Robert Ménard : "Trump a raison, l'ONU ne sert à rien !"

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Avec Robert Ménard, maire de Béziers  --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel   ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##DROLE_D_EPOQUE-2025-09-29##

Transcript

00:00– Drôle d'époque, chaque matin, regard sur notre monde.

00:04Le lundi, c'est avec Robert Ménard. Bonjour Robert Ménard.

00:07– Bonjour Patrick.

00:08– Bon, drôle d'époque, on aurait pu parler de l'hôpital quand même,

00:12avec cette initiative, vous avez entendu.

00:14– Drôle d'initiative.

00:15– Ah bah oui, oui, oui, c'est vrai.

00:17Drôle d'époque ce matin avec vous sur l'attitude de Donald Trump aux Nations Unies.

00:21Il a été notamment très critique sur l'ONU, mais pas seulement aussi sur l'immigration.

00:26Là, ce matin, je voyais qu'aujourd'hui, il y a la rencontre avec Netanyahou

00:30parce qu'il promet un accord de paix.

00:33Bon, pour la guerre à Gaza, on verra.

00:35Que penser de cette attitude de Donald Trump, Robert Ménard ?

00:39– Écoutez-moi, Donald Trump, honnêtement, il y a toute une façon d'être,

00:43un vocabulaire, un emportement, un caractère excessif qui m'insupporte.

00:48Ce qu'il dit sur le climat, c'est juste absurde.

00:52Sur les droits de douane, il nous emmerde quand même.

00:54Je veux dire, moi, chez moi, il menace toute la filière viticole.

00:58Vous pouvez remarquer, et vous le laissiez entendre à l'instant,

01:03il peut changer d'avis comme de chemise.

01:04Je ne sais pas si vous avez remarqué, il dit une chose, c'est son contraire.

01:07Il a une espèce de tant en tant de fascination pour les autoritaires,

01:11pour ne pas dire les tyrans du monde, on l'a vu avec Poutine.

01:14Mais malgré tout ça, si on essaie d'être un peu honnête,

01:19je ne sais pas, d'être un peu objectif, je ne sais pas comment il faut dire,

01:21d'être de bonne foi, voilà, il arrive d'avoir raison.

01:25Et quand moi je l'ai entendu...

01:27– Sur quoi ?

01:27– Les deux choses que vous avez citées.

01:31Sur l'ONU.

01:31Attendez, moi j'étais le patron de Reporters Frontières pendant 20 ans.

01:34Mais l'ONU ça ne sert à rien Patrick.

01:37C'est une espèce d'immense machin qui ne sert à rien.

01:41Oui non, ce n'est pas vrai.

01:42Je retire tout ce que je viens de dire.

01:43Ils servent à signer et à faire des résolutions tous les matins,

01:48toutes les 5 minutes à une résolution.

01:51Est-ce qu'elles servent à quelque chose ?

01:52La résolution n'a rien.

01:54Alors il y a des agences de l'ONU qui pèsent,

01:57qui servent à quelque chose, je ne sais pas,

01:58le HCR, le Comissariat aux réfugiés, bien sûr que c'est utile.

02:01Moi je les ai vus sur le terrain pendant des années.

02:03Mais les Nations Unies, cette espèce d'immense cathédrale

02:09où il y a n'importe quel bonhomme insupportable dans la vie réelle

02:15qui vient de faire de grandes déclarations,

02:17c'est insupportable, c'est nul, ça ne sert à rien.

02:19Et il a raison.

02:20Et sur l'immigration, Patrick Roger, sur l'immigration,

02:23et oui il a raison.

02:24Ça peut être dérangeant.

02:25Moi je ne suis pas sûr que dans les réponses qu'il apporte,

02:28ce soient les bonnes réponses.

02:29Mais au moins on pourrait avoir, je ne sais pas comment dire,

02:33l'honnêteté de dire, voilà je ne suis pas d'accord,

02:34vous avez compris que je n'aime pas le personnage,

02:37mais dire sur l'immigration, il a raison de tirer la sonnette d'alarme

02:41pour les Etats-Unis, mais comme pour l'Europe.

02:44Et il a raison de dire que l'Europe, notre vieille Europe,

02:47elle est en train, à force de mauvaise conscience,

02:51à force d'autoflagellation,

02:53à force d'avoir peur de regarder son histoire en face,

02:57elle est en train de se suicider au sens où elle ne défend pas ce qu'elle est.

03:02Moi je suis pour l'accueil d'un certain nombre d'immigrés.

03:04Je pense qu'on ne peut pas s'en passer.

03:05Vous parliez de l'hôpital il y a 5 minutes, Patrick Roger.

03:08Enfin vous êtes allé à l'hôpital comme moi, je suppose.

03:11Vous avez remarqué le nombre de soignants

03:13qui sont originaires d'autres pays que la France.

03:15On en a besoin.

03:17Bien sûr qu'on en a besoin.

03:18Je n'en doute pas un instant et je le constate.

03:20Et dans tous états de domaines, aller au restaurant,

03:22et aller dans une plonge, vous allez voir qui fait la plonge.

03:25Donc il n'y a pas l'ombre d'un doute.

03:27On a besoin de gens, de talents dans les hôpitaux,

03:29des médecins et tout,

03:30et puis on a besoin d'une vraie main d'oeuvre.

03:32Mais on n'a pas besoin de 400 à 500 000 personnes

03:36qui rentrent chaque année en France.

03:38400 à 500 000 personnes.

03:39Patrick Roger, c'est l'équivalent de la ville de Toulouse.

03:43Vous connaissez bien vous Toulouse, vous savez de quoi je parle.

03:45C'est ça.

03:46Et que quand le chef de l'état américain,

03:51quand Donald Trump dit ça,

03:52il a raison.

03:53Il le dit pour lui.

03:54Et moi je dis, il a raison, y compris pour nous.

03:57On ne peut pas ne pas regarder les choses en face.

04:00A force de ne pas regarder les choses en face,

04:02c'est comme être un jour, il t'écrase.

04:04Bon, merci Robert Ménard.

04:06Je ne sais pas si vous êtes d'accord, vous, de l'autre côté.

04:080826 300 300.

04:10Vous savez que nous en débattrons tout à l'heure.

04:12C'est le grand débrief de l'actualité,

04:14entre 8h30 et 9h.

04:15Le lundi, c'est avec Robert Ménard et Françoise Degoy.

04:19Alors nous pourrons parler justement de ça,

04:21de Donald Trump.

04:22Nous pourrons revenir aussi évidemment sur la condamnation de Sarkozy,

04:26qui fait toujours beaucoup jaser, causer évidemment et polémiquer aujourd'hui.

04:30Ou encore Sébastien Lecornu, qui n'a toujours pas de gouvernement.

04:34Ça fait quand même un petit bout de temps.

04:35Nous aborderons ça aussi avec vous, Jean-François Akili,

04:38tout à l'heure, à 8h15.

04:39Votre invité politique ce matin.

04:40Oui, avec notre invité Naïma Moutchou,

04:42qui est vice-présidente horizon de l'Assemblée Nationale,

04:46avec cette semaine dantesque,

04:48qui s'ouvre pour Sébastien Lecornu.

04:51Dantesque ?

04:51Oui, il se passe beaucoup de choses cette semaine.

04:55Il y a une deuxième journée de mobilisation,

04:56il n'y a toujours pas de gouvernement.

04:57Et puis, il y a cette menace de censure,

04:59qui est toujours en l'air.

05:00Est-ce que c'est pour très vite ?

05:02Est-ce que c'est pour plus tard ?

05:03Nous verrons.

05:04Alors, c'est quand même étonnant,

05:05parce qu'il y a une menace de censure,

05:06avant même qu'il y ait un gouvernement formé.

05:07Avant même qu'il y ait un gouvernement.

05:09Oui, c'est devenu maintenant,

05:10c'est le jour sans fin.

05:11Ça n'arrête pas.

05:12Ah non, mais c'est quand même étonnant.

05:13On demandera Naïma Moutchou,

05:15qui est avocate de formation,

05:16ce qu'elle pense de l'affaire Sarkozy.

05:18Oui, absolument.

05:18C'est tout à l'heure, à 8h15, avec vous,

05:20Jean-François Akili.

05:21Et bien sûr, le grand débrief de l'actualité,

05:24de 8h30 à 9h,

05:26avant de vous retrouver aussi,

05:27pour la vérité en face,

05:28jusqu'à 10h.

05:30Dans un instant,

05:31juste avant le journal de 8h,

05:33et bien un petit peu d'humour,

05:34comme d'habitude.

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