- il y a 5 mois
Avec Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier, président de Montpellier Méditerranée Métropole
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NewsTranscription
00:00Il est 8h30 sur Sud Radio, c'est l'heure de notre invité politique. Bonjour à vous Mickaël Delafosse.
00:09Bonjour.
00:10Merci d'être en direct sur Sud Radio. Je rappelle, vous êtes le maire socialiste de Montpellier, président de la métropole.
00:18Mickaël Delafosse, j'ai envie de vous poser la question tout de suite, sans détour.
00:21Le Conseil constitutionnel qui censure les dispositions de la loi Duplon autorisant la réintroduction de l'acétamipride,
00:28c'est-à-dire, grosso modo, ce pesticide disparaît. Vous approuvez la décision ?
00:34Oui, c'est une bonne nouvelle. Une pétition de plus de 2 millions de citoyens avait été signée.
00:41Et puis, il y a eu la prise de parole de l'Ordre national des médecins, de la Ligue contre le cancer.
00:46Et donc, c'est une victoire pour la santé environnementale.
00:51Bien sûr qu'il faut soutenir nos agriculteurs, mais ça ne peut pas être au détriment de la santé publique,
00:58du risque de cancer. Et donc, je salue la décision du Conseil constitutionnel
01:03qui a été obtenue grâce aux parlementaires qui l'ont saisi.
01:08Vous avez entendu, peut-être, cet agriculteur du Pas-de-Calais qui vous précédait,
01:13qui s'étonnait de cette décision prise après cette pétition de plus de 2 millions de signataires,
01:18Michael Delafosse. Moi, je vous pose la question sans détour. Est-ce que, d'après vous, ça a été dit et écrit,
01:24est-ce que Richard Ferrand, le président du Conseil, très penche d'Emmanuel Macron,
01:28ferait un petit peu de la politique, quand même ? Ou est-ce que le juge suprême est déconnecté de la réalité, de l'opinion ?
01:35Je pense qu'il ne faut pas mettre en doute le Conseil constitutionnel.
01:41Les membres sont nommés trois par le président de la République, trois par le président de l'Assemblée,
01:45trois par le président du Sénat.
01:49Le président Chirac, à l'époque, a fait inscrire la Charte de l'environnement dans la Constitution.
01:54C'est sur cette base-là que la décision a été prise.
01:59Et donc, je crois que ça a été jugé en droit.
02:04Et mettre la suspicion sur le Conseil constitutionnel, ce n'est pas une bonne chose.
02:08En tout cas, cette censure de l'article 2 de la loi Duplomb est une bonne nouvelle pour la santé environnementale.
02:14Moi, je rappelle les prises de position, la Ligue contre le cancer, l'ordre national des médecins,
02:20et qu'aujourd'hui, notre modèle agricole doit évoluer en protégeant,
02:25et c'est l'intérêt même des agriculteurs, la santé publique, notre environnement.
02:30Alors, là-dessus, Mickaël Delafosse, de passer à notre sujet quand même,
02:34l'acétamipril est quand même autorisé au sein de l'Union Européenne,
02:37jusqu'en vous le savez, en 2033.
02:38Et l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, c'est l'EFSA,
02:43elle parle d'incertitude majeure de la science quant à la neurotoxicité développementale
02:49de ce pesticide.
02:51En clair, les études, peut-être, seraient insuffisantes ou pas assez documentées.
02:56Au fond, l'opposition à ce pesticide, qui est très audible,
03:00elle se fonde sur quoi, au juste ?
03:02Qui est scientifique dans l'histoire ?
03:05Précisément, parce qu'il n'y a pas de position catégorique.
03:10Il doit y avoir un principe de précaution.
03:12Et la prise de parole de l'ordre national des médecins
03:15et la lutte contre le cancer est quand même un signal qu'il nous faut savoir entendre.
03:20Et puis, notre ministre de l'Agriculture, notre gouvernement,
03:25doit plaider au niveau européen pour faire des progrès en matière de santé environnementale.
03:31Parce qu'il ne peut pas y avoir de distorsion de concurrence.
03:33En tout cas, aujourd'hui, avec la censure de l'article 2,
03:37nous savons que si nous achetons des betteraves,
03:41des noisettes produites en France,
03:44elles ne seront pas exposées à ces pesticides.
03:47Et donc, c'est ça, notre progrès.
03:49La santé environnementale...
03:51Sauf que les agriculteurs et producteurs de ce que vous évoquez,
03:53notamment les betteraves, disent
03:53on n'est pas sûr de pouvoir les produire
03:55si on n'a pas ce qu'il faut pour lutter contre les parasites, quand même.
03:58C'est ce qu'ils disent.
03:59Écoutez-moi, j'ai l'immense honneur d'être le maire de Montpellier,
04:03qui est une ville où la recherche en agronomie est de niveau mondial.
04:07Et de nombreux chercheurs travaillent à trouver des solutions
04:09pour justement préserver les productions agricoles.
04:13Et je pense que ma conviction profonde,
04:16c'est qu'on ne peut pas avoir un recours facile à des pesticides
04:19sur lesquels il existe des suspicions sur la santé publique.
04:22Parce que que se passe-t-il après ?
04:24Après, c'est une augmentation du nombre de cancers.
04:27Ce sont des dépenses d'assurance maladie pour prendre en charge.
04:31Ce sont des drames familiaux.
04:32Donc moi, j'invite aujourd'hui notre monde agricole
04:36à conduire sa transition.
04:38Et beaucoup d'agriculteurs sont engagés dans ce mouvement.
04:42Et c'est celui-là qui doit être encouragé.
04:45La santé publique, la protection de notre biodiversité
04:49sont des enjeux majeurs.
04:51Michael Delafosse, vous parlez de logiciels de changement,
04:54de façon d'aborder au fond le développement de ce pays.
04:58Vous voyez ce qui s'est passé à une centaine de kilomètres de chez vous,
05:00le massif des Corbières.
05:01Il y a eu la visite de terrain de François Bayrou et ses ministres.
05:05Il faut repenser l'aménagement du territoire,
05:07a dit le Premier ministre.
05:09Comment est-ce qu'on fait pour investir,
05:11pour changer tout ça,
05:11avec un plan d'économie qui arrive à près de 44 milliards d'euros ?
05:17Est-ce qu'il n'y a pas une injonction contradictoire dans ce qui est dit ?
05:20Avant de vous répondre,
05:22je voudrais exprimer ma solidarité à tous les habitants de l'autre
05:26qui ont été très durement éprouvés par ce feu de forêt,
05:30qui est l'un des plus importants que notre pays ait connu.
05:33Effectivement, il y a une injonction contradictoire.
05:35On demande aux collectivités locales de faire 5 milliards d'euros d'économie.
05:41Et pourtant, ce sont les départements qui financent les SDIS,
05:45les services de protection incendie.
05:47Ce sont les métropoles comme celle de Montpellier qui financent les SDIS.
05:50Et aujourd'hui, nous devons renforcer nos moyens pour nous protéger.
05:55Et donc, attention, si bien sûr il faut redresser les comptes publics,
06:00attention de ne pas faire des coupes qui rendent impossibles les moyens
06:04d'assurer le bon fonctionnement du pays
06:06et surtout la protection de nos concitoyens et de nos espaces.
06:11Et aujourd'hui, on le voit bien,
06:13il ne faut pas faire de reniement sur les budgets en faveur de la transition écologique.
06:17Le Premier ministre lui-même a parlé de conséquences du changement climatique.
06:21Donc, il faut contribuer à réduire nos émissions de CO2 d'une part.
06:25Et d'autre part, il ne faut pas faiblir dans nos moyens pour nous protéger.
06:30Et je crois que tout le monde mesure la regrettable décision d'avoir ajourné,
06:34s'inédier l'acquisition de Canadair l'an passé.
06:37Vous pensez que c'est une faute, ça ?
06:39Je pense que c'est un mauvais choix et que c'est un choix aveugle.
06:42Nous savons que nous allons avoir besoin de plus de moyens pour nos pompiers,
06:48pour pouvoir protéger, parce que nous savons que notre pays va être plus vulnérable encore aux feux de forêt.
06:54Je veux le dire aussi, feux de forêt qui parfois sont déclenchés par des actes complètement irresponsables
07:01de gens qui, dans un sentiment de toute puissance, jettent un mégot par les fenêtres.
07:06Vous savez, quand vous êtes à Montpellier, quand vous habitez le Languedoc-Roussillon,
07:10vous savez combien ce risque peut exister.
07:13Mais il ne faut pas négliger dans nos moyens en termes de protection.
07:16Donc affaiblir les collectivités locales, c'est affaiblir nos SDIS,
07:21affaiblir, faire des coupes franches de manière aveugle,
07:25c'est prendre le risque de fragiliser nos protections.
07:28Michael Delafosse, parenthèse, puisque vous parlez du budget,
07:31vous allez, quand je dis vous, c'est le Parti Socialiste,
07:33va censurer François Bayrou à l'automne, au moment de ce budget ?
07:37Écoutez, les discussions vont commencer, mais si la copie reste en l'état,
07:43nous irons à la censure, car le budget n'est pas un budget juste.
07:49Personne ne nie qu'il faut participer au redressement des comptes publics.
07:53Mais quand vous voyez qu'on va supprimer l'aide à la pratique du sport pour les 6-13 ans,
08:00le monde sportif est en aimant là-dessus, un an après les Jeux.
08:06Mais enfin, la pratique du sport, c'est un facteur de santé, de cohésion sociale.
08:11Souvent, les bénévoles, ils participent à la prévention de la délinquance,
08:15ils jouent un rôle essentiel.
08:16Donc, il va y avoir des discussions,
08:19mais telle que la copie est présentée,
08:22ça ne peut pas rester en l'état.
08:24Donc, ça ne bouge pas.
08:26Voilà.
08:27Évidemment.
08:28Michael Delafosse, tout à fait autre chose à présent.
08:30Vous êtes le maire de Montpellier, de la métropole.
08:33Il y a la montée en puissance du narcotrafic.
08:35Vous l'évoquez sur les réseaux sociaux, sur votre compte, régulièrement sur X.
08:39Franchement, quand on voit le point de deal à Saint-Paul,
08:42dans le quartier de la Mosson, tout le monde connaît ça.
08:44Il est toujours là.
08:45Il y a une forme d'impuissance publique.
08:48Vous êtes sans doute désarmé face au deal, au trafic.
08:51D'abord, il ne faut pas se résoudre.
08:55Il faut lutter contre le narcotrafic, pied à pied.
08:58Pour ma part, j'ai recruté davantage d'effectifs de la police municipale.
09:02J'ai recruté une brigade du logement social
09:04pour contribuer aux côtés de la police nationale
09:06à lutter contre les points de deal.
09:08Pour ma part, quand un dealer est condamné
09:11et habite un logement social,
09:13nous procédons à son expulsion.
09:15Je mène une lutte sans relâche comme maire
09:17contre les commerces qui blanchissent l'argent de la drogue,
09:22avec des fermetures administratives en lien avec le préfet,
09:26les rachats et les destructions de ces cellules commerciales
09:29qui sont complètement dévoyées.
09:31Donc, on peut et on doit lutter.
09:34Parce que le narcotrafic, c'est un danger pour notre société
09:37et sa cohésion sociale.
09:39Vous ne baissez pas les bras.
09:40Il y a une nouvelle loi.
09:41Vous ne baissez pas les bras.
09:42C'est ce que vous nous dites.
09:43Il ne faut surtout pas baisser les bras.
09:46Il faut être résolu.
09:47Et moi, je souhaite d'ailleurs que dans le prochain budget,
09:49les moyens alloués à la justice, au service d'enquête,
09:53contre les réseaux du blanchiment,
09:55contre ces puissants réseaux du narcotrafic,
09:58soient beaucoup plus importants.
10:00Car si une loi a été votée, et c'était une bonne chose,
10:03une loi de consensus,
10:04eh bien, il faut aujourd'hui des moyens
10:06pour agir face à ce phénomène.
10:09Et en tout cas, j'appelle à la mobilisation de tous et de toutes.
10:12Et les maires ont un rôle à jouer.
10:14Et je pense que nous devons absolument mesurer
10:17que le narcotrafic est un des défis
10:20qui menacent la cohésion de la société.
10:23Et une urgence, j'imagine.
10:24C'est ce que vous nous dites, Michael Delafosse.
10:26C'est l'un des grands sujets également,
10:28aujourd'hui, qui divise la communauté nationale.
10:30Le conflit israélo-palestinien.
10:33Emmanuel Macron a reproché à une partie de la communauté juive
10:37d'oublier son universalisme,
10:39comme le rapporte l'Opinion, le quotidien.
10:42La journaliste Corinne Laix a été démentie
10:44et par l'Elysée et par la ministre Rachida Dati.
10:48Ce que raconte l'opinion,
10:50c'est que Manuel Valls serait interrogé
10:53lors du Conseil des ministres
10:54sur ce moment choisi par le président
10:56pour reconnaître un État palestinien.
10:58Est-ce que vous partagez l'inquiétude
11:00du ministre des Outre-mer,
11:03qui est issu de vos rangs ?
11:04Je rappelle, c'est l'ancien Premier ministre socialiste,
11:06Manuel Valls.
11:08D'abord, je me rassure
11:10que les propos qui ont été rapportés
11:12étaient démentis.
11:14Parce que je trouve ça très dangereux
11:16qu'on puisse jeter une suspicion
11:18sur une partie de nos compatriotes
11:20en leur donnant une injonction.
11:23Et je pense qu'aujourd'hui,
11:24l'une des priorités de la République,
11:27c'est de mener une lutte sans merci
11:28contre le racisme et contre l'antisémitisme,
11:32qui est une réalité
11:33qui empoisonne notre pays,
11:36qui menace l'intégrité physique de personnes
11:39quand elles se déplacent.
11:41On a malheureusement, régulièrement,
11:44des retours de ceux-là.
11:46Et donc, il faut aujourd'hui
11:47une lutte sans merci
11:48contre le racisme et l'antisémitisme.
11:50Ensuite, sur la situation au Proche-Orient,
11:54il faut être très clair.
11:55D'abord, il faut exiger
11:56la libération des otages détenus
11:59par le Hamas.
12:00Et il faut, et il faut
12:02que le massacre de Gaza cesse.
12:05Aujourd'hui, les informations
12:07qui nous remontent
12:08illustrent la violence.
12:09Et d'ailleurs, que constate-t-on ?
12:11En Israël même,
12:12une grande partie de la population
12:14se dresse contre le gouvernement
12:15de Netanyahou
12:16et ses deux ministres suprémacistes
12:18pour dire que c'est une folie.
12:20Attention, attention,
12:22ce qui est en train de se jouer l'Hamas,
12:23c'est une nouvelle guerre de cent ans.
12:25Alors, moi, pour ma part,
12:27je défends cette position
12:29qui est celle qui est largement partagée.
12:32Le Hamas doit libérer les otages.
12:35Il n'est pas crédible
12:36pour gouverner les Palestiniens.
12:38Et il faut aller vers une solution
12:40à deux États
12:41avec une garantie de sécurité pour Israël
12:43et de souveraineté pour les Palestiniens.
12:46L'annonce du chef de l'État
12:47à la rentrée dès septembre,
12:50l'indépendant,
12:50enfin, pour l'État palestinien,
12:52la création de l'État palestinien,
12:53elle tombe mal.
12:54C'est une prime au Hamas,
12:55comme ça a été dit ?
12:55Une prime aux terroristes ?
12:57Non, c'est la position
12:58que la France défend.
13:00Et souvenons-nous du président Mitterrand
13:03qui, devant la Knesset,
13:05a rappelé cela.
13:06Quand un peuple existe,
13:08il a le droit à un État.
13:09Et l'État d'Israël
13:11est pleinement légitime.
13:13Et ceux qui remettent en cause
13:14son intégrité
13:15ont tort profondément.
13:19Et à côté,
13:20doivent vivre un État palestinien.
13:22Mais il est hors de question
13:23de donner une quelconque prime
13:25au Hamas.
13:27Et d'ailleurs,
13:27les discussions se mènent
13:29avec l'autorité palestinienne.
13:30Et c'est l'intérêt
13:31d'Israël
13:33pour sa sécurité.
13:34Michael Delafosse,
13:35le temps tourne.
13:36Hélas,
13:37j'ai une question à vous poser quand même.
13:38Vous êtes le maire de Montpellier.
13:40Les élections municipales arrivent.
13:43Je ne sais pas si vous allez
13:44vous représenter l'an prochain.
13:46nous en parlerons
13:48au mois de janvier
13:49parce que j'ai encore
13:50du travail
13:51sur les engagements
13:52que j'ai tenus
13:53et notamment
13:53d'inaugurer
13:55une nouvelle ligne de tramway
13:56à Montpellier
13:57qui va profondément
13:58changer notre ville.
13:59Ce sera avec ou sans
14:00la France Insoumise
14:01en tous les cas ?
14:01Même si ce n'est pas vous.
14:03Moi, ce que je constate,
14:04c'est que la France Insoumise
14:06attaque partout
14:08où la gauche
14:10est en situation
14:11de responsabilité
14:12et s'efforce
14:12d'améliorer les gens.
14:13Moi, à Montpellier,
14:14on a mis en place
14:15la gratuité des transports.
14:17La France Insoumise
14:18la conteste.
14:19À Montpellier,
14:20nous recrutons
14:21des hommes et des femmes
14:23pour assurer notre protection.
14:24La police municipale,
14:26nous sommes contestés.
14:27Moi, j'observe
14:28à regret
14:29que la France Insoumise
14:31préfère s'attaquer
14:32à la gauche
14:33qu'à les combattre
14:34l'extrême droite.
14:36Donc, elle n'est plus
14:36votre partenaire.
14:37C'est officiel.
14:38En tout cas, à Montpellier.
14:40À Montpellier,
14:42elle ne l'a pas été.
14:43Vous savez,
14:43c'est une anecdote
14:44qui peut surprendre,
14:45mais aux dernières élections
14:46municipales,
14:47elle a préféré s'allier
14:48avec un milliardaire
14:49pour faire battre
14:49une liste de rassemblement
14:51de la gauche.
14:52Donc, moi, je défends
14:53et j'invite partout en France
14:54la gauche à se rassembler
14:56pour porter des projets
14:58de soutien en monde associatif,
15:00de gratuité des transports
15:02en commun
15:02pour essayer d'améliorer
15:04la vie des gens,
15:04pour défendre
15:05la construction
15:06de logements sociaux,
15:07pour répondre à ce défi
15:08qui est celui du logement.
15:10Mais moi, j'observe
15:11que la France Insoumise
15:13met davantage son énergie
15:15à chercher à déstabiliser
15:16le rassemblement
15:17de la gauche
15:17plutôt qu'à aller conquérir
15:20des positions
15:20au nom de la gauche.
15:21Et vous viendrez
15:22nous le dire
15:23si vous êtes candidat
15:24sur Sud Radio.
15:25Vous serez le bienvenu
15:25en tous les cas,
15:26Mickaël Delafosse.
15:28Merci à vous.
15:29Merci à vous,
15:30M. Aquili.
15:31Merci.
15:31Maire socialiste de Montpellier,
15:33vous étiez l'invité politique
15:35de Sud Radio 826 300 300.
15:38Vous avez la parole
15:38dans un instant.
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