:24:10qui le concerne.
00:24:11De nouveaux éléments
00:24:11qui nous parviennent
00:24:12à l'instant
00:24:12au service police-justice.
00:24:15Donc il faisait l'objet
00:24:17depuis mars 2023
00:24:18d'un contrôle judiciaire
00:24:19décidé par une juge
00:24:20d'instruction à La Rochelle
00:24:21lui interdisant
00:24:22notamment de se rendre
00:24:23dans un quartier
00:24:23de cette même ville
00:24:24de sortir du territoire national
00:24:26ainsi que de porter une arme.
00:24:28Tout à l'heure
00:24:29je vous disais
00:24:29qu'il était défavorablement
00:24:30connu des services de justice.
00:24:32Eh bien il a plusieurs inscriptions
00:24:34aux tâches
00:24:34pour notamment
00:24:35usage de stupéfiants
00:24:36propos antisémites
00:24:38violences et menaces.
00:24:39J'ajoute
00:24:40que le ministre de l'Intérieur
00:24:42a annoncé
00:24:43hier soir
00:24:43et bien que le préfet
00:24:44de l'Hérault
00:24:44avait ce mois-ci
00:24:45fait un signalement
00:24:46à la justice
00:24:47pour des propos antisémites
00:24:48que cet homme
00:24:49aurait proféré
00:24:50devant une mosquée
00:24:52de 7
00:24:53à côté de Montpellier.
00:24:54Alors rappelez-nous
00:24:55ce qu'est le tâche.
00:24:56Le traitement
00:24:57des antécédents judiciaires.
00:24:58C'est un fichier
00:24:59évidemment
00:25:00c'est un vocable
00:25:01que les policiers
00:25:02utilisent tout le temps
00:25:02et vous aussi
00:25:03au service police-justice
00:25:04mais c'est vrai que
00:25:04les gens qui nous regardent
00:25:05ne sont peut-être pas
00:25:06forcément très familiers
00:25:06avec ces acronymes
00:25:09propres au ministère
00:25:10de l'Intérieur.
00:25:11François Bayrou
00:25:12a été interrogé
00:25:13ce matin
00:25:13par Apolline de Malherbe
00:25:14sur le sujet.
00:25:15Vous nous avez rappelé
00:25:16que l'assaillant
00:25:17était de nationalité
00:25:18tunisienne
00:25:19et qu'il était
00:25:20régulièrement
00:25:21sur le territoire français
00:25:22mais écoutez quand même
00:25:23ce qu'a dit François Bayrou
00:25:24ce matin.
00:25:25Des gens qui sont atteints
00:25:26de troubles psychiatriques
00:25:28dans la société
00:25:28il y en a beaucoup
00:25:29et c'est très important
00:25:32de le mesurer
00:25:33et quand ils se livrent
00:25:34à des exactions
00:25:35et qu'ils sont étrangers
00:25:36et bien il faut
00:25:38les renvoyer.
00:25:38Quelqu'un qui
00:25:39ne respecte pas la loi
00:25:41et qui est dangereux
00:25:43pour ses semblables
00:25:44n'a pas sa place en France
00:25:45encore faut-il
00:25:46que son pays l'accepte.
00:25:48Voilà et on aura
00:25:48d'autres précisions
00:25:49sur cette affaire
00:25:49dans la journée
00:25:50semble-t-il Boris ?
00:25:51Oui puisque le procureur
00:25:51de Marsa
00:25:52Nicolas Vesson
00:25:52va à nouveau
00:25:53prendre la parole
00:25:54ce sera à l'occasion
00:25:54d'une conférence de presse
00:25:55cet après-midi
00:25:56à 17h
00:25:57donc pour nous donner
00:25:57les tout derniers éléments
00:25:59dans cette affaire.
00:25:59On voit la dimension politique
00:26:00que cette affaire a prise
00:26:02et que le Premier ministre
00:26:03lui a donné ce matin
00:26:04Guillaume.
00:26:04Oui immédiatement
00:26:04il a réagi
00:26:05on a vu sur une ligne
00:26:06effectivement assez proche
00:26:07de Bruno Rotaillot
00:26:08puisque là on est
00:26:09quand même dans le cadre
00:26:10d'une personne
00:26:11qui est en situation régulière
00:26:12néanmoins
00:26:13il estime effectivement
00:26:14que cette personne
00:26:15ne devrait plus être en France
00:26:16on voit que
00:26:17là aussi c'est peut-être
00:26:18un petit geste
00:26:19à destination de la droite
00:26:20et du Rassemblement national.
00:26:22cet homme était tunisien
00:26:25et la vérité
00:26:26c'est qu'avec la Tunisie
00:26:27on en parle moins
00:26:27qu'avec l'Algérie
00:26:28mais il y a aussi
00:26:28d'énormes problèmes
00:26:29pour les renvoyer
00:26:30dans leur pays.
00:26:30Oui s'il y a une obligation
00:26:32de quitter le territoire français
00:26:32ce qui n'était pas le cas ici
00:26:33on le rappelle
00:26:34il faudrait effectivement
00:26:35comme l'a rappelé
00:26:35le Premier ministre
00:26:36que la Tunisie accepte
00:26:38que ce ressortissant
00:26:39retourne chez lui
00:26:40et on voit bien
00:26:41que dans l'application
00:26:42de ces OQTF
00:26:42la Tunisie n'a rien à envier
00:26:44à l'Algérie
00:26:45en fait elle a les mêmes
00:26:47difficultés à la fois
00:26:48politiques en interne
00:26:50pour pouvoir donner des gages
00:26:52effectivement à la France
00:26:53pour avoir de bonnes relations.
00:26:54L'actualité internationale
00:26:55elle nous emmène
00:26:55en Tunisie
00:26:56on le voit
00:26:56mais aussi surtout ce matin
00:26:57du côté de la Chine
00:26:59parce que ce sont
00:27:00les images de la nuit
00:27:01elles sont impressionnantes
00:27:02un défilé militaire
00:27:04sous les yeux
00:27:05du Président Xi
00:27:06tout puissant
00:27:07à la tête de son armée
00:27:08vous allez voir
00:27:08il n'a qu'un mot à dire
00:27:09pour que l'armée
00:27:11se lève comme un seul homme
00:27:12regardez la séquence.
00:27:22Voilà tout ça est réglé
00:27:28comme du papier à musique
00:27:29j'aimerais que ça marche
00:27:30comme ça à la maison
00:27:30je ne le souhaite pas
00:27:33à votre famille
00:27:33franchement
00:27:34on va aller à Pékin
00:27:36tiens justement
00:27:37pour retrouver
00:27:38Eudeline Boisult
00:27:39qui est avec nous
00:27:39c'est notre correspondante
00:27:40qui a suivi évidemment
00:27:41de très près
00:27:41ce défilé
00:27:43et ce que vous nous dites
00:27:44ce matin Eudeline
00:27:45c'est qu'au-delà des militaires
00:27:46et ce qu'on vient de voir
00:27:47c'est tout le pays
00:27:48qui a été mis au pas
00:27:50pendant ces quelques heures
00:27:51Oui tout à fait
00:27:57on a eu l'impression
00:27:58ici à Pékin ce matin
00:27:59que la ville
00:28:00était à l'arrêt
00:28:01pour cette parade militaire
00:28:02XXL
00:28:03qui s'est produite
00:28:04sur la place
00:28:05Tiananmen
00:28:06alors il faut dire
00:28:07que cette parade
00:28:07c'est l'une des plus grandes
00:28:08jamais organisées
00:28:10par la Chine
00:28:11alors vous imaginez bien
00:28:12que ça a dû
00:28:13demander beaucoup
00:28:14d'organisation
00:28:15en amont de l'événement
00:28:16la sécurité a été renforcée
00:28:17au maximum
00:28:18dans toute la capitale
00:28:20depuis un mois
00:28:21sur chaque pont
00:28:22et sur chaque tunnel
00:28:23il y a deux gardes
00:28:24qui surveillent nuit et jour
00:28:25cette nuit
00:28:26tous les axes principaux
00:28:28qui rejoignent
00:28:29la place Tiananmen
00:28:30ont été entièrement bouclés
00:28:32certaines écoles
00:28:33ont même été
00:28:34passées en fait
00:28:36en distanciel
00:28:38pour ne pas gêner
00:28:39le défilé militaire
00:28:40et cette parade
00:28:41comme vous le voyez
00:28:42sur les images
00:28:43qui circulent
00:28:43sur les réseaux sociaux
00:28:44elle est très impressionnante
00:28:46pendant 50 minutes
00:28:48la place Tiananmen
00:28:49s'est montrée
00:28:49en véritable vitrine
00:28:51du savoir-faire militaire
00:28:52chinois
00:28:53on a vu
00:28:54des armes hypersoniques
00:28:55des systèmes
00:28:56anti-drones
00:28:57ou encore
00:28:58des forces sous-marines
00:28:59au total
00:29:00c'est plus de
00:29:0110 000 soldats
00:29:02qui ont été
00:29:03mobilisés
00:29:04et il leur a fallu
00:29:05des mois
00:29:05ces soldats
00:29:06de réputation
00:29:07intense
00:29:08pour apprendre
00:29:08à marcher
00:29:09à la même cadence
00:29:10rien n'a été
00:29:11laissé
00:29:12au hasard
00:29:13tout a été soigneusement
00:29:14millimitré
00:29:15par les autorités
00:29:16chinoises
00:29:17et puis il y a aussi
00:29:18des milliers de bénévoles
00:29:19qui se sont dévoués
00:29:20à installer
00:29:21plusieurs dizaines
00:29:22de milliers
00:29:22de sièges
00:29:23le long de cette avenue
00:29:25Chongong
00:29:26pour accueillir la foule
00:29:27Merci beaucoup
00:29:28Eudeline
00:29:29et s'il y avait eu
00:29:30la moindre fausse note
00:29:30on peut imaginer
00:29:31qu'on ne l'aurait pas vu
00:29:32évidemment
00:29:32parce que tout ça
00:29:32a été totalement contrôlé
00:29:34par les autorités chinoises
00:29:36ces scènes particulièrement
00:29:37bien produites
00:29:38réglées comme du papier
00:29:39à musique
00:29:39mais Xi Jinping
00:29:40il s'est adressé
00:29:41non pas seulement
00:29:41à ses militaires
00:29:42il a aussi pris la parole
00:29:43pour parler au monde entier
00:29:44avec un message lourd
00:29:46de sens
00:29:47sur le plan géopolitique
00:29:48et historique
00:29:49Aujourd'hui l'humanité
00:29:53est de nouveau placée
00:29:54devant le choix
00:29:55entre la paix
00:29:56et la guerre
00:29:56le grand renouveau
00:29:59de la nation chinoise
00:30:00est inarrêtable
00:30:01La Chine inarrêtable
00:30:03François Clémenceau
00:30:04est-ce qu'il faut entendre
00:30:05dans ses propos
00:30:06une menace
00:30:07voilée
00:30:08un peu à la chinoise
00:30:10si j'ose dire
00:30:10aidez-nous à lire
00:30:11entre les lignes
00:30:12de ses déclarations
00:30:13Non
00:30:13je crois que l'idée
00:30:14de Xi Jinping
00:30:15c'est de dire
00:30:15quand il dit
00:30:16nous sommes inarrêtables
00:30:17inarrêtables
00:30:17pour devenir
00:30:18la première puissance mondiale
00:30:20pas seulement
00:30:21sur le plan économique
00:30:22mais également
00:30:22sur le plan militaire
00:30:24et donc c'est un discours
00:30:25qu'il adresse
00:30:26effectivement
00:30:26à l'Occident
00:30:27à l'Occident collectif
00:30:29comme disent aujourd'hui
00:30:30les Russes et les Chinois
00:30:31c'est-à-dire
00:30:31à tous ceux
00:30:32qui veulent contenir
00:30:33entraver finalement
00:30:34les efforts colossaux
00:30:36que fait la Chine
00:30:37pour devenir
00:30:37cette première puissance
00:30:38militaire
00:30:39en même temps
00:30:40cette aspiration
00:30:42à devenir
00:30:43première puissance militaire
00:30:44elle s'arrête un peu
00:30:45et bien
00:30:46pas seulement
00:30:46à la puissance
00:30:48de ses outils
00:30:49de ses armes
00:30:50mais tout simplement
00:30:51au fait qu'elle n'a
00:30:51jamais fait la guerre
00:30:53depuis en tout cas
00:30:541979
00:30:54à l'époque
00:30:55face au Vietnam
00:30:57il s'était pris
00:30:57une raclée
00:30:58il faut le dire
00:30:59les choses comme elles sont
00:30:59et donc cette armée
00:31:01qui n'a jamais fait la guerre
00:31:02elle dit aujourd'hui
00:31:03qu'elle est prête
00:31:03à la faire
00:31:04mais on voit bien
00:31:05qu'il y a des problèmes
00:31:06colossaux
00:31:07en termes d'encadrement
00:31:08si vous comptez
00:31:09le nombre
00:31:10de colonels
00:31:11et de généraux
00:31:12qui ont été limogés
00:31:13ces dernières années
00:31:13par Xi Jinping
00:31:14c'est pas seulement
00:31:15parce qu'il a peur
00:31:16mais c'est aussi
00:31:17parce qu'il se méfie
00:31:18précisément
00:31:18d'une armée
00:31:19qui serait mal encadrée
00:31:20et notamment
00:31:20pour des problèmes
00:31:21de corruption
00:31:21ou d'idéologie
00:31:22c'est vrai qu'on ne sait pas
00:31:23si l'armée chinoise
00:31:23serait aussi efficace
00:31:25sur le terrain de guerre
00:31:25que sur les grandes avenues
00:31:27de Pékin
00:31:27général Norlin
00:31:29vous avez observé
00:31:31les images
00:31:31ce matin
00:31:32et les armes
00:31:33affichées par la Chine
00:31:34est-ce que vous avez été surpris
00:31:35par la puissance
00:31:36de l'arsenal
00:31:37ou est-ce que vous dites
00:31:38au fond
00:31:38c'est impressionnant
00:31:39sur le papier
00:31:39mais sur le terrain
00:31:40ça n'est pas si inarrêtable
00:31:42que cela
00:31:43écoutez
00:31:43pour l'instant
00:31:44sur le terrain
00:31:44c'est difficile de juger
00:31:45parce qu'on n'a pas vu
00:31:46vraiment les chinoises
00:31:47à l'épreuve
00:31:48dans un conflit majeur
00:31:49mais bon
00:31:50vous savez
00:31:51il y a quelques années
00:31:52il n'y a pas très longtemps
00:31:52il y a un ancien collaborateur
00:31:54du sénateur McCain
00:31:56qui est décédé depuis
00:31:58et qui a publié un livre
00:31:59qui s'appelle
00:31:59The Kill Chain
00:32:00dans lequel il expliquait
00:32:01que les chinois
00:32:02donc c'était il y a
00:32:03au moins 4-5 ans
00:32:04avaient acquis
00:32:05la supériorité militaire
00:32:07particulièrement
00:32:08dans le domaine
00:32:09des hautes technologies
00:32:10hypervélocité
00:32:12donc les missiles
00:32:13ce qu'on appelle
00:32:14les missiles hypersoniques
00:32:15voilà
00:32:15hypersoniques
00:32:16pourquoi c'est important
00:32:18ces missiles hypersoniques ?
00:32:19parce que
00:32:19ce sont des missiles
00:32:21qui sont très difficilement
00:32:22détectables
00:32:23et qui ont une capacité
00:32:25de manœuvre
00:32:25à basse altitude
00:32:26qui les rend
00:32:27bon
00:32:28qui les rendent
00:32:30indétectables
00:32:31par la défense aérienne adverse
00:32:32donc on ne peut pas
00:32:33les intercepter
00:32:33on peut bien sûr
00:32:35les interpréter
00:32:35mais on a
00:32:37en particulier
00:32:37dans le cas
00:32:38de missiles
00:32:38hypervélocs nucléaires
00:32:39on a très peu
00:32:40de temps
00:32:41pour détecter
00:32:42ce genre de missiles
00:32:43donc voilà
00:32:44donc on sait
00:32:44on peut les détecter
00:32:45mais le temps
00:32:46pour le faire
00:32:47est très réduit
00:32:48donc ils ont acquis
00:32:49c'est ce qu'ils disaient
00:32:50une grande capacité
00:32:51dans l'hypervélocité
00:32:52mais aussi dans tout
00:32:53ce qui est cyberespace
00:32:54dans tout ce qui est spatial
00:32:55et ils disaient
00:32:56ils sont meilleurs
00:32:57que nous dans ce domaine
00:32:58alors ce qui manquait
00:33:00peut-être un peu
00:33:01c'est le quantitatif
00:33:03et là
00:33:03depuis ces quelques années
00:33:06la Chine s'est lancée
00:33:06dans une course
00:33:07au quantitatif
00:33:08c'est-à-dire que maintenant
00:33:09la flotte chinoise
00:33:10aurait plus de bâtiments
00:33:11que la flotte américaine
00:33:13même si sur les porte-avions
00:33:14il y en a 3 du côté chinois
00:33:15et 11 du côté américain
00:33:17voilà
00:33:17alors pour les porte-avions
00:33:18mais dans le même livre
00:33:19dont je parle
00:33:20qui est très intéressant
00:33:21il disait
00:33:22il ne faut pas
00:33:23l'erreur
00:33:24il critiquait beaucoup
00:33:25le système d'équipement américain
00:33:27et tout le processus
00:33:29industrialo-militaire
00:33:30pour créer des équipements
00:33:31et il disait
00:33:32on se trompe
00:33:33on va vers
00:33:34ce qu'ils appellent
00:33:35les grandes plateformes
00:33:36on continue à faire
00:33:37des grandes plateformes
00:33:38et c'est parce que
00:33:39maintenant
00:33:39la guerre a changé
00:33:41et il faut
00:33:41on le voit d'ailleurs
00:33:42en Ukraine
00:33:43avec les petits drones
00:33:44et tout
00:33:44la guerre a énormément changé
00:33:46et donc
00:33:46il ne faut pas
00:33:47simplement
00:33:48se polariser
00:33:50sur la quantité
00:33:51sur le nombre
00:33:52de bâtiments
00:33:53etc
00:33:53il y a un problème
00:33:54de qualité
00:33:55et d'adaptation
00:33:56à la guerre moderne
00:33:57puisque vous nous parlez
00:33:58de l'Ukraine
00:33:59il y a une autre image
00:33:59qui a évidemment
00:34:00été frappante
00:34:01cette nuit
00:34:02François
00:34:02c'est l'image
00:34:03des à côté
00:34:04de Xi Jinping
00:34:04à ses côtés
00:34:06Vladimir Poutine
00:34:07et Kim Jong-un
00:34:08le leader nord-coréen
00:34:10on voit ici
00:34:12cette image
00:34:13Kim Jong-un ici
00:34:13à droite de l'écran
00:34:15et Vladimir Poutine
00:34:16à la droite
00:34:16de Xi Jinping
00:34:18devant cette image
00:34:18d'ailleurs on va regarder
00:34:19la réaction de Donald Trump
00:34:20parce qu'il a réagi
00:34:22avec ironie
00:34:23sur son réseau
00:34:23Truth Social
00:34:24il a dit
00:34:25veuillez transmettre
00:34:26mes salutations chaleureuses
00:34:27à Poutine et à Kim
00:34:28pendant qu'il conspire
00:34:29contre les Etats-Unis
00:34:31d'Amérique
00:34:31au-delà de l'ironie
00:34:32cette image
00:34:33elle est quand même
00:34:34un petit peu inquiétante
00:34:35pour le leadership américain
00:34:37dans le monde
00:34:37oui mais en même temps
00:34:39Trump voit ici
00:34:40à Pékin
00:34:41ce qu'il a lui-même
00:34:42semé
00:34:43vous ne pouvez pas dire
00:34:44à la fois
00:34:44j'admire les hommes forts
00:34:45j'admire les Etats-puissants
00:34:46j'admire en fait
00:34:48tous ces gens
00:34:48qui bâtissent
00:34:49leur notoriété
00:34:50et leur poids
00:34:51sur la scène internationale
00:34:52par la force
00:34:53et en même temps dire
00:34:54mais moi je ne veux pas
00:34:54faire la guerre
00:34:55je ne veux plus faire
00:34:56des conflits longs
00:34:57donc il voit effectivement
00:34:58se dresser face à lui
00:35:00une forme de sainte alliance
00:35:02entre des tyrannies
00:35:03qui se sont dotées
00:35:04de moyens militaires
00:35:05effectivement très important
00:35:06voilà les images de la nuit
00:35:07donc du côté de la Chine
00:35:08à la fois sur le plan militaire
00:35:10et géopolitique
00:35:12on va continuer
00:35:13sur l'actualité internationale
00:35:15tout de suite
00:35:15avec les points de vue
00:35:16de nos chroniqueurs
00:35:18c'est parti
00:35:18mais on va commencer
00:35:23par l'économie
00:35:25avec Lucie Robquin
00:35:27on a entendu évidemment
00:35:28Lucie ce matin
00:35:28sur BFM TV
00:35:30l'interview de François Bayrou
00:35:32et on est revenu un peu
00:35:33sur ce qu'il a confirmé
00:35:35sur l'aide médicale d'Etat
00:35:36le fait que le panier de soins
00:35:38était réduit
00:35:40en gros la balnéothérapie
00:35:41c'est fini
00:35:42et vous dites ce matin
00:35:43bah oui
00:35:43peut-être il fallait quand même
00:35:44en terminer
00:35:45avec la balnéothérapie
00:35:47oui là-dessus
00:35:47il a raison
00:35:48il a raison sur certains détails
00:35:49comme vous le dites
00:35:50sa première volonté
00:35:51c'est de réduire
00:35:52le panier de soins
00:35:52qui profite aux bénéficiaires
00:35:55de l'AME
00:35:55donc les sans-papiers
00:35:57ne pourront plus faire
00:35:58de balnéothérapie
00:35:59aux frais du contribuable
00:36:01on était d'ailleurs surpris
00:36:02d'apprendre que
00:36:02l'assurance maladie
00:36:04rembourse à 100%
00:36:05ou sans-papiers
00:36:06les séances de kinésithérapie
00:36:07les prothèses dentaires
00:36:08les transports en taxi
00:36:10y compris quand les soins
00:36:11sont non urgents
00:36:12donc voilà
00:36:12l'idée c'est d'abord
00:36:13de remettre de l'ordre
00:36:14dans tout ça
00:36:15et de limiter l'AME
00:36:16aux soins
00:36:17qui permettent de guérir
00:36:18ou de prévenir une maladie
00:36:20ça c'est très bien
00:36:21mais
00:36:21c'est très minime
00:36:23et là on est en pleine
00:36:23crise budgétaire
00:36:24et c'est un peu ridicule
00:36:26soyons francs
00:36:27de parler de ça aujourd'hui
00:36:28on le voit aujourd'hui
00:36:29la gauche
00:36:29elle ne parle que
00:36:30de taxer les riches
00:36:31la droite elle ne parle que
00:36:32du coup de l'immigration
00:36:33et ça rappelle un peu
00:36:35ces violonistes
00:36:36qui continuaient de jouer
00:36:37leur partition
00:36:38alors que le Titanic
00:36:38était en train de couler
00:36:39c'est irresponsable
00:36:41et ça confirme
00:36:42que la France
00:36:42va droit dans le mur
00:36:43mais est-ce que c'est pas
00:36:44quand même toujours
00:36:44ça de pris sur le plan
00:36:45des économies
00:36:46même si c'est quelques centaines
00:36:47de la droite à gauche
00:36:48tout est bon à prendre
00:36:48alors il faut rappeler
00:36:49que la ME
00:36:50c'est un milliard d'euros
00:36:51c'est vraiment pas grand chose
00:36:53par rapport aux déficits
00:36:54un milliard d'eux
00:36:55je vous l'accorde
00:36:56non mais c'est surtout
00:36:58il faut savoir
00:36:59que cette réforme
00:37:00qui a été présentée ce matin
00:37:01par François Bayrou
00:37:01elle peut coûter plus cher
00:37:02qu'elle ne rapporte
00:37:03en réalité
00:37:04pourquoi ?
00:37:05parce que le gouvernement
00:37:06veut aussi restreindre
00:37:07le nombre de bénéficiaires
00:37:08de la ME
00:37:09en gros il faudra montrer
00:37:10une pièce d'identité
00:37:11avec photo
00:37:12pour aller se faire soigner
00:37:13ce qui n'est pas complètement
00:37:15fou quand même
00:37:15d'être sûr que la personne
00:37:17qui en bénéficie
00:37:18est la bonne personne
00:37:19oui mais on sait
00:37:19honnêtement je suis sidéré
00:37:21de voir qu'il n'y avait
00:37:21pas de photo jusque là
00:37:22mais vous savez
00:37:23qu'il y a beaucoup
00:37:23de sans-papiers
00:37:23qui n'ont pas de carte d'identité
00:37:25et donc s'ils ont
00:37:27une mauvaise toux
00:37:27ces étrangers
00:37:28qu'est-ce qu'ils vont faire ?
00:37:28ils ne vont pas aller
00:37:29se faire soigner
00:37:29parce qu'ils n'ont pas
00:37:30de carte d'identité
00:37:31et là tout
00:37:31elle va se transformer
00:37:32en pneumonie
00:37:32et donc au lieu de faire
00:37:34deux jours à l'hôpital
00:37:34ils passeront une semaine
00:37:35en réanimation
00:37:36on n'est pas dans
00:37:37l'ordre de la morale
00:37:45si l'AME
00:37:46plus ça coûte cher
00:37:47car on fait moins de prévention
00:37:48et on traite que les cas d'urgence
00:37:50c'est donc l'exemple typique
00:37:51de la fausse bonne mesure
00:37:52c'est vrai que l'un des arguments
00:37:54c'est de parler
00:37:54de potentielles épidémies
00:37:56mais avec la balnéothérapie
00:37:58ou les plantes auditives
00:37:59on est quand même loin de tout ça
00:38:00en même temps
00:38:00on ne peut pas ne rien faire
00:38:01on ne peut pas rien faire
00:38:02on peut traiter ça
00:38:03on peut aussi le faire
00:38:04dans la discrétion
00:38:04là c'est évidemment
00:38:05un geste à l'égard du RN
00:38:08et ce n'est pas l'urgence
00:38:08d'aujourd'hui
00:38:09alors il y avait François Bayrou ce matin
00:38:10il y avait aussi Nicolas Sarkozy
00:38:11dans les colonnes du Figaro
00:38:12c'était une interview passionnante
00:38:13qui ne vous a pas échappé
00:38:15Guillaume Tarré
00:38:16parce que vous les connaissez par cœur
00:38:18tous les deux depuis très longtemps
00:38:19et vous nous dites ce matin
00:38:20la vengeance est un plat qui se mange
00:38:22ce qu'on peut dire dans cette interview
00:38:24c'est que Nicolas Sarkozy
00:38:24étrie purement et simplement
00:38:27François Bayrou
00:38:27et qu'il lui donne en quelque sorte
00:38:28une leçon de gouvernement
00:38:30l'initiative de François Bayrou
00:38:32de solliciter ce vote
00:38:33et bien l'ancien président de la République
00:38:35juge que c'est une forme
00:38:36de suicide politique
00:38:38c'est à peu près
00:38:39le contraire
00:38:40de ce qu'il fallait faire
00:38:41dit Nicolas Sarkozy
00:38:43il estime qu'à ses yeux
00:38:44peut-être aux yeux de beaucoup aussi
00:38:45le choix raisonnable
00:38:46c'était d'abord de négocier
00:38:47un compromis
00:38:48avec les oppositions
00:38:49et d'ensuite
00:38:49soumettre ce compromis
00:38:51à un éventuel vote de confiance
00:38:53alors que là
00:38:53l'ancien président de la République
00:38:54dit il y a la certitude
00:38:55que c'est un échec
00:38:56un échec
00:38:56qui va faire quoi ?
00:38:57perdre du temps à la France
00:38:58et il juge qu'on est dans une situation
00:39:00qui est éruptive
00:39:01lui il a connu des crises
00:39:02la crise de 2008
00:39:02effectivement
00:39:03à l'époque des subprimes
00:39:04il dit dans une situation éruptive
00:39:06il faut quoi ?
00:39:07du sang-froid
00:39:07et de l'irrationalité
00:39:08et c'est à peu près
00:39:10tout ce qui manque
00:39:10à François Bayrou
00:39:11c'est ce qu'il dit
00:39:12ça remonte à quand ?
00:39:13parce qu'on dit
00:39:13la vengeance
00:39:13c'est un emploi qui se mange froid
00:39:14il est en train de payer
00:39:15quelle facture ?
00:39:16ils ont une longue histoire commune
00:39:18si j'ose dire
00:39:19pourtant en 1995
00:39:20les deux hommes
00:39:21soutiennent tous les deux
00:39:22Édouard Balladur
00:39:23c'est ensuite que ça va se compliquer
00:39:24en 2007
00:39:25Nicolas Sarkozy
00:39:26est élu président de la République
00:39:27en 2009
00:39:28si je ne me trompe pas
00:39:29François Bayrou
00:39:29il fait un livre
00:39:30ça s'appelle
00:39:30Abus de pouvoir
00:39:31déjà là
00:39:31le locataire de l'Elysée
00:39:33a du mal à le digérer
00:39:34mais le plus gros conflit
00:39:37c'est en 2012
00:39:38au second tour
00:39:39de l'élection présidentielle
00:39:40que fait François Bayrou
00:39:41non il ne s'abstient pas
00:39:43il dit qu'à titre personnel
00:39:44il votera pour
00:39:45François Hollande
00:39:47et là
00:39:47il a vraiment franchi un cap
00:39:49aux yeux de Nicolas Sarkozy
00:39:51et aux yeux de beaucoup
00:39:51de sympathisants
00:39:52et de militants d'ailleurs
00:39:53elle est
00:39:53qui régulièrement
00:39:54dans les meetings
00:39:54dans la primaire 2016
00:39:55huait le nom
00:39:56de François Bayrou
00:39:58et d'ailleurs
00:39:59si bien que
00:40:00Nicolas Sarkozy
00:40:01a réservé quelques lignes
00:40:02dans le deuxième tome
00:40:03de ses mémoires
00:40:04à François Bayrou
00:40:04regardez ce qu'il écrit
00:40:05à propos de François Bayrou
00:40:06en 2020
00:40:07François Bayrou
00:40:08a toujours trahi
00:40:09ce qu'il a choisi
00:40:10Emmanuel Macron
00:40:11fera à son tour
00:40:12la meilleure expérience
00:40:13retour à l'envoyeur
00:40:15comme on dit
00:40:15allez on va à l'étranger
00:40:16maintenant
00:40:17on a vu les images
00:40:17de la Chine
00:40:18mais dans l'actualité
00:40:19il y a aussi
00:40:19on en parlait
00:40:19François l'Ukraine
00:40:20le président Zelensky
00:40:21arrive à Paris ce soir
00:40:23pour voir ce qu'on appelle
00:40:24la coalition des volontaires
00:40:25autrement dit
00:40:26les pays qui sont prêts
00:40:27à envoyer des soldats
00:40:27comme force de paix
00:40:28ça fait longtemps
00:40:29que c'est dans les tuyaux
00:40:30cette histoire
00:40:30au début personne n'y croyait
00:40:32et aujourd'hui vous nous dites
00:40:33bah si on y est presque
00:40:34ça a démarré en fait
00:40:35vous vous rappelez
00:40:36la séquence du bureau ovale
00:40:37avec Zelensky et Trump
00:40:38lorsque l'entourage de Trump
00:40:40et Trump lui-même
00:40:41humilie littéralement Zelensky
00:40:42et là
00:40:43les Européens se sont dit
00:40:44on ne peut pas laisser Zelensky
00:40:45tout seul
00:40:46il faut vraiment
00:40:47qu'on se fasse bloc
00:40:48autour de lui
00:40:48comment
00:40:48avec les fameuses garanties
00:40:50de sécurité
00:40:51quelles garanties de sécurité
00:40:52la première
00:40:53c'est de lui apporter
00:40:55tout le soutien militaire
00:40:56qui va lui permettre
00:40:57d'avoir une armée
00:40:58capable
00:40:59de résister
00:40:59en cas de nouvelle agression russe
00:41:01mais le deuxième volet
00:41:02c'est effectivement
00:41:03de pouvoir
00:41:03déployer des troupes
00:41:06en partie
00:41:06en Ukraine
00:41:07en partie
00:41:08dans les pays voisins
00:41:09comme la Pologne
00:41:09ou la Roumanie
00:41:10pour faire en sorte
00:41:11que là aussi
00:41:11il y a un message
00:41:12de dissuasion
00:41:12adressé à la Russie
00:41:14et puis le troisième volet
00:41:16c'est de se dire
00:41:16mais est-ce qu'on a au moins
00:41:17le soutien des Américains
00:41:19et c'est là où finalement
00:41:20les choses sont un peu
00:41:20plus compliquées
00:41:21parce que pour l'instant
00:41:22Donald Trump a dit
00:41:23oui sur le principe
00:41:24mais dans les modalités
00:41:26et sur le calendrier
00:41:27on n'a pas de précision
00:41:28et c'est ce qui fait
00:41:28que ça bloque un peu
00:41:29il faut aussi que les russes
00:41:30soient d'accord
00:41:30alors les russes
00:41:32c'est carrément
00:41:33niètre niètre niètre
00:41:34c'est à dire
00:41:34pas de garantie de sécurité
00:41:36pour l'Ukraine
00:41:37sans en donner aux russes
00:41:38on se demande bien
00:41:39lesquelles
00:41:39deuxièmement
00:41:40pas de force
00:41:42sur le sol ukrainien
00:41:43quelles qu'elles soient
00:41:44quelles que soient les nationalités
00:41:45quelles que soient les nationalités
00:41:46et surtout pas des forces
00:41:47issues de pays
00:41:48de l'OTAN
00:41:49ou de l'Union Européenne
00:41:49donc on voit mal
00:41:50des casques bleus
00:41:51fidjiens
00:41:52ou ougandais
00:41:53pardonnez-moi pour ces pays-là
00:41:55mais qui contribuent fortement
00:41:56aux forces des Nations Unies
00:41:58mais qui en l'occurrence
00:41:59seraient difficilement capables
00:42:00de faire cette mission
00:42:01et puis
00:42:01c'est le message contraire
00:42:03qu'adresse Zelensky
00:42:04Zelensky dit
00:42:04moi je veux des garanties
00:42:05de sécurité
00:42:06avant de signer
00:42:07un accord de paix
00:42:08certainement pas après
00:42:09et c'est là que les choses
00:42:10pour l'instant en bloc
00:42:11Merci beaucoup
00:42:13à tous les trois
00:42:14vous restez dehors de direct
00:42:15parce que dans quelques instants
00:42:16la politique ça continue
00:42:17toujours les réactions
00:42:18aux déclarations
00:42:18de François Bayrou
00:42:19il n'y a pas eu
00:42:20que l'aide médicale d'État
00:42:21il y a aussi eu
00:42:21les jours fériés
00:42:22et puis il a tapé aussi
00:42:23sur Olivier Faure
00:42:24il a ratissé large ce matin
00:42:25au micro d'Apolline de Malherbe
00:42:27et il y aura notre face à face
00:42:28tout à l'heure
00:42:29pour voir l'ensemble des réactions
00:42:31donc sur ces déclarations
00:42:32à tout de suite
00:42:32Il est précisément 11h
00:42:37et regardez ce qui nous attend
00:42:38pour l'heure qui vient
00:42:40d'abord le débat
00:42:41sur l'aide médicale d'État
00:42:42relancé ce matin
00:42:43sur BFM TV
00:42:44par François Bayrou
00:42:45c'est fini de la balle néothérapie
00:42:46l'une des annonces
00:42:47du Premier ministre
00:42:48tout à l'heure
00:42:49il confirme aussi
00:42:50qu'il est ouvert
00:42:50sur la question
00:42:51des jours fériés supprimés
00:42:54une alerte
00:42:55sur le 10 septembre
00:42:56une note de renseignement
00:42:57territoriaux montre
00:42:58que la mobilisation monte
00:42:59autour du mouvement
00:43:00bloquant tout
00:43:01près de 100 000 personnes
00:43:02pour répondre à cet appel
00:43:03et certaines régions
00:43:04comme la Bretagne
00:43:05sont particulièrement concernées
00:43:07et puis
00:43:08qui arrêtera la Chine ?
00:43:10Personne
00:43:10en tout cas
00:43:11c'est ce que dit
00:43:11Xi Jinping
00:43:12un défilé militaire
00:43:14triomphal
00:43:14s'est tenu à Pékin
00:43:15avec pour invité d'honneur
00:43:16Vladimir Poutine
00:43:17et Kim Jong-un
00:43:18mais on commence par regarder
00:43:27les toutes dernières infos
00:43:28de cette matinée
00:43:28avec Nargis Hadji
00:43:30en commençant Nargis
00:43:32par la politique
00:43:33François Bayrou
00:43:33donc sur BFM TV
00:43:34ce matin
00:43:35et il a redit
00:43:38mais d'une autre façon
00:43:39un petit peu
00:43:39ce qu'il avait déjà dit
00:43:40c'est-à-dire qu'il était prêt
00:43:41à discuter sur tout
00:43:42il va falloir se presser quand même
00:43:43parce qu'il ne reste plus que 5 jours
00:43:44Oui discuter surtout
00:43:45discuter de la suppression
00:43:47des deux jours fériés
00:43:47ou encore du durcissement
00:43:49de l'aide médicale d'Etat
00:43:50François Bayrou
00:43:51qui est en ce moment même
00:43:52au Conseil des ministres
00:43:54on va aller sur le terrain
00:43:55justement
00:43:56rejoindre Hugo Capeli
00:43:57qui est dans la cour
00:43:58de l'Elysée
00:43:58Hugo c'est le dernier
00:44:00Conseil des ministres
00:44:01avant le vote de confiance
00:44:02Oui très probablement
00:44:06le gouvernement
00:44:07qui est arrivé
00:44:08aux alentours de 10 heures
00:44:10ce Conseil des ministres
00:44:11qui a démarré à l'heure
00:44:12nous dit-on
00:44:13avec un ordre du jour
00:44:14à ses mains
00:44:14s'il n'y avait pas grand chose
00:44:15de prévu
00:44:16au niveau des discussions
00:44:17on imagine comme d'habitude
00:44:18que le chef de l'Etat
00:44:19a eu des propos
00:44:20en introduction
00:44:21ça avait été le cas
00:44:22la semaine dernière
00:44:23lors du précédent
00:44:24Conseil des ministres
00:44:24où il avait dit au gouvernement
00:44:25de rester mobilisé
00:44:27de ne pas s'avouer vaincu d'avance
00:44:28avant ce vote de confiance
00:44:31qui va avoir lieu
00:44:31à l'Assemblée nationale
00:44:32évidemment les jours ont passé
00:44:33et la situation est toujours
00:44:35la même
00:44:35puisque les oppositions
00:44:36veulent faire tomber
00:44:37le gouvernement
00:44:39François Bayrou
00:44:39qui à l'issue
00:44:40de ce Conseil des ministres
00:44:41va repartir du côté de Matignon
00:44:42pour poursuivre
00:44:43ses consultations
00:44:44avec les partis politiques
00:44:46il le fera aussi demain
00:44:47avec les socialistes
00:44:47justement les socialistes
00:44:49il en est énormément question
00:44:50ces dernières heures
00:44:51ils sont au centre du jeu
00:44:52depuis que le chef de l'Etat
00:44:53a dit aux dirigeants
00:44:55des partis du centre
00:44:56et de la droite
00:44:56qu'il faudrait faire en sorte
00:44:58de trouver un accord
00:44:58avec les socialistes
00:44:59pour qu'il n'y ait plus
00:45:00de blocage
00:45:01à l'Assemblée nationale
00:45:02les socialistes
00:45:03qui ont répondu
00:45:05à cette sollicitation
00:45:06en disant
00:45:07par la voix d'Olivier Fort
00:45:08le patron du PS
00:45:09qu'ils étaient à disposition
00:45:10du chef de l'Etat
00:45:12surtout à leur envie
00:45:14c'est de prendre
00:45:14la place de François Bayrou
00:45:15à Matignon
00:45:16Emmanuel Macron
00:45:17qui donc est obligé
00:45:18de s'impliquer
00:45:19au niveau national
00:45:21après avoir
00:45:22beaucoup parlé
00:45:22d'international
00:45:23ces dernières semaines
00:45:24il est obligé
00:45:25car sinon
00:45:26c'est une crise politique
00:45:27qui l'attend
00:45:28en attendant
00:45:29évidemment
00:45:29de savoir
00:45:30ce qui s'est dit
00:45:30ce matin
00:45:31on le saura
00:45:31un peu plus tard
00:45:32dans la matinée
00:45:32lors du débrief
00:45:33du point presse
00:45:34de la porte-parole
00:45:35du gouvernement
00:45:35Merci beaucoup
00:45:36Hugo Capelli
00:45:37avec Lucie Mamone
00:45:39à vos côtés
00:45:39direction Marseille
00:45:40maintenant Nargis
00:45:41parce que le quartier
00:45:42de Belzins
00:45:42c'est toujours sous le choc
00:45:43Oui au lendemain
00:45:44de cette attaque
00:45:44au couteau
00:45:45qui a fait 5 blessés
00:45:46dont un en état critique
00:45:48l'assaillant a été tué
00:45:49par la police
00:45:50Théo Basilana
00:45:51vous êtes sur place
00:45:51justement
00:45:52et vous avez recueilli
00:45:53les témoignages
00:45:54de commerçants
00:45:55qui ont assisté
00:45:56à la scène
00:45:56on écoute
00:45:57les témoignages
00:45:58recueillis par
00:45:59Théo Basilana
00:46:00et Antoine Guillet
00:46:01Quand je suis venue
00:46:03le matin au travail
00:46:04en marchant
00:46:04j'ai une petite boule au ventre
00:46:06d'ouvrir en plus
00:46:07à 6h30
00:46:07parce que je commence
00:46:09à 6h30
00:46:09et il faut savoir
00:46:10qu'il fait nuit
00:46:10il n'y a personne
00:46:11donc on se dit
00:46:13que ça fait peur
00:46:14ça craint
00:46:15ça craint pour nous
00:46:16en tant que salariés
00:46:18et aussi pour tout le monde
00:46:19en fait
00:46:19C'est toujours triste
00:46:20ce qui se passe
00:46:21et surtout pour notre quartier
00:46:22parce que ça ne donne pas
00:46:23une bonne image du quartier
00:46:24L'affaire Estelle Mouzin
00:46:25de retour dans l'actualité judiciaire
00:46:27l'état sera-t-il condamné
00:46:28pour manquement ?
00:46:29Le tribunal tranche
00:46:30aujourd'hui en juin
00:46:31le père d'Estelle Mouzin
00:46:32a signé l'état
00:46:33pour faute lourde
00:46:34et déni de justice
00:46:35plus de 20 ans
00:46:36après la disparition
00:46:37en Seine-et-Marne
00:46:38de la fillette de 9 ans
00:46:39victime de Michel Fourniret
00:46:41Merci beaucoup
00:46:42Nargis Hadji
00:46:44la politique
00:46:44avec les déclarations
00:46:46de François Bayrou
00:46:47il y croit encore
00:46:48ou en tout cas
00:46:49il fait semblant
00:46:49le Premier ministre
00:46:50écoutez
00:46:51chacun a ses travers
00:46:55ses qualités
00:46:56et ses défauts
00:46:57les miens sont sûrement
00:46:58très nombreux
00:46:58mais il y a un défaut
00:47:00que je n'ai pas
00:47:00c'est d'être défaitiste
00:47:02c'est de considérer
00:47:03que tout est écrit
00:47:05qu'il suffit de baisser les bras
00:47:09mais là c'est peut-être
00:47:10pas défaitiste
00:47:10c'est juste réaliste
00:47:11François Bayrou
00:47:12peut-être réaliste
00:47:13peut-être réaliste
00:47:15mais à coup sûr
00:47:16défaitiste
00:47:17et ce n'est pas ma manière
00:47:18de voir les choses
00:47:18voilà
00:47:19pas défaitiste
00:47:20il ne cesse
00:47:21de marteler ce message
00:47:22Guillaume Darès
00:47:23c'est face à la caméra
00:47:24mais est-ce que
00:47:25hors caméra
00:47:26le discours est différent
00:47:27ou pas ?
00:47:28Lui non
00:47:29ses proches oui
00:47:29il ne voit pas vraiment
00:47:30le trou de souris
00:47:31le trou de fourmis
00:47:32on dit d'autres
00:47:32par lesquels
00:47:33François Bayrou
00:47:33pourrait passer
00:47:34ce qui nous a tous
00:47:36un peu étonné ce matin
00:47:37c'est qu'on attendait
00:47:37peut-être davantage
00:47:38de concessions
00:47:40et de compromis
00:47:41de la part du Premier ministre
00:47:41notamment sur cette question
00:47:42des deux jours fériés
00:47:43les responsables LLR
00:47:44avec qui j'ai échangé
00:47:45ce matin
00:47:46qui sont sortis du bureau
00:47:47de François Bayrou
00:47:47à Matignon
00:47:47ils avaient perçu
00:47:48quelque chose
00:47:49d'un peu plus clair
00:47:50ils pensaient qu'il allait
00:47:51clairement renoncer
00:47:51officiellement ce matin
00:47:52aux deux jours
00:47:52il dit quoi ?
00:47:53il dit à peu près
00:47:53la même chose
00:47:54qu'au lendemain
00:47:54de sa conférence
00:47:55du 15 juillet
00:47:55si on me fait
00:47:56des propositions
00:47:57qui arrivent
00:47:57à hauteur de 4 milliards
00:47:58c'est-à-dire
00:47:59ce que permet
00:47:59d'économiser
00:48:00ces deux jours
00:48:01pourquoi pas ?
00:48:02pas de geste
00:48:02spécialement vers la gauche
00:48:03c'est vrai qu'il n'a pas dit
00:48:04les républicains
00:48:05m'ont proposé ça
00:48:05je le retiens
00:48:06et je renonce
00:48:08à cette suppression
00:48:08pas de geste
00:48:08particulièrement vers la gauche
00:48:09en revanche effectivement
00:48:10ce geste sur la question
00:48:11de l'AME
00:48:12qui va être réduit
00:48:13de cette aide médicale d'État
00:48:14pour les personnes
00:48:14sans papiers en France
00:48:15l'aide médicale d'État
00:48:23il y a Raquel Garedo
00:48:24qui va nous rejoindre
00:48:24avec également
00:48:25Pierre-Henri Dumont
00:48:26pour les républicains
00:48:27d'abord on va prendre
00:48:28le pouls des français
00:48:28parce qu'ils ont écouté
00:48:30ils ont été nombreux
00:48:31à écouter ce matin
00:48:31le premier ministre
00:48:32et on les fait réagir
00:48:33grâce à vous
00:48:34Sonia Cardero
00:48:35vous êtes dans les rues
00:48:35pour prendre un petit peu
00:48:36le pouls
00:48:37écoutez ce qui se dit
00:48:38autour de vous
00:48:38dites-nous
00:48:39quel est le sentiment général ?
00:48:41Alors le sentiment général
00:48:44ils sont partagés
00:48:45c'est-à-dire qu'il y a
00:48:45les français qui vont nous dire
00:48:46qu'ils n'attendent plus rien
00:48:48de François Bayrou
00:48:49après tous ces mois passés
00:48:51après cette dernière dissolution
00:48:52même s'il n'était pas encore
00:48:53premier ministre
00:48:54et puis il y a ceux
00:48:55qui peuvent tenter d'y croire
00:48:57nous sommes ici avec Salvatore
00:48:59Salvatore il y a eu
00:48:59cette interview
00:49:00de François Bayrou
00:49:01ce matin sur BFM TV
00:49:02est-ce que le premier ministre
00:49:03vous a convaincu
00:49:04pour la suite
00:49:05pour rester à son poste
00:49:06lundi avec ce vote de confiance ?
00:49:08Après il ne faut pas
00:49:08me convaincre et moi
00:49:09il faut convaincre
00:49:10surtout les partis politiques
00:49:11qui composent l'Assemblée
00:49:12étant donné qu'il a
00:49:14un gouvernement de minorité
00:49:15donc voilà
00:49:16je n'espère répondre à ça
00:49:17c'est au parti politique
00:49:19d'être convaincu ou pas
00:49:21Il explique François Bayrou
00:49:22qu'il essaie de trouver
00:49:23des compromis un peu
00:49:24avec tout le monde
00:49:24que chacun a son point de vue
00:49:25et que ce n'est pas évident
00:49:26aussi de discuter de tout cela
00:49:28est-ce qu'il pourrait tomber
00:49:29selon vous lundi ?
00:49:30Moi je ne lui souhaite pas
00:49:32mais malheureusement
00:49:33je pense qu'il va tomber
00:49:34sauf si dans ces jours-là
00:49:37il arrive à trouver
00:49:37des compromis
00:49:38sur la table
00:49:39des choses qui peuvent
00:49:40donner des petites choses
00:49:43pour contenter
00:49:43à peu près tout le monde
00:49:45mais je la vois difficile
00:49:46je pense qu'il va tomber
00:49:47Est-ce que ça vous inquiète
00:49:48cette période d'instabilité
00:49:49qui pourrait arriver
00:49:50s'il tombe
00:49:50s'il y a une nouvelle dissolution
00:49:51s'il faut rechanger
00:49:52tout le gouvernement
00:49:53tout le parlement ?
00:49:54Écoutez, moi je suis italien
00:49:55donc je viens d'un pays
00:49:56où l'instabilité c'était la règle
00:49:57maintenant on dirait
00:49:59que l'instabilité me suit
00:50:00et que maintenant
00:50:01j'habite en France
00:50:01et c'est super instable
00:50:02et pire que l'Italie d'avant
00:50:03parce que moi en Italie
00:50:05il y avait un système parlementaire
00:50:06qui facilitait
00:50:07la résolution des crises
00:50:08et ici c'est plus complexe
00:50:09donc voilà
00:50:10je suis un peu pessimiste
00:50:11sur l'état du pays
00:50:12en général
00:50:13Il a parlé aussi
00:50:14des jours fériés
00:50:15François Bayrou
00:50:16évidemment c'est un sujet
00:50:17que les français
00:50:18attendent beaucoup
00:50:19il n'est pas obstiné
00:50:21à supprimer
00:50:22deux jours fériés
00:50:22si on lui propose
00:50:24une alternative
00:50:25pour faire ces 4 milliards
00:50:26d'euros d'économie
00:50:27qu'est-ce que vous en pensez
00:50:28rapidement ?
00:50:28Moi je pense qu'il faut
00:50:29suivre l'alternative
00:50:30à mon avis
00:50:30c'est une façon aussi
00:50:31de dévier les débats
00:50:33de faire croire aux gens
00:50:34qui sont en tort
00:50:35parce qu'ils ne savent pas
00:50:36sacrifier les bien-être
00:50:37etc.
00:50:37Donc c'est un peu mettre
00:50:38les problèmes
00:50:39sur l'épaule des citoyens
00:50:40je trouve que c'est
00:50:41ultra populaire
00:50:42de supprimer
00:50:43des jours fériés
00:50:43je ne le ferai pas
00:50:44à sa place
00:50:45donc je chercherai
00:50:45une alternative
00:50:46tout à fait
00:50:46François Bayrou
00:50:47qui a quelques jours
00:50:48encore pour trouver
00:50:49des alternatives
00:50:49des solutions
00:50:50il va notamment
00:50:51recevoir le PS demain
00:50:52Convaincre les français
00:50:54merci beaucoup
00:50:55Sionnet Carnero
00:50:55convaincre aussi
00:50:56les autres partis politiques
00:50:58et ça ne sera pas évident
00:51:00on va décliner
00:51:01les différentes annonces
00:51:01du Premier ministre
00:51:02dans le match
00:51:03maintenant
00:51:03avec Raquel Garrido
00:51:04et Pierre-Henri Dumont
00:51:05qui nous rejoignent
00:51:06Avec Pierre-Henri Dumont
00:51:10pour les réponses
00:51:12secrétaire général adjoint
00:51:13et puis Raquel Garrido
00:51:14ex-députée
00:51:15La France Insoumise
00:51:16bien sûr
00:51:17mais aujourd'hui
00:51:17à la tête du mouvement
00:51:19L'après
00:51:19bonjour à tous les deux
00:51:21alors vous avez écouté
00:51:22le Premier ministre
00:51:23ce matin
00:51:24on va voir s'il y a des points
00:51:25de convergence
00:51:25peut-être entre vous
00:51:27au-delà des points
00:51:27de divergence
00:51:28d'abord sur l'aide médicale
00:51:29d'état
00:51:29on écoute le Premier ministre
00:51:30j'ai l'impression
00:51:32d'avoir entendu ça
00:51:33tantôt
00:51:34j'apprends rien de nouveau
00:51:37là-dessus
00:51:37j'apprends que
00:51:39voilà
00:51:41ça n'est évidemment
00:51:41pas du tout
00:51:42le Premier ministre
00:51:43pas du tout
00:51:43François Payot
00:51:44peut-être le prochain je veux dire
00:51:44bah oui
00:51:45on ne sait pas du tout
00:51:46qui ce sera
00:51:47il y a donc eu
00:51:48ces décrets
00:51:49qui sont publiés
00:51:50et qui vont être publiés
00:51:52il a été commenté
00:51:52ils ont été commentés
00:51:53par le Premier ministre
00:51:54écoutez
00:51:54Lorsque vous demandez
00:51:57des efforts aux Français
00:51:58il n'est pas possible
00:51:59que le sentiment
00:52:00que les Français éprouvent
00:52:02c'est que eux
00:52:03doivent faire des efforts
00:52:04et les étrangers
00:52:06puisque
00:52:06aide médicale
00:52:08d'état
00:52:09c'est destiné aux étrangers
00:52:11pas possible
00:52:12que tout le monde
00:52:13n'y soit pas associé
00:52:14par exemple
00:52:15il y avait dans la liste
00:52:16des soins
00:52:17de la balnéothérapie
00:52:19bah c'est pas normal
00:52:20c'est pas raisonnable
00:52:21que
00:52:22le
00:52:23que le pays
00:52:24comment dirais-je
00:52:26avec
00:52:27libéralité
00:52:28et sûrement
00:52:29générosité
00:52:30ne prennent pas soin
00:52:32de l'équilibre
00:52:32que les Français ressentent
00:52:35alors cette question
00:52:36de l'aide médicale d'état
00:52:36on sait qu'elle enflamme
00:52:37les débats depuis des années
00:52:38maintenant
00:52:38Raquel Garrido
00:52:39au-delà du timing
00:52:41parce qu'évidemment
00:52:41il interroge
00:52:42et on peut le mettre
00:52:43sur la table aussi
00:52:44mais au-delà du timing
00:52:45sur le fond
00:52:45est-ce que vous dites
00:52:46oui sans doute
00:52:47sur certains points
00:52:47la balnéothérapie
00:52:49la PMA
00:52:50les prothèses
00:52:51il fallait sans doute
00:52:52enlever cela
00:52:53du panier de soins
00:52:54ou pas
00:52:54ce que fait François Bayrou
00:52:56est une honte
00:52:57pourquoi
00:52:57il change la conversation
00:52:59sur le dos
00:53:00des immigrés
00:53:01les personnes
00:53:02les plus appauvries
00:53:03c'est une manœuvre
00:53:03par la vie
00:53:04pourquoi
00:53:04il manœuvre
00:53:05parce que le budget
00:53:07c'est une question
00:53:08de gros sous
00:53:09ce dont on va parler
00:53:10à partir de septembre
00:53:11octobre
00:53:11dans le budget
00:53:12c'est des centaines
00:53:13de milliards
00:53:14d'euros
00:53:15et ce que nous disons
00:53:16nous
00:53:16c'est que
00:53:17effectivement
00:53:18les ultra riches
00:53:19les ultra riches
00:53:21c'est-à-dire
00:53:21les 1400 personnes
00:53:22qui ont plus de
00:53:23100 millions d'euros
00:53:25de patrimoine
00:53:26ceux-là
00:53:27ils devraient pouvoir
00:53:28rapporter
00:53:28à nous tous
00:53:30entre 15 et 20 milliards
00:53:32d'euros par année
00:53:33et comme
00:53:34cette bande-là
00:53:35de macronistes
00:53:36et de leurs alliés
00:53:37de droite
00:53:37et même à l'extrême droite
00:53:38ne veulent pas
00:53:40que le peuple
00:53:40touche au Grisby
00:53:42qui est au demeurant
00:53:43le fruit de leur travail
00:53:44ils changent la conversation
00:53:46et alors
00:53:47la vieille ruse
00:53:48de l'extrême droite
00:53:48qui là est reprise
00:53:50par le Premier ministre
00:53:50effectivement
00:53:51ah ben non
00:53:52ne parlons pas
00:53:53de ces 1400 foyers
00:53:54qui sont
00:53:55des centaines
00:53:56de millionnaires
00:53:56parlons
00:53:57disons en fait
00:53:59aux médecins
00:53:59ne soignez plus
00:54:00certains malades
00:54:01compte tenu
00:54:02de leur situation
00:54:02c'est une honte
00:54:03je pense que
00:54:04personne ici
00:54:05dit qu'une personne
00:54:06qui est en danger
00:54:07de mort
00:54:07qu'elle soit
00:54:08en situation régulière
00:54:09ou irrégulière
00:54:09ne doit pas être soignée
00:54:11évidemment
00:54:11l'AME avait été créée
00:54:13au début
00:54:13pour éviter
00:54:14des contagions
00:54:15dans la société
00:54:16de maladies graves
00:54:16des transmissions
00:54:17ont des dangers de mort
00:54:18sur telle ou telle personne
00:54:19et c'est le devoir
00:54:20de chaque médecin
00:54:21d'ailleurs
00:54:22de soigner
00:54:23une personne
00:54:24qui concourt
00:54:24un danger
00:54:25pour sa vie
00:54:25simplement
00:54:26aujourd'hui
00:54:27on le voit
00:54:27on le sait
00:54:28il y a
00:54:29certains paniers de soins
00:54:30au niveau de l'aide médicale
00:54:31d'état
00:54:31donc destinés
00:54:32à des personnes
00:54:33en situation irrégulière
00:54:34sur notre territoire
00:54:35qui sont plus favorables
00:54:37que des accompagnements
00:54:39qui sont pris en charge
00:54:40par la sécurité sociale
00:54:41pour des citoyens
00:54:42qui sont des citoyens français
00:54:43ou des étrangers
00:54:44en situation régulière
00:54:45donc c'est évident
00:54:46qu'on doit diminuer
00:54:47le panier de soins
00:54:50c'est le réduire
00:54:51c'est pas évidemment ça
00:54:53qui va permettre
00:54:53de trouver l'équilibre
00:54:54des comptes
00:54:55l'AME c'est 1,3 milliard d'euros
00:54:57à peu près par an
00:54:58la réduction du panier de soins
00:55:00ça peut tomber
00:55:01à 700-800 millions d'euros
00:55:03au total
00:55:03donc on est sur une mesure
00:55:05qui est avant tout
00:55:05une mesure symbolique
00:55:06mais qui est une mesure
00:55:06symbolique extrêmement importante
00:55:08puisque quand on demande
00:55:09des efforts aux français
00:55:10quand on demande des efforts
00:55:11à ceux qui travaillent
00:55:12quand on demande des efforts
00:55:13à ceux qui se lèvent tôt
00:55:14on ne peut pas de l'autre côté
00:55:16ne pas demander des efforts
00:55:17à ceux qui ne respectent pas
00:55:18la loi
00:55:18et qui sont présents en France
00:55:20en situation irrégulière
00:55:20CQFD vous venez de gaspiller
00:55:22deux minutes du temps d'antenne
00:55:23et de téléspectatrices
00:55:25et téléspectateurs
00:55:26c'est un sujet
00:55:26qui ne vous intéresse pas
00:55:27Julien Arnaud
00:55:28j'espère que vous
00:55:28vous n'êtes pas naïf
00:55:29quand même sur ce qui se passe
00:55:30vous avez une journée
00:55:31aujourd'hui qui est organisée
00:55:33sur AME
00:55:34Jordan Bardella
00:55:35etc
00:55:35c'est ça que vous voulez tous
00:55:37en fait
00:55:37que dans notre pays
00:55:38c'est ça dont on parle
00:55:39plutôt que de parler
00:55:40de savoir si oui ou non
00:55:41on va mettre en oeuvre
00:55:42l'attaque Zuckman
00:55:43si oui ou non
00:55:44on est assez solidaires
00:55:45intelligents nous les Français
00:55:46L'attaque Zuckman
00:55:47pardon mais ça fait
00:55:48des semaines qu'on en parle
00:55:49Alors
00:55:49bah continuons
00:55:50jusqu'à obtention
00:55:51de l'attaque Zuckman
00:55:52je rappelle que
00:55:53c'est un sujet
00:55:53c'est la gauche
00:55:54qui impose son agenda médiatique
00:55:56et qui décide
00:55:56de ce que doivent dire
00:55:57les journalistes
00:55:57et ce que doit être
00:55:58le débat politique
00:55:59Je souligne
00:55:59pardon
00:56:00je décrypte
00:56:01je décrypte
00:56:02les gens ne sont pas dupes
00:56:03les gens savent très très bien
00:56:04que lorsqu'on arrive
00:56:05à l'Assemblée nationale
00:56:06à voter cette loi Zuckman
00:56:07et que malgré tout
00:56:09aujourd'hui
00:56:09ce camp là
00:56:10de l'hyperpuissance d'argent
00:56:12continue à tout faire
00:56:13pour s'accrocher au pouvoir
00:56:14et à un moment donné
00:56:16vous faites toujours
00:56:17la même chose
00:56:18quand vous êtes
00:56:19le dos au mur
00:56:19que vous voyez
00:56:20que vous avez
00:56:20tous les Français contre vous
00:56:21vous prenez
00:56:22un bouc émissaire
00:56:25et c'est toujours les mêmes
00:56:26c'est toujours les mêmes
00:56:27personne n'est représentant
00:56:28de tous les Français
00:56:29la composition
00:56:30Vous vous représentez
00:56:301400 personnes contribuables
00:56:32qui gagnent plus de 100 millions d'euros
00:56:33et qui ne veulent pas payer
00:56:34c'est absolument faux
00:56:35Vous avez voté
00:56:36contre la loi Zuckman ?
00:56:37Alors moi
00:56:38pardon mais je n'ai pas pu voter
00:56:39sur la loi Zuckman
00:56:39je ne suis pas à l'Assemblée Nationale
00:56:40donc je ne peux pas
00:56:41votre groupe
00:56:42c'est pas pour rien d'ailleurs
00:56:43la réalité
00:56:44pardon vous avez été battu aussi
00:56:45oui mais
00:56:46pas d'attaque personnelle
00:56:48s'il vous plaît
00:56:49pas d'attaque académienne
00:56:49donc si vous voulez
00:56:50à un moment donné
00:56:51vous ne pouvez pas
00:56:51vous ériger comme ça
00:56:52en disant
00:56:53nous on est le camp du bien
00:56:54pardon mais si la situation
00:56:55dans notre pays
00:56:56est telle aujourd'hui
00:56:57qu'on a du mal à investir
00:56:58que les Français
00:56:59n'ont pas le fruit de leur salaire
00:57:00qu'aujourd'hui
00:57:01vous vous rendez compte
00:57:02que pour avoir
00:57:03le salaire médian en France
00:57:04qui est à 2100 euros net
00:57:06par mois
00:57:07il faut que l'employeur
00:57:08paye 4500 euros
00:57:09tout ça c'est ce qui part en charge
00:57:11c'est tout le salaire
00:57:11tout le pouvoir d'achat
00:57:13en moins pour les Françaises
00:57:14et les Français
00:57:14et c'est aussi cela
00:57:15qu'il faut mettre sur la table
00:57:16et c'est pas pardon
00:57:17en faisant
00:57:18une sorte de miroir aux alouettes
00:57:19en faisant
00:57:21une sorte de miroir aux alouettes
00:57:22en faisant une sorte de miroir aux alouettes
00:57:25en disant
00:57:25regardez c'est facile
00:57:26nous on a la solution miracle
00:57:27on va taxer 500 personnes
00:57:29les 500 familles
00:57:30ça rappelle pardon
00:57:30mais des moments
00:57:31qui étaient des moments
00:57:31assez mauvais
00:57:33donc on est des nazis
00:57:33quoi maintenant
00:57:34non mais c'est quand même
00:57:35des propos
00:57:36donc c'est vous qui attaquez
00:57:37les immigrés
00:57:38mais c'est nous les nazis
00:57:39par contre il y a 1400 personnes
00:57:41qui gagnent plus de 100 millions
00:57:42parce qu'ils ont plus de 100 millions d'euros
00:57:44c'est subtil
00:57:45c'est subtil
00:57:46comme niveau argumentaire
00:57:48des jours fériés pardon
00:57:49c'est subtil
00:57:50vous êtes dans un excès
00:57:51qui n'est pas digne du débat politique
00:57:52alors essayons d'être digne
00:57:53du débat politique
00:57:54sur cette autre question
00:57:56qui est la question
00:57:57des jours fériés
00:57:58hier
00:57:58François Bayrou
00:57:59il a reçu
00:58:01les représentants
00:58:02notamment de votre parti
00:58:03Les Républicains
00:58:04il y avait Laurent Wauquiez
00:58:05qui était là
00:58:06et à la sortie
00:58:07ils ont cru comprendre
00:58:08les uns et les autres
00:58:09que François Bayrou
00:58:10allait venir sur BFM TV ce matin
00:58:11pour dire
00:58:12ok je renonce à cette mesure
00:58:14sur les jours fériés
00:58:16et à la place
00:58:17et bien
00:58:17il y a une autre mesure
00:58:18qui permettra de compenser
00:58:20et bien écoutez ce qu'il a dit
00:58:21en fait ce matin
00:58:22j'ai reçu des formations politiques
00:58:25par exemple
00:58:25les Républicains
00:58:27qui disent
00:58:28nous avons possiblement
00:58:29des réponses
00:58:30qui permettent
00:58:31de faire autrement
00:58:32pour trouver
00:58:33cet effort
00:58:34que les deux jours fériés
00:58:37très bien
00:58:37je l'ai dit
00:58:38dès le premier jour
00:58:39je suis prêt
00:58:40à examiner
00:58:40toute solution
00:58:41je suis ouvert
00:58:42à ce que nous trouvions
00:58:43une organisation
00:58:45qui permette
00:58:46d'obtenir les mêmes buts
00:58:47sans avoir les inconvénients
00:58:49à supposer
00:58:49que ces inconvénients
00:58:51soient majeurs
00:58:52comme un certain nombre de gens
00:58:53le pensent
00:58:54ou le disent
00:58:54et on entend
00:58:55Apolline de Malherbe
00:58:56qui dit
00:58:56j'ai pas compris
00:58:57et c'est vrai
00:58:57qu'on a du mal à comprendre
00:58:58visiblement
00:58:59ils ont pas compris non plus
00:59:00hier Pierre-Henri Dumont
00:59:01vos patrons
00:59:02en tout cas
00:59:03on a été très clair
00:59:05dès la présentation
00:59:06du budget mi-juillet
00:59:07les Républicains
00:59:08on est absolument
00:59:09contre la suppression
00:59:10des deux jours fériés
00:59:10en particulier
00:59:11parce qu'ils sont pas payés
00:59:12nous on estime
00:59:13que tout travail
00:59:14mérite salaire
00:59:15et que donc oui
00:59:15il faut qu'on puisse
00:59:16ouvrir le débat
00:59:17sur le travailler plus
00:59:18est-ce qu'on doit
00:59:18passer au-delà
00:59:19des 35 heures
00:59:20est-ce que l'on doit
00:59:20permettre de pouvoir
00:59:21pour ceux qui le désirent
00:59:22en lien avec les employeurs
00:59:23travailler certains jours
00:59:24qui aujourd'hui
00:59:25ne sont pas travaillés
00:59:26mais évidemment
00:59:26que ces jours
00:59:27doivent être absolument payés
00:59:28cela ne peut pas exister
00:59:30un monde
00:59:30où des jours fériés
00:59:31sont donnés gratuitement
00:59:33à l'employeur
00:59:34à la nation
00:59:35toute peine
00:59:36mérite salaire
00:59:36et donc tout travail
00:59:37mérite d'être payé
00:59:37Vous voyez qu'on peut
00:59:38vous mettre d'accord
00:59:38à quel gare
00:59:39Oui c'est ça
00:59:39c'est surtout que
00:59:40François Bayrou
00:59:41annonce
00:59:42on va dire
00:59:44la grêle
00:59:44et après vous dit
00:59:47donc en fait
00:59:47on revient en statu quo
00:59:48ces deux jours fériés
00:59:49aujourd'hui sont payés
00:59:50ils sont payés
00:59:51à ne pas travailler
00:59:52donc que ce soit
00:59:54la formule Bayrou
00:59:55vous voulez travailler
00:59:56sans être payé
00:59:57ou vous voulez travailler
00:59:58en étant payé
00:59:59de toute façon
00:59:59c'est de l'arnaque
01:00:00pour les gens
01:00:00qui aujourd'hui
01:00:01ont des jours fériés
01:00:02payés
01:00:03ne pas travailler
01:00:04et au final
01:00:05de toute façon
01:00:06donc à la fin
01:00:06ils présentent
01:00:07comme une sorte
01:00:07de victoire des gens
01:00:08le fait que
01:00:09on va pouvoir garder
01:00:11nos deux journées
01:00:11fériées travailler
01:00:12bon tout ça
01:00:12c'est de la blague
01:00:14c'est de la communication
01:00:15pour meubler
01:00:16un temps là
01:00:17qui nous sépare
01:00:18de la fin de ce mandat
01:00:19de cette législation
01:00:21de ce mandat
01:00:24du premier ministre
01:00:25donc lundi
01:00:27il y a vacances du pouvoir
01:00:28à Matignon
01:00:29la question est
01:00:30qui à Matignon
01:00:31et nous à gauche
01:00:32et nous
01:00:33et c'est très important
01:00:33de le souligner
01:00:34parce que tout ça
01:00:35on ne parle pas dans l'air
01:00:35nous à gauche
01:00:36nous sommes prêts
01:00:37à gouverner
01:00:38nous sommes prêts
01:00:38à gouverner ensemble
01:00:40la candidature
01:00:40d'Olivier Faure
01:00:41à Matignon
01:00:42vous pourriez la soutenir ?
01:00:43tout me va
01:00:44dans le nouveau
01:00:45franc populaire
01:00:45tout me va
01:00:46tout camarade
01:00:47du nouveau
01:00:47franc populaire
01:00:48qui serait désigné
01:00:50à Matignon
01:00:50me convient
01:00:51et je sais
01:00:53que sur les questions
01:00:54fiscales
01:00:54nous convergeons
01:00:55de façon
01:00:56très très importante
01:00:58d'abord nous avons
01:00:59un programme commun
01:00:59je rappelle
01:01:00c'est celui
01:01:00du nouveau
01:01:01franc populaire
01:01:02qui a été adoubé
01:01:02par 9 millions
01:01:03de personnes
01:01:04il y a un an
01:01:06il ne faut pas les effacer
01:01:07et en plus
01:01:08on vient de le dire
01:01:09depuis trois jours
01:01:09on a mis le débat public
01:01:10sur la fiscalité
01:01:11vous avez lu Nicolas Sarkozy
01:01:13ce matin
01:01:13qui dit
01:01:13il y aura forcément
01:01:14une dissolution
01:01:14il a raison ou pas ?
01:01:16ce qui est sûr
01:01:17c'est que de toute façon
01:01:17la situation politique
01:01:18ne pourrait être résolue
01:01:19qu'en 2027
01:01:20avec l'élection
01:01:20d'un nouveau président
01:01:22de la république
01:01:22une nouvelle élection
01:01:23présidentielle
01:01:24le problème aujourd'hui
01:01:25vient de quoi ?
01:01:25vient de l'élection
01:01:26de 2022
01:01:27qui n'a pas eu lieu
01:01:27qui a été totalement galvaudée
01:01:29par la guerre en Ukraine
01:01:29par l'absence de campagne
01:01:31de réélection
01:01:31une dissolution
01:01:32ne résoudra rien
01:01:32c'est ce qu'on voit
01:01:34dans les sondages
01:01:34il faut de la stabilité
01:01:36dans le pays
01:01:36il faut trouver un pacte
01:01:37une discussion
01:01:38au moins pour avoir
01:01:39quelque chose qui tient
01:01:40peu importe la couleur politique
01:01:41si c'est la gauche
01:01:42qui est au pouvoir
01:01:42nous on sera en opposition
01:01:43il y a des échéances
01:01:44il y a peut-être
01:01:44une dissolution
01:01:45et puis il y a des échéances
01:01:45aussi sociales
01:01:47avec notamment
01:01:48le mouvement
01:01:48bloquons tout
01:01:49qui se rapproche maintenant
01:01:51ça doit être dans
01:01:52une semaine
01:01:53jour pour jour
01:01:53Pauline Rovna
01:01:54vous nous avez rejoint
01:01:55parce qu'il y a une note
01:01:56des renseignements
01:01:57territoriaux
01:01:57que vous avez pu
01:01:58consulter
01:01:59et cette note
01:02:01est inquiétante
01:02:02sur la mobilisation
01:02:05qui se prépare
01:02:06et ce qui est intéressant
01:02:06c'est de regarder aussi
01:02:07région par région
01:02:08disons que la préoccupation
01:02:09est assez grande
01:02:10pour les services
01:02:10de renseignement
01:02:11avec des possibles
01:02:12actions violentes
01:02:13des opérations de sabotage
01:02:14et de blocage
01:02:15dans tout le pays
01:02:15et de manière générale
01:02:17ils talent sur une mobilisation
01:02:18de 100 000 personnes
01:02:18avec un état des lieux
01:02:20donc ce qu'ils expliquent
01:02:21c'est que la détermination
01:02:22des contestataires
01:02:22s'est renforcée
01:02:23après la perspective
01:02:24de cette démission
01:02:25et de la date
01:02:26du 8 septembre prochain
01:02:29c'est à dire lundi
01:02:30on parle de cortège
01:02:31de blocage
01:02:32d'opérations de sabotage
01:02:33et le point commun
01:02:34de toutes ces mobilisations
01:02:36c'est un militantisme
01:02:37anti-gouvernement
01:02:38et anti-président
01:02:40et on note
01:02:41disent-ils
01:02:42un basculement
01:02:44une bascule du mouvement
01:02:44vers l'extrême gauche
01:02:45sur certains territoires
01:02:46à l'appel des appels politiques
01:02:48qui ont été lancés
01:02:49ces derniers jours
01:02:49il y a une volonté
01:02:50de paralyser le pays
01:02:52avec des actions de blocage
01:02:53je le disais
01:02:53de sites ou d'empris stratégiques
01:02:55dans les transports
01:02:56dans l'énergie
01:02:57et dans l'industrie
01:02:58de défense
01:02:59et l'objectif c'est de porter
01:03:00la contestation
01:03:00sur tout le territoire
01:03:01avec des micro-actions locales
01:03:04alors où est-ce que ça
01:03:04pourrait se passer ?
01:03:05La Bretagne visiblement
01:03:06est un territoire
01:03:08disons
01:03:09de pointe
01:03:10et il y a des
01:03:12mobilisations
01:03:14qui s'organisent
01:03:15il y a aussi
01:03:15Toulouse, Montpellier
01:03:16Rennes, Nantes
01:03:17on pourrait en citer beaucoup
01:03:18en région parisienne
01:03:19la dynamique est assez marquée
01:03:20notamment
01:03:20à Montreuil
01:03:22et à Paris
01:03:23dans le 19ème
01:03:23donc il y a pour l'instant
01:03:24beaucoup de viralité
01:03:25beaucoup de déclarations
01:03:27d'intention
01:03:27sur les réseaux sociaux
01:03:28et on table
01:03:30sur un volume
01:03:30de 100 000 participants
01:03:32au moment où on se parle
01:03:33Et on vérifiera ça
01:03:34dans une semaine
01:03:35jour pour jour
01:03:36Merci beaucoup
01:03:37à nos débatteurs
01:03:39dans un instant
01:03:39l'aide médicale d'Etat
01:03:40toujours au cœur du débat
01:03:41à quel garer de l'eau
01:03:42désolé de vous le dire
01:03:43mais on a envie d'entendre
01:03:44la réaction du Rassemblement National
01:03:47Philippe Ballard
01:03:47le député RN
01:03:48sera avec nous
01:03:49pour dire ce qu'il pense
01:03:50de ses annonces
01:03:51du Premier ministre
01:03:52sur BFN TV
01:03:52il y a quelques heures
01:03:53maintenant
01:03:53et direction Marseille
01:03:58maintenant
01:03:58parce que le quartier
01:03:59de Belzins
01:04:00est encore sous le choc
01:04:01au lendemain
01:04:01d'une attaque au couteau
01:04:02qui a fait 5 blessés
01:04:03vous savez que l'assaillant
01:04:04a été tué par la police
01:04:05et on va entendre
01:04:06un témoin
01:04:07quelqu'un qui a assisté
01:04:08à l'épilogue
01:04:10à l'assaut
01:04:12des policiers
01:04:13au moment où l'assaillant
01:04:14s'est jeté vers eux
01:04:15après avoir blessé
01:04:165 personnes
01:04:17et le témoin
01:04:18que vous allez entendre
01:04:19a lui-même été blessé
01:04:19au moment où les policiers
01:04:21ont tiré légèrement blessé
01:04:22aux genoux écoutez
01:04:23en fait on est là
01:04:25et Monsieur
01:04:27il est juste là
01:04:28juste
01:04:28la truc
01:04:30en fait c'est la première
01:04:33je suis choqué
01:04:34et
01:04:35là hier aussi
01:04:36c'est
01:04:37c'est pas ça
01:04:38c'est pas ça
01:04:39c'est trop dur
01:04:40et
01:04:40oui c'est trop difficile
01:04:42c'est trop dur
01:04:43que s'est-il passé
01:04:45hier
01:04:46quelques heures après
01:04:47cette attaque au couteau
01:04:49le ministre de l'intérieur
01:04:50Bruno Rotaio
01:04:51est allé sur place
01:04:52il y a d'autres informations
01:04:52qui sont tombées
01:04:53depuis ce matin
01:04:54Boris Karlamov
01:04:55le procureur doit notamment
01:04:56s'exprimer cet après-midi
01:04:57il y a sans doute
01:04:58plein de précisions encore
01:04:58à donner sur cette affaire
01:04:59oui alors on en sait
01:05:00désormais un peu plus
01:05:01sur le profil
01:05:02de cet individu
01:05:03il était âgé de 35 ans
01:05:04de nationalité tunisienne
01:05:06en situation régulière
01:05:07sur notre territoire
01:05:08puisqu'il avait une carte
01:05:09de séjour
01:05:10qui devait se terminer
01:05:11en 2032
01:05:12connu défavorablement
01:05:14des services de police
01:05:15et de justice
01:05:16avec notamment
01:05:17plusieurs inscriptions
01:05:18au traitement
01:05:19des antécédents
01:05:20judiciaires
01:05:21pour notamment
01:05:21usage de stupéfiants
01:05:23propos antisémites
01:05:24violences
01:05:25et menaces
01:05:26il faisait l'objet
01:05:27depuis mars 2023
01:05:28d'un contrôle judiciaire
01:05:29décidé par
01:05:30une juge d'instruction
01:05:31de La Rochelle
01:05:32lui interdisant
01:05:33notamment
01:05:33de se rendre
01:05:34dans un quartier
01:05:34de cette même ville
01:05:35ou de sortir
01:05:36du territoire national
01:05:36de porter une arme
01:05:38selon les informations
01:05:39du service
01:05:40poli-justice
01:05:40de BFMTV
01:05:41le suspect
01:05:41était connu
01:05:43des services de renseignement
01:05:44il n'était pas identifié
01:05:45comme une personne radicalisée
01:05:46mais il était connu
01:05:46comme souffrant
01:05:47de troubles psychiatriques
01:05:49a noté que ce mois-ci
01:05:50le préfet de Lérault
01:05:52avait saisi
01:05:53l'autorité judiciaire
01:05:54pour signaler
01:05:55un certain nombre
01:05:56d'agissements
01:05:57et notamment
01:05:57des paroles antisémites
01:05:59proférées par ce même individu
01:06:01c'était devant
01:06:01une mosquée de sept
01:06:02juste à côté de Montpellier
01:06:03et d'autres précisions
01:06:04donc à venir
01:06:05cet après-midi
01:06:05conférence de presse
01:06:06à 17h
01:06:07on aura plus de détails
01:06:08avec le procureur
01:06:11de Marseille
01:06:11une affaire
01:06:12qui a pris
01:06:12un tour politique
01:06:13puisque François Bayrou
01:06:14était sur BFM TV
01:06:15ce matin
01:06:16et Apolline de Malherbe
01:06:17l'a interrogé
01:06:17sur cette affaire
01:06:18pour en savoir plus
01:06:19sur le statut
01:06:20justement
01:06:21de cet assaillant
01:06:22on a expliqué
01:06:23qu'il était en France
01:06:23de façon régulière
01:06:25mais selon le Premier ministre
01:06:26malgré tout
01:06:27il aurait fallu pouvoir
01:06:28l'expulser
01:06:28à cause de son passé judiciaire
01:06:29écoutez
01:06:29des gens qui sont atteints
01:06:32de troubles psychiatriques
01:06:33dans la société
01:06:34il y en a beaucoup
01:06:35et c'est très important
01:06:38de le mesurer
01:06:38et quand ils se livrent
01:06:40à des exactions
01:06:40et qu'ils sont étrangers
01:06:42et bien il faut les renvoyer
01:06:44quelqu'un qui ne respecte pas la loi
01:06:47et qui est dangereux
01:06:49pour ses semblables
01:06:49n'a pas sa place en France
01:06:51encore faut-il
01:06:51que son pays l'accepte
01:06:53et oui encore faut-il
01:06:54que son pays l'accepte
01:06:55ce qui n'est pas évident
01:06:56pour la Tunisie
01:06:57on le verra dans quelques instants
01:06:58d'abord Guillaume Daré
01:06:58ce discours assez ferme
01:07:02de François Bayrou
01:07:03ici il prend position
01:07:04en gros pour dire
01:07:04les étrangers
01:07:05même en situation régulière
01:07:07quand ils commettent
01:07:08des délits
01:07:10ou des crimes
01:07:10des délits d'un certain niveau
01:07:12ou des crimes
01:07:12il faut les expulser
01:07:13et ça c'est notable
01:07:14parce que François Bayrou
01:07:14en bon centriste
01:07:15n'est pas habitué
01:07:16effectivement à cette prise
01:07:17de position là
01:07:17il se range à une position
01:07:18qui est celle de Bruno Rotaillot
01:07:20qui est celle
01:07:20on l'a vu ces derniers temps
01:07:21aussi par exemple
01:07:22de Gérald Darmanin
01:07:23dans le contexte politique
01:07:24d'une chute annoncée
01:07:26pour lundi
01:07:26c'est pas anodin
01:07:28de ne pas y voir
01:07:29quand même
01:07:29un petit geste supplémentaire
01:07:31à destination de la droite
01:07:32et du RN
01:07:32François Clémenceau
01:07:34sur justement
01:07:35les renvois
01:07:36dans les pays d'origine
01:07:37on sait qu'il y a plein de problèmes
01:07:38sur ce qu'on appelle
01:07:39les laissés-passés consulaires
01:07:40avec l'Algérie
01:07:41sur les expulsions
01:07:42on le dit moins
01:07:43on en entend moins parler
01:07:43mais la Tunisie
01:07:45ça donne quoi ?
01:07:45ça marche mieux ou pas ?
01:07:46On n'a pas non plus
01:07:48d'excellentes relations
01:07:48avec la Tunisie
01:07:49bien meilleures qu'avec l'Algérie
01:07:50certes
01:07:50mais il n'empêche
01:07:51que sur cette question
01:07:52très spécifique
01:07:53des OQTF
01:07:54la Tunisie
01:07:55n'a pas un rendement
01:07:57de reprise
01:07:58de ses ressortissants
01:07:59lorsqu'ils sont expulsés
01:08:00de France
01:08:01faramineux
01:08:02et donc ça explique aussi
01:08:03les difficultés
01:08:04qu'évoque le Premier ministre
01:08:05encore faut-il
01:08:06que la Tunisie accepte
01:08:07C'est mieux que l'Algérie quand même ?
01:08:08Oui oui bien mieux
01:08:09en volume
01:08:10mais après
01:08:11il y a des relations difficiles
01:08:13avec la Tunisie
01:08:14avec le Maroc
01:08:15ça s'est beaucoup arrangé
01:08:16mais là il y a encore
01:08:17des difficultés
01:08:17On a su rapidement hier
01:08:19que ce Tunisien
01:08:21était en France
01:08:21dans une situation régulière
01:08:24et que le mobile apparemment
01:08:25n'était pas terroriste
01:08:26ou il a fallu attendre
01:08:27quelques heures
01:08:27Non on a eu rapidement
01:08:28l'information
01:08:29que visiblement
01:08:30tout partait d'une rixe
01:08:31dans un hôtel
01:08:33après nous avons eu
01:08:34des précisions
01:08:34notamment grâce à
01:08:35Nicolas Besson
01:08:36le procureur de Marseille
01:08:37qui s'est exprimé
01:08:37sur BFM TV
01:08:38où il a expliqué
01:08:39bien que cet individu
01:08:40avait été expulsé
01:08:41de cet hôtel
01:08:42pour des impayés
01:08:44de loyer
01:08:45visiblement
01:08:46c'est ça qu'il a mis
01:08:47dans un tel état
01:08:48puisqu'il est revenu
01:08:49dans ce même hôtel
01:08:49après avoir été expulsé
01:08:50il est monté
01:08:51dans sa chambre
01:08:53au premier étage
01:08:53il y avait alors
01:08:54son colocataire
01:08:55il commence à lui porter
01:08:55des premiers coups de couteau
01:08:56puis il redescend
01:08:58au rez-de-chaussée
01:08:59et là il tombe
01:08:59sur le gérant
01:09:00de cet hôtel
01:09:01même scénario
01:09:02il le poignarde
01:09:03à plusieurs reprises
01:09:04il sort de l'hôtel
01:09:05il y a le fils du gérant
01:09:06et là il se met
01:09:07à prendre en chasse
01:09:08carrément le fils
01:09:09de ce gérant
01:09:10toujours le même scénario
01:09:11à lui porter
01:09:11des coups de couteau
01:09:13oui mais voilà
01:09:13ça ne va pas s'arrêter là
01:09:14puisqu'il va se réfugier
01:09:15dans un kebab
01:09:16dans un snack
01:09:17toujours dans ce premier arrondissement
01:09:19et là également
01:09:19il va blesser
01:09:20deux autres personnes
01:09:22le procureur Nicolas Besson
01:09:23parlait d'un périple meurtrier
01:09:25à l'aveugle
01:09:26et gratuit
01:09:27et on aura donc
01:09:28davantage de précisions
01:09:29ce soir à 17h
01:09:29donc à l'occasion
01:09:30d'une nouvelle conférence de presse
01:09:31du procureur de la République de Marseille
01:09:32on va l'écouter avec attention
01:09:33évidemment
01:09:34Samia Ghali est avec nous
01:09:35la maire adjointe de Marseille
01:09:36elle aussi
01:09:37elle va écouter
01:09:37ce que va dire le procureur
01:09:39bonjour
01:09:40merci d'être en direct
01:09:41sur BFM TV
01:09:42on vient d'entendre
01:09:42Samia Ghali
01:09:43François Bayrou
01:09:44qui dit
01:09:44il aurait fallu expulser
01:09:46ce Tunisien
01:09:46parce qu'il avait déjà eu
01:09:47des mêlés avec la justice
01:09:48même s'il était en situation
01:09:49régulière
01:09:50on vient de l'entendre
01:09:51le Premier ministre
01:09:52est-ce que vous êtes d'accord
01:09:52avec ça ou pas ?
01:09:56écoutez
01:09:56je crois qu'il faut
01:09:57prendre son
01:09:58avoir son calme
01:09:59je veux bien que certains
01:10:00veulent allumer
01:10:01des contre-feux
01:10:02parce qu'ils n'assument pas
01:10:03leur situation actuelle
01:10:05il ne faut pas faire n'importe quoi
01:10:06et il ne faut pas dire n'importe quoi
01:10:08je crois qu'il faut laisser
01:10:09le procureur
01:10:10la justice
01:10:11faire son travail
01:10:11et son enquête
01:10:12on est face à une situation
01:10:14de quelqu'un
01:10:15qui malheureusement
01:10:17parce que
01:10:19non suivi psychiatriquement
01:10:21comme c'est beaucoup le cas
01:10:22malheureusement
01:10:23à Marseille
01:10:24et en France
01:10:24de gens qui ne sont plus suivis
01:10:26par des hôpitaux
01:10:27et des médecins psychiatriques
01:10:29et qui se retrouvent
01:10:30dans la nature
01:10:30avec des situations
01:10:32où ils ne gèrent pas
01:10:33leurs
01:10:34ne gèrent pas
01:10:36je dirais
01:10:37leurs maladies mentales
01:10:38et on se retrouve
01:10:39avec des gens
01:10:39qui risquent leur vie
01:10:40leur maladie mentale
01:10:41et on se retrouve
01:10:41avec des gens
01:10:42qui sont capables
01:10:42de passer à l'acte
01:10:43parce qu'incapables
01:10:44de se gérer
01:10:45donc de dire
01:10:46juste l'expulsion
01:10:47ou pas l'expulsion
01:10:48parce que c'est le moins la mode
01:10:49c'est ridicule
01:10:51et c'est même choquant
01:10:52de la façon
01:10:53quand vous avez
01:10:54des dirigeants français
01:10:55qui n'en sont que là
01:10:56voilà
01:10:56parce que c'est plus simple
01:10:57de dire
01:10:58on l'expulse
01:10:59oui et bien
01:10:59on l'expulse
01:11:00ok
01:11:00et on fait quoi
01:11:01des autres gens
01:11:01qui sont encore malades
01:11:02et qui ne sont pas suivis
01:11:03on en fait quoi de cela
01:11:04alors il y a quand même
01:11:05un débat plus large
01:11:07sur l'insécurité
01:11:07à Marseille
01:11:08Martine Vassal
01:11:08que vous connaissez bien
01:11:09qui n'est pas dans votre
01:11:10camp politique
01:11:10évidemment
01:11:11mais qui est la présidente
01:11:12de la métropole
01:11:12elle dit
01:11:13cette ville
01:11:13Marseille
01:11:13elle est défigurée
01:11:15par l'insécurité
01:11:16c'est vrai ou pas ?
01:11:17elle est défigurée
01:11:20par quoi ?
01:11:21l'insécurité
01:11:21mais je veux vous dire
01:11:25premièrement
01:11:27je pense que Martine Vassal
01:11:28devrait balayer
01:11:29devant sa porte
01:11:30elle est présidente
01:11:31d'une institution
01:11:32dans laquelle
01:11:33elle ne gère pas
01:11:34les mineurs isolés
01:11:36qui se retrouvent
01:11:36dans la rue
01:11:37et qui ne sont pas
01:11:38pris en charge
01:11:38par le département
01:11:39premièrement
01:11:40deuxièmement
01:11:41quant à Martine Vassal
01:11:42la question de l'insécurité
01:11:44qu'elle le sache
01:11:45ou pas peut-être
01:11:45mais peut-être
01:11:46ça fait partie des leçons
01:11:47qu'elle devrait apprendre
01:11:48c'est que
01:11:49ça revient
01:11:50tout simplement
01:11:51au service de l'État
01:11:51régalien
01:11:52c'est-à-dire
01:11:52l'insécurité
01:11:53c'est d'avoir
01:11:53le plus de policiers
01:11:54possible
01:11:55donc elle demande
01:11:56à son ami
01:11:56monsieur Rotaillot
01:11:57de nous fournir
01:11:58plus de policiers
01:11:59que nous n'en avons
01:12:00aujourd'hui
01:12:00qui ne sont
01:12:00en nombre insuffisant
01:12:02voilà ce que j'ai à lui dire
01:12:03donc qu'elle fasse le travail
01:12:04auprès de ses amis
01:12:05et on verra
01:12:06si elle a entendu
01:12:07le message
01:12:08dans les heures qui viennent
01:12:09elle réagira évidemment
01:12:09Martine Vassal
01:12:10merci beaucoup
01:12:11Samy Ghali
01:12:11pour avoir été en direct
01:12:13avec nous
01:12:13ces questions
01:12:14de la sécurité
01:12:15et de l'immigration
01:12:16elles seront également
01:12:17au programme
01:12:18dans quelques instants
01:12:19avec l'invité
01:12:20d'Arnaud Direct
01:12:20d'abord
01:12:21on va faire un petit détour
01:12:22par la Chine
01:12:23parce que c'est l'une des images
01:12:24très fortes évidemment
01:12:24de la nuit
01:12:26le défi des militaires
01:12:27impressionnant
01:12:28à Pékin
01:12:29sous les yeux
01:12:30du président
01:12:31Xi Jinping
01:12:32une image
01:12:33pour l'histoire
01:12:35Elisa Tranin
01:12:35vous n'avez regardé
01:12:36évidemment ce défilé
01:12:38et vous allez nous sélectionner
01:12:39les images les plus marquantes
01:12:40pour les éclaireurs
01:12:42vous avez repéré quoi exactement ?
01:12:43Alors Julien
01:12:44et bien tout d'abord
01:12:44l'image historique
01:12:46si on peut le dire
01:12:47comme ça ce sont ces trois dirigeants
01:12:49en train de se saluer
01:12:50sur un tapis rouge
01:12:51le président Xi Jinping
01:12:53et puis Vladimir Poutine
01:12:55président de la Russie
01:12:57et le président nord-coréen
01:12:59Kim Jong-un
01:13:01rien que la présence
01:13:02de ces deux dirigeants
01:13:04et bien c'est historique
01:13:05on les voit
01:13:06sur ces images
01:13:07s'avancer
01:13:08vers la place
01:13:09Tiananmen
01:13:10on sait
01:13:11que le dirigeant
01:13:12nord-coréen
01:13:13limite énormément
01:13:14les sorties
01:13:15hors de son pays
01:13:16et s'afficher
01:13:17comme ça
01:13:18dans un événement
01:13:19réunissant plus d'une vingtaine
01:13:20de dirigeants
01:13:21et bien c'est du jamais vu
01:13:22depuis son accession
01:13:23au pouvoir
01:13:24en 2011
01:13:25alors les trois hommes
01:13:26et d'autres chefs d'état
01:13:27triés sur le volet
01:13:29se sont installés
01:13:30en tribune
01:13:31le président chinois
01:13:32a passé en revue
01:13:33les troupes
01:13:34et puis quelques chants
01:13:35patriotiques plus tard
01:13:36et bien la parade militaire
01:13:38a commencé
01:13:3910 000 soldats
01:13:40qui ont défilé
01:13:41dans une chorégraphie
01:13:42impeccable
01:13:43et évidemment
01:13:45les derniers équipements
01:13:46de Pékin
01:13:47ont été présentés
01:13:49on va les voir
01:13:50dans un instant
01:13:51des drones sous-marins
01:13:53des nouveaux missiles
01:13:54anti-navires
01:13:55et puis la dernière version
01:13:57du colossal missile
01:13:59anti-balistique
01:14:00de la Chine
01:14:01capable de transporter
01:14:02des têtes nucléaires
01:14:04à n'importe quelle distance
01:14:06une centaine d'avions
01:14:07ont ensuite
01:14:08survolé l'avenue
01:14:10notamment des chasseurs
01:14:12furtifs J-35
01:14:13et des bombardiers
01:14:14H-6
01:14:16et puis les invités
01:14:17ont assisté
01:14:18au vol de drones
01:14:19de combat
01:14:20on imagine
01:14:21que ces images
01:14:22vont arriver
01:14:23un petit peu plus tard
01:14:24bref tout le savoir-faire chinois
01:14:25vous le voyez
01:14:26a été mis en avant
01:14:27parce que ce défilé
01:14:29c'est non seulement
01:14:29une vitrine
01:14:30mais c'est aussi
01:14:31une démonstration
01:14:32de force
01:14:33notamment face aux occidentaux
01:14:35en pleine période
01:14:36de tensions géopolitiques
01:14:38et de guerres commerciales
01:14:39le budget défense
01:14:41de la Chine
01:14:41officiellement
01:14:42c'est 210 milliards
01:14:44d'euros
01:14:45Julien
01:14:45finalement
01:14:46cela se résume
01:14:47peut-être
01:14:47à cette phrase
01:14:48prononcée par Xi Jinping
01:14:49cette nuit
01:14:50la renaissance
01:14:51de la nation chinoise
01:14:53est inarrêtable
01:14:54inarrêtable
01:14:54oui c'est vraiment
01:14:55le mot de la nuit
01:14:55merci beaucoup
01:14:56Elisa
01:14:575 cette année
01:14:58oui mais
01:14:59mais les américains
01:15:02c'est encore
01:15:02beaucoup plus
01:15:04900 milliards
01:15:04Romain Mielkarek
01:15:05vous nous avez
01:15:06Rochine
01:15:07on a mis les chiffres
01:15:08sur la table
01:15:09plus des américains
01:15:10250 ou 350
01:15:11pour les chinois
01:15:12on ne sait pas trop
01:15:13malgré tout
01:15:13est-ce que les chinois
01:15:14sont en train de rattraper
01:15:15les américains
01:15:15alors attention
01:15:16de ne pas trop
01:15:17comparer les budgets
01:15:18parce que
01:15:19la retraite
01:15:20d'un soldat américain
01:15:21n'est pas tout à fait
01:15:22la même que celle
01:15:22d'un soldat chinois
01:15:23ça ça rentre dans le budget global
01:15:25mais ça change tout
01:15:26prenons plutôt
01:15:27le nombre d'hommes
01:15:28l'armée chinoise
01:15:29c'est 2 millions
01:15:30de soldats professionnels
01:15:32donc ce n'est pas des conscrits
01:15:32ce n'est pas des réservistes
01:15:33c'est des soldats professionnels
01:15:34c'est 1 sur 10
01:15:35au monde
01:15:36et puis au-delà
01:15:37de la question des volumes
01:15:38qui sont aujourd'hui dantesques
01:15:39sur 10% des militaires
01:15:41dans le monde
01:15:42sont chinois
01:15:42professionnels
01:15:431 sur 10
01:15:44et donc sur cette question
01:15:45ensuite
01:15:46au-delà des volumes
01:15:47où clairement
01:15:48aujourd'hui
01:15:48les chinois
01:15:48ont rattrapé
01:15:49même dépassé
01:15:50les américains
01:15:50dans tout un tas
01:15:51de domaines
01:15:52il y a la question
01:15:52du qualitatif
01:15:53de ce qu'ils savent
01:15:54faire avec ça
01:15:55on était quelques journalistes
01:15:57ce matin
01:15:57de l'association
01:15:58des journalistes de défense
01:15:59à rencontrer
01:15:59le chef d'état-major
01:16:00de la marine française
01:16:01qui nous disait
01:16:02deux choses intéressantes
01:16:03la première
01:16:04c'est que
01:16:05les chinois
01:16:05aujourd'hui
01:16:06ne se contentent plus
01:16:07de copier
01:16:07que ce soit au niveau technique
01:16:08ou opérationnel
01:16:09ils innovent
01:16:10et donc par exemple
01:16:11là où sur tout un tas
01:16:12de process
01:16:13on est habitué
01:16:14à fonctionner
01:16:15avec les règles occidentales
01:16:16les chinois
01:16:17ils font un peu
01:16:18à leur sauce
01:16:18et ce que nous disait
01:16:19l'amiral Vaujour
01:16:19ce matin
01:16:20je le cite
01:16:20c'est que c'est décoiffant
01:16:21il donnait l'exemple
01:16:22d'une frégate
01:16:23qui a été interceptée
01:16:24par les chinois
01:16:25normalement
01:16:26ce qu'on fait
01:16:26c'est qu'on s'appelle
01:16:27à la radio
01:16:27on dit attention
01:16:28là vous êtes en train
01:16:29de rentrer dans nos eaux
01:16:29est-ce que vous pouvez
01:16:30changer d'itinéraire
01:16:31les chinois
01:16:32ils ont fait quoi
01:16:32ils ont mis leur bateau
01:16:33en travers du chemin
01:16:34et ils l'ont stoppé
01:16:35et donc ça
01:16:36ça veut dire
01:16:36que les occidentaux
01:16:37doivent s'adapter
01:16:38réagir à ça
01:16:39et deuxième point
01:16:40qui est intéressant
01:16:41il nous disait
01:16:41que de plus en plus
01:16:42on voit que les chinois
01:16:43sont capables
01:16:43d'aller opérer
01:16:44en haute mer
01:16:45de faire des choses
01:16:46qui techniquement
01:16:46sont beaucoup plus complexes
01:16:48et donc il y a deux domaines
01:16:49où les chinois
01:16:50n'ont pas encore
01:16:50tout à fait rattrapé
01:16:51les américains en particulier
01:16:52c'est le nombre
01:16:53de porte-avions
01:16:54ils en ont deux
01:16:55qui fonctionnent
01:16:56ils devraient en avoir
01:16:56bientôt trois
01:16:57puis quatre
01:16:57les américains
01:16:58en ont encore onze
01:16:59ça c'est un vrai gap capacitaire
01:17:01et puis il y a la question
01:17:02des sous-marins
01:17:02ou sous-marins nucléaires
01:17:04pardon
01:17:04les chinois en ont quasiment
01:17:06autant que les américains
01:17:07mais pas autant
01:17:07capables de lancer
01:17:08des armes nucléaires
01:17:09donc là c'est encore
01:17:09des leviers
01:17:10sur lesquels
01:17:11ils vont avoir
01:17:11du progrès à faire
01:17:12une chose que nous disait
01:17:14l'amiral
01:17:14qui est très intéressante
01:17:15il nous disait
01:17:15avec les chinois
01:17:17on n'a pas le droit
01:17:17d'être surpris
01:17:18ils disent
01:17:19ce qu'ils font
01:17:20et ils ont dit
01:17:21clairement
01:17:21en 2049
01:17:22deux choses
01:17:23un
01:17:23ils seront la première puissance
01:17:25militaire au monde
01:17:26et deux
01:17:26Taïwan sera réintégré
01:17:28dans la Chine
01:17:29effectivement
01:17:30il y a cette ombre
01:17:30de Taïwan
01:17:31qui plane
01:17:31et qui prend
01:17:32de plus en plus
01:17:33d'ampleur
01:17:33au-dessus
01:17:34de ce continent
01:17:36et de cette zone
01:17:37asie-pacifique
01:17:38merci beaucoup
01:17:39Romain Milcarrec
01:17:39pour ces précisions
01:17:40militaires passionnantes
01:17:42allez c'est l'heure
01:17:42maintenant
01:17:43de l'invité
01:17:43d'Arnaud Direct
01:17:44avec le député
01:17:48du Rassemblement National
01:17:49Philippe Ballard
01:17:49qui nous rejoint
01:17:50et qui a écouté
01:17:51évidemment
01:17:52François Bayrou
01:17:52ce matin
01:17:53sur BFM TV
01:17:54interrogé par
01:17:55Apolline de Malherbe
01:17:55notamment sur un sujet
01:17:56qui vous intéresse beaucoup
01:17:57Philippe Ballard
01:17:58bonjour
01:17:58qui est le sujet
01:17:59de l'aide médicale
01:18:00d'État
01:18:00écoutez
01:18:01lorsque vous demandez
01:18:04des efforts aux français
01:18:05il n'est pas possible
01:18:06que le sentiment
01:18:07que les français éprouvent
01:18:09c'est que eux
01:18:10doivent faire des efforts
01:18:11et les étrangers
01:18:12puisque
01:18:13aide médicale
01:18:15d'État
01:18:16c'est destiné
01:18:17aux étrangers
01:18:18il n'est pas possible
01:18:19que tout le monde
01:18:20n'y soit pas associé
01:18:21par exemple
01:18:22il y avait dans la liste
01:18:23des soins
01:18:24de la balnéothérapie
01:18:25c'est pas normal
01:18:27c'est pas raisonnable
01:18:28que le pays
01:18:31comment dirais-je
01:18:33avec libéralité
01:18:35et sûrement générosité
01:18:37ne prenne pas soin
01:18:38de l'équilibre
01:18:40que les français ressentent
01:18:42Alors on a mis
01:18:42François Bayrou
01:18:43faire un geste
01:18:44en votre direction
01:18:44en direction du Rassemblement National
01:18:46est-ce que cette main tendue
01:18:47vous la prenez
01:18:47et vous dites
01:18:48bravo monsieur le Premier ministre
01:18:49C'est trop peu
01:18:50et trop tard
01:18:51comme l'a dit Marine Le Pen
01:18:53hier à la sortie
01:18:54de son entrevue
01:18:54avec le Premier ministre
01:18:55déjà une remarque préalable
01:18:57parce que
01:18:58François Bayrou
01:18:59en fait
01:18:59je ne sais pas
01:19:00s'il le découvre aujourd'hui
01:19:01mais il s'offusque
01:19:02qu'il y ait des soins
01:19:03de rééducation
01:19:03en balnéothérapie
01:19:05dans le panier de soins
01:19:06qui est quand même
01:19:06très très large
01:19:07de l'AME
01:19:08nous ça fait
01:19:09de très très très
01:19:11très longues années
01:19:12que nous dénonçons cela
01:19:13et il n'y a pas
01:19:14que ça
01:19:14dans cette note
01:19:16qui a fuité
01:19:16qui a été envoyée
01:19:17à la Caisse
01:19:18à la Sécurité sociale
01:19:19de la part du gouvernement
01:19:20on nous dit
01:19:21alors on va être
01:19:22un peu plus strict
01:19:23pour les prothèses de hanche
01:19:24de genoux
01:19:25d'épaule
01:19:25pour les opérations
01:19:27pour l'obésité
01:19:28pour les lunettes
01:19:29pour les lentilles
01:19:29ça sera conditionné
01:19:31à 9 mois
01:19:31maintenant de présence
01:19:32dans l'AME
01:19:33alors déjà
01:19:34on envoie un message
01:19:35quand même
01:19:35qui consiste à dire
01:19:36restez dans l'illégalité
01:19:37patientez un peu
01:19:38et puis vous serez pris en charge
01:19:39mais toutes ces opérations
01:19:41il y a des dizaines
01:19:42de milliers de français
01:19:43qui ne les pratiquent pas
01:19:44par manque de moyens
01:19:45et parce qu'on est clandestin
01:19:46donc on ne paye pas d'impôts
01:19:47on ne paye pas de taxes
01:19:48on va y avoir droit
01:19:49et puis même
01:19:49dans le dispositif
01:19:50qui a été envoyé
01:19:51enfin on dit
01:19:51il va falloir une photographie
01:19:52pour les documents
01:19:53il n'y a même pas de photographie
01:19:55et on va tenir
01:19:56vous saluez cette avancée
01:19:57quand même
01:19:58c'est trop peu
01:19:58mais ce n'est pas
01:19:59à la hauteur de l'enjeu
01:20:00l'AME c'est un milliard
01:20:01de cent millions
01:20:01parce qu'on n'a même pas
01:20:02le chiffrage
01:20:03de ce qui a été annoncé
01:20:04vous le prenez
01:20:04comme un message politique
01:20:06il est en train
01:20:07de se noyer un petit peu
01:20:07et il essaie d'avoir
01:20:09un petit peu d'air
01:20:09de votre part
01:20:10on se dit
01:20:10il se moque de qui
01:20:12ou il provoque qui
01:20:13en fait
01:20:13qu'est-ce que vous demanderiez
01:20:15de plus
01:20:15est-ce qu'il faut supprimer
01:20:16les soins
01:20:17pour les sans-papiers
01:20:18François Bayrou
01:20:19a quand même fait
01:20:19un pas majeur
01:20:20nous on est pour
01:20:22remplacer l'AME
01:20:23par une aide médicale
01:20:25d'urgence
01:20:25il est évident
01:20:26qu'un clandestin
01:20:27qui fait une crise cardiaque
01:20:29sur un trottoir
01:20:29on ne va pas le laisser mourir
01:20:30bien sûr qu'il est pas en charge
01:20:31on traite les sans-papiers
01:20:32au dernier moment
01:20:33au risque que ça coûte
01:20:34plus cher à l'Etat
01:20:34oui mais avec nous
01:20:35si vous voulez
01:20:35il y aura beaucoup moins
01:20:36de clandestins
01:20:37parce qu'ils seront bloqués
01:20:38à la frontière
01:20:39la double frontière
01:20:39qu'on attend raillée
01:20:40quand Jordan Bardella
01:20:41a présenté
01:20:41ça coûterait combien
01:20:42en a élu par an ?
01:20:44ah bah ça c'est impossible
01:20:45à chiffrer
01:20:45ça sera sans doute
01:20:46beaucoup moins cher en tout cas
01:20:46ça coûterait plus cher
01:20:47ça coûterait plus cher
01:20:48d'avoir quelqu'un en réanimation
01:20:49ça sera surtout un signal
01:20:50d'envoyer
01:20:50regardez moi je disais
01:20:51on a le bulletin quotidien
01:20:53en tant que député
01:20:54c'est pas nous qui le faisons
01:20:55mais il était rapporté
01:20:57les chiffres de l'Allemagne
01:20:58qui a considérablement
01:20:59durci sa politique migratoire
01:21:00et sa politique de demande d'asile
01:21:02moins 60%
01:21:03sur les demandes d'asile
01:21:04déposées depuis le 1er janvier
01:21:06donc ça sera un signal
01:21:07d'envoyer
01:21:08alors que les ministres
01:21:09sont en train de sortir
01:21:10du conseil des ministres
01:21:11qui pourrait bien être
01:21:11le dernier conseil des ministres
01:21:12de François Bayreau
01:21:13en cas de chute lundi
01:21:15on a aperçu sauf erreur
01:21:16le ministre des armées
01:21:17c'est le ministre
01:21:18de la fonction publique ici
01:21:19Laurent-Marc Angélie
01:21:20qui était notre invité hier
01:21:22exactement
01:21:23et qui nous a dit
01:21:24qu'il n'avait pas d'effet
01:21:25ses cartons
01:21:25depuis qu'il était arrivé
01:21:26vous vous en souvenez
01:21:27il est peut-être en train
01:21:28de les déménager
01:21:29Sébastien Le Tornu
01:21:30ici le ministre des armées
01:21:33qui redescend
01:21:34on ne sait pas
01:21:34si François Bayreau
01:21:36a pu s'exprimer
01:21:36de façon un petit peu solennelle
01:21:38en ce moment
01:21:38un petit peu particulier
01:21:39François Bayreau
01:21:40on va l'écouter
01:21:41tire justement
01:21:41sur une autre thématique
01:21:43Manuel Valls ici
01:21:44qui sort
01:21:44sur laquelle il était
01:21:45très attendu
01:21:46qui sont les jours fériés
01:21:47Je suis ouvert
01:21:49à ce que nous trouvions
01:21:50une organisation
01:21:52qui permette
01:21:53d'obtenir les mêmes buts
01:21:54sans avoir les inconvénients
01:21:56à supposer
01:21:57que ces inconvénients
01:21:58soient majeurs
01:21:59comme un certain nombre
01:22:00de gens le pensent
01:22:01ou le disent
01:22:01Alors c'est vrai
01:22:03Philippe Ballard
01:22:03qu'on attendait un message
01:22:04un peu plus marqué
01:22:05ce matin de la part
01:22:06du Premier ministre
01:22:07on pensait
01:22:08qu'il allait annoncer
01:22:09le retour là-dessus
01:22:09il ne l'a pas vraiment fait
01:22:10mais l'option
01:22:11enfin la porte
01:22:12est ouverte
01:22:13là aussi trop peu
01:22:13trop tard ?
01:22:14Bah oui
01:22:15franchement
01:22:16c'est pas à la hauteur
01:22:16l'enjeu
01:22:16c'était un vrai chiffon rouge
01:22:18comme l'on dit
01:22:18ces deux jours
01:22:19fériés
01:22:20oui il faut faire des économies
01:22:21mais tout le plan
01:22:22qu'a présenté
01:22:23François Bayrou
01:22:24le 15 juillet
01:22:25qui est toujours d'actualité
01:22:25d'ailleurs
01:22:26parce qu'il avait dit
01:22:26après le 15 juillet
01:22:27on va discuter
01:22:28quand on rembobine le film
01:22:30c'est du grand n'importe quoi
01:22:31mais il faut faire des économies
01:22:33le plan qu'il présente
01:22:34il n'y a pas d'économie structurelle
01:22:35par exemple
01:22:36oui il faut faire
01:22:3640 milliards d'euros d'économies
01:22:38on est tout à fait d'accord
01:22:39mais avec nos solutions
01:22:41on parlait de l'immigration
01:22:42tout à l'heure
01:22:4218 milliards par exemple
01:22:43si on réserve
01:22:44les allocations non contributives
01:22:47notamment
01:22:47à 5 ans
01:22:48de cotisation
01:22:49parce qu'on aura travaillé
01:22:515 ans en France
01:22:52l'allocation familiale
01:22:54au moins
01:22:54un parent français
01:22:55tout ça
01:22:56c'est la moitié déjà
01:22:56du chemin
01:22:57il y a notre contribution
01:22:58au budget
01:22:58de l'Union Européenne
01:23:00où là
01:23:00le Premier ministre
01:23:01mais c'est complètement
01:23:02alors je ne sais pas
01:23:03s'il l'a fait sciemment
01:23:04ou par manque d'informations
01:23:05mais non on ne touche pas plus
01:23:07de l'Union Européenne
01:23:08qu'on ne verse
01:23:09c'est juste l'inverse
01:23:09on est contributeur net
01:23:11à hauteur de 12 ou 13 milliards d'euros
01:23:13ce qu'on a dans les années
01:23:13Guillaume Darat
01:23:14au-delà de l'AME
01:23:14quelles sont les demandes
01:23:15que vous pourriez avoir
01:23:16sur le plan budgétaire
01:23:18pour François Bayron
01:23:19on le disait à l'époque
01:23:19de Michel Barnier
01:23:20vous aviez fait
01:23:20une liste de courses
01:23:21vous aviez dit
01:23:22il y a la question de l'énergie
01:23:22il y a la question
01:23:23de l'indexation
01:23:25des pensions de retraite
01:23:26sur l'inflation
01:23:26quelles seraient vos exigences
01:23:28pourquoi ne pas d'avoir
01:23:29mis ces exigences
01:23:30sur la table
01:23:31et dire
01:23:31on jugera au moment du budget
01:23:33mais c'est la lettre
01:23:34qu'a envoyée Marine Le Pen
01:23:36le 25 juillet
01:23:37il y a tout dedans
01:23:38enfin elle fait 3 pages et demi
01:23:39relisez-la
01:23:39il y a toutes nos propositions
01:23:41en matière d'immigration
01:23:42encore une fois
01:23:42notre contribution au budget
01:23:43de l'Union Européenne
01:23:44cette lude
01:23:45qui commence timidement
01:23:46sur la fraude fiscale
01:23:47la fraude sociale
01:23:48toutes ces énergies intermittentes
01:23:50qui sont un poignon dingue
01:23:51il y a eu des ouvertures
01:23:52ce matin quand même
01:23:53pourquoi ne pas dire
01:23:54ok très bien
01:23:55discutons
01:23:56alors qu'Éric Lombard
01:23:57ici est en train de descendre
01:23:58avec Amélie de Monchalin
01:23:59discutons avec Éric Lombard
01:24:01discutons avec Amélie de Monchalin
01:24:02plutôt que de faire tomber
01:24:04ce gouvernement
01:24:04écoutez
01:24:05moi j'ai écouté Éric Ciotti
01:24:06ce matin
01:24:06qui était invité
01:24:07d'une matinale
01:24:07qui disait
01:24:08on a été reçu
01:24:08donc nos alliés de l'IDR
01:24:10par justement
01:24:11notamment M. Lombard
01:24:12et nos alliés Ciotti
01:24:14ont les mêmes propositions
01:24:15que nous en matière d'immigration
01:24:16et M. Lombard lui a dit
01:24:17non ça
01:24:18c'est pas possible
01:24:19notre idéologie
01:24:20ne nous permet pas de le faire
01:24:21mais rien ne vous enclècherait
01:24:22de faire tomber ce gouvernement
01:24:23à l'automne
01:24:25au moment du débat budgétaire
01:24:26mais honnêtement
01:24:26enfin
01:24:27encore une fois
01:24:28en bas mille de films
01:24:28fin juin
01:24:29début juillet
01:24:30vous avez des ministres
01:24:31qui s'expriment
01:24:31ça part dans tous les sens
01:24:33le 15 juillet
01:24:34François Bayrou fait ses annonces
01:24:35et il dit
01:24:36on va commencer à discuter
01:24:37et après plus rien
01:24:38il y a la lettre de Marine Le Pen
01:24:39le 25 juillet
01:24:40vous êtes parti en vacances
01:24:40il paraît
01:24:41bon
01:24:43doit-on rectifier encore
01:24:45cette fake news
01:24:45qui a circulé
01:24:46et puis donc
01:24:47il y a cette conférence de presse
01:24:48fin août
01:24:48du premier ministre
01:24:49qui dit bon
01:24:49j'organise un vote de confiance
01:24:51mais pour faire prendre conscience
01:24:52aux gens qu'il y a
01:24:54trop de dettes
01:24:543 400 milliards d'euros
01:24:55dont 1 200 pour
01:24:56Emmanuel Macron
01:24:58mais tout le monde
01:24:58à part LFI sans doute
01:24:59tout le monde est d'accord
01:25:00pour dire
01:25:00oui il y a trop de dettes
01:25:01on est au précipice
01:25:02François Clémenceau
01:25:03je m'interroge
01:25:05sur le mot patriotisme
01:25:07qui est souvent
01:25:08dans la bouche des dirigeants
01:25:09du Rassemblement National
01:25:10et parfois juste toujours
01:25:11est-ce que
01:25:12lorsqu'il y a une telle crise
01:25:13internationale
01:25:14et jusqu'à nos portes
01:25:15et une telle crise
01:25:16politique intérieure
01:25:17est-ce que le patriotisme
01:25:18ça n'est pas
01:25:19travaillons tous ensemble
01:25:22pas uniquement certains
01:25:23tous ensemble
01:25:24pour trouver
01:25:24la moins pire des solutions
01:25:26mais pour faire quoi ?
01:25:28parce que vous avez diffusé
01:25:29là juste avant
01:25:29notre interview
01:25:30ces images
01:25:31c'est impressionnant
01:25:31de Pékin
01:25:32le numéro 1 chinois
01:25:35russe et nord-coréen
01:25:36et puis alors
01:25:3710 000 soldats
01:25:38enfin bon
01:25:38il y a tout là
01:25:39effectivement
01:25:39mais pardon
01:25:41vous vous souvenez aussi
01:25:42de ces images
01:25:43où vous avez
01:25:43Emmanuel Macron
01:25:45le chancelier allemand
01:25:47Mme von der Leyen
01:25:48dans le bureau
01:25:49et d'autres
01:25:50Mme Mélanie
01:25:51dans le bureau
01:25:52de la Maison-Blanche
01:25:53enfin pardon
01:25:55mais pour faire quoi
01:25:56à l'arrivée
01:25:57au niveau
01:25:58enfin on va dire quoi
01:25:59en France
01:26:00à l'Assemblée Nationale
01:26:01on est patriote
01:26:02il y a la guerre en Europe
01:26:04oui c'est incontestable
01:26:04il y a ces images
01:26:05qui nous proviennent
01:26:06de Chine
01:26:07mais enfin je pense
01:26:08qu'il y a quand même
01:26:09une conscience nationale
01:26:10on augmente le budget
01:26:10de la défense
01:26:11ça a toujours été
01:26:12une priorité
01:26:13c'est du consensus minimal
01:26:14pour que la droite
01:26:16la gauche
01:26:16le centre
01:26:17puissent trouver au minimum
01:26:18la solution
01:26:19qui permettent
01:26:19de voter le budget
01:26:20sans avoir à passer
01:26:22par une dissolution
01:26:23ou la démission
01:26:24du Premier ministre
01:26:24mais ce budget est mauvais
01:26:26donc notre responsabilité
01:26:27à l'arranger
01:26:28notre
01:26:29bah oui d'accord
01:26:29mais enfin
01:26:30quand toutes les portes
01:26:31se referment
01:26:31et qu'il n'y a aucune ouverture
01:26:32c'est un petit peu compliqué
01:26:34quand même
01:26:34alors que François Bayreau
01:26:35pardon je vous interromps
01:26:36parce que François Bayreau
01:26:37est en train de sortir
01:26:37on voit qu'il est en grande discussion
01:26:38avec le ministre
01:26:39des affaires étrangères
01:26:40justement
01:26:41Jean-Noël Barraud
01:26:43ils sont peut-être en train
01:26:43de parler de la Chine
01:26:44ils sont peut-être en train
01:26:45de parler de l'après
01:26:45de la guerre en Ukraine
01:26:46oui parce que
01:26:47le président Zelensky
01:26:48arrive ce soir
01:26:49arrive dans quelques heures
01:26:50maintenant
01:26:50mais bon François Bayreau
01:26:52s'il parle indice
01:26:53c'est pas lui qui va gérer
01:26:54évidemment ces questions
01:26:55et c'est plutôt
01:26:55le domaine réservé
01:26:56du président de la République
01:26:57cette image elle est importante
01:26:58parce que c'est peut-être
01:26:59la dernière fois
01:27:00qu'on voit François Bayreau
01:27:01Guillaume dans cet exercice
01:27:03en tant que Premier ministre
01:27:05qui sort à la sortie
01:27:06du Conseil des ministres
01:27:07il dure un petit peu le plaisir
01:27:08si j'ose dire devant les caméras
01:27:09il a continué de dire ce matin
01:27:10qu'il n'était pas défait
01:27:11il s'il y a quelques jours
01:27:12il avait dit qu'il se battrait
01:27:13comme un chien
01:27:14il lui reste quelques jours
01:27:15d'ailleurs on sait
01:27:16qu'il va multiplier
01:27:17continuer de multiplier
01:27:18les interventions médiatiques
01:27:19mais il faudra donner un peu
01:27:20du grain à moudre
01:27:21et davantage aux oppositions
01:27:22parce que ce matin
01:27:23il est encore effectivement
01:27:24beaucoup sur le constat
01:27:25même s'il y a quelques ouvertures
01:27:27et François Bayreau
01:27:28qui descend effectivement
01:27:29peut-être
01:27:29les marches de l'Elysée
01:27:31en tant que Premier ministre
01:27:32en tout cas
01:27:32peut-être
01:27:33restons prudents
01:27:34même si les pronostics
01:27:36sont
01:27:36balance en tout cas
01:27:38du côté d'une chute
01:27:39quel est votre point de vue
01:27:40Philippe Ballard
01:27:41il y a un peut-être
01:27:42ou il n'y a pas de peut-être
01:27:43sur le fait que ce soit
01:27:44la dernière fois
01:27:45qu'il dévise en tant que Premier ministre
01:27:47je pense que le 9 septembre
01:27:48François Bayreau
01:27:49sera dans son nouveau bureau
01:27:50de la mairie de Pau
01:27:51rénové pour 40 000 euros
01:27:52oui
01:27:53qui ne sera plus à Matignon
01:27:55enfin il ne fait rien non plus
01:27:56pour arranger les choses
01:27:57le miracle n'a pas eu lieu
01:27:58comme disait Jordan Bardella
01:27:59à sa sortie de son entretien
01:28:02avec François Bayreau hier
01:28:03parce que vous voterez
01:28:04vous lundi
01:28:05contre
01:28:06ce vote de confiance
01:28:07surtout à quelqu'un qui ment
01:28:09c'est pas
01:28:10enfin il ment
01:28:11encore une fois
01:28:12on n'a toujours pas compris
01:28:13s'il ne connaissait pas
01:28:14les dossiers
01:28:14ou sciemment
01:28:16sur notre contribution
01:28:16par exemple au budget
01:28:17de l'Union Européenne
01:28:18en disant qu'on est parti
01:28:19en vacances
01:28:19il y a un problème
01:28:20alors non pas de personne
01:28:22c'est pas un dominème
01:28:23mais enfin quand même
01:28:24il y a un problème de confiance
01:28:25et on aimerait bien savoir
01:28:26ce qu'il s'est dit
01:28:27il se parle en général
01:28:28le président et le premier ministre
01:28:29Guillaume Derret
01:28:29juste avant
01:28:30oui il y a un entretien
01:28:31normalement entre les deux hommes
01:28:32juste avant
01:28:33et souvent à l'issue
01:28:34avant que la porte-parole
01:28:35du gouvernement
01:28:35prenne la parole
01:28:36lors du point presse
01:28:37à l'issue du conseil des ministres
01:28:39du conseil des ministres
01:28:39il y a une sorte de calage
01:28:40qui se fait
01:28:41parfois même avec le secrétaire général
01:28:42de l'Elysée
01:28:43pour savoir les termes
01:28:44qui seront employés
01:28:45politiquement
01:28:46mais aussi économiquement
01:28:47je parle sous le contrôle de Lucie
01:28:48parce que ça peut aussi
01:28:50faire décrocher les marchés
01:28:50sur un mot qui est mal prononcé
01:28:51ou le mauvais mot choisit
01:28:52c'est vrai
01:28:53les taux d'intérêt s'envolent
01:28:54et on avait des rétropédalages
01:28:55post-conseil des ministres
01:28:56post-prise de parole
01:28:57oui c'est déjà arrivé
01:28:58on verra ce que dit Sophie Prima
01:28:59à la porte-parole du gouvernement
01:29:00tout à l'heure
01:29:01vous l'entendrez évidemment
01:29:01sur BFM TV
01:29:02tout de suite
01:29:03Roselyne Dubois
01:29:04Christophe Delay
01:29:04nous on se retrouve demain
01:29:05salut
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